Eglise
Catholique Algérie, Quatre soeurs de Mère Teresa tuées dans un attentat au
Yémen, - newsletter du 8 mars 2016
mars 5, 2016
(RV) Quatre sœurs
Missionnaires de la Charité, deux
Rwandaises, une Indienne et une Kenyane, ont été tuées ce vendredi 4 mars 2016 à
Aden, au Yémen. Elles ont été attaquées par un groupe d’hommes armés qui s’est infiltré
dans la maison où les religieuses s’occupaient de personnes âgées et
handicapées. Au total, l'attentat a fait 16 morts.
En plus des quatre religieuses, les
terroristes ont tué au moins 12 autres personnes, dont deux femmes yéménites
travaillant dans l’établissement, et huit personnes âgées. On reste
sans nouvelle du père Tom Uzhunnalil, salésien, qui résidait au couvent des sœurs.
«Ces religieuses
étaient au service des plus pauvres et avaient accepté de rester pour eux dans
l’enfer qu’est devenu le Yémen aujourd’hui, explique Marc Fromager, directeur
de l'antenne française de l’Aide à l'Église en Détresse. Elles ont été victimes
d’un absurde assassinat de sang-froid, qui semble encore plus violent que les
bombardements quotidiens qui auraient pu les tuer à n’importe quel instant.
Clairement, on cherche à faire disparaître toute présence chrétienne dans ce
pays».
En septembre dernier,
Mgr Paul Hinder, vicaire apostolique d’Arabie du Sud, rendait hommage à ces
religieuses qui «malgré les menaces de guerre, confiait-il à l’AED, restent
dans le pays et continuent de s’occuper des personnes handicapées».
Les chrétiens du Yémen aujourd’hui
Il y a quelques mois,
avant la prise de la capitale par les Houthis (mouvement chiite en guerre
contre le gouvernement sunnite), on évaluait le nombre de chrétiens vivant au
Yémen à environ 9 000, essentiellement des expatriés, majoritairement indiens.
On estime aussi qu’il
pourrait y avoir entre 500 et 1 000 chrétiens d’origine musulmane au Yémen.
Mais comme l’apostasie est passible de la peine de mort, il est impossible d’en
parler officiellement. Ces chrétiens sont obligés de vivre leur foi en secret
et ne peuvent se réunir que clandestinement. «Être prudent et discret fait
partie de notre comportement général dans les pays de la péninsule, surtout
dans un pays en conflit comme le Yémen», explique Mgr Hinder.
Aujourd’hui, victimes
collatérales de la guerre entre sunnites et chiites, les rares chrétiens
expatriés sont partis, à cause de la violence et du risque d’enlèvement.
Restent donc les plus pauvres, ou ceux qui ont une mission particulière, comme
les religieuses des Missionnaires de la Charité de Mère Teresa. Demeurent aussi deux prêtres salésiens,
dont le père Tom
dont on n’est donc sans nouvelle à ce jour.
{{{{{
Sursa :
http://www.eglise-catholique-algerie.org/index.php?option=com_k2&view=item&id=1414:quatre-soeurs-de-mere-teresa-tuees-dans-un-attentat-au-yemen&Itemid=912
Niciun comentariu:
Trimiteți un comentariu