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miercuri, 29 octombrie 2014

Des écrivains parmi nous, L’Écho du Diocèse de Constantine et d’Hippone 15 Octobre 2014, Algeria

Des écrivains parmi nous, L’Écho du Diocèse de Constantine et d’Hippone 15 Octobre 2014, Algeria



Nous avions déjà signalé dans notre numéro du mois de juin la récente publication du livre de Herme Indi da Fonseca : « La vie est une chance, saisis-la » : disponible sur  http://www.bod.fr/index.php?id=1786&objk_id=1237715)

«  J'ai été très touché par ce qu'il raconte, avec beaucoup de simplicité, de ce qui l'a touché pendant son enfance, sa jeunesse et son séjour en Algérie.
Sa manière d'écrire, sans fioriture, sans artifice, de dire ce dont il est fier ou ce qui l'a blessé, la manière dont il voit son pays et l'Algérie, donne l'impression d'un homme au coeur pur.
Pourquoi a-t-il écrit cela ?
Peut-être parce qu'il a souffert, à cause du handicap de la langue, ou du manque de temps pris pour l'écouter, de ne pouvoir partager davantage avec ceux qu'il a rencontrés pour dire qui il était.
Qui pourra être intéressé par un tel ouvrage ?
Au moins nous Européens qui avons du mal à imaginer l'univers mental, matériel, culturel, dont viennent les étudiants.
Les Algériens sans doute aussi.
Merci à toi de l'avoir aidé à accoucher de cette anamnèse.
Ça valait le coup.
M. Guillaud “


Nous avons le plaisir de vous signaler maintenant la publication de Caleb : « Bienvenue dans le métro de la poésie » (Alger 2014).

«  Caleb le Tchadien a hérité du nom d’un compagnon d’armes de Josué.
Son livre de poèmes, qui s’ouvre sur un éloge émouvant de sa mère, de la femme noire, et de la dignité de cette femme noire – il dénonce l’excision -, constitue dans son thème central un réquisitoire contre le régime tchadien, perverti par les conflits ethniques.
C’est un appel à sortir de la tragédie.
Gouverné d’abord par des chrétiens, François Tombalbaye assassiné en 1975, puis Félix Malboum, le Tchad est depuis 1980 passé aux mains des musulmans, sous la houlette de la France, de Mitterrand à Hollande, devenant le fer de lance du système néocolonial.
L’armée tchadienne est la force supplétive qui active pour les basses besognes dans les opérations SERVAL au Mali et SANGARIS en RCA.
Caleb retrouve les accents de l’Ancien Testament pour protester contre cette « honte ».
Vox clamantis in deserto (Mt 3, 3), il en appelle à ses lecteurs.
Ce jeune loup, qui est aussi architecte, pourra-t-il avec ses amis promouvoir un projet constructif pour rebâtir le Tchad ?
C’est la grâce que nous lui souhaitons.
Alain PIC, professeur à l’Université de Batna “

«  Belle présentation et en apparence bonne reliure ; versification agréable à lire, sans faute d’orthographe.
Par contre, je n’entre pas bien dans l’enchaînement des chapitres.
Au niveau du message à transmettre, les thèmes sont puisés dans des expériences très concrètes de souffrance et de courage de l’individu, mais laissent peu de place à un engagement collectif de l’auteur, qui dévoilerait sa recherche soutenue du vrai bonheur offert à l’homme d’aujourd’hui, et inciterait le lecteur à le suivre.
Ma préférence irait aux poèmes suivants : « Parce que » (p. 78) et « La prière de la foi » (p. 79), qui se complètent et me semblent résumer les autres.
H. Massacrier “


L’Écho du Diocèse de Constantine et d’Hippone 15 Octobre 2014, 94ème année no 4, page 23

http://www.eglise-catholique-algerie.org/articles.php?lng=fr&pg=812

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