Heure Sainte, Jeudi 31 mars 2016 /, Sanctuaires Paray-le-Monial, 22 mars
2016
En hommage au père Edouard Glotin SJ,
rappelé à Dieu le 21octobre 2015.
Méditations extraites de son livre « La Bible du
Cœur de Jésus »
Exposition du Saint-Sacrement
Chant : VENEZ, ADOREZ MON CORPS LIVRÉ POUR VOUS
R- Venez, adorez mon
corps livré pour vous, approchez-vous de la source vive.
Ô Beauté ineffable du Dieu très haut !
Éclat très pur de l’éternelle lumière !
Vie qui communique la vie à tous les vivants !
Lumière qui donne son éclat à toute lumière.
Ô Beauté ineffable du Dieu très haut !
Éclat très pur de l’éternelle lumière !
Vie qui communique la vie à tous les vivants !
Lumière qui donne son éclat à toute lumière.
Parole de Dieu
Luc 22
Jésus sortit et se rendit, comme de coutume, au mont des Oliviers, et les disciples aussi le suivirent. Parvenu en ce lieu, il leur dit : "Priez, pour ne pas entrer en tentation." Puis il s’éloigna d’eux d’environ un jet de pierre et, fléchissant les genoux, il priait en disant : "Père, si tu veux, éloigne de moi cette coupe ! Cependant, que ce ne soit pas ma volonté, mais la tienne qui se fasse ! "Alors lui apparut, venant du ciel, un ange qui le réconfortait. Entré en agonie, il priait de façon plus instante, et sa sueur devint comme de grosses gouttes de sang qui tombaient à terre. Se relevant de sa prière, il vint vers les disciples qu’il trouva endormis de tristesse, et il leur dit : "Qu’avez-vous à dormir ? Relevez-vous et priez, pour ne pas entrer en tentation."
Jésus sortit et se rendit, comme de coutume, au mont des Oliviers, et les disciples aussi le suivirent. Parvenu en ce lieu, il leur dit : "Priez, pour ne pas entrer en tentation." Puis il s’éloigna d’eux d’environ un jet de pierre et, fléchissant les genoux, il priait en disant : "Père, si tu veux, éloigne de moi cette coupe ! Cependant, que ce ne soit pas ma volonté, mais la tienne qui se fasse ! "Alors lui apparut, venant du ciel, un ange qui le réconfortait. Entré en agonie, il priait de façon plus instante, et sa sueur devint comme de grosses gouttes de sang qui tombaient à terre. Se relevant de sa prière, il vint vers les disciples qu’il trouva endormis de tristesse, et il leur dit : "Qu’avez-vous à dormir ? Relevez-vous et priez, pour ne pas entrer en tentation."
Méditation
Edouard Glotin
Le Christ cherche un soutien dans une profonde solitude ; c’est dire l’immensité de son épreuve… Quelle différence avec la mort du sage, Socrate par exemple ! Quel contraste avec la force et même la joie manifestées dans le martyre de Saint-Étienne ou des premiers chrétiens, tel saint Ignace d’Antioche ! Le Christ lui-même avait prévenu et encouragé ceux qui croiraient en lui face aux difficultés qui les attendaient. D’où vient que le maître soit ici plus faible que ses disciples ? […] Le mystère de l’agonie met en scène le Christ chargé des péchés de l’humanité, mais c’est le Christ médiateur, en son humanité sainte, en son humanité divinisée, qui opère notre salut.
Le Christ cherche un soutien dans une profonde solitude ; c’est dire l’immensité de son épreuve… Quelle différence avec la mort du sage, Socrate par exemple ! Quel contraste avec la force et même la joie manifestées dans le martyre de Saint-Étienne ou des premiers chrétiens, tel saint Ignace d’Antioche ! Le Christ lui-même avait prévenu et encouragé ceux qui croiraient en lui face aux difficultés qui les attendaient. D’où vient que le maître soit ici plus faible que ses disciples ? […] Le mystère de l’agonie met en scène le Christ chargé des péchés de l’humanité, mais c’est le Christ médiateur, en son humanité sainte, en son humanité divinisée, qui opère notre salut.
Prière
de St François
d’Assise, cité par Édouard Glotin
Que je sente dans mon cœur… cet amour sans mesure dont toi, Fils de Dieu, tu étais embrasé et qui te conduisait à endurer volontiers une telle Passion pour nous pécheurs. [Toi qui vis et règne…]
Que je sente dans mon cœur… cet amour sans mesure dont toi, Fils de Dieu, tu étais embrasé et qui te conduisait à endurer volontiers une telle Passion pour nous pécheurs. [Toi qui vis et règne…]
Silence
Chant : SEIGNEUR
JÉSUS TU ES PRÉSENT
Toi qui es Dieu, toi qui es roi, tu nous as tout donné. Tu es le Christ, tu es l’Agneau immolé sur la croix.
Dans ta passion tu as porté chacun de nos péchés. Ton sang versé nous a lavés et nous a rachetés.
Toi qui es Dieu, toi qui es roi, tu nous as tout donné. Tu es le Christ, tu es l’Agneau immolé sur la croix.
Dans ta passion tu as porté chacun de nos péchés. Ton sang versé nous a lavés et nous a rachetés.
Parole de Dieu
Hébreux 5
C’est lui qui, aux jours de sa chair, ayant présenté, avec une violente clameur et des larmes, des implorations et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé en raison de sa piété, tout Fils qu’il était, apprit, de ce qu’il souffrit, l’obéissance ; après avoir été rendu parfait, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent principe de salut éternel, puisqu’il est salué par Dieu du titre de grand prêtre selon l’ordre de Melchisédech.
C’est lui qui, aux jours de sa chair, ayant présenté, avec une violente clameur et des larmes, des implorations et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé en raison de sa piété, tout Fils qu’il était, apprit, de ce qu’il souffrit, l’obéissance ; après avoir été rendu parfait, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent principe de salut éternel, puisqu’il est salué par Dieu du titre de grand prêtre selon l’ordre de Melchisédech.
Méditation
Edouard Glotin
(citant Dominique Ponnau)
La tristesse à mort en laquelle se tisse l’âme du Christ est mon réconfort. Elle ouvre à ma blessure la porte de sa blessure. Elle m’aide à croire ce qu’il dit de la joie, de cette joie parfaite, qu’il nous donnera et que « nul ne pourra [nous] enlever ». S’il n’avait pas éprouvé en lui-même une tristesse à en mourir, comment croirai-je à la joie éternelle qu’il nous promet ? S’il n’avait lui-même été traversé par l’irrémédiable et inaugurale douleur, comment croirai-je qu’il pût être pour nous « la voie, la vérité, la vie » ?
La tristesse à mort en laquelle se tisse l’âme du Christ est mon réconfort. Elle ouvre à ma blessure la porte de sa blessure. Elle m’aide à croire ce qu’il dit de la joie, de cette joie parfaite, qu’il nous donnera et que « nul ne pourra [nous] enlever ». S’il n’avait pas éprouvé en lui-même une tristesse à en mourir, comment croirai-je à la joie éternelle qu’il nous promet ? S’il n’avait lui-même été traversé par l’irrémédiable et inaugurale douleur, comment croirai-je qu’il pût être pour nous « la voie, la vérité, la vie » ?
Prière
de Didier Rimaud,
cité par Édouard Glotin
Cœur de Jésus, qui dit le cœur de Dieu, plus grand que notre cœur, pitié pour nous !… Cœur de Jésus, violent comme est l’amour, puissant comme le feu, pitié pour nous !
Cœur de Jésus, qui dit le cœur de Dieu, plus grand que notre cœur, pitié pour nous !… Cœur de Jésus, violent comme est l’amour, puissant comme le feu, pitié pour nous !
Silence
Chant :
R- Ô Dieu saint, Ô
Dieu fort, Ô Dieu immortel, Aie pitié de nous.
Nous nous prosternons devant ta croix
glorieuse, nous implorons
ô Christ le pardon de nos péchés.
Tu as tout rempli de joie, ô notre Sauveur, en sauvant le monde.
ô Christ le pardon de nos péchés.
Tu as tout rempli de joie, ô notre Sauveur, en sauvant le monde.
Parole de Dieu
Jean 19
Un des soldats, de sa lance, perça le côté [de Jésus] et il sortit aussitôt du sang et de l’eau. Celui qui a vu rend témoignage - son témoignage est véritable, et celui-là sait qu’il dit vrai - pour que vous aussi vous croyiez. Car cela est arrivé afin que l’Écriture fût accomplie : Pas un os ne lui sera brisé. Et une autre Écriture dit encore : Ils regarderont celui qu’ils ont transpercé. »
Un des soldats, de sa lance, perça le côté [de Jésus] et il sortit aussitôt du sang et de l’eau. Celui qui a vu rend témoignage - son témoignage est véritable, et celui-là sait qu’il dit vrai - pour que vous aussi vous croyiez. Car cela est arrivé afin que l’Écriture fût accomplie : Pas un os ne lui sera brisé. Et une autre Écriture dit encore : Ils regarderont celui qu’ils ont transpercé. »
Jean 3
Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle. Car Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.
Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle. Car Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.
Méditation
Edouard Glotin
À sainte Marguerite-Marie, en 1675, le Seigneur se plaint de la trahison qui s’amorce au sein de son peuple, et la fête de son Cœur est venue alors fédérer toutes les initiatives réparatrices que l’Esprit, depuis plusieurs décennies déjà, avait entrepris de susciter, comme par avance, chez les plus fidèles. Fixée au vendredi qui suit l’octave de la fête du Saint-Sacrement, la date de sa célébration était calculée, par Jésus lui-même, en fonction de la fête du Corps du Christ : l’Église était invitée à se ressaisir autour du Cœur vivant de son Seigneur, qu’elle savait battre dans l’hostie.
À sainte Marguerite-Marie, en 1675, le Seigneur se plaint de la trahison qui s’amorce au sein de son peuple, et la fête de son Cœur est venue alors fédérer toutes les initiatives réparatrices que l’Esprit, depuis plusieurs décennies déjà, avait entrepris de susciter, comme par avance, chez les plus fidèles. Fixée au vendredi qui suit l’octave de la fête du Saint-Sacrement, la date de sa célébration était calculée, par Jésus lui-même, en fonction de la fête du Corps du Christ : l’Église était invitée à se ressaisir autour du Cœur vivant de son Seigneur, qu’elle savait battre dans l’hostie.
Aujourd’hui l’apostasie est devenue
massive et la nécessité de la « réparation » s’est donc faite plus
urgente que jamais. Mais, contaminé lui-même par la soif moderne de jouissance,
le peuple chrétien n’a plus la santé spirituelle pour en assumer les exigences.
Lui parler d’emblée de la valeur rédemptrice de la souffrance transfigurée par
l’amour lui est devenu globalement inintelligible. Le message à sainte Faustine
marque donc le début d’une gigantesque opération divine de guérison des cœurs.
Dieu n’est pas d’abord un Dieu qui réclame à son Église de solder par le sang
une dette en justice : le Dieu d’amour, qui s’était révélé tel à
Paray-le-Monial, est apparu, au début du 20e siècle, en Pologne pour rappeler
qu’il est avant tout gratuité du pardon envers un monde devenu rebelle à la Loi
divine. Le Cœur de Jésus est le lieu privilégié où se révèle une telle
« Divine Miséricorde » : réannoncer à tous, croyants ou
incroyants, cette bonne nouvelle est désormais la priorité pastorale de la
« nouvelle évangélisation » des peuples déchristianisés.
De l’adoration festive du « Corps » du Christ on est passé à l’adoration réparatrice de son « Cœur » blessé. Puis du symbole du cœur, on remonte aujourd’hui en amont vers le mystère de la Miséricorde, dont il est la révélation. De ce développement le Cœur transpercé de Jésus est comme le centre dynamique : l’adoration du Corps conduit à celle du Cœur et, à son tour, le culte du Cœur conduit au culte de la Miséricorde.
De l’adoration festive du « Corps » du Christ on est passé à l’adoration réparatrice de son « Cœur » blessé. Puis du symbole du cœur, on remonte aujourd’hui en amont vers le mystère de la Miséricorde, dont il est la révélation. De ce développement le Cœur transpercé de Jésus est comme le centre dynamique : l’adoration du Corps conduit à celle du Cœur et, à son tour, le culte du Cœur conduit au culte de la Miséricorde.
Prière
de Saint Jean
Eudes, cité par Edouard Glotin
Ô très
aimable Jésus… Anéantissez en moi mon propre cœur et mon amour-propre, et y
établissez votre cœur et votre amour, qui n’est autre que celui de votre Père,
afin que je vous aime désormais comme vous aimez votre Père, et comme votre Père
vous aime… [Toi qui vis et règne…]
Silence
Chant : DIEU A TANT AIME LE MONDE
R- Dieu a tant aimé
le monde qu’il nous a donné son Fils,
Non pour juger mais sauver le monde ; qui croit en Lui recevra la vie. (2 fois)
Non pour juger mais sauver le monde ; qui croit en Lui recevra la vie. (2 fois)
Chant :
Chant : Tantum Ergo
Tantum ergo Sacramentum
Veneremur cernui !
Et antiquum documentum
Novo cedat ritui !
Præstet fides supplementum
Sensuum defectui !
Genitori Genitoque
Laus et jubilatio,
Salus, honor, virtus quoque
Sit et benedictio !
Procedenti ab utroque
Compar sit laudatio. Amen.
Veneremur cernui !
Et antiquum documentum
Novo cedat ritui !
Præstet fides supplementum
Sensuum defectui !
Genitori Genitoque
Laus et jubilatio,
Salus, honor, virtus quoque
Sit et benedictio !
Procedenti ab utroque
Compar sit laudatio. Amen.
Bénédiction du Saint Sacrement – Louanges divines – Salve
Regina
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Copyright
chants :
© Editions de l’Emmanuel. Paroles : d’après saint Bonaventure - Musique : Chants de l’Emmanuel (J. -M. Morin)
© Editions de l’Emmanuel. Paroles : Michel Penhard - Musique : Charles-Eric Hauguel
© Editions de l’Emmanuel. Paroles d’après l’Évangile selon saint Jean et musique : Gilles du Boullay
Tanto Ergo : Paroles et musique : Liturgie Catholique Romaine
Version musique : Chants de l’Emmanuel (M. Wittal)
© Editions de l’Emmanuel. Paroles : d’après saint Bonaventure - Musique : Chants de l’Emmanuel (J. -M. Morin)
© Editions de l’Emmanuel. Paroles : Michel Penhard - Musique : Charles-Eric Hauguel
© Editions de l’Emmanuel. Paroles d’après l’Évangile selon saint Jean et musique : Gilles du Boullay
Tanto Ergo : Paroles et musique : Liturgie Catholique Romaine
Version musique : Chants de l’Emmanuel (M. Wittal)
Sursa :
http://mobile.sanctuaires-paray.com/Heure-Sainte-Jeudi-31-mars-2016.html
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