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joi, 15 noiembrie 2018

Bonsoir à tous! Buna seara tuturor! George Sand si tort ; 12 noiembrie 2018


Objet :Bonsoir à tous! Buna seara tuturor! George Sand si tort ; 12 noiembrie 2018
De :Olivia Marcov (oliviamarcov@yahoo.fr)
À :
Date :Lundi 12 novembre 2018 19h37


Bonsoir à tous! Buna seara tuturor! George Sand si tort ; 12 noiembrie 2018

E-mail-ul e intrerupt de spatii albe, largi, totusi continua, nu se intrerupe, un paragraf scris mai jos mi-a fost sters, nu il reiau ...


Am cautat si gasit fragmentul din George Sand, era pe pagina FB " Mon carnet George Sand ", pentru ca mai este o pagina " Maison de George Sand à Nohant" ( "Casa lui George Sand [de] la Nohant " )
Incerc sa-l copiez aici pe tot, era insotit si de fotografii ale casei ( e un mic "castel" ) din Nohant toamna, peisajul e foarte frumos, tomnatic, romantic ....
"
On s’imagine à Paris que la nature est morte pendant six mois, et pourtant les blés poussent dès l’automne, et le pâle soleil des hivers, on est convenu de l’appeler comme cela, est le plus vif et le plus brillant de l’année. Quand il dissipe les brumes, quand il se couche dans la pourpre étincelante des soirs de grande gelée, on a peine à soutenir l’éclat de ses rayons. Même dans nos contrées froides, et fort mal nommées tempérées, la création ne se dépouille jamais d’un air de vie et de parure. Les grandes plaines fromentales se couvrent de ces tapis courts et frais, sur lesquels le soleil, bas à l’horizon, jette de grandes flammes d’émeraude. Les prés se revêtent de mousses magnifiques, luxe tout gratuit de l’hiver. Le lierre, ce pampre inutile, mais somptueux, se marbre de tons d’écarlate et d’or. Les jardins mêmes ne sont pas sans richesse. La primevère, la violette et la rose de Bengale rient sous la neige. Certaines autres fleurs, grâce à un accident de terrain, à une disposition fortuite, survivent à la gelée et vous causent à chaque instant une agréable surprise. Si le rossignol est absent, combien d’oiseaux de passage, hôtes bruyants et superbes, viennent s’abattre ou se reposer sur le faîte des grands arbres ou sur le bord des eaux ! Et qu’y a-t-il de plus beau que la neige, lorsque le soleil en fait une nappe de diamants, ou lorsque le gelée se suspend aux arbres en fantastiques arcades, en indescriptibles festons de givre et de cristal ? Et quel plaisir n’est-ce pas de se sentir en famille, auprès d’un bon feu, dans ces longues soirées de campagne où l’on s’appartient si bien les uns aux autres, où le temps même semble nous appartenir, où la vie devient toute morale et tout intellectuelle en se retirant en nous-mêmes ?
George Sand, extrait de l'Histoire de ma Vie, chapitre dixième, Tome II, edition de 1855. (BnF).
Photos : Nohant en plein coeur de l'automne.
Cred ca abia maine voi reusi sa incep si sa le raspund , caci am sa raspund fiecaruia in parte !
Un prieten de pe FB , Aurel Badea ( nu ne-am cunoscut niciodata ) mi-a luat o fotografie postata recent si mi-a decorat-o, m-a inconjurat de o atmosfera si un decor de Fiesta, de sarbatoare, nu stiu cum a facut, dar e interesanta, am sa o atasez mai jos, aceeasi poza insa alt decor....
Fratele meu a dormit si pe urma a plecat, azi are liber, dar tot invata, si-a cumparat Caiete studentesti si dintr-unul tot citeste, a avut - asa am inteles de la mama - cursuri de perfectionare de facut si invata ca la scoala, doar daca nu o fi vorba de altceva...
Se pare ca si merge la aceste cursuri, si e obositor, de cateva ori s-a intamplat asa : a venit noaptea de la serviciu, a doua zi dis-de-dimineata a plecat la cursuri si de la cursuri direct la serviciu fara pauza, fara sa vina acasa, si la serviciu in continuare pana noaptea a doua zi dimineata, ca a tot venit la 3h35 A.M. acasa....
Sau la 4h35 A.M.....
Nu stiu cum a rezistat !!!
Mi se pare excesiv, eu nu reuseam si la serviciu trebuie sa fie treaz si atent !
Daca am inteles eu - mie nu mi-au spus ai mei explicit, de fapt nu mi-au spus nimic - Silviu e call center si sta cu o pereche de casti mari la urechi 8 ore la program si raspunde la intrebari, Olga Cojocaru mi-a spus prima data unde lucreaza, il stia coleg de job cu fiul ei cel mare, zicea Olga ca si el si fiul ei raspund la intrebari, ar fi un fel de Informatii - firma angajatoare se numeste TELUS si au sediul, birourile, mari, in cladirea de la AFI COTROCENI.
Silviu cu asa orar, cand apuca sa fie acasa doarme cat poate ! Doarme ziua, se scoala, mananca, dus, imbracat plecat la job din nou pana noaptea, pana a 2-a zi dimineata !
Mama s-a ocupat de tort, s-a dus dupa-amiaza, dupa ora 15h00 a plecat Silviu si ea uneori pleaca cu el, ies impreuna din casa...
Nu stiu cand s-a intors, dar mai tarziu mi-a spus ca am un cadou in frigider !
Venind din dormitor, vazusem sub masuta de langa patul meu din sufragerie ceva nou, si erau papuceii rosii pe care mi-i cumparase, ea asa imi lasa cadourile cand mi le cumpara, puteam sa nu vad....
Nu-mi spune pana nu vad singura !


P.S. Mi-a stricat mesajul, am copiat fragmentul lui George Sand, si mi-a taiat apoi un pragraf din mesajul cu care continuam eu .... mi-a pus o fraza in link si nu o pot scoate.... paragrafele sunt distantate unele fata de altele.... ce mi-a facut !


P.S. 2 : 
o captura de ecran cu parcul si castelul de la Nohant, al lui George Sand :

Image en ligne

Image en ligne

" un saladier de fromentée " ;
" les grandes plaines fromentales : '
FROMENT = blé cultivé = grâu cultivat .

"
L'espérance de quoi ? 
Lettre à Jules Néraud dit Le Malgache***
Je me berce de l’idée que je mourrai réconciliée du moins avec le passé. Il y a dans l’air du pays, dans le silence de l’automne, dans la magie des souvenirs, dans le cœur de mes amis surtout, quelque chose d’étrangement puissant. Je marche beaucoup, et soit fatigue de corps, soit repos d’esprit, je dors plus que je n’ai fait depuis un an. Mes enfants me font encore beaucoup de mal au milieu de tout le bonheur qu’ils me donnent ; ce sont mes maîtres, les liens sacrés qui m’attachent à la vie, à une vie odieuse! Je voudrais les briser, ces liens terribles ! la peur du remords me retient. Et pourtant il y aurait bien des choses à ma décharge, si je pouvais raconter l’histoire de mon cœur. Mais ce serait si long, si pénible! — Bonsoir, rappelle-toi nos adieux d’autrefois sous le grand arbre, the parting’s tree. Nous avions lu les Natchez, et nous nous disions chaque fois : — Je te souhaite un ciel bleu et l’espérance. —
L’espérance de quoi?... Mes jours s’écoulent tristes comme la mort, et ma force s’épuise rapidement. Avant-hier, j’étais assez bien, je me sentais tomber dans une sorte d’apathie qui ne manquait pas de charme. La fatigue du cœur et celle du corps étaient si grandes en moi, qu’il ne me restait plus guère de sensibilité. J’avais accepté les ennuis et les plaisirs de la journée, et je ne m’étais pas dit comme les autres jours : — Pourrai-je vivre demain? Je m’étais rejetée dans le passé et je savourais cette illusion imbécile au point de me croire transportée aux jours qui sont derrière nous. Je revins de la rivière avec Rollinat et ses enfants. Il faisait chaud, et le chemin était difficile. J’eus une sorte de bonheur à traverser une terre labourée, en portant Solange sur mes épaules. Maurice marchait devant moi avec son petit ami Constant, et le chien de la maison, quoique laid et mélancolique, nous suivait d’un air si habitué à nous, si sûr de son gîte, si nécessairement attaché à chacun de nos pas, qu’il me semblait faire partie de la famille. Rollinat riait à sa manière et débitait des facéties à ma mère, et je venais la dernière avec mon fardeau, partageant ma pensée entre les embarras de la marche et le souvenir de tes conseils. Voici, me disais-je, les plaisirs simples et purs que mon ami me vante et me souhaite. Et je ne sais pourquoi la fatigue, les cris joyeux des enfants, la gaieté de ma mère, quoique tout cela fût en désaccord avec la tristesse qui me ronge et l’accablement qui m’écrase, avaient pour moi un charme indéfinissable. Gela me rappelait nos courses au grand arbre, nos récoltes de champignons dans les prés, et la première enfance de mon fils qu’alors je rapportais aussi à la maison sur mes épaules. J’oubliais presque ces terribles années d’expérience, d’activité et de passion, qui me séparent de celles-là.
George Sand, extrait de Lettres d’un Voyageur. — N° VI
Revue des Deux Mondes, Période Initiale, tome 6, 1836, page 520.
***Son surnom de Malgache, sous lequel George Sand l’immortalisa dans la IVe des Lettres d’un voyageur, lui avait été donné au retour d’un voyage à Madagascar et à l’Île Bourbon [La Réunion] qu’il avait fait jeune. Les souvenirs du Malgache inspirèrent certains paysages d’Indiana. Botaniste et passionné par la nature, il se consacra définitivement à sa vocation, après avoir été quelque temps avocat, puis juge de paix. Son livre, publié anonymement, la Botanique de l’enfance, fut réédité sous son nom après sa mort, sous le titre de Botanique de ma fille.
Photos : George Sand portrait par Nadar, Botanique de ma fille par Jules Néraud.




A bon entendeur...
Je n’écris pas pour me défendre de ceux qui ont un parti pris contre moi. J’écris pour ceux dont la sympathie naturelle, fondée sur une conformité d’instincts, m’ouvre le cœur et m’assure la confiance. C’est à ceux-là seulement que je peux faire quelque bien. Le mal que les autres peuvent me faire, à moi, je ne m’en suis jamais beaucoup aperçue.
George Sand, extrait de l'Histoire de Ma vie, volume deux, vingt-cinquième chapitre, page 75 de l'édition Wolfgang Gerhard, 1855.
Photo : George Sand par Nadar (collection privée).




David Vinciane Esslinger Les années 35-36-37, les années spleen, mais les amitiés berrichonnes ont adouci tout ça et Neraud le naturaliste en particulier... Dans sa 1ere édition, Botanique pour ma fille est préfacé par Sand.






Dimanche 5 novembre à Nohant 1871,
J'ai pris une pillule de morphine qui m'a guérie, mais après m'avoir donné dans la nuit une cruelle crise d'estomac; c'est la 2de fois que cet effet se produit et c'est la faute aux pillules de Duguet. Je me porte bien depuis ce matin et je suis calmée et assoupie. Je ne sors pas, il pleut. J'amuse Lolo et la fais travailler. 
Je lui apprends à cartonner, ça l'enchante. René, Edme et Antoine viennent dîner. Maurice et René nous jouent un acte de marionnettes à mourir de rire. Ils sont charmants. Eugénie s'amuse beaucoup. Elle a été avec Lina aux Ferrons tantôt, elles se sont mouillées.
George Sand
Photos : Agenda de 1871 (BnF), George Sand par Nadar (Collection privée) et Nohant de nos jours.


olivia

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