Sanctuaires Paray-le-Monial, L’Heure
Sainte du 1er décembre 2016
Heure Sainte, jeudi 1er décembre /
http://mobile.sanctuaires-paray.com/Heure-Sainte-jeudi-1er-decembre.html
Centenaire du rappel à Dieu du Bienheureux Frère
Charles
(Charles de Foucauld)
Heure Sainte méditée avec ses paroles.
Heure Sainte méditée avec ses paroles.
Exposition du Saint Sacrement
Chant : Seigneur Jésus tu es présent dans ton
Eucharistie
[1]
Seigneur Jésus, tu es présent dans ton Eucharistie. Dans cette hostie nous t’adorons et nous te magnifions.
Toi qui es Dieu, toi qui es roi, tu nous as tout donné. Tu es le Christ, tu es l’Agneau immolé sur la croix.
Dans ta passion tu as porté chacun de nos péchés. Ton sang versé nous a lavés et nous a rachetés.
Seigneur Jésus, tu es présent dans ton Eucharistie. Dans cette hostie nous t’adorons et nous te magnifions.
Toi qui es Dieu, toi qui es roi, tu nous as tout donné. Tu es le Christ, tu es l’Agneau immolé sur la croix.
Dans ta passion tu as porté chacun de nos péchés. Ton sang versé nous a lavés et nous a rachetés.
Parole de Dieu
Matthieu 26
Alors Jésus parvient avec eux à un domaine appelé
Gethsémani, et il dit aux disciples : "Restez ici, tandis que je m’en
irai prier là-bas." Et prenant avec lui Pierre et les deux fils de
Zébédée, il commença à ressentir tristesse et angoisse. Alors il leur
dit : "Mon âme est triste à en mourir, demeurez ici et veillez avec
moi." Etant allé un peu plus loin, il tomba face contre terre en faisant
cette prière : "Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe
loin de moi ! Cependant, non pas comme je veux, mais comme tu veux."
Il vient vers les disciples et les trouve en train de dormir ; et il dit à
Pierre : "Ainsi, vous n’avez pas eu la force de veiller une heure
avec moi ! Veillez et priez pour ne pas entrer en tentation :
l’esprit est ardent, mais la chair est faible."
Méditation
Charles de Foucauld
« Asseyez-vous ici, pendant que je vais là-bas, prier » … Que fait Notre Seigneur pendant les derniers moments, la dernière heure qui précède son arrestation et le commencement de sa Passion ? Il se retire seul, pour prier… Ainsi, quand nous avons une grave épreuve à supporter, un danger, une souffrance à affronter, passons dans la prière, la prière solitaire, les derniers moments, la dernière heure qui nous en sépare : dans tout événement grave de notre vie, faisons ainsi : préparons-nous-y, cherchons force, lumière, grâce, pour nous y bien conduire en employant à prier, et à prier seuls… Si nous devons prier seuls, ce n’est pas que nous dédaignons la prière de nos frères : non, assurons-nous pendant ce temps de leurs prières, demandons-leur de prier pour nous en même temps que nous prions seuls, prenons-les non loin de nous, à quelques pas de nous, mais écartons-nous d’eux un peu, non pas beaucoup, mais assez pour être dans un recueillement absolu aux pieds de Dieu, pour pouvoir épancher, dans le silence et dans l’oubli complet de la terre, notre cœur dans le sien…
« Asseyez-vous ici, pendant que je vais là-bas, prier » … Que fait Notre Seigneur pendant les derniers moments, la dernière heure qui précède son arrestation et le commencement de sa Passion ? Il se retire seul, pour prier… Ainsi, quand nous avons une grave épreuve à supporter, un danger, une souffrance à affronter, passons dans la prière, la prière solitaire, les derniers moments, la dernière heure qui nous en sépare : dans tout événement grave de notre vie, faisons ainsi : préparons-nous-y, cherchons force, lumière, grâce, pour nous y bien conduire en employant à prier, et à prier seuls… Si nous devons prier seuls, ce n’est pas que nous dédaignons la prière de nos frères : non, assurons-nous pendant ce temps de leurs prières, demandons-leur de prier pour nous en même temps que nous prions seuls, prenons-les non loin de nous, à quelques pas de nous, mais écartons-nous d’eux un peu, non pas beaucoup, mais assez pour être dans un recueillement absolu aux pieds de Dieu, pour pouvoir épancher, dans le silence et dans l’oubli complet de la terre, notre cœur dans le sien…
Prière (à dire ensemble)
Charles de Foucauld
Mon père, je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira
Quoi que tu fasses de moi je te remercie. Je suis prêt à tout, j’accepte tout,
Pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures…
Mon père, je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira
Quoi que tu fasses de moi je te remercie. Je suis prêt à tout, j’accepte tout,
Pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures…
Silence
Chant : Père, Seigneur du ciel et de la terre.
[2]
R. Père ! Seigneur du ciel et de la terre ! Père ! Je proclame ta louange. (2 fois)
Parole de Dieu
R. Père ! Seigneur du ciel et de la terre ! Père ! Je proclame ta louange. (2 fois)
Parole de Dieu
Luc 22
Alors lui apparut, venant du ciel, un ange qui le
réconfortait. Entré en agonie, il priait de façon plus instante, et sa sueur
devint comme de grosses gouttes de sang qui tombaient à terre. Se relevant de sa
prière, il vint vers les disciples qu’il trouva endormis de tristesse, et il
leur dit : "Qu’avez-vous à dormir ? Relevez-vous et priez, pour
ne pas entrer en tentation."
Méditation
Charles de Foucauld
Il y a deux manières de prier : laisser crier le cœur, le laisser demander à Dieu, avec une simplicité d’enfant, ce qu’il désire, telle grâce pour lui ou pour un autre, le soulagement de telle douleur pour soi, ou pour le prochain : on pousse en toute simplicité ce cri vers le Père céleste et on le fait suivre de ce mot : « Toutefois non ma volonté, mais la vôtre ». L’autre manière de prier, c’est de dire simplement le mot de la fin, c’est-à-dire : « Mon Père, que votre volonté se fasse en ceci, quelle qu’elle soit. » Ces deux prières sont parfaites. Jésus nous donne l’exemple de la première au bord du Cédron et à Gethsémani ; Il donne l’exemple de la seconde dans le Pater.
Il y a deux manières de prier : laisser crier le cœur, le laisser demander à Dieu, avec une simplicité d’enfant, ce qu’il désire, telle grâce pour lui ou pour un autre, le soulagement de telle douleur pour soi, ou pour le prochain : on pousse en toute simplicité ce cri vers le Père céleste et on le fait suivre de ce mot : « Toutefois non ma volonté, mais la vôtre ». L’autre manière de prier, c’est de dire simplement le mot de la fin, c’est-à-dire : « Mon Père, que votre volonté se fasse en ceci, quelle qu’elle soit. » Ces deux prières sont parfaites. Jésus nous donne l’exemple de la première au bord du Cédron et à Gethsémani ; Il donne l’exemple de la seconde dans le Pater.
Prière (à dire ensemble)
Charles de Foucauld
Je remets mon âme entre tes mains je te la donne, ô mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je t’aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre tes mains, sans mesure, avec une infinie confiance, car tu es mon Père.
Je remets mon âme entre tes mains je te la donne, ô mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je t’aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre tes mains, sans mesure, avec une infinie confiance, car tu es mon Père.
Silence
Chant : Père, Seigneur du ciel et de la terre.
[3]
R. Père ! Seigneur du ciel et de la terre ! Père ! Je proclame ta louange.
Venez à moi, vous qui ployez sous le fardeau et je vous soulagerai, car je suis doux et humble de cœur.
R. Père ! Seigneur du ciel et de la terre ! Père ! Je proclame ta louange.
Venez à moi, vous qui ployez sous le fardeau et je vous soulagerai, car je suis doux et humble de cœur.
Parole de Dieu
Jean 19
Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit :
"C’est achevé" et, inclinant la tête, il remit l’esprit. Comme
c’était la Préparation, les Juifs, pour éviter que les corps restent sur la
croix durant le sabbat - car ce sabbat était un grand jour -, demandèrent
à Pilate qu’on leur brisât les jambes et qu’on les enlevât. Les soldats vinrent
donc et brisèrent les jambes du premier, puis de l’autre qui avaient été
crucifiés avec lui. Venus à Jésus, quand ils virent qu’il était déjà mort, ils
ne lui brisèrent pas les jambes, mais l’un des soldats, de sa lance, lui perça
le côté et il sortit aussitôt du sang et de l’eau. Celui qui a vu rend
témoignage - son témoignage est véritable, et celui-là sait qu’il dit vrai -
pour que vous aussi vous croyiez. Car cela est arrivé afin que l’Écriture fût
accomplie : Pas un os ne lui sera brisé. Et une autre Écriture dit
encore : Ils regarderont celui qu’ils ont transpercé.
Méditation
Charles de Foucauld
« Ce cœur écrit sur ma robe, il est là pour que je me souvienne de Dieu et des hommes (pour les aimer). »[Paroles qui nous aident à comprendre l’image du Frère Charles sur la peinture murale de la Chapelle des Apparitions].
La charité qui est le fond de la religion oblige tout chrétien à aimer le prochain, c’est à dire tout humain, comme soi-même. Tout chrétien doit donc être apôtre : ce n’est pas un conseil, c’est un commandement, le commandement de la charité. Les laïcs doivent être apôtres envers tous ceux qu’ils peuvent atteindre : leurs proches et leurs amis d’abord, mais non eux seuls ; la charité n’a rien d’étroit, elle embrasse tous ceux qu’embrasse le cœur de Jésus… Par quels moyens ?… avec tous ceux avec qui ils sont en rapport, sans exception, par la bonté, la tendresse, l’affection fraternelle, l’exemple de la vertu,… avec certains sans leur dire jamais un mot de Dieu ou de la religion, patientant comme Dieu patiente, étant bon comme Dieu est bon, étant un tendre frère et priant ; avec d’autres en parlant dans la mesure qu’ils peuvent porter…surtout voir en tout humain un frère… voir en tout humain un enfant de Dieu.
« Ce cœur écrit sur ma robe, il est là pour que je me souvienne de Dieu et des hommes (pour les aimer). »[Paroles qui nous aident à comprendre l’image du Frère Charles sur la peinture murale de la Chapelle des Apparitions].
La charité qui est le fond de la religion oblige tout chrétien à aimer le prochain, c’est à dire tout humain, comme soi-même. Tout chrétien doit donc être apôtre : ce n’est pas un conseil, c’est un commandement, le commandement de la charité. Les laïcs doivent être apôtres envers tous ceux qu’ils peuvent atteindre : leurs proches et leurs amis d’abord, mais non eux seuls ; la charité n’a rien d’étroit, elle embrasse tous ceux qu’embrasse le cœur de Jésus… Par quels moyens ?… avec tous ceux avec qui ils sont en rapport, sans exception, par la bonté, la tendresse, l’affection fraternelle, l’exemple de la vertu,… avec certains sans leur dire jamais un mot de Dieu ou de la religion, patientant comme Dieu patiente, étant bon comme Dieu est bon, étant un tendre frère et priant ; avec d’autres en parlant dans la mesure qu’ils peuvent porter…surtout voir en tout humain un frère… voir en tout humain un enfant de Dieu.
Prière (à dire ensemble)
Charles de Foucauld
Cœur Sacré de Jésus, merci de vous exposer à nos yeux, de vous donner à nous, de nous faire le don infini de votre présence, dans votre Sainte Hostie, sur le Saint Autel. Merci de vous donner, de vous présenter, de rester avec nous ainsi tout le jour, toute la nuit, à toute heure, toute notre vie, transformant notre vie en une vie toute divine. Merci, Cœur Sacré de Jésus, de cet excès de bonté, de cet excès de bonheur !
Cœur Sacré de Jésus, merci de vous exposer à nos yeux, de vous donner à nous, de nous faire le don infini de votre présence, dans votre Sainte Hostie, sur le Saint Autel. Merci de vous donner, de vous présenter, de rester avec nous ainsi tout le jour, toute la nuit, à toute heure, toute notre vie, transformant notre vie en une vie toute divine. Merci, Cœur Sacré de Jésus, de cet excès de bonté, de cet excès de bonheur !
Silence
Chant : Cœur de Jésus brûlant d’amour
Cœur de Jésus brûlant d’amour, embrase-nous par ton
Esprit.
Que nos cœurs soient semblables au tien, que nous
brûlions de charité.
Tantum
ergo
Tantum ergo Sacramentum
Veneremur cernui !
Et antiquum documentum
Novo cedat ritui !
Præstet fides supplementum
Sensuum defectui !
Genitori Genitoque
Laus et jubilatio,
Salus, honor, virtus quoque
Sit et benedictio !
Procedenti ab utroque
Compar sit laudatio. Amen.
Veneremur cernui !
Et antiquum documentum
Novo cedat ritui !
Præstet fides supplementum
Sensuum defectui !
Genitori Genitoque
Laus et jubilatio,
Salus, honor, virtus quoque
Sit et benedictio !
Procedenti ab utroque
Compar sit laudatio. Amen.
Bénédiction du Saint Sacrement
Louanges divines
Salve Regina
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[1] Paroles : M. Penhard -
Musique : C.-E. Hauguel © 1985, Éditions de l’Emmanuel[2] Paroles et musique : G. du Boullay. D’après MT 11, 25 - 29
[3] Paroles et musique : G. du Boullay. D’après MT 11, 25 - 29
[4] Paroles et musique : M Penhard
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