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vineri, 13 septembrie 2013

Cu Arjen Dijksman despre Istorie, Fizica, familie, cursul de limba românã, lecturã, credinta catolicã, traduceri, reuniunile de la AIRAMA, ... ( fragmente din Scrisorile lui Arjen Dijksman )

Cu Arjen Dijksman despre Istorie, Fizica, familie, cursul de limba românã, lecturã, credinta catolicã, traduceri, reuniunile de la AIRAMA, ... ( fragmente din Scrisorile lui Arjen Dijksman )


Arjen Dijksman despre cursul sãu de limba românã pe care îl urma la Institutul Cultural Român din Paris, despre profesoara lui, doamna Doina Spitã, despre colegii sãi de curs :

                                                                            
Jeudi 18 octobre 2012 10h57

Profesoare este Doina Spita. (je continue en français pour que ça aille un peu plus vite pour moi ;-) Elle est très active puisqu'elle enseigne également à la Sorbonne et participe dans des comités pour la compréhension interculturelle France-Pays de l'Est. Tu peux trouver son CV sur internet.

Les autres étudiants sont d'horizons divers. Ils apprennent le roumain, soit parce qu'un des deux parents est roumain, ou bien le partenaire (époux, concubin) est roumain, soit parce qu'ils ont déjà travaillé ou voyagé en Roumanie ou République de Moldavie. « 


Arjen Dijksman despre gimnaziul si liceul unde a studiat :

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Tu étais au Lycée Nicolae Balcescu n'est-ce pas? J'ai regardé sur Google Street View comment étaient les alentours. Je ne suis jamais allé dans ce quartier, tout au plus me suis-je promené dans le parc Cismigiu, qui n'est pas trop loin il me semble. Comment te rendais-tu au lycée? Personnellement, je suis allé au Gymnase Jean Sturm, qui est un lycée du centre ville de Strasbourg. Nous avions cours de 8h du matin, parfois jusqu'à 18h. J'habitais un peu à l'extérieur de la ville, dans le quartier de la Robertsau. Je m'y rendais à vélo, ce qui faisait à peu près cinq kilomètres.


Arjen Dijksman despre (sculptura) Domnisoara Pogany si Venus de Brassempouy, atunci cand s-a documentat pentru a scrie despre Brâncusi pentru lectia sa de limba românã de la ICR din Paris :

« 
Lundi 8 octobre 2012 16h42

Je ne connaisais pas Mademoiselle Pogany. En l'observant en photos, c'est vrai que cette sculpture est très réussie, des formes épurées ovales, on a envie de mettre la main dessus pour sentir. Dans les musées, on tourne autour mais on n'a pas le droit de toucher. La sculpture devrait être plus tactile, je trouve. Les musées pourraient mettre à disposition des moulages qui permettent le contact. Mademoiselle Pogany me fait penser à une statuette préhistorique: la Venus de Brassempouy. Est-ce que tu connais? On dirait qu'il s'en est inspiré. Je ne connais pas bien Brancusi mais son histoire m'intéresse. La façon dont il est parti à pied de Bucarest à Paris, pendant plurieurs mois. C'est important dans une vie. Faire un chemin lentement, en emmagasinant plein d'impressions diverses de différentes cultures, connaître les limites de son corps et de son esprit lorsqu'on est jeune. Cela ne se fait plus tellement en France ou dans les pays "riches". Les enfants ont tout ce qu'ils veulent lorsqu'ils sont jeunes. Ils sont habitués à être assistés. Mais pour parfaire son apprentissage de la vie, il faut traverser le désert parfois.

Arjen Dijksman despre proiectul sãu privind Fizica, proiect legat de Teza sa de doctorat :

« 
J'ai un projet important pour ma vie (parmi d'autres), qui est lié à ma thèse actuelle. C'est de rendre la physique fondamentale simple, compréhensible par des enfants. Il y a trop de mystification dans la science actuelle, avec certains physiciens "supérieurs" qui ne sont supérieurs que parce qu'ils ont une faculté à abstraire leur pensée et à l'imposer. Mais la physique telle que je l'entends, c'est une physique aussi simple que 1+1=2. Chacun de nous est physicien, à partir du moment où il observe ce qui se passe dans sa vie et qu'il arrive à prédire ce qui va se passer à un moment plus tard. Pour cela, je me suis développé une approche intuitive de la physique quantique, que je peux utiliser aujourd'hui pour ma thèse et qui, je l'espère, permettra de rendre la physique plus attractive pour les générations futures. « 

Arjen Dijksman despre « Noaptea Cercetãtorilor » si pagina care i-a fost dedicatã si îl prezintã :

« La soirée "Nuit des Chercheurs" s'est bien passée. L'exposition "Testes Chercheuses" a été lancée à notre Ecole, avec une page qui me présente: http://www.espgg.org/Arjen-Dijksman-fait-briller-des.html « 

Arjen Dijksman despre lecturã, despre ritmul de viata prea grabit al societatii de astazi :

J'aime aussi beaucoup la lecture, pour des tas de raisons: elle permet de s'évader, d'élargir son monde, de s'ouvrir à la pensée d'autrui... Pour être bénéfique, il faut lire à son rythme, à un rythme qui repose, qui permet de retrouver son rythme justement. Tu as raison, on vit dans un monde où les gens sont trop pressés, trop pressés de terminer ses études, de faire de l'argent. Cela rend aggressif. C'est un mal dont on ne peut sortir que si on s'érrête et si on s'intéresse à nouveau à son prochain, à ce qu'il a à nous apprendre...

Arjen Dijksman despre viata lui de familie si despre credintã :

Je me suis marié à 25 ans avec Laurence, que je connais depuis le lycée. Nous avons investi un peu de notre temps dans des animations avec l'Eglise Catholique (Laurence et moi, on a dirigé le chant à une messe tous les samedis soirs, pendant une année), et aussi avec des rencontres Islam-Chrétienté, etc. Et cela m'a beaucoup appris. On a voyagé en Algérie, Tunisie, Jordanie pour échanger avec des musulmans. Puis après vient le temps où on se pose dans la vie, nos enfants sont nés (Brice, Arnaud et Ella, qui ont aujourd'hui respectivement 15, 13 et 11 ans), on achète une maison. Et on fait un peu le bilan de notre jeunesse. Pour différentes raisons, j'ai quitté l'Eglise parce que je n'avais plus la même foi que ceux que j'y rencontrais. Je garde néanmoins certaines valeurs, d'amour, d'espoir optimiste, de pardon, comme je t'ai dit. Ce sont des valeurs essentielles pour l'humanité.

Arjen Dijksman despre regimurile de teroare, despre dictaturile comuniste, despre politica de exterminare a femeilor si copiilor, despre raspunderea personala a actelor, despre transparentã :

 À :Olivia Marcov  Mercredi 28 novembre 2012 13h46

C'est une période sombre en effet que celle des dictatures communistes de la guerre froide. Pourquoi un mouvement de contestation a pu se faire en Pologne et non en Roumanie? Je ne sais pas, il y a plein de facteurs qui jouent. Il y a principalement la personnalité du chef de l'état et de l'organisation répressive qu'il a mise en place, qui joue énormément. Pourquoi, le totalitarisme de la Tunisie et de l'Egypte a-t-il pu tomber sans l'intervention de forces armées extérieures, alors qu'en Libye, et maintenant en Syrie, la population a elle seule ne peut obtenir à ce que s'installe un état plus juste. Les Libyens ne sont pas bien diférents des Tunisiens en leur for intérieur. Ils ont une autre histoire, une autre éducation, mais au fond d'eux-mêmes, ils ont les mêmes principes religieux, la même langue, les mêmes films égyptiens qui passent au cinéma, etc.
« 

« Une organisation comme la Securitate (ou comme la Sigurimi en Albanie) répand la peur de parler, d'agir, de critiquer ce qui est dicté par l'oppresseur. Cela s'est vu maintes fois dans l'histoire, c'est terrible. Le pire de tous les régimes a été celui d'Hitler et de ses sbires Göring, Goebbels, etc. Car, non seulement, ils ont incarné un régime de terreur politique, mais ils ont mis en place une politique massive d'extermination de femmes et d'enfants, et ils ont mis l'Europe à feu et à sang. Ceci ne disculpe en rien les autres régimes de terreur bien sûr.
« 

« Pourquoi les archives de la Securitate n'ont pas encore été ouvertes? Je sais que tu te bats pour plus de transparence. C'est important. Je pense qu'il est important en effet que chacun sache qu'il devra répondre de ses actes. J'ai envie d'aider en cela mais la tâche nécessite une prise de conscience collective. C'est pour cela que c'est bien que tu écrives, que tu écrives au Président, à d'autres, etc. Le mieux encore est de pouvoir se publier dans un journal ou par une maison d'édition, et de répandre des messages qui permettent de construire un avenir juste. « 

Arjen Dijksman despre munca la teza sa de doctorat, despre o prezentare la Academia de Stiinte a operei profesorului Maurice Allais, la care urma sa asiste pentru prima datã, despre reuniunile la AIRAMA ( Paris ) :

«  Cela fait un petit bout de temps que je ne t'ai plus écrit. J'ai pas mal de choses à faire pour ma thèse ces derniers jours parce que je suis alimenté en nouvelles données expérimentales et on a une réunion régulière avec des théoriciens qui m'aident à modéliser. De plus, on a quelques réunions AIRAMA ces semaines-ci. La semaine prochaine, j'assiste à une présentation à l'Académie des Sciences sur l'oeuvre de Maurice Allais. C'est la première fois que je m'y rends donc ça va être nouveau. « 

Arjen Dijksman si dorinta sa de a-l traduce pe scriitorul român Delavrancea, in limba francezã :

« Je n'ai pas eu de nouvelles de l'ICR pour la traduction de Delavrancea. Je retourne tout à l'heure pour mon cours donc j'essaierai de voir Radulescu à qui j'avais envoyé le mail. »

Arjen Dijksman despre prietenii, relatii interumane, respectul pe care oamenii si-l datoreaza ( reciproc ) :

« Tu as visité la France à plusieurs reprises. Je comprends tes réticences à en parler. Il n'est jamais facile d'avoir des d'amitiés ou des projets de vie communs et d'être déçu(e). C'est un sujet sensible, intime souvent. En ce qui me concerne, il y a aussi eu des amitiés qui se sont délayées au fil du temps ou arrêtées abruptement, parfois, on ne sait pas bien comment, ou plutôt si. Cela arrive souvent lorsqu'on a une différence de conception sur son libre-arbitre. Il faut savoir respecter l'autre dans ses choix, dans ses difficultés, quels qu'ils soient. Les Français sont souvent railleurs et râleurs (là, je généralise bien sûr) et pourtant curieux des autres cultures. Cela peut créer des situations d'incompréhension. Mais chaque culture a ses particularités.
« 

« Oui, j'ai vu ton CV. Je peux comprendre tes sentiments par rapport à ces années. La vie est faite de rencontres, et il faut arriver à distinguer ce qui est bon pour soi. Ce que tu fais concernant le droit est très bien. Il est important que nous sachions quels sont nos droits, comment rendre la société plus juste.
« 

Arjen Dijksman despre citatele fizicienilor pe care le-a colectionat cu rabdare, in timp :
« Il y a quatre ans, j'ai commencé à collectionner des citations de physiciens, patiemment, dans une feuille Excel et j'ai publié ces citations sur twitter (et sur wikiquote), une par jour, en choisissant un physicien qui avait son anniversaire ce jour-là. Ca me plait bien, c'est ludique. Tu peux en trouver sur https://twitter.com/materion .
Il m'en fallait donc au moins 365. Aujourd'hui, j'ai un fichier avec plus de 2000 physiciens et 900 citations, que je compte utiliser un jour pour écrire un ou des livres.

Pour la Roumanie, mon fichier contient 17 physiciens/chimistes mais seulement une citation (de Peter Freund). Le livre qu'a ton père m'intéresse, bien sûr. Si j'arrive à en publier des citations, cela permettra de donner un peu plus de visibilité pour les physiciens roumains (aujourd'hui, la physique est dominée par les Etats Unis, parce que c'est eux qui publient le plus). »

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