Extrait du Grand Message de Jésus et Marie…à
Soufanieh (Damas) … C’est Myrna qui a été choisie
pour vivre la Passion du Christ et ainsi informer tous les peuples de s’unir et
de faire la Volonté de Dieu * Il reste si peu de temps !! ; Myriamir 12
martie 2016-03-13
Myrna nous est présentée comme un miroir
limpide et transparent. Elle a été choisie pour
refléter la lumière, imiter et vivre ce que Jésus et Marie lui demandent. Elle
est pour chacun de nous comme une icône, un écho et un exemple. N’étant que la
« servante » elle nous renvoie ce qui lui est confié. Tout ce qui
nous est dit, nous le savions déjà. Mais la grande affaire, pour chacun de
nous, est de faire passer les messages dans le quotidien de nos vies, dans
l’humble Nazareth de nos journées, et dans la banalité humaine de la trame de
nos relations.
16. Le Message de
Soufanieh
Un jour,
les gens virent la Vierge, les enfants furent les premiers à l’apercevoir, Elle
avançait vers eux et les appelait : la mère,
notre Mère ! La mère, notre Mère !
Un bond et
les voici dans ses bras. Elle les étreignait un à un. Des larmes de bonheur
coulaient de ses yeux souriants et lui arrosaient les joues. Les enfants
caressaient ses cheveux et, de leurs petits doigts, effleuraient sa robe bleue.
Ils cachaient leurs visages dans son voile blanc et posaient leur petite tête
sur ses épaules. De leur front ils jouaient sur les paumes de ses mains
toujours ouvertes. Ils couraient, dansaient, applaudissaient et chantaient. Les
anges chantaient avec eux l’hymne d’allégresse éternelle et de la paix
perpétuelle !
Le monde
est en fête ! La terre célèbre ses noces ! L’univers exulte de joie ! Il ne
ressent plus sa lourdeur habituelle. Il est léger et éthéré. Le monde vit des
heures de gaieté divine jusque-là inconnue dans sa longue histoire. On ne
distingue plus les anges des enfants, le ciel de la terre, l’espoir de la
réalité. C’est l’unité parfaite et harmonieuse. D’un seul
coeur et d’une seule voix, toute la création glorifie Dieu et chante sa grande
miséricorde. On dirait que tout a disparu de l’existence,
à l’exception des enfants et des anges.
Certains
prétendent avoir vu avec la Vierge Mère un bel adolescent au sourire radieux. De ses yeux jaillissait une source d’amour infini. Il
semblait bénir. D’autres affirment n’avoir vu qu’un jet de lumière inonder le
ciel et la terre. Un troisième groupe assure avoir fortement senti une présence
divine envelopper la Vierge Marie et rejaillir sur les hommes comme pour les
attirer vers le Ciel.
« Comment
avez-vous su que cette présence était divine ? » leur
avons-nous demandé.
« C’est
le Très-Haut lui-même, ont-ils répondu, qui nous l’a fait sentir. C’est lui l’Omniscient et l’Omniprésent qui
nous prend par la main et guide nos pas là où nous sommes sûrs de le
trouver. »
Un quatrième
groupe déclare : Là où se tenait la Vierge, le ciel s’ornait
d’un nombre infini de couleurs que l’imagination humaine ne peut décrire car
elle les ignore. Au
milieu de ces couleurs, un jeu de visions divines nous éblouissait de ses
beautés. Quand elles étaient là, nous régalions nos yeux de leur splendeur. Quand elles disparaissaient, nous aspirions de tout notre être à leur
réapparition. Nous ignorons si ces visions avaient lieu à droite de la
Vierge ou à gauche, au-dessus de sa tête, près d’elle ou dans son coeur.
Finalement,
nous nous adressâmes aux enfants : « Qui
était avec la Vierge ? »Ils
répondirent spontanément et avec assurance : « Notre
grand frère ! Il nous
prenait l’un après l’autre dans ses bras et nous lançait avec amour dans ceux
de notre maman du Ciel. »
Un monde
de visions ! … Certes.
Mais nous l’avons pris, ce jour-là, pour la réalité. C’était notre réalité.
Nous la cherchions depuis longtemps. Et voilà que le Très-Haut nous la donnait gratuitement.
C’était un don qui nous invitait à nous tourner vers le Ciel, ce Ciel qui attend l’homme et l’attendra
jusqu’à la fin des temps. Avec ce don, le Seigneur
nous offrait la paix et la joie éternelles. Il nous indiquait en même temps l’unique voie qui y conduit, à savoir la prière et le service.
Tel fut le jour de la Vierge à Damas : Un jour
qui s’est détaché du temps, afin d’insuffler la vie dans le temps. Ce jour-là,
le lieu se transforma en un espace spirituel, duquel tous les espaces puisaient
leur spiritualité et leur finalité. Les
enfants acquirent la sagesse des vieillards, et les vieillards retrouvèrent la
jovialité et la facilité des enfants.
Ce fut un
jour de pardon général et de don total : tout ce qui est à moi est à toi et
tout ce qui est à toi est à moi. il n’y a plus de tien et de mien. L’homme a perdu son poids et sa lourdeur. Il est devenu
tout transparent.
Regardez-le,
on dirait qu’il vole ! Effectivement,
les hommes ont laissé de côté leurs voitures et tous leurs biens, car ils
entravaient leur bonheur. D’ailleurs, que pourraient-ils faire de l’argent, du
diamant et de l’or ? Ils ont passé leur vie à les chercher… et maintenant ils
le regrettent. Car le plus important c’est l’Homme! C’est
lui la perle précieuse ! Lorsqu’il veut s’élever
vers le ciel, il cherche à s’alléger.
En ce jour
de la Vierge Mère, le monde a vécu des heures d’allégresse divine qui lui était
jusque-là inconnue.
Les gens
ont dit :
« Est-ce un rêve ? Mais comment les rêves se transforment-ils en réalité ?
Est-ce nos désirs et nos aspirations ? Mais comment se sont-ils réalisés ?
Est-ce notre imagination et nos visions ? Mais les
visions sont moins enrichissantes que la vérité et la réalité. »
Le 24 mars
1983, la Vierge
toute sainte nous est apparue. Elle était toute souriante ! Elle nous a dit au
commencement de son message, qui allait être le plus long et le plus riche de
tous : » Mes enfants, Ma mission est
terminée « .
Comment,
mère, vous nous quittez déjà ? Cette soirée n’est-elle pas le premier
anniversaire de votre venue chez nous ? Mes chers
enfants, les fins sont dans les commencements. Qui dit commencement dit
également fin. Il se pourrait que la fin
de quelque chose soit le commencement d’une autre chose plus profonde, plus
belle et plus enrichissante.
N’ayant
pas saisi la signification de ses paroles nous lui demandâmes : Mère,
quand nous visiterez-vous de nouveau ? Allez-vous nous laisser longtemps
orphelins ? Vos enfants, mère, sont pourchassés et dispersés dans un monde qui
ignore la pitié et la miséricorde. Ai-je un jour abandonné l’un de vous ?
Déroutés
et interloqués par les réponses percutantes
de la Vierge, pressés de
parler avant même de chercher à les comprendre, nous nous
écriâmes: mère, nous
protestons contre votre départ, nous le refusons, nous vous supplions de rester
avec nous, nous implorons votre bonté, ayez pitié de nos larmes, voyez-nous à
vos pieds très purs ! Mère, nous
n’avons jamais entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à vous ait été
abandonné, regardez-nous ! Ne nous quittez pas !
Mes
enfants, ne me mettez pas dans l’embarras ! Telle est la volonté de celui qui,
du néant, nous a tous créés, vous et moi. Rien ne lui est impossible.
Nous fûmes
plus déroutés encore. Nous nous
interrogions toujours sur sa précédente réponse à propos des
« commencements et des fins ». Trois mois s’étaient à peine écoulés depuis l’apparition
de l’huile miraculeuse pour la première fois. Celle-ci
préfigurait la présence de la mère toute sainte parmi nous. Effectivement, la
Vierge est apparue à Myrna et à nous tous représentés par la jeune femme. Tout
à la joie d’avoir la mère de Jésus avec nous, nous nous disions : « La mère toute sainte nous
suffit ! Nous sommes au comble du bonheur ! »
Et la
voilà qui nous surprend par ces mots :
« Cette
nuit, l’Ange M’a dit : ‘Vous êtes bénie entre les femmes’ et je n’ai pu lui
dire que : ‘Voici la servante du Seigneur!’ Moi Je ne mérite pas de vous dire :
‘vos péchés sont pardonnés’ mais Mon Dieu l’a dit. » Immédiatement
après ces paroles la Vierge Marie ajoute : « Je
suis contente. «
Il est bien difficile de
saisir la relation entre ces différents points d’un même message: la fin de la
mission de la mère toute sainte, son rappel de l’Annonciation, son affirmation
qu’elle ne peut pas remettre les péchés et la joie qu’elle ressent d’être avec
nous.
Pouvons-nous
comprendre cette relation en relisant l’ensemble des messages ? Certainement, car une
complémentarité frappante existe entre eux tous. C’est pourquoi, il est
impossible de les comprendre sans les replacer dans le contexte du mouvement de
Soufanieh. Ils sont les maillons d’une grande chaîne, chacun clarifie celui qui
l’a précédé et prépare le suivant.
En
proclamant la fin de sa mission, la mère toute sainte annonce le début d’une
nouvelle étape du cheminement de Soufanieh. Elle sera conduite, en alternance avec la
Vierge mère, par son fils Jésus, le Saint de Dieu, à partir du 31 mai 1984. Puis les
plaies du Crucifié apparaissent sur le corps de la jeune épouse. Les
messages de Jésus alternent avec ceux de sa mère immaculée et reprennent ceux
de la première étape : la prière
communautaire et permanente, l’unité de l’Église et l’urgence d’œuvrer à sa
réalisation, l’évangélisation, la mission pédagogique et éducative de
Soufanieh: « Vous,
vous apprendrez aux générations le MOT d’unité, d’amour et de foi » avait dit
la Vierge immaculée à ses enfants le 24
mars 1983.
L’enseignement
de la Mère et de son bien-aimé Fils, forme la mission de Soufanieh et son
message au monde d’aujourd’hui. Il
constitue le premier noyau de la spiritualité de Soufanieh ou de l’amour
spirituel que l’homme moderne peut vivre au coeur d’une civilisation
technologique sophistiquée et programmée. En somme, Soufanieh est un
mouvement spirituel. Les paroles du Christ aux fidèles en prière le 26 novembre 1986, en sont la
confirmation : « Vos
péchés vous sont pardonnés parce que vous me regardez ! », autrement dit
parce que vous me considérez réellement comme votre Maître et votre Sauveur.
Nous
pouvons résumer la mission de Soufanieh et le message qu’elle annonce par ces
mots : le retour de l’homme d’aujourd’hui à Dieu, ou
en termes chrétiens et évangéliques : le retour des fils à leur Père céleste. Telle a
été et telle sera jusqu’à la fin du monde, la mission de toute religion révélée
et de toute foi sincère en un Dieu unique et créateur. Ce retour à Dieu est-il
semblable à ceux du passé, proches ou lointains ?
Le moins
qu’on puisse dire est que ce retour au Père du ciel est beaucoup plus difficile
aujourd’hui qu’il ne l’a jamais été. Car notre époque ne laisse aucune place à
Dieu.
C’est un espace sourd qui
écarte tout ce qui est spirituel, espace de l’homme robot, où le spirituel
disparaît. C’est le signe du monde. Ensuite
il arrache l’homme à Dieu et se l’attache fermement afin de le renvoyer à
l’ensemble de ses besoins et de ses intérêts, qui deviennent sa principale
préoccupation. Il cherche à les satisfaire par tous les moyens légitimes ou
illégitimes. Tandis que
la finalité ultime de tout vrai croyant, quelle que soit sa religion, c’est la
réconciliation des fils avec leur Père céleste, la préparation de l’espace
spirituel propice à la rencontre entre l’homme et Dieu.
Tout
croyant sincère expérimente dans la prière les bienfaits de cet espace
spirituel où il peut rencontrer son Créateur et Père. Il sait
que plus cet espace s’étend, s’enracine et s’approfondit, plus il arrache
l’homme au monde, le lui fait oublier pour le jeter dans les bras de Dieu.
Maison de Myrna et sa
famille
Qu’est-ce
que prier ? C’est t’offrir toi-même, ta vie, ton
histoire, ton avenir et toute ton existence au Très-Haut et
Très-Miséricordieux. C’est lui faire confiance comme un nourrisson dans les
bras de ses parents. Quant à la foi, elle consiste à s’abandonner totalement à
Dieu et à compter pleinement sur lui. Cette confiance, illimitée et
inconditionnelle, et cet abandon filial ont leur source dans son amour infini
pour chacun de nous.
La prière
est l’un des nombreux moyens de la mission de Soufanieh. C’est son
moyen d’évangélisation et sa finalité ultime. Elle
est un acte purement gratuit, le sacrifice du coeur humble que le Seigneur ne
rejette pas. C’est une préparation à la Rédemption. Son seul but est de
satisfaire Dieu et d’obtenir sa miséricorde et sa bénédiction. De fait, par la prière et dans la
prière, les fidèles deviennent un, ils ne forment plus qu’un seul coeur animé
par l’amour du Très-Haut et par l’amour qu’ils ont les uns pour les autres.
Car
l’humanité, telle que le Christ la veut, sera un jour un seul coeur qui s’offre
au Seigneur en holocauste pur et agréable, un coeur qui avance vers lui, une
Église unie dans laquelle le nom de Dieu sera loué et glorifié. Oui, telle
est l’Église voulue par le Christ. Quant aux institutions, cultes, rites,
dogmes, traditions et bâtiments, tout cela viendra par la suite pour incarner
l’Église des cœurs et la manifester visiblement au monde.
Qu’en
avons-nous fait, pauvres humains ? D’une
manière vraiment regrettable et navrante, nous avons donné la priorité aux
accessoires, à cet ensemble de moyens humains sur la réalité spirituelle. Oubliant l’essentiel, nous nous
sommes divisés, puis déclarés une guerre sans merci. Chaque partie, chaque confession a
voulu et veut encore assurer sa survie et sa suprématie, à la manière des fils
de ce siècle qui se combattent et s’entre-tuent pour préserver leurs intérêts.
La prière,
la foi ou la confiance absolue en Dieu, l’unité des cœurs qui caractérise
essentiellement l’Église, le respect des autres, la disponibilité à les servir,
l’amour et la Rédemption, telles sont les quatre dimensions de la mission de
Soufanieh et de l’évangélisation qui lui est confiée. Chacune de
ces dimensions est à la fois un moyen et une finalité.
Sont-ce là
des concepts, des idées et des significations aussi vieux que le Christianisme,
bien plus anciens aussi que la foi en un Dieu unique ? Je répondrai avec
Pascal: « Le nouveau : ce sont des idées anciennes exprimées d’une manière
nouvelle. »
Une
question s’impose à nous : quelle est la valeur de
nos descriptions élogieuses et de nos conflits idéologiques à propos d’idées et
de concepts ayant Dieu pour objet ? Pourraient-ils être justes et exacts ? Jamais, car, à l’exemple du Très-Haut, ils
devancent nos idées et nos significations et les dépassent infiniment.
Que
devons-nous faire alors lorsque nous voulons les exprimer concrètement et les
rendre tangibles ? Nous
devons leur assurer les conditions propices qui garantiront leur vie, leur
développement, leur diffusion, leur fertilité et leur efficacité.
En
réalité, dès sa naissance, le mouvement de Soufanieh a dépassé les confessions,
les rites et les doctrines religieuses et idéologiques. Cette grande famille de prière est
fermement décidée à poursuivre ce chemin de réconciliation et d’ouverture à
tous. Car le Très-Haut qui
a fait de Marie, sa mère toute sainte, la première patronne et la maîtresse
permanente de Soufanieh, en a fait aussi la mère de tous les hommes.Pour
réussir sa mission, le mouvement doit prouver sa compétence d’abord dans son
premier milieu de vie qui est l’un des plus vieux quartiers de la ville arabe
chrétienne. Il doit la prouver également en cette fin de XXème
siècle technologiquement
très avancé.
Notre
mission à nous qui fréquentons régulièrement la maison de la Mère toute sainte
pour prier, c’est de former un espace spirituel vital ouvert à tous. Nous le
construirons par la prière communautaire et permanente, le respect mutuel,
l’unité des cœurs et le service gratuit. Dans
cet espace, nous vivrons en harmonie entre nous d’abord. Puis tout homme de bonne volonté,
croyant ou athée, pourra se joindre à nous. Grâce à notre accueil, il se
sentira à l’aise. Progressivement, il se connaîtra, puis connaîtra son
humanité et enfin il cheminera
vers Dieu qui attend constamment le retour du fils prodigue.
Quelle
sera l’image de la vie spirituelle dans un monde arabe populaire qui s’efforce
de concilier et d’harmoniser deux styles de vie, l’un individuel et
communautaire, religieux et civil, l’autre foncièrement imposé par la
civilisation technologique qui envahit notre pays ? Il
est prématuré et difficile de répondre. Cela est sans importance. Il est
urgent pour nous de commencer cette vie spirituelle afin que la mission de
Soufanieh ne se transforme pas en un ensemble de concepts vides de toute
signification, telle une cage thoracique dénuée de vie. La
vie spirituelle est l’âme de notre mission comme de toute mission. Mais une vie spirituelle sans mission
se transformerait vite en un ensemble d’élans, d’émotions et d’impressions, qui
naissent et se développent lentement pour disparaître rapidement.
La vie
spirituelle se forme progressivement dans un combat lent et permanent que le
priant mène en soi-même d’abord, contre ses habitudes, sa culture et ses
complexes, ensuite contre les traditions de sa communauté, ses valeurs, ses
coutumes, sa manière traditionnelle et figée de comprendre le Christianisme.
Il faudra
enfin lutter contre la civilisation technologique qui a envahi les pays pauvres
par ses machines et ses sociétés de consommation. Pratiquement,
les fidèles doivent en premier lieu, s’adonner à la prière avec assiduité et
persévérance. Ils doivent s’exercer en permanence au respect d’autrui, à son
accueil et son aide… Puis faire
confiance à Dieu pour tout le reste.
« Ne dites pas :
‘Qu’est-ce que je fais’, parce que ceci est Mon œuvre. Vous devez jeûner et
prier, car c’est par la prière que vous ferez face à Ma vérité et que vous
affrontez tous les coups. « dit le Christ dans son message du 26 novembre 1988.
Dans la mesure où les
racines de la vie spirituelle se raffermissent et s’approfondissent dans ce
milieu arabe, populaire et chrétien, celui-ci deviendra apte à se répandre dans le
monde et à dépasser toutes les différences confessionnelles et sociales.
Qui de
nous aurait pu imaginer que Soufanieh se transporterait aussi rapidement d’un
quartier damascain complètement ignoré à Los
Angeles ? De fait, six ans
après sa naissance à Damas, voici ce mouvement de prière bien florissant aux États-Unis, comme à Beit Sahour en Palestine occupée, à Màad au Liban, à Khabab et à Al-Hassaké en Syrieet
au Caire en Egypte. Le
Seigneur exauce la prière de ses fidèles enfants.
Par
sa grâce, l’huile sainte coule des mains de Myrna ou de l’icône miraculeuse ou
des deux à la fois.
Le prélude
à la spiritualité de Soufanieh est la victoire sur la peur. La Vierge et son
fils le répètent inlassablement à Myrna et aux fidèles : » Ma fille, ne crains pas,
je suis avec toi ! Mes enfants, ne craignez rien, je suis avec vous ! Pourquoi
as-tu peur, ma fille ? Ne suis-je pas avec toi ? «
La peur
est l’une des marques caractéristiques de l’existence humaine. Pour l’homme
d’aujourd’hui, cette peur est devenue une obsession et son ennemi le plus
redoutable. Jamais les hommes n’ont
connu une telle angoisse. De quoi et de qui ont-ils peur ? De la mort,
répondent les psychanalystes qui considèrent la mort comme un élément de
l’amour corporel. Cet amour conduirait, selon eux, directement à la mort et
celle-ci au néant absolu.
« Tu
pries ! Donc tu es rétrograde ! »
Tel est le
jugement à ton égard de la communauté progressiste à laquelle tu appartiens. Un tel
jugement te classe au rang des morts, aux yeux de ta communauté et à tes
propres yeux. Et si tu essayais de te révolter contre ses coutumes et ses
traditions, tu en serais définitivement exclu.
Tu
pourrais craindre pour toi-même ou pour ton avenir, si tu perdais l’opération
commerciale de laquelle tu faisais dépendre ton existence, ou si tu échouais à
un examen duquel tu faisais dépendre ton avenir.
La peur
pourrait devenir une maladie si l’on se préoccupait exagérément des microbes
qui nous cernent de toute part. Je suis convaincu qu’une
telle obsession nous déclenchera un jour des maladies telles que la perte de
toute immunité.
La hantise
de la pauvreté pourrait devenir aussi angoissante que la psychose de la mort. Le
sentiment du vide intérieur qui commence avec l’adolescence et que développe un
éventuel échec dans la vie, est
aussi une source intarissable de peur.
Certains
mettent tout leur espoir dans la fortune, les fonctions sociales, les titres,
les grades et les diplômes. Ils pensent que ces moyens leur garantiront
la domination sur eux-mêmes et sur la société. Mais s’ils viennent à échouer dans
l’un ou l’autre domaine, la crainte et l’angoisse s’emparent d’eux et
établissent leur demeure chez eux.
Parmi les
autres sources de peur, citons les sentiments et les
complexes d’infériorité, le sentiment et l’impression que tous les yeux
sont braqués sur nous, que tout le monde nous montre du doigt et ricane de
notre échec.
Dans le
message du 14 août 1988, le Christ dit: « C’est
en Dieu seul que vous devez mettre votre fierté ».
L’enseignement
de notre corps et celui du Christ sont diamétralement opposés. Pour le corps il
y a un lien très fort entre la mort et le plaisir physique. Bien plus, chaque
pas que nous faisons sur le chemin de cette vie terrestre, est un pas vers la
tombe. Pour le Christ, la félicité éternelle et la joie d’ici-bas sont
tributaires de la croix. Celle-ci
n’est rien d’autre que don de soi-même et Rédemption, en un mot AMOUR.
« Celui
qui croit en moi, même s’il venait à mourir, vivra » déclare le
Christ.
La vie
spirituelle de Soufanieh contient en germe les signes avant-coureurs d’une
parfaite règle de vie, dont les lignes fondamentales se déterminent
progressivement. Car la vie spirituelle est l’existence humaine, la vie
elle-même. Cette vie commence par la vénération de la
Vierge Marie : « C’est
Elle Ma Mère dont Je suis né » dit le Christ dans le message du 14-15 août
1987.
La vie
spirituelle se poursuit en compagnie de la Mère toute sainte. Cependant,
l’essence de cette vie est la
croix de Jésus, le Messie de Dieu, le Fils qui a incarné l’amour infini du
Père pour l’homme. Chaque
service gratuit offert au prochain est une participation à la Croix du fils de
Dieu qui commence par le renoncement à soi et l’effacement devant l’autre, comme l’enseigne
Jésus lui-même à Myrna le
26 novembre 1987 : « Je veux que tu joignes
Mon Cœur à ton Cœur délicat pour que nos cœurs s’unissent. Ce faisant, tu
sauves des âmes souffrantes. Ne déteste personne pour que ton cœur ne s’aveugle
pas sur ton amour pour Moi. Aime tout le monde comme tu M’as aimé, surtout ceux
qui t’ont haïe et qui ont dit du mal de toi car par cette voie tu obtiendras la
gloire. «
Nous
l’avions déjà entendu dire : « Mésestime-toi,
renonce à toi-même ».
La
perfection de la vie spirituelle réside dans la consécration plénière à la
prière et au service du prochain ; la
famille, la patrie, les pauvres et les nécessiteux qui sont toujours parmi
nous, les handicapés physiques, mentaux ou spirituels. Le Christ lui-même
nous a donné l’exemple du service. Il a passé
sa vie terrestre à servir les hommes ses frères et à soulager leurs misères.
Il
continue à les aimer et à répondre à leur appel. Que
demande-t-il de nous en retour? Un peu de
notre temps : « Je
vous ai donné tout mon temps, donnez-moi un peu du vôtre ! » Toutefois,
si Jésus ne nous demande qu’une partie de notre temps, il nous demande tout notre coeur.
Il déclare
même que ce coeur lui appartient : » Votre coeur est à moi ! «
Nous
lisons dans l’Évangile : « Celui
qui n’est pas contre moi est avec moi. » Nous
serons pour lui et avec lui tant que nous ne le rejetons pas officiellement ou
ne choisissons pas un autre dieu : l’argent,
la fortune, la renommée ou toute autre chose terrestre. Celui qui s’est
incarné par amour pour nous, demande à être l’ultime finalité de notre vie et
de toutes nos actions.
Dans son message du 26 novembre 1988, le Christ demande à la
foule en prière : « Est-ce que
tout ce que vous faites, vous le faites par amour pour Moi ? » Par cette interrogation le Christ
veut mettre les siens en garde contre la tentation de donner la priorité aux
résultats. C’est pourquoi, il poursuit son message précédent par cet impératif
: « Ne dites pas qu’est-ce que je fais ? C’est mon affaire ».
Par le
coeur tout entier consacré au Christ, par l’action tout entière au service du
prochain, nous réaliserons la prière que Jésus nous a enseignée dans son
premier message et que j’ai rappelée précédemment. En réalisant cette prière du
Seigneur Jésus, nous accomplirons notre libération de ce monde que nous devons
servir et nous jouirons du repos en Jésus et de la paix qu’il a promise : « Bien-aimé
Jésus, accorde-moi de me reposer en Toi ».
Comme
Myrna, tout homme se trouve un jour devant le choix décisif de sa vie
:« Dieu ou le monde ? Le corps
en tant que moyen ou comme but en soi ?
La croix
ou les idoles ? Choisit-il Dieu en paroles et intellectuellement, puis le monde
et ses idoles par son coeur et tout son être ? »
Pourquoi
l’homme est-il toujours exposé à tomber ? Pourquoi tombe-t-il avant de choisir
? Pourquoi, une fois revenu à lui-même, trouve-t-il que le monde l’a déjà
attiré à lui? Qu’il le tient en laisse et l’empêche d’agir ?
Pourquoi
se trouve-t-il la propriété privée du monde ? Pourquoi
ne s’appartient-il plus et n’appartient-il plus à son Créateur? Peut-il encore
se soustraire à ce monde ??? Non !Car il va à la recherche d’excuses pour
justifier son choix : Je devais satisfaire les
besoins de mes enfants… servir ma patrie … mon honneur et celui des miens
étaient en danger… nous étions menacés par la famine et la mort… et puis, je
n’ai nui à personne !
Mais… un jour ces prétendues excuses tomberont. La
vérité éclatera. Le mensonge, le gain illicite et l’agression contre autrui
apparaîtront pour ce qu’ils sont.
Trois
complexes complémentaires rongent l’existence humaine de l’intérieur, la
détruisent lentement et pourraient empêcher sa croissance. Ce sont les complexes de la
peur, de la pauvreté et de la chair. Oh
! Que de dons, de talents et de génies politiques, littéraires, artistiques,
industriels, intellectuels et commerciaux, n’ont-ils pas été abîmés et parfois
paralysés ! Oh ! Qu’elles
sont nombreuses les grandes âmes que cette trilogie a avilies et éloignées de
Dieu !
Par quels
moyens les hommes luttent-ils contre les dangers de ces complexes ? Ou plutôt,
par quels moyens cherchent-ils à s’y complaire ? Arrêtons-nous
aux plus répandus : la vanité, la prétention, le
mensonge, la course aux fortunes fabuleuses.
Pour y
parvenir, tout est permis : le
mensonge, le pillage, le cambriolage, le brigandage, la rapine, le vol, la
domination d’autrui, l’attaque à sa fortune, à son honneur, à sa vie…
Un jour
viendra où l’homme se souviendra de certaines vérités, devenues inhérentes à sa
nature : ne tue
pas, ne mens pas… celui qui regarde la femme d’un autre pour la désirer a
commis l’adultère… Alors tous les voiles tomberont, l’homme se
trouvera face à lui-même, face à sa vérité. Du
résultat de ce face à face dépendra son avenir éternel : ou il prendra
la fuite ou il empruntera la voie que les hommes ont jusque-là empruntée et
qu’ils empruntent encore…
Le monde
enfante le péché. Le Père attend le retour
du fils prodigue. Il guette ses pas. Il lui fraie les voies du retour à la
maison paternelle où il a préparé le veau gras.
Et maintenant, après ma
longue expérience à Soufanieh, j’ai la ferme assurance que ce mouvement de
prière et de retour à Dieu est l’une de ces voies. Elle est même la plus
récente et la plus actuelle, étant donnée la rapidité avec laquelle la Mère
toute sainte et son fils bien-aimé exaucent les demandes et les requêtes des
fidèles. On dirait même qu’ils se font concurrence pour répondre à leurs
appels.
La mission
de Soufanieh et les jalons de sa spiritualité commencent à se définir. Depuis
sept ans et quelques mois, les croyants accourent vers la maison de la Vierge
Marie pour prier.
Les apparitions, les extases et les messages
se succèdent. L’huile sainte coule en permanence. Les prodiges et les signes
attirent de grandes foules. Les conversions et les retours à Dieu se multiplient…
Et quel est l’homme qui n’a pas besoin de l’aide de son Seigneur pour revenir à
lui ?
Le peuple
prie, rend grâce, remercie, demande, implore et chante la gloire du Père
Céleste… il obéit à ses ordres, essaie d’y conformer sa vie et attend sa miséricorde.
Ce peuple,
je le connais et je l’aime ! N’est-ce
pas en son sein que mes parents sont nés, ont vécu puis rejoint la maison du
Père Éternel ? Ma mère, fille de ce brave peuple, m’a porté neuf mois dans ses
entrailles et neuf ans dans ses bras et dans son coeur avant de quitter cette
terre ! Mon père, ce bon et brave fils de ce peuple, a pris longuement soin de
moi. Et
lorsqu’il désespéra de mon retour au bercail, il se tourna vers le Père de tous
et ne cessa de l’implorer jusqu’à la dernière minute de sa vie. Il le priait et
le suppliait de ne pas me laisser orphelin.
Moi aussi,
ne suis-je pas de ce peuple ? N’est-ce pas lui qui m’a guidé jusqu’à ce jour? N’est-ce
pas lui qui continue à me guider bien qu’à un moment donné je pensais être de
ses guides ? C’est lui qui m’a éduqué ! C’est lui
qui m’a modelé et a fait de moi ce que je suis une image authentique semblable
à la sienne et conforme à l’originale en dépit de sa modernité. Certes, ce peuple dont je suis est un peuple
réduit à l’impuissance et qui rumine son passé. Toutefois, c’est un peuple
croyant ! Sa foi est son existence, sa confiance absolue en Dieu, son abandon à
sa sainte volonté et sa patience dans les épreuves. Cette foi l’a gardé vivant
malgré les intempéries, elle l’a préservé de l’anéantissement et de la
dispersion.
L’heure de
sa délivrance aurait-elle sonné ? C’est probable, nombreux sont les signes qui
nous l’annoncent. Soufanieh et ses signes n’en sont pas les moindres.
Dans le
passé, ce peuple interrogeait avec anxiété : Où est la
Mère toute sainte ? Nous voulons lui porter nos fleurs et nos plantes
aromatiques… Nous voulons lui présenter nos cœurs épuisés afin qu’elle les
offre au Très-Haut en sacrifice vivant et agréable ? Peut-être nous
exaucera-t-elle et portera-t-elle au Père Céleste les supplications de nos
cœurs brisés ? Elle intercédera pour nous, pour tous les hommes et répandra sur
nous la miséricorde divine.
Aujourd’hui,
la Mère toute sainte vient elle-même à nous. Elle nous
apporte les fleurs du ciel et ses plantes aromatiques. Elle nous offre en même
temps le réconfort et la miséricorde.
Aujourd’hui,
en ces temps qui sont les derniers, le Père Céleste a prêté l’oreille aux
gémissements de nos cœurs. Il a
envoyé la Mère Immaculée inaugurer pour nous et pour l’humanité, des temps
nouveaux et sceller avec nous, en Son nom, une alliance nouvelle. Grâce à lui,
nous connaîtrons la paix et nous jouirons des biens de la création. La bénédiction du Ciel s’étendra
sur l’humanité et l’étreindra. Jésus, le fils bien-aimé du Père, est venu aussi
avec sa Mère. Ensemble ils
nous tracent le chemin vers le Père Céleste et nous entraînent. Ils nous
prodiguent leur enseignement et nous prennent par la main pour nous aider à
traverser la voie ardue et escarpée de cette vie. Avec eux nous arriverons en
sûreté à bon port.
Prends
pitié de nous Seigneur, prends pitié de nous,
car nous avons péché contre Toi.
Exauce-nous, ô Dieu Saint, exauce-nous.
Prends pitié de l’opprimé et de l’oppresseur, de l’administrateur et des sujets, du citoyen, de la patrie et du gouverneur.
Prends pitié du pauvre et du riche, de l’enfant, du nourrisson et du vieillard, du malade et du bien-portant.
Prends pitié de celui qui t’a oublié et de celui qui pense à toi, de celui qui ne prie jamais et de celui qui prie tous les jours.
Prends pitié de l’athée et du croyant, des morts et des vivants.
Prends pitié des habitants de la terre et des citoyens du ciel.
Le jour de la Vierge mère à Damas n’est-il pas un jour d’intercession, de pardon mutuel et de réconciliation pour tous ?
Pour les ouvriers de la première heure, pour ceux qui ont traîné en chemin et sont arrivés à la dernière heure.
Pour ceux qui sont arrivés et ceux qui ne sont pas arrivés.
Pour ceux qui ont jeûné et prié et ceux qui n’ont jamais jeûné ni prié…
Ne sommes-nous pas tous les enfants de Dieu et les frères de Jésus qui nous a rachetés par son sang divin?
N’attendons-nous tous, chacun à notre manière, sa clémence et sa miséricorde ?
car nous avons péché contre Toi.
Exauce-nous, ô Dieu Saint, exauce-nous.
Prends pitié de l’opprimé et de l’oppresseur, de l’administrateur et des sujets, du citoyen, de la patrie et du gouverneur.
Prends pitié du pauvre et du riche, de l’enfant, du nourrisson et du vieillard, du malade et du bien-portant.
Prends pitié de celui qui t’a oublié et de celui qui pense à toi, de celui qui ne prie jamais et de celui qui prie tous les jours.
Prends pitié de l’athée et du croyant, des morts et des vivants.
Prends pitié des habitants de la terre et des citoyens du ciel.
Le jour de la Vierge mère à Damas n’est-il pas un jour d’intercession, de pardon mutuel et de réconciliation pour tous ?
Pour les ouvriers de la première heure, pour ceux qui ont traîné en chemin et sont arrivés à la dernière heure.
Pour ceux qui sont arrivés et ceux qui ne sont pas arrivés.
Pour ceux qui ont jeûné et prié et ceux qui n’ont jamais jeûné ni prié…
Ne sommes-nous pas tous les enfants de Dieu et les frères de Jésus qui nous a rachetés par son sang divin?
N’attendons-nous tous, chacun à notre manière, sa clémence et sa miséricorde ?
Par sa
mort sur la croix et sa Résurrection, le Christ fils du Très-Haut, a vaincu la
mort. Et voici le Père Céleste
qui répond à l’intercession de Marie. Il
ouvre les portes à tous ses enfants, morts ou vivants. A chacun, il offre le
baiser de la réconciliation, et il tue le veau gras.
Le miracle
de la Mère toute sainte : Elle a
fait descendre le Ciel sur la terre !
Le miracle
de Jésus son fils bien-aimé : Par son
sang, il a fait disparaître les différences entre les hommes.
Le miracle
du Très-Haut : il est le
Créateur et le Père de tous les hommes, son amour les étreint tous au jour de
la mère toute sainte, au jour de Soufanieh de Damas !
Damas le 15 août 1990, en la solennité de
l’Assomption
Association Notre-Dame de
Soufanieh de Montréal
Sursa :
https://myriamir.wordpress.com/2016/03/12/extrait-du-grand-message-de-jesus-et-marie-a-soufanieh-damas-cest-myrna-qui-a-ete-choisie-pour-vivre-la-passion-du-christ-et-ainsi-informer-tous-les-peuples-de-sunir-et/
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