L’Evangile au
Quotidien, 29 décembre 2015, Les Textes du Jour
«
Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6,
68
mardi 29 décembre 2015 Version
Française
5e jour dans l'Octave de Noël
Première lettre de saint Jean 2,3-11.
Bien-aimés, voici comment nous savons que nous le connaissons : si nous gardons ses commandements.
Celui qui dit : « Je le connais », et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur : la vérité n’est pas en lui.
Mais en celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu atteint vraiment la perfection : voilà comment nous savons que nous sommes en lui.
Celui qui déclare demeurer en lui doit, lui aussi, marcher comme Jésus lui-même a marché.
Bien-aimés, ce n’est pas un commandement nouveau que je vous écris, mais un commandement ancien que vous aviez depuis le commencement. La parole que vous avez entendue, c’est le commandement ancien.
Et pourtant, c’est un commandement nouveau que je vous écris ; ce qui est vrai en cette parole l’est aussi en vous ; en effet, les ténèbres passent et déjà brille la vraie lumière.
Celui qui déclare être dans la lumière et qui a de la haine contre son frère est dans les ténèbres jusqu’à maintenant.
Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n’y a en lui aucune occasion de chute.
Mais celui qui a de la haine contre son frère est dans les ténèbres : il marche dans les ténèbres sans savoir où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux.
Psaume 96(95),1-2a.2b-3.5b-6.
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !
De jour en jour, proclamez son salut,
racontez à tous les peuples sa gloire,
à toutes les nations ses merveilles !
Lui, le Seigneur, a fait les cieux :
devant lui, splendeur et majesté,
dans son sanctuaire, puissance et beauté.
*****
Première lettre de saint Jean 2,3-11.
Bien-aimés, voici comment nous savons que nous le connaissons : si nous gardons ses commandements.
Celui qui dit : « Je le connais », et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur : la vérité n’est pas en lui.
Mais en celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu atteint vraiment la perfection : voilà comment nous savons que nous sommes en lui.
Celui qui déclare demeurer en lui doit, lui aussi, marcher comme Jésus lui-même a marché.
Bien-aimés, ce n’est pas un commandement nouveau que je vous écris, mais un commandement ancien que vous aviez depuis le commencement. La parole que vous avez entendue, c’est le commandement ancien.
Et pourtant, c’est un commandement nouveau que je vous écris ; ce qui est vrai en cette parole l’est aussi en vous ; en effet, les ténèbres passent et déjà brille la vraie lumière.
Celui qui déclare être dans la lumière et qui a de la haine contre son frère est dans les ténèbres jusqu’à maintenant.
Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n’y a en lui aucune occasion de chute.
Mais celui qui a de la haine contre son frère est dans les ténèbres : il marche dans les ténèbres sans savoir où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux.
Psaume 96(95),1-2a.2b-3.5b-6.
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !
De jour en jour, proclamez son salut,
racontez à tous les peuples sa gloire,
à toutes les nations ses merveilles !
Lui, le Seigneur, a fait les cieux :
devant lui, splendeur et majesté,
dans son sanctuaire, puissance et beauté.
*****
Évangile
de Jésus Christ selon saint Luc 2,22-35.
Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur,
selon ce qui est écrit dans la Loi : « Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. »
Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : « un couple de tourterelles ou deux petites colombes. »
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui.
Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur.
Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait,
Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu le salut
que tu préparais à la face des peuples :
lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. »
Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui.
Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction
– et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »
Commentaire du jour : Saint Grégoire de Nysse
Au soir de la vie, entrer dans la lumière
Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur,
selon ce qui est écrit dans la Loi : « Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. »
Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : « un couple de tourterelles ou deux petites colombes. »
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui.
Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur.
Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait,
Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu le salut
que tu préparais à la face des peuples :
lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. »
Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui.
Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction
– et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »
Commentaire du jour : Saint Grégoire de Nysse
Au soir de la vie, entrer dans la lumière
Commentaire du jour
Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395), moine et évêque
Vie de sainte Macrine, 23-25 ; SC 178 (trad. SC p. 217s) ; Phos hilaron
Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395), moine et évêque
Vie de sainte Macrine, 23-25 ; SC 178 (trad. SC p. 217s) ; Phos hilaron
Au soir de la vie, entrer dans la lumière
Le soleil s'inclinait vers le couchant.
Mais la ferveur de ma sœur Macrine de fléchissait pas ; plus elle s'approchait
du départ, plus elle se hâtait d'aller vers son bien-aimé... Elle ne
s'adressait plus à nous qui étions présents, mais à celui-là seul vers qui elle
tenait les yeux incessamment fixés... : « C'est toi, Seigneur, qui as abrogé
pour nous la crainte de la mort. C'est toi qui pour nous as fait du terme de la
vie d'ici-bas le commencement de la vie véritable. C'est toi qui pour un temps
laisses nos corps se reposer pour une dormition, et qui les réveilles à nouveau
' au son de la trompette '. C'est toi qui donnes à la terre notre glaise en
dépôt, celle que tu as façonnée de tes mains, et c'est toi qui fais revivre à
nouveau ce que tu lui as donné, en transformant par l'immortalité et la beauté
ce qui en nous est mortel et difforme...
« Dieu éternel, ' vers toi je me suis
élancée dès le sein de ma mère '. Toi que mon âme a aimé de toute sa force, à
qui j'ai consacré ma chair et mon âme depuis ma jeunesse, mets auprès de moi un
ange lumineux qui me conduise par la main au lieu du rafraîchissement, là où se
trouve ' l'eau du repos ', dans le sein des saints patriarches. Toi qui
as...rendu au paradis l'homme crucifié avec toi et qui s'était confié à ta
miséricorde, de moi aussi ' souviens-toi dans ton royaume ', car moi aussi j'ai
été crucifiée avec toi... Que je sois trouvée devant ta face ' sans tache ni
ride ' ; que mon âme entre tes mains soit accueillie...'comme un encens devant
ta face ' »...
Là-dessus, comme le soir était venu,
quelqu'un apporta une lampe. Macrine alors ouvrit les yeux et dirigea son
regard vers sa lueur, manifestant son désir de dire la prière d'action de
grâces de la lampe. Mais la voix lui manqua... ; elle eut un profond soupir et
cessa tout à la fois sa prière et sa vie.
* *
*
« Joyeuse lumière de la sainte gloire
du Père céleste, immortel, saint et bienheureux Jésus Christ. Parvenus au
déclin du soleil, contemplant la clarté du soir, nous chantons le Père, le Fils
et le Saint Esprit de Dieu. Tu es digne d'être toujours chanté pas des voix
sanctifiées, Fils de Dieu qui donnes la vie. Tout l'univers te rend gloire ! »
(l'hymne d'action de grâces pour la lampe dans les vêpres byzantines)
(Références bibliques : 1Co
15,52; Gn 2,7; Ps 21,11; 22,2 Lc 16,22; 23,42; Ep 5,27; Ps 140,2)
*
Sursa :
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20151229
Niciun comentariu:
Trimiteți un comentariu