Sainte Claire d'Assise, fondatrice des Clarisses (✝ 1253), Sainte Suzanne, martyre romaine, Nominis.cef.fr, 11 août 2016
http://clarisses-cormontreuil-catholique.fr/
Jeudi 11 août 2016
Bonne Fête !
Autres Fêtes du Jour
Evêque de
Commana (3ème s.)
martyrs (✝ 1816)
évêque de
Lyon (✝ v. 614)
Abbesse
irlandaise (5ème s.)
Évêque de
Bénévent en Campanie (✝ 340)
abbé près de
Rome (6ème s.)
au diocèse
de Sora en Italie (✝ v. 637)
Evêque (✝ 625)
abbesse (✝ 670)
martyrs en
Angleterre (✝ 1586)
dominicain
au couvent de Sélestat et martyr sous la révolution française (✝ 1794)
prêtre
diocésain italien - fondateur de l’Institut des Sœurs Marcellines (✝ 1879)
Prêtre -
Chanoine régulier - Martyr (✝ 1949)
religieux et
laïcs martyrs de la guerre civile espagnole (✝ 1936)
(✝ 1508)
évêque
d'Assise (date ?)
Abbesse en
Arles (✝ 632)
ermite du
Luxembourg - diocèse de Trèves (✝ v. 1138)
Premier
évêque d'Evreux (✝
v. 412)
Martyr à
Rome (✝ 288)
Saints, Saintes et Fêtes du Jour
Il n'est pas possible de séparer
l'histoire de sainte Claire de celle
desaint François d'Assise. Née à Assise, elle a
11 à 12 ans de moins que lui. Elle est de famille noble et lui fils de
marchand. Au moment de la 'commune' d'Assise vers 1200, soulèvement violent
contre le pouvoir féodal,
auquel participe saint François,
les parents de Claire quittent la ville par sécurité et se réfugient à Pérouse,
la ville rivale. Ils ne reviendront à Assise que 5 à 6 ans plus tard. Claire ne
commence à connaître saint François que vers 1210, quand celui-ci, déjà
converti à la vie évangélique, se met à prêcher dans Assise. Elle est séduite
par lui et par cette vie pauvre toute donnée au Christ. Elle cherche donc à
rencontrer François par l'intermédiaire de son cousin Rufin qui fait partie du
groupe des frères. Ensemble, ils mettent au point son changement de vie. Le
soir des Rameaux 1212, elle quitte la demeure paternelle et rejoint saint
François à la Portioncule. Elle a 18 ans et se consacre à Dieu pour toujours.
L'opposition de sa famille n'y pourra rien. Rapidement d'autres jeunes filles
se joignent à Claire, dont sa sœur Agnès, sa maman Ortolana et son autre sœur
Béatrice. La vie des 'Pauvres Dames' prospère rapidement et d'autres monastères
doivent être fondés. Le Pape Innocent III leur accorde 'le privilège de
pauvreté'. Mais après la mort de saint François, les papes interviendront pour
aménager la vie matérielle des Clarisses et leur permettre une relative
sécurité. Claire refuse de toutes ses forces. Elle veut la pauvreté totale et
la simplicité franciscaine. En 1252, le pape Innocent IV rend visite aux Sœurs,
accepte leur Règle de vie et la bulle d'approbation arrive le 9 août 1253.
Claire meurt le 11 août tenant la bulle dans ses mains dans la paix et la joie.
La communauté des clarisses de Cormontreuil (Reims) vous propose de découvrir Claire d’Assise par sa vie en 10 épisodes.
La communauté des clarisses de Cormontreuil (Reims) vous propose de découvrir Claire d’Assise par sa vie en 10 épisodes.
http://clarisses-cormontreuil-catholique.fr/
Le 15 septembre 2010, Benoît XVI a consacré sa catéchèse à Claire d'Assise (1193-1253), une des saintes les plus aimées dans l'Église. Son témoignage "montre ce que l'Église doit aux femmes courageuses et remplies de foi, capables de donner une forte impulsion à sa rénovation". Puis il a rappelé qu'elle naquit dans une famille aristocratique, qui décida de la marier à un bon parti. Mais à dix huit ans, Claire et son amie Bonne quittèrent leurs foyers et décidèrent de suivre le Christ en entrant dans la communauté de la Portioncule. C'est François qui l'y accueillit, lui tailla les cheveux et la revêtit d'un grossier vêtement de pénitence. Dès lors fut elle une vierge, épouse du Christ, humble et pauvre, totalement consacrée au Seigneur".
Dès le début de sa vie religieuse, a ensuite rappelé le Pape, "Claire trouva en François un maître avec ses enseignements, et plus encore un ami fraternel. Cette amitié fut considérable car, lorsque deux âmes pures brûlent ensemble du même amour de Dieu, elles trouvent dans l'amitié un encouragement à la perfection. L'amitié est l'un des sentiments les plus nobles et élevés que la grâce divine purifie et transfigure". L'évêque Jacques de Vitry, qui connut les débuts du mouvement franciscain, a rapporté que la pauvreté radicale, liée à la confiance absolue en la Providence, était caractéristique de sa spiritualité, et que Claire y était très sensible. C'est pourquoi elle obtint du Pape "le Privilegium Paupertatis, confirmant que Claire et ses compagnes du couvent de San Damiano ne pourraient jamais posséder de biens fonciers. "Ce fut une exception totale au droit canonique de l'époque, accordée par les autorités ecclésiastiques devant les fruits de sainteté évangélique produits par le mode de vie de la sainte et de ses sœurs".
Ce point, a-t-il ajouté, "montre combien au Moyen Âge le rôle de la femme était important. D'ailleurs, Claire fut la première femme de l'histoire de l'Église à rédiger une règle qui fut soumise à l'approbation papale, par laquelle elle voulut que le charisme de saint François fut conservé dans toutes les communautés féminines s'inspirant de leur exemple". A San Damiano, elle "pratiqua les vertus héroïques qui devraient distinguer tous les chrétiens, l'humilité, la piété, la pénitence et la charité. Sa réputation de sainteté et les prodiges opérés grâce à elle conduisirent Alexandre IV à canoniser Claire en 1255, à peine deux ans après sa mort". Ses filles spirituelles, les clarisses, poursuivent dans la prière une œuvre inappréciable au sein de l'Église.
(source:VIS 20100915 430)
Pie XII, Lettre Apostolique (en forme brève) proclamant Ste Claire Patronne Céleste de la Télévision (21 août 1958)
Mémoire de sainte Claire, vierge. Première plante des pauvres Dames de l’Ordre des Mineurs, elle suivit saint François d’Assise et mena au couvent de Saint-Damien une vie très austère, mais riche d'œuvres de charité et de piété. Aimant par-dessus tout la pauvreté, elle n’accepta jamais de s’en écarter, pas même dans l’extrême indigence ou dans la maladie. Elle mourut à Assise en 1253.
Le 15 septembre 2010, Benoît XVI a consacré sa catéchèse à Claire d'Assise (1193-1253), une des saintes les plus aimées dans l'Église. Son témoignage "montre ce que l'Église doit aux femmes courageuses et remplies de foi, capables de donner une forte impulsion à sa rénovation". Puis il a rappelé qu'elle naquit dans une famille aristocratique, qui décida de la marier à un bon parti. Mais à dix huit ans, Claire et son amie Bonne quittèrent leurs foyers et décidèrent de suivre le Christ en entrant dans la communauté de la Portioncule. C'est François qui l'y accueillit, lui tailla les cheveux et la revêtit d'un grossier vêtement de pénitence. Dès lors fut elle une vierge, épouse du Christ, humble et pauvre, totalement consacrée au Seigneur".
Dès le début de sa vie religieuse, a ensuite rappelé le Pape, "Claire trouva en François un maître avec ses enseignements, et plus encore un ami fraternel. Cette amitié fut considérable car, lorsque deux âmes pures brûlent ensemble du même amour de Dieu, elles trouvent dans l'amitié un encouragement à la perfection. L'amitié est l'un des sentiments les plus nobles et élevés que la grâce divine purifie et transfigure". L'évêque Jacques de Vitry, qui connut les débuts du mouvement franciscain, a rapporté que la pauvreté radicale, liée à la confiance absolue en la Providence, était caractéristique de sa spiritualité, et que Claire y était très sensible. C'est pourquoi elle obtint du Pape "le Privilegium Paupertatis, confirmant que Claire et ses compagnes du couvent de San Damiano ne pourraient jamais posséder de biens fonciers. "Ce fut une exception totale au droit canonique de l'époque, accordée par les autorités ecclésiastiques devant les fruits de sainteté évangélique produits par le mode de vie de la sainte et de ses sœurs".
Ce point, a-t-il ajouté, "montre combien au Moyen Âge le rôle de la femme était important. D'ailleurs, Claire fut la première femme de l'histoire de l'Église à rédiger une règle qui fut soumise à l'approbation papale, par laquelle elle voulut que le charisme de saint François fut conservé dans toutes les communautés féminines s'inspirant de leur exemple". A San Damiano, elle "pratiqua les vertus héroïques qui devraient distinguer tous les chrétiens, l'humilité, la piété, la pénitence et la charité. Sa réputation de sainteté et les prodiges opérés grâce à elle conduisirent Alexandre IV à canoniser Claire en 1255, à peine deux ans après sa mort". Ses filles spirituelles, les clarisses, poursuivent dans la prière une œuvre inappréciable au sein de l'Église.
(source:
Pie XII, Lettre Apostolique (en forme brève) proclamant Ste Claire Patronne Céleste de la Télévision (21 août 1958)
Mémoire de sainte Claire, vierge. Première plante des pauvres Dames de l’Ordre des Mineurs, elle suivit saint François d’Assise et mena au couvent de Saint-Damien une vie très austère, mais riche d'œuvres de charité et de piété. Aimant par-dessus tout la pauvreté, elle n’accepta jamais de s’en écarter, pas même dans l’extrême indigence ou dans la maladie. Elle mourut à Assise en 1253.
“Ce que tu tiens, tiens-le. Ce que tu fais, fais-le et ne le lâche pas. Mais d’une course rapide,
d’un pas léger, sans entraves aux pieds, pour que tes pas ne ramassent pas la
poussière, sûre, joyeuse et alerte, marche prudemment sur le chemin de la
béatitude.”
{
Sainte Suzanne, martyre romaine
Martyre romaine des premiers
siècles, la légende la dit belle et savante. L’empereur Dioclétien la voulait
pour épouse du futur empereur Maximien. Lorsqu’elle révéla qu’elle était
chrétienne, les deux officiers chargés de l’amener au palais impérial se
convertirent. Ils furent tous trois décapités.
Un 11 août du IVe ou Ve siècle, était consacrée, à Rome, près des Thermes de Dioclétien, une basilique fondée par le prêtre Gaïus, qui sera dédiée à sainte Suzanne, laquelle serait une martyre romaine ensevelie à Coazzo, près de Rome.
À Rome, commémoraison de sainte Suzanne. Sous son nom, célébré dans les fastes antiques comme celui d’une martyre, fut dédiée à Dieu, au VIe siècle, la basilique du titre de Gaius, près des thermes de Dioclétien.
Un 11 août du IVe ou Ve siècle, était consacrée, à Rome, près des Thermes de Dioclétien, une basilique fondée par le prêtre Gaïus, qui sera dédiée à sainte Suzanne, laquelle serait une martyre romaine ensevelie à Coazzo, près de Rome.
À Rome, commémoraison de sainte Suzanne. Sous son nom, célébré dans les fastes antiques comme celui d’une martyre, fut dédiée à Dieu, au VIe siècle, la basilique du titre de Gaius, près des thermes de Dioclétien.
Source:
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