Les
Acathistes et les Canons dans la
liturgie et la pričre orthodoxes
http://www.pagesorthodoxes.net/liturgie/acathistes-canons.htm
Les acathistes et les canons sont deux formes typiques de la liturgie et de
la pričre de l’Église orthodoxe. Les acathistes
sont généralement des compositions de
louange, adressées le plus souvent au Christ, ŕ la Mčre de Dieu ou ŕ un saint.
Il existe un grand nombre d’acathistes, mais un seul figure officiellement dans
la liturgie de l’Église byzantine : L’Acathiste ŕ la
Mčre de Dieu. Cette hymne magnifique est chantée aux matines du samedi de la cinquičme
semaine du Grand Caręme, qu’on appelle couramment le Ť Samedi de
l’Acathiste ť. Dans la tradition grecque, cet acathiste est également
chanté en quatre parties les vendredis soirs pendant le Caręme. Souvent, les
acathistes font partie de la piété communautaire d’une paroisse ou d’un
monastčre. On peut célébrer un acathiste, par exemple, avant la liturgie
dominicale, ou comme supplément aux offices d’une fęte particuličre ou d’un
saint que l’on vénčre beaucoup. Le mot Ť acathiste ť signifie qu’on
ne s’assied pas, mais qu’on doit
rester débout (contrairement aux Ť cathismes ť, divisions du Psautier, oů l’on peut s’asseoir pendant la récitation des psaumes).
L’Acathiste ŕ la Mčre de Dieu sert de modčle général pour la création
d’autres acathistes, bien que la forme des acathistes n’ait rien de fixe.
Généralement, les acathistes sont divisés en kondakia et iki (sing. ikos), souvent douze de chaque. Les kondakia se présentent le plus souvent
comme de courtes narrations qui se
terminent par la proclamation joyeuse : Ť Alléluia ť, ou encore par
un triple Ť Alléluia ť. Aprčs une brčve introduction, les iki sont constitués trčs souvent d’une énumération de motifs de joie chez la
personne ŕ qui l’acathiste est dédié, motifs qui se caractérisent par
l’expression Ť Réjouis-toi… ť, ou par une autre formule qui devient
un refrain ŕ la fin de chaque ikos.
Le canon est une hymne liturgique trčs répandue que l’on
retrouve notamment aux matines et dans un certain nombre d’offices sacramentels
et de pričres pour diverses occasions, comme la pannychide (office pour les
défunts) ou encore les molébčnes
(offices d’actions de grâces).
D’origine ancienne, le canon a connu une évolution complexe au fil des sičcles
et les canons actuels sont en fait des compositions simplifiées par rapport aux
canons anciens. Le canon actuel est divisé en neuf odes, dont la deuxičme est
généralement omise. Ils sont composés d’un hirmos,
le plus souvent chanté, d’un certain nombre de tropaires, et ils se terminent par un théotokion (chant ŕ la Mčre
de Dieu). Ŕ l’origine les tropaires étaient intercalés entre les versets de
neuf odes bibliques, mais de nos jours, on ne chante plus les odes
scripturaires que pendant Grand Caręme. L’hirmos
évoque souvent l’ode biblique
correspondante. Les matines peuvent comprendre jusqu’ŕ quatre canons. Le
plus long canon intégré ŕ la liturgie est le Grand Canon de saint André de
Crčte, lu ou chanté en quatre parties pendant la premičre semaine du Grand
Caręme et repris en entier le jeudi de la cinquičme semaine. On utilise aussi
le mot Ť canon ť pour
désigner d’autres textes liturgiques,
par exemple le canon eucharistique (anaphore) de la Divine Liturgie.
Source :
http://www.pagesorthodoxes.net/liturgie/acathistes-canons.htm
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