Pagini

marți, 22 martie 2016

Tr : salut! Quand L'ALGERIE ETAIT FRANCAISE 1830-1962 film documentaire 1:37:32

Tr : salut! Quand L'ALGERIE ETAIT FRANCAISE 1830-1962 film documentaire 1:37:32 


Objet :
Tr : salut! Quand L'ALGERIE ETAIT FRANCAISE 1830-1962 film documentaire 1:37:32
De :
Olivia Marcov (...)
À :
...........
Date :
Lundi 21 mars 2016 21h42

olivia

Le Lundi 21 mars 2016 21h38, Olivia Marcov <...> a écrit :

olivia

Le Lundi 21 mars 2016 21h37, Olivia Marcov <...> a écrit :

Salut,

Je viens de trouver sur youtube un documentaire terrible, j'ai commencé à le voir mais ensuite je me suis arrêtée pour vous l'envoyer aussi...
En 1950 les Français qui vivaient en Algérie ont filmé leurs vies quotidiennes, leurs familles... "mais où sont les neiges d'antan ? ", je me demande à mon tour...
Et je découvre la même joie de vivre dans les yeux des gens, des Français de l'Algérie ( Français de la France, comme Huguette par exemple, de Lyon.... ), la même joie de vivre qui se voyait dans les yeux des Roumains entre 1972 et 1976 à Constantine en Algérie....
Maintenat je me dis que le Bon Dieu, le Seigneur, Jésus a été toujours avec moi, avec ma famille, mais aussi avec toute la communauté de Roumains, car j'ai découvert sur le blog de mon ami d'enfance Bogdan ( Nicolae ) Buzoianu, ou Buzaianu, sa préoccupation pour les Eglises, d'où lui vient-il cet amour, ou cette préoccupation, me suis-je demandée il y a quelques semaines seulement ?
A Constantine il y a avait aussi l'école publique mixte "Léon Bourgeois" où les enfants roumains, garçons et filles de mon âge apprenaient et je crois, Bogdan Buzoianu est allé à l'école de Léon Bourgeois.
Nous avions un petit voisin roumain, George ( Georges ) Tomus [ Tomoushe ], son père était professeur de chimie à l'Université de Bucarest en Roumanie et le collègue de Madame Ileana Serban, la mère de mes amis Radu et Manuela.
Alors, le petit George ou Tucu ou Tzoukou comme sa maman l'appelait, que faisait-il ?
Il se mettait ( il s'asseyait ) à la fenêtre ( de leur appartement ) ou bien il allait dans son balcon et de là-bas il me lisait les Pifs, les livres pour les enfants, il me montrait de son doigt ce que Pif disait à Hercule, et comment Hercule réagissait à son tour !
Il était si gentil et bon le petit Georges Tomus avec moi, il restait pendant des minutes entières, une heure, plus que ça, assis à sa fenêtre ou dans son balcon à me lire les Pifs.
"Regarde, Olivia ! Ici, Pif a dit à Hercule de s'en aller ! Et Hercule, regarde, tu vois ? Hercule lui répond .... "
"Ensuite, tu vois, ici - et il me montrait sur la page du magazine, du "livre" - Pif s'en va chercher des fruits... " - etc, etc. ...
Il me montrait chaque image, chaque dessin....

Le bloc, l'immeuble de Georges était juste en face de notre immeuble, de notre bloc, et nous habitions au 3ème et Georges au 2ème ou au 3ème étage également...
Nous avons passé des après-midi entiers en faisant la lecture des Pifs de cette manière.....des jours heureux.... sans soucis...

A la maison, chez moi j'avais les mêmes Pifs....
Alors, je le comprenais très bien le petit Georges lorsqu'il me racontait... peu importait la distance entre nos immeubles....
Pour passer du temps en compagnie de mon petit ami j'allais dans une pièce de notre appartement déserte, il n'y avait qu'un lit assez étroit, car mes parents et moi habitions le living ou la "salle à manger", et nous avions 3 pièces.
Je prenais une chaise et je m'asseyais en genoux sur la chaise, devant la fenêtre et la "séance" des Pifs commençait.... Georges était toujours présent !

Un beau jour, les parents de Georges, qui avaient au préalable consulté maman, et maman leur avait dit que cela n'était pas possible pour Georges d'aller dans une école de filles, chez les Sœurs de la Doctrine Chrétienne, ont emmené Georges au Pensionnat de la Doctrine Chrétienne, j'étais présente, mais Sœur Georges la directrice du Pensionnat, après avoir regardé de ses yeux doux le petit garçon, le petit Georges,  mon ami, a hoché la tête et a dit qu'elles ne pouvaient pas l'inscrire au Pensionnat dans une école de filles à la Doctrine Chrétienne !
Il a été refusé le petit Georges !
Il était si timide, en présence de personnes qu'il ne connaissait pas, le petit George baissait sa tête et ne regardait pas la personne qu'il avait en face de lui...
Je crois qu'il a été triste ce jour-là !
Il était blond et avait les yeux bleus, si bleus, comme le Ciel sans nuages un jour chaud d'été, son visage était si blanc, on aurait dit qu'il n'avait pas de sang ...
Il était très délicat...

Et voici, la terre d'Algérie est une terre bénie, je l'ai dit au Bon Dieu dans une de mes Lettres-Prières que j'écris au Bon Dieu, à Jésus, et le Bon Dieu a été avec nous tous, avec nous, tous les Roumains dans les années '70, c'est Lui qui nous a guidés en Algérie, dans cette terre merveilleuse, à quelques kilomètres de la plage, de la mer bleue, si bleue, si belle, si calme, si énergique, du sable, des coquillages, des fleurs rouges - que Bogdan Buzoianu a aimées et aime ! - , jaunes, roses, blanches, des coquelicots rouges et délicats...
"Oh, que la Terre est belle !", "Vue d'en haut, vue d'en bas, la Terre est toujours belle !" - je récitais souvent cette poèsie chez les Soeurs à Constantine et aussi à Bucarest, lorsque j'ai commencé l'école roumaine, j'ai été invitée avec ma classe à une fête des pionniers, j'étais en uniforme de pionnière,  et j'ai récité sur la scène cette belle poèsie en français... 
L'Algérie, ... mais où sont les neiges - les sables plutôt, et la mer et les fleurs - d'antan ?

Et voici le film :


image






Aperçu par Yahoo




olivia

Niciun comentariu:

Trimiteți un comentariu