Le Padre Pio parle
au monde (Voici le premier des deux messages donnés par le Saint Padre Pio,
après sa mort en 1968, à un prêtre italien nommé D.T.*Myriamir 4 martie
2016
Sommaire
Premier Message au monde d’aujourd’hui :
– Purgatoire et ciel
– Avec le Cœur Immaculé
– Écoutez, âmes consacrées !
– Marchez en présence de Dieu !
– Le tabernacle, source de vie !
– Ouvrez-lui la porte !
– Les pèlerinages nous engagent
– Conséquence du péché originel
– Mon testament
Premier Message au monde d’aujourd’hui :
– Purgatoire et ciel
– Avec le Cœur Immaculé
– Écoutez, âmes consacrées !
– Marchez en présence de Dieu !
– Le tabernacle, source de vie !
– Ouvrez-lui la porte !
– Les pèlerinages nous engagent
– Conséquence du péché originel
– Mon testament
Premier Message au monde
d’aujourd’hui :
Au cours de sa longue et douloureuse vie terrestre, le Padre Pio a rempli une grande mission. Maintenant qu’il est dans l’éternité bienheureuse, il continue, selon la volonté de Dieu, à accomplir dans le monde une très grande mission au moyen des «messages ».
Comme en toutes choses, mais spécialement dans le domaine surnaturel, il en est qui croient et d’autres, malheureusement, qui ne croient pas.
A chaque âme sa propre
responsabilité ! En
1968 et 1969, le Padre Pio se présenta sous un aspect humain à une âme victime
qui jouit de charismes spéciaux. Il émanait de lui douceur, parfum et lumière.
A le contempler, on pouvait se faire quelque idée de la gloire dont il jouit au
Ciel, après la vie de martyr qu’il a passée sur la terre à aimer Dieu.
Des extrémités des doigts avec lesquels il touchait Jésus Christ (pouce et index)partaient des rayons lumineux parce que, durant sa vie il s’était rendu digne, autant que cela est possible, de toucher de ses doigts l’Hostie consacrée.
Cher frère,
Écris, ne crains pas ! Je
suis le Padre Pio. Vive éternellement Jésus, Roi et Maître de tout l’univers !
Du trône de ma gloire, je te fais parvenir ma parole, tandis que tu es sur la mer tempétueuse de cette vie humaine qui se débat et patauge dans la fange.
Du trône de ma gloire, je te fais parvenir ma parole, tandis que tu es sur la mer tempétueuse de cette vie humaine qui se débat et patauge dans la fange.
Moi, P. Pio, amant de
Jésus en croix, copie vivante de sa vie crucifiée, j’ai la permission de te communiquer ce qui m’est arrivé dès que j’eus
expiré. Le Dieu tout-puissant, très juste et tout aimable, a permis que mon âme
demeure trois jours encore au pied du tabernacle, sur la terre, pour réparer
toutes les irrévérences qui y avaient été commises à cause de ma présence qui
faisait accourir dans le sanctuaire les foules empressées.
Le fait d’être resté
trois jours au pied du tabernacle ne signifie pas que j’ai été privé de la
sainteté que l’infinie bonté de Dieu a bien voulu m’accorder.
Au moment où j’ai
trépassé, j’ai compris, dans la lumière divine, la
nécessité d’un acte de complète réparation pour toutes les âmes qui ont commis,
tant d’années durant, à cause de moi, tant de manques de respect devant le T.
S. Sacrement.
Quand une âme éprise de
Dieu connaît, à la lumière du Soleil divin, que la beauté
de Dieu approche, elle se précipite d’elle-même pour donner au Seigneur le
dernier témoignage d’amour et de réparation. Rien d’étonnant, par conséquent,
que j’aie accompli ces trois jours de réparation.
En même temps, j’ai été
jugé digne d’être semblable à Jésus Christ jusqu’à mon entrée dans la gloire
fulgurante qui m’attendait. Le Christ n’est-il pas demeuré trois jours
au tombeau ? Et le corps virginal de notre très douce Mère immaculée n’est-il
pas demeuré trois jours et trois nuits sur la terre ? Desseins divins
insondables que la raison humaine à peine à comprendre !
Mais tandis que l’âme
très sainte de Jésus jouissait de la gloire béatifique de sa divinité dans le
sein de son Père céleste, pour moi, les trois jours passés au pied du
tabernacle ont été un peu pénibles. Puis mon âme prit son envol, s’arrêtant
dans les demeures du ciel, pour contempler toute la grandeur d’un Dieu
tout-puissant. Je franchis ensuite le seuil suprême où mon âme s’abîma dans la
contemplation de tous les mystères dont on jouit au ciel.
Je ne parle pas de la grande
récompense due à toutes mes souffrances, car si cela m’avait été possible, j’aurais
préféré demeurer sur la terre et y souffrir jusqu’à la fin du monde, pour
offrir réparation à l’infinie Majesté divine si outragée, et pour pouvoir
sauver d’autres âmes encore. O âmes négligentes, donnez de la valeur à votre
vie ! Faites-en un grand trésor pour la vie éternelle !
Mais ma mission continuera encore ; je ne resterai pas inactif ! J’accompagnerai les âmes qui m’ont été chères, je veillerai sur celles dont la foi vacille. Je serai avec vous tant que la volonté divine en disposera ainsi. Invoquez-moi dans vos moments pénibles, durant la vie tourmentée de cette vallée de larmes ! Je vous aiderai et vous assisterai pour que votre foi ne bronche pas et que vous rendiez gloire au Seigneur qui vous a créés de rien. Au ciel, je suis en continuel colloque avec Dieu pour sauver les âmes : mais j’ai recours spécialement à la Reine du ciel et de la terre.
Avec elle, je remplis ma
mission. Le monde est dans un
temps de grande corruption, mais aussi de grande miséricorde de la part de
Dieu, qui attend encore qu’on profite de Ses mérites infinis.
– Purgatoire et ciel
Mon purgatoire, je te l’ai dit, je l’ai fait au pied du tabernacle : tel a été le bon plaisir du Seigneur. Je pouvais en faire davantage, mais d’une autre manière. Mon purgatoire je l’ai fait durant ma vie terrestre, marquées des plaies de Jésus crucifié et l’âme sans cesse plongée dans une pénible angoisse semblable à celle que souffrit Jésus sur la croix au cours de sa douloureuse agonie. Si j’ai pu vivre si longtemps, c’est grâce à un secours divin.
Veux-tu
savoir quelle est ma gloire ? Tu peux
t’en faire une pâle idée. Il y a des
joies célestes que l’on découvre toujours plus et dont on demeure sans cesse en
extase. Mais tous ne jouissent pas de la même gloire. L’âme qui a aimé le plus,
qui a le plus souffert, et qui a gardé la vraie pureté, cette âme-là est
capable de goûter pleinement le mystère de la Jérusalem Céleste. Moi, je me
trouve à côté de mon cher père François, entouré des séraphins et des chérubins
qui chantent le hosanna de l’amour et de la gloire. Dans le monde, on vit sans foi ou
avec une foi languissante.
Ceux qui
sont un peu près du Seigneur pourraient travailler davantage et enrichir leur
âme. Heureuses
les âmes qui, telles de diligentes abeilles, arrivent au ciel parées de leur
couronne bien achevée, tandis qu’on ne pense qu’à jouir, tant qu’on est dans le
monde et qu’on commet tant de péchés ! Il y a des menaces de Dieu inexorables.
Toute la cour céleste adore et supplie la toute-puissance divine pour
qu’Elle s’apaise. Priez donc et offrez !
Tous
disent : « Le Padre
Pio est mort ! le Padre Pio est mort ! » Mais
comment peut-on appeler mort celui qui arrive à la vraie vie, l’éternité ? L’âme immortelle laisse sa
dépouille corporelle pour jouir du vrai bonheur. Les morts ce sont ceux qui vivent
loin de Dieu, sans vivre de la vraie vie, c’est-à-dire de la grâce divine.
L’âme, morte à la grâce en vivant dans les ténèbres, entraîne son corps comme
un cadavre ambulant. Car c’est de l’âme que vient toute la vie qui anime le
corps. Le mot « mort » est donc absurde, pour ceux qui suivent le Christ. On
devrait dire « passage » ou « voyage vers la maison du Père ».
On voyage
tant, dans le monde, en conduisant son âme dans le misérable corps qui la
contient ; puis ce
sont les facultés intellectuelles de l’âme qui agissent. Malheur à ceux qui ne
savent pas bien ce que signifie passer de la terre à l’éternité ! On éprouve
une grande peur parce qu’on ne vit pas de la vraie vie : c’est pourquoi on
accorde tant de place à ce qui est humain, en vivant une vie où l’on ne fait le
bien qu’à moitié. Aimez la vraie vie qui conduit au Christ !
La chair
doit servir d’instrument pour acquérir des trésors au cours du voyage qui
conduit aux noces éternelles. Pas de
peur ! Qui sait voyager trouvera le triomphe pour avoir bien gardé le trésor de
son âme immortelle dans cette dépouille terrestre – le corps – qui ressuscitera
finalement, resplendissant pour jouir du bonheur du ciel. Plus on réfrène son
corps en mortifiant les passions, plus on reste pur, plus on utilise son corps
à faire le bien et plus il resplendira dans l’éternité bienheureuse. Pour qui a
vécu la vie du Christ, la mort n’est pas une mort, c’est une vie !
L’âme est le centre vital
de tout l’être humain ; dès qu’elle quitte le corps, elle vole
comme une flèche vers Dieu, source de vie, pour commencer la vie sans fin. Les
choses étant telles, les âmes en état de grâce ne doivent pas éprouver ce sentiment de
terreur à l’approche de l’heure suprême de la rencontre avec leur Créateur.
Certains
m’ont jugé acariâtre, irascible. En voici
la cause. Que de
luttes intimes j’ai dû soutenir contre l’ennemi : l’orgueil,
qui me harcelait parfois, ce qui me forçait, en certaines circonstances, à agir
diversement. Mais
il ne faut pas juger trop hâtivement une âme qui aime humblement, sert et se
sacrifie pour la gloire de Dieu.
– Avec le Cœur Immaculé
Cher frère dans le Christ
et avec le Christ, je te recommande de t’occuper actuellement
de savoir comment tu peux honorer celle qui est la Mère de Dieu et la nôtre. Si
tu étais au ciel, en voyant toute l’impureté qui règne dans le cœur de l’homme,
et comment l’homme voudrait bouleverser les plans de Dieu mis en évidence par
notre rédemption au moyen de Marie immaculée, tu voudrais, s’il t’était
possible, te précipiter sur la terre pour y proclamer cette vérité infaillible
: le Verbe s’est incarné dans le sein très pur de la Vierge Marie,
par l’opération et la puissance de l’Esprit Saint. Même si
tu savais tout ce qu’il y a dans le monde, tu ne pourrais pas arriver à le
comprendre pleinement : il te faudrait pour cela être dans l’éternelle
splendeur de Dieu.
Quelle consternation, quelle peur aussi, – pour m’exprimer à la manière humaine – nous ressentons en voyant que l’infinie justice de Dieu veut sévir parce que son infinie majesté est méprisée et outragée ! Toi, mon frère, tu voudrais comprendre comment les bienheureux peuvent à la fois jouir et ressentir la consternation et la peur ?Sache que nous, qui sommes heureux dans le ciel, nous sommes forcés de nous exprimer en langage humain pour nous faire comprendre mieux.
Le Verbe
divin, Jésus, ne fut-il pas obligé de s’humaniser, pour sauver l’humanité ? Rien
d’étonnant par conséquent, si nous nous disons chagrinés, contristés, et si nous pouvons assister avec
terreur au grand et terrible châtiment qui frappera l’humanité entière,
souillée par le péché et sans moyens d’échapper à son sort. Les anges, qui
sont pourtant de purs esprits, ne prennent-ils pas à l’occasion, une apparence
humaine ? Tout est possible à Dieu, s’Il le veut.
Cette
manifestation doit être douloureuse dans la
mesure même où la rédemption l’a été pour un Dieu Tout-Puissant, de manière que
l’homme saisisse pleinement l’horreur que Dieu ressent devant sa présence
pécheresse.
Quand le
ciel est serein et que brille le soleil, l’homme
est heureux de pouvoir vaquer sans obstacle à ses occupations ; mais quand le
ciel est sombre et promet une pluie torrentielle, c’est alors que l’homme prend
des précautions, se ménage… toujours délibérément.
Que de buts infâmes de libertinage immoral ! Pour cacher leur corruption, les mauvais veulent laisser dans l’ombre, nier même les attributs de Dieu, manifestés dans la création et dans la rédemption de l’homme déchu, maintenant dépravé par tant d’infamies.Le monde marche dans les ténèbres, il n’y peut plus échapper ; il devrait être frappé plus durement que Sodome et Gomorrhe et tout simplement anéanti ! Ne tardez pas à faire briller un peu de lumière du ciel dans les âmes ; mais cette lumière, ce sont avant tout les âmes consacrées…. Rénovées, qui devraient la recevoir, elles qui veulent échanger la manne céleste contre les glands des animaux immondes.
– Écoutez, âmes consacrées !
Qu’arrivera-t-il dans le monde ? Au milieu de notre joie dans le ciel, nous frémissons avec angoisse, parce que tous, nous avons des nôtres sur la terre. Hâte-toi ! Ne crains pas les réflexions qu’on fera ! Écris, parle, remue les cœurs qui veulent s’embourber dans la fange. Plus que tous, ce sont nos frères consacrés qui abreuvent d’amertume le Christ « Pain de vie » parce qu’ils commencent à se corrompre. Quelle perspective affligeante ! Quel spectacle ! On se croirait à Babylone…. L’heure est très grave, et ils seront eux les premiers à être emportés par la tempête parce que, c’est par eux, par leur intermédiaire, que vient tant de mal dans le monde.
Qu’arrivera-t-il dans le monde ? Au milieu de notre joie dans le ciel, nous frémissons avec angoisse, parce que tous, nous avons des nôtres sur la terre. Hâte-toi ! Ne crains pas les réflexions qu’on fera ! Écris, parle, remue les cœurs qui veulent s’embourber dans la fange. Plus que tous, ce sont nos frères consacrés qui abreuvent d’amertume le Christ « Pain de vie » parce qu’ils commencent à se corrompre. Quelle perspective affligeante ! Quel spectacle ! On se croirait à Babylone…. L’heure est très grave, et ils seront eux les premiers à être emportés par la tempête parce que, c’est par eux, par leur intermédiaire, que vient tant de mal dans le monde.
– Pense à la réalisation
de ton programme
Premièrement : proclame à la face du monde que la Vierge Marie est immaculée.
Deuxièmement, proclame que les âmes consacrées qui ne veulent pas observer les lois de la pureté et de la continence virginale ne sont pas dignes de demeurer au service de Dieu auprès des saints tabernacles. Il faut beaucoup deprières, un peu de pénitence, davantage de visites à Jésus Eucharistie, desoumission et d’immolation, il faut des victimes pour réparer, des âmes hosties, des âmes pures. La souffrance des âmes pures touche le cœur de Dieu.
– Marchez en présence de Dieu !
Je te propose encore de
faire connaître au monde deux problèmes importants qui ont tant de prix dans la
gloire du ciel où nous nous trouvons.
En premier
lieu, s’il était possible de descendre sur la terre, chacun de
nous serait prêt à y venir pour recueillir précieusement tous ses moments, tous
ces instants qu’on laisse s’écouler en vain. Que de temps perdu ! Dieu a créé
l’homme non pour qu’il perde le temps dans lequel il vit, mais pour qu’il le
sauve et le sanctifie. Ainsi en advient-il quand l’homme utilise ce temps pour
gagner le ciel qui nous attend. C’est
la perte du temps passé inutilement dans le péché, qui entraîne peu à peu en
enfer.
En second lieu, inculque
aux gens la nécessité de vivre en la présence de Dieu. Le Seigneur lui-même dit
à Abraham quand il l’établit père d’un grand peuple : «
Marche en ma présence et sois parfait ! »
Joseph, fils de Jacob, invité à faire le mal dans la maison de Putiphar, s’y refuse énergiquement en disant : « Comment pourrais-je commettre une mauvaise action en présence de mon Dieu ? » Il fut en conséquence calomnié, puis jeté en prison. Mais le Seigneur était avec Joseph : Il le récompensa en le faisant entrer dans les bonnes grâces du gouverneur de la prison qui lui confia tous les prisonniers : ils étaient, tous, sous ses ordres. En outre, le Seigneur le récompensa en lui accordant le don de prophétie ; ainsi il sortit de prison et fut établi vice-roi d’Égypte.
La chaste
Suzanne, invitée à pêcher pensa : « Dieu me
voit ». Elle
opposa un « non » résolu à
ses tentateurs. Déçus, ils inventèrent une calomnie et la condamnèrent à mort.
Le Seigneur voulut la récompenser : Il envoya le prophète Daniel pour démasquer
la calomnie. Les accusateurs de Suzanne furent condamnés et elle fut libérée de
cette infâme calomnie qui devait la conduire au martyre.
Des problèmes d’une extrême importance sont ceux des derniers temps, si pleins de péchés et de scandales. On vit comme si Dieu n’existait pas et ceux qui connaissent son existence cherchent à éviter de porter leurs regards vers Lui pour ne pas se créer des inquiétudes qui viendraient troubler leur libertinage, leur conduite dévoyée.
Tant d’âmes se contentent de connaître et de savoir ce que j’ai fait à San Giovanni Rotondo, mais ne savent pas en tirer des conclusions pratiques : des principes fermes sur lesquels baser leur conduite.
– Le tabernacle, source
de vie !
Je te recommande
d’insister pour faire progresser l’Amour et le besoin de ce Don suprême de
l’amour infini de Jésus, qui s’est livré Lui – même sans limite aux âmes. Qu’on éprouve cette gratitude envers
Jésus-Eucharistie et qu’on la manifeste dans la vie de tous les jours. Le
Tabernacle est source de vie ; il est le soutien, la paix, l’aide, le réconfort
des âmes lasses.
Il faut aller à Jésus avec une vraie foi, et non par habitude et pour l’oublier le plus tôt possible : vivre de foi, de cette foi vive qui élève vers ce qui est sublime et ne pas trop s’enliser sur la terre. Le monde est un passage : qu’on sache donc lutter pour se libérer de ce qui passe.
Si les âmes ne s’approchent pas souvent du brasier Eucharistique, elles demeurent transies, sans élan, tièdes, arides. Quelles consolations pourrait donc recevoir Jésus de ces âmes qui n’ont pas la force de s’élever au-dessus de ce qui est créé ?
Il faut
vivre avec la profonde conviction que l’on doit aimer et servir le Seigneur, et
vivre en conséquence. Ah ! Si
les âmes connaissaient bien et appréciaient le grand Don d’un Dieu demeuré
vivant parmi nous, comme elles vivraient autrement ! Au Tabernacle, on
puise tous les trésors ; l’âme s’y béatifie et vit transformée en Dieu ; si
l’on ne ressent pas la faim et la soif du Dieu vivant, on vit une vie sombre,
vide, on ne fait que végéter.
– Ouvrez-lui la porte !
On m’attribue des
miracles, des prophéties, la bilocation, les stigmates du Seigneur. Sans
la pluie qui tombe du ciel, la terre ne produit que chardons et épines.
D’une manière ou d’une
autre, il faut bien que Jésus se serve d’une âme quelconque pour manifester au
monde Son existence et Sa toute-puissance. Il y a tant d’âmes à qui le Seigneur a donné beaucoup de grâces ! Puis Il
les a retirées parce qu’Il veut qu’on y corresponde. Pour que la semence germe,
le terrain doit être fertile. Mais il faut savoir accueillir Dieu qui frappe
et, si on ne lui ouvre pas généreusement pour accueillir sa visite, Il passe outre
: Il ne s’arrête pas pour y établir sa demeure.
Il faut
être disposé : c’est un
devoir ; le reste, c’est
Lui qui le fait, et Il le fera bien. L’âme qui cherche et qui veut la visite de
Dieu doit donc s’isoler du vacarme du monde. Le bon Dieu m’a trouvé …. Solitaire et
dans la prière ; Il a frappé à la porte de mon cœur, et moi je L’ai accueilli
pensant que c’était un devoir d’accueillir un Dieu qui m’avait créé. Aimer
Dieu, c’est le plus grand devoir de la vie, et moi je l
’ai compris dès mon enfance, comme le comprennent maintenant encore tant d’enfants que le monde n’a pas encore gâtés.
’ai compris dès mon enfance, comme le comprennent maintenant encore tant d’enfants que le monde n’a pas encore gâtés.
Ce sont
les familles qui ferment la porte à la lueur du soleil : ce sont
les familles qui gaspillent leur temps autour de leur poste de télévision
entourées de leurs petits. Elles prêtent une attention tendue aux épisodes
intéressants, sans se soucier des petits qui, eux, avalent un poison qui
intoxique leur jeune cœur innocent !… Et puis le Seigneur passe !
Voilà l’époque actuelle : Dieu passe sans qu’on lui permette de S’arrêter ! Et puis pauvres familles qui font d’une maison un antre de rébellion !
Pour moi, par la grâce de Dieu, je pense avoir rempli ma journée, et je crois avoir fait mon devoir en donnant à l’Amour tout ce qu’il m’a donné, Lui, par amour, tout au long de son calvaire.
Si l’on savait combien Dieu récompense le plus petit acte fait par amour pour Lui ! Au centuple !
– Les pèlerinages nous engagent
A tous ces milliers de
gens qui viennent me trouver à San Giovanni Rotondo, sans se préoccuper du manque
de confort et des sacrifices, je pose cette question : avez-vous
changé de conduite ? Quels
fruits avez-vous retirés de votre contact avec un pauvre serviteur de Dieu ? Si vous aviez changé du tout au tout, vous auriez porté la lumière au
monde. Vos contacts avec moi ont porté peu de fruits : s’il en était autrement,
il ne deviendrait pas toujours pire. Pensez-y : si le grain ne meurt pas en
terre, il ne prend pas racine ; si l’homme ne meurt pas aux penchants de la
chair, il ne peut y avoir la vie.
– Conséquence du péché
originel
Au Paradis terrestre, l’homme et la femme n’ont su ni lutter ni vaincre dans la lutte diabolique de l’orgueil ; ils ont été vaincus et sont tombés dans les griffes de Satan ; leur péché est retombé sur toute leur descendance jusqu’à la fin du monde. De là cette lutte qui recommence toujours dans l’homme, parce qu’elle est la conséquence du péché. De même qu’un père dénaturé – qui mène une vie scandaleuse – pervertit des enfants par son exemple, ainsi Adam a perverti le monde.
Au Paradis terrestre, l’homme et la femme n’ont su ni lutter ni vaincre dans la lutte diabolique de l’orgueil ; ils ont été vaincus et sont tombés dans les griffes de Satan ; leur péché est retombé sur toute leur descendance jusqu’à la fin du monde. De là cette lutte qui recommence toujours dans l’homme, parce qu’elle est la conséquence du péché. De même qu’un père dénaturé – qui mène une vie scandaleuse – pervertit des enfants par son exemple, ainsi Adam a perverti le monde.
Ce que j’annonce
maintenant, toi, cher frère, tu peux le rapporter en toute liberté, car il est
urgent que l’humanité se secoue et se réveille, qu’elle ne dorme pas dans le bourbier du péché, qu’elle reconnaisse la
Toute-puissance et le miel, et non le fiel. Les fléaux, c’est l’homme qui les
attire sur lui, par ses manifestations de révolte contre le Dieu Très-Haut.
L’homme abandonné à lui-même par Dieu s’achemine vers l’abîme de la perdition.
– Mon testament
On ne comprend pas encore assez la grande importance qu’a pour l’âme le moment où elle doit comparaître devant l’infinie majesté d’un Dieu juge. Même certains, parvenus à un haut degré de sainteté, ont attendu pendant quelques instants avant d’entrer dans la gloire éternelle, à cause de certaines choses qui paraîtraient des riens aux yeux humains. Toute l’âme doit rendre selon les talents que lui a donnés le Seigneur.
On ne comprend pas encore assez la grande importance qu’a pour l’âme le moment où elle doit comparaître devant l’infinie majesté d’un Dieu juge. Même certains, parvenus à un haut degré de sainteté, ont attendu pendant quelques instants avant d’entrer dans la gloire éternelle, à cause de certaines choses qui paraîtraient des riens aux yeux humains. Toute l’âme doit rendre selon les talents que lui a donnés le Seigneur.
Voici l’héritage que je
te laisse : le Crucifix, l’Eucharistie, le Cœur Immaculé de Marie et les âmes à
sauver.
Le 2 ièm Message du Padre
Pio se trouve
dans la Revue du mois de Décembre 2015* Au souffle de l’Esprit*
dans la Revue du mois de Décembre 2015* Au souffle de l’Esprit*
Sursa
https://myriamir.wordpress.com/2016/03/04/le-padre-pio-parle-au-monde-voici-le-premier-des-deux-messages-donnes-par-le-saint-padre-pio-apres-sa-mort-en-1968-a-un-pretre-italien-nomme-d-t/
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