Gulshan
Esther : “Jésus m’est apparu”, « Iisus mi-a aparut », Témoignage,
Mãrturie, pages 109-130 du livre « L’Illumination des consciences » (
292 pages au format pdf ), La Voix de Dieu 21 Mars 2016
Objet :
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[Articol nou] L’illumination des consciences : Des témoins racontent ce
qu’ils ont vécus
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De :
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La voix de Dieu Magazine -
(donotreply@wordpress.com)
|
À :
|
Olivia Marcov ;
|
Date :
|
Lundi 21 mars 2016 10h58
|
Articol nou pe blogul "La voix de
Dieu" Magazine -
L’illumination des consciences : Des témoins
racontent ce qu’ils ont vécus
L'illumination
des consciences : Des témoins racontent ce qu'ils ont vécus
Vous pouvez
télécharger le livre sur ce lien :
Soyez bénis
Fabienne
Gulshan Esther :
« Jésus m’est apparu »
« Je suis née dans une famille musulmane du
Pakistan ;
bébé j’étais une enfant normale. Ma mère est
décédée quand
j’avais 6 mois. Une gouvernante s’est occupée
de moi. Un
jour, j’ai eu la fièvre typhoïde qui a évolué
en polio mais la
maladie s’est aggravée de plus en plus car la
personne qui
s’occupait de moi ne l’a pas fait
convenablement.
Un jour alors que mon père est venu me voir,
la
nourrice a dit à mon père que le côté gauche de
mon corps
ne fonctionnait plus du tout. Mon père m’a
alors emmenée
chez le docteur pour suivre un traitement.
Mais aucun des
médecins que j’ai rencontrés n’a pu me guérir
au Pakistan.
Alors que j’avais 14 ans, mon père m’a emmenée
en
Angleterre. Quand un docteur m’a examinée, il
a dit à mon
père qu’aucun médicament ne pourrait me
redonner de la
chair (je n’avais pas de chair). Il ne restait
plus que l’issue de
110
la prière. Alors mon père a décidé de
m’emmener à La
Mecque et à Médine pour un pèlerinage,
particulièrement
pour que l’on prie pour moi, pour ma guérison.
Quand nous sommes allés à La Mecque, on a
pratiqué
toutes les coutumes qu’il fallait faire, puis
on m’a fait
prendre un bain spécial d’eau sainte, d’eau
sacrée mais rien
n’a changé. Je ne pouvais ni me lever, ni
m’asseoir, ni
marcher. Deux personnes s’occupaient de moi 24
heures
sur 24. Puis nous sommes retournés au
Pakistan. Ma famille
avait eu de l’espoir mais quand elle a
constaté qu’à mon
retour rien n’avait changé, elle n’a rien dit.
J’avais alors
perdu toute espérance de guérison. Mais je
continuais
malgré tout à prier 5 fois, jour et nuit. Je
jeûnais pendant le
mois du Ramadan. Et pendant des années j’ai
continué ainsi
car j’étais très « ancrée » dans l’islam, personne ne pouvait me
faire quitter l’islam. Mon père m’avait tout
enseigné
concernant l’islam.
Deux ans plus tard, mon père est soudainement
décédé.
Et le jour où il est décédé, j’ai pleuré toute
la journée et
toute la nuit dans ma chambre, j’ai demandé à
Allah :
« donne-moi la mort, je ne
peux plus vivre dans ce monde sans mon
père. Parce que tu as pris
ma mère et aujourd’hui tu prends mon père.
Allah, je suis déjà à
moitié morte, alors ne me laisse pas dans cette
situation. Prends-moi ! » Et je pleurais, je pleurais, je n’arrivais
pas à dormir de la nuit.
A 3 heures du matin, j’ai entendu une voix et
cette voix
m’a dit : « Ne pleure pas, je te
garderai en vie. » C’était
une voix
tellement douce, tellement humble, tellement
belle. Cette
voix m’a dit encore : « Lis ce qui me concerne,
dans le Coran, dans
la sourate de Marie, lis
dans le Coran ce qui est écrit sur qui donne la
vue aux aveugles, guérit
les malades, ressuscite les morts. Je suis la
Parole de Vie, l’Esprit de
Dieu, et Je viens bientôt, Je suis. ». J’étais
111
tellement heureuse d’entendre cela ! Alors ce
jour-là j’ai
demandé à ma servante de m’apporter le Coran.
Parce que
je lisais toujours mais sans vraiment bien
comprendre. J’ai
pu avoir un Coran en langue ourdou et j’ai lu
exactement les
mêmes versets que cette voix m’avait annoncés.
J’ai eu un
message dans le Coran : « Le Fils de Marie est
celui qui guérit, il
guérit les malades, il
ressuscite les morts, il donne la vue aux aveugles,
il est la Parole de Dieu,
et il va bientôt venir. ». J’étais tellement
heureuse de lire cela !
J’ai commencé à prier au nom du Fils de Marie
qui était
celui qui pouvait guérir, qui pouvait me
guérir. J’ai prié
pendant 3 ans. Mais au bout de ces 3 ans, j’en
avais assez et
j’étais énervée parce que j’étais toujours
dans le même état,
sur mon lit.
Alors le 8 Janvier 1971, à 3 heures du matin,
je me suis
levée et j’ai prié : « écoute, regarde, Fils de
Marie, cela fait 3 ans
que je prie en ton nom, tu
es celui qui guérit, mais je suis toujours dans
le même état. » Pendant que je disais ces paroles, la pièce a
été
remplie d’une lumière éclatante. J’ai vu la
lumière et j’ai été
effrayée. Je me suis recouvert la tête mais la
lumière était de
plus en plus forte. Alors j’ai commencé à
découvrir un peu
ma tête pour voir d’où venait la lumière et
j’ai vu treize
personnes qui étaient là, brillantes, tout
près de mon lit.
Quand je les ai vues, j’ai eu encore plus peur
parce que la
porte de ma chambre était fermée, mes fenêtres
étaient
fermées ! J’ai dit à Allah : « Qui sont ces gens ? D’où
viennentils
? » Allah n’a jamais répondu. Puis celui qui était
au milieu
des treize a commencé à parler : « Je suis Jésus-Christ
Emmanuel, le Fils de Dieu.
Depuis trois ans tu pries en mon nom,
maintenant je suis là
devant toi ; lève-toi et viens vers Moi. » - J’ai dit
à Jésus : « mais je ne peux pas, je
n’y arrive pas parce que je suis
infirme et personne ne peut
m’aider à m’approcher de toi ! » Jésus a
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dit encore : « Je suis le Chemin, la
Vérité et la Vie. Personne ne
vient au Père que par Moi.
Lève-toi et viens vers Moi ! » Puis j’ai vu
à travers ses mains une lumière qui est venue
vers moi. Et
d’un seul coup, j’ai senti une force, une
puissance et la chair
a poussé sur mon corps. Je me suis levée du
lit, je me suis
approchée de Jésus. Je me suis agenouillée à
ses pieds et là
j’ai remarqué que les pieds des personnes ne
touchaient pas
le sol, ils étaient au-dessus du sol. Alors
Jésus m’a aidée à
me lever, Il m’a bénie avec sa main, et la
lumière est revenue
sur moi. Mes vêtements qui étaient verts sont
devenus
blancs comme ceux que je porte maintenant, à
travers Sa
lumière glorieuse et brillante.
Mes chers frères et soeurs, avant qu’Il m’ait
guérie, tout
mon côté gauche n’était qu’un petit os tout
fin, cette chair
c’est ce que Jésus m’a donné. Puis Jésus m’a
dit : « Je te
sauve
de tes péchés, Je te donne
le Salut et la Vie éternelle et ces vêtements
blancs, garde-les sans
tache. Maintenant tu es mon témoin, va vers
mon peuple. Mon peuple
c’est ton peuple. Tu vis parmi mon peuple,
dis-leur de se préparer car
je viens bientôt. Et maintenant tu vas prier
ceci. » Et Jésus m’a enseigné le Notre Père. J’ai
répété après
Jésus puis Il a dit : « Amen ». Au même moment les douze
autres ont dit « Amen ». Jésus m’a dit alors : « N’aie peur de
personne, tu vis parmi mon
peuple qui est dans toutes les nations et
tous ceux qui accepteront
ce message et m’accepteront seront sauvés et
recevront le Salut. Tu vas
vivre avec Moi, sois fidèle ! Où que tu ailles,
je serai avec toi. »
Ensuite j’ai vu Jésus s’élever avec les douze
autres
personnes et disparaître de ma vue. Ma chambre
est
redevenue normale mais j’étais là, debout sur
le sol ! Il y
avait 19 ans que je n’avais pas pu me lever ni
m’asseoir et
j’avais maintenant des vêtements blancs. Mes
paupières sont
devenues très lourdes à cause de la lumière
tellement
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brillante et glorieuse. Quand je porte ces
lunettes teintées, je
peux ouvrir les yeux, mais sans ces lunettes,
je ne peux pas
les ouvrir.
Alors j’ai commencé à marcher dans ma chambre
et j’ai
marché, marché ; je ne me suis jamais assise
parce que j’étais
vraiment heureuse de pouvoir marcher après 19
ans ! Je
marchais, marchais dans la pièce quand, à 4
heures, ma
tante est venue avec un vase d’eau pour que je
me prépare à
la prière. Derrière la porte elle entendait
des pas dans ma
chambre et elle m’a dit : « Mais Gulshan, qui marche
dans ta
chambre tôt le matin ? » Je lui ai répondu : « Mais, ma tante, c’est
moi ! » Elle m’a répondu : « Mais ce n’est pas
possible, tu ne peux
pas marcher, tu es infirme
! Aucun médicament ne peut te guérir ! »
J’ai dit : « C’est vrai. S’il te
plaît, ma tante, viens me voir ! » Elle
avait trop peur d’ouvrir ma porte, alors c’est
moi qui lui ai
ouvert et elle m’a vue habillée de blanc, je
marchais dans la
pièce. Elle est entrée tout doucement, pleine
de crainte et
elle me regardait alors que je marchais dans
la pièce, elle m’a
demandé : « Comment as-tu été guérie
? »
Alors, je lui ai tout raconté depuis le début
: comment
j’avais entendu cette voix, comment j’avais
prié pendant 3
ans, et comment Jésus était venu avec ses
douze disciples
dans ma pièce. Je lui ai dit que Jésus est
vraiment le Fils de
Dieu , qu’Il est la Vérité, le Chemin et la
Vie ; qu’Il m’a
sauvée de mes péchés, qu’Il m’a donné le Salut
et la Vie
éternelle et qu’Il m’a enseigné le Notre Père
et qu’Il m’a dit
d’aller vers son peuple pour lui dire de se
préparer pour Lui,
que je suis son témoin.
Ma tante m’a dit : « Tout va bien. Mais tu
sais ici au
Pakistan, il n’y a pas de
chrétiens. Ces gens-là, les chrétiens, ne vivent
qu’aux États-Unis et en
Angleterre, et tu en es très loin. Qui te fera
aller là-bas ? Ton
témoignage, tu devras le donner aux pauvres quand
114
ils viendront dans ta
maison. Tu diras aux pauvres que le prophète de
Dieu t’a guérie mais ne
parle jamais de Jésus Christ, sinon tes frères
vont te tuer. » J’étais triste, j’ai prié Jésus : « Mais où est ton
peuple ? Qui est ton peuple
? Comment puis-je aller vers ton peuple et
témoigner sans savoir qui
est ce peuple ? »
Le lendemain, ma tante a appelé mes frères et
soeurs à la
maison. Ils ont fait une grande fête, ils ont
célébré ma
guérison mais ils n’ont jamais parlé de
Jésus-Christ.
Mais moi, chaque jour, je continuais à prier
Jésus :
« Jésus, montre-moi où est
ton peuple ? » Et Il a
entendu ma
prière.
Au bout d’une semaine, le 15 janvier 1971, à 3
heures
du matin je me réveille et je prie : « Jésus, montre-moi où est
ton
peuple. Comment puis-je
aller vers ton peuple ? S’il te plaît, Aidemoi
! » Après avoir prié, j’ai senti un parfum
merveilleux
dans ma chambre. Je savais par ce parfum que
Jésus était
dans ma pièce. J’ai ouvert les yeux et j’ai
regardé dans ma
chambre et là, dans un coin, il y avait une
grande lumière et
mon Jésus était là, dans la lumière. Il me dit
: «
Lève-toi, viens
vers Moi ! » Je me suis levée du lit et je suis allée vers
Jésus.
De la lumière Il m’a tendu la main mais ma
main et la main
de Jésus s’éloignaient, je ne pouvais pas le
toucher. Parce
que sa main est glorifiée ; je n’ai jamais
touché sa main. Mais
je sentais une puissance qui me tenait. Et
j’ai été élevée du
sol. Alors j’ai fermé les yeux et quelques
instants plus tard,
j’ai senti que j’étais déposée à un endroit
très doux, très
mou. Une fois déposée, j’ai ouvert les yeux et
là je ne peux
pas vous expliquer ce que j’ai vu : c’était un
endroit
merveilleux, je n’ai jamais vu un tel endroit
dans le monde !
Et je voyais très loin, partout ! Et partout
autour de moi je
voyais des gens assis sur un trône. Ils
portaient des
vêtements brillants et glorieux et avaient des
couronnes d’or
115
et de diamants sur la tête ; ils regardaient
tous Jésus et ils
chantaient et souriaient d’une manière
merveilleuse ! Ils
chantaient, c’était tellement beau : « Roi des rois, Seigneur
des
seigneurs, Dieu
Tout-Puissant ! Gloire, Gloire au Seigneur !
Alleluia ! Alleluia !
Alleluia ! » J’étais étonnée.
Mais Jésus m’a
montré les gens et Il m’a dit : « Voilà mon peuple ; ils
sont ici
avec Moi et mon Père dans
le Ciel ; c’est le Ciel ici. J’ai préparé ce lieu
pour Mon peuple, pour ceux
qui vivent dans le monde, ceux qui me
suivent, qui M’adorent, qui
se rassemblent en Mon Nom, ceux qui
adorent Mon Nom, qui
s’aiment les uns les autres, qui s’aident les
uns les autres. Ces
gens-là, je les amènerai vers Moi. Et ensuite ils
viendront tous ici avec
Moi. Il y a une place pour toi ici. Après tu
viendras ici si tu vis
fidèlement jusqu’à la mort. Alors, n’aie peur de
personne. Mon peuple, c’est
ton peuple. Tu vis parmi mon peuple et tu
témoignes de Mon Nom à
toutes les nations. Et partout où tu iras, Je
serai avec toi. »
Après cela, mes chers soeurs et frères, j’ai
vu deux trônes
plus haut. Jésus est allé vers un des trônes
et s’est assis sur
ce trône. Et à côté de Jésus, il y avait un
autre trône avec
une lumière glorieuse et brillante et sur ce
trône avec cette
lumière brillante et glorieuse, je ne voyais
pas de forme, je
ne voyais personne mais j’ai entendu une voix
qui disait :
« Voici Mon Fils bien-aimé
à qui Je donne toute autorité. » Et je me
suis dit que c’était la voix du Père. Puis
Jésus m’a montré le
visage d’un homme assis par terre qui portait
l’uniforme de
l’Armée du Salut. Jésus m’a dit : « Regarde bien cette
personne, il
vit à 15 km de chez toi. Tu
vas aller chez lui. Vous allez vous
rencontrer et il va te
donner une Bible. Je serai partout où tu iras, Je
serai avec toi ». Puis Jésus m’a ramenée dans ma chambre.
J’étais très heureuse, j’avais vu mon
Jésus-Christ. J’avais
vu le peuple de Jésus dans le Ciel. J’ai vu
l’endroit où j’irai
après la mort. J’avais vu la personne qui
allait maintenant
116
me donner une Bible. Mais c’était très
difficile pour moi de
trouver l’endroit où habitait cette personne
parce que
depuis 19 ans je n’avais jamais marché sur les
routes. Alors
j’ai commencé à prier : « Jésus, aide-moi !
Guide-moi ! Comment
puis-je trouver la maison
de cette personne ? » Alors, jour et nuit je
priais Jésus et un jour Jésus m’a ouvert le
chemin. J’ai
demandé à mon professeur : « Est-ce que tu connais une
personne qui n’est pas
musulmane et qui vit non loin d’ici ? » Mais
elle m’a répondu : « Je ne connais personne. »
Mais deux jours
plus tard elle m’a dit : « Je connais un endroit où
des gens disent
que des sorciers vivent. » Je lui ai demandé de m’emmener làbas.
Elle m’y a emmenée, elle est restée dehors et
moi je suis
rentrée dans la maison. Et là j’ai vu
exactement la même
personne que j’avais vue, elle était assise. Je suis allée vers
cet homme et je lui ai demandé : « S’il vous plaît,
donnez-moi
une Bible ! » Quand il a vu que je portais le voile
musulman
il m’a dit : « Tu es musulmane, rentre à
la maison et lis le Coran. »
Parce qu’au Pakistan, les chrétiens ont peur
de donner une
Bible aux musulmans, ils ont peur des
musulmans. Alors je
lui ai dit : « Jésus-Christ est le Fils
de Dieu ! Le Chemin, la Vérité
et la Vie ! Il m’a dit
qu’Il est mon Seigneur, Il est mon Sauveur !
Votre Sauveur, votre
Seigneur m’a guidée ici. S’il vous plaît, aidezmoi
! » Alors il m’a dit : « Assieds-toi ! » Il est allé dans une
autre pièce et quelques minutes plus tard il
est revenu avec
cette Bible. Elle est en langue ourdou et je
l’ai reçue du
major de l’Armée du Salut. Il m’a dit : « Emporte cette Bible à
la maison. Et si parfois tu
n’arrives pas bien à la comprendre, tu viens
me voir et je te
l’expliquerai. »
J’ai emporté cette Bible à la maison et j’ai
commencé à
la lire. J’ai lu ce qui concerne le Baptême et
j’ai compris que
Jésus voulait que je sois baptisée. Je suis
donc allée chez la
personne qui m’avait donné la Bible, et lui ai
demandé :
117
« Pouvez-vous me baptiser
avec de l’eau ? » Mais il
m’a répondu :
« Je ne te baptiserai pas
avec de l’eau. Parce que nous n’avons pas de
baptistère ici, mais je
vais organiser un baptême pour toi dans la ville.
On va aller ensemble à
Lahore et là-bas tu seras baptisée. »
Fin mars 1971, je suis partie à Lahore avec la
famille de
cet homme pour être baptisée, et je suis
restée à Lahore
pendant un mois, et j’ai été baptisée. Après
mon baptême
j’étais tellement heureuse ! J’allais à
l’église, je participais à la
Sainte Cène, j’étais vraiment heureuse.
A ce moment-là ma famille a entendu dire que
j’étais
devenue chrétienne, que j’avais été baptisée
et a coupé tout
relation avec moi. Il n’y avait alors plus de
place pour moi à
la maison. J’étais rejetée de ma famille.
Alors le pasteur m’a envoyée dans une école
pour
aveugles. Je suis arrivée dans cette école d’où
j’ai téléphoné
à mon plus jeune frère. Je lui ai dit : « écoute, mon frère,
maintenant je suis
chrétienne et je travaille dans une école pour
aveugles. Si tu veux, viens
me rendre visite. » Mon frère m’a alors
répondu : « Qu’as-tu fait ? Reviens à
la maison, reviens à l’islam et
oublie tout cela ! »
Je lui ai dit : « J’ai découvert le Chemin,
la Vérité et la Vie !
Comment veux-tu que
j’oublie mon Jésus ? Lui qui m’a guérie, m’a
sauvée, m’a donné la Vie
éternelle et m’a promis que j’irai avec Lui
au Ciel ! Mon frère,
comment puis-je oublier ce Jésus ? Maintenant
que je suis dans la
Lumière, je ne veux plus retourner dans les
ténèbres ! » Mon frère a dit : « J’ai l’impression que tu
es devenue
folle ! Ma maison est
fermée pour toi. Tu es morte pour nous. » J’ai
répondu : « D’accord ! La porte de ta
maison est fermée pour moi,
mais la porte de la maison
de mon Père céleste est ouverte pour toujours
pour moi ! Je suis morte
pour toi mais je suis vivante en Christ pour
toujours ! » Puis j’ai raccroché et j’ai continué mon
travail à
l’école.
118
J’avais alors du temps pour aller à l’église,
pour
participer aux réunions de prière et j’étais
heureuse. Pendant
2 ans aucun membre de ma famille ne m’a
visitée. Mais au
bout de ces deux années, mon plus jeune
beau-frère est
venu me voir et il m’a dit que sa femme (donc
ma soeur)
était très sérieusement malade et qu’elle
voulait me
rencontrer. Il m’a dit qu’elle allait mourir,
qu’elle n’avait
aucune chance de vivre. Il me demande alors : « Peux-tu venir
avec moi pour voir ta soeur
? » Quand j’ai
entendu que ma soeur
était malade, je suis allée dans ma chambre et
j’ai prié Jésus :
« Jésus, Tu es celui qui
guérit, Tu guéris les malades, Tu ressuscites les
morts, Tu es un Seigneur
puissant, alors guéris ma soeur ! Donne-lui
une longue vie ! » Mon Jésus m’a répondu : « Je guéris ta soeur, je
lui donne la vie, elle ne
mourra pas aujourd’hui. Va voir ta soeur ! »
Mes chers soeurs et frères, après avoir reçu
ce message,
je suis partie visiter ma soeur. Il y avait
trois heures de
voyage de Lahore à la ville où elle vivait ;
j’y suis allée avec
mon beau-frère. Nous sommes arrivés à la
maison de ma
soeur, et avons entendu la nouvelle que le
docteur
annonçait : ma soeur allait bientôt partir. Je
suis allée dans sa
chambre, toute la famille était autour de son
corps mort et
tous pleuraient. J’ai vu le visage de ma
soeur. Tous disaient
qu’elle était morte mais moi je l’ai vue comme
si elle
dormait. Et j’ai dit alors à ma famille : « Ne pleurez pas, elle
n’est pas morte, elle dort
seulement. » Ils m’ont
répondu : « Tu
es
chrétienne, tu es folle !
Elle est vraiment morte ! » Puis mon beaufrère
a ouvert la porte d’une chambre à coucher en
me
disant : « Ce soir, tu pourras
dormir dans cette pièce, et demain, après
l’enterrement, tu
retourneras dans ton école. » Alors je suis allée
m’asseoir dans la pièce et j’ai prié. Jésus
m’a dit : «
N’aie pas
peur ! Crois en Moi !
Demain tu verras Ma Gloire ! Ta soeur ne
119
mourra pas aujourd’hui. » J’étais tellement heureuse ! J’étais en
paix mais toute ma famille a pleuré pendant
toute la nuit.
Le jour suivant, toute la famille s’est
préparée pour
l’enterrement, je suis sortie de la pièce et
me suis dirigée
vers le lit de ma soeur, j’ai vu son visage,
j’ai prié Jésus. « Tu
vois, Jésus, ils sont en
train de se préparer pour les funérailles - (parce
qu’au Pakistan on prépare les funérailles à la
maison) - Jésus,
viens vers elle et
montre-leur Ta Gloire ! » Après ma prière, ma
soeur a ouvert les yeux, et s’est assise sur le lit. Elle était très
étonnée et m’a dit : « Mais pourquoi les gens se
sont-ils rassemblés
dans ma chambre ? » Et quand les gens qui étaient là ont vu
que ma soeur était vivante, ils se sont mis à
crier, à pleurer.
Ils se demandaient les uns aux autres : « Comment une morte
peut-elle redevenir vivante
? » Ils ont accouru
vers moi et m’ont
demandé : « Qu’as-tu fait ? Comment
une morte peut-elle redevenir
vivante ? » J’étais très heureuse et je leur ai dit : « Ne me
demandez pas à moi,
demandez à ma soeur ! Elle peut vous dire ce qui
s’est passé ! »
La femme médecin est alors allée s’asseoir
près d’elle et
lui a dit : « Pour la médecine, il y a
40 heures, vous étiez vraiment
morte ! Je vous ai
examinée, vous étiez morte ! Comment avez-vous pu
revenir à la vie ? » Ma soeur lui a répondu : « Pendant que je
dormais, j’ai rêvé ; et
dans mon rêve, une échelle est venue vers moi.
Quand j’ai posé le pied sur
l’échelle, la Lumière est venue d’en-haut, et
quand j’ai levé les yeux
vers le ciel, j’ai vu un homme très beau qui
regardait vers moi et qui
brillait dans la Gloire, il portait une
couronne sur la tête. Il
m’a regardée et m’a dit : « Ma fille, Je suis
Jésus Christ, Emmanuel, le
Fils de Dieu, Je suis le Chemin, la Vérité
et la Vie ! Je sauve ta vie
du péché et Je te donne le Salut et la Vie
éternelle ; retourne et vis
en Moi ! » Et là j’ai
ouvert les yeux et me
suis assise sur le lit. » Elle n’avait plus
rien de mauvais dans
son corps, elle était complètement guérie, en
bonne santé.
120
Elle s’est levée du lit et a commencé à
préparer du thé et à
servir à manger à tous ceux qui étaient venus
à son
enterrement. Puis les gens sont repartis chez
eux. Elle m’a
dit : « Reste avec moi quelques
jours encore. Et enseigne-moi les choses
concernant Jésus-Christ.
Enseigne-moi davantage au sujet de Jésus. »
Alors je suis restée quelques jours avec elle.
Je lui ai lu la
Bible. « Jésus est venu pour nous
sauver, Il est au Ciel et Il va venir
bientôt, il faut qu’on se
prépare, Il va nous prendre avec Lui. »
Ensuite j’ai lu ce qui concerne le Baptême et
elle m’a
demandé : « Peux-tu me baptiser ? » et j’ai répondu : « mais moi
je n’ai pas le droit ! Je
ne suis pas pasteur. » Elle me dit alors :
« Ici, dans cette région,
il n’y a pas de chrétiens, pas de pasteur ! Et si
je meurs sans être
baptisée, où irai-je ? Prions Jésus. Si Jésus te donne
la permission, alors tu
pourras me baptiser. » C’est ainsi que nous
étions dans la Foi.
Alors nous avons prié toutes les deux une nuit
et une
journée et Jésus m’a dit : « Baptise-la ! » - Je l’ai baptisée à la
maison et après son baptême, elle se
réjouissait dans le
Seigneur !
Après ce baptême, je suis retournée dans mon
école à
Lahore. Cette école était chrétienne, toute
l’équipe et le
directeur étaient chrétiens. Ils savaient tous
que j’étais
rejetée de ma famille, que je n’avais aucun
endroit où aller si
ce n’était dans cette école. Et le directeur
ne m’a jamais
demandé : « Pourquoi es-tu venue ? » Mais ce jour-là il m’a dit :
« Tu es en retard, tu n’es
pas venue quand il fallait, maintenant va-ten,
je te renvoie de l’école !
»
Et c’est alors que les souffrances ont
commencé. J’ai
quitté l’école. Je marchais sur la route. J’ai
prié Jésus : «
Jésus,
ce monde entier
t’appartient ! Où dois-je aller ? Où est ma place ? Où
irai-je ? » Jésus m’a répondu : « Va à la maison de ta
soeur. »
Alors je suis retournée à la maison de ma
soeur. Elle m’a
121
reçue, je suis restée avec elle. J’ai passé de
bons moments
avec ma soeur. Tous les jours je lui lisais la
Bible. On louait
le Seigneur à la maison. On étudiait tout ce
qui concerne le
christianisme.
Mais un jour mon beau-frère est venu me voir
et m’a
dit : « Pars de chez moi car à
cause de toi ma femme est devenue
chrétienne, et maintenant
ma fille s’intéresse au christianisme. Avant
que tu en fasses des
chrétiennes, il faut que tu quittes la maison ! »
Me voilà à nouveau sur la route, sans maison.
Mais en quittant la maison de ma soeur, j’ai
aussitôt
pensé à ma cousine. Elle travaillait dans un
bureau du
gouvernement, et vivait dans une autre ville.
Je me suis dit :
je vais aller chez ma cousine pour voir si
elle peut me
trouver du travail afin que je puisse subvenir
à mes besoins.
Je suis arrivée chez ma cousine et je lui ai
demandé si
elle pouvait me trouver du travail. Elle m’a
répondu : « Bien
sûr, je peux te donner un
travail. Ce soir tu restes avec moi et demain
je te trouve un emploi. » Alors je suis restée une nuit avec elle et
le lendemain elle m’a emmenée à la prison pour
femmes et
quand elle m’a amenée là, je me suis dit :
elle va me donner
un travail ici. Mais on m’a enfermée dans la prison.
Les
prisonnières qui étaient déjà là sont venues
vers moi et
m’ont demandé :
« Qu’as-tu fait pour être
ici ? » Je leur ai
répondu : « Mais
je
suis venue ici pour trouver
un travail ! » Et
elles m’ont dit : « Tu es
enfermée, il n’y a pas de
travail pour toi ! » Je me suis assise par
terre et j’ai prié Jésus : « Jésus, Tu m’as fait des
promesses, Tu
m’as dit que partout où
j’irais tu serais avec moi ; si tu es avec moi
dans cette prison, alors ça
va. » J’étais assise
sur le sol, je ne
mangeais pas, je ne buvais pas, parce que la
prison était très
sale, la nourriture était mauvaise, l’eau
n’était vraiment pas
bonne. Pendant une semaine je n’ai ni mangé ni
bu. J’ai
122
jeûné et prié. Au bout d’une semaine, une
prisonnière est
venue vers moi me demander : « On t’a observée. Tu n’as
ni
mangé ni bu, tu as l’air en
bonne santé, tu lis tout le temps dans ce
livre noir et tu es en
paix, tu ne t’es pas bagarrée avec nous ! Qu’est-ce
qui t’arrive ? » J’ai dit à ces dames : « Ce livre, c’est la Bible,
quand je mange la Bible,
j’ai la nourriture nécessaire, j’ai la nourriture
spirituelle, je n’ai pas
faim. J’ai la paix parce que Jésus a sauvé ma vie
du péché, Il m’a donné le
salut et la Vie éternelle et m’a promis
qu’après la mort j’irai au
Ciel. Et Il a dit qu’Il serait toujours avec
moi ; alors je suis en
paix, je suis en bonne santé. Et je ne me bagarre
pas avec vous parce que
vous êtes aussi des êtres humains comme moi
ici dans cette prison et je
vous aime. » Les femmes se
sont mise à
pleurer et elles m’ont demandé : « Mais nous, est-ce qu’on
peut
avoir aussi le Salut, la
Vie éternelle, la paix et la promesse du
Ciel ? » J’ai répondu : « Mais oui, bien sûr. Si
vous vous repentez
de vos péchés et que vous
reconnaissez Jésus comme le Sauveur, vous
recevrez tout cela. » . Et ce jour-là, 7 femmes ont reçu Jésus-
Christ comme leur Sauveur. Et j’’tais
tellement heureuse
après cela ! Tous les jours je lisais la Bible
pour ces femmes.
Je leur apprenais des chants, je leur
apprenais à louer le
Seigneur. Jour et nuit on louait le Seigneur.
Les femmes
recevaient de la nourriture de la maison et la
partageaient
avec moi. Une semaine plus tard donc, Jésus
m’a donné de
la bonne nourriture et de la bonne boisson.
Un mois plus tard, ma cousine est venue me
visiter en
prison, elle a demandé à la gardienne : « Comment va Gulshan
dans la prison ? » Et la gardienne lui a dit : « Tu penses qu’elle va
comment ? Tu l’as amenée
ici, elle aurait pu revenir à l’islam, mais tu
sais ce qui s’est passé
dans la prison ? Mes sept autres prisonnières
sont devenues chrétiennes
maintenant ! » Ma
cousine était très
fâchée contre moi. Elle dit à la gardienne : « Alors, relâche-la
123
parce que si elle reste
encore en prison, elle va faire plus de
chrétiennes ! »
La vie chrétienne est une vie d’expérience et
quand vous
avez une expérience, vous sauvez les gens.
J’ai donc quitté la
prison ; j’ai vu ma soeur qui était là, à la
porte, et elle m’a
dit : « Allons à la maison. » J’ai répondu : « Chez toi ? Tu sais ce
qu’a dit ton mari ? Ton
mari n’a pas été gentil avec moi, il m’a
chassée de la maison ! » Ma soeur m’a dit : « Ne t’inquiète pas pour
mon mari, le jour où tu as
quitté la maison mon mari a eu un accident
et pendant un mois il est
resté à l’hôpital. Maintenant il est à la
maison et il a changé. C’est
lui qui m’a envoyée ici pour te ramener à
la maison. Alors, s’il te
plaît, viens avec moi chez moi. » Alors j’ai
suivi ma soeur chez elle, mon beau-frère m’a
accueillie et j’ai
passé de bons moments avec la famille de ma
soeur. Les
filles ont accepté Jésus comme Sauveur. On a
eu vraiment
des bons moments. Mais un mois plus tard, mon
beau-frère
a été transféré à Lahore à cause de son
travail. Et il m’a dit :
« Demain on va à Lahore.
Nous allons habiter d’abord dans la
maison de ton plus jeune
frère et plus tard, nous aurons notre
maison. » J’ai dit à ma soeur : « Je ne peux pas aller dans
la maison
de mon plus jeune frère. Sa
maison m’est fermée. Je suis morte pour
lui. ». Mais ma soeur m’a répondu : « Viens avec moi ! Si mon
frère te dit quelque chose
de mal, alors on trouvera autre chose. » J’ai
donc suivi la famille de ma soeur à Lahore,
chez mon jeune
frère ; ils nous ont tous accueillis. J’étais surprise ! Mon frère
m’a redonné ma propre chambre à coucher, une
servante
pour s’occuper de moi, et il a dit au
chauffeur : « Où
elle doit
aller, tu l’emmènes ! » J’étais vraiment heureuse ! De la maison
de mon frère, je pouvais aller à l’église.
Parce que c’est à
Lahore que j’avais été baptisée et j’avais une
église et j’ai pu
aller dans cette église. J’ai suivi les études
bibliques. J’allais
aux réunions de prière. J’étais si heureuse !
Un mois plus
124
tard, mon frère est venu dans ma chambre et
m’a dit : « Estu
heureuse chez moi avec ma
famille ? » ; j’ai
répondu : « Oui,
bien
sûr ! Tu m’as donné tant de
choses et vous êtes tellement gentils avec
moi ! » Mon frère m’a dit alors : « Je vais te donner des
choses
encore meilleures ! Je vais
t’emmener en vacances ! Mais à une
condition : que tu arrêtes
d’aller à l’église, de lire ta Bible, d’aller aux
réunions, et que tu
reviennes à l’islam ! » Alors j’ai répondu à
mon frère : « Mais je ne peux pas ! Je
ne peux pas cesser d’aller à
l’église ! L’église est ma
famille ! Jésus vient bientôt, Il veut m’emmener
au Ciel et si je ne vais
pas dans la famille, je ne peux pas me
préparer ! Mon frère, je ne
veux pas arrêter de lire la Bible, parce que
quand je lis la Bible,
Jésus me parle toujours et la Parole de Dieu est
une Lumière à mes pieds,
une Lumière sur mon sentier. Maintenant je
suis dans la Lumière et il
n’est pas question que je revienne aux
ténèbres. Je ne veux pas
couper les relations avec ces gens. Ce peuple est
mon peuple. Je ne
retournerai pas à l’islam parce que je suis dans la
Lumière. Mon frère, je ne
t’obéirai pas ! » Alors
mon frère s’est
mis très en colère contre moi. Il m’a dit : « Je ne veux plus te
voir, pars de chez moi !
Demain, je ne veux plus te voir ici ! »
Donc le lendemain, j’ai quitté la maison de
mon jeune
frère. Je sortais de la maison quand, tout-à-
coup, je vois
mon frère aîné à la porte de la maison. Il
avait une arme et il
a tiré sur moi. Il m’a mise au sol et les deux
frères étaient
devant moi. Mon frère aîné m’a dit : « Je vais te tuer parce que
tu es chrétienne ! Si tu
renies cela et que tu reviens à l’islam, alors je ne
te tuerai pas. » Et là, j’ai reçu la Puissance du Saint-Esprit,
j’ai
dit à mes frères : « Si vous ne me tuez pas,
donnez-moi la garantie
que je ne vais pas mourir
d’un accident, il est écrit dans la Bible et le
Coran que toute personne
qui naît va mourir un jour, mais je ne veux
pas renier Jésus. Tuez-moi
dans le nom de Jésus car Jésus a dit :
« Celui qui croit en moi ne
mourra pas. Vous allez tuer mon corps
mais vous ne pourrez pas
tuer mon esprit. Au nom de Jésus, je vis
125
pour toujours ! » Alors mon frère a essayé de me tuer, j’ai
fermé les yeux, j’étais prête à mourir.
Pendant une demiheure
j’ai attendu mais la balle ne sortait pas de
cette arme.
L’arme de mon frère ne m’a jamais atteinte.
Une demiheure
plus tard, j’ai ouvert les yeux et j’ai vu
l’arme. Et j’ai
vu devant l’arme la main puissante de Jésus et
l’arme ne
pouvait rien contre Jésus. Mon frère était
fâché contre
l’arme, il était fâché contre moi. Il m’a
saisie par la main et
m’a jetée de la maison. Alors je suis sortie
de la maison et
Jésus m’a parlé : dans Isaïe 54 verset 17 : « Personne ne te fera
de mal, je défendrai mon
serviteur et lui donnerai la victoire. »
Et au Nom de Jésus nous avons la victoire sur
eux. Au
nom de Jésus nous avons la victoire sur les
mauvais esprits,
sur le mal, sur la maladie, sur tout ! Ceci est arrivé en
novembre 1974.
Quand j’ai quitté la maison de mon frère, je
suis allée à
la maison de mon « frère chrétien » Emmanuel. Il n’avait pas
une grande maison, seulement une petite maison
avec une
chambre à coucher pour 4 enfants, la femme, le
mari et
moi. Nous étions sept dans une pièce ! Mais là
j’étais très
heureuse car là il y avait la liberté de lire
la Bible, d’aller à
l’église, d’aller aux réunions de prière ;
j’étais vraiment
heureuse dans la maison de « mon frère chrétien » Emmanuel.
Un mois plus tard, Jésus m’a parlé encore. Il
m’a dit :
« Maintenant tu es prête
pour mon ministère. » Un pasteur m’a
rendu visite, m’a invitée dans son église et
m’a dit : « Le
jour
du Nouvel An tu vas venir
chez moi, et tu vas partager le message à
l’église. »
C’est en 1975 que j’ai donc commencé le
ministère dans
cette église au Pakistan. J’ai pu parler à
tout ce peuple du
Pakistan et ce soir-là, beaucoup sont venus au
Seigneur et
ont reçu la foi. Je vis par la foi, je marche
par la foi. Un jour,
126
par la grâce de Dieu, des frères et soeurs
chrétiens m’ont
soutenue et j’ai pu acheter une maison à
Faisalabad. Quand
j’ai eu cette maison, Jésus m’a donné quatre
enfants, des
orphelins qui n’avaient plus de famille, trois
filles et un
garçon. Alors j’étais heureuse, j’avais une
famille, je pouvais
aider cette famille, soutenue par la foi. Mais
un jour, en
1979, le « frère chrétien » Bernard qui venait d’Angleterre est
venu me voir au Pakistan et m’a invitée à
aller en
Angleterre. Je lui ai dit : « Je vais d’abord prier et
si Jésus m’en
donne la permission alors
j’irai en Angleterre. » Il est alors reparti
en Angleterre.
En 1981, Jésus m’a donné la permission pour
partir vers
l’Angleterre. J’ai écrit au « frère chrétien » Bernard : « Je viens en
Angleterre. » En octobre 1981 j’ai atterri à l’aéroport de
Heathrow et là j’ai vu les gens qui parlaient
anglais. Je ne
comprenais rien car je ne connaissais pas
l’anglais. Car mon
père m’avait dit : « Tu es ma fille et tu
n’apprendras jamais
l’anglais parce que c’est
la langue des chrétiens. » Donc je ne
connaissais pas l’anglais. J’avais un visa
pour six mois mais
j’ai demandé un visa pour trois mois seulement
parce que je
ne pourrais pas vivre en Angleterre. J’avais
donc atterri en
Angleterre fin octobre, et je parlais d’église
en église. Mais
Jésus m’a gardée là pendant deux ans.
Deux ans plus tard, en 1983, j’ai lu un
premier livre en
anglais. Et beaucoup de personnes de plusieurs
nationalités
sont venus au Seigneur grâce à mon témoignage.
Après avoir écrit mon livre en anglais, le 15
juillet 1984,
je suis rentrée au Pakistan. Mes enfants
étaient très
contents, on a passé de bons moments. J’avais
prévu de
rester jusqu’au mariage de ma fille, et de
retourner ensuite
en Angleterre. En septembre, l’église de
Lahore m’a invitée ;
alors j’ai emmené mes enfants et je suis
partie à Lahore
127
pour prêcher. Après la prédication, nous
sommes retournés
à la maison, à Faisalabad, mais en arrivant,
nous avons
découvert que notre voisin musulman avait pris
ma maison.
Il est venu à ma rencontre sur la route avec
une arme et il
m’a dit : « Si tu mets un pied dans
cette maison, je te tue, toi et tes
enfants. » Et soudain il a tué une de mes filles. Ma
fille est
morte, là, sur la route. A la vue de la mort
de ma fille,
choquée, j’ai été paralysée. Je ne pouvais
plus parler et
personne ne nous aidait. Personne, aucun
prêtre, aucun
chrétien, aucun voisin, personne. Une semaine
plus tard,
mon neveu est venu, il a enterré ma fille,
nous a emmenés,
moi et mes trois autres enfants, à Lahore. Il
a fait vraiment
de bonnes choses pour mes enfants. Mais moi
j’étais au lit.
Je n’avais plus d’espoir, je ne pouvais plus
parler, j’étais
prête à mourir ! Pendant neuf mois, Jésus ne
m’a pas parlé
une seule fois ! Tous les jours je pensais à
la mort. J’ai
renvoyé mon billet en Angleterre en disant à
la famille làbas
que je ne reviendrai pas en Angleterre et les
amis,
Suzanne et Christopher ont jeûné pour moi en
Angleterre.
Mais Dieu m’a fait changer d’avis et je
décidai de
repartir en Angleterre. Mais je ne pouvais pas
parler,
comment retourner là-bas ? Je continuais à
penser à la mort.
Neuf mois plus tard, le jour de Pâques, en
1985, Jésus m’a
parlé, Il m’a dit : « Va en Angleterre, J’ouvre
la porte pour ce
ministère dans plusieurs
pays différents. » J’ai
répondu à Jésus :
« Comment pourrais-je y
aller ? Je ne peux plus parler, ni me lever, ni
marcher, comment vais-je
pouvoir y aller ? Alors laisse-moi s’il te plaît
au Pakistan et je vais
mourir au Pakistan. » Jésus m’a répété :
« Va en Angleterre ! ». J’ai répondu : « Non, Seigneur…mais si
c’est Ta volonté, alors je
suis d’accord pour y aller. » Alors j’ai écrit
à la famille de Suzanne et je lui ai demandé
qu’elle me
renvoie mon billet pour aller en Angleterre.
128
Mon jeune frère est mort d’une crise cardiaque
en 1988,
et je priais toujours pour lui. Et au bout de
vingt ans
pendant lesquels je ne l’avais pas vu, j’ai
reçu une réponse à
ma prière.
En 1991, mon jeune frère m’a téléphoné du
Pakistan en
Angleterre et il m’a dit : « Gulshan, viens au Pakistan,
j’ai une
bonne nouvelle à
t’annoncer. » Alors
j’ai prié Jésus : « Jésus, est-ce
Ta volonté ? » Jésus m’a répondu : « Va au Pakistan ! » En
mars 1991, je suis allée au Pakistan. Quand
j’ai atterri à
l’aéroport de Lahore, j’ai vu mon jeune frère
avec toute sa
famille qui m’attendait. Il m’a accueillie et
m’a annoncé :
« Gulshan, je suis chrétien
maintenant ! » J’ai
alors demandé à
mon frère : « Et comment es-tu devenu
chrétien ? » Il m’a
répondu : « Je suis mort d’une crise
cardiaque à l’hôpital. Mais
quand je suis mort, mon
corps est resté à l’hôpital mais moi je suis allé
à un endroit où il n’y
avait que du feu et de mauvaises créatures, des
gens terribles qui
s’entretuaient. J’étais là et je hurlais, je criais :
quelqu’un peut-il m’aider à
sortir d’ici ? » - Quand
j’ai été fatigué
d’appeler à l’aide, j’ai vu une petite lumière
comme une
étoile et cette petite lumière grandissait,
grandissait, devenait
de plus en plus grosse et dans cette grande
lumière j’ai vu
un grand trône magnifique et j’ai vu Jésus
assis sur ce trône
et j’ai vu une foule de gens autour de Jésus
qui chantaient :
« Roi des rois, Seigneur des seigneurs, Dieu
Tout-Puissant !
Alleluia ! »
Et mon frère est allé vers Jésus et il a crié
à haute voix :
« Aie pitié de moi !
Sors-moi de ce lieu plein de flammes. » Alors
Jésus l’a regardé et lui a dit : « Je te sauve de tes
péchés. Je te donne
la Vie éternelle et le
Salut ! Je veux que tu sois avec moi ! » Mon
frère m’a raconté encore : « La vie est alors revenue
dans mon
corps. Je me suis levé du
lit, je me suis habillé, j’ai voulu ouvrir la
porte mais la porte de ma
chambre était fermée de l’extérieur. Alors je
129
me suis assis au bord du
lit et j’ai attendu que quelqu’un vienne. Le
lendemain toute la famille
était là, attendant à l’extérieur de l’hôpital
le corps mort, et a demandé
au docteur : « S’il vous plaît, donnez-nous
le corps. » Le docteur leur a dit : « Je vais d’abord vous
donner un
papier, ensuite je vais
envoyer quelqu’un chercher le corps et il va vous
le donner. » Le médecin a donc envoyé un homme chercher
le corps dans la chambre de mon frère mais
quand cet
homme a ouvert la porte, il a vu sur le lit
quelqu’un assis,
vivant ! Il n’y avait pas de corps mort !
Effrayé il a couru
vers le médecin et lui a demandé : « Mais qui est mort dans
cette
chambre ? » Et le médecin a répondu : « Monsieur S. est mort »
Mais l’homme reprit : « Mais il n’y a pas de
corps ! » Alors le
docteur étonné a couru vers la chambre et il a
vu mon frère
assis sur le lit et il lui a demandé : « Mais, monsieur, qu’est-ce
qui s’est passé ? Pour la
médecine, vous étiez mort d’une crise
cardiaque. J’ai débranché
les machines et j’ai écrit ce rapport pour dire
que vous étiez mort !
Comment pouvez-vous être vivant ? » Mon
frère a alors raconté au docteur tout son témoignage,
ce qui
s’était passé pour lui. Puis mon frère a
demandé au
médecin : « Vous êtes chrétien ? Cet hôpital
est-il chrétien ?
Alors organisez mon baptême ! Je ne peux pas
sortir de cet
hôpital sans être baptisé. » Le docteur a
alors appelé
l’aumônier qui a baptisé mon frère. Après son
baptême il
est sorti de l’hôpital et sa famille était là
en train d’attendre
son corps ! Quand ils l’ont vu sortir vivant,
ils étaient tous
heureux.
Mes chers soeurs et frères, pendant vingt ans
j’ai prié.
N’abandonnez pas la prière, continuez à prier
et un jour
vous aurez la réponse à votre prière ! J’ai
maintenant de
bonnes relations avec ma famille car mon frère
est chrétien
au Pakistan. Je prie régulièrement. Ma famille
a maintenant
trois témoignages : ma soeur est venue à Jésus
alors qu’elle
130
était morte, elle a reçu la vie au travers de
Jésus et elle est
devenue chrétienne ; elle a deux filles qui
ont reçu Jésus à
travers leur mère ; mon neveu a aussi reçu
Jésus-Christ et
mon frère a reçu Jésus quand il était mort
d’une crise
cardiaque, sans vie, sans espoir, c’est là
qu’il a reçu le
Seigneur. Quand mon frère était musulman, il
faisait de
bonnes choses ; il priait cinq fois par jour,
et la nuit, il
jeûnait un mois, il allait chaque année en
pèlerinage, il
sacrifiait chaque année un bouc et un agneau,
il donnait de
l’argent aux pauvres, mais tout cela c’était
de la religion.
Mes chers frères et soeurs, c’est écrit dans
la Bible, sans
Jésus-Christ nous n’avons pas le pardon des
péchés, il n’y a
pas de salut ni de Vie éternelle sans
Jésus-Christ ! Aucune
des religions sans le Christ ne donne le salut
ni la vie
éternelle et ne conduit au Ciel. Vous avez de
la chance car
vous croyez en Jésus-Christ. Nous ne pouvons
pas être
faibles dans la Foi. On devient fort dans la Foi
! On se
prépare pour Jésus-Christ. Vous vous aimez les
uns les
autres, vous vous aidez les uns les autres.
Vous vous joignez
à la famille, vous lisez la Bible et vous
allez aux réunions, et
vous amenez les gens à Son Trône, vous sauvez
des gens.
Et vos frères et soeurs, vos familles, vous
pouvez les amener
à la Lumière (ceux qui sont dans les
ténèbres), et alors vous
irez
vers le Seigneur, au Ciel et vous verrez les
trônes
magnifiques et la Gloire de Dieu ! Et une
maison
magnifique et vous vivrez avec le Père et avec
Jésus-Christ
dans le Ciel. Alors, s’il vous plaît,
préparez-vous pour Son
Royaume ! La vie chrétienne est une vie
d’expérience. Vous
parlez à Jésus, vous marchez avec Jésus, et
vous vous
préparez pour Son Royaume.
(pages 109-130, Livre pdf, 292 pages pdf,
L’Illumination des consciences, GULSHAN ESTHER”
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