Objet :
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Marthe Robin, une fondation pour la nouvelle évangélisation
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De :
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Une Minute avec Marie - Notre
Histoire avec Marie (lettre@mariedenazareth.org)
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À :
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Olivia Marcov@yahoo.fr;
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Date :
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Samedi 6 août 2016 9h14
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Père Bernard Peyrous
Postulateur de la Cause de
canonisation de Marthe Robin
1981
Marthe
Robin, une fondation pour la nouvelle évangélisation
Une vie
Le 6 février 1981 décède dans le petit village de Châteauneuf-de-Galaure, dans la Drôme, une grande handicapée, Marthe Robin. Elle était née le 13 mars 1902 dans la même ferme où elle a passé toute sa vie. Celle-ci se divise en deux phases : son enfance et son adolescence jusqu’à l’âge de 16 ans. Puis la maladie, à partir de 1918, la rend grabataire durant plus de 50 ans. Mais pendant toute cette période, plus de 100 000 personnes la visitent dans sa chambre. Des milliers d’entre elles en reviendront transformées, si bien qu’aujourd’hui encore son influence est perceptible partout, non seulement en France mais aussi à l’étranger.
Marthe Robin est une simple paysanne. Elle naît dans un petit hameau à deux kilomètres du village, dans un beau paysage de collines. Elle a les qualités du monde rural : le sens du travail, la persévérance, le réalisme. Sa famille est chrétienne, relativement pratiquante, mais pas très fervente. Le village de Châteauneuf, travaillé par un anticléricalisme agressif est alors, comme toute la vallée de la Galaure, en voie de déchristianisation. Cet éloignement des hommes vis-à-vis du Christ marquera douloureusement Marthe pour la vie. C’est une enfant pieuse, sa première communion en 1912 a constitué un premier tournant dans son existence.
Peu à peu, elle conçoit un projet de vie religieuse, mais la loi contre les congrégations (1901) ne facilite pas le discernement. Cependant, en 1918 Marthe est une atteinte d’une maladie, d’autant plus grave et redoutable que l’on en ignore l’origine. Les douleurs sont multiples et extrêmes ; rien ne la soulage. Elle passe par des périodes très dures : on croit qu’elle va mourir. Ses membres se paralysent peu à peu. Au village, on songe à la grippe espagnole qui a tué des centaines de milliers de personnes à la même époque. Marthe est alors considérée comme contagieuse. On ne vient plus la voir. Elle vit en recluse pendant des années. En fait, elle a très probablement une encéphalite, qui ne la lâchera pas de toute sa vie.
Une vocation
Dans ce contexte extrêmement difficile, Marthe, comme beaucoup de grands handicapés, cherche des raisons de survivre. Elle se tourne vers Dieu, seul à pouvoir donner un sens à cette somme de souffrances. En 1925, elle rédige un acte d’abandon à la volonté divine. Trois ans plus tard, au cours d’une mission de Capucins (branche de la famille franciscaine), elle reçoit l’« effusion de l’Esprit » : elle comprend que la souffrance peut être féconde si elle est unie à la Croix du Christ. Même un être paralysé par la maladie peut contribuer à sauver le monde. Dès lors, elle « choisit » sa vie et ne se contente plus de la subir.
Le 6 février 1981 décède dans le petit village de Châteauneuf-de-Galaure, dans la Drôme, une grande handicapée, Marthe Robin. Elle était née le 13 mars 1902 dans la même ferme où elle a passé toute sa vie. Celle-ci se divise en deux phases : son enfance et son adolescence jusqu’à l’âge de 16 ans. Puis la maladie, à partir de 1918, la rend grabataire durant plus de 50 ans. Mais pendant toute cette période, plus de 100 000 personnes la visitent dans sa chambre. Des milliers d’entre elles en reviendront transformées, si bien qu’aujourd’hui encore son influence est perceptible partout, non seulement en France mais aussi à l’étranger.
Marthe Robin est une simple paysanne. Elle naît dans un petit hameau à deux kilomètres du village, dans un beau paysage de collines. Elle a les qualités du monde rural : le sens du travail, la persévérance, le réalisme. Sa famille est chrétienne, relativement pratiquante, mais pas très fervente. Le village de Châteauneuf, travaillé par un anticléricalisme agressif est alors, comme toute la vallée de la Galaure, en voie de déchristianisation. Cet éloignement des hommes vis-à-vis du Christ marquera douloureusement Marthe pour la vie. C’est une enfant pieuse, sa première communion en 1912 a constitué un premier tournant dans son existence.
Peu à peu, elle conçoit un projet de vie religieuse, mais la loi contre les congrégations (1901) ne facilite pas le discernement. Cependant, en 1918 Marthe est une atteinte d’une maladie, d’autant plus grave et redoutable que l’on en ignore l’origine. Les douleurs sont multiples et extrêmes ; rien ne la soulage. Elle passe par des périodes très dures : on croit qu’elle va mourir. Ses membres se paralysent peu à peu. Au village, on songe à la grippe espagnole qui a tué des centaines de milliers de personnes à la même époque. Marthe est alors considérée comme contagieuse. On ne vient plus la voir. Elle vit en recluse pendant des années. En fait, elle a très probablement une encéphalite, qui ne la lâchera pas de toute sa vie.
Une vocation
Dans ce contexte extrêmement difficile, Marthe, comme beaucoup de grands handicapés, cherche des raisons de survivre. Elle se tourne vers Dieu, seul à pouvoir donner un sens à cette somme de souffrances. En 1925, elle rédige un acte d’abandon à la volonté divine. Trois ans plus tard, au cours d’une mission de Capucins (branche de la famille franciscaine), elle reçoit l’« effusion de l’Esprit » : elle comprend que la souffrance peut être féconde si elle est unie à la Croix du Christ. Même un être paralysé par la maladie peut contribuer à sauver le monde. Dès lors, elle « choisit » sa vie et ne se contente plus de la subir.
Dans les mois et les années
qui suivent, cette union avec le Christ crucifié ne cesse de s’approfondir. Marthe fait nombre d’expériences qui la rangent au rang des grands
mystiques. En particulier, toutes les semaines, elle revit la Passion du
Christ. Elle reçoit les stigmates et a un contact privilégié avec la Vierge
Marie, qui semble lui être apparue souvent. Déconcertée par ces phénomènes,
elle a la chance d’être aidée par quelques prêtres, et par des lectures qui
l’aideront à se situer.
Dans le même temps, son univers humain s’élargit considérablement.On commence à parler d’elle. On vient la voir. On se recommande à ses prières, on lui demande des conseils. On s’aperçoit qu’elle a un charisme de discernement. Aidée par un bon sens évident et une mémoire phénoménale, elle aide les personnes les plus diverses dans les situations les plus complexes alors qu’elle-même ne mange pas, ne boit pas, ne dort pas et ne vit que de l’Eucharistie. Dans la région de la Drôme et de Lyon, sa réputation perce peu à peu.
Une influence
Le 10 février 1936, elle reçoit la visite d’un prêtre lyonnais : l’abbé Georges Finet (1898-1990). Elle comprend qu’il est l’homme envoyé par Dieu pour l’aider à réaliser une œuvre que la Providence lui suggérait depuis quelques temps : la fondation des Foyers de Charité. Le Père Finet est un remarquable prédicateur, il a un caractère plein d’allant, il n’a peur de rien ni de personne. Éclairé et inspiré par Marthe, il commence à prêcher des retraites à Châteauneuf qui, peu à peu, obtiennent un grand succès. Des laïcs se mettent à sa disposition, d’abord pour s’occuper d’une petite école, ensuite pour accueillir les retraitants. Le premier Foyer de Charité est fondé. À la mort de Marthe, il existe une cinquantaine de Foyers répandus dans le monde entier, regroupant environ 600 membres. C’est une institution très dynamique dans l’Église en un temps de grande crise. Les Foyers de Charité, reconnus en 1986 comme association privée internationale de laïcs, sont à l’origine de quantité de vocations et ont favorisé maintes conversions.
Marthe Robin est au centre de toute cette œuvre. Elle accompagne les Pères et les membres des Foyers, elle aide au discernement des fondations. Mais son influence va plus loin. Elle reçoit dans sa chambre jusqu’à soixante personnes par jour au cours des retraites. La vie de beaucoup d’entre elles en est modifiée. Parmi elles, il y a des dizaines d’évêques, des centaines de prêtres. Marthe aide les fondateurs et fondatrices des ordres religieux nés en France juste après la Seconde Guerre mondiale, puis celles et ceux des communautés nouvelles. Dans la période difficile que traverse l’Église après le Concile Vatican II, particulièrement en France, elle reste ferme et calme. Elle est un point de ralliement pour beaucoup. À sa mort en 1981, des milliers de personnes (dont quatre évêques et plus de 200 prêtres) participent à ses obsèques.
Le procès de canonisation
Le procès de canonisation de Marthe Robin est ouvert dans le délai normal de cinq ans, dès 1986. La phase diocésaine est menée auprès de l’évêché de Valence de 1986 à 1996. Des centaines de témoignages affluent. Sur avis favorable du tribunal diocésain, la phase romaine est entamée en 1996. Un énorme dossier est transmis à Rome où tout est revérifié. En 2010 la Positio, c’est-à-dire le résumé du procès, est approuvée par les instances romaines. Le 7 novembre 2014, Marthe est déclarée Vénérable. De très nombreux témoignages de grâces, de faveurs et même de miracles affluent à Châteauneuf ; la ferme de Marthe Robin est devenue un lieu de visites et de prières très fréquenté. Marthe Robin apparaît ainsi, dans la conscience des chrétiens, comme un des grands personnages de l’Église de France dans le monde de ce temps et, en raison de son influence, une fondatrice pour l’évangélisation des temps à venir.
Dans le même temps, son univers humain s’élargit considérablement.On commence à parler d’elle. On vient la voir. On se recommande à ses prières, on lui demande des conseils. On s’aperçoit qu’elle a un charisme de discernement. Aidée par un bon sens évident et une mémoire phénoménale, elle aide les personnes les plus diverses dans les situations les plus complexes alors qu’elle-même ne mange pas, ne boit pas, ne dort pas et ne vit que de l’Eucharistie. Dans la région de la Drôme et de Lyon, sa réputation perce peu à peu.
Une influence
Le 10 février 1936, elle reçoit la visite d’un prêtre lyonnais : l’abbé Georges Finet (1898-1990). Elle comprend qu’il est l’homme envoyé par Dieu pour l’aider à réaliser une œuvre que la Providence lui suggérait depuis quelques temps : la fondation des Foyers de Charité. Le Père Finet est un remarquable prédicateur, il a un caractère plein d’allant, il n’a peur de rien ni de personne. Éclairé et inspiré par Marthe, il commence à prêcher des retraites à Châteauneuf qui, peu à peu, obtiennent un grand succès. Des laïcs se mettent à sa disposition, d’abord pour s’occuper d’une petite école, ensuite pour accueillir les retraitants. Le premier Foyer de Charité est fondé. À la mort de Marthe, il existe une cinquantaine de Foyers répandus dans le monde entier, regroupant environ 600 membres. C’est une institution très dynamique dans l’Église en un temps de grande crise. Les Foyers de Charité, reconnus en 1986 comme association privée internationale de laïcs, sont à l’origine de quantité de vocations et ont favorisé maintes conversions.
Marthe Robin est au centre de toute cette œuvre. Elle accompagne les Pères et les membres des Foyers, elle aide au discernement des fondations. Mais son influence va plus loin. Elle reçoit dans sa chambre jusqu’à soixante personnes par jour au cours des retraites. La vie de beaucoup d’entre elles en est modifiée. Parmi elles, il y a des dizaines d’évêques, des centaines de prêtres. Marthe aide les fondateurs et fondatrices des ordres religieux nés en France juste après la Seconde Guerre mondiale, puis celles et ceux des communautés nouvelles. Dans la période difficile que traverse l’Église après le Concile Vatican II, particulièrement en France, elle reste ferme et calme. Elle est un point de ralliement pour beaucoup. À sa mort en 1981, des milliers de personnes (dont quatre évêques et plus de 200 prêtres) participent à ses obsèques.
Le procès de canonisation
Le procès de canonisation de Marthe Robin est ouvert dans le délai normal de cinq ans, dès 1986. La phase diocésaine est menée auprès de l’évêché de Valence de 1986 à 1996. Des centaines de témoignages affluent. Sur avis favorable du tribunal diocésain, la phase romaine est entamée en 1996. Un énorme dossier est transmis à Rome où tout est revérifié. En 2010 la Positio, c’est-à-dire le résumé du procès, est approuvée par les instances romaines. Le 7 novembre 2014, Marthe est déclarée Vénérable. De très nombreux témoignages de grâces, de faveurs et même de miracles affluent à Châteauneuf ; la ferme de Marthe Robin est devenue un lieu de visites et de prières très fréquenté. Marthe Robin apparaît ainsi, dans la conscience des chrétiens, comme un des grands personnages de l’Église de France dans le monde de ce temps et, en raison de son influence, une fondatrice pour l’évangélisation des temps à venir.
Samedi 6 août : Prière
proposée par le Père Bernard Peyrous
Publication #33 - Le
06 Août 2016
Semaine #32 : Père
Bernard Peyrous, postulateur de la Cause de canonisation de Marthe Robin
Le postulateur de la Cause de béatification, le Père Bernard Peyrous, déposera
bientôt à Rome un dossier présentant un miracle obtenu par l'intercession de
Marthe Robin. Ce miracle a fait d’abord l’objet d’une enquête diocésaine et
sera étudié par la Congrégation romaine pour les causes des saints grâce à des
témoignages, documents et expertises scientifiques. Si la commission en charge
de cet examen reconnaît la validité de ce miracle, le Pape pourra alors décider
de la déclarer « bienheureuse » à la date qui lui convient. Dans l’attente du
résultat de cette procédure, nous vous proposons de réciter avec nous la prière
pour la béatification de Marthe Robin :
Cœur Sacré de Jésus,
Tu as manifesté à Marthe
Ton grand dessein d'amour et de vie,
pour attirer vers Toi
ceux qui te cherchent ou t'ont oublié,
et pour que son incessante offrande
de compassion et de miséricorde
participe à une nouvelle Pentecôte.
Nous te demandons
que sa béatification par l'Église
serve à te faire connaître,
toi, Parole vivante d'amour et de paix,
et que, par l'intercession de Marie,
nous suivions son exemple
pour répondre aux appels de tous nos frères.
Daigne exaucer les prières
que nous t'adressons par ta servante Marthe
en sorte que soient manifestées
Ta joie et ta gloire,
Amen.
Tu as manifesté à Marthe
Ton grand dessein d'amour et de vie,
pour attirer vers Toi
ceux qui te cherchent ou t'ont oublié,
et pour que son incessante offrande
de compassion et de miséricorde
participe à une nouvelle Pentecôte.
Nous te demandons
que sa béatification par l'Église
serve à te faire connaître,
toi, Parole vivante d'amour et de paix,
et que, par l'intercession de Marie,
nous suivions son exemple
pour répondre aux appels de tous nos frères.
Daigne exaucer les prières
que nous t'adressons par ta servante Marthe
en sorte que soient manifestées
Ta joie et ta gloire,
Amen.
Sources :
http://hozana.org/nouvelle/6407/samedi-6-aout-priere-proposee-par-le-pere-bernard-peyrous
http://notrehistoireavecmarie.mariedenazareth.com//fr/esc/marthe-robin-une-fondation-pour-la-nouvelle-evangelisation/?utm_source=Une+minute+avec+Marie+%28fr%29&utm_campaign=663bdc4db0-NHM_2016_N32&utm_medium=email&utm_term=0_a9c0165f22-663bdc4db0-105123817
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