Lettre de liaison
du*Centenaire des Apparitions de Fatima du 28 juin 2016*Notre-Seigneur et
Notre-Dame nous demandent de réparer pour les péchés commis envers les Cœurs de
Jésus et Marie*Myriamir le 30 Juin 2016
« Dieu veut établir dans le monde
la dévotion à mon Cœur Immaculé. »
Chers amis,
Cette année, le mois de juillet sera plus particulièrement placé sous les auspices des
Cœurs de Jésus et Marie, car
le premier jour du mois sera à la fois la fête du Précieux Sang et le 1ervendredi
du mois, et le second sera à la fois la fête de la
Visitation et le 1er samedi du mois. Alors ne
manquons pas d’offrir ce 1er
vendredi et ce 1ersamedi du mois aux deux cœurs de Notre-Seigneur et de Notre-Dame.
À ce propos, il convient de revenir sur un point
concernant la dévotion des premiers samedis du mois. Si les quatre conditions
concrètes : confession,
communion, chapelet et quart d’heure de méditation, sont bien connues, il est important de
ne pas oublier la cinquième condition, à
savoir de les accomplir pour réparer les péchés commis envers au Cœur Immaculé
de Marie.
Sur ce point particulier, plusieurs personnes ont exprimé
quelques réserves. Pour certaines, l’esprit devant animer les premiers samedis
du mois serait non pas un esprit de réparation mais plutôt une attitude de
confiance dans l’amour du cœur de notre Mère du Ciel et surtout de
celui de son divin fils. Pour d’autres, la réparation serait un effort
pour réparer nos fautes ou celles des autres et sous-tendrait une idée de
justice alors que les relations avec Notre-Dame devraient au contraire être
pleines d’un esprit d’amour et de miséricorde.
Nous ne voulons pas mettre en doute le bien-fondé de ces
remarques. Cependant, le 13 juillet 1917, Notre-Dame a bien dit : « Je
viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis du mois. » Certes, notre amour pour Notre-Seigneur et Notre-Dame doit être premier et inspirer toutes
nos dévotions. Toutefois, il n’est pas possible d’écarter l’esprit de réparation de la dévotion auCœur Immaculé de
Marie. En effet, à Fatima,
le terme « réparation« a bien été employé aussi bien par l’Ange (à
l’été et à l’automne 1916) que par Notre-Dame (les 13 mai et 13 juillet
1917).
À l’été 1916, l’Ange demanda : « De
tout ce que vous pourrez, offrez à Dieu un sacrifice en acte de
réparation pour
les péchés par lesquels Il est offensé, et de supplication
pour la conversion des pécheurs. »
Et à l’automne, il enseigna cette prière aux petits
pastoureaux : « Très Sainte Trinité, Père, Fils et
Saint-Esprit, je Vous adore profondément et je Vous offre les très précieux
Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles
de la terre, en
réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est
Lui-même offensé. »
De son côté, le 13 mai 1917, Notre-Dame leur
demanda : « Voulez-vous vous offrir à Dieu
pour supporter toutes les souffrances qu’Il voudra vous envoyer, en acte de
réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé, et de
supplication pour la conversion des pécheurs ? »
Et le 13 juillet 1917, elle leur apprit cette
prière : « Sacrifiez-vous pour les pécheurs,
et dites souvent, spécialement chaque fois que vous ferez un sacrifice :
« Ô Jésus, c’est par amour pour Vous, pour la conversion des pécheurs, et en réparation des péchés commis
contre le Cœur Immaculé de Marie« ».
Remarquons que, le 13 mai, Notre-Dame emploie exactement la même expression
que l’Angel’année
précédente : offrir
des sacrifices « en acte de réparation pour les péchés
par lesquels Jésus est offensé ». Par contre le 13 juillet, elle demande des
sacrifices pour réparer les péchés commis contre son Cœur.
Par la suite, l’Enfant-Jésus et Notre-Dame parleront surtout de la réparation des
péchés commis contre le Cœur
Immaculé de Marie. Le 10 décembre 1925, à Pontevedra, l’Enfant-Jésus dit à sœur Lucie : « Aie
compassion du Cœur de ta Très Sainte Mère, entouré des épines que les hommes
ingrats lui enfoncent à tout moment, sans qu’il y ait personne pourfaire
un acte de réparation afin
de les en retirer. »
Puis la Sainte Vierge lui dit : « Vois, ma fille, mon Cœur entouré
d’épines que les hommes ingrats m’enfoncent à chaque instant, par leurs
blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, tâche de me consoler et dis
que tous ceux qui, pendant cinq mois, le premier samedi, se confesseront,
recevront la sainte Communion, réciteront un chapelet et me tiendront compagnie
pendant quinze minutes, en méditant sur les quinze mystères du Rosaire en esprit de
réparation, je promets de les assister à l’heure de la mort,
avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme ».
Peu après, le 15 février 1926, l’Enfant-Jésus lui dit à nouveau : « Les
âmes qui font les cinq premiers samedis avec ferveur et dans le but de faire réparation au
Cœur de ta Mère du Ciel me
plaisent davantage que celles qui en font quinze, tièdes et indifférents. »
Puis concernant la confession : « Que, dans cette confession
antérieure, elles aient l’intention defaire ainsi réparation au
Sacré Cœur de Marie. »
Enfin, le 13 juin 1929, Notre-Dame reviendra sur le sujet : « Elles
sont tellement nombreuses les âmes que la justice de Dieu condamne pour
des péchés commis contre moi, que je
viens demander réparation. Sacrifie-toi à cette intention et
prie. »
De plus, à la même époque, à Poitiers, Notre-Seigneur
donnait un enseignement analogue àsœur Joseph Ménendez. Voici par exemple ce qui Il lui dit
le 25 février 1922 : « Les pécheurs excitent la Colère
divine. Mais les âmes qui M’aiment, s’immolent et se consument commevictimes
de réparation, attirent la Miséricorde de Dieu, et voilà ce
qui sauve le monde. »(Tiré de Un
appel à l’amour)
Il est donc clair que Notre-Seigneur et
Notre-Dame nous demandent
de réparer pour les péchés commis envers les Cœurs de Jésus et Marie. Et, nous dit Notre-Seigneur, si nous faisons ces actes de
réparation, « nous sauverons le monde » !
Cet esprit de réparation n’est d’ailleurs nullement
incompatible avec un échange d’amour, bien au contraire. Essayons de
l’illustrer par un exemple. Imaginons qu’une personne que nous aimons beaucoup
ait perdu une chose à laquelle elle tenait particulièrement. Pour la consoler, nous allons l’entourer de
toute notre affection.
Mais ne sera-t-elle pas encore plus touchée si, en plus,
nous lui offrons quelque chose pour remplacer, au moins partiellement, ce
qu’elle a perdu ? Certes, la compensation ne sera probablement pas totale,
mais, en plus de limiter la perte subie, elle aura le mérite de marquer notre
affection par un acte concret. Ainsi, la réparation n’est pas seulement un acte
de justice qui répare un préjudice : elle est aussi un moyen de prouver de
façon concrète l’amour que nous portons aux personnes dans l’affliction.
Pourquoi n’en serait-il pas de même avec Notre-Dame ?
Alors, samedi, accomplissons, non
seulement de tout notre cœur mais aussi avec un véritable esprit de
réparation, les pratiques demandées par Notre-Dame.
En union
de prière dans le Cœur Immaculé de Marie.
Yves de Lassus
Président de Cap Fatima 2017
Pour répondre à l’appel de Notre-Dame, n’oublions pas
aussi de nous consacrer à son Cœur Immaculé. Les
dates des prochaines consécrations sont le 15 août pour la fête de l’Assomption et le 22 août,
fête du Cœur Immaculé de Marie (dans le rit extraordinaire). Les préparations à
ces consécrations commenceront les
15 et 22 juillet. Soyons nombreux à nous consacrer ces jours-là
pour être toujours plus nombreux à suivre les demandes de notre Mère du Ciel. (Inscription ICI).
Source :
https://myriamir.wordpress.com/2016/06/30/lettre-de-liaison-ducentenaire-des-apparitions-de-fatima-du-28-juin-2016notre-seigneur-et-notre-dame-nous-demandent-de-reparer-pour-les-peches-commis-envers-les-coeurs-de-jesus-et-marie/
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