Message de La Sainte Vierge de
Kérizinen reçu par Jeanne-Louise.. Samedi 14 Mars 1964 *La Souffrance* ;
Myriamir 12 mai 2015
Icoana Izvoratoare de Mir a Maicii Domnului de la Letca Noua, Giurgiu, Romania |
Icoana Izvoratoare de Mir a Maicii Domnului de la Letca Noua, Giurgiu, Romania |
La
Vierge Marie:
Que votre foi et votre amour repentants vous fassent revivre les scènes
douloureuses du grand mystère de votre salut et vous aident à mieux comprendre
le prix de la souffrance et de la Croix.
Ce n’est
pas Dieu qui a créé la souffrance, ni la mort : c’est l’homme qui les a
introduites par le péché.
Dieu est
la vie ; le péché, le rejet de Dieu. Mais quelle merveilleuse
trouvaille de l’Amour du Seigneur de transformer, en instrument de salut, ce
fruit naturel du péché qu’est la souffrance qui devient une purification pour
qui la prend chrétiennement, en s’efforçant de comprendre et d’accepter
l’intention de Dieu.
La
souffrance est donc une maîtresse de Sagesse Divine, elle vous aide à vivre,
dans la foi, votre espérance et votre amour de Dieu seul, nécessaires à qui
veut entrer dans sa Joie.
Quand vous souffrez pensez au Christ qui, si
près de vous, vous regarde, vous aime et se penche vers vous pour donner un
sens à votre souffrance.
Car,
depuis le Christ, le sens de la souffrance n’est plus un problème angoissant,
mais simplement une ressemblance, une bouleversante élection.
Les persécutés, les innocents, les affligés, les méconnus peuvent
reconnaître dans le Christ, la plus sainte, la plus noble image de ce qu’ils
sont devenus.
Souffrir est un pouvoir inouï qui vous est conféré, et non une
mutilation, non un échec, mais une victoire ; le corps du Christ, désormais,
c’est vous.
Il faut que vous continuiez de souffrir pour entrer dans la gloire, y
soulevant ceux que le Père vous a confiés.
Si votre
pèlerinage terrestre est ponctué par les stations de la voie douloureuse que
Jésus Lui-Même a suivie, vous savez, aussi, que cela vous permet de voguer vers
le rivage de l’éternelle lumière et de la joie sans fin.
Il faut souffrir
et mourir avec le Christ pour vivre avec Lui.
Les joies que vous
éprouvez peuvent vous tromper, mais les croix jamais.
Elles sont
si précieuses, si méritoires que votre Père Céleste ne veut pas vous en priver,
mais au moment même où la peine vous frappe, paternellement et en secret,elle
vous parle au cœur, Il en fait le siège et, si vous vous ouvrez à sa grâce, Il
fera jaillir de vos lèvres un cri de résignation et de foi en son Amour, où
éclate sa Gloire.
Si Dieu vous fait
souffrir, soyez persuadés qu’il vous aime.
Il n’y aura qu’au Ciel que vous comprendrez le prix de la souffrance.
Voudriez-vous suivre un chemin autre que celui de Jésus Crucifié ?
Souvenez-vous
que, sur le point d’expirer, Il jeta un grand cri : c’était pour appeler tous
les hommes au pied de la Croix, pour leur dire comment on aime et comment, eux
aussi, doivent pratiquer la charité et accepter la souffrance.
Toutes vos
peines, croix, souffrances sont une participation au sacrifice qui lui donne la
Terre et lui ouvre les Cieux.
Abandonnez-vous
à Celui qui fait mourir et vivre, pour qu’il réalise en vous une œuvre de
grâce.
Le mérite
qui peut jaillir de vos souffrances n’est pas un bien réservé à celui qui
souffre. Fruit de la charité, il vaut pour tout le corps du Christ.
Ainsi
toute la souffrance, acceptée par amour, a une puissance rédemptrice.
Des âmes ont été aidées, soutenues, sauvées
parce que, tel jour, quelqu’un a prié et souffert pour elles.
Si la Croix vous caresse de ses bras sanglants, soyez courageux et
offrez vos peines pour les pauvres âmes délaissées, privées de tout secours et
qui luttent dans les ténèbres cherchant, en vain, la clarté du phare puissant
capable de les ramener au rivage.
Ainsi, au
lieu de vous faire passer uniquement, d’une façon passive et sans mérite, par
les purifications nécessaires pour entrer dans sa joie, en permettant, au
contraire, que vous atteignent sur terre les conséquences douloureuses du
péché, péchés personnels, ou péchés d’autrui..
Dieu vous
offre l’occasion, par l’offrande libre de votre peine, de grandir dans son
Amour et d’aider à sauver les autres :
C’est vraiment le triomphe de sa Miséricorde.
Ne soyez
donc pas dans la tristesse si la souffrance est votre partage, mais qu’une grande joie
habite vos cœurs, puisque vous savez d’avance que la victoire est acquise ;
elle prend sa source dans le Christ ressuscité.
Vivez dans
cette invincible espérance de la Résurrection, et dans la
pacifiante certitude d’être associés, par la grâce, à la Vie du Christ.
Faire rayonner la joie sur terre, c’est rendre témoignage au Christ
Ressuscité ; c’est éveiller en vos frères le désir d’en connaître le secret, la
soif de la partager avec vous.
Sursa :
https://myriamir.wordpress.com/2013/05/12/message-de-la-sainte-vierge-de-kerizinen-recu-par-jeanne-louise-samedi-14-mars-1964-la-souffrance/
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