Méditations
quotidiennes: Par le baptême, nous sommes le temple du Roi de l'univers, du 17
décembre 2015 et des 14,15,16,18,19,20,21,23 décembre 2015
Objet :
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Méditation quotidienne: Par le
baptême, nous sommes le temple du Roi de l'univers
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De :
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mq_catholiq@medit.catholique.org
(mq_catholiq@medit.catholique.org)
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À :
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Olivia Marcov ;
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Date :
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Jeudi 17 décembre 2015 3h43
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Par le baptême, nous sommes le
temple du Roi de l’univers
1ère
lecture, Gn 49, 2.8-10
Jacob appela ses fils : « je
veux vous dévoiler ce qui vous arrivera dans les temps à venir.
Rassemblez-vous, écoutez, Fils d'Israël, écoutez votre père Jacob. « Juda, tes
frères te rendront hommage, ta main fera plier la nuque de tes ennemis et les
fils de ton père s'inclineront devant toi. Juda mon fils est un jeune lion ; il
est revenu de la chasse ; il s'est accroupi, il s'est couché comme un lion ; ce
fauve, qui le fera lever ? La royauté n'échappera point à Juda, ni le
commandement, à sa descendance, jusqu'à ce que vienne celui à qui le pouvoir appartient,
à qui les peuples obéiront. »
Psaume, Ps
71 (72), 1-2, 3-4, 7-8, 17
Dieu, donne au roi tes
pouvoirs, à ce fils de roi ta justice. Qu'il gouverne ton peuple avec justice,
qu'il fasse droit aux malheureux ! Montagnes, portez au peuple la paix, collines,
portez-lui la justice ! Qu'il fasse droit aux malheureux de son peuple, qu'il
sauve les pauvres gens, qu'il écrase l'oppresseur ! En ces jours-là, fleurira
la justice, grande paix jusqu'à la fin des lunes ! Qu'il domine de la mer à la
mer, et du Fleuve jusqu'au bout de la terre ! Que son nom dure toujours ; sous
le soleil, que subsiste son nom ! En lui, que soient bénies toutes les familles
de la terre ; que tous les pays le disent bienheureux !
Evangile
selon St Matthieu, chapitre 1, 1-17
Généalogie de Jésus, Christ, fils de David, fils
d’Abraham.
Abraham engendra Isaac, Isaac engendra Jacob, Jacob engendra Juda et ses frères, Juda, de son union avec Thamar, engendra Pharès et Zara, Pharès engendra Esrom, Esrom engendra Aram, Aram engendra Aminadab, Aminadab engendra Naassone, Naassone engendra Salmone, Salmone, de son union avec Rahab, engendra Booz, Booz, de son union avec Ruth, engendra Jobed, Jobed engendra Jessé, Jessé engendra le roi David. David, de son union avec la femme d’Ourias, engendra Salomon, Salomon engendra Roboam, Roboam engendra Abia, Abia engendra Asa, Asa engendra Josaphat, Josaphat engendra Joram, Joram engendra Ozias, Ozias engendra Joatham, Joatham engendra Acaz, Acaz engendra Ézékias, Ézékias engendra Manassé, Manassé engendra Amone, Amone engendra Josias, Josias engendra Jékonias et ses frères à l’époque de l’exil à Babylone.
Après l’exil à Babylone, Jékonias engendra Salathiel, Salathiel engendra Zorobabel, Zorobabel engendra Abioud, Abioud engendra Éliakim, Éliakim engendra Azor, Azor engendra Sadok, Sadok engendra Akim, Akim engendra Élioud, Élioud engendra Éléazar, Éléazar engendra Mattane, Mattane engendra Jacob, Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ.
Le nombre total des générations est donc : depuis Abraham jusqu’à David, quatorze générations ; depuis David jusqu’à l’exil à Babylone, quatorze générations ; depuis l’exil à Babylone jusqu’au Christ, quatorze générations.
Abraham engendra Isaac, Isaac engendra Jacob, Jacob engendra Juda et ses frères, Juda, de son union avec Thamar, engendra Pharès et Zara, Pharès engendra Esrom, Esrom engendra Aram, Aram engendra Aminadab, Aminadab engendra Naassone, Naassone engendra Salmone, Salmone, de son union avec Rahab, engendra Booz, Booz, de son union avec Ruth, engendra Jobed, Jobed engendra Jessé, Jessé engendra le roi David. David, de son union avec la femme d’Ourias, engendra Salomon, Salomon engendra Roboam, Roboam engendra Abia, Abia engendra Asa, Asa engendra Josaphat, Josaphat engendra Joram, Joram engendra Ozias, Ozias engendra Joatham, Joatham engendra Acaz, Acaz engendra Ézékias, Ézékias engendra Manassé, Manassé engendra Amone, Amone engendra Josias, Josias engendra Jékonias et ses frères à l’époque de l’exil à Babylone.
Après l’exil à Babylone, Jékonias engendra Salathiel, Salathiel engendra Zorobabel, Zorobabel engendra Abioud, Abioud engendra Éliakim, Éliakim engendra Azor, Azor engendra Sadok, Sadok engendra Akim, Akim engendra Élioud, Élioud engendra Éléazar, Éléazar engendra Mattane, Mattane engendra Jacob, Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ.
Le nombre total des générations est donc : depuis Abraham jusqu’à David, quatorze générations ; depuis David jusqu’à l’exil à Babylone, quatorze générations ; depuis l’exil à Babylone jusqu’au Christ, quatorze générations.
Prières
Prière d'introduction
Tracer lentement le signe de la croix : Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit, Amen.
Prendre une minute de silence pour se mettre en présence de Dieu et se préparer à entrer en dialogue personnel avec Dieu le Père, en Jésus-Christ, par l’Esprit-Saint.
Tracer lentement le signe de la croix : Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit, Amen.
Prendre une minute de silence pour se mettre en présence de Dieu et se préparer à entrer en dialogue personnel avec Dieu le Père, en Jésus-Christ, par l’Esprit-Saint.
Demande
Seigneur Jésus, ouvre mon intelligence, afin que je puisse scruter, comprendre, aimer et appliquer ta Parole.
Seigneur Jésus, ouvre mon intelligence, afin que je puisse scruter, comprendre, aimer et appliquer ta Parole.
Points de
réflexion
1. Abraham. Même si cet Évangile semble, à première vue,
quelque peu rébarbatif, tâchons de nous approcher de ce texte avec l’attitude
de qui s’approche de la Parole du Dieu vivant. Laissons-nous guider par
l’Église vers les profondeurs des Écritures. Dans notre méditation
d’aujourd’hui, nous partirons d’un extrait de l’Enfance de Jésus, (J.
Ratzinger, Benoît XVI, L’enfance de Jésus, Flammarion, Paris 2012, p.
15-19) :
« Pour Matthieu, deux noms sont déterminants pour comprendre d’où vient Jésus : Abraham et David. Avec Abraham, - après la dispersion de l’humanité à la suite de la construction de la tour de Babel - commence l’histoire de la promesse. Abraham renvoie par anticipation à ce qui doit venir. Celui-ci est pèlerin non seulement du pays de ses origines vers la Terre promise, mais il est pèlerin aussi dans le fait de sortir du présent pour s’acheminer vers l’avenir. Toute sa vie renvoie en avant, elle est une dynamique de la marche sur la route de ce qui doit arriver. Avec raison donc, la lettre aux Hébreux le présente comme pèlerin de la foi fondée sur la promesse : ?C’est qu’il attendait la ville pourvue de fondations dont Dieu est l’architecte et le constructeur ? (He 11, 10). La promesse pour Abraham se rapporte tout d’abord à son descendant, mais va au-delà : ?Par lui se béniront toutes les nations de la terre ? (Gn 18, 18) ».
De par mon baptême je suis, moi aussi, descendant d’Abraham. Est-ce que je sais, à sa suite, être « pèlerin aussi dans le fait de sortir du présent pour m’acheminer vers l’avenir » ? Avec quelle confiance en Dieu le Père est-ce que je conçois les événements de ma vie ?
« Pour Matthieu, deux noms sont déterminants pour comprendre d’où vient Jésus : Abraham et David. Avec Abraham, - après la dispersion de l’humanité à la suite de la construction de la tour de Babel - commence l’histoire de la promesse. Abraham renvoie par anticipation à ce qui doit venir. Celui-ci est pèlerin non seulement du pays de ses origines vers la Terre promise, mais il est pèlerin aussi dans le fait de sortir du présent pour s’acheminer vers l’avenir. Toute sa vie renvoie en avant, elle est une dynamique de la marche sur la route de ce qui doit arriver. Avec raison donc, la lettre aux Hébreux le présente comme pèlerin de la foi fondée sur la promesse : ?C’est qu’il attendait la ville pourvue de fondations dont Dieu est l’architecte et le constructeur ? (He 11, 10). La promesse pour Abraham se rapporte tout d’abord à son descendant, mais va au-delà : ?Par lui se béniront toutes les nations de la terre ? (Gn 18, 18) ».
De par mon baptême je suis, moi aussi, descendant d’Abraham. Est-ce que je sais, à sa suite, être « pèlerin aussi dans le fait de sortir du présent pour m’acheminer vers l’avenir » ? Avec quelle confiance en Dieu le Père est-ce que je conçois les événements de ma vie ?
2. David. La structure de la généalogie (Mt 1, 1-17) est
cependant déterminée totalement par la figure de David, de ce roi à qui avait
été faite la promesse d’un règne éternel : « Ton trône sera
affermi à jamais » (2 Sam 7, 16). La généalogie que Matthieu
propose est modelée sur cette promesse. Elle est structurée en trois groupes de
14 générations, montant d’abord d’Abraham à David, puis descendant de Salomon
jusqu’à l’exil babylonien, pour ensuite monter à nouveau jusqu’à Jésus en qui
la promesse atteint son terme. Cette articulation est encore plus claire si on
se rappelle que les lettres hébraïques du nom de David donnent la valeur
numérique de quatorze et ainsi, en partant du symbolisme des nombres, David,
son nom et sa promesse caractérisent le chemin d’Abraham à Jésus.
Cet Évangile nous rappelle clairement que Jésus est Roi ! Le Roi promis, tant attendu ! Par la grâce du baptême, Dieu demeure en moi. Je suis le Temple d’un Roi. Suis-je conscient de cette présence sacrée en moi ? De cette présence sacrée en mes frères ?
Cet Évangile nous rappelle clairement que Jésus est Roi ! Le Roi promis, tant attendu ! Par la grâce du baptême, Dieu demeure en moi. Je suis le Temple d’un Roi. Suis-je conscient de cette présence sacrée en moi ? De cette présence sacrée en mes frères ?
3. « Jacob engendra Joseph, l’époux de
Marie, de laquelle naquit Jésus, que l’on appelle Christ » (Mt,
1, 16). Jésus est « d’en haut ». Par l’intermédiaire de Joseph, Jésus
appartient, selon la loi, légalement, à la tribu de David. Cependant, il vient
d’ailleurs, « d’en haut », de Dieu lui-même. Le mystère du
« d’où vient-il », de la double origine, nous est proposé sur un mode
très concret : son origine peut être établie et pourtant elle est un
mystère. La généalogie des hommes a son importance par rapport à l’histoire du
monde. Et malgré cela, à la fin, il y a Marie, l’humble vierge de Nazareth,
celle en qui arrive un nouveau commencement, celle en qui recommence de façon
nouvelle le fait d’être une personne humaine. Par la grâce du baptême, je suis
dans le monde, mais je n’appartiens pas au monde (Jean 15, 16). Est-ce que je
sais garder, comme Marie, ce don de la foi et le rayonner autour de moi ?
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, prépare mon cœur, mon intelligence, ma volonté, tout mon être à ta venue en ce Noël. Aide-moi à prendre conscience du trésor de la foi que tu remets entre mes mains par le don du baptême.
Seigneur Jésus, prépare mon cœur, mon intelligence, ma volonté, tout mon être à ta venue en ce Noël. Aide-moi à prendre conscience du trésor de la foi que tu remets entre mes mains par le don du baptême.
Résolution
Face aux événements, aux contrariétés de la journée, me rappeler avec joie que je suis fils/fille du Roi de l’univers, et appréhender la journée avec foi, amour et espérance.
Face aux événements, aux contrariétés de la journée, me rappeler avec joie que je suis fils/fille du Roi de l’univers, et appréhender la journée avec foi, amour et espérance.
Cette méditation a été écrite par
Chantal de Baillenx, consacrée de Regnum Christi
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Objet :
Méditation quotidienne: Naissance de Jean-Baptiste
De
:mq_catholiq@medit.catholique.org (mq_catholiq@medit.catholique.org)
À : Olivia
Marcov ;
Date :Mercredi 23 décembre 2015 3h42
Naissance
de Jean-Baptiste
1ère
lecture, Ml 3, 1-4.23-24
Ainsi parle le Seigneur Dieu :
Voici que j'envoie mon Messager pour qu'il prépare le chemin devant moi ; et
soudain viendra dans son Temple le Seigneur que vous cherchez. Le messager de
l'Alliance que vous désirez. Le voici qui vient, dit le Seigneur de l'univers.
Qui pourra soutenir le jour de sa venue ? Qui pourra rester debout lorsqu'il se
montrera ? Car il est pareil au feu du fondeur, pareil à la lessive des
blanchisseurs. Il s'installera pour fondre et purifier. Il purifiera les fils
de Lévi, il les affinera comme l'or et l'argent : ainsi pourront-ils, aux yeux
du Seigneur, présenter l'offrande en toute justice. Alors, l'offrande de Juda et
de Jérusalem sera bien accueillie du Seigneur, comme il en fut aux jours
anciens, dans les années d'autrefois. Voici que je vais vous envoyer Élie le
prophète, avant que vienne le jour du Seigneur, jour grand et redoutable. Il
amènera le coeur des pères vers leurs fils, et le coeur des fils vers leurs
pères, pour que je ne vienne pas frapper le pays de malédiction !
Psaume, Ps
24 (25), 4-5ab, 6-7, 8-9, 10.14
Seigneur, enseigne-moi tes
voies, fais-moi connaître ta route. Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi, car
tu es le Dieu qui me sauve. Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse, ton amour qui
est de toujours. Oublie les révoltes, les péchés de ma jeunesse ; dans ton
amour, ne m'oublie pas. Il est droit, il est bon, le Seigneur, lui qui montre
aux pécheurs le chemin. Sa justice dirige les humbles, il enseigne aux humbles
son chemin. Les voies du Seigneur sont amour et vérité pour qui veille à son
alliance et à ses lois. Le secret du Seigneur est pour ceux qui le craignent ;
à ceux-là, il fait connaître son alliance.
Evangile
selon St Luc, chapitre 1, 57-66
Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait
enfanter, elle mit au monde un fils.
Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle.
Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père.
Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. »
On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! » On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné.
À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu.
La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée, on racontait tous ces événements. Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui.
Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle.
Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père.
Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. »
On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! » On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné.
À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu.
La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée, on racontait tous ces événements. Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui.
Prières
Prière d'introduction
Seigneur Jésus, il ne me reste plus que deux jours avant de fêter ta naissance. Je veux t’offrir le cadeau de ma prière.
Je veux accompagner en esprit Marie et Joseph qui montent de Nazareth à Bethléem. Fais ta demeure en moi, Seigneur, je t’offre mon cœur pour que tu naisses en moi !
Seigneur Jésus, il ne me reste plus que deux jours avant de fêter ta naissance. Je veux t’offrir le cadeau de ma prière.
Je veux accompagner en esprit Marie et Joseph qui montent de Nazareth à Bethléem. Fais ta demeure en moi, Seigneur, je t’offre mon cœur pour que tu naisses en moi !
Demande
Seigneur, aide-moi à me préparer à ta naissance !
Seigneur, aide-moi à me préparer à ta naissance !
Points de
réflexion
1. Deux jours avant de fêter la naissance du Christ, la
liturgie nous prépare le terrain en racontant une autre naissance, celle de
Jean. Le nom Jean signifie « Dieu est favorable » ou « Dieu fait
grâce ». C’est une sorte d’indice qui annonce la venue du temps de grâce
attendu depuis si longtemps. Le temps est venu, après des centaines d’années
loin de Dieu, nous allons enfin pouvoir le voir ! « Le voici
maintenant le moment favorable, le voici maintenant le jour du salut »
(2 Co 6, 2).
Ce n’est pas seulement le prénom de Jean qui annonce la venue du Christ, ce sont aussi tous les événements autour de sa naissance. Il est le précurseur, celui qui vient « préparer les voies du Seigneur » (cf. Lc 1, 76). Comme Jean, je dois être moi aussi un précurseur, je dois préparer les personnes qui m’entourent à la rencontre du Christ.
Ce n’est pas seulement le prénom de Jean qui annonce la venue du Christ, ce sont aussi tous les événements autour de sa naissance. Il est le précurseur, celui qui vient « préparer les voies du Seigneur » (cf. Lc 1, 76). Comme Jean, je dois être moi aussi un précurseur, je dois préparer les personnes qui m’entourent à la rencontre du Christ.
2. Dans ce passage, l’attitude de la famille et des
voisins fait réfléchir. À la nouvelle de la naissance tant attendue du fils
d’Élisabeth, « ils se réjouissaient avec elle ».
Mais ensuite, à la fin de ce texte, ils passent de la joie à la crainte. Que
s’est-il passé ? Eh bien, deux événements imprévus ont bousculé leurs
habitudes. D’abord, les parents ont refusé le nom traditionnel que les voisins
voulaient lui donner. Ils ne comprennent pas le motif d’une telle rupture avec
la tradition familiale. Ensuite, la guérison soudaine et miraculeuse de
Zacharie leur fait peur. L’intrusion du surnaturel engendre la crainte.
Souvent, le Christ fait peur. Beaucoup de gens ont peur de le laisser entrer chez eux, ils craignent sa venue envahissante. Et pourtant, personne d’autre que lui ne peut nous ouvrir les portes du ciel, personne d’autre ne peut nous mener au bonheur. Ai-je peur du Christ ? Si oui, cela voudrait dire que je suis encore trop loin de lui. Mais si je suis proche du Christ, si j’accepte son appel et ses commandements, je n’aurai pas peur. Zacharie et Élisabeth avaient plus de raisons d’avoir peur, et pourtant ils ont eu confiance en Dieu.
Souvent, le Christ fait peur. Beaucoup de gens ont peur de le laisser entrer chez eux, ils craignent sa venue envahissante. Et pourtant, personne d’autre que lui ne peut nous ouvrir les portes du ciel, personne d’autre ne peut nous mener au bonheur. Ai-je peur du Christ ? Si oui, cela voudrait dire que je suis encore trop loin de lui. Mais si je suis proche du Christ, si j’accepte son appel et ses commandements, je n’aurai pas peur. Zacharie et Élisabeth avaient plus de raisons d’avoir peur, et pourtant ils ont eu confiance en Dieu.
3. Je veux apprendre de l’exemple de Zacharie et
d’Élisabeth. Ils n’ont pas donné la priorité à leur propre volonté, mais à la
volonté de Dieu. Ils n’ont pas voulu imposer à l’enfant le nom de leur choix,
mais le nom choisi par Dieu. C’est pourquoi Zacharie n’écrit pas :
« Je l’appelle Jean », mais « Jean est son nom »,
comme s’il voulait dire : « Ce n’est pas à moi de lui donner un nom,
puisque Dieu lui en a déjà donné un. Que s’accomplisse sa volonté, et non la
mienne ». Seigneur, aide-moi à imiter cette obéissance désintéressée à ta
volonté !
« Jean, dit-il, est son nom » ; c’est-à-dire : ce n’est pas nous qui lui donnons un nom, puisqu’il a déjà reçu de Dieu son nom. Il a son nom : nous le reconnaissons, nous ne l’avons pas choisi (Saint Ambroise, sur saint Luc).
« Jean, dit-il, est son nom » ; c’est-à-dire : ce n’est pas nous qui lui donnons un nom, puisqu’il a déjà reçu de Dieu son nom. Il a son nom : nous le reconnaissons, nous ne l’avons pas choisi (Saint Ambroise, sur saint Luc).
Dialogue avec le Christ
Sainte Vierge Marie, je veux me préparer à la naissance de ton fils. Aide-moi à célébrer sa venue avec ferveur, joie et humilité. Rends-moi disponible pour accueillir inconditionnellement sa volonté dans ce moment de ma vie !
Sainte Vierge Marie, je veux me préparer à la naissance de ton fils. Aide-moi à célébrer sa venue avec ferveur, joie et humilité. Rends-moi disponible pour accueillir inconditionnellement sa volonté dans ce moment de ma vie !
Résolution
Aujourd’hui, je passerai un moment d’oraison à discerner quelle est la volonté de Dieu dans ce moment de ma vie.
Aujourd’hui, je passerai un moment d’oraison à discerner quelle est la volonté de Dieu dans ce moment de ma vie.
Cette méditation a été écrite par
Frère Benoît Terrenoir, LC
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Objet :
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Méditation
quotidienne: « D'où m'est-il donné que la mère de mon Seigneur
vienne jusqu'à moi ? »
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De :
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mq_catholiq@medit.catholique.org
(mq_catholiq@medit.catholique.org)
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À :
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Olivia Marcov ;
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Date :
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Lundi 21 décembre 2015 4h16
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« D’où m’est-il donné que la
mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? »
1ère
lecture, Ct 2, 8-14
Voici
mon bien-aimé qui vient ! Il escalade les montagnes, il franchit les collines,
il accourt comme la gazelle, comme le petit d'une biche. Le voici qui se tient
derrière notre mur ; il regarde par la fenêtre, il guette à travers le
treillage. Mon bien-aimé a parlé ; il m'a dit : « Lève-toi, mon amie, viens, ma
toute belle. Car voici que l'hiver est passé, la saison des pluies est finie,
elle s'en est allée. Dans la campagne, les fleurs apparaissent. Le temps des
chansons arrive. Le roucoulement de la tourterelle se fait entendre dans nos
campagnes. Le figuier forme ses premiers fruits, la vigne en fleur exhale son
parfum. Lève-toi, mon amie, viens, ma toute belle ! Ma colombe, blottie dans le
rocher, cachée dans la falaise, montre-moi ton visage, fais-moi entendre ta
voix ; car ta voix est douce, et ton visage est beau. »
Psaume, Ps
32 (33), 2-3, 11-12, 20-21
Rendez
grâce au Seigneur sur la cithare, jouez pour lui sur la harpe à dix cordes.
Chantez-lui le cantique nouveau, de tout votre art soutenez l'ovation. Le plan
du Seigneur demeure pour toujours, les projets de son coeur subsistent d'âge en
âge. Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu, heureuse la nation qu'il
s'est choisie pour domaine ! Nous attendons notre vie du Seigneur : il est pour
nous un appui, un bouclier. La joie de notre coeur vient de lui, notre
confiance est dans son nom très saint.
Evangile
selon St Luc, chapitre 1, 39-45
En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit
avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée.
Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.
D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?
Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi.
Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.
D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?
Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi.
Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
Prières
Prière d'introduction
« Le Seigneur vient (...). Il bondit sur les montagnes, il court sur les collines. Le voici, c’est lui qui se tient derrière notre mur. Il me dit : Lève-toi, et viens (...) » (cf. Première lecture, Cantique des cantiques 2, 8-14).
« Le Seigneur vient (...). Il bondit sur les montagnes, il court sur les collines. Le voici, c’est lui qui se tient derrière notre mur. Il me dit : Lève-toi, et viens (...) » (cf. Première lecture, Cantique des cantiques 2, 8-14).
Demande
Viens, Emmanuel ! Que je voie ton visage, que j’entende ta voix !
Viens, Emmanuel ! Que je voie ton visage, que j’entende ta voix !
Points de
réflexion
1. « Marie se
leva, et s’en alla en hâte vers les montagnes ». Sainte Vierge
Marie, viens m’accompagner dans cette prière s’il te plaît. Fais-moi partager
tes sentiments, ta foi, ta joie, ta hâte pour te mettre au service des autres.
Ta cousine n’attend pas que tu viennes, elle ne sait même pas que tu es au
courant de sa grossesse ! Et pourtant, tu accours là où tu vois le besoin,
dépassant les attentes. Qu’est-ce qui te fait te mettre au service des autres
rapidement, sans calculs, totalement ? Toi que les montagnes n’arrêtent
pas, apprends-moi à ne pas me fixer sur les obstacles, difficultés, peurs,...
mais à me centrer sur les besoins des autres, sur l’amour infini de Dieu que je
peux leur faire connaître.
2. « Comment
m’est-il accordé que la mère de mon Seigneur vienne auprès de moi ? »
Comment réagirais-je si la Sainte Vierge elle-même venait frapper à ma porte et
me saluait ?! En espérant éviter la crise cardiaque, je n’en croirais
sûrement pas mes yeux ! Mais je la recevrais avec une joie immense et
difficilement dissimulable ! Surtout si elle m’apporte Dieu lui-même... ce
qui sera toujours le cas puisque là où est Marie, là est l’Esprit Saint. Je peux
imaginer ma rencontre avec elle. Que lui dis-je ? Que me dit-elle ?
Comment me regarde-t-elle ? De plus, elle vient vraiment me rendre visite,
même si, comme dans l’Évangile d’aujourd’hui, elle vient d’une manière
discrète, sans fanfare. Quels sont ces moments où elle m’a rendu visite dans ma
vie, et récemment ?
3. « Heureuse
celle qui a cru, parce que les choses qui lui ont été dites de la part du
Seigneur auront leur accomplissement ». « Heureux,
vous aussi qui avez entendu et qui avez cru ; car toute âme qui croit
conçoit et engendre le Verbe et le reconnaît à ses œuvres. Que l’âme de Marie
soit en chacun de vous, pour qu’elle exalte le Seigneur ; que l’esprit de
Marie soit en chacun de vous, pour qu’il exulte en Dieu. S’il n’y a, selon la
chair, qu’une seule mère du Christ, tous engendrent le Christ selon la foi »
(Sermon de saint Ambroise).
Dialogue avec le Christ
Seigneur, merci pour ce temps de rencontre avec toi et avec la Sainte Vierge. Merci de me confier à elle, à ses soins, à son amour. Toi qui, dès ta conception, a voulu être sous sa protection, aide-moi à me laisser également guider par sa charité ardente.
Seigneur, merci pour ce temps de rencontre avec toi et avec la Sainte Vierge. Merci de me confier à elle, à ses soins, à son amour. Toi qui, dès ta conception, a voulu être sous sa protection, aide-moi à me laisser également guider par sa charité ardente.
Résolution
Aller rendre visite à quelqu’un (malade, prisonnier, personne seule,...) qui ne s’y attend peut-être pas, et demander à la Vierge Marie de m’aider à surmonter les obstacles que je vois et de m’accompagner.
Aller rendre visite à quelqu’un (malade, prisonnier, personne seule,...) qui ne s’y attend peut-être pas, et demander à la Vierge Marie de m’aider à surmonter les obstacles que je vois et de m’accompagner.
Cette méditation a été écrite
par Mélanie Duriez, consacrée de Regnum Christi
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Objet :
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Méditation
quotidienne: « L'enfant a tressailli d'allégresse en moi »
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De :
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mq_catholiq@medit.catholique.org
(mq_catholiq@medit.catholique.org)
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À :
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Olivia Marcov ;
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Date :
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Dimanche 20 décembre 2015 4h22
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« L’enfant a tressailli
d’allégresse en moi »
1ère
lecture, Mi 5, 1-4a
Parole
du Seigneur. Toi, Bethléem Ephrata, le plus petit des clans de Juda, c'est de
toi que je ferai sortir celui qui doit gouverner Israël. Ses origines remontent
aux temps anciens, à l'aube des siècles. Après un temps de délaissement,
viendra un jour où enfantera celle qui doit enfanter, et ceux de ses frères qui
resteront rejoindront les enfants d'Israël. Il se dressera et il sera leur
berger par la puissance du Seigneur, par la majesté du nom de son Dieu. Ils
vivront en sécurité, car désormais sa puissance s'étendra jusqu'aux extrémités
de la terre, et lui-même, il sera la paix !
Psaume, Ps
79 (80), 2.3bc, 15-16a, 18-19
Berger
d'Israël, écoute, toi qui conduis Joseph, Réveille ta vaillance et viens nous
sauver. Dieu de l'univers reviens ! Du haut des cieux, regarde et vois : visite
cette vigne, protège-la, celle qu'a plantée ta main puissante. Que ta main
soutienne ton protégé, le fils de l'homme qui te doit sa force. Jamais plus
nous n'irons loin de toi : fais-nous vivre et invoquer ton nom !
2ème
lecture, He 10, 5-10
Frères,
en entrant dans le monde, le Christ dit, d'après le Psaume : Tu n'as pas voulu
de sacrifices ni d'offrandes, mais tu m'as fait un corps. Tu n'as pas accepté
les holocaustes ni les expiations pour le péché ; alors, je t'ai dit : Me
voici, mon Dieu, je suis venu pour faire ta volonté, car c'est bien de moi que
parle l'Écriture. Le Christ commence donc par dire : Tu n'as pas voulu ni
accepté les sacrifices et les offrandes, les holocaustes et les expiations pour
le péché que la Loi prescrit d'offrir. Puis il déclare : Me voici, je suis venu
pour faire ta volonté. Ainsi, il supprime l'ancien culte pour établir le
nouveau. Et c'est par cette volonté de Dieu que nous sommes sanctifiés, grâce à
l'offrande que Jésus Christ a faite de son corps, une fois pour toutes.
Evangile
selon St Luc, chapitre 1, 39-45
En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit
avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée.
Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.
D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?
Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi.
Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.
D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?
Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi.
Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
Prières
Prière d'introduction
Aujourd’hui, dernier dimanche de l’Avent, mettons-nous en attitude de contemplation de la visite de Marie à sa cousine Élisabeth. Peu de temps avant le mystère de Noël, ce passage nous éclaire sur la joie de la présence du Christ parmi nous, et la beauté de sa Mère, et notre Mère, Marie.
Aujourd’hui, dernier dimanche de l’Avent, mettons-nous en attitude de contemplation de la visite de Marie à sa cousine Élisabeth. Peu de temps avant le mystère de Noël, ce passage nous éclaire sur la joie de la présence du Christ parmi nous, et la beauté de sa Mère, et notre Mère, Marie.
Demande
Marie, aide-nous pendant cette prière à nous rapprocher de ton Fils de qui, dans peu de jours, nous célébrerons la venue dans notre monde et dans notre cœur.
Marie, aide-nous pendant cette prière à nous rapprocher de ton Fils de qui, dans peu de jours, nous célébrerons la venue dans notre monde et dans notre cœur.
Points de
réflexion
1. « Marie se mit
en route rapidement ». Très souvent en lisant ce passage de
l’Évangile, nous nous demandons quel courage habitait Marie pour se mettre en
marche dès les premiers mois de sa grossesse. Nous savons bien que pendant les
premiers mois (et mois suivants parfois) nausées et fatigue sont au
rendez-vous ; mais l’Amour qui vit en elle n’attend pas pour aller à la
rencontre des autres. Marie, ce premier tabernacle vivant, ne peut garder Jésus
pour elle, car elle sait que sa mission est de l’amener au monde et d’offrir le
Messie pour le salut des hommes. Ne pouvant contenir sa joie et sa raison de
vivre, elle court chez sa cousine, non seulement pour l’aider dans ses tâches
ménagères quotidiennes, mais surtout pour partager avec elle cette joie de la
très prochaine venue de Jésus, le Sauveur tant attendu. Cet élan est tout à
fait missionnaire : lorsque tu as Jésus en toi, ne le gardes-tu que pour
toi, ou t’élances-tu à le donner, à l’annoncer ?
2. « Or, quand Élisabeth entendit la
salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle ». Ce passage
nous transporte quelque 30 ans plus tard, quand le cœur des disciples d’Emmaüs
« brûle » à l’approche du Christ (Lc 24, 32) : « Ils
se dirent l’un à l’autre : notre cœur n’était-il pas brûlant en nous,
tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? »
Notre cœur brûle, bouge, tressaille, bat plus vite, quand nous sommes proches de Jésus. Il nous dit : « Le voici, il vient celui que mon cœur a choisi ». Cet enfant, Jean- Baptiste dans le sein de sa mère Élisabeth, n’a pas besoin de savoir lire, ni écrire, ni interpréter les Saintes Écritures pour reconnaître que le Christ est là. Sa simple présence suffit pour qu’il tressaille d’allégresse. Et c’est par le mouvement de celui qu’elle porte qu’Élisabeth, elle aussi, reconnaît Jésus.
Essayons de rendre propice ce mouvement du cœur. Où mon cœur tressaillira-t-il de joie à l’approche de Jésus ?
Notre cœur brûle, bouge, tressaille, bat plus vite, quand nous sommes proches de Jésus. Il nous dit : « Le voici, il vient celui que mon cœur a choisi ». Cet enfant, Jean- Baptiste dans le sein de sa mère Élisabeth, n’a pas besoin de savoir lire, ni écrire, ni interpréter les Saintes Écritures pour reconnaître que le Christ est là. Sa simple présence suffit pour qu’il tressaille d’allégresse. Et c’est par le mouvement de celui qu’elle porte qu’Élisabeth, elle aussi, reconnaît Jésus.
Essayons de rendre propice ce mouvement du cœur. Où mon cœur tressaillira-t-il de joie à l’approche de Jésus ?
3. « Comment
ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? ».
Trop souvent, nous croyons que le plus important est d’aimer Dieu et de tout
faire pour arriver à lui par nos propres moyens. Or plus que de l’aimer, c’est
accepter d’être aimé par lui (et, recevant cet amour, nous l’aimerons en retour
bien évidemment), et plus que de chercher à l’atteindre, c’est se laisser
rencontrer par lui. Enlever nos barrières, nos barricades personnelles et se
jeter dans ses bras comme un enfant.
La Mère de Jésus, elle aussi, vient à nous. Elle aussi nous cherche comme une mère bienveillante cherche son enfant. Dieu, le créateur du ciel et de la terre, l’alpha et l’oméga, a eu le désir d’avoir une maman. Le Messie aurait pu arriver déjà adulte pour sauver le monde. Mais dans peu de jours, à Noël, nous pourrons voir une fois de plus qu’il a eu le désir de se faire petit enfant, avec une maman, pour nous sauver.
Acceptons, comme lui, d’avoir cette maman si belle qu’est Marie, et de nous laisser rencontrer par elle dans notre vie, dans notre « train-train quotidien », comme Élisabeth.
La Mère de Jésus, elle aussi, vient à nous. Elle aussi nous cherche comme une mère bienveillante cherche son enfant. Dieu, le créateur du ciel et de la terre, l’alpha et l’oméga, a eu le désir d’avoir une maman. Le Messie aurait pu arriver déjà adulte pour sauver le monde. Mais dans peu de jours, à Noël, nous pourrons voir une fois de plus qu’il a eu le désir de se faire petit enfant, avec une maman, pour nous sauver.
Acceptons, comme lui, d’avoir cette maman si belle qu’est Marie, et de nous laisser rencontrer par elle dans notre vie, dans notre « train-train quotidien », comme Élisabeth.
4. « Heureuse,
celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part
du Seigneur ». Marie est-elle heureuse car elle a été choisie
entre toutes les femmes pour être la mère du Messie ? Est-elle heureuse
car elle lui a procuré les premiers soins ? Est-elle heureuse car, par sa
maternité, elle devient Mère de l’humanité ? Non, ou bien, oui mais pas
seulement. Élisabeth, inspirée par l’Esprit Saint, nous dit bien que la Vierge
est heureuse, bienheureuse pour la seule raison d’avoir accueilli, écouté,
gardé et mis en pratique la Parole du Seigneur dans sa vie. Elle a seulement dit
« oui ».
Moi aussi, je peux être heureux, bienheureux, tout simplement en disant « oui » au Seigneur chaque jour de ma vie. Une personne que je connais bien, me disait qu’étant petite, elle pensait que le mot « aujourd’hui » voulait dire « le jour du oui ». Les enfants sont souvent les plus grands théologiens ! Apprenons, comme Marie, à ce que chaque jour soit notre jour du « oui » au Seigneur. Oui dans le fond de mon cœur, il s’occupera du reste.
Moi aussi, je peux être heureux, bienheureux, tout simplement en disant « oui » au Seigneur chaque jour de ma vie. Une personne que je connais bien, me disait qu’étant petite, elle pensait que le mot « aujourd’hui » voulait dire « le jour du oui ». Les enfants sont souvent les plus grands théologiens ! Apprenons, comme Marie, à ce que chaque jour soit notre jour du « oui » au Seigneur. Oui dans le fond de mon cœur, il s’occupera du reste.
Dialogue avec Marie
Marie, apprends-nous à dire « oui » chaque jour de notre vie. Un « oui » à son amour, un « oui » à sa tendresse, un « oui » à sa présence dans notre vie et dans notre cœur, un « oui » pour être aimé de lui sans mesure, ni temps, ni espace.
Marie, apprends-nous à dire « oui » chaque jour de notre vie. Un « oui » à son amour, un « oui » à sa tendresse, un « oui » à sa présence dans notre vie et dans notre cœur, un « oui » pour être aimé de lui sans mesure, ni temps, ni espace.
Résolution
Après avoir vu que la présence du Christ enflamme le cœur, donne-moi la force de l’annoncer, et la persévérance de lui dire « oui » chaque jour comme la Vierge Marie ; je chercherai un moment pour me retrouver cœur à cœur avec lui, si possible devant le Saint Sacrement. Là je me laisserai aimer et il me comblera de joie.
Après avoir vu que la présence du Christ enflamme le cœur, donne-moi la force de l’annoncer, et la persévérance de lui dire « oui » chaque jour comme la Vierge Marie ; je chercherai un moment pour me retrouver cœur à cœur avec lui, si possible devant le Saint Sacrement. Là je me laisserai aimer et il me comblera de joie.
Cette méditation a été écrite
par Jeanne Guérin
*****
Objet :
|
Méditation
quotidienne: Accueillir les imprévus de Dieu dans ma vie
|
De :
|
mq_catholiq@medit.catholique.org
(mq_catholiq@medit.catholique.org)
|
À :
|
Olivia Marcov ;
|
Date :
|
Samedi 19 décembre 2015 6h16
|
Accueillir les imprévus de Dieu dans
ma vie
1ère
lecture, Jg 13, 2-7.24-25a
Il y
avait un homme de Soréa, du clan de Dane, nommé Manoa. Sa femme était stérile
et n'avait pas eu d'enfant. L'ange du Seigneur apparut à cette femme et lui dit
: « Tu es stérile et tu n'as pas eu d'enfant. Mais tu vas concevoir et enfanter
un fils. Désormais, fais bien attention : ne bois ni vin ni boisson fermentée,
et ne mange aucun aliment impur, car tu vas concevoir et enfanter un fils. On
ne lui coupera pas les cheveux, car il sera voué à Dieu dès sa conception.
C'est lui qui entreprendra de sauver Israël de la main des Philistins. » La
femme s'en alla dire à son mari : « Un homme de Dieu est venu me trouver ; il
avait l'apparence d'un ange de Dieu tant il était imposant. Je ne lui ai pas
demandé d'où il venait, et il ne m'a pas fait connaître son nom. Mais il m'a
dit : 'Tu vas concevoir et enfanter un fils. Désormais ne bois ni vin ni
boisson fermentée, et ne mange aucun aliment impur, car l'enfant sera voué à
Dieu dès sa conception et jusqu'au jour de sa mort !' » La femme mit au monde
un fils, et elle le nomma Samson. L'enfant grandit, le Seigneur le bénit, et
l'esprit du Seigneur commença à le conduire.
Psaume, Ps
70 (71), 1-2, 3, 5a.6, 16.17
En
toi, Seigneur, j'ai mon refuge : garde-moi d'être humilié pour toujours. Dans
ta justice, défends-moi, libère-moi, tends l'oreille vers moi, et sauve-moi.
Sois le rocher qui m'accueille, toujours accessible ; tu as résolu de me sauver
: ma forteresse et mon roc, c'est toi ! Seigneur mon Dieu, tu es mon espérance,
toi, mon soutien dès avant ma naissance, tu m'as choisi dès le ventre de ma
mère ; tu seras ma louange toujours ! Je revivrai les exploits du Seigneur en
rappelant que ta justice est la seule. Mon Dieu, tu m'as instruit dès ma
jeunesse, jusqu'à présent, j'ai proclamé tes merveilles.
Evangile
selon St Luc, chapitre 1, 5-25
Il y avait, au temps d’Hérode le Grand, roi de
Judée, un prêtre du groupe d’Abia, nommé Zacharie. Sa femme aussi était descendante
d’Aaron ; elle s’appelait Élisabeth.
Ils étaient l’un et l’autre des justes devant Dieu : ils suivaient tous les commandements et les préceptes du Seigneur de façon irréprochable.
Ils n’avaient pas d’enfant, car Élisabeth était stérile et, de plus, ils étaient l’un et l’autre avancés en âge.
Or, tandis que Zacharie, durant la période attribuée aux prêtres de son groupe, assurait le service du culte devant Dieu, il fut désigné par le sort, suivant l’usage des prêtres, pour aller offrir l’encens dans le sanctuaire du Seigneur.
Toute la multitude du peuple était en prière au dehors, à l’heure de l’offrande de l’encens.
L’ange du Seigneur lui apparut, debout à droite de l’autel de l’encens.
À sa vue, Zacharie fut bouleversé et la crainte le saisit.
L’ange lui dit : « Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été exaucée : ta femme Élisabeth mettra au monde pour toi un fils, et tu lui donneras le nom de Jean.
Tu seras dans la joie et l’allégresse, et beaucoup se réjouiront de sa naissance, car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira pas de vin ni de boisson forte, et il sera rempli d’Esprit Saint dès le ventre de sa mère ; il fera revenir de nombreux fils d’Israël au Seigneur leur Dieu ; il marchera devant, en présence du Seigneur, avec l’esprit et la puissance du prophète Élie, pour faire revenir le cœur des pères vers leurs enfants, ramener les rebelles à la sagesse des justes, et préparer au Seigneur un peuple bien disposé. »
Alors Zacharie dit à l’ange : « Comment vais-je savoir que cela arrivera ? Moi, en effet, je suis un vieillard et ma femme est avancée en âge. »
L’ange lui répondit : « Je suis Gabriel et je me tiens en présence de Dieu. J’ai été envoyé pour te parler et pour t’annoncer cette bonne nouvelle.
Mais voici que tu seras réduit au silence et, jusqu’au jour où cela se réalisera, tu ne pourras plus parler, parce que tu n’as pas cru à mes paroles ; celles-ci s’accompliront en leur temps. » Le peuple attendait Zacharie et s’étonnait qu’il s’attarde dans le sanctuaire.
Quand il sortit, il ne pouvait pas leur parler, et ils comprirent que, dans le sanctuaire, il avait eu une vision. Il leur faisait des signes et restait muet.
Lorsqu’il eut achevé son temps de service liturgique, il repartit chez lui.
Quelque temps plus tard, sa femme Élisabeth conçut un enfant. Pendant cinq mois, elle garda le secret. Elle se disait : « Voilà ce que le Seigneur a fait pour moi, en ces jours où il a posé son regard pour effacer ce qui était ma honte devant les hommes. »
Ils étaient l’un et l’autre des justes devant Dieu : ils suivaient tous les commandements et les préceptes du Seigneur de façon irréprochable.
Ils n’avaient pas d’enfant, car Élisabeth était stérile et, de plus, ils étaient l’un et l’autre avancés en âge.
Or, tandis que Zacharie, durant la période attribuée aux prêtres de son groupe, assurait le service du culte devant Dieu, il fut désigné par le sort, suivant l’usage des prêtres, pour aller offrir l’encens dans le sanctuaire du Seigneur.
Toute la multitude du peuple était en prière au dehors, à l’heure de l’offrande de l’encens.
L’ange du Seigneur lui apparut, debout à droite de l’autel de l’encens.
À sa vue, Zacharie fut bouleversé et la crainte le saisit.
L’ange lui dit : « Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été exaucée : ta femme Élisabeth mettra au monde pour toi un fils, et tu lui donneras le nom de Jean.
Tu seras dans la joie et l’allégresse, et beaucoup se réjouiront de sa naissance, car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira pas de vin ni de boisson forte, et il sera rempli d’Esprit Saint dès le ventre de sa mère ; il fera revenir de nombreux fils d’Israël au Seigneur leur Dieu ; il marchera devant, en présence du Seigneur, avec l’esprit et la puissance du prophète Élie, pour faire revenir le cœur des pères vers leurs enfants, ramener les rebelles à la sagesse des justes, et préparer au Seigneur un peuple bien disposé. »
Alors Zacharie dit à l’ange : « Comment vais-je savoir que cela arrivera ? Moi, en effet, je suis un vieillard et ma femme est avancée en âge. »
L’ange lui répondit : « Je suis Gabriel et je me tiens en présence de Dieu. J’ai été envoyé pour te parler et pour t’annoncer cette bonne nouvelle.
Mais voici que tu seras réduit au silence et, jusqu’au jour où cela se réalisera, tu ne pourras plus parler, parce que tu n’as pas cru à mes paroles ; celles-ci s’accompliront en leur temps. » Le peuple attendait Zacharie et s’étonnait qu’il s’attarde dans le sanctuaire.
Quand il sortit, il ne pouvait pas leur parler, et ils comprirent que, dans le sanctuaire, il avait eu une vision. Il leur faisait des signes et restait muet.
Lorsqu’il eut achevé son temps de service liturgique, il repartit chez lui.
Quelque temps plus tard, sa femme Élisabeth conçut un enfant. Pendant cinq mois, elle garda le secret. Elle se disait : « Voilà ce que le Seigneur a fait pour moi, en ces jours où il a posé son regard pour effacer ce qui était ma honte devant les hommes. »
Prières
Prière d'introduction
Seigneur Jésus, parfois des événements dans ma vie me surprennent. Je n’arrive pas toujours à bien les comprendre ni à savoir clairement ce que je dois penser et faire. Seigneur éclaire-moi, guide-moi, accompagne-moi sur mon chemin dans ce temps de prière que je te consacre.
Seigneur Jésus, parfois des événements dans ma vie me surprennent. Je n’arrive pas toujours à bien les comprendre ni à savoir clairement ce que je dois penser et faire. Seigneur éclaire-moi, guide-moi, accompagne-moi sur mon chemin dans ce temps de prière que je te consacre.
Demande
Seigneur Jésus, aide-moi à être toujours prêt à accueillir et faire ta très sainte volonté dans mon cœur et dans ma vie.
Seigneur Jésus, aide-moi à être toujours prêt à accueillir et faire ta très sainte volonté dans mon cœur et dans ma vie.
Points de
réflexion
1. Combien de fois dans ma
vie, comme Zacharie, mon chemin semblait déjà confortablement tracé. Je me
sentais déjà à l’aise dans mon « statu quo » ayant accepté à la fois
mes joies et aussi mes peines et mes échecs quand soudainement je suis surpris
par un événement ou une circonstance inattendue dans ma vie de famille, dans
mon travail, dans ma vie personnelle. Zacharie était heureux de vieillir avec
son épouse Élisabeth et de continuer à servir le Seigneur en tant que prêtre
dans le Temple à Jérusalem. Ils s’étaient tous les deux résignés au fait qu’ils
n’auraient pas d’enfant. Et pourtant l’inattendu arrive, l’ange du Seigneur
annonce qu’ils seront bientôt parents d’un fils, et pas n’importe quel fils
mais bien le précurseur du Messie. Cette bonne nouvelle vient à la fois
surprendre et réjouir leur cœur mais aussi bousculer leur vie, leurs
prévisions, leurs attentes et leurs habitudes. Zacharie a du mal à y croire et
à faire confiance au message de l’ange. Comment est-ce que j’accueille les
imprévus de Dieu dans ma vie ?
2. Le Seigneur impose à
Zacharie le silence. Plus qu’une mesure disciplinaire elle est un temps de
retraite accordé à Zacharie pour sortir de la routine de son quotidien afin
d’ouvrir son cœur à la prière et à la contemplation du plan de Dieu pour lui et
Élisabeth. Est-ce que je m’accorde le temps pour chercher, pour méditer, pour
contempler la volonté du Seigneur dans ma vie ? C’est seulement en lui
ouvrant mon cœur dans le silence, dans la prière, dans l’adoration, dans la
louange, dans la lecture de sa Parole, dans la participation aux sacrements de
l’Église que je pourrai vraiment comprendre et accueillir sa volonté pour moi
et arriver à m’en réjouir. Élisabeth a fait le choix elle aussi du silence et
de la contemplation en gardant tout cela en secret pendant cinq mois. Ce
silence d’Élisabeth était habité par la gratitude et la louange au
Seigneur : « Voilà ce que le Seigneur a fait pour moi, en ces
jours où il a posé son regard pour effacer ce qui était ma honte devant les
hommes ».
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, aide-moi à accueillir avec foi et confiance ta volonté dans ma vie. Je ne maîtrise pas tout. Je ne contrôle pas tout dans ma vie. Je comprends que tu as un plan pour moi mais tu ne supprimes pas pour autant ma liberté. Tu m’appelles à accueillir librement ce plan et à y collaborer de bon cœur comme Zacharie et Élisabeth et comme Marie et Joseph d’ailleurs. Aide-moi à prendre le temps dans ce temps de l’Avent, dans ce temps de préparation pour ta venue à Noël, d’accueillir ta volonté dans la prière et donne-moi ta grâce afin de l’accomplir.
Seigneur Jésus, aide-moi à accueillir avec foi et confiance ta volonté dans ma vie. Je ne maîtrise pas tout. Je ne contrôle pas tout dans ma vie. Je comprends que tu as un plan pour moi mais tu ne supprimes pas pour autant ma liberté. Tu m’appelles à accueillir librement ce plan et à y collaborer de bon cœur comme Zacharie et Élisabeth et comme Marie et Joseph d’ailleurs. Aide-moi à prendre le temps dans ce temps de l’Avent, dans ce temps de préparation pour ta venue à Noël, d’accueillir ta volonté dans la prière et donne-moi ta grâce afin de l’accomplir.
Résolution
Chercher dans mon planning de l’année un moment pour participer à une retraite spirituelle pour contempler et accueillir plus pleinement la volonté du Seigneur dans ma vie.
Chercher dans mon planning de l’année un moment pour participer à une retraite spirituelle pour contempler et accueillir plus pleinement la volonté du Seigneur dans ma vie.
Cette méditation a été écrite
par Père Richard Tardiff, LC
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Objet :
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Méditation quotidienne:
Jésus, engendré en Marie, épouse de Joseph, fils de David
|
De :
|
mq_catholiq@medit.catholique.org
(mq_catholiq@medit.catholique.org)
|
À :
|
Olivia Marcov ;
|
Date :
|
Vendredi 18 décembre 2015 4h10
|
Jésus, engendré en Marie, épouse de
Joseph, fils de David
1ère
lecture, Jr 23, 5-8
Voici
venir des jours, déclare le Seigneur, où je donnerai à David un Germe juste :
il régnera en vrai roi, il agira avec intelligence, il exercera dans le pays le
droit et la justice. Sous son règne, le royaume de Juda sera sauvé, et Israël
habitera sur sa terre en sécurité. Voici le nom qu'on lui donnera : «
Le-Seigneur-est-notre-justice ». Oui, voici venir des jours - déclare le
Seigneur - où, pour prêter serment, on ne dira plus : « Par le Seigneur vivant,
qui a fait monter du pays d'Égypte les fils d'Israël ». Mais on dira : « Par le
Seigneur vivant, qui a fait monter du pays du Nord les hommes de la maison
d'Israël, qui les a ramenés de tous les pays où il les avait dispersés, et qui
les fait demeurer sur leur propre sol ».
Psaume, Ps
71 (72), 1-2, 12-13, 18-19
Dieu,
donne au roi tes pouvoirs, à ce fils de roi ta justice. Qu'il gouverne ton
peuple avec justice, qu'il fasse droit aux malheureux ! Il délivrera le pauvre
qui appelle et le malheureux sans recours. Il aura souci du faible et du
pauvre, du pauvre dont il sauve la vie. Béni soit le Seigneur, le Dieu
d'Israël, lui seul fait des merveilles ! Béni soit à jamais son nom glorieux,
toute la terre soit remplie de sa gloire !
Evangile
selon St Matthieu, chapitre 1, 18-24
Or, voici comment fut engendré Jésus Christ :
Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils
aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint.
Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret.
Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète :
Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous »
Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse.
Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret.
Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète :
Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous »
Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse.
Prières
Prière d'introduction
Dieu tout-puissant, tu as envoyé ton Fils unique dans le monde pour nous sauver. Il est né au cœur de l’union matrimoniale de Marie et de Joseph, pour bénir et sanctifier le mariage. Béni soit ton saint Nom qui resplendit en toute famille, dont l’alliance est scellée en toi, flamme ardente d’amour. Je te les confie.
Dieu tout-puissant, tu as envoyé ton Fils unique dans le monde pour nous sauver. Il est né au cœur de l’union matrimoniale de Marie et de Joseph, pour bénir et sanctifier le mariage. Béni soit ton saint Nom qui resplendit en toute famille, dont l’alliance est scellée en toi, flamme ardente d’amour. Je te les confie.
Demande
Aide-moi Seigneur à retrouver, dans la Sainte Famille, mon identité personnelle, spirituelle et humaine, pour te rendre gloire dans ma vie et par ma famille.
Aide-moi Seigneur à retrouver, dans la Sainte Famille, mon identité personnelle, spirituelle et humaine, pour te rendre gloire dans ma vie et par ma famille.
Points de
réflexion
1. « Comment fut engendré Jésus-Christ ».
À la suite de la généalogie de Jésus, l’évangéliste dessine le cadre humain de
la naissance de Jésus. Qui seront les parents de
« l’Emmanuel » ? Marie avait été accordée en mariage à Joseph.
Comment Dieu peut-il confier un projet si crucial pour le salut du genre humain
à des êtres aussi fragiles ? Si Dieu choisit un couple, c’est pour amener
le salut au cœur de l’existence humaine, où le péché était entré dans le
monde : le couple.
Selon le plan originel, le mariage manifestait la plénitude de deux êtres humains, un homme et une femme, parvenus à leur maturité. Dans cette plénitude jaillissait l’amour comme un désir de don gratuit et entier de soi à l’autre, dans un élan de créativité, pour donner la vie. À l’image de Dieu, le couple entretenait un flux d’amour, intarissable comme un torrent. Le couple sera donc l’image à restaurer, le lieu de la nouvelle création, dans une Alliance nouvelle et éternelle.
Selon le plan originel, le mariage manifestait la plénitude de deux êtres humains, un homme et une femme, parvenus à leur maturité. Dans cette plénitude jaillissait l’amour comme un désir de don gratuit et entier de soi à l’autre, dans un élan de créativité, pour donner la vie. À l’image de Dieu, le couple entretenait un flux d’amour, intarissable comme un torrent. Le couple sera donc l’image à restaurer, le lieu de la nouvelle création, dans une Alliance nouvelle et éternelle.
2. « Joseph était un homme juste ».
La narration décrit le bon sens foncier de Joseph dans sa décision de répudier
en secret sa fiancée, Marie, puisque l’enfant qu’elle attendait ne venait pas
de lui. Son attitude se montre ici couronnée de la vertu de la justice,
puisqu’il choisit la plus grande discrétion.
Mais alors intervient un facteur qui sort du raisonnement humain : la parole de Dieu. Plus grand encore que sa justice sont sa foi et sa capacité de discerner la voix de Dieu. Il la reconnaît en ce messager divin, l’ange, qui lui apparaît en songe. La discrète motion divine résonne dans la profondeur de son âme, pour qui les critères de la foi et la logique surnaturelle sont familiers. Cette résonance n’a rien à voir avec les projections arbitraires des rêves, qui se produisent inconsciemment dans un cerveau au repos. Suis-je capable d’entendre la voix discrète de Dieu dans les circonstances de mon quotidien ?
Mais alors intervient un facteur qui sort du raisonnement humain : la parole de Dieu. Plus grand encore que sa justice sont sa foi et sa capacité de discerner la voix de Dieu. Il la reconnaît en ce messager divin, l’ange, qui lui apparaît en songe. La discrète motion divine résonne dans la profondeur de son âme, pour qui les critères de la foi et la logique surnaturelle sont familiers. Cette résonance n’a rien à voir avec les projections arbitraires des rêves, qui se produisent inconsciemment dans un cerveau au repos. Suis-je capable d’entendre la voix discrète de Dieu dans les circonstances de mon quotidien ?
3. « Voici que la
Vierge concevra, et elle enfantera un fils ». Dieu va confier le
Fils à Marie. Qui est-elle ? Le messager de Dieu résout la question sur
son identité : c’est en elle que se réalise la prophétie d’Isaïe,
proclamée sept cents ans auparavant. Vierge, elle est pourtant enceinte ;
promise à Joseph, elle est réceptacle de l’action de l’Esprit Saint.
Sa situation est non seulement embarrassante, mais elle court le risque de répudiation. Visiblement, elle ne cherche pas à se justifier. On peut même dire avec assurance que Marie n’a jamais douté de la cohérence entre les différents moments de déploiement des plans de Dieu. Dieu peut tout arranger, par ses moyens surnaturels, bien mieux que le ferait une intervention humaine forcée. Quel est le degré de ma confiance et de certitude de la protection que nous garantit la divine providence ?
Sa situation est non seulement embarrassante, mais elle court le risque de répudiation. Visiblement, elle ne cherche pas à se justifier. On peut même dire avec assurance que Marie n’a jamais douté de la cohérence entre les différents moments de déploiement des plans de Dieu. Dieu peut tout arranger, par ses moyens surnaturels, bien mieux que le ferait une intervention humaine forcée. Quel est le degré de ma confiance et de certitude de la protection que nous garantit la divine providence ?
Dialogue avec le Christ
Ô Jésus, nous t’attendons. Viens naître en nos âmes. Sois la lumière de nos vies au quotidien, jette ta lumière d’amour et de miséricorde au sein de nos familles, au sein de ton Église.
Ô Jésus, nous t’attendons. Viens naître en nos âmes. Sois la lumière de nos vies au quotidien, jette ta lumière d’amour et de miséricorde au sein de nos familles, au sein de ton Église.
Résolution
Je ferai un acte de charité au sein de ma famille ou communauté, en œuvre de miséricorde corporelle et spirituelle.
Je ferai un acte de charité au sein de ma famille ou communauté, en œuvre de miséricorde corporelle et spirituelle.
Cette méditation a été écrite
par Père Jaroslav de Lobkowicz, LC
*****
Objet :Méditation quotidienne: Les signes et
la foi
De :mq_catholiq@medit.catholique.org
(mq_catholiq@medit.catholique.org)
À : Olivia Marcov ;
Date :Mercredi 16 décembre 2015 6h48
Les signes et la foi
1ère
lecture, Is 45, 6b-8.18.21b-25
« Je
suis le Seigneur, il n'y en a pas d'autre : je fais la lumière et je crée les
ténèbres, j'établis la paix et je crée le malheur. C'est moi, le Seigneur, qui
fais tout cela. Que les cieux distillent la rosée, que les nuages répandent la
justice, que la terre s'entrouvre et que le salut s'épanouisse, que la justice
fasse éclater en même temps tous ses bourgeons. Moi, le Seigneur, je crée tout
cela. » Ainsi parle le Seigneur, le créateur des cieux, lui qui est Dieu, lui
qui a modelé la terre et l'a formée, lui qui l'a fixée ; il ne l'a pas créée
comme un désert, il l'a formée pour qu'elle soit habitée : « Je suis le
Seigneur, il n'y en a pas d'autre. Il n'y a pas d'autre Dieu que moi ; un Dieu
juste et sauveur, il n'y en a pas en dehors de moi. Tournez-vous vers moi pour
être sauvés, habitants de la terre entière. Car c'est moi qui suis Dieu, il n'y
en a pas d'autre. Je le jure par moi-même : de ma bouche sortira le salut,
cette parole ne reviendra pas en arrière ; devant moi toute créature tombera à
genoux, par moi jurera toute langue en disant : « Au Seigneur seul la justice
et la force ! » Vers lui viendront, couverts de honte, tous ceux qui s'étaient
dressés contre lui. Et toute la descendance d'Israël trouvera dans le Seigneur
sa justice et sa fierté.
Psaume, Ps
84, 9-14
J'écoute
: que dira le Seigneur Dieu ? Ce qu'il dit, c'est la paix pour son peuple et
ses fidèles ; qu'ils ne reviennent jamais à leur folie ! Son salut est proche
de ceux qui le craignent, et la gloire habitera notre terre. Amour et vérité se
rencontrent, justice et paix s'embrassent ; la vérité germera de la terre et du
ciel se penchera la justice. Le Seigneur donnera ses bienfaits, et notre terre
donnera son fruit. La justice marchera devant lui, et ses pas traceront le
chemin.
Evangile
selon St Luc, chapitre 7, 18-23
Alors Jean appela deux d’entre eux et les envoya
demander au Seigneur : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous
en attendre un autre ? »
Arrivés près de Jésus, ils lui dirent : « Jean le Baptiste nous a envoyés te demander : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » À cette heure-là, Jésus guérit beaucoup de gens de leurs maladies, de leurs infirmités et des esprits mauvais dont ils étaient affligés, et à beaucoup d’aveugles, il accorda de voir.
Puis il répondit aux envoyés : « Allez annoncer à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles retrouvent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle.
Heureux celui qui ne trébuchera pas à cause de moi ! »
Arrivés près de Jésus, ils lui dirent : « Jean le Baptiste nous a envoyés te demander : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » À cette heure-là, Jésus guérit beaucoup de gens de leurs maladies, de leurs infirmités et des esprits mauvais dont ils étaient affligés, et à beaucoup d’aveugles, il accorda de voir.
Puis il répondit aux envoyés : « Allez annoncer à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles retrouvent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle.
Heureux celui qui ne trébuchera pas à cause de moi ! »
Prières
Prière d'introduction
Seigneur, viens m’aider à me mettre à ton écoute. Donne-moi la grâce de découvrir ta présence à mes côtés. Je veux être près de toi.
Seigneur, viens m’aider à me mettre à ton écoute. Donne-moi la grâce de découvrir ta présence à mes côtés. Je veux être près de toi.
Demande
Savoir accueillir les signes de Dieu avec foi.
Savoir accueillir les signes de Dieu avec foi.
Points de
réflexion
1. Jésus, lors de sa vie
publique en Galilée, accomplit de nombreux signes, c’est-à-dire des miracles.
De fait dans le texte qui précède immédiatement notre passage, Luc nous raconte
la résurrection du fils de la veuve de Naïm. La réputation de Jésus devenait
donc de plus en plus grande, et Jean-Baptiste demanda à deux de ses disciples
d’aller questionner Jésus, pour savoir s’il était un grand prophète, comme
beaucoup le pensaient, ou le Messie, celui que tous attendaient.
2. Pour comprendre la réponse
de Jésus, il faut se référer aux textes des prophètes. Ceux-ci montrent parfois
en effet que ces guérisons multiples seront l’une des caractéristiques des
temps messianiques. Ainsi nous lisons dans Isaïe : « Alors se
dessilleront les yeux des aveugles, et les oreilles des sourds s’ouvriront.
Alors le boiteux bondira comme un cerf, et la langue du muet criera sa joie »
(Is 35, 5-6). Par les signes qu’il accomplit, Jésus montre donc que celui que
les prophéties annonçaient est bien arrivé, c’est lui-même qui avait été
annoncé par les prophètes.
3. Cependant, comme nous le
suggère peut-être la dernière phrase de notre passage (« Heureux
celui qui ne trébuchera pas à cause de moi »), les signes ne sont
pas suffisants. Les signes doivent être acceptés avec foi. S’il n’y a pas la
foi, on pourra toujours leur donner une quelconque explication. Les signes nous
aident à ouvrir notre cœur à Dieu, mais c’est nous qui devons prendre la
décision de l’ouvrir. Dieu ne veut pas le forcer. Et il suffit parfois de peu
de chose. Entrouvrir timidement la porte peut permettre à suffisamment de
lumière de rentrer pour que nous voyions que c’est Jésus qui est là, et que la
meilleure chose que nous puissions faire est de lui ouvrir en grand.
Dialogue avec le Christ
Seigneur mon Dieu, toi qui es mon créateur, je crois que tu es le seul qui puisses remplir mon cœur. Aide-moi à ne pas y mettre d’idoles, mais que ce soit toi qui viennes y habiter.
Seigneur mon Dieu, toi qui es mon créateur, je crois que tu es le seul qui puisses remplir mon cœur. Aide-moi à ne pas y mettre d’idoles, mais que ce soit toi qui viennes y habiter.
Résolution
Lire une partie du livre d’Isaïe, par exemple le chapitre 35.
Lire une partie du livre d’Isaïe, par exemple le chapitre 35.
Cette méditation a été écrite
par Frère Jean Marie Fornerod, LC
*****
Objet :
|
Méditation
quotidienne: « Les publicains et les prostituées vous précèdent dans
le royaume de Dieu »
|
De :
|
mq_catholiq@medit.catholique.org
(mq_catholiq@medit.catholique.org)
|
À :
|
Olivia Marcov ;
|
Date :
|
Mardi 15 décembre 2015 6h37
|
« Les publicains et les
prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu »
1ère
lecture, So 3, 1-2.9-13
Parole
du Seigneur à Jérusalem : Malheureuse la rebelle, l'impure, Jérusalem la ville
tyrannique ! Elle n'a écouté la voix de personne, elle n'a pas accepté de
leçon, elle n'a pas fait confiance au Seigneur, elle ne s'est pas présentée
pour servir son Dieu. Mais moi, dit le Seigneur, je vais transformer les
peuples et purifier leurs lèvres, pour qu'ils invoquent tous ensemble le nom du
Seigneur et le servent d'un seul coeur. D'au-delà des fleuves de l'Éthiopie, mes
adorateurs, mes enfants dispersés m'apporteront mon offrande. Ce jour-là, tu
n'auras plus à rougir pour tous les méfaits que tu as commis contre moi, car
alors j'extirperai de toi les orgueilleux et leur insolence, et tu ne
reviendras plus te pavaner sur ma montagne sainte. Israël, je ne laisserai
subsister au milieu de toi qu'un peuple petit et pauvre, qui aura pour refuge
le nom du Seigneur. Ce Reste d'Israël ne commettra plus l'iniquité. Il
renoncera au mensonge, on ne trouvera plus de tromperie dans sa bouche. Il
pourra paître et se reposer sans que personne puisse l'effrayer.
Psaume, Ps
33 (34), 2-3, 6-7, 16.18, 19.23
Je
bénirai le Seigneur en tout temps, sa louange sans cesse à mes lèvres. Je me
glorifierai dans le Seigneur : que les pauvres m'entendent et soient en fête !
Qui regarde vers lui resplendira, sans ombre ni trouble au visage. Un pauvre
crie ; le Seigneur entend : il le sauve de toutes ses angoisses. Le Seigneur
regarde les justes, il écoute, attentif à leurs cris. Le Seigneur entend ceux qui
l'appellent : de toutes leurs angoisses, il les délivre. Il est proche du coeur
brisé, il sauve l'esprit abattu. Le Seigneur rachètera ses serviteurs : pas de
châtiment pour qui trouve en lui son refuge.
Evangile
selon St Matthieu, chapitre 21, 28-32
Quel est votre avis ? Un homme avait deux
fils. Il vint trouver le premier et lui dit : ?Mon enfant, va
travailler aujourd’hui à la vigne.?
Celui-ci répondit : ?Je ne veux pas.? Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla.
Puis le père alla trouver le second et lui parla de la même manière. Celui-ci répondit : ?Oui, Seigneur !? et il n’y alla pas.
Lequel des deux a fait la volonté du père ? » Ils lui répondent : « Le premier. » Jésus leur dit : « Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu.
Car Jean le Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice, et vous n’avez pas cru à sa parole ; mais les publicains et les prostituées y ont cru. Tandis que vous, après avoir vu cela, vous ne vous êtes même pas repentis plus tard pour croire à sa parole.
Celui-ci répondit : ?Je ne veux pas.? Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla.
Puis le père alla trouver le second et lui parla de la même manière. Celui-ci répondit : ?Oui, Seigneur !? et il n’y alla pas.
Lequel des deux a fait la volonté du père ? » Ils lui répondent : « Le premier. » Jésus leur dit : « Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu.
Car Jean le Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice, et vous n’avez pas cru à sa parole ; mais les publicains et les prostituées y ont cru. Tandis que vous, après avoir vu cela, vous ne vous êtes même pas repentis plus tard pour croire à sa parole.
Prières
Prière d'introduction
Jésus, je viens vers toi en ce temps de l’Avent. Je veux préparer mon cœur pour ta venue. Donne-moi la grâce de découvrir en tes invitations des opportunités pour être plus près de toi et à les suivre dans la joie.
Jésus, je viens vers toi en ce temps de l’Avent. Je veux préparer mon cœur pour ta venue. Donne-moi la grâce de découvrir en tes invitations des opportunités pour être plus près de toi et à les suivre dans la joie.
Demande
Donne-moi la grâce de préparer mon cœur pour t’accueillir, pour te préparer une maison dans laquelle tu puisses habiter.
Donne-moi la grâce de préparer mon cœur pour t’accueillir, pour te préparer une maison dans laquelle tu puisses habiter.
Points de
réflexion
1. Le père des deux enfants
veut partager sa vie. Dans ce récit, Jésus nous parle d’un père et de ses deux
fils. Il s’agit d’un père qui possède une vigne et qui demande à ses enfants
d’aller y travailler. Il veut partager non seulement son travail avec eux, mais
surtout sa vie. Nous pouvons nous souvenir ici de toutes les invitations que
nous avons reçues de Dieu comme Père. Des invitations qui parfois nous semblent
difficiles, mais que Dieu nous adresse parce qu’il veut que nous partagions sa
vie. Il s’agit d’invitations qui exigent une réponse, mais qui cependant ne
dépendent pas de la réponse de l’homme. Dieu continue à être notre Père quelle
que soit notre écoute et notre générosité.
2. Le premier fils. « Il
vint trouver le premier et lui dit : ?Mon enfant, va travailler
aujourd’hui à la vigne ?. Celui-ci répondit : ?Je ne veux pas ?.
Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla ». Nous pouvons imaginer
ce fils. Il entend l’invitation de son père, mais il garde son regard fixé sur
lui-même, sur ses affaires, sur ses préoccupations. Il répond clairement à son
père qu’il ne veut pas y aller. Mais ensuite, « s’étant repenti,
il y alla ». Il a fait un beau geste d’humilité. Il découvre
qu’il y a quelque chose de grand derrière l’invitation de son père et il décide
d’y aller. Ce geste nous montre que nous pouvons toujours revenir vers le Père,
même après nous être plaints ou lui avoir dit « non ». Il nous attend
et veut nous accueillir dans sa vigne quand nous y serons disposés.
3. Le deuxième fils.
« (...) Le père alla
trouver le second et lui parla de la même manière. Celui-ci
répondit : ?Oui, Seigneur !? et il n’y alla pas ».
Avec le même amour, le Père s’approche du deuxième fils et l’invite à sa vigne.
Celui-ci dit oui, mais il n’y va pas. Nous ne savons pas pourquoi il n’y va
pas. Mais ce qui en ressort, c’est que pour Dieu, ce ne sont pas nos paroles
souvent changeantes qui sont décisives, mais plutôt le fait de suivre sa
volonté. Pouvons-nous imaginer un troisième fils qui serait capable de dire oui
et d’aller travailler à la vigne de son Père avec joie ? Voulons-nous être
ce fils ? Il s’agit d’une attitude exigeante, mais qui apporte une
authentique plénitude à celui qui connaît le Père et le privilège que signifie
de pouvoir travailler à sa vigne et partager la vie avec lui.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, merci de m’avoir invité à travailler à ta vigne. Tu me connais, tu sais que parfois je te dis oui et je ne le fais pas. D’autres fois je te dis non, mais quand je prends conscience de mon non, j’essaie de m’engager quand même. Donne-moi la grâce de te découvrir avec tant de force dans tes invitations que je ne puisse pas te dire non et que j’arrive à faire ce que tu me demandes avec joie.
Seigneur, merci de m’avoir invité à travailler à ta vigne. Tu me connais, tu sais que parfois je te dis oui et je ne le fais pas. D’autres fois je te dis non, mais quand je prends conscience de mon non, j’essaie de m’engager quand même. Donne-moi la grâce de te découvrir avec tant de force dans tes invitations que je ne puisse pas te dire non et que j’arrive à faire ce que tu me demandes avec joie.
Résolution
Demander à l’Esprit Saint ce qu’il veut de moi pour me préparer à Noël et suivre ses inspirations avec joie.
Demander à l’Esprit Saint ce qu’il veut de moi pour me préparer à Noël et suivre ses inspirations avec joie.
Cette méditation a été écrite
par Eugenia Alvarez, consacrée de Regnum Christi
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Objet :
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Méditation
quotidienne: Autorité de Jésus
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De :
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mq_catholiq@medit.catholique.org
(mq_catholiq@medit.catholique.org)
|
À :
|
Olivia Marcov ;
|
Date :
|
Lundi 14 décembre 2015 4h23
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Autorité de Jésus
1ère lecture, Nb 24, 2-7.15-17
Le
prophète Balaam était venu pour maudire Israël. Levant les yeux, il vit le
peuple qui campait, rangé par tribus. L'esprit de Dieu vint sur lui, et il
prononça ces Paroles prophétiques : « Oracle de Balaam, fils de Béor, oracle de
l'homme au regard pénétrant, oracle de celui qui entend les paroles de Dieu. Il
voit ce que le Tout-Puissant lui fait voir, il tombe en extase, et ses yeux
s'ouvrent. Que tes tentes sont belles, Jacob, et tes demeures, Israël ! Elles
s'étendent comme des vallées, comme des jardins au bord d'un fleuve ; le
Seigneur les a plantées comme des aloès, comme des cèdres auprès des eaux ! Un
héros sortira de sa descendance, il dominera sur des peuples nombreux. Son
règne sera plus grand que celui de Gog, sa royauté s'étendra. » Balaam prononça
encore ces paroles prophétiques : « Oracle de Balaam, fils de Béor, oracle de
l'homme au regard pénétrant. Ce héros, je le vois - mais pas pour maintenant -
; je l'aperçois - mais pas de près : Un astre se lève, issu de Jacob, un
sceptre se dresse, issu d'Israël. »
Psaume, Ps
24 (25), 4-5ab, 6-7, 8-9, 10.14
Seigneur,
enseigne-moi tes voies, fais-moi connaître ta route. Dirige-moi par ta vérité,
enseigne-moi, car tu es le Dieu qui me sauve. Rappelle-toi, Seigneur, ta
tendresse, ton amour qui est de toujours. Oublie les révoltes, les péchés de ma
jeunesse ; dans ton amour, ne m'oublie pas. Il est droit, il est bon, le
Seigneur, lui qui montre aux pécheurs le chemin. Sa justice dirige les humbles,
il enseigne aux humbles son chemin. Les voies du Seigneur sont amour et vérité
pour qui veille à son alliance et à ses lois. Le secret du Seigneur est pour
ceux qui le craignent ; à ceux-là, il fait connaître son alliance.
Evangile
selon St Matthieu, chapitre 21, 23-27
Jésus était entré dans le Temple, et, pendant qu’il
enseignait, les grands prêtres et les anciens du peuple s’approchèrent de lui
et demandèrent : « Par quelle autorité fais-tu cela, et qui t’a donné
cette autorité ? »
Jésus leur répliqua : « À mon tour, je vais vous poser une question, une seule ; et si vous me répondez, je vous dirai, moi aussi, par quelle autorité je fais cela :
Le baptême de Jean, d’où venait-il ? Du ciel ou des hommes ? » Ils faisaient en eux-mêmes ce raisonnement : « Si nous disons : ?Du ciel ?, il va nous dire : ?Pourquoi donc n’avez-vous pas cru à sa parole ??
Si nous disons : ?Des hommes ?, nous devons redouter la foule, car tous tiennent Jean pour un prophète. »
Ils répondirent donc à Jésus : « Nous ne savons pas ! » Il leur dit à son tour : « Moi, je ne vous dis pas non plus par quelle autorité je fais cela.
Jésus leur répliqua : « À mon tour, je vais vous poser une question, une seule ; et si vous me répondez, je vous dirai, moi aussi, par quelle autorité je fais cela :
Le baptême de Jean, d’où venait-il ? Du ciel ou des hommes ? » Ils faisaient en eux-mêmes ce raisonnement : « Si nous disons : ?Du ciel ?, il va nous dire : ?Pourquoi donc n’avez-vous pas cru à sa parole ??
Si nous disons : ?Des hommes ?, nous devons redouter la foule, car tous tiennent Jean pour un prophète. »
Ils répondirent donc à Jésus : « Nous ne savons pas ! » Il leur dit à son tour : « Moi, je ne vous dis pas non plus par quelle autorité je fais cela.
Prières
Prière d'introduction
Permets-moi, Seigneur, d’être tout attentif à l’enseignement que tu veux me donner par ce texte d’aujourd’hui. Que je sois totalement à l’écoute de ton Esprit Saint. Ferme mon esprit aux mille questions et préoccupations de ce jour, pour que je ne cherche que toi.
Permets-moi, Seigneur, d’être tout attentif à l’enseignement que tu veux me donner par ce texte d’aujourd’hui. Que je sois totalement à l’écoute de ton Esprit Saint. Ferme mon esprit aux mille questions et préoccupations de ce jour, pour que je ne cherche que toi.
Demande
Seigneur, donne-moi un cœur attentif à ce que tu veux me faire comprendre et accorde-moi la grâce de savoir le mettre en pratique quand tu me le demandes.
Seigneur, donne-moi un cœur attentif à ce que tu veux me faire comprendre et accorde-moi la grâce de savoir le mettre en pratique quand tu me le demandes.
Points de
réflexion
1. « Jésus était
entré dans le Temple ». Depuis le début de ta vie publique, tu
aimes à enseigner dans les synagogues et dans le Temple : on t’écoutait
avec respect, parce que « tu enseignais comme un homme qui a autorité »
(Mc 1, 22). Mais au fur et à mesure que ta notoriété se faisait connaître, les
oppositions se manifestaient de la part des grands prêtres et des anciens qui
exerçaient leur autorité religieuse, et même civile, en Israël, depuis des
siècles, veillant sur le maintien des traditions. Jaloux de leur autorité, ils
viennent vers toi, ils veulent te mettre à l’épreuve et te posent une question
piège, une question hypocrite, pour que tu répondes que c’est de Dieu que tu
tiens cette autorité. Si tu réponds de façon directe ils pourront t’accuser de
« te rendre témoignage à toi-même ce qui invalide ton témoignage »
(Cf. Jn 8, 13). Et, selon la loi qu’ils disent appliquer, ils pourront alors te
lapider comme ils ont déjà tenté de le faire au début de ta vie publique (Cf.
Lc 4, 29). Mais tu connais leur projet et tu ne te laisses pas intimider.
2. « De mon côté,
je vais vous poser une question ». Tu les interroges sur le
précurseur qui venait annoncer ton arrivée et qui avait eu un grand succès
auprès des foules, lui dont le nom signifiait « Dieu est favorable ».
Les grands prêtres et les anciens ne pouvaient pas ignorer la signification de
ce nom, ils ne pouvaient pas non plus ignorer les prophéties d’Isaïe et de
Malachie. Tu sais que cette question va les diviser intérieurement :
quelle que soit la réponse, ils se sentiront pris au piège, leur hypocrisie
sera mise à jour et leur autorité un peu ébranlée.
3. « Moi non plus
je ne vous dis pas de quelle autorité je fais cela ». Là, ils
sont totalement muets : leur comportement traduit leur manque de courage
et leur arrogance. Dans l’immédiat, ils ne peuvent agir contre toi. Mais toi,
tu sais qu’un jour tu seras trahi, arrêté, jugé et condamné à cause des hommes
et plus particulièrement de certains d’entre eux, qui se disent leurs maîtres,
leurs bergers mais qui s’enfuient dès qu’ils voient arriver le danger. Toi tu
es le bon berger, tu es la porte par laquelle entrent les brebis et tes brebis
te connaissent et te suivent.
Dialogue avec le Christ
Merci, Seigneur ! Merci de cet enseignement qui me montre que je peux avoir totalement confiance en toi. Le mal ne peut te toucher et, même si on nous persécute, toi, tu as vaincu le mal et personne ne pourra nous séparer de toi. Accorde-moi la grâce de la fidélité à ton enseignement.
Merci, Seigneur ! Merci de cet enseignement qui me montre que je peux avoir totalement confiance en toi. Le mal ne peut te toucher et, même si on nous persécute, toi, tu as vaincu le mal et personne ne pourra nous séparer de toi. Accorde-moi la grâce de la fidélité à ton enseignement.
Résolution
Vivre dans la fidélité et la vérité à ton Évangile au milieu d’un monde qui te refuse et se moque de toi.
Vivre dans la fidélité et la vérité à ton Évangile au milieu d’un monde qui te refuse et se moque de toi.
Cette méditation a été écrite
par Cécile Beaure d'Augères, consacrée de Regnum Christi
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