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marți, 31 martie 2015

Le Travail de Sacristine ( Sainte Thérèse de Lisieux ), Archives du Carmel de Lisieux

Le Travail de Sacristine  ( Sainte Thérèse de Lisieux ), Archives du Carmel de Lisieux



La sacristine est nommée par la prieure pour s'occuper de toutes les choses qui servent à la chapelle et au choeur dans les célébrations de la messe et autres offices liturgiques.

Une première activité est de passer dans la chapelle extérieure tous les objets nécessaires pour les offices liturgiques qui doivent s’y dérouler.
Ornements, ciboire et calice, vin et eau, pain d'autel: la sacristine fait passer tout cela par le tiroir ou par le tour de la sacristie.
Tour et tiroir dessous sont accessibles tant du côté de la sacristie extérieure comme de la sacristie intérieure, mais sans possibilité de se voir.


Quand le prêtre se présente pour la messe, la sacristine [ doit ] préparer et "passer" ce qui est nécessaire pour que le prêtre s’habille et puisse célébrer la messe.
Après la messe, elle doit reprendre ornements et objets et les ranger convenablement.
Les habits du prêtre sont l’amict, l’aube, le cordon, l’étole, le manipule et l’ornement.
On peut voir iciquelques ornements contemporains de Thérèse.
Pour l’autel, il y a la nappe d’autel, la nappe pour la grille de communion.
Les objets de la messe comprennent : le calice, la patène, le ciboire, les burettes, les chandeliers, le missel.
Pour les expositions du Saint Sacrement, elle passe l’ostensoir et le thabor ainsi que les bougies nécessaires ; et pour le prêtre, la chape et l’étole.
La sacristine est chargée d’ouvrir la grille de communion, au chœur, pour permettre la communion des sœurs, les jours de communion.
Le samedi, c’est aussi à la sacristine, d’apporter les cierges du Salve, cierge que les sœurs, en manteau blanc, porteront allumés, pendant le chant du Salve, chanté au chœur avant l’Oraison du soir.
C’est à elle que revient de maintenir tous les linges qui servent aux diverses cérémonies propres et en bon état, d’en confectionner de nouveaux quand c’est nécessaire.
C’est à elle que revient de faire bénir avant la cérémonie, l’habit que recevra une nouvelle novice, de préparer pour elle un grand cierge, ainsi que des cierges pour les autres sœurs de la communauté qu’elles porteront allumés, accompagnant en procession la nouvelle novice pour son entrée au chœur.
Pour la communion des malades, elle prépare sur l’autel de l’infirmerie, un crucifix entre deux chandeliers, un corporal, le livre qui doit servir au prêtre, près de l’autel elle place un bénitier et le goupillon.
La sacristine et 2 autres sœurs accompagnent le prêtre se rendant à l’infirmerie.
Si toute la communauté accompagne le prêtre portant le saint Sacrement, toutes les sœurs ont des cierges.
Pour l’extrême onction, elle prépare l’autel de l’infirmerie comme pour la communion des malades, elle ne met pas le corporal, mais le vase des saintes huiles et 2 petits plateaux contenant des tampons de coton.
Elle prévoit aussi un petit bassin et de l’eau pour que le prêtre puisse se laver les mains après avoir fait les onctions.
Pour les inhumations, elle fait sortir les prie-Dieu couverts de housses noires, elle fait mettre à la chapelle les tentures et les housses noires, à la grille de communion, les rideaux violets.
Elle prépare les cierges pour le clergé, les ornements noir : chasuble, dalmatiques, chape, étoles pastorales, aubes, cordons et amicts.
Pour le chœur, elle prépare la croix de procession et les cierges pour les sœurs, ainsi que les chandeliers qui seront mis autour du cercueil.
Thérèse a été sacristine de février 1891 à février 1893.
En mars 1896 elle fut remise à la sacristie, et retirée peu après son premier crachement de sang.



Source : Les Archives du Carmel de Lisieux
http://www.archives-carmel-lisieux.fr/carmel/index.php/au-carmel/le-style-de-vie/le-travail/sacristine



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