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joi, 28 aprilie 2016

Organisation Actuelle de l’Eglise Orthodoxe Roumaine, L’Eglise Orthodoxe Roumaine, Monographie-Album, Bucarest, 1987

Organisation Actuelle de l’Eglise Orthodoxe Roumaine, pages 70-79, L’Eglise Orthodoxe Roumaine, Monographie-Album, Bucarest, 1987



Organisation Centrale

L’Eglise Orthodoxe Roumaine a comme organes centraux délibératifs :
  1. Le Saint-Synode et
  2. L’Assemblée Nationale Ecclésiastique,
et comme organes centraux exécutifs :
  1. Le Conseil National Ecclésiastique et
  2. L’Administration Patriarcale.

Le Saint-Synode est l’autorité suprême de l’Eglise Orthodoxe Roumaine pour tous les problèmes spirituels et canoniques, ainsi que pour les problèmes, de n’importe quelle nature, relevant de sa compétence.
En font partie :
-         Le patriarche, comme président, et tous
-         les métropolites,
-         Archevêques,
-         Evêques,
-         Evêques-vicaires
 en fonction, comme membres.
En l’absence du patriarche, la présidence du Saint-Synode revient au
  1. Métropolite de la Moldavie et de Suceava,
  2. en l’absence de celui-ci, au Métropolite de la Transylvanie,
  3. venant ensuite : le Métropolite de l’Olténie,
  4. le Métropolite du Banat
  5. ou, enfin, l’évêque le plus anciennement sacré.
L’un des évêques-vicaires patriarcaux remplit la fonction de secrétaire du Saint-Synode.
À présent, le secrétaire du Saint-Synode de l’Eglise Orthodoxe Roumaine est Son Eminence l’Evêque-vicaire patriarcal Nifon Ploiesteanul.
Les principales attributions du Saint-Synode sont de
  1. maintenir l’unité dogmatique, canonique et cultuelle avec les autres Eglises orthodoxes sœurs, tout comme au sein de l’Eglise Orthodoxe Roumaine ;
  2. examiner et résoudre les problèmes dogmatiques, canoniques et cultuels conformément à l’enseignement orthodoxe ;
  3. aviser les projets de loi se rapportant à l’Eglise Orthodoxe Roumaine ;
  4. valider du point de vue canonique les élections de patriarche, métropolites, archevêques, évêques-vicaires ;
  5. juger ses membres pour d’éventuels écarts religieux ;
  6. juger les recours des ecclésiastiques défroqués ;
  7. orienter et surveiller l’activité des organes exécutifs du Saint-Synode, des Métropoles et des Evêchés ;
  8. disposer, autoriser et surveiller la publication de l’Ecriture Sainte, des livres cultuels et des différents ouvrages théologiques ;
  9. surveiller, du point de vue dogmatique, moral et artistique, les œuvres de littérature et d’art ecclésiastiques orthodoxes ;
  10. résoudre tout problème, de quelque nature qu’il soit, qui est de sa compétence, ainsi que tous ceux que les lois, les statuts ou les réglements ne font relever d’aucun autre organe ecclésiastique.
Le Saint-Synode se réunit en session ordinaire une fois par an et en session extraordinaire toutes les fois que le besoin le réclame.
Pendant la période qui sépare deux sessions du Saint-Synode, les problèmes à caractère urgent sont solutionnés par le Synode permanent formé par
  1. Le patriarche, comme président, et tous les
  2. Métropolites en fonction, comme membres.
Le secrétaire du Saint-Synode l’est aussi pour le Synode permanent.
L’Assemblée Nationale Ecclésiastique est l’organe délibératif central de l’Eglise Orthodoxe Roumaine en matière de problèmes économiques et administratifs, ainsi que pour ceux qui n’entrent pas dans la compétence du Saint-Synode.
Elle est formée de trois représentants de chaque éparchie du pays ( un ecclésiastique et deux laïques ), délégués par les assemblées éparchiales respectives pour une durée de quatre années.
Les membres du Saint-Synode font partie de droit de l’Assemblée Nationale Ecclésiastique.
Le président de l’Assemblée Nationale Ecclésiastique est le patriarche ; en l’absence de celui-ci, c’est l’un des métropolites ou évêques en fonction, suivant le même ordre que dans le cas de la présidence du Saint-Synode.
Les attributions de l’Assemblée Nationale Ecclésiastique sont :
  1. Soutenir les intérêts et les droits de l’Eglise Orthodoxe Roumaine ;
  2. Réglementer les problèmes de patrimoine, d’établissements ecclésiastiques-culturels et économiques de l’Eglise ;
  3. Décider quant au nom et à l’étendue des éparchies ;
  4. Elire les membres du Conseil National Ecclésiastique ;
  5. Examiner le rapport général annuel dressé par le Conseil National Ecclésiastique, et
  6. Prendre les mesures nécessaires pour le bon déroulement de l’activité ecclésiastique ;
  7. Vérifier et approuver le budget et le compte de gestion des institutions centrales ecclésiastiques ;
  8. Guider et contrôler le mode dont sont gérés les biens ecclésiastiques.
L’Assemblée Nationale Ecclésiastique se réunit en session ordinaire une fois par an et en session extraordinaire, chaque fois lorsqu’il est nécessaire,
Le Conseil National Ecclésiastique est l’organe administratif suprême pour les problèmes de l’Eglise et en même temps l’organe exécutif du Saint-Synode et de l’Assemblé Nationale Ecclésiastique.
En font partie neuf membres ( trois ecclésiastiques et six laïques ) élus par l’Assemblée Nationale Ecclésiastique pour une durée de quatre ans, ansi que les conseillers administratifs patriarcaux, en tant que membres permanents.
Ces derniers constituent la Permanence du Conseil National Ecclésiastique , qui examine et résous tous les problèmes apparus entre les sessions du Conseil National Ecclésiastique.
Le Conseil National Ecclésiastique exerce les attributions confiées à lui par L’Assemblée  Nationale Ecclésiastique et élabore le compte rendu annuel concernant l’activité ecclésiastique.
Le président du Conseil National Ecclésiastique est le patriarche ou le délégué de celui-ci.
L’Administration patriarcale est l’organe exécutif à travers lequel le patriarche exerce ses attributions.
Elle comporte plusieurs départements à la tête desquels il y a deux évêques-vicaires patriarcaux, assistés par des conseillers administratifs patriarcaux et par le corps d’inspection et de contrôle.
Les postes d’évêques-vicaires patriarcaux en sont occupés par Son Eminence Nifon Ploiesteanul et Son Eminence dr.Vasile Târgovisteanul.
Les départements de l’Administration patriarcale sont :
  1. La Chancellerie du Saint-Synode.
  2. Le Département des Biens.
  3. Le Département des Relations Ecclésiastiques Extérieures.
  4. Le Département des Communautés Orthodoxes Roumaines de l’étranger et des Bourses.
  5. Le Département de l’Institut Biblique-Imprimerie.
  6. Le Département de l’Institut Biblique-Ateliers.
Parmi les organismes centraux de l’Eglise Orthodoxe Roumaine il y a aussi l’Institut Biblique et de Mission Orthodoxe directement subordonné au Patriarche.
L’Institut Biblique et de Mission Orthodoxe coordonne l’activité de deux grands compartiments de l’Eglise :
-         ( a ) le Département des Editions-Imprimerie et
-         ( b ) les Ateliers.
Le Département des Editions et de l’Imprimerie a pour tâche de publier, d’imprimer et de diffuser l’Ecriture Sainte, les livres cultuels, les revues ecclésiastiques centrales, les manuels destinés aux élèves des séminaires et les cours universitaires pour les étudiants théologiens, ainsi que certains livres théologiques, collections, monographies d’art religieux, albums, calendriers, icônes lithographiées, registres et imprimés pour les chancelleries paroissiales, etc.
Il en sera traité amplement dans le chapitre consacré aux publications ecclésiastiques.
Le Département des Ateliers répond à une autre nécessité missionnaire importante de l’Eglise, vu que ceux-ci confectionnent et diffusent des icônes et des objets cultuels ou à caractère religieux dont ont besoin les églises, les prêtres et les fidèles.
Il s’agit d’étoffes et de vêtements sacerdotaux, de broderies, tapis, mobilier ecclésiastique, etc.
Tout cela est réalisé dans des unités à part ou dans des monastères de Bucarest et de ses alentours.
Ainsi, par exemple, à Bucarest on trouve des Ateliers de peinture, de ciselure et métaux pour la confection des objets liturgiques (
-         Veilleuses,
-         Croix,
-         Vases cultuels,
-         Encensoirs,
-         Candélabres, etc. ),
de confection des vêtements sacerdotaux et des habits pour les prêtres, etc.
Il y a également un Atelier de matières plastiques, un autre où l’on fabrique des cadres, un autre enfin d’encadreurs d’icônes.
Le monastère Plumbuita de Bucarest abrite à son tour trois ateliers :
  1. Fonderie de cloches,
  2. Sculpture en bois, et
  3. Menuiserie mécanique.
Dans le voisinage de la Capitale, au monastère Tigãnesti il y a un Atelier d’étoffes pour les vêtements et les ornements sacerdotaux, un Atelier de broderie artistique, et un troisième, de tapis.
Au monastère Pasãrea on confectionne des vêtements sacerdotaux et, d’autre part, des petites croix et des médaillons en filigrane et émail.
Encore deux Ateliers se trouvent au monastère Samurcãsesti-Corogârla, à savoir :
  1. menuiserie mécanique, et
  2. encadrements d’icônes.
Le monastère de Ghighiu a lui aussi un Atelier d’encadreurs d’icônes.
Les produits de ces ateliers sont distribués par les deux magasins de l’Eglise à Bucarest et par les magasins de chaque centre éparchial.


Organisation Locale

Sous cet aspect, les parties composantes de l’Eglise Orthodoxe Roumaine sont :
  1. La paroisse,
  2. Le doyenné,
  3. Le monastère,
  4. L’éparchie, et
  5. La métropole.

La paroisse est la communauté ecclésiastique des fidèles orthodoxes, ecclésiastiques et laïques, dirigé par un curé.
Les paroissiens ont le devoir de
  1. de soutenir, raffermir et propager la foi de l’Eglise Orthodoxe,
  2. de mener la vie conformément aux enseignements de celle-ci,
  3. de participer aux offices divins,
  4. d’entretenir et de soutenir la communauté ecclésiastique dont ils font partie.

Le curé est le directeur spirituel des fidèles de sa paroisse, en tant que délégué de son Evêque ; sous le rapport administratif, il est le dirigeant de l’administration paroissiale.
Il veille au bon déroulement de la vie ecclésiastique dans sa paroisse, ainsi qu’à la bonne gestion des biens ecclésiastiques.
Un ou plusieurs prêtres desservants et diacres peuvent fonctionner, outre le curé, dans la même paroisse, suivant les nécessités de celle-ci, le nombre des fidèles et les moyens dont elle dispose.
Les prêtres d’une même paroisse sont égaux quant à leurs droits et obligations sacrementaux, d’enseignement et de direction spirituelle.
Le Patriarcat Roumain compte à présent, dans le pays, 8151 paroisses et 8571 prêtres et diacres en fonction.
Le nombre des édifices de prière ( églises et chapelles ) se monte à 12.311.
L’organe délibératif de la paroisse est l’Assemblée paroissiale, constituée de tous les paroissiens qui remplissent leurs devoirs religieux d’ordre moral et matériel.
L’Assemblée paroissiale se réunit en séance ordinaire une fois par an, au cours du premier trimestre, et en séance extraordinaire au besoin.
Elle vérifie l’activité du Conseil paroissial, décide du budget de la paroisse, vérifie et approuve la gestion annuelle de la paroisse, prend les mesures requises pour la bonne gestion des biens de celle-ci et pour la dotation de l’église en tout ce qui est nécessaire pour le culte et le colportage paroissial, etc.
L’Assemblée paroissiale a pour président le curé ou son remplaçant.
L’Assemblée paroissiale élit de ses rangs sept, neuf ou douze délégués ( suivant le nombre des paroissiens ) pour constituer le Conseil paroissial.
En font partie de droit :
  1. Le curé comme président,
  2. Les autres prêtres et diacres de la paroisse, et
  3. Le premier chantre,
comme membres.
L’élection se fait pour une durée de quatre ans.
Le Conseil paroissial choisit, de ses propres rangs, un, deux ou trois épithropos, lesquels – sous le contrôle du curé – veillent à l’administration et à la bonne gestion des biens ecclésiastiques de la paroisse.
Auprès du Conseil paroissial fonctionne aussi un Comité paroissial, où l’on put élire aussi des femmes, voire même exclusivement des femmes.
Le Conseil paroissial est l’organe exécutif de l’Assemblée paroissiale, alors que le Comité paroissial aide le prêtre dans
  1. dans son activité missionnaire,
  2. à l’entretien et l’embellissement de l’église et du cimetière paroissial,
  3. dans l’organisation du colportage, et
  4. dans tout ce qu’il entreprend en vue du développement harmonieux de la vie spirituelle des fidèles.
Le doyenné ( en roumain : protopopiat ou protoieria ), c’est l’unité ecclésiastique administrative qui englobe plusieurs paroisses d’une même éparchie.
À sa tête se trouve l’archiprêtre ( en roumain : protopop ou protoiereu ).
En sa qualité d’organe de liaison entre la paroisse et l’éparchie, l’archiprêtre guide, coordonne et surveille l’activité ecclésiastique des paroisses de son doyenné, inspecte les paroisses pour vérifier la chancellerie, l’église, le cimetière et les biens ecclésiastiques paroissiaux, oriente l’activité pastorale des prêtres et rend compte devant l’éparchie de la vie religieuse du doyenné en son entier.
Chaque doyenné envoie trois représentants – un ecclésiastique et deux laïques – à l’Assemblée éparchiale.
Sur l’étendue du Patriarcat Roumain il y a à présent 113 doyennés, chacun d’eux ayant de 60 à 100 paroisses.
Le monastère est un établissement religieux comportant une communauté de moines ou de religieuses dont la vie et l’activité se conforment aux règles monacales.
Le monastère dépend sous tous les aspects, de l’autorité ecclésiastique régionale ( chiriarhévêque ) qui est son dirigeant suprême, alors que son administrateur est le supérieur ( staret [ staretz ] ), aidé par l’assemblée du monastère ( soborul ), le conseil spirituel et le conseil économique.
Le monastère est un siège de vie religieuse exemplaire, où sont pratiquées les plus hautes vertus chrétiennes, et sont officiés des services religieux particuliers, offrant une riche consolation spirituelle, aussi bien à ceux qui y vivent qu’à ses visiteurs.
À présent, le Patriarcat Roumain réunit 130 établissements monastiques, notamment :
-         29 monastères, et  24 ermitages de moines,
-         32 monastères, et 6 ermitages de moniales,
-         13 metoc(s) [ métoc ] ( petit monastère dépendant d’un autre, plus important ), et
-         26 paraclis ( chapelles ).
Sur le total de 2702 dévots de ces établissements, on compte 707 moines et 1995 moniales.
L’éparchie est l’unité ecclésiastique constituées d’un certain nombre de paroisses – groupées en doyennés – et des monastères sis sur son territoire.
Le Patriarcat Roumain comprend à présent, à l’intérieur du pays, 13 éparchies.
Ce sont des évêchés ( dirigés par les évêques ) et des archevêchés ( sous l’autorité des archevêques ).
L’évêque (  respectivement l’archevêque )
  1. surveille et oriente la bonne marche de la vie religieuse de son éparchie,
  2. préside aux organes délibératifs de l’éparchie et veille à la mise en pratique des décisions de ceux-ci ;
  3. il ordonne des prêtres et confère des distinctions ecclésiastiques,
  4. rend des visites canoniques dans les paroisses,
  5. accorde des dispenses ecclésiastiques,
  6. adopte des mesures disciplinaires, etc.
Dans l’exercice de leurs attributions, l’archevêque et l’évêque sont assistés par des évêques-vicaires.
Lorsqu’il s’agit de problèmes d’ordre administratif, l’évêque  ou l’archevêque est aidé par :
-         Un vicaire éparchial administratif,
-         Des conseillers administratifs ( pour les départemens : ecclésiastique, culturel et économique ),
-         Le corps d’inspection et de contrôle, et
-         Le personnel de la chancellerie diocésaine.
Chaque éparchie a comme organe délibératif l’Assemblée éparchiale, formée de 30 représentants du clergé et des fidèles, à savoir un tiers d’ecclésiastiques et deux tiers de laïques, élus pour une période de quatre année.
L’Assemblée éparchiale adopte des résolutions concernant la bonne gestion des biens ecclésiastiques de l’éparchie, donne son approbation pour le budget et la gestion financière de l’éparchie, décide des mesures visant le progrès moral-éducatif de la vie religieuse de celle-ci, et veille à l’accomplissement convenable des activités que déploient les organes des paroisses et des doyennés.
Elle se réunit en session ordinaire une fois par an, pendant le dernier trimestre de l’année, et en sessions extraordinaires toutes les fois que le besoin s’en fait sentir.
L’organe exécutif de l’éparchie est le Conseil éparchial , dont font partie :
-         l’évêque – respectivement l’archevêque – comme président,
-         l’évêque-vicaire,
-         le vicaire éparchial administratif, et
-         les conseillers administratifs,
comme membres permanents, ainsi que
-         neuf membres ( trois ecclésiastiques et six laïques ) élus par l’Assemblée éparchiale pour une période de quatre années.
Le Conseil éparchial se réunit convoqué par le président, chaque fois que le besoin l’impose.
Il examine et résoud les problèmes administratifs, culturels et économiques ecclésiastiques de l’éparchie, et s’assure que les normes ont été respectées lors des élections du personnel ecclésiastique et des conseils paroissiaux.
La Métropole est l’unité ecclésiastique locale, réunissant plusieurs éparchies.
Elle est dirigée par un métropolite, qui est en même temps le dirigeant ( chiriarh ) de l’une des éparchies.
Le métropolite a comme attributions spéciales, à part celles qui lui incombent en sa qualité de dirigeant de son éparchie, de
-         de convoquer et présider le Synode métropolitain ;
-         sacrer – ensemble avec les autres évêques, suivant les canons – les évêques suffragants ;
-         nommer les remplaçants des évêques, en cas de vacance, dans les éparchies suffragantes ;
-         rendre des visites collégiales aux évêques relevant de son siège métropolitain, etc.
L’organe délibératif d’une métropole, pour les questions canoniques et administratives qui ne sont pas de la compétence du Saint-Synode, c’est le Synode métropolitain.
Y participent :
-         Le métropolite, comme président,
-         Et les autres hiérarques ( archevêques, évêques, évêques-vicaires de la métropole, comme membres ).

Extrait du livre : L’Eglise Orthodoxe Roumaine Monographie-Album, pages 70-79, publié(e) avec la Bénédiction de Sa Béatitude TEOCTIST Le Patriarche de l’Eglise Orthodoxe Roumaine, Editions de l’Institut Biblique et de Mission de l’Eglise Orthodoxe Roumaine, Bucarest- 1987.



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