Méditation
quotidienne: Parabole des ouvriers de la dernière heure, Mercredi 17 août 2016
8h28, medit.catholique.org
Objet :
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Méditation quotidienne: Parabole des ouvriers de la dernière heure
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De :
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mq_catholiq@medit.catholique.org
(mq_catholiq@medit.catholique.org)
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À :
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Olivia Marcov@yahoo.fr;
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Date :
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Mercredi 17 août 2016 8h28
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Une
méditation pour aujourd'hui mercredi 17 août 2016
Parabole des ouvriers de la dernière
heure
1ère
lecture, Ez 34, 1-11
La parole du Seigneur me fut
adressée : « Fils d'homme, parle en prophète contre les bergers d'Israël, parle
en prophète pour leur dire ceci : Parole du Seigneur Dieu : Malheur aux bergers
d'Israël qui sont bergers pour eux-mêmes ! N'est-ce pas pour les brebis qu'ils
sont bergers ? « Au contraire ! vous buvez leur lait, vous vous êtes habillés
avec leur laine, vous égorgez les brebis grasses, vous n'êtes pas bergers pour
le troupeau. Vous n'avez pas rendu des forces à la brebis chétive, soigné celle
qui était faible, pansé celle qui était blessée. Vous n'avez pas ramené la
brebis égarée, cherché celle qui était perdue. Mais vous les avez gouvernées
avec violence et dureté. Elles se sont dispersées, faute de berger, pour
devenir la proie de toutes les bêtes sauvages. Mon troupeau erre de tous côtés,
sur les montagnes et sur les hautes collines ; mes brebis sont dispersées dans
tout le pays, personne ne va les chercher, personne ne s'en occupe. « C'est
pourquoi, bergers, écoutez la parole du Seigneur : Aussi vrai que je suis
vivant, déclare le Seigneur Dieu, puisque mon troupeau est mis au pillage et
devient la proie des bêtes sauvages, faute de berger, parce que mes bergers ne
s'occupent pas de mon troupeau, parce qu'ils sont bergers pour eux-mêmes au
lieu de l'être pour mon troupeau, eh bien, bergers, écoutez la parole du
Seigneur : Ainsi parle le Seigneur Dieu : J'interviens contre les bergers. Je
leur reprendrai mon troupeau, je les empêcherai de le conduire, et ainsi ils ne
seront plus mes bergers ; j'arracherai mes brebis de leur bouche et elles ne seront
plus leur proie. Maintenant, j'irai moi-même à la recherche de mes brebis, et
je veillerai sur elles. »
Psaume, Ps
22 (23), 1-2a, 2b-3, 4, 5, 6
Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien. Sur des prés d'herbe fraîche, il me fait reposer. Il me
mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ; il me conduit par le juste
chemin pour l'honneur de son nom. Si je traverse les ravins de la mort, je ne
crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure. Tu
prépares la table pour moi devant mes ennemis ; tu répands le parfum sur ma
tête, ma coupe est débordante. Grâce et bonheur m'accompagnent tous les jours
de ma vie ; j'habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours.
Evangile
selon St Matthieu, chapitre 20, 1-16
Jésus disait cette parabole : « Le
Royaume des cieux est comparable au maître d’un domaine qui sortit au petit
jour afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne.
Il se mit d’accord avec eux sur un salaire d’une pièce d’argent pour la journée, et il les envoya à sa vigne.
Sorti vers neuf heures, il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans travail. Il leur dit : ’Allez, vous aussi, à ma vigne, et je vous donnerai ce qui est juste.’
Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même. Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : ’Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?’ Ils lui répondirent : ’Parce que personne ne nous a embauchés.’ Il leur dit : ’Allez, vous aussi, à ma vigne.’
Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : ’Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.’
Ceux qui n’avaient commencé qu’à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’argent.
Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’argent.
En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine : ’Ces derniers venus n’ont fait qu’une heure, et tu les traites comme nous, qui avons enduré le poids du jour et de la chaleur !’
Mais le maître répondit à l’un d’entre eux : ’Mon ami, je ne te fais aucun tort. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour une pièce d’argent ? Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner à ce dernier autant qu’à toi : n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mon bien ? Vas-tu regarder avec un œil mauvais parce que moi, je suis bon ?’
Ainsi les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. »
Il se mit d’accord avec eux sur un salaire d’une pièce d’argent pour la journée, et il les envoya à sa vigne.
Sorti vers neuf heures, il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans travail. Il leur dit : ’Allez, vous aussi, à ma vigne, et je vous donnerai ce qui est juste.’
Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même. Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : ’Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?’ Ils lui répondirent : ’Parce que personne ne nous a embauchés.’ Il leur dit : ’Allez, vous aussi, à ma vigne.’
Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : ’Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.’
Ceux qui n’avaient commencé qu’à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’argent.
Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’argent.
En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine : ’Ces derniers venus n’ont fait qu’une heure, et tu les traites comme nous, qui avons enduré le poids du jour et de la chaleur !’
Mais le maître répondit à l’un d’entre eux : ’Mon ami, je ne te fais aucun tort. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour une pièce d’argent ? Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner à ce dernier autant qu’à toi : n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mon bien ? Vas-tu regarder avec un œil mauvais parce que moi, je suis bon ?’
Ainsi les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. »
Prières
Prière d'introduction
Seigneur, tu es mon Créateur et mon Sauveur. Je t’adore.
Seigneur, tu es mon Créateur et mon Sauveur. Je t’adore.
Demande
Esprit Saint, donne-moi la grâce de mieux connaître le Père, de mieux connaître cet amour pour moi, de croire en lui et de lui faire confiance.
Esprit Saint, donne-moi la grâce de mieux connaître le Père, de mieux connaître cet amour pour moi, de croire en lui et de lui faire confiance.
Points de
réflexion
1. Il sort dès le matin. C’est lui, le Seigneur, qui
embauche. Je réponds à son appel. C’est lui qui s’approche de moi, qui fait le
premier pas, qui m’invite à le suivre. Il ne se lasse pas de sortir à la
recherche de travailleurs, de prophètes d’aujourd’hui qui acceptent de se
mettre à son service. Ce n’est pas une recherche égoïste, bien au contraire.
Car la vigne du Seigneur c’est l’instauration de son Royaume dans le monde,
dans le cœur des hommes, en nous. C’est donc pour nous, dans notre intérêt. Cultiver
sa vigne, c’est enseigner son peuple. Depuis les tous premiers temps de la
création, notre Dieu a-t-il cessé un instant de nous annoncer qu’il nous
aime ?
2. Une pièce d’argent. Les ouvriers ne connaissent pas le
maître du domaine et ils murmurent contre lui. Et cependant il est juste, il ne
trompe pas : il ne se trompe et il ne nous trompe pas. Il se met d’accord
avec nous comme il s’est mis d’accord avec son peuple dans l’Ancien Testament.
Il nous écoute, même quand nous récriminons. Ils se plaignent et pourtant ce ne
sont pas de si mauvais serviteurs puisqu’ils ont travaillé pour le Seigneur,
ils ont enduré la fatigue, la chaleur, la souffrance même. Mais ils n’ont
peut-être pas su la générosité et la bonté que le maître a eues pour eux. Ils
ne se rendent pas compte de la récompense : le Ciel ! Le bonheur
éternel ! Réjouissons-nous d’y être appelés, et désirons et œuvrons pour
que le plus de personnes possibles y arrivent. Dans notre vie combien le
Seigneur nous donne, nous protège, nous encourage, nous récompense, nous
pardonne ! Chaque jour, dès aujourd’hui, je peux le bénir, le remercier de
tant de bienfaits. Tous les bienfaits quotidiens, matériels, spirituels, mais
surtout, surtout le Ciel. Il n’y a sûrement qu’au Ciel que nous saurons et nous
rendrons compte et valoriserons tout ce qu’il a fait pour nous ! Soyons
comme le lépreux qui est revenu remercier Jésus de sa guérison et non comme les
neuf autres qui ont continué leur vie sans rien dire à leur guérisseur et
sauveur.
3. Derniers et premiers. Laissons au Seigneur la
préoccupation de déterminer si je suis de la première heure ou de la dernière
heure. Faisons-lui confiance. A lui les comptes, il est le maître de ma vigne,
et il espère l’être de ma vie. A moi de donner le meilleur de moi-même dans la
vigne où il m’a envoyé, et qui est sienne. « Étroite est la voie
qui mène à la vie », oui, il est vrai que ce n’est pas facile, et
que « Dieu qui t’a créé sans toi ne te sauvera pas sans toi ».
Mais il n’y a pas de bornes à la miséricorde divine. Apprenons du bon larron
(Lc 23,39). Appelés les premiers ou les derniers, nous sommes égaux devant
Dieu. Certains souffrent de la chaleur et du travail dans la vigne et d’autres
souffrent de la chaleur d’être sans emploi, oubliés, rejetés dehors. Mais notre
Dieu vient pour nous tous. Il est bon. Élevons notre cœur vers lui :
éternel est ton amour !
Dialogue avec le Christ
Jésus, que toutes mes actions d’aujourd’hui soient orientées vers toi, car tout ce qu’il reste à la fin de la vie est ce que nous aurons fait pour toi et pour nos frères.
Jésus, que toutes mes actions d’aujourd’hui soient orientées vers toi, car tout ce qu’il reste à la fin de la vie est ce que nous aurons fait pour toi et pour nos frères.
Résolution
Avant de me coucher, prendre un moment devant le Seigneur pour faire le bilan de la journée et le remercier pour les moments où il a été avec moi et de tout ce qu’il m’a prodigué.
Avant de me coucher, prendre un moment devant le Seigneur pour faire le bilan de la journée et le remercier pour les moments où il a été avec moi et de tout ce qu’il m’a prodigué.
Cette méditation a été écrite par
Anne-Marie Terrenoir, consacrée de Regnum Christi
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