Prières ( 2 ) du
blog, très beau, appelé « Le Blog du Mesnil, le blog du Maître Chat
Lully »,
http://leblogdumesnil.unblog.fr
(
2 )
Lisez ce blog qui est très bien fait et très beau :
Le Blog du Maître Chat Lully
http://leblogdumesnil.unblog.fr
Supplication au Coeur Eucharistique de
Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Dans un certain nombre de diocèses et congrégations
religieuses, au jeudi dans l’octave du Sacré-Coeur avait été
instituée la fête du Coeur eucharistique de Notre-Seigneur : fête
bien oubliée aujourd’hui…
Après
la prière composée par le Rd Père Lépidi, Maître du Sacré Palais au temps de
Saint Pie X et de Benoît XV que nous avons déja publiée (cf. > ici), en voici une autre
trouvée sur une ancienne image de dévotion.
Seigneur Jésus, Fils de Dieu Sauveur,
consacrez-moi Vous-même à Votre Cœur Eucharistique :
inculquez m’en la douceur et l’humilité.
consacrez-moi Vous-même à Votre Cœur Eucharistique :
inculquez m’en la douceur et l’humilité.
Apprenez-moi à faire,
à Votre exemple,
ma nourriture de la volonté du Père,
afin que, par ma prière et mes œuvres, je Lui rende gloire,
en Lui demandant de hâter Son règne par Votre venue,
et en appelant sur l’Eglise et le monde
une effusion accrue de Votre Esprit d’amour.
à Votre exemple,
ma nourriture de la volonté du Père,
afin que, par ma prière et mes œuvres, je Lui rende gloire,
en Lui demandant de hâter Son règne par Votre venue,
et en appelant sur l’Eglise et le monde
une effusion accrue de Votre Esprit d’amour.
Seigneur,
recevez-moi dans le Cœur Immaculé de Votre Mère très sainte :
qu’elle soit mon guide et m’accompagne avec Vous
dans l’accomplissement du Pur Vouloir du Père
sous la conduite de Votre Esprit d’amour.
recevez-moi dans le Cœur Immaculé de Votre Mère très sainte :
qu’elle soit mon guide et m’accompagne avec Vous
dans l’accomplissement du Pur Vouloir du Père
sous la conduite de Votre Esprit d’amour.
Ainsi soit-il !
Prière au Coeur Eucharistique de
Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Cette prière a été
composée par le Révérend Père Lepidi, Maître du Sacré Palais (c’est-à-dire
théologien attitré du Pape) sous les pontificats de Saint Pie X et de Benoît
XV.
O Cœur Eucharistique, ô amour souverain du
Seigneur Jésus, qui avez institué
l’auguste Sacrement pour demeurer ici-bas au milieu de nous, pour donner à nos
âmes votre chair comme nourriture et votre sang comme céleste breuvage, nous
croyons fermement, Seigneur Jésus, à cet amour suprême qui institua la Très
Sainte Eucharistie, et ici, devant cette Hostie, il est juste que nous adorions
cet amour, que nous le confessions et l’exaltions comme le grand foyer de la
vie de votre Eglise. Cet amour est pour nous une pressante invitation ; vous
semblez nous dire : « Voyez combien je vous aime ! En vous donnant ma
chair en nourriture et mon sang en breuvage, je veux, par ce contact, exciter
votre charité, vous unir à moi ; je veux réaliser la transformation de vos âmes
en moi, le Crucifié ; en moi qui suis le Pain de la vie éternelle ; donnez-moi
donc vos cœurs, vivez de ma vie et vous vivrez de Dieu. » Nous le
reconnaissons, ô Seigneur, tel est l’appel de votre Cœur Eucharistique, et nous
vous en remercions, et nous voulons, oui, nous voulons y répondre. Accordez-nous
la grâce de bien nous pénétrer de cet amour suprême par lequel, avant de
souffrir, vous nous avez conviés à prendre et à manger votre Corps sacré.
Gravez dans le fond de nos âmes le propos stable d’être fidèles à cette
invitation. Donnez-nous la dévotion, la révérence nécessaires pour honorer,
pour recevoir dignement le don de votre Cœur Eucharistique, ce don de votre
amour final. Que nous puissions ainsi, par votre grâce, célébrer effectivement
le souvenir de votre Passion, réparer nos offenses et nos froideurs, alimenter
et accroître notre amour pour vous, et conserver toujours vivante dans nos
cœurs la semence de la bienheureuse immortalité.
Ainsi soit-il.
Source :
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2010/06/02/priere-au-coeur-eucharistique-de-notre-seigneur-jesus-christ/
Prière de confiance fondée sur les
promesses du Sacré-Coeur.
Voici
une prière, approuvée par les autorités ecclésiastiques, qui reprend les
promesses faites par Notre-Seigneur Jésus-Christ Lui-même en faveur des âmes
dévouées à Son Sacré-Coeur (cf. > ici).
Appliquons nous à vivre pleinement de cette dévotion,
selon les formes et dans l’esprit que Jésus a expressément voulus, et ainsi
nous pourrons en vérité répéter cette prière le coeur pénétré d’une douce
confiance…
O Jésus, qui
avez un Coeur si bon, si compatissant, si miséricordieux, qui êtes là dans le
tabernacle, qui me voyez et qui m’aimez, Vous qui n’avez jamais repoussé personne,
dont la miséricorde est infinie, dont le propre est de pardonner, qui ne pouvez
voir une douleur sans vouloir la soulager, je mets toute ma confiance en Vous,
je suis sûr que Vous ne m’abandonnerez jamais, que je serai toujours exaucé
au-delà de mes espérances.
Toutes Vos promesses se réaliseront pour moi : Vous me
donnerez toutes les grâces nécessaires dans mon état ; Vous mettrez la paix
dans ma famille ; Vous me bénirez dans toutes mes entreprises ; Vous me
consolerez dans toutes mes peines ; Vous serez mon refuge assuré pendant ma vie
et à l’heure de ma mort.
Si je suis pécheur, je trouverai dans Votre Coeur la
source et l’océan infini de la miséricorde ; si je suis tiède, j’arriverai par
Vous à la ferveur ; si je suis fervent, par Vous je monterai à une haute
perfection.
Vous me donnerez le don de toucher les coeurs endurcis.
Je propagerai la dévotion à Votre Sacré-Coeur : mon nom sera donc inscrit dans
Votre Coeur adorable et il n’en sera jamais effacé.
Vous bénirez ma demeure puisque l’image de Votre
Sacré-Coeur y est exposée et honorée…
O Jésus, je suis sûr de Vous !
Imprimatur, Amiens
le 1er juin 1922
+ Ch. Lecomte, évêque d’Amiens.
+ Ch. Lecomte, évêque d’Amiens.
Cette prière a été enrichie de
100 jours d’indulgences
par S.G.Mgr l’Archevêque de Cambrai, le 1er novembre 1907.
par S.G.Mgr l’Archevêque de Cambrai, le 1er novembre 1907.
Toutes les publications de ce
blogue au sujet du Sacré-Coeur sont répertoriées > ici
Source :
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2016/06/02/priere-de-confiance-fondee-sur-les-promesses-du-sacre-coeur/
Litanies du Saint-Sacrement.
extraites d’un ouvrage publié en
1777
Note
: il existe plusieurs formulaires de litanies en l’honneur du Très
Saint-Sacrement ; celui que nous publions ci-dessous se trouve dans un
ouvrage de piété tout entier consacré aux pratiques de dévotion envers
l’adorable Eucharistie dans l’esprit de réparation qui nous est si cher
(cf. > ici). Toutes les
invocations qui les constituent sont extraites soit de la Sainte Ecriture, soit
des textes liturgiques, soit du Concile de Trente.
Litanies du Saint-Sacrement :
Seigneur, ayez pitié de nous
(bis).
Jésus-Christ, ayez pitié de nous (bis).
Seigneur, ayez pitié de nous (bis).
Jésus-Christ, ayez pitié de nous (bis).
Seigneur, ayez pitié de nous (bis).
Jésus-Christ, écoutez-nous
(bis).
Jésus-Christ, exaucez-nous (bis).
Jésus-Christ, exaucez-nous (bis).
Père Saint des Saints, ayez
pitié de nous.
Jésus, la Splendeur du Père, ayez pitié de nous.
Esprit Saint, Source d’amour, ayez pitié de nous.
Dieu trois fois saint, trois fois puissant, ayez pitié de nous.
Jésus, la Splendeur du Père, ayez pitié de nous.
Esprit Saint, Source d’amour, ayez pitié de nous.
Dieu trois fois saint, trois fois puissant, ayez pitié de nous.
Verbe fait chair, nous Vous
adorons.
Verbe qui habitez parmi nous, nous Vous adorons.
Pain vivant descendu du Ciel, nous Vous adorons.
Pain, Dieu caché et Sauveur, nous Vous adorons.
Pain supersubstantiel, nous Vous adorons.
Pain qui donnez la vie au monde, nous Vous adorons.
Agneau sans tache, nous Vous adorons.
Nourriture des anges, nous Vous adorons.
Froment des élus, nous Vous adorons.
Vous qui conviez au festin dont Vous êtes Vous-même la nourriture, nous Vous adorons.
Hostie sainte, nous Vous adorons.
Oblation pure, nous Vous adorons.
Prêtre et victime, nous Vous adorons.
Sacrifice perpétuel, nous Vous adorons.
Sacrifice propitiatoire pour les vivants et les défunts, nous Vous adorons.
Sacrifice non sanglant, nous Vous adorons.
Calice de bénédiction, nous Vous adorons.
Vin faisant germer les vierges, nous Vous adorons.
Manne cachée, nous Vous adorons.
Mystère de foi, nous Vous adorons.
Sacrement vivifiant et redoutable, nous Vous adorons.
Etonnant miracle, nous Vous adorons.
Prodige de l’Amour divin, nous Vous adorons.
Lien de la charité, nous Vous adorons.
Mémorial des merveilles de Dieu, nous Vous adorons.
Commémoration de la Passion du Christ, nous Vous adorons.
Très doux festin, auquel les anges assistent comme ministres, nous Vous adorons.
Douceur spirituelle goûtée dans sa propre source, nous Vous adorons.
Réfection des âmes saintes, nous Vous adorons.
Céleste antidote par lequel nous sommes préservés du péché, nous Vous adorons.
Viatique de ceux qui meurent dans le Seigneur, nous Vous adorons.
Gage de l’immortalité, nous Vous adorons.
Assurance de la gloire future, nous Vous adorons.
Verbe qui habitez parmi nous, nous Vous adorons.
Pain vivant descendu du Ciel, nous Vous adorons.
Pain, Dieu caché et Sauveur, nous Vous adorons.
Pain supersubstantiel, nous Vous adorons.
Pain qui donnez la vie au monde, nous Vous adorons.
Agneau sans tache, nous Vous adorons.
Nourriture des anges, nous Vous adorons.
Froment des élus, nous Vous adorons.
Vous qui conviez au festin dont Vous êtes Vous-même la nourriture, nous Vous adorons.
Hostie sainte, nous Vous adorons.
Oblation pure, nous Vous adorons.
Prêtre et victime, nous Vous adorons.
Sacrifice perpétuel, nous Vous adorons.
Sacrifice propitiatoire pour les vivants et les défunts, nous Vous adorons.
Sacrifice non sanglant, nous Vous adorons.
Calice de bénédiction, nous Vous adorons.
Vin faisant germer les vierges, nous Vous adorons.
Manne cachée, nous Vous adorons.
Mystère de foi, nous Vous adorons.
Sacrement vivifiant et redoutable, nous Vous adorons.
Etonnant miracle, nous Vous adorons.
Prodige de l’Amour divin, nous Vous adorons.
Lien de la charité, nous Vous adorons.
Mémorial des merveilles de Dieu, nous Vous adorons.
Commémoration de la Passion du Christ, nous Vous adorons.
Très doux festin, auquel les anges assistent comme ministres, nous Vous adorons.
Douceur spirituelle goûtée dans sa propre source, nous Vous adorons.
Réfection des âmes saintes, nous Vous adorons.
Céleste antidote par lequel nous sommes préservés du péché, nous Vous adorons.
Viatique de ceux qui meurent dans le Seigneur, nous Vous adorons.
Gage de l’immortalité, nous Vous adorons.
Assurance de la gloire future, nous Vous adorons.
Soyez-nous
favorable, pardonnez-nous, Seigneur.
Soyez-nous favorable, exaucez-nous, Seigneur.
Soyez-nous favorable, exaucez-nous, Seigneur.
De la réception indigne de Votre
Corps et de Votre Sang, délivrez-nous, Seigneur.
Par la très ardente charité avec laquelle Vous avez institué ce divin Sacrement,délivrez-nous, Seigneur.
Par la très ardente charité avec laquelle Vous avez institué ce divin Sacrement,délivrez-nous, Seigneur.
Nous qui sommes
pécheurs, nous Vous en prions, écoutez-nous.
Afin que notre adoration continuelle Vous soit agréable, nous Vous en prions, écoutez-nous.
Afin que, toutes les fois que nous assistons au redoutable Sacrifice de l’Autel, nous nous immolions avec Vous, nous Vous en prions, écoutez-nous.
Afin que Vous daigniez conserver et augmenter en nous la foi, le respect et la dévotion envers cet admirable Mystère, nous Vous en prions, écoutez-nous.
Afin que vous daigniez nous accorder les fruits précieux d’un si grand Sacrement,nous Vous en prions, écoutez-nous.
Afin qu’à l’heure de notre mort, par ce céleste Viatique, Vous daigniez nous fortifier,nous Vous en prions, écoutez-nous.
Afin que notre adoration continuelle Vous soit agréable, nous Vous en prions, écoutez-nous.
Afin que, toutes les fois que nous assistons au redoutable Sacrifice de l’Autel, nous nous immolions avec Vous, nous Vous en prions, écoutez-nous.
Afin que Vous daigniez conserver et augmenter en nous la foi, le respect et la dévotion envers cet admirable Mystère, nous Vous en prions, écoutez-nous.
Afin que vous daigniez nous accorder les fruits précieux d’un si grand Sacrement,nous Vous en prions, écoutez-nous.
Afin qu’à l’heure de notre mort, par ce céleste Viatique, Vous daigniez nous fortifier,nous Vous en prions, écoutez-nous.
Agneau de Dieu, qui effacez les
péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.
Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.
Antienne : O Festin sacré
dans lequel le Christ est reçu, la Mémoire de Sa Passion est renouvellée, l’âme
est remplie de grâce, et le gage de la gloire future nous est donné.
V./ Que le Seigneur se
souvienne de notre Sacrifice.
R./ Et que notre holocauste Lui soit agréable.
R./ Et que notre holocauste Lui soit agréable.
Oraison : O Dieu qui, dans
ce Sacrement admirable, nous avez laissé le Mémorial de Votre Passion,
accordez-nous, nous Vous en prions, de révérer de telle sorte les Mystères
sacrés de Votre Corps et de Votre Sang, que nous ressentions sans cesse en nous
le fruit de Votre Rédemption. O Vous qui vivez et régnez dans les siècles des
siècles.
R./ Ainsi soit-il.
Source :
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2016/05/26/litanies-du-saint-sacrement/
Acte solennel de
réparation prescrit par Sa Sainteté le Pape Pie XI pour la fête du Sacré-Coeur
(normalement
on le récite devant le Saint Sacrement exposé après le chant ou la récitation
des litanies du Sacré-Coeur)
Très doux
Jésus, vous avez répandu sur les hommes les bienfaits de votre charité, et leur
ingratitude n’y répond que par l’oubli, le mépris. Nous voici donc prosternés devant votre autel, animés du
désir de réparer par un hommage spécial, leur coupable indifférence et les outrages
dont, de toutes parts, ils accablent votre Cœur très aimant.
Cependant,
nous souvenant que nous-mêmes, nous nous sommes dans le passé rendus coupables
d’une si indigne conduite, et pénétrés d’une profonde douleur, nous implorons
d’abord pour nous-mêmes votre miséricorde. Nous sommes prêts à réparer, par une
expiation volontaire, les fautes que nous avons commises, tout prêts aussi à
expier pour ceux qui, égarés hors de la voie du salut, s’obstinent dans leur
infidélité, refusant de Vous suivre, Vous, leur Pasteur et leur Chef, ou,
secouant le joug si doux de votre loi, foulent aux pieds les promesses de leur
baptême.
Nous
voudrions expier pour tant de fautes lamentables, réparer pour chacune
d’elles : désordre de la conduite, indécence des modes, scandales
corrupteurs des âmes innocentes, profanations des dimanches et des fêtes,
blasphèmes exécrables contre Vous et contre vos Saints, insultes à votre
Vicaire et à vos prêtres, abandon et violations odieusement sacrilèges du divin
Sacrement de votre amour, péchés publics enfin des nations qui se révoltent
contre les droits et l’autorité de votre Église.
Que
pouvons-nous effacer de notre propre sang tant d’offenses ! Du moins, pour
réparer votre honneur outragé, nous vous présentons cette même satisfaction que
Vous avez offerte à votre Père sur la Croix et dont Vous renouvelez l’offrande,
chaque jour, sur l’autel ; nous Vous la présentons, accompagnée de toutes
les satisfactions de la Très Sainte Vierge Votre Mère, des Saints, des
chrétiens fidèles. Nous Vous promettons, de tout notre cœur, autant qu’il
dépend de nous et avec le secours de votre grâce, de réparer nos fautes
passées, celles de notre prochain, l’indifférence à l’égard d’un si grand
amour, par la fermeté de notre foi, la pureté de notre vie, la docilité
parfaite aux préceptes de l’Évangile, à celui surtout de la charité. Nous Vous
promettons aussi de faire tous nos efforts pour Vous épargner de nouvelles
offenses et pour entraîner à votre suite le plus d’âmes possible.
Agréez,
nous Vous en supplions, ô très bon Jésus, par l’intercession de la Bienheureuse
Vierge Marie réparatrice, cet hommage spontané d’expiation ; gardez-nous
jusque à la mort, inébranlablement fidèles à notre devoir et à votre service,
accordez-nous ce don précieux de la persévérance qui nous conduise tous enfin à
la patrie où, avec le Père et le Saint-Esprit, Vous régnez, Dieu, dans les
siècles des siècles.
Ainsi soit-il.
Source :
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2013/06/06/2013-51-reparation-reparation-reparation/
2013-51. Réparation ! Réparation ! Réparation !
La « grande révélation » de 1675 :
Cette apparition se produisit après l’arrivée de Saint Claude
de La Colombière à Paray-le-Monial, donc en 1675 ; elle
eut lieu « devant le Saint Sacrement, un jour de son octave », Sainte
Marguerite-Marie ne spécifie pas davantage.
A-t-elle voulu dire le jour de l’octave, ou bien un jour
durant l’octave ? On ne peut préciser
davantage. Il faut donc, dans l’expression « un jour de son octave
» laisser au mot « un » son sens indéfini ; cette année-là, la
Fête-Dieu se trouvait être le jeudi 13 juin, l’octave de la fête était par
conséquent le jeudi 20 juin : c’est donc entre le 14 juin et le 20 juin
inclus que la sainte Visitandine fut gratifiée de cette «grande révélation ».
« Etant une fois devant le Saint
Sacrement, un jour de son octave, je reçus de mon Dieu des grâces excessives de
son amour, et me sentis touchée du désir de quelque retour, et de lui rendre
amour pour amour, et il me dit : « Tu ne m’en peux rendre un plus grand qu’en
faisant ce que je t’ai déjà tant de fois demandé ».
Alors me découvrant son divin Coeur : « Voilà ce Coeur qui a tant aimé les hommes, qu’il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour ; et pour reconnaissance je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et les mépris qu’ils ont pour moi dans ce sacrement d’amour. Mais ce qui m’est encore le plus sensible est que ce sont des coeurs qui me sont consacrés qui en usent ainsi. C’est pour cela que je te demande que le premier vendredi d’après l’octave du Saint Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer mon Coeur, en communiant ce jour-là, et en lui faisant une réparation d’honneur par une amende honorable, pour réparer les indignités qu’il a reçues pendant le temps qu’il a été exposé sur les autels. Je te promets aussi que mon Coeur se dilatera pour répandre avec abondance les influences de son divin amour sur ceux qui lui rendront cet honneur, et qui procureront qu’il lui soit rendu. »
Alors me découvrant son divin Coeur : « Voilà ce Coeur qui a tant aimé les hommes, qu’il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour ; et pour reconnaissance je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et les mépris qu’ils ont pour moi dans ce sacrement d’amour. Mais ce qui m’est encore le plus sensible est que ce sont des coeurs qui me sont consacrés qui en usent ainsi. C’est pour cela que je te demande que le premier vendredi d’après l’octave du Saint Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer mon Coeur, en communiant ce jour-là, et en lui faisant une réparation d’honneur par une amende honorable, pour réparer les indignités qu’il a reçues pendant le temps qu’il a été exposé sur les autels. Je te promets aussi que mon Coeur se dilatera pour répandre avec abondance les influences de son divin amour sur ceux qui lui rendront cet honneur, et qui procureront qu’il lui soit rendu. »
On n’insistera jamais assez pour rappeler que cette
grande apparition ne consiste pas en ces seules paroles : « Voilà ce Coeur
qui a tant aimé les hommes », suivies d’un point final, et qu’elle n’a pas pour
but de demander une « simple » fête liturgique en l’honneur du Sacré-Coeur de
Jésus.
A l’instigation de Saint Jean Eudes, une fête du Coeur de
Jésus existait déjà en certains diocèses. Le
Coeur de Jésus considéré comme symbole de l’amour divin était déjà un objet
d’attention spirituelle et de vénération depuis le Moyen-Age…
A la
sainte Visitandine de Paray-le-Monial, Notre-Seigneur Jésus-Christ vient
préciser l’esprit dans lequel son divin Coeur doit être vénéré, l’esprit
dans lequel sa fête doit être célébrée, l’esprit dans lequel toutes les
pratiques en son honneur doivent être observées : cet esprit qui doit être
l’âme de la dévotion à son Coeur, c’est celui de la réparation.
La fête
liturgique dont il demande l’institution, en précisant la date particulière à
laquelle il veut la voir célébrée, doit être une fête réparatrice ;
la pratique de la sainte communion qu’il réclame, en
particulier les premiers vendredis du mois, est une communion
réparatrice ; l’heure sainte dont il réclame
l’observance toutes les nuits du jeudi au vendredi est une heure
de prière réparatrice…
Par
l’intermédiaire de Sainte Marguerite-Marie, Jésus ne se contente pas de
« montrer » son divin Coeur, il fait nettement ressortir que ce Coeur
est « rassasié d’opprobres » – selon l’expression qui sera retenue
plus tard pour les litanies – et les apparitions de Paray-le-Monial ne
sont pas « la révélation de l’amour de Jésus pour nous », ainsi
que je l’ai parfois entendu dire à certains prêtres (comme si l’Eglise avait dû
attendre le XVIIe siècle pour découvrir l’amour de Jésus !), mais elles
sont la manifestation d’un amour outragé, d’un amour méprisé, d’un amour
insulté, d’un amour qui n’est pas aimé comme il le faudrait par ceux-là mêmes
qui devraient en être les plus exacts observateurs, à savoir les baptisés, les
religieux, les prêtres : « Ce sont des coeurs qui me sont consacrés qui en
usent ainsi » !!!
Tout
ceci a été mis dans une insistante lumière par le magistère authentique de
l’Eglise dans l’encyclique « Miserentissimus Redemptor« du Pape
Pie XI (dont on trouvera le texte ici > www), qui a prescrit que
pour la fête du Sacré-Coeur soit récité, dans tout l’univers catholique, cet acte
solennel de réparation dont nous reproduisons le texte ci-dessous et dont les
termes gardent une douloureuse actualité (note : à cette récitation
publique est attaché l’octroi de l’indulgence plénière).
Source :
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2013/06/06/2013-51-reparation-reparation-reparation/
Prière du Vénérable Pie XII à Jésus
Ressuscité
(Prière
extraite du discours prononcé en italien le Saint Jour de Pâques 25 mars 1951.
Encore une fois, nous ne pouvons pas ne pas être frappés par l’actualité de
cette prière du « Pasteur angélique »…)
(tableau-icône : Domenico Cresti, dit Le Passignano
: la Résurrection – détail (Pinacothèque Vaticane)
Afin que la joie pascale ne s’éteigne pas avec le déclin du jour, mais qu’elle se prolonge
longtemps et qu’elle pénètre les coeurs plus fortement frappés par la tourmente
qui bouleverse aujourd’hui le monde, que Votre bénédiction, ô Jésus, descende,
pour apporter le renouveau et la paix sur ce peuple qui fait monter vers Vous,
d’une voix unanime, un hymne de louange, de gratitude et d’imploration !
Bénissez, ô divin Rédempteur, la hiérarchie sacrée, les ministres du sanctuaire et
les aspirants au sacerdoce, tous ceux qui renonçant au monde, se sont consacrés
à Vous sous les formes les plus diverses de la vie religieuse.
Bénissez les troupes hardies de l’apostolat
des laïques et ravivez en eux, dans la
mesure la plus complète, le courage de professer la foi chrétienne, l’ardeur du
zèle, la fermeté virile de la fidélité !
Bénissez les dirigeants des nations et inspirez-leur des desseins de justice et de paix, de
fraternelle entente et d’aide réciproque, afin que libérés de toute soif de
domination et de violence, les peuples puissent vivre et servir Dieu dans un
travaill pacifique et une sereine tranquillité, et passer ainsi de la
laborieuse journée terrestre à la béatitude de la céleste patrie !
Bénissez les familles dans le sein protecteur desquelles croissent les
générations qui formeront l’Eglise de demain ! Bénissez et soutenez les jeunes
gens et les jeunes filles, dont la pureté, la valeur, la joie spirituelle sont
une des plus ferventes sollicitudes de votre Epouse immaculée !
Bénissez et réconfortez ceux que les plaisirs terrestres et les erreurs insidieuses
ont atteints dans leurs sentiments et dans leurs pensées, dans leur conduite et
dans leurs oeuvres, et, dans la confusion de la tiédeur, de l’indifférence, de
l’éloignement de Dieu, aidez-les à retrouver la voie qui seule conduit à la
Vérité et au salut !
Répandez Votre bénédiction sur tous ceux qui souffrent dans leur corps et dans leur
âme !
Suscitez en
nombre toujours plus grand des âmes généreuses, prêtes à accourir partout où se
fait entendre un cri, une plainte, un soupir, prêtes à consacrer leur esprit,
leurs bras et leurs biens au soin de tant d’enfants abandonnés dans les rues,
au soutien de tant de vieillards privés de tout secours, de tant de miséreux
qui ont peine à vivre entre la nécessité et la maladie, de tant de réfugiés
errant à la recherche d’une nouvelle patrie, de tant d’opprimés victimes des
injustices humaines !
Donnez le
courage à tous ceux qui gémissent dans les hôpitaux, dans les prisons, dans les
lieux d’exil et de souffrance, injustement peut-être !
Accroissez la
fermeté de ceux qui pâtissent dans leur honneur, leur liberté et leur chair pour la
défense de leur foi : exemples lumineux de fidélité à Vous, divin Triomphateur
de l’enfer et de la mort !
Triomphez ! Triomphez, ô Jésus ! Que Votre
règne arrive et s’étende ! Que Votre
empire resplendisse sur la terre, mieux connu, mieux aimé, plus puissant, comme
est infinie la puissance de Votre Sang divin, répandu pour la rédemption du
monde entier !
Ainsi soit-il.
Source :
http://leblogdumesnil.unblog.fr/category/textes-de-reference/
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