Tr : salut ! Un article
à lire !, 17 mars 2016
Objet :
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Tr : salut ! Un article à lire !
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De :
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Olivia Marcov (...)
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À :
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.....
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Date
:
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Jeudi 17 mars 2016 12h31
|
olivia
Le Jeudi 17 mars 2016 12h24, Olivia Marcov
<...> a écrit :
olivia
Le Jeudi 17 mars 2016 12h23, Olivia Marcov <...> a écrit :
Salut
!
Repentir d’un étudiant américain après son
arrestation en Corée du Nord
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Otto Warmbier, 21 ans, a été interpellé en janvier à Pyongyang après
avoir tenté de dérober une banderole de propagande.
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Aperçu par Yahoo
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Détenu depuis le début du mois
de janvier après avoir été
retenu à l’aéroport alors qu’il s’apprêtait à quitter la Corée du Nord à
l’issue d’un séjour touristique, un étudiant américain a procédé, lundi
29 février, à une autocritique « théâtrale » pour demander sa
libération.
Otto Warmbier, 21 ans, a expliqué
lors de ces aveux avoir tenté de dérober une banderole de propagande
au deuxième étage, réservé au personnel, de l’Hôtel Yanggakdo, l’un des
quelques établissements où sont accueillis les visiteurs étrangers à Pyongyang. « S’il
vous plaît, j’ai fait la pire erreur de ma vie mais s’il vous plaît, agissez pour me
sauver »,
a déclaré l’étudiant de l’Université de Virginie.
Plusieurs étrangers détenus en Corée du Nord par le passé
ont précisé, après avoir quitté le territoire, que leurs aveux avaient été
obtenus sous la contrainte.
Accusations de liens avec la CIA
Dans une dépêche, l’agence de presse nord-coréenne KCNA
prétend que M. Warmbier a été encouragé à commettre cet « acte hostile » par un membre d’une
église méthodiste de l’Ohio, en échange de la promesse de se voir remettre une voiture à 10 000 dollars. L’organe de presse officiel l’accuse par
ailleurs d’être membre d’une association d’étudiants de l’Université de
Virginie, la « société Z », liée à la CIA. L’association en question
a démenti tout à la fois connaître le jeune homme et avoir le moindre lien avec l’agence de
renseignement américaine.
Plusieurs agences de tourisme
organisent des séjours en République populaire démocratique de Corée (RPDC),
l’un des pays les plus fermés de la planète. M. Warmbier participait à
un groupe venu célébrer le Nouvel An dans la
capitale nord-coréenne et emmené par Young Pioneer Tours, une agence gérée par des Occidentaux et
basée à Xi’an, en Chine. Contacté lundi, son fondateur, le
Britannique Gareth Johnson, a refusé de commenter la situation actuelle.
Son apparition dans une vidéo tournée par Associated
Press et CNN,
dont le journaliste a expliqué l’avoir obtenue « par un contact en Corée du
Nord », intervient alors que le Conseil de sécurité des
Nations unies est sur le point d’adopter un nouveau train de sanctions contre
la RPDC après son quatrième essai nucléaire, en janvier, et un tir de fusée
suspecté de masquer un essai de missile
balistique, en février.
Les Etats-Unis se sont mis d’accord avec la
Chine sur une résolution qui renforcerait notamment le contrôle aux ports
nord-coréens. Présentée aux Nations unies jeudi, son adoption a été repoussée
après que la Russie a demandé un délai pour
en étudier les détails.
Outil de propagande
M. Warmbier avait
été le dernier de son groupe à passer la douane avant d’embarquer
pour le vol retour, le 2 janvier. Young Pioneer Tours avait précisé par la
suite qu’un officiel de l’aéroport avait informé l’accompagnatrice du groupe
que le jeune homme avait été conduit à l’hôpital ; elle aurait alors
demandé à rejoindre Otto Warmbier mais n’y avait
pas été autorisée, ayant déjà passé les contrôles.
La Corée du Nord a reçu autour de
5 000 touristes occidentaux par an ces dernières années, selon les
estimations d’un guide étranger se rendant dans le pays. Les cas d’arrestations
sont extrêmement rares, pour des gestes sur lesquels les guides sensibilisent
formellement les touristes avant de se rendre en RPDC.
Le missionnaire australien John Short avait été
appréhendé après avoir laissé des tracts chrétiens dans un temple de Pyongyang
en février 2014. Un autre, Jeffrey Fowle, avait abandonné une bible en
anglais et coréen avec une photo de lui à l’intérieur dans un restaurant où son groupe faisait étape
en mai 2014. Ces détenus deviennent ensuite un outil de propagande à usage
interne autant qu’un utile levier de négociation à l’international pour le gouvernement nord-coréen.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2016/02/29/repentir-d-un-etudiant-americain-apres-son-arrestation-en-coree-du-nord_4874021_3216.html#jCh70KCi0Kl3WHdS.99
olivia
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