Les
Sœurs de la Doctrine Chrétienne de Nancy, France, Souvenirs et Anecdotes (
surlesroutesdeladoc.fr )
SOUVENIRS et ANECDOTES
Ecole
Notre Dame de Saint Mihiel :
- j'ai
fait une partie de ma scolarité (de la maternelle à l'entrée en 6ème) à l'école
des Sœurs de St Mihiel et toute ma petite enfance s'est passée dans
l'environnement des religieuses. A l'école Notre
Dame, notre vie était rythmée par les prières, le catéchisme, les fêtes
religieuses... Je me souviens de quelques
unes des Soeurs, notamment Soeur Madeleine (qui était adorable), Soeur
Saint-Victor (qui m'a administré la première fessée de ma vie, le jour de ma
première rentrée, parce que je ne voulais pas quitter ma maman) et de Soeur
Jeanne (que tout le monde craignait un peu car en tant que supérieure, elle
incarnait l'autorité). Elles sont malheureusement toutes décédées à
présent. Odile
- Mes
souvenirs sont trés lointains,car mes parents ont quittés St Mihiel en juillet
1956 j'avais 5ans ½
Je me souviens qu'il y avait aussi Soeur Jeanne qui au
moment de Noêl faisait une crêche avec les enfants. Je me souviens
avoir fait Joseph. Edith
Ecole
ménagère d'Epinal :
- je me
rappelle simplement qu'il y avait une soeur qui s'apellait "Soeur
Elisabeth" elle n'était pas bien grande et assez forte et la mère
supérieure aussi. Il y avait une soeur qui était
assez grande et mince et elle faisait des cours de couture avec Soeur Elisabeth et une
autre plus petite et mince qui faisait des cours de cuisine. Une fois par semaine on faisait
la lessive dans le fond de la cour et tous les matins c'était la messe à la
chapelle,et quand on faisait le ménage,j'aimais bien être de corvée à la
chapelle..,car ce n'était pas sale. L'Ecole
se trouvait dans la Rue de la Préfecture ou habite maintenant l'Evéque de St
DIE,en face il y avait le préfe Recevez mes amitiés Annette
Doctrine Chrétienne de Verdun
:
- Année 1950. A cette époque, seules les
classes de maternelles étaient mixtes. La
Doctrine Chrétienne était réservée aux filles,
les garçons allaient chez les Frères. On
appelait les religieuses : " Madame"
Je me souviens
de la directrice Madame Marguerite, de Madame Saint Gérard et de Madame
Donatienne pour les petits, de Madame Françoise qui était très stricte et qui
donnait des cours de français en seconde dans les années 60. Josette
J’étais à la
"doc"comme on disait entre nous de septembre 67 a juin 75! Je me souviens de Mère Louise-Marie, une des supérieures,
soeur Bernadette qui s’ occupait de l’ infirmerie.Cette soeur , jeune
(A L EPOQUE ) ETAIT TOUJOURS SOURIANTE ET TRES ACTIVE, je l’ai eu comme catechiste en 6eme, j’ai encore mon cahier! Et puis bien sure soeur Clothilde qui etait deja agee (a
nos yeux d adolescente!)
Elle etait tres speciale.Tant de souvenirs.Et puis Monsieur Creplet, mon prof d eco au lycee, le meilleur prof que j aijamais eu.Il a revolutionne la doctrine deVerdun, pour le meilleur bien sur.Et puis Mademoiselle Marie-louise toujours dans sa chambre , nous la connaissions bien car elle avait ete en Algerie avec maman.quelqu un d autresesouvient de tous ces gens.La doctrine de Verdun, cest toute mon adolescence!,, Chantal
Elle etait tres speciale.Tant de souvenirs.Et puis Monsieur Creplet, mon prof d eco au lycee, le meilleur prof que j aijamais eu.Il a revolutionne la doctrine deVerdun, pour le meilleur bien sur.Et puis Mademoiselle Marie-louise toujours dans sa chambre , nous la connaissions bien car elle avait ete en Algerie avec maman.quelqu un d autresesouvient de tous ces gens.La doctrine de Verdun, cest toute mon adolescence!,, Chantal
Ecole de Gérardmer :
- Des
souvenirs on en a c'est sûr !!! Souvenir
du cacao qu'ont nous donnait dans le sous-sol de l'ecole???Bernadette
- Il s' est passé beaucoup de choses
pendant ma scolarité chez les Chères Soeurs de Gérardmer, Je suis entrée à
l école l' année de mes 3 ans, avec beaucoup d' impatience, mes soeurs
aînées y étaient déjà.
Il me reste une impression de beaucoup de joie,
les soeurs qui s' occupaient de nous, les petits , soeurs Charles-Marie et je
crois Marie-Hélène, étaient très gaies.
J' aimais beaucoup l' école à ce moment là
, retrouver les "copines", les jeux, les chants, j' adorais que l'on
me raconte les histoires de l' Ancien Testament, telles le passage de la Mer
Rouge, Moïse sur les eaux ....
A titre tout à fait exceptionnel, j' ai
reçu un premier prix inédit à la fin d'une année scolaire, celui de
...."la bonne humeur". J' avais eu un fou rire en cours, très
communicatif. C' est dire mon état d' esprit.
Les fêtes qui rythmaient l' année me
passionnaient également, la St Nicolas bien sûr au début, mais surtout celle de la fin d'année
où chaque classe présentait chants, danses, mimes. Au cours d'une de ses fêtes j'ai interprété le
personnage de Ste Maria Goretti, avec beaucoup de passion (à mon avis) et peut
être du cabotinage (l' avis des autres ?) en tout cas, j''étais très
enthousiaste, jusqu'à ce qu'on me supprime ma grande scène de la fin, la mort
de la jeune fille. Quelle déception pour moi. J ai chanté également dans
un costume d'oiseau, mais sans grande conviction. Il y avait également les
sorties en car. Ma mère nous y accompagnait. Mon souvenir le plus précis est l'
excursion à Domremy.
Que raconter encore, les cueillettes de
jonquilles pour la fête du même nom, les
après midis de détente à regarder des épisodes de Sylvain et Sylvette projetés
sur le mur du sous-sol, en images fixes. Nous tirions les grands rideaux des
fenêtres et l' aventure commençait.
Cette belle époque a duré jusqu'à l' année
de mes 8 ans, où toute la famille a déménagé.
Quand je retourne à Gérardmer, je ne manque
pas de passer devant "mon" école et recherche dans la cour les images
des enfants que nous étions, encadrés des longues robes noires des soeurs,
protectrices et rassurantes. Denise
Ecole
Notre Dame de Lourdes (Nancy):
- j'ai donc été dès la maternelle à Notre Dame de Lourdes à l'époque c'était soeur Emile Marie la directrice, elle
était très sévére, tout le monde la craignait. j'ai eu soeur Marcelline comme
maitresse du jardin d'enfant en 1955-1956, ensuite au CP Melle d'Allemagne et
en CE1 Melle Monpeur en CE2 Soeur Pauline comme soeur Marcelline elle nous
aimait beaucoup. En 1959 j'a perdu mon
papa et soeur Pauline m'a bien aidée. En CM2 j'ai eu soeur Camille, qui avait
une maladie du dos, elle est restée très longtemps couchée mais nous faisait
des petits bonjours de la fenêtre de sa chambre qui donnait sur la cour de
récréation remplacée par soeur Aloysia, une alsacienne et ça prononciation nous
dérouta un peu, nous faisions beaucoup de fautes d'orthographe,. J'ai eu le
plaisir de retrouver Soeur Camille à la maison de retraite St Joseph et
elle avait conservé un petit mot qu'on avait toutes signé quand elle était
alitée, elle se souvient très bien de nous. J'ai revu et bien connu aussi soeur
Hélène qui s'occupait du jardin d'enfant quand j'étais plus grande et qui a
bien connu maman et mon frère Jean sur la paroisse NDL, elle aussi va aux
messes à la maison de retraite St
Joseph . Elle est très
discrète et toujours souriante. Je me
souviens qu'à NDL, tous les ans à la fin de l'année scolaire on faisait avec
les soeurs le "grand ménage" on nettoyait la grande salle de
récréation pieds nus dans le savon gras, ça nous amusait follement. On passait
les petits bureaux au papier de verre et on encaustiquait les pupitres pour la
rentrée prochaine. Dans la cour il y avait une
grosse cloche et c'était une récompense de sonner la cloche qui indiquait le
début des cours. On avait aussi des
bons points et des croix d'honneur en fin de semaine que nous étions fière de
porter sur nos gilets. C'est NDL qui
m'a laissé le plus de très bons souvenirs et ce fut assez dur pour moi d'aller
à la Doctrine plus impersonnelle par rapport à la petite école de quartier. La
directrice était soeur Geneviève en 1961. Par contre je me suis bien plu à
Ste Elisabeth en première nous avons connu l'arrivée des premiers garçons dans
l'école, ils n'étaient que 2 dans notre classe en
1967 l'école s'est
agrandie et a racheté les bâtiments d'une ancienne bonneterie à côté. soeur Maxime nous
enseignait la couture et ce qui était manuel c'est grâce à elle si j'ai quelques notions
pour la réparation du linge courant. Elle nous enseignait la broderie
(points de tige, de croix, de chaînette, de côté, passé empiétant...) A NDL il y avait aussi un jardin et un potager qui nous
faisait rêver car c'était un endroit interdit aux élèves. Mais quelle n'était
pas notre joie quand une religieuse nous demandait de l'accompagner où quand
nous y allions pour la réunion des "croisés" (anciens JTC) A
l'époque NDL était une petite structure très familiale, on se connaissait
toutes et jouions dans la grande cour (le collège n'éxistait pas encore) Nous
avons fait beaucoup de partie de gendarmes et voleurs, il y avait de grands arbres
et nous
jouions aux quatre coins, à la grande corde
à sauter, aux balles (jusqu'à 4 Balles) sur le mur près de la cloche. Fait rare
pour l'époque nous avions un professeur de gymnastique Mme Sclosser, nous avons
fait du saut en hauteur, du poids, de la course, des montées de corde et nous
allions de temps en temps au gymnase de la
paroisse. Bernadette
La Bresse :
- Les sœurs
avaient une action très importante à La Bresse 88250 (où j'ai passé mon
enfance).
Les écoles libres étaient tenues par les Marianistes pour les garçons, et par les Soeurs de la Doctrine pour les filles. Cette congrégation avait en plus la charge des maisons de retraite, St-Charles (ancien Hôtel Bellevue) au coin de la place du Champtel, et St-Blaise, au carrefour de la route des Iranées avec celle qui monte à Gérardmer. Je me souviens qu'on leur disait : "ma Chère Soeur". Jean-Claude RICHARD
Les écoles libres étaient tenues par les Marianistes pour les garçons, et par les Soeurs de la Doctrine pour les filles. Cette congrégation avait en plus la charge des maisons de retraite, St-Charles (ancien Hôtel Bellevue) au coin de la place du Champtel, et St-Blaise, au carrefour de la route des Iranées avec celle qui monte à Gérardmer. Je me souviens qu'on leur disait : "ma Chère Soeur". Jean-Claude RICHARD
Petit Séminaire :
- Une de mes
tantes, Marie Louise MUNIER (1910-2000), (Sœur Saint-Paul) était religieuse à
La Doctrine Chrétienne. Elle était soeur
infirmière et à longtemps exercé au Petit séminaire. Elle disait en plaisantant
qu'elle avait piqué les fesses de presque tous les curés du
diocèse. François MUNIER
Val et Châtillon :
Un matin,on a
appelé la soeur Henriette au chevet de mon arrière grand-mère,qui était
mourante. En arrivant,elle a dit:
"Levez-vous Louise,ce n'est pas pour aujourd'hui" et "la vieille
Louise" a été remise sur pied pour quelques années ! merci à la soeur Henriette qui a ressuscité ma
vieille-grand-mère du Val, que je n'aurais pas connue si elle était morte plus
tôt!. Babeth
Doctrine Chrétienne (Nancy) :
- A la Doc
nous allions entre midi et deux 1 fois par semaine avec le bus à la piscine de
Nancy Thermal avec soeur Victoire, qui nous
enseignait aussi le chant.
Soeur Victoire
allait en habit de religieuse à la piscine et elle nous accompagnait aux
Bassins en remontant le bas de sa robe de religieuse. En chant elle
commençait toujours la séance par des vocalises : nous étions debout dans
l'allée doigt au dessus de la tête et nous devions sortir des la en formant un
arc de cercle avec nos mains les descendant jusqu'aux hanches. Nous la
trouvions originale mais nous l'aimions beaucoup et c'est grâce à elle que je sais nager.
Notre
Dame de Bonsecours (Nancy):
- Je me
souviens de sœur Michèle Adrian, petite mais sévère. Elle nous faisait venir près d’elle au bureau pour
corriger nos dictées, et comme elle était petite, il fallait que l’on se mette
à genoux pour qu’elle ait plus facile pour nous tirer les oreilles à
chaque fautes. Mais quand on sortait en fin
d’année de sa classe nous étions sûres, l’année suivante d’être reçues au
certificat d’étude.
Les classes du 1er étage (classes des plus
grandes) étaient cirées, il fallait prendre des patinettes pour rentrer en
classe. Au rez de chaussée se trouvaient les plus petits et la classe de
maternelle. Dans la classe à côté de celle-ci il y avait celle de sœur St Jacques Henry qui une année
est partie pour le Congo où il a été tuée.
La supérieure de l’époque était soeur Anne
Marie Dannaux, mais on ne la voyait pas souvent.
C’est dans cette école que j’ai perdu mes
premières lunettes qui sont tombées dans les wc. Ceux-ci étaient au fond de la cour, c’étaient des wc à la “turque”.
Gorcy :
- Je suis
allée en classe maternelle à l'Asile qui avait été cré en 1884. Je me souviens de Soeur Edouard que nous aimions
beaucoup, douce et gentille. D'autres sœurs étaient infirmières à l'hopital de Gorcy,
cela je m'en souvient très bien et longtemps
j'ai cru que les infirmières étaient toujours des religieuses. Bernadette (il s'agit de sœur Edouard Bouillet)
- C'est avec plaisir que je vais essayer de
vous rapporter de très vieux souvenirs et tellement lointains, mais ils sont encore très présents. J'avaisi une institutrice en maternelle dans les années
1950 (je suis née en 1951) qui s'appelait Pauline. Par la suite nous avions une
soeur qui s'appelait Soeur Jeanne je crois, très dynamique qui s'occupait des
enfants au patronage avec notre curé Maurice Roset (je n'ai plus l'orthographe
exact) et puis une autre soeur, dont j'ai oublié le prénom.
Toutes les Soeurs
dont je me souviens font partie intégrante de mon enfance, j'en garde un très
précieux et très agréable souvenir. Maguy
Je me souviens
de sœur Edouard, qui était très gentille. Elle partait en vélo le voile au vent. Lucie
Signeulx (Belgique) :
J'ai fait mon école gardienne chez les sœurs de
la Doctrine, ensuite jusque l'âge de 12 ans j'ai fait mon école primaire aussi
chez les sœurs de la Doctrine. Je me souviens de Sœur Marie de
Jésus qui était notre professeur
principal. Elle avait plusieurs cours. Elle
était très sévère. Un jeudi matin nous
avions leçon d'histoire, je ne savais pas répondre, alors j'étais restée seule
dans la classe et cela ne me plaisait pas. Une fenêtre était grande ouverte sur
la rue. J'ai sauté par la fenêtre et me suis sentie libre. J'ai pris le chemin le plus long
pour ne pas avoir à passer devant les fenêtres des sœurs, mais quand je suis
arrivée chez mes parents, sœur Marie de Jésus était arrivée avant moi.
La suite vous la devinez...
Les religieuses avaient beaucoup de mal
avec deux familles du village l'une communiste et l'autresocialiste.Je me souviens aussi avec plaisir de la fête de St
Nicolas. C'était toujours pendant la récréation. Une porte gerbière dominait
cette cour. Tout à coup une pluie de gâteau et
de bonbons nous tombait dessus. Nous regardions cette porte et une main gantée
de blanc nous arrosait de ces délices, nous étions heureuses.
J'ai oublié de parler de certaines
religieuses qui vivaient dans l'ombre et pourtant il y a plein de choses à dire
sur elles. En général, elles étaient très douces
et très dévouées. Elles faisaient vivre la
communauté dans le silence. Elles soignaient aussi nos bobos et nos peines.
Quand il m'arrive de repasser dans mon
village, et près de l'école je ressens toujours une certaine nostalgie de ces
années là. Simone
Pulligny :
La présence des
soeurs était beaucoup appréciée au village, c’était « les chères soeurs » : on allait chez « les
chères soeurs », on appelait « la chère soeur », et chaque famille avait
à coeur de leur manifester soutien et estime. Leur service était gratuit
mais on savait bien qu’elles ne pouvaient vivre de l’air du temps. Et on leur
apportait, l’un quelques oeufs, d’autres, un morceau de cochon lorsque la
famille tuait le cochon, une poule ou un coq à l’occasion d’une fête familiale
ou paroissiale, etc... Le bureau de bienfaisance
leur assurait également leur pain de chaque jour. Beaucoup leur réservait aussi
le produit de la quête de la mairie lors d’un mariage ou autre. Evidemment, cela ne les enrichissait pas beaucoup, mais
cela leur permettait de vivre simplement au milieu d’un peuple simple et
reconnaissant. Lorsqu’elles avaient besoin d’une aide plus spécifique, elles pouvaient
compter sur la population. Ainsi, par temps de
neige, le forgeron du village, leur voisin, dès avant l’heure de la petite
messe à 7 heures du matin, leur préparait un passage, de chez elles à l’église
pour qu’elles n’aient pas à marcher dans la neige. On en prenait soin, elles faisaient partie du patrimoine
du village.
En souvenir du travail accompli par chacune
et par toutes, et de leur disponibilité au service des habitants du village,
ayons une petite pensée de reconnaissance.
Sarrebourg :
Sr Elisabeth était appelée « la
sœur B.N. » parce qu’à la récréation elle vendait des chocos
B.N
Sr SIimone a été la directrice de l’
établissement et Sœur Bernadette la comptable
Il y avait aussi quand j’ ai commencé à
travailler une sœur allemande, sœur Thérésia que l’ on appelait « la sœur à oiseaux ». Elle avait 2 canaris dans une cage posée dans la classe
de la maternelle ! Elle venait s'en occuper
deux fois par jour en classe, mais n'enlevait la séparation dans la cage qu'à
la Saint Joseph pour que les oiseaux s'accouplent. Mme Schmedilin
Charmes :
Personnellement, j’ai connu à Charmes
(Vosges), où je suis né, un couvent de sœurs de la Doctrine qui géraient une
école ménagère pour jeunes filles pourvues du C.E.P. Elles faisaient aussi le
catéchisme :j’ai ainsi suivi, pendant la guerre, les cours de Sœur St
Laurent et de la supérieure, Mère Geneviève (qui a terminé sa vie à Martigny
les Bains). Il y eut aussi les sœurs infirmières
qui soignaient au couvent ou à domicile :
sœur Marthe et sœur Véronique. Et Sœur Marie, qui s’occupait des soutanelles et
surplis des enfants de chœur (nombreux à cette époque). M. Michel Collin
Je me souviens très bien, par
exemple, que le couvent possédait un cheval de trait, avec certainement
quelques instruments aratoires et un chariot, et employait, pour utiliser ce
matériel et accomplir certains travaux, notamment de jardinage et
d’entretien, M. Alfred Pidolot, un cousin de mon grand-père.
Un
souvenir particulièrement vivace et joyeux, est celui des Fête-Dieu, qui étaient des cérémonies tout à fait grandioses, les
processions dans les rues de la ville avec fanfare, chorale, les scouts, une
imposante foule de fidèles, et de magnifiques reposoirs dont le moins joli
n’était pas celui des religieuses! Les enfants (sauf les enfants de chœur qui
avaient des missions autrement dignes et considérables), se réunissaient au
couvent où, dans une merveilleuse et bavarde agitation de fourmilière réjouie,
les sœurs distribuaient une quantité invraisemblable de petites bannières à
tous les garçonnets et aux fillettes qui, pour diverses raisons, n’avaient pas de petit panier rempli de pétales de fleurs à
jeter au passage du Saint-Sacrement. Les processions de 1940 à 1944 furent moins
spectaculaires : pas de fanfare, ni de scouts, et moins de
reposoirs !
j’ai aussi un souvenir cuisant des
soins donnés au dispensaire du couvent ! Beaucoup d’enfants de mon âge,
pendant la guerre et dans l’immédiat après-guerre, étaient couverts d’impétigo
ou de furoncles ! Je n’ai pas échappé à cette règle, et, chaque jour, à 13
heures, je retrouvais mon meilleur ami dans la salle d’attente. Sœur Véronique,
bien que douce et gentille sous des dehors sévères, ne pouvait pas nous
empêcher de crier ou gémir au moment de l’arrachage du pansement et surtout de
la désinfection à l’alcool, ou de la sortie du « germe »: « Ne
pleure pas, tu es un homme… Jésus a souffert plus que çà » Bien sûr, mais
cela ne nous consolait pas ! Pour la cicatrisation, elle utilisait la
« toile souveraine » (connue également sous le nom de toile du curé
de Certilleux), recommandée à l’époque par le médecin (ô tempora, ô
mores !). Sœur Véronique remplit ses fonctions d’infirmière, très
longtemps. Pour les soins à domicile, elle utilisait une bicyclette avec
laquelle elle parcourut un nombre impressionnant de kilomètres. Il faut croire que ses patients l’appréciaient beaucoup et
étaient reconnaissants, car un jour ils lui offrirent un cyclomoteur ! (je ne sais
plus si c’était un Solex ou une Mobylette !...) (M. Collin)
Lycée de Saint Dizier :
Le souvenirs heureux se bousculent pèle mèle dans mon coeur :
- La préparation des repas pour lesquels Sr Louise et Sr Jeanne Louise ne ménagent pas leur peine et qui facilite mon quotidien
- L’hébergement offert avec générosité quand
les routes étaient dangereuses
- Les sorties de fin d’année avec pique
nique où rien ne manque de l’apéritif au digestif et auxquelles tous les
professeurs et leurs conjoints veulent participer.
- Les fêtes
de Noël ou Pâques auxquelles tous apportent
leur contribution pour rappeler l’histoire du Christ et se réjouir ensemble.
- Les soirées conviviales qui nous rassemblent autour
de la Bible
- Les sorties à Bruley ou à Beauraing
- La semaine passée à La Louvet où le
partage a été total et qui pour moi symbolise cette parole du Christ : “Là où vous serez réunis en mon nom, je serai parmi
vous.”
- Plus récemment, le soutien apporté dans les épreuves de ma vie privée en particulier lors du décès de ma maman
Oui,
j’ai été heureuse auprès des soeurs de la Doctrine Chrétienne et je vous dis
merci pour votre chaleur et votre bienveillance.
Vous avez conquis ma confiance et
mon affection. Odile Peyrol (professeur de physique et chimie)
ROSSIGNOL (Belgique)
Un jour de
Saint-Nicolas, le facteur du quartier, dûment costumé, représentait
le grand saint dans l'école. Les enfants
défilaient devant lui. Son petit garçon était parmi eux. Entendant la voix
de saint Nicolas, il s'est écrié:
"Papa". Sœur Anna
CHÄTEL SUR MOSELLE
Les soeurs s'occupaient de la 1ère communion. Pour le catéchiseme et le patronage nous allions dans
une grosse maison située derrière la chapelle Bon Secours , il
y avait là un terrain pour nos jeux de ballon et des salles aménagées pour le
catéchisme et les jeux de société en hiver. Je me souviens
il y avait aussi soeur Constance qui s'occupait des plus jeunes. Mme Fabian et
sa soeur : soeur Monique de la Providence
Source :
Sur
les routes de la doc.fr Présence des Sœurs de la Doctrine Chrétienne de Nancy
Souvenirs
et Anecdotes
http://www.surlesroutesdeladoc.fr/page-4339087.html
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