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Christian Doctrine, Nancy, France, in Algeria, Les Sœurs de la Doctrine
Chrétienne de Nancy, France, en Algérie, Historique / Arrivée des Sœurs par
bateau le 21/22 Mai 1841 en Algérie ( surlesroutesdeladoc.fr )
Historique / Arrivée des Sœurs par
bateau le 21 / 22 Mai 1841 en Algérie
La Doctrine en Algérie
Arrivées des
soeurs par bateau en Algérie le 21/22 mai 1841à 9 h. du matin sous
la houlette de Mère Louise Leclerc.
En Algérie,
c'est une Alsacienne, Sœur Théodore Gerspach, qui est, en 1900,
Provinciale de
la Doctrine Chrétienne de Nancy. Arrivée à
Philippeville en 1860 alors âgée de 22 ans, elle y est devenue institutrice,
quelque peu malmenée.
Les
Religieuses de la Doctrine Chrétienne. s'installèrent à Blida,
en 1846, dans la rue Denfert-Rochereau, où elles tinrent
l'école communale. La Supérieure était Mère Paul Bruaut, religieuse de
grand cœur et d'une énergie à toute épreuve. Le Cardinal Lavigerie, qui
connaissait sa valeur, l'envoya à Ben Aknoun soigner
les orphelins arabes, en 1867. Elle s'y dépensa avec une abnégation admirable,
tant qu'on eut besoin d'elle. Puis elle revint à Blida, se dévouer encore à
l'éducation de la jeunesse. Disons que son école
comptait 400 élèves en 1865, quand l'Empereur fit sa visite à Blida .
Elle mourut à la tâche, en 1878, et Monseigneur Lavigerie, qui l'avait vue à
l'œuvre et l'estimait profondément, voulut présider ses funérailles et fît son
éloge funèbre dans les termes les plus accentués. Monseigneur Dusserre, Evêque
élu de Constantine, accompagna le corps jusqu'au cimetière.
Après Mère Paul, la direction des écoles
communales fut retirée aux Religieuses de la Doctrine chrétienne. C'est alors qu'elles
fondèrent un établissement libre, avenue des
Moulins, villa Boudon. Le bien continua à s'y faire, sous le supériorat
successif de Mère Saint-André Jacques et de Mère Renée Klein.
Au cours de l'année 1893, la maison
étant devenue tout à fait insuffisante pour abriter les élèves qui accouraient
de toutes parts, le Pensionnat actuel de l'Immaculée-Conception fut construit, grâce à l'initiative de M. le Chanoine
Piquemal, curé de Blida .
L'inauguration en fut faite, le 30
septembre 1894, et Mère Léonce Malget en prit la direction. Âme vaillante,
— on pourrait dire virile — qui, guidée par la main paternelle de M. Piquemal, sut imprimer à l'établissement un caractère remarquable de discipline et de
distinction. Aussi,
l'Immaculée Conception connut alors la plus grande prospérité. Malheureusement, les lois de
persécution survinrent et la maison reçut notification de sa fermeture, en
1907. On obtint à grand peine une année de
sursis, et, en 1908, malgré les réclamations de
la population tout entière et les 1522 signatures légalisées par le maire, qui constituaient une imposante pétition, les Religieuses durent abandonner leur chère maison et
quitter Blida.
Elles furent remplacées par un personnel
laïque, et sans l'appui et les conseils de M. Thibon, le curé d'alors,
l'institution aurait sombré dans un naufrage irrémédiable.
Mère Léonce y revint heureusement
en 1921, seule d'abord, puis suivie de
quelques religieuses qui ne s'occupaient pas d'enseignement, mais de
surveillance et de direction morale et matérielle. Mère Léoncequitta le
pensionnat en 1921 et fut remplacée par Mère Symphorose Briet, que suivirent Mère
Anne-Joseph Febvet (1931-1935), et Mère Marguerite Censi (1935),
Supérieure actuelle du Pensionnat.
L'établissement compte environ 200 élèves, dont
une quarantaine de pensionnaires. On y donne
l'instruction primaire supérieure.
On compte parmi les internes les élèves qui
désirent poursuivre leurs études à l'E.P.S. ou au Cours secondaire. Ces jeunes
filles bénéficient de l'éducation et de l'instruction religieuses données au
Pensionnat.
Depuis 1925, un cours de sténo dactylo
comptabilité, dirigé par une religieuse diplômée, permet aux jeunes filles de
se créer une situation, à bref délai. En fin d'année scolaire, les candidates
subissent, à Alger, les examens de l' Académie dactylographique de France.
Inspirer aux
jeunes filles le respect et l'amour de la religion, orner leur esprit de
connaissances utiles et agréables, baser toute l'éducation, l'accomplissement
des devoirs de famille et de société sur les vrais principes chrétiens, tel est
le but poursuivi par les Religieuses qui s'y dévouent. - Chanoine A.Vial - 1936
Dans le cours de la soirée, j'allai rendre
visite aux sœurs de la Doctrine chrétienne. Jusqu'ici le gouvernement
révolutionnaire ne les avait point molestées. Elles sont aimées de tout le
monde, et dirigent un pensionnat de demoiselles ainsi que les écoles
communales, où l'on compte plus de cinq cents enfants pauvres. Ces religieuses
sont au nombre de dix-neuf. La mère Saint-Paul, leur supérieure, a une de ces
bonnes physionomies intelligentes que l'on a du plaisir à contempler.
(extrait de : L’Algérie contemporaine
illustrée de lady Herbert 1882)
Note : Document Blida
Bab-Azoum
DALMATIE
Orphelinat de la Sainte famille
En octobre 1858, les sœurs de la Doctrine
Chrétienne, présentes à Blida
depuis 1849
viennent ouvrir une
école : Mère Paule
Bruand, accompagnée de 2 religieuses.
En 1868 quatre
religieuses de la Doctrine Chrétienne de Nancy venaient ouvrir une maison d'éducation
dans un bâtiment militaire. Elles y
restèrent 19 ans. Les soeurs furent contraintes de fermer leur école en 1886 et de céder
la place à l'enseignement public.
DJELFA
En 1868 trois religieuses de la doctrine
chrétienne arrivent à Djelfa pour diriger un
ouvroir destiné aux filles musulmanes à qui
on enseigne le tissage de la laine.
BOUFARIK
SOUVENIRS :
ECOLE DES SOEURS A BOUFARIK
A Boufarik, à l'école des soeurs, où je
suis allée de la maternelle à mon entrée au collège, il n'y avait qu'une soeur,
me semble-t-il. Mais quelle Soeur : c'était
Notre Mère. Il me semble qu'elle s'appelait
Soeur Marie. Je la revoir avec son beau sourire dans son visage tout rond, ses
yeux pétillaient toujours ! Nous l'adorions ! Mes instits étaient des laïques :
Mlles ALZINA et BOREL. Lorsque Notre Mère venait nous voir en classe, elle nous
demandait toujours "qui veut être religieuse ?" et nous levions le
doigt pour lui faire plaisir !
Nous étions heureuses dans cette école où j'ai
vu pour la première fois tomber la neige : les classes ont été interrompues !
Et puis il y avait la kermesse ! et le spectacle au Théâtre de Boufarik !
Voilà, c'était dans les années 1948 à 53.
Voilà ce que je pouvais vous dire sur Notre Mère au si
doux visage.
Je suis si triste de ne pouvoir me rendre sur les lieux
de ma jeunesse !
Ah, encore une chose : le
texte d'une chanson que l'on nous avait apprise :
à l'école de ma Soeur Marie,
on entend les enfants qui crient !
Voulez-vous vous taire,
enfants de pommes de terre,
taisez-vous vous aurez cent sous (Mme Testelin-Roy)
Soeur présente à Boufarik vers 1900 : Soeur Octavie
CHRISTOPIE
Le préfet Zœpffel disait, un jour, à la
supérieure, la célèbre Mère Ursule : «
Ma Sœur, mes espérances sont dépassées. Vous êtes la
première femme de la province. » Les Sœurs de la Doctrine dirigeaient l'hôpital de Constantine.
BÔNE
Le 21 juin 1909, toujours en vertu de cette loi sur les
congrégations, les écoles des Soeurs de la
doctrine Chrétienne de Bugeaud et celle de la rue Garibaldi à Bône, sont
fermées.
En octobre 1921, l’école Vaccaro (rue
Bugeaud) « renaît », il est créé le Cours Complémentaire et Supérieur
pour jeunes filles.
Le 3 septembre 1940, la loi sur les congrégations du 7 juillet 1904 est
abrogée. Une
partie des Sœurs reprennent du service à l’école, certaines à l’hôpital,
d’autres effectuant d’autres tâches.
Le 5 décembre 1942, presque tous les élèves
et enseignants de Bône sont évacués sur Bugeaud dans les locaux de l’œuvre des
Enfants à la Montagne et de la villa Thérèse, les classes de 6ème et
5ème sont assurées à la Doctrine Chrétienne où les abris sont
suffisants et immédiatement surnommés Cottage Saint Augustin par les élèves.
Par arrêtés de M. le recteur de l'académie d'Alger, ont
été nommés :
Mme Sager (sœur Céline), de
la Doctrine chrétienne, directrice de l'école des filles à
Bône.
SETIF
Guelma
Le 17 juin 1908, par l’application de cette
loi, les établissements scolaires des Soeurs
de la doctrineChrétienne à Guelma rue de la Pépinière et de Souk-Ahras
sont fermés.
Lettre de soeur St Pierre Ferry (Guelma) qu'elle adresse
à sa nièce (soeur Angélique Ferry) qui vient de lui apprendre qu'elle devient
soeur de la Doctrine et dans laquelle elle parle de la vie à Guelma
Mahouan
Gigelly
(voir très bel article dans la rubrique "décoration
- reconnaissance)
Dellys
Les sœurs de la Doctrine chrétienne ont un
fort bel établissement dans cette ville, et y
sont aimées de tout le monde. Dellys est
une ville très animée,
La Calle
En 1853, deux sœurs de la Doctrine chrétienne font
l'école dans un ancien café.
Gastonville
Le 11 février 1851, est promulgué le décret qui constitue
définitivement la cÀ ce moment
124 maisons sont bâties, ayant chacune une famille ; douze autres édifices
abritent les services publics et les approvisionnements en vivres. Une salle d'asile et une école sont confiées à trois sœurs de
la Doctrine chrétienne, une école de garçons
est dirigée par un instituteur primaire.
EL-Arrouch
Mondovi
En 1850, le premier instituteur qui
fonctionnait à Mondovi, et qui s'appelait, je crois, M. Beaumont, mourut du
choléra. Présence des soeurs de la Doctrine Chrétienne et surtout
de Mère Félicie, qui s'est fait remarquer par son dévouement admirable
comme infirmière pendant la terrible épidémie. Bientôt, elle s'installa dans le
village avec deux autres religieuses pour s'y consacrer à l'enseignement et au
soulagement de bien des misères.
Par arrêtés de M. le recteur de l'académie d'Alger, ont
été nommés :
Mme Anselme (sœur Euphrasie), de la
Doctrine chrétienne, directrice de l'asile de
Mondovi
Oued El Alleug
Téniet-el-Haad
"L'après-midi, après les vêpres, je
voulus faire connaissance avec les sœurs de la Doctrine chrétienne, qui dirigent une école fréquentée par plus de trois cents
enfants. Dans le courant de la semaine, la
municipalité radicale avait fait une visite domiciliaire chez les religieuses,
et s'était d'abord montrée très satisfaite des progrès des élèves, lorsqu'un de ces messieurs, prenant des mains d'une
petite fille un Nouveau Testament qu'elle étudiait, dit à la supérieure : " Comment ! Vous osez enseigner ceci ? " - " Monsieur, " répondit la supérieure avec
sang-froid, " je suis religieuse, et, tant que je serai ici, j'enseignerai
la religion à ces enfants. " Il se mit
alors à insulter aux images pieuses et au crucifix qui étaient dans la classe,
en s'écriant : " Il faut balayer tout
cela! "
Castiglioné
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