Le
Travail de Sacristine ( Sainte Thérèse
de Lisieux ), Archives du Carmel de Lisieux
La sacristine est nommée par la prieure pour s'occuper de
toutes les choses qui servent à la chapelle et au choeur dans les
célébrations de la messe et autres offices liturgiques.
|
|
Une première activité est de passer dans la chapelle
extérieure tous les objets nécessaires pour les offices liturgiques qui
doivent s’y dérouler.
Ornements, ciboire et calice, vin et
eau, pain d'autel: la sacristine fait passer
tout cela par le tiroir ou par le tour de
la sacristie.
Tour et tiroir dessous sont
accessibles tant du côté de la sacristie extérieure comme de la sacristie
intérieure, mais sans possibilité de se voir.
|
|
Quand le prêtre se présente pour la
messe, la sacristine [ doit ] préparer et "passer" ce qui est
nécessaire pour que le prêtre s’habille et puisse célébrer la messe.
Après la messe, elle doit reprendre
ornements et objets et les ranger convenablement.
Les habits du prêtre sont l’amict, l’aube, le cordon,
l’étole, le manipule et l’ornement.
On peut voir iciquelques
ornements contemporains de
Thérèse.
Pour l’autel, il y a la nappe d’autel,
la nappe pour la grille de communion.
Les objets de la messe comprennent : le calice, la
patène, le ciboire, les burettes, les chandeliers, le missel.
Voir ici les vases
sacrés du temps de Thérèse, et ici
le missel
de l'abbé Youf.
Pour les expositions du Saint Sacrement, elle passe
l’ostensoir et le thabor ainsi que les bougies nécessaires ; et pour le
prêtre, la chape et l’étole.
La sacristine est chargée d’ouvrir la grille de
communion, au chœur, pour permettre la communion des sœurs, les jours de
communion.
Le samedi, c’est aussi à la sacristine, d’apporter les
cierges du Salve, cierge que les sœurs, en manteau blanc, porteront allumés,
pendant le chant du Salve, chanté au chœur avant l’Oraison du soir.
C’est à elle que revient de maintenir tous les linges qui
servent aux diverses cérémonies propres et en bon état, d’en confectionner de
nouveaux quand c’est nécessaire.
C’est à elle que revient de faire bénir avant la
cérémonie, l’habit que recevra une nouvelle novice, de préparer pour elle un
grand cierge, ainsi que des cierges pour les autres sœurs de la communauté
qu’elles porteront allumés, accompagnant en procession la nouvelle novice
pour son entrée au chœur.
Pour la communion des malades, elle prépare sur l’autel de
l’infirmerie, un crucifix entre deux chandeliers, un corporal, le livre qui
doit servir au prêtre, près de l’autel elle place un bénitier et le
goupillon.
La sacristine et 2 autres sœurs
accompagnent le prêtre se rendant à l’infirmerie.
Si toute la communauté accompagne
le prêtre portant le saint Sacrement, toutes les sœurs ont des cierges.
Pour l’extrême onction, elle prépare l’autel de
l’infirmerie comme pour la communion des malades, elle ne met pas le
corporal, mais le vase des saintes huiles et 2 petits plateaux contenant des
tampons de coton.
Elle prévoit aussi un petit bassin
et de l’eau pour que le prêtre puisse se laver les mains après avoir fait les
onctions.
Pour les inhumations, elle fait sortir les prie-Dieu
couverts de housses noires, elle fait mettre à la chapelle les tentures et
les housses noires, à la grille de communion, les rideaux violets.
Elle prépare les cierges pour le clergé, les ornements
noir : chasuble, dalmatiques, chape, étoles pastorales, aubes, cordons
et amicts.
Pour le chœur, elle prépare la
croix de procession et les cierges pour les sœurs, ainsi que les chandeliers
qui seront mis autour du cercueil.
Thérèse a été sacristine de février 1891 à février 1893.
En mars 1896 elle fut remise à la
sacristie, et retirée peu après son premier crachement de sang.
|
Niciun comentariu:
Trimiteți un comentariu