J’ai vécu
l’Avertissement [...] Illumination de la Conscience, La Voix de Dieu, 8 August
2015
Objet :
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[Articol
nou] J’ai vécu l’avertissement encore appelé illumination de la conscience
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De :
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La
voix de Dieu Magazine - (donotreply@wordpress.com)
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À :
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Olivia Marcov ;
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Date :
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Samedi 8 août 2015 12h39
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Articol nou pe "La
voix de Dieu" Magazine -
J’ai vécu l’avertissement encore appelé illumination
de la conscience
La paix de Jésus soit avec vous !
Frères et sœurs bien-aimés, je viens
témoigner aujourd’hui que le Christ m’a ressuscitée de ma mort spirituelle.
Mes parents m’ont fait baptiser quelques jours après ma naissance. J’ai
suivi tous les cours de catéchisme et j’ai fait ma première communion. Maman,
une pieuse femme, m’avait appris à prier tous les soirs le «Notre Père» et le
«Je vous salue Marie». Cependant, après ma communion je n’ai plus fréquenté
l’Église Catholique jusqu’en 1996, date à laquelle Jésus est venu me sauver.
J’avais 32 ans.
Je vais vous raconter la vie que
j’ai menée pendant toutes ces années, loin de Jésus.
Dès l’âge de 15 ans ma vie a basculé. J’ai commencé à fumer, à fréquenter
des bars sordides, à tirer les cartes, à pratiquer la numérologie, à écrire à
des astrologues. A cet âge là, je ne connaissais pas la Parole de
Dieu : «On ne trouvera chez toi personne qui fasse passer au feu son fils
ou sa fille, qui pratique divination, incantation, mantique ou magie, personne
qui use de charmes, qui interroge les spectres et les devins, qui invoque les
morts, car quiconque fait ces choses est en abomination à Yahvé ton Dieu et
c'est à cause de ces abominations que Yahvé ton Dieu chasse ces nations devant
toi. Tu seras sans tâche vis-à-vis de Yahvé ton Dieu.» (Dt 18,10)
Quand mes études scolaires furent terminées, j’ai passé tous les week-ends
dans les discothèques, fumant du haschich, buvant de l’alcool, vêtue de
mini-jupes et forniquant sans culpabilité, avec les hommes que je rencontrais.
J’étais à la recherche de l’Amour avec un grand A. Satan me tenait dans des
liens infernaux, mais j’avais besoin que l’on s’occupe beaucoup de moi et je
voulais mourir sans amour.
C’est lors d’une soirée dans un night-club que j’ai fait la rencontre d’un
garçon. Au bout de quelques mois, nous avons décidé de vivre en concubinage. Je
ne savais pas qu’en ayant des rapports sexuels en dehors du sacrement de
mariage, mon âme s’unissait aux esprits impurs. Je ne savais pas que j’étais en
état de péché mortel et que si, par malheur, j’avais communié au corps du
Christ, j’aurais apporté la condamnation sur mon âme.
Au bout de cinq ans, je l’ai quitté et j’ai déménagé dans une autre ville
dans laquelle j’ai fait la rencontre d’une astrologue et d’une rosicrucienne de
l’AMORC. L’astrologue me proposa de faire mon thème astrologique karmique et
j’ai accepté. Elle m’expliquait qu’il s’agissait d’étudier mon thème
astrologique sur la base de mes vies antérieures en étudiant mon karma.
Quelque temps après je suis allée dans un centre de spiritisme, pour
écouter les enseignements d’un gourou, dans lequel j’ai trouvé un livre que
j’ai étudié et qui s’appelait "L’Évangile selon le spiritisme"
d’Allan Kardec. Ce gourou proposa un jour à ceux qui le souhaitaient de
participer le mercredi soir à des séances vivantes de spiritisme. Dans mon
ignorance, j’ai accepté.
A ces séances, j’ai commencé à voir des médiums qui entraient en transe et
qui prétendaient recevoir des messages du saint Curé d’Ars, de saint Padre Pio,
de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus ou encore de la Sainte Mère de Dieu, voire
quelquefois du Seigneur Jésus-Christ et même des extraterrestres ! Si j’avais
su à l’époque que c’étaient les esprits déchus qui délivraient ces messages,
j’aurais quitté ce centre de spiritisme immédiatement.
Un mercredi soir, le gourou a proposé à ceux qui le souhaitaient de faire
un grand nettoyage de leur âme. Intérieurement, je souffrais beaucoup, mais à
ce moment-là, je ne savais pas que c’étaient les péchés accumulés qui
m’oppressaient. Moi, je croyais que cette souffrance intérieure était due au
karma que j’avais accumulé dans mes soi-disant vies antérieures puisque je
croyais à la réincarnation. Je n’avais pas encore pris conscience que la mort
est la fin de mon pèlerinage terrestre, du temps de grâce et de miséricorde que
Dieu m’offre pour réaliser ma vie terrestre selon le dessein divin et pour
décider mon destin ultime. Je ne savais pas encore que quand prendrait fin
l’unique cours de ma vie terrestre, je ne reviendrais plus à d’autres vies
terrestres. J’ai découvert plus tard que les hommes ne
meurent qu’une fois (He 9, 27) et que d’après l’enseignement de l’Église
Catholique, il n’y a pas de réincarnation après la mort.
Croyant que le gourou avait le pouvoir de me libérer de mes vies
antérieures, j’ai accepté sa proposition et je me suis assise à côté de lui. Il
agissait au service du démon et, en acceptant de m’abandonner à son pouvoir,
j’ai permis au démon de me posséder. Les mauvais esprits étaient entrés en moi
à cause de mes erreurs de voie, cartomancie, pendule, astrologie, horoscope,
lignes de la main, initiation au yoga, reiki, vénération de Bouddha, méditation
ésotérique, ouverture des chakras, chi kong, etc…
Le gourou a imposé sa main avec les pouvoirs qu’il avait acquis du démon
sur deux de mes chakras ! Le chakra du cœur et le chakra du troisième œil !
Puis il me dit qu’il m’avait transmis la lumière. Mais malheureusement il
s’agissait de la « lumière » de l’ennemi de Dieu. Ensuite je suis
rentrée chez moi et j’ai commencé à me sentir mal.
Lors de la séance de spiritisme suivante, j’ai vécu une expérience très
difficile. La kundalini s’est levée. La kundalini, c’est une puissante énergie
qui est logée dans l’os sacrum au bas du dos. Quand elle s’éveille, elle monte
le long de la colonne vertébrale et travaille de centre en centre jusqu’au
chakra coronal qui est situé au-dessus de la tête. Pendant cette expérience,
j'ai eu l’impression que j’allais être enlevée au ciel tellement cette énergie
était puissante. Ce que je n’avais pas compris à ce moment-là, c’est qu’à
travers la pratique du yoga et de l’élévation de la kundalini, j’ai laissé le
pouvoir de Satan entrer en moi et me diriger de l’intérieur. Je ne savais pas
que la pratique du yoga pouvait ouvrir la porte de mon âme à des entités
spirituelles mauvaises. Le yoga n’est pas une simple pratique. Il appartient à
une véritable religion dont il est difficilement séparable. Il me fait adorer
des divinités et il a une fonction spirituelle. J’ai appris d’un prêtre
instruit de ces questions que le yoga est une pratique hindoue qui réalise
l’union du moi temporel «Jiva» à «Brahman» l’infini, le concept hindou de Dieu.
Ce Dieu est présenté comme une substance spirituelle impersonnelle. Il n’est
pas Jésus-Christ, le Dieu personnel de la Révélation. En invoquant des
divinités étrangères qui n’existent pas, je risque en réalité d’entrer en
contact avec des démons et de m’y soumettre. J’ai alors pris conscience qu’en
pratiquant le yoga, j’adorais un autre Dieu que la Sainte Trinité, Père, Fils
et Saint-Esprit et par voie de conséquence que je transgressais le premier
commandement de Dieu : «Tu n’auras pas d’autres dieux que moi.» (Dt 5,7). Me
sentant de plus en plus mal, j’ai alors décidé de quitter ces techniques. A
cause de l’ouverture des chakras, je me suis trouvée entre la vie et la mort
pendant de très longs mois, et si je suis en vie aujourd’hui, je peux dire
merci à Jésus.
Ma soif de connaissances n’étant pas assouvie, je me suis affiliée à
l’Ordre de la Rose-Croix AMORC et, rapidement, j’ai commencé à recevoir de
petits fascicules à étudier. Je me suis arrêtée au septième degré du Temple. Je
me suis aussi affiliée à une loge rosicrucienne dans laquelle j’ai passé
plusieurs initiations et ce n’est que plus tard, quand Jésus m’a libérée, que
j’ai vu comment Satan m’avait possédée à chaque initiation. J’ai entendu :
«C’est Satan qui donne les initiations». J’ai aussitôt réalisé que les
initiations étaient ordonnées par le maître de l’enfer, Lucifer. A chaque
initiation, je lui appartenais un peu plus et je m’enfonçais encore plus
profondément dans l’abîme. J’ai alors eu une vision de mon âme enfermée dans
une prison. Je me suis retrouvée derrière les barreaux. Ce châtiment était lié
à mon orgueil démesuré. Moi qui aimait être quelqu’un dans cet Ordre
ésotérique, voilà que je me retrouvais prisonnière. J’ai vu mon âme enfermée
derrière les barreaux. Ce châtiment était la conséquence de ma superbe qui
m’avait condamnée. Satan a été condamné à cause de son orgueil démesuré et j’ai
alors pris conscience qu’il m’avait condamné dans sa grande haine et dans son
mauvais désir de perdre les âmes. J’ai alors ressenti dans mon cœur tout
l’orgueil qui bouillonnait. En fait mon cœur était uni à celui du diable !
Quelle souffrance de découvrir ceci. Pendant toutes ces années passées
dans l’ésotérisme, je n’avais pas réalisé que l’orgueil est un péché capital et
que si on pèche par orgueil, on meurt spirituellement.
Dieu, dans la genèse au chapitre 3 avait commandé à Ève de ne pas manger le
fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin : «Vous n’en mangerez point et
vous n’y toucherez point de peur que vous ne mourriez (Gn 3, 3).
Chers frères et sœurs, bien que l’Église nous recommande par le catéchisme
de nous garder de l’orgueil, j’avais désobéi en écoutant la voix du serpent. «
Vous ne mourrez point » (Gn 3, 4). Mon orgueil avait entraîné la chute de mon
âme dans l’abîme.
J’avais étudié dans cet Ordre différentes disciplines : le corps psychique
de l’homme, le voyage astral, l’aura humaine, les chakras, les sons vocaux, les
mantras…
À travers ces études, j’ai cherché à connaître et à comprendre le dieu qui
est appelé «le cosmique». Mais je n’ai rien compris à ce faux dieu et à ces
énergies. Imaginez-vous quelle relation d’amour j’avais avec ce dieu-là ?
Aucune. Aucun cœur à cœur d’amour brûlant tel que je peux maintenant le vivre
avec Jésus d’Amour dans l’Eucharistie. J’ai alors eu un regret amer de m’être
laissée aller à de telles études. J’ai plus tard regretté profondément d’avoir
laissé tomber la Sainte Bible. Si j’avais su à ce moment de ma vie que ma
recherche déplaisait à Dieu, je l’aurais arrêtée de suite.
Étant donné que je ne lisais pas la Bible, j’ignorais les paraboles que le
Seigneur Jésus nous avait données pour nous permettre d’entrer un jour au
paradis : «Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui
êtes bénis de mon Père; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès
la fondation du monde. Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger; j'ai eu
soif, et vous m'avez donné à boire; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli
; j'étais nu, et vous m'avez vêtu; j'étais malade, et vous m'avez visité;
j'étais en prison, et vous êtes venus vers moi.» (Mt 25, 34-36).
Dans ma recherche dans le Nouvel Age qui ne vient pas de Dieu, j’ai
pratiqué le magnétisme, la télépathie, le pendule, toutes sortes de magie, l’hypnose,
des respirations Nouvel Age, lecture de l’aura, toutes formes de guérisons par
les énergies, par les cristaux, la musique et les couleurs, les méditations sur
des musiques du Nouvel Age, le reiki contre lequel les Évêques des États-Unis
nous mettent en garde. Et puis, j’ai expérimenté dans mon corps que Satan avait
déposé son énergie en moi avec son pouvoir et là j’ai commencé à trembler.
J’ai plus tard étudié la réflexion chrétienne sur le Nouvel Age «Jésus
Christ le porteur d’Eau Vive» qui nous est proposée par le Conseil Pontifical
de la Culture et le Conseil Pontifical pour le dialogue interreligieux. Ces
écrits m’ont démontré que mes études étaient néfastes pour mon âme. (Dans ce
rapport, il est écrit que le Nouvel Age fait publicité d'un large éventail de
pratiques telles que l'accuponcture, le biofeedback, la chiropraxie, la
kinésiologie, l'irridologie, l’homéopatie, les massages et différentes sortes
de techniques corporelles (comme l'ergonomie, le feldenkrais, la réflexologie,
le rolfing, le massage en polarité, le toucher thérapeutique, etc), la
méditation et la visualisation, les thérapies nutritionnelles, les traitements
psychiques, différentes sortes de médecine de plantes, la guérison par les
cristaux, les métaux, la musique ou les couleurs, les thérapies de la
réincarnation et enfin les programmes en douze étapes et les groupes de
réalisation de soi).
Dans l’Ordre de la Rose-Croix A.M.O.R.C j’ai rencontré un homme qui était
seul depuis des années car sa femme l’avait quitté pour un ami à lui. Quelques
mois plus tard, nous avons décidé de nous marier civilement. Nous ne pouvions
pas nous marier à l’Église Catholique car il avait déjà reçu le sacrement du
mariage.
Et voilà qu’un coup de grâce est arrivé
! En regardant un poster du Sacré-Cœur de Jésus, j’ai entendu sa voix qui me
disait : «Mes saintes plaies te sauveront !» Les plaies de sa douloureuse
Passion.
Peu de temps après, lors d’un pèlerinage à Medjugorje, j’ai accepté de
réintégrer l’Église Catholique. Pendant le trajet, j’ai senti en moi un grand
combat entre le ciel et l’enfer, entre la Très Sainte Vierge Marie et Satan.
Quand j’ai déposé mon pied sur la terre de Medjugorje, j’ai entendu le diable
dire à la Sainte Vierge Marie : «Marie, tu as gagné». Il voulait dire par là que la très Sainte
Vierge Marie avait réussi à m’attirer dans ce lieu béni. C’était déjà une
première victoire pour la Sainte Vierge qui désire ardemment le salut de chaque
âme.
Entrant dans la grande église de Medjugorje le démon se mit à dire :
«Contre l’amour, je ne peux rien». Il est vraiment misérable. L’amour le vainc
toujours. L’amour de la Mère de Dieu est tellement grand. J’ai découvert
qu’elle m’aimait autant que son divin fils. Je me suis mise à genoux devant le
Saint-Sacrement exposé, devant la présence réelle de Jésus vivant, corps, sang,
âme et divinité !
Après l’adoration, j’ai accompagné le groupe avec lequel je faisais ce
pèlerinage. Nous avions décidé de faire le chemin de croix. Ensuite, nous nous
sommes tous dirigés vers le foyer qui nous accueillait. La Sainte Vierge Marie
m’a alors parlé de la Rose-Croix. Elle m’a dit : «C’est une secte». Je n’en
avais pas conscience.
De retour en France, Dieu m’a donné une
première expérience surnaturelle au cours de laquelle Il m’a demandé de faire
pénitence ! Il m’a montré mon âme enfermée dans la Bête. Elle avait une tête de lion
tel que l’Apocalypse nous la décrit. («La bête que je vis était semblable à un
léopard; ses pieds étaient comme ceux d'un ours, et sa gueule comme une gueule
de lion. Le dragon lui donna sa puissance, et son trône, et une grande
autorité. » Ap 13, 2).
J’ai vu les démons qui m’entouraient et qui étaient prêts à m’emmener avec
eux dans le lieu de ténèbres. Ces démons étaient liés à chacun de mes péchés.
J’ai vu mon péché d’adultère dans le visage d’un démon. Il ressemblait à un
être humain mais il avait des yeux haineux. C’était un esprit déchu.
Quand j’ai commencé à regarder plus profondément mon âme, je me suis vue
comme une hyène et je suis descendue au fond de l’abîme, dans le cratère de
feu, blasphémant et éprouvant de la haine pour Dieu comme les damnés qui vivent
comme dans une ruche. Le péché m’avait déformé. Dans ce lieu, j’ai été envahie
de sangsues à cause de mon péché avec le gourou. Des larves s’accrochaient à
moi. C’était horrible. J’ai vraiment vécu de grandes souffrances en mon
âme. C’est ce que vivent tous les damnés pour toute l’éternité. Ils
souffrent pour chacun des péchés qu’ils ont commis. L’état de mon âme
était la conséquence de mes désobéissances à la Loi de Dieu et Satan dans sa
fureur m’a dit : «Je t’ai condamnée aux peines de l’enfer». Si Jésus ne
m'avait pas donné la confiance dans mon salut éternel, je serais tombée en
désespoir. Le fait qu'Il m'ait affirmé que ses saintes plaies me sauveraient, a
suffi pour me donner beaucoup d'espérance. Jésus n'est vraiment qu'amour et
miséricorde. Il a payé très cher pour sauver mon âme.
Je ne savais pas que Satan brûlait en enfer et voulait que tous brûlent
avec lui («et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l'étang de feu et de
souffre, où sont la bête et le faux prophète. Et ils seront tourmentés
jour et nuit, aux siècles des siècles» Ap 20-10). La Sainte Vierge Marie m’a
dit : «La haine de Satan est en toi.» J’ai pu ressentir de nombreuses fois
sa grande haine pour tout ce qui a été créé par Dieu. J’ai vu comment Satan et
les anges déchus avec les damnés attaquaient les âmes au niveau du cœur et du
cerveau pour les détruire. Le plus terrible est que j’entendais mon âme dire :
«Satan je t’aime !» C’était vraiment horrible ! J’étais un démon dans la
putréfaction ! Le jour où Jésus m’avait dit : «Tu adores Satan» je ne le
croyais pas. Maintenant, j’étais devant le fait accompli. Mon âme adorait le
mal.
J’étais une femme du monde, séductrice, courtisée et dominatrice. Je disais
que j’étais une femme libérée mais en fait j’étais enchaînée à Lucifer. J'ai vu
les chaînes noires avec lesquelles le démon me liait. C'étaient de très grosses
chaînes noires. J'ai vu aussi le démon avec une fourche. Il était tout noir, avec
un aspect très dur. Les chaînes que j'ai vues représentaient tous les péchés
que j'avais commis et qui m’avaient liée à divers démons de la hiérarchie
infernale. Seul Jésus a pu couper ces chaînes, avec son Précieux Sang. Si je ne
m'étais pas confiée à Jésus, je serais restée liée pour toute l'éternité et
j'aurais souffert dans des gouffres de torture pour expier mes péchés. C'est
pourquoi je remercie des millions de fois Jésus pour sa douloureuse Passion qui
m'a sauvée de l'enfer éternel. Pour l’éternité je chanterai des louanges de la
grande miséricorde de Dieu en action de grâce.
Ma rébellion avait commencé en écoutant du rock, les Beatles, ACDC et les
esprits de ces mauvaises musiques étaient entrés en moi… et je disais partout :
"Peace and love" qui signifie paix et amour. J’employais ces mots
avec certains de mes amis hippies. Ma rébellion intérieure m’amena à être en
faveur de l’homosexualité, du divorce, du concubinage, de l’avortement. À ce
moment-là, je n’avais pas pris conscience que j’étais une grande persécutrice
de la loi du Christ, mais vous savez, j’étais liée par l’abîme et je ne pouvais
pas réagir autrement. C’est la lumière de Satan, qui n’est autre que ténèbres,
qui habitait en moi. Dieu m’a dit : «Tu es une grande
rebelle.»
J’ai dû reconnaître que c’était vrai ! Si ma mère n’avait pas beaucoup prié et
ne s’était pas sacrifiée pour mon âme, je serais, à l’heure actuelle, toujours
aveuglée par la lumière de Lucifer. Le jeûne et la prière m’ont beaucoup aidée
pour ma délivrance. Jésus m’a expliqué que quand je
priais, il priait avec moi, en moi, pour ma libération.
Ensuite, j’ai entendu l’ennemi de Dieu parler à la Sainte Vierge dont il a
une crainte terrible. Il disait en parlant des âmes : «Je les tiens toutes, je
les aurai toutes» et j’ai aussi entendu qu’il tient beaucoup de prêtres (parce
qu’ils ne font pas pénitence et ne prient plus). Si le démon réussit à damner
un prêtre avec une femme, alors il jubile car pendant ce temps, le prêtre ne
fait plus son devoir qui est de sauver les âmes. Malheur à ces femmes qui
détournent les prêtres de leur vocation ! Elles sont déjà sous la justice de
Dieu et les supplices de l’enfer les attendent si elles ne se repentent pas. Si
vous saviez combien la Sainte Vierge verse des larmes quand elle voit la Bête
engloutir de plus en plus d’âmes. Alors elle verse beaucoup de larmes de sang
et nous sommes tous coupables de la faire souffrir.
Satan entraîne les âmes sur le chemin de la perdition en leur inspirant
l’amour du monde, de l’argent, de la chair et du Nouvel Âge. Personnellement,
j’étais condamnée à être violée en enfer par lui pour toute l’éternité si je ne
m’étais pas repentie de mes péchés de chair lorsque j’ai pratiqué la
masturbation dans ma jeunesse, lorsque j’ai vécu en concubinage ou encore quand
je me suis mariée avec un homme divorcé. Je vais vous en parler tout à l’heure.
Dieu a été bienveillant envers moi et il m’a dit : «Je t’ai créée de mes
mains.» «Ne me fais plus souffrir avec ta chair». «Montre le bon
exemple.» Cela signifiait que je devais vivre dans la pureté et en témoigner.
Quand Il est venu me délivrer, je l’ai
vu en vision intérieure et Il m’a dit : «Mon nom est Yeshoua ! Est-ce que tu
veux t’en sortir ?» Dieu laisse toujours l’âme libre. Et moi j’ai répondu :
«Oui. Je veux m’en sortir.» Je n’avais jamais entendu ce nom de ma vie. J’ai
cherché à savoir ce qu’il signifiait. J’ai découvert que Yeshoua est le nom
hébreux de Jésus. Il m’a donné ensuite quelques visions de sa vie publique. Je
l’ai vu en train de marcher avec trois de ses apôtres. Ils portaient tous une
tenue longue marron clair. Il s’est aussi montré à moi quand il priait
seul alors qu’il était retiré dans la montagne, ce qui m’a permis de bien voir
son visage. Il était très beau. Je l’ai vu également portant la croix sur son
épaule. Pour terminer, je l’ai vu mort sur la croix, avec son cœur ouvert d’où
coulait le sang et l’eau. J’ai alors compris son amour fou pour les âmes quand
Il a dit sur la croix : «J’ai soif»
À ce moment particulier de ma vie, je ne savais pas que Dieu interdisait
les rapports sexuels, en dehors du mariage à l’Église. La Parole de Dieu dans
le décalogue nous dit : «Œuvre de chair ne fera qu’en mariage
seulement». Dieu m’a même dit qu’il était interdit de penser à la
chair avant de se marier à l’Église et qu’il était également interdit de
procréer avant d’avoir reçu le sacrement de mariage. Il m’a éclairé par sa
Parole : «Je suis un Dieu à la passion jalouse, qui fait rendre des comptes aux
fils pour la faute des pères, jusqu'à la troisième et la quatrième génération
de ceux qui me détestent ; mais qui agit avec fidélité jusqu'à la millième
génération envers ceux qui m'aiment et qui observent mes commandements.» (Ex
34, 7).
A cet instant j’ai compris que si j’étais tombée enceinte sans être mariée
à l’église, l’âme de mon enfant porterait le poids de ma désobéissance envers
la Loi de Dieu. J’ai aussi compris que si un enfant était né de moi, il aurait
été nécessaire que je fasse célébrer des messes de réparation pour son âme car
il serait né sans la grâce divine du sacrement de mariage. J’ai beaucoup d’amis
qui ont eu des enfants hors mariage et Dieu m’a invité à leur expliquer le
devoir qu’ils ont de rencontrer un prêtre pour demander le sacrement. S’ils se
soumettent humblement, par amour pour Jésus qui a tellement souffert pour leur
salut, Il délivrera leur descendance de toute malédiction. Dieu ne coupe les
liens négatifs que si l’âme regrette sincèrement de l’avoir offensé et
accomplit les actes de pénitence.
Dieu permet aussi que j’entende intérieurement le démon et connaisse ses
intentions mauvaises afin que je puisse le dénoncer à mes frères et sœurs pour
le bien de leur âme. Le démon m’a dit que c’était lui qui donnait le plaisir
sexuel. Il a essayé plusieurs fois de me violer ou de me donner du plaisir par
des tentations intérieures très fortes, mais il n’y arrive pas car j’ai demandé
à la Sainte Vierge de garder mon âme du plaisir et c’est grâce au scapulaire du
Mont-Carmel que la Sainte Vierge me protège. J’entends souvent le démon dire :
«Si je pouvais, je la violerais». Et dire que c’est ce qui m’attendait pour
toute l’éternité si la miséricorde de Dieu n’était pas venue justifier mon âme
par le Précieux Sang du Christ. J’ai fait un vœu de chasteté et cela fait
maintenant de nombreuses années que je vis dans la pureté.
Le viol par le démon ou les démons, est un des châtiments de l’enfer pour
toutes les âmes qui ne regrettent pas de commettre le péché de la chair :
homosexualité, concubinage, divorce et remariage civil. La masturbation est punie
s’il n’y a pas de repentir.
Personnellement j’aurais dû expier pendant toute l’éternité si je ne
m’étais pas repentie de mes moqueries. J’étais
très orgueilleuse, moqueuse et très vaniteuse. La Sainte Vierge m’a aussi
demandé de faire pénitence sur le rire car je riais des paroles qui offensent
Dieu. Si vous saviez la haine que Satan a pour chacun de nous, pour Dieu et
pour les prêtres, c’est terrible. Dieu m’a dit : «Révère mes prêtres.»
Les prêtres sont la prunelle des yeux de Jésus. Sans les prêtres, personne ne
pourrait avoir accès au ciel car ce sont eux seuls qui nous donnent les
sacrements, qui nous ouvrent la Vie du Christ et nous donnent son pardon.
Après ces moments de souffrance intérieure, Jésus m’a remontée de l’abîme
en me reprenant en lui et j’ai senti sa puissance me sortir de cet état de
ténèbres, dans lequel j’étais terrifiée de tout. Il est plus puissant que tous
les démons réunis.
Jésus et Marie m’ont alors parlé. La
Sainte Vierge m’a dit :
«Tu as offensé mon cœur immaculé.»
«Mon fils est mort à cause de tes péchés.»
«Tu n’aimes pas assez la croix.»
«Quand tu as peur, viens dans mes bras.»
«Sois fidèle à mon Fils.»
«Bats-toi contre le spiritisme.»
«Ta vie est à moi.» J’ai compris à ce moment-là que la très Sainte Vierge
Marie voulait que je lui consacre toute ma vie et que je la serve. Pour bien
être à son service, elle m’a demandé d’être très simple, de m’ignorer et d’être
sobre en tout. La Sainte Vierge aime l’humilité. Elle m’a aussi fait savoir
qu’elle serait toujours mon avocate auprès de Dieu. Quand on la prie et qu’on
la sert, la Vierge Marie est toujours reconnaissante.
Jésus, dans sa grande bonté, m’a consolé d’avoir vécu une expérience
spirituelle aussi forte. Il m’a dit avec grande charité : «Tu es ma grande
beauté». J’ai compris qu’il s’agissait de mon âme. J’ai été étonnée quand Il
m’a dit «Tu as besoin qu’on s’occupe beaucoup de toi». J’ai compris à ce
moment-là à quel point Dieu était un vrai Père qui veillait sur moi jour et
nuit en chaque chose.
Ensuite Il m’a dit «Commence par aimer sincèrement». L’Esprit Saint m’a
montré qu’en fait je n’avais jamais aimé de ma vie et la Sainte Vierge m’a dit
: «Tu n’aimes pas partager». J’ai alors commencé à accueillir
les pauvres à la maison, j’ai donné pratiquement tous mes habits et je
dépensais tout mon salaire pour aider les nécessiteux. Je ne voulais plus rien
garder pour moi. Jésus a ajouté : «N’aie pas peur de tout donner». J’ai pensé
que je devais me débarrasser de tout. Cependant la Très Sainte Vierge Marie m’a
dit : «Il ne faut pas se dépouiller complètement». J’ai alors gardé le
strict nécessaire pour vivre. Afin de ne
pas être considérée comme «tiède» par le Christ, j’ai compris qu’il fallait que
je donne de mon nécessaire et non de mon superflu.
Ensuite j’ai entendu les mots suivants : «Tu fais toute ma joie». «Tu es à
Moi.» «Ne pense qu’à Moi.» «Ne pense qu’à m’aimer.» «Je te guérirai.» «Tu
baignes dans mon sang.» «Donne-moi beaucoup d’amour.» «Ne pèche plus.» «Ne
vends plus ton âme au diable.» «Ne me trahis plus.» «Ne plaisante pas avec moi»
(j’avais l’habitude de plaisanter avec Dieu), «J’aime qu’on me craigne» (il ne
s’agit pas d’avoir peur de moi mais d’avoir la crainte de l’offenser car Dieu
est Saint. Si on l’offense, on doit faire face à sa justice qui est sa sévérité),
«Je suis ton seul maître.» «Je suis le chemin, la vérité et la Vie.» «Ne
t’éloigne plus de moi.» «Fuis le monde.» «Fuis les hommes.» «Ne ris pas
des pécheurs.» «Aime les tous.» «Renie-toi.» «Dépouille-toi.» «Écoute ma
parole, observe mes commandements, observe mes sabbats.» (C’est à dire le jour
du Seigneur). «Je suis le Fils de Dieu.» «Je veux que tu sois plus proche
de moi.» «Tu m'es très chère.» J’ai compris que Dieu voulait que je sois
intime avec lui tout en respectant sa grande sainteté. Il a terminé en disant
«Tu ne t’imagines même pas à quel point Je t’aime.» «Lis la Bible.»
La Bible, je ne la lisais jamais. Les commandements de Dieu, je savais
qu’il y en avait dix mais je n’en savais pas plus. Alors j’ai acheté une
Bible, celle de Jérusalem et j’ai pris connaissance de la Loi de Dieu.
Ce n’est que plus tard, quand j’ai consulté le catéchisme de l’Église
Catholique, que j’ai découvert que je vivais depuis l’âge de quinze ans en état
de péché mortel (C.E.C 1856).
Jésus m’a alors donné un Ordre : «Défends ma loi.» C’est ce que je
fais depuis 1996, ce qui m’a valu bien des persécutions. Ensuite, Jésus a
ajouté : «Laisse-moi décider de ton salut éternel.» J’ai alors dit à Jésus
: Je comprends Seigneur ce que vous voulez me dire. Si, spirituellement, je me
dirige moi-même, je cours vers la catastrophe, mais si vous-même me dirigez à
travers mon père spirituel, alors je pourrai voir le ciel un jour. J’ai donc
accepté que Dieu décide lui-même de la destinée qu’il avait choisie pour moi.
Je lui ai sincèrement donné mon libre arbitre car Dieu est omniscient et qu'il
ne peut pas se tromper. Je me suis abandonnée mais cela a pris des années.
Jésus m’a alors dit : «Sois soumise en tout.» Je me suis alors
soumise à la volonté divine et à mon père spirituel qui me demande, tout comme
le Seigneur Jésus, de faire le tour du monde pour témoigner de la grande
miséricorde de Dieu.
Suivre Jésus a été assez difficile pendant quelques années et ce n’est
qu’après de nombreuses années de combat spirituel intense qu’Il m’a dit :
«Tu es prête à me suivre». J’ai tellement été persécutée qu’à des moments je me
demandais si j’allais pouvoir continuer. Jésus m’a alors appris l’abandon à sa
volonté. Il m’a donné les grâces pour le suivre ainsi que ses propres vertus,
sans lesquelles je ne pouvais plus avancer. Ce qui m’a beaucoup aidée,
c’est de méditer la Passion du Christ. Au cours de mes divers voyages dans le
monde, je médite la souffrance du Christ pendant le chemin de croix et je me
dis que si Jésus a tenu bon jusqu’au bout du chemin de croix pour me sauver, je
dois faire de même pour sa gloire.
À ce moment de ma vie, je ne connaissais pas le deuxième commandement
«Tu ne prononceras pas le Nom du Seigneur ton Dieu à faux.» (Ex 20, 7). J'ai
malheureusement prononcé plusieurs fois à faux le nom de Dieu, alors que ce nom
est sacré et j’ai plus tard reconnu ma faute devant un prêtre.
J’ignorais même le troisième commandement puisque je n’allais plus à la
messe le dimanche. Je n’y allais pas non plus les jours d’obligation (Noël, l'Ascension,
l'Assomption et la Toussaint.). Depuis de nombreuses années, je travaillais le
dimanche alors que c’est un jour de repos complet. «Souviens-toi du jour du
sabbat pour le sanctifier. Pendant six jours tu travailleras et tu feras tout
ton ouvrage : mais le septième jour est un sabbat pour le Seigneur ton
Dieu. Tu n'y feras aucun ouvrage.» (Ex 20, 8-10).
Quand j’ai pris connaissance du cinquième commandement, j’ai été couverte
de honte «Tu ne commettras pas de meurtre». (Ex 20, 13). Je pris alors
conscience que je me tuais en fumant deux paquets de cigarettes par jour, en
prenant des drogues douces, en buvant beaucoup d'alcool, en prenant la pilule.
J’ai aussi pris conscience que je tuais autrui en me mettant très souvent en
colère contre mon prochain. J’ai aussi tué en ne me préservant pas de la
médisance et de la calomnie. Et moi qui me prenait déjà pour une sainte sur
terre…
J'ai aussi tué le jour où j’ai conduit à la clinique une amie qui
souhaitait se faire avorter. Je ne sais
pas si vous savez ce qui se passe pendant un avortement mais c'est affreux.
L'avortement est un meurtre. Quand
Jésus et Marie m'ont éclairé sur ce péché, j'ai pleuré et je me suis
repentie. Maintenant je prie tous les jours pour qu'il n'y ait plus de bébés
martyrs et pour que les mamans qui ont avorté se repentent sincèrement. Je prie
aussi pour les médecins et tous ceux qui pratiquent l'avortement sur autrui
afin qu’ils fassent pénitence et reconnaissent leur erreur devant Dieu. Ils
vont devoir réparer ces péchés dans de grandes souffrances après leur mort. Les
démons leur infligeront des supplices éternels s’ils ne se repentent pas. Tant
que nous sommes dans le temps de la grande miséricorde, qu’ils profitent du
sang et de l’eau qui ont jailli du divin coeur.
Ensuite, j’ai retrouvé celui avec lequel je devais faire alliance et je lui
ai expliqué que nous devions vivre dans la chasteté jusqu’au mariage.
Quelques mois ont passé et nous sommes allés nous marier à la mairie et
ensuite un prêtre nous a reçus et nous a accordé une simple bénédiction. Il a
organisé une petite cérémonie devant la Sainte Vierge, sans la bénédiction des
bagues, bien entendu. Dès que ce fut terminé, Jésus m’a dit : «Ceci est du
mensonge». J’ai de suite compris que cette simple bénédiction ne lui plaisait
pas. Nous sommes ensuite rentrés chez nous. Nous venions d’acheter une maison
afin d’y vivre heureux.
Le lendemain de mon mariage, j’ai vécu une expérience extraordinaire. Mon
âme s’est retrouvée dans un lieu paisible, comme dans une forêt. Je me promenais
avec Jésus et tous les deux nous étions tellement bien. J’étais dans un bonheur
total, et quand je suis revenue à moi, j'ai été imprégnée de ce bonheur, de
cette plénitude et de cette joie d’avoir parlé avec Jésus, sans toutefois
pouvoir me rappeler ce qu’Il m’avait dit. Je ressentais un amour fou pour Jésus
et je ressentais combien Il était amoureux de moi. J’en ai encore la nostalgie.
Après avoir vécu cela, je suis allée
dans une église et devant le crucifix Jésus m’a dit : «Offre-moi ta vie». J’étais tellement heureuse
que le soir je suis allée à la messe et j’ai communié sans savoir que j’avais
un gros péché mortel sur la conscience. Intérieurement je savais qu’il ne
fallait pas m’approcher de l’Eucharistie, mais une force irrésistible
m’attirait à prendre le corps du Christ. A ce moment de ma vie, je ne savais
pas que c’était le démon qui m’incitait à prendre le corps du Christ en état de
péché. Il m’y avait poussé pour me plonger dans la perdition. Ce n’est que plus
tard que j’ai compris que mon âme s’était enfoncée dans l’abîme à cause de
cette communion. J’ai alors compris quand Jésus m’a dit «Tu profanes mon
sang». Le lendemain je suis retournée à la messe et je n’ai pas communié.
J’ai alors entendu : «Tu es raisonnable». Je ne connaissais pas encore la
Parole de Dieu que j’ai découvert plus tard : «Ainsi donc, quiconque mange le
pain ou boit la coupe du Seigneur indignement aura à répondre du corps et du
sang du Seigneur. Que chacun donc s'éprouve soi-même, et qu'ainsi il mange de
ce pain et boive de cette coupe ; car celui qui mange et boit, mange et boit sa
propre condamnation, s'il ne discerne le Corps. Voilà pourquoi il y a parmi
vous beaucoup de malades et d'infirmes, et que bon nombre sont morts.» (1
Co 11, 27-30).
Jésus m’a dit : «Ton âme était perdue». J’étais bel et bien morte
spirituellement sans la confession, vrai sacrement de miséricorde. C’est
pourquoi je vais vous parler un peu plus loin de ma première confession.
Beaucoup d’âmes tombent malheureusement en enfer à l’heure de leur mort car
elles n’ont pas discerné le corps, elles n’ont pas eu du respect pour le corps
du Christ et Jésus les a vomis au jour du jugement particulier de leur âme. Si
elles s’étaient confessées à un prêtre, elles seraient peut-être au purgatoire
ou au ciel mais pas en enfer.
Après cette expérience, Jésus m’a dit « J’ai un plan sur toi ». En fait Il
m’a créée pour la mission qu’Il m’a donné d’accomplir : visiter toutes les
nations en témoignant de sa grande miséricorde. Il m’a choisie avant ma
naissance pour être son témoin dans le monde.
Deux jours après le mariage, j’ai quitté la chambre conjugale car Jésus est
venu m’en retirer en me disant : «Obéis-Moi». «Je demande
réparation». Alors j’ai dit à Jésus : Tu sais ce n’est pas facile de se
repentir aussi vite. J’avais des désirs charnels et Jésus m’a dit :
«Il faut tuer le désir» puis il a ajouté : «Ton péché m’a offensé».
«Soumets-toi ma fille» (ce qui signifiait soumets-toi à ma Loi) et Il m’a
montré des démons aux yeux cruels auxquels j’étais liée à cause de mon péché
d’adultère. Quelle horreur ! Mon âme souffrait le martyre et
j’ai entendu mon âme dire « Je suis au fond de
l’abîme». Quelle souffrance mes chers frères et sœurs ! J’étais dans une
détresse spirituelle intense. Si j’avais su que le mariage civil allait
me conduire au fond de l’enfer, je serais restée célibataire ou encore je me
serais mariée à un homme libre, mais sûrement pas à un divorcé qui avait déjà
été marié à l’Église. Jésus a voulu me soulager : il voyait que je me
détruisais intérieurement car je manquais beaucoup d’amour et je souffrais
d’être séparée physiquement du monsieur avec lequel je venais de me marier.
C’était une grande blessure. Alors Jésus m’a dit : «Ta plaie est grande».
Puis plus tard, il a ajouté : «Donne-moi ta détresse» et plusieurs fois Il m’a
fait reposer dans son Cœur de tendresse pour me faire ressentir combien
Il m’aimait. Dieu nous aime à la folie, mais Il ne peut pas renier sa Loi car
elle fait partie de lui-même.
Ensuite Dieu m’a fait vivre des moments de paix intense. Le Cœur de Jésus
est un océan d’amour, de tendresse exquise et de miséricorde. J’ai alors dit à
Jésus : Mon Dieu, faites que je ne perde jamais votre Amour.
Après avoir goûté à cette paix indescriptible, j’ai retrouvé le monde dans
lequel je vivais, et je suis partie en voyage en Terre Sainte.
Pour purifier ma chair, je suis allée me baigner dans le Jourdain. Quand
Naaman, général de l’armée du roi de Syrie a obéi au prophète Élisée qui lui
avait donné l’ordre de se baigner pour être purifié, sa chair redevint
semblable à celle d’un petit enfant. (2 R 5, 14). J’ai cru à la Parole de Dieu
: «Va te baigner sept fois dans le Jourdain et ta chair redeviendra nette.»
Après m’être plongée sept fois dans le Jourdain, ma chair qui était lépreuse
est redevenue pure et dès ce moment je n’ai plus eu de rapport sexuel.
Quand j'ai visité Capharnaüm, Jésus m'a dit : «Renie ton mariage ».
J'ai alors compris combien mon mariage avec un divorcé avait offensé Jésus
étant donné qu’il avait déjà été marié dans l’Eglise Catholique. (C.E.C 1650 ;
Nombreux sont aujourd'hui dans bien des pays, les catholiques qui ont recours
au divorce selon les lois civiles et qui contractent civilement une nouvelle
union. L'Église maintient par fidélité à la Parole de Jésus Christ :
«Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre commet un adultère à l'égard
de la première; et si une femme répudie son mari et en épouse un autre, elle
commet un adultère» (MC 10, 11-12). Elle ne peut reconnaître comme valide une
nouvelle union si le premier mariage l'était. Si les divorcés sont remariés
civilement, ils se trouvent dans une situation qui contrevient objectivement à
la loi de Dieu. Dès lors, ils ne peuvent pas accéder à la communion
Eucharistique aussi longtemps que persiste cette situation. Pour la même
raison, ils ne peuvent pas exercer certaines responsabilités ecclésiales. La
réconciliation par le sacrement de pénitence ne peut être accordée qu'à ceux
qui se sont repentis d'avoir violé le signe de l'alliance et de la fidélité au
Christ et se sont engagés à vivre dans une continence complète).
J’ai pensé : Seigneur, que vont devenir tous ces couples qui
vivent dans la fornication ? J’ai compris que Dieu sauverait tous ceux qui lui
offrent leur continence et répare par une vie de pénitence. S’abstenir de
relations sexuelles dans un couple qui n’est pas uni par Dieu dans le sacrement
de mariage à l’Eglise est un acte de pénitence. Cette pénitence répare
l’offense faite à Dieu. Si la pénitence est sincère, Dieu libèrera le couple des
peines éternelles de l’enfer.
Dieu m’a aussi éclairé sur les couples mariés à l’Eglise et qui pratiquent
l’acte sexuel d’une façon impure. Certains commettent des horreurs avec leur
chair et profanent ainsi leur sacrement de mariage. J’ai compris que beaucoup
d’entre eux seraient sévèrement châtiés s’ils ne se repentent pas. Comme
j’avais été personnellement impure, la Sainte Vierge Marie m’a dit qu’il
fallait rester très pure, c’est pourquoi je vis depuis très longtemps dans la
chasteté. Je fais pénitence comme Marie Madeleine. J’ai compris qu’Il ne
fallait pas jouer avec la chair car jouer avec la chair, c’est jouer avec le
démon. J’ai aussi compris que l’acte sexuel est un don de Dieu pour la
procréation et non pour le plaisir.
J'ai parlé à un prêtre de ce que je vivais avec le Christ, lors de mon
passage à Jérusalem et le prêtre m'a dit qu'il fallait en témoigner dans le
monde.
Je suis ensuite rentrée en France et il m’a fallu alors affronter les
épreuves qui m’attendaient pour purifier mon âme. Je venais de me marier pour
fonder un foyer avec des enfants mais Dieu me dit à ce moment-là qu’il était
interdit de procréer (parce que je n’avais pas de sacrement de
mariage). J’étais dans une situation d’adultère et j’avais transgressé le
sixième commandement de la loi de Dieu «Tu ne commettras pas d’adultère».
Le lendemain matin j’ai cherché un prêtre confesseur qui me reçut avec
charité et je lui ai expliqué ce que Dieu me demandait. Le prêtre m’a
confirmé qu’il fallait que nous vivions comme des frères et sœurs et il a
ajouté que je pourrais communier si j’acceptais de dormir dans une chambre
séparée pour observer la chasteté. Il m’a expliqué que le divorce ne rompt pas
le mariage à l’Église et que mon mari restait marié devant Dieu à son épouse
légitime jusqu’à ce que la mort les sépare, même si elle avait refait sa
vie. Ce que Dieu a uni que l’homme ne le sépare pas !
Je sais très bien que Dieu va demander des comptes à cette femme. Dieu m’a
dit qu’il pleurait sur les femmes infidèles. Cette femme qui a quitté son
mari se verra entendre dire par Dieu lors de son jugement particulier : Femme
qu’as-tu fait de ton mari ? Si elle avait prié Dieu, Il les aurait
réconciliés, mais son cœur était très dur. L’âme d’une femme qui ne pardonne
pas à son mari ou qui le quitte est dans l’abîme. Il en va de même pour l’homme
qui quitte sa femme. Toutefois si la femme quitte son mari parce que sa
vie est en danger, c’est différent. Dans ce cas, l’Église permet la
séparation de corps, mais pas le divorce. Si un mari trompe sa femme et la
quitte pour une autre, pour se remarier ou pas, il commet un adultère et doit
en rendre un compte très sévère à Dieu au jour du jugement particulier.
Est-ce que l’homme ou la femme qui quitte le foyer pense aux conséquences
que cela va entraîner pour les enfants ? Au jour du jugement particulier de
leur âme, le père et la mère doivent rendre un compte très sévère à Dieu quant
à l’éducation chrétienne et l’amour qu’ils ont donné à leurs enfants. Ils
doivent répondre de leur paternité et de leur maternité. Est-ce que ces
personnes-là savent que leurs enfants seront perturbés toute la vie à cause de
leur infidélité ? L’homme est souvent égoïste et ne pense qu’à lui. Mais
quels comptes à rendre à Dieu au jour du jugement particulier de leur
âme ! Quand le film de toute la vie défilera devant leurs yeux et
que le péché sera inscrit dans le livre de la vie, quelle souffrance va
éprouver l’âme si ce péché n’a pas été effacé par la confession
sacramentelle. Quelle souffrance va éprouver l’âme si elle ne s’est pas
repentie de son vivant… Et quelle souffrance va ressentir l’âme quand elle va
éprouver et vivre les conséquences de son infidélité et la souffrance qu’elle a
causée aux enfants, comme moi je l’ai ressenti car j’avais fait souffrir les
enfants de mon mari en demandant qu’il divorce. Bien que sa femme lui
demandât aussi le divorce depuis des années, je n’aurais, personnellement,
jamais dû le faire.
Je peux vous dire que même après des années, je ressens encore, dans mon
âme, un grand désespoir d’avoir fait souffrir la fille du monsieur avec lequel
j’avais contracté une alliance civile. Un jour où cette enfant pleurait et
souffrait à cause de notre mariage, Dieu m’a dit d’un ton sévère : «Fais
pénitence». Seize ans après, je souffre encore des conséquences de
ce mariage. Et j’ai dit à Dieu : «Ces enfants, puisqu’ils ne sont pas à moi,
pour réparer mon péché, je vais prier toute ma vie pour leur salut. Je les aime
comme mes propres enfants et je veux les retrouver un jour au ciel». Dieu
a été touché et Il m’a dit qu’il voyait le cœur de leur propre maman et le
mien. Leur maman leur avait imposé un autre homme depuis leur toute
petite enfance et elle n’avait jamais prié pour eux. Dieu a vu mon cœur et
quelques mois plus tard, après m'être sincèrement repentie, Il m’a dit : «Tu as
ma miséricorde». Dieu n'accorde sa miséricorde que si on est
sincèrement contrit de son péché. Qui ne veut pas passer par la porte de la
miséricorde de Dieu, doit passer par celle de sa justice. La justice de Dieu
qui est aussi sa sévérité est terrible. Elle est aussi grande que sa
miséricorde.
Frères et sœurs, qui sommes-nous pour ne pas nous pardonner les uns les
autres, alors que Dieu a pardonné à ses bourreaux sur la croix ? Comment
voulez-vous être réunis au ciel avec vos ennemis si déjà sur terre vous ne les
aimez pas. Dieu m’a dit : «Si tu veux que je te pardonne, pardonne aux
autres» comme Il nous l’a enseigné dans la prière du «Notre Père». Quand
Dieu m’a dit cela, sa voix a tonné dans l’église dans laquelle je me trouvais.
Elle était tellement puissante que je me suis fait toute petite. Dieu m’a
libéré en vérité quand j’ai pardonné à tous, quand j’ai fait célébrer des
messes pour mes persécuteurs, quand j’ai prié et jeûné pour ceux qui m’ont
blessée….
Comme j’avais beaucoup d’angoisses, le ciel m’a dit : «Tu auras la
paix au bout de nombreuses messes». J’ai alors fait célébrer plusieurs
trentains de messes et pendant que ces messes étaient célébrées pour mon âme je
souffrais terriblement car Dieu libérait mon âme du mal. Je me souviens d’un
jour où je m’étais allongée par terre, tellement je souffrais moralement et
physiquement et j’ai entendu : «C’est tout le ciel qui souffre en toi». La
Très Sainte Vierge m’a dit à ce moment-là : «Va prendre les sacrements» et
elle a ajouté «Marie te libérera de tous ces démons » et j’ai entendu
plusieurs démons qui m’ont quittée en sifflant. Cela m’est souvent arrivé. J’ai
alors décidé d’aller rencontrer un prêtre. Comme j’avais honte de mon péché et
que j’avais un peu peur de me retrouver seule avec un prêtre, j’ai pensé qu’une
confession collective serait très bénéfique pour mon âme.
En ouvrant le code de droit canonique j’ai lu les conditions pour qu’une
absolution collective soit valide. (L’absolution ne peut pas être donnée par
mode général à plusieurs pénitents ensemble, sans confession individuelle
préalable, sauf si un danger de mort menace et que le temps n'est pas suffisant
pour que le ou les prêtres puissent entendre la confession de chacun des
pénitents. L’absolution collective ne peut être donnée que s'il y a une
grave nécessité, c'est à dire si, compte tenu du nombre de pénitents, il n'y a
pas assez de confesseurs disponibles pour entendre comme il le faut la
confession de chacun dans un temps convenable, de sorte que les pénitents, sans
qu'il y ait faute de leur part, seraient forcés d'être privés pendant longtemps
de la grâce sacramentelle ou de la sainte communion ; mais la nécessité n'est
pas considérée comme suffisante lorsque des confesseurs ne peuvent pas être
disponibles pour le seul motif du grand afflux de pénitents, tel qu'il peut se
produire pour une grande fête ou un grand pèlerinage. Pour qu'un fidèle
bénéficie validement d'une absolution sacramentelle donnée à plusieurs
ensemble, il est requis non seulement qu'il y soit bien disposé, mais qu'il ait
en même temps le propos de confesser individuellement, en temps voulu, les
péchés graves qu'il ne peut pas confesser ainsi actuellement).
Après avoir pris connaissance de cela, j'ai renoncé à la confession
collective et j’ai décidé de rencontrer un prêtre pour faire une bonne
confession privée. Jésus m’a encouragée en me disant : «Reconnais ta
faute». À ce moment, le démon dans sa fureur m’a dit : «Je te tiens liée» «Va
en enfer» ! Il sentait qu’il allait perdre mon âme dès que je me serai
confessée. J’ai aussitôt couru à l’église et le démon m’a poursuivie en me
disant : «Tu es pardonnée, tu es pardonnée». Mais je savais très bien que
si je me confessais directement à Dieu sans passer par le prêtre, je ne
pourrais jamais entrer au ciel et je savais que si je n’entrais pas à
l’intérieur du confessionnal, je ne serais pas déliée de mes péchés par
l’Église qui seule détient ce pouvoir. Alors j’ai tenu bon. Le démon m’a
quittée et le prêtre m’a reçue avec beaucoup de charité mais il a été un
peu étonné de voir que j’avais en main de nombreuses feuilles sur lesquelles
j’avais noté tous mes péchés. Je les avais écrits afin de ne pas les
oublier. Chers frères et sœurs, je vous laisse imaginer la montagne de péchés
accumulés dans mon âme depuis ma première communion…
J’ai fait confiance à l’Eglise Catholique, la seule église que le Christ a
fondé sur Pierre, le premier Pape, et j’ai commencé à citer mes péchés sans
regarder le prêtre dans les yeux car à ce moment-là, j’avais beaucoup de honte.
Je ne savais pas encore que Jésus était présent dans le prêtre pour me prendre
dans ses bras d’amour et me laver dans son Précieux Sang. J’ignorais que la
confession est une étreinte d’amour avec le Christ. Si, à ce moment précis de
ma vie, j’avais su que les démons sont obligés de retourner en enfer au moment
de la confession, je n’aurai pas attendu toutes ces années pour me confesser et
ainsi je n’aurai pas gardé en moi tous ces démons avec lesquels j’avais péché.
J’ai alors plongé ma tête dans mes papiers et j’ai lu ce que j’avais noté.
J’ai confessé tout ce dont je vous ai parlé précédemment (fréquentation des
bars, boîtes de nuit, fornication, masturbation, mariage civil, adultère,
concubinage, alcool, drogue, tabac, croyance en la réincarnation, Rose-Croix,
spiritisme, astrologie, numérologie, cartomancie, Nouvel Âge…) et j’ai ajouté :
J’ai éprouvé de la haine envers Dieu et mes frères et sœurs, Je n’ai
pardonné à personne, Je me suis rebellée contre Dieu, J’ai toujours désobéi à
mes parents et à mes directeurs dans le travail, j’ai pris la pilule, j’ai
porté des mini-jupes et des décolletés et j’ai fait pécher les hommes par le
regard, j’ai péché par des paroles et des pensées impures et sans charité, j’ai
calomnié, j’ai insulté, j’ai maudit, j’ai beaucoup menti, j’ai volé, je
ne suis pas allée à la messe le dimanche et les fêtes d’obligation, je
n’ai pas fait le carême correctement depuis des années, j’ai eu honte de ma
famille, j’ai eu honte d’être pauvre, j’ai poussé des personnes à se mettre
ensemble, j’ai conduit une amie se faire avorter dans une clinique, je n’ai pas
prié, je n’ai pas partagé avec les pauvres, j’ai eu beaucoup d’idoles avec la
musique et les artistes, j’ai vu des films X, des films de peur, des films de
violence, j’ai lu de mauvais livres qui n'ont pas porté à la sanctification de
mon âme, j’ai été très moqueuse, j’ai abusé de la nourriture, j’ai calomnié,
j’ai abusé de la bonté des gens, j’ai abusé du maquillage, j’ai porté des
vêtements trop luxueux… J’ai aussi ajouté tous les péchés capitaux que j’avais
commis car ils ouvrent la porte de l’enfer à mon âme s’ils ne sont pas
confessés : l’orgueil, l’avarice, l’envie, la colère, la luxure, la
gourmandise, la paresse. Le prêtre m’a écoutée avec patience et charité et
depuis ce temps, je me confesse régulièrement toutes les semaines.
Chers frères et sœurs, pour chacun de ces péchés, je m’étais liée aux
hiérarchies démoniaques. En enfer, il y a toute une armée de démons auxquels il
faut résister avec le jeûne, la prière, la pénitence et le Saint Rosaire. Jésus
m’a dit : «Fuis le monde». J’ai compris qu’il me disait cela car je
passais mon temps chez les esthéticiennes, dans les grands restaurants, dans
les boîtes de nuit, je faisais des voyages dans des lieux de rêve, j’achetais
des habits de luxe dans les grands magasins. J’ai alors compris que c’était le
démon qui m’avait donné cela pour la perte de mon âme. Tant que je vivais du
monde, je ne pensais pas aux pauvres, d’où ma condamnation avec l’argent. Satan
m’a alors dit : «Je te tiens liée». Je vous assure que les chaînes
qui me liaient à la hiérarchie infernale étaient très lourdes.
Dès ce moment, j’ai compris que Dieu autorisait les démons à me tenter pour
que je fasse le choix libre d’aller au ciel ou d’aller en enfer. Dieu m’a donné
une totale liberté de choix. La possibilité de l’aimer ou d’aimer le diable.
J’ai compris pourquoi Jésus nous a prévenu : «Veillez et priez pour ne pas
entrer en tentation: l'esprit est ardent, mais la chair est faible."» (Mt
26,41)
Le chef des démons s’appelle «Lucifer». C’est lui que j’entends souvent
hurler quand je travaille pour Dieu. Je l’ai entendu hurler plusieurs fois
quand j’ai écris ce témoignage.
Il existe plusieurs hiérarchies démoniaques en enfer. Ces démons nous
tentent sur l’orgueil, le vice, l’avarice, l’amour de l’argent…, Il existe
également une milice au paradis. Saint Michel Archange en est le grand
chef. Quand je prie le chapelet de Saint Michel aux 9 chœurs des anges,
j’invoque le cœur céleste des Séraphins, des chérubins, des trônes, des
dominations, des puissances, des vertus, des principautés, des archanges et des
anges. Il y a la même hiérarchie en enfer. Cependant la hiérarchie céleste est
plus forte car elle comprend deux tiers des anges. Le tiers qui reste
représente les esprits déchus.
Chers frères et sœurs, une fois que j’ai révélé au prêtre tous mes péchés,
j’ai loué Jésus pour son précieux sang car pendant ma confession, tous les
démons qui étaient en moi sont retournés dans l’enfer, car j’avais fais une
confession très sincère. Je n’avais rien caché au prêtre. Si j’avais
volontairement caché quelques péchés, ma confession aurait été sacrilège et par
voie de conséquence, je n’aurai obtenu aucune grâce. J’ai profité du sang et de
l’eau qui ont jailli du divin cœur de Jésus comme une source de miséricorde.
Après ma confession, je suis allée faire ma pénitence devant le tabernacle
et là, Jésus m’a dit avec tout son amour de Père : «Ton péché est effacé».
Quelle grâce ! Oui, chers frères et sœurs, mes péchés, Jésus les a
effacés. Mes misères, Il les a consumées. Ma faiblesse, Il la soutient. Mes
péchés confessés ont disparu du livre de vie dans lequel tout est noté. Quelle
grâce que le sacrement de la confession ! Quelle bonté de Dieu de prendre tous
mes péchés sur lui ! Pour toute l’éternité je louerai sa miséricorde
infinie.
Avant que je me confesse, j’ai entendu mon âme dire «Je suis au fond de
l’abîme». Après que je me sois confessée j’ai entendu «Je suis au fond du
purgatoire».
Jésus m’a expliqué que, bien que le péché soit effacé, il fallait que je le
répare tant que je suis sur terre. Dans le cas contraire, j’aurais du réparer
en purgatoire. Il m’a fait voir la souffrance de mon âme en purgatoire qui
expiait les péchés de chair que j’avais commis et j’ai entendu :
«Expiation du péché de chair». Je ressentais dans mon âme les tortures que
m’infligeaient les démons, furieux que je les ai quittés. J’ai accepté ces
souffrances en esprit d’humilité et en esprit de réparation et j’ai demandé à Dieu
des grâces pour supporter ce que j’avais à expier. Quelle honte ce fut pour moi
de voir intérieurement que c’était Satan qui avait fait des impuretés sur mon
propre corps. Moi qui aimait tant le plaisir sexuel, mon âme s’est mise à
beaucoup pleurer et à regretter. Mais il me fallait réparer.
Moi qui aimait les mini-jupes et montrer ma poitrine, voilà que mon corps
était dans la géhenne. Pour garder un beau corps, j’avais passé mon temps à
faire des régimes, à faire du body building, du sauna, du jacuzzi. J’ai même
pratiqué la chirurgie plastique. Cela m’avait servi à quoi, puisque je me
retrouvais dans les flammes de l’enfer. J’ai ressenti plusieurs fois ces
flammes vengeresses. Elles sont terribles et très puissantes.
Sans le précieux sang de Jésus, que serais-je devenue ? Seul le précieux
sang de Jésus peut éteindre ces flammes. Jésus m’a alors dit : «Respecte
ton corps» et il a ajouté «Sois très pudique avec moi». La Sainte Vierge m’a
alors dit : «Marie aime que tu t’ignores» et elle a ajouté : Il ne faut
pas vivre pour soi. J’ai alors compris qu’il fallait vivre pour servir les
autres.
A partir de ce moment, je me suis rapprochée de Sainte Marie Madeleine et
je lui ai demandé de m’aider à cheminer dans la pureté. J’ai supplié Dieu de me
garder de toute tentation charnelle. J’ai aussi supplié la Très Sainte Vierge
Marie de garder mon âme des tentations charnelles intérieures. J’ai fait appel
à Notre Dame du Mont Carmel.
Dès ces moments, les tentations intérieures se sont arrêtées mais les
démons se sont acharnés contre moi pendant les rêves. Ils me faisaient voir et
vivre des choses érotiques. Comme cela m’ait arrivé plusieurs fois, sans que ma
volonté soit engagée, puisque je dormais, j’ai décidé d’aller en parler à un
prêtre. Je m’en suis même confessée. Le confesseur m’a alors dit qu’il
s’agissait d’une purification pour mon âme car j’avais beaucoup péché. Dieu m’a
encore une fois lavée dans son sang.
Quand j’ai eu quitté le prêtre, je suis rentrée chez moi. J’ai alors
commencé à sentir beaucoup d’angoisse car il fallait que je parle à mon mari
qui était devenu mon frère en quelques heures ; il a accepté cette situation
très difficilement mais l’a quand même acceptée car il s’agissait du salut de
son âme. Je lui ai ensuite expliqué que j’allais quitter l’Ordre de la
Rose- Croix AMORC.
Persuadée désormais que j’avais suivi une profonde erreur de voie, et après
avoir lu un livre de Mgr Tournyol du clos, j’ai commencé à déchirer en petits
morceaux tous les livres d’auteurs rosicruciens, tous les livres sur la
numérologie, les lignes de la main, la cartomancie, les livres sur le
spiritisme d’Allan Kardec et de Léon Denis et les livres du New Age comme ceux
d’H. Blavatsky ou d’A. Bailey ou encore les livres sur les sciences occultes.
J’ai fait également disparaître de ma bibliothèque les livres de Lopsang Rampa,
Allan Kardec, Léon Denis, Gabriel Delanne, Annie Besant, Rudolf Steiner,
Khrishnamurti, Confucius, Encausse Gérard, Eliphas Lévi, Cagliostro, Adb Ru
Shin, S. Freud, Meurois-Givaudan, E. Cayce, Khalil Gibran, René Guénon, Carl
Jung, la Kabbale, la Bhagavad gita, le Bardo Thodol, les livres sur la
communications avec les anges liés au Nouvel Age… (Mgr Tournyol du
Clos : Peut-on se libérer des esprits impurs ? « Si vous avez été en
contact avec l'occultisme, l'ésotérisme, le spiritisme, l'astrologie, la
sorcellerie, la magie, l'hypnotisme, le reiki, le yoga, la méditation
transcendantale, le Nouvel Age et toutes espèces de sectes ; ou encore avec des
pranothérapeutes, soit disant guérisseurs ou magnétiseurs, qui soignent par
imposition des mains, passes magnétiques ou radiesthésie ou pendule ; si vous
avez rendu visite à des voyants ou voyantes tels que mages, devins, marabouts
ou gourous, à des cartomanciennes qui lisent dans les cartes ; à des chiromanciennes
qui lisent dans les lignes de la main ou à des nécromanciens qui consultent les
esprits des défunts : sachez que vous vous êtes adressé à des individus qui
travaillent avec le démon et que vous avez donné à Satan un certain pouvoir sur
vous. Si vous-mêmes avez cherché à connaître l'avenir, même par jeu dans les
tarots ou les horoscopes, si vous avez porté des porte-bonheur tels que
talismans, amulettes, signes du zodiaque ; si vous avez fait - ou si on a
pratiqué pour vous - des préparations occultes, si vous avez prononcés des
formules ou répété des mots secrets comme les mantras par exemple, enfin si
vous avez fréquenté des lieux empoisonnés par la sorcellerie, le vice ou la
dépravation morale ; à plus forte raison si vous-même avez passé un pacte avec
Satan, fait de la magie, évoqué les morts ; lancé des sorts, proféré des
malédictions ou des blasphèmes, vous devez avant tout vous efforcer de vous
rendre compte que vous avez gravement offensé notre Père du ciel. Mgr Tournyol
du clos nous invite, dans une confession exhaustive à demander à Dieu de nous
pardonner ces égarements et ces péchés qu'Il a en abomination, même si ces
évènements sont anciens et si, à l'époque, nous n'étions pas conscient de
l'offenser).
Je me suis débarrassée de tous ces livres qui ne viennent pas de Dieu
car tant qu’ils restaient chez moi, les démons y habitaient également. Je
les ai déchirés puis jetés. Une fois que la sainte Vierge a été intronisée dans
le domicile, le calme est revenu dans ma maison. J’ai remplacé tous mes anciens
livres par la Bible, le catéchisme de l’Église Catholique, la vie des saints.
Après avoir reçu de nombreuses fois le sacrement de la réconciliation, j’ai
rencontré plusieurs prêtres qui m’ont fait des prières de coupures de liens en
rapport avec mes études ésotériques et j’ai reçu plus de dix fois le sacrement
pour les malades car mon état était très critique à cause de l’ouverture des
chakras et de l’agir de Satan qui m’avait détruite intérieurement. Les divers
sacrements m’ont aidée à guérir spirituellement.
Afin d’être protégée des forces du mal, je me suis consacrée aux cœurs unis
de Jésus et de Marie. A cet effet, j’ai récité la prière suivante :
Au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen.
Père éternel, vous avez reçu la plus haute gloire des Cœurs de Jésus et de
Marie. Votre Divin Fils, devenu homme, a, en union avec sa Mère, parfaitement
accompli votre Volonté en Esprit d'expiation aimante. Nous vous offrons à
nouveau cette louange pour que vous nous bénissiez et nous guérissiez par ces Saints
Cœurs, et également pour que vous nous envoyiez l'Esprit-Saint qui renouvellera
la face de la terre.
Divin Rédempteur, nous reconnaissons que vous êtes le Fils du Père éternel,
le seul Médiateur entre Dieu et l'homme. Conformément à la Volonté du Père
éternel, vous avez associé votre Sainte Mère à votre mission, à titre de
Médiatrice et de Co-rédemptrice.
Dans un esprit de vive confiance nous nous consacrons (notre famille, notre
communauté…) aux Cœurs Unis de Jésus et de Marie, afin de tirer profit de votre
promesse et pour obtenir l'unité dans la charité.
Nous nous engageons à vivre nous-mêmes dans l'esprit des Cœurs de Jésus et
de Marie, et à contribuer à ce que les demandes contenues dans la prière que
vous nous avez enseignée puissent se réaliser.
Partout où notre influence peut s'exercer, nous nous efforcerons de faire
honorer le Nom de Dieu, d'établir le Règne de Dieu parmi nous et de tout
accomplir selon votre divine Volonté. Alors Dieu bénira aussi la terre et le
pain quotidien pour tous.
Vous nous pardonnerez nos péchés et inclinerez nos cœurs à la paix.
Miséricordieusement, vous nous préserverez de nouvelles fautes et, enfin, vous
nous délivrerez de tout mal.
Lorsque nous aurons ainsi la joie de constater que, par l'intercession de
Marie, vous nous aurez secourus, comme vous avez opéré votre premier miracle à
Cana sur son intervention et en union avec la Volonté du Père, alors toute la
terre se joindra à l'Eglise pour reprendre la salutation de l'ange
et prier : Je vous salue, Marie… Mus par une absolue
confiance, scellons l'alliance avec la plus grande puissance de l'Amour sans
jamais la rompre. Seigneur, guidez-nous tous les jours de notre vie par votre
Esprit-Saint jusqu'à ce que nous nous présentions à la porte de la Patrie
céleste. Amen.
Chers frères et sœurs, la grâce liée au culte des Cœurs Unis de Jésus et de
Marie rompt les prédispositions héréditaires.
Un jour, j’ai été tentée de demander la nullité du mariage de mon mari. Il
avait été marié dans l’Eglise Catholique quatorze ans auparavant. Pour bien
agir, j'ai écrit au Vatican et j’ai reçu un courrier de leur part m’expliquant
qu'il fallait qu'il y ait une cause valable et sérieuse pour faire une telle
demande. J'ai alors reconnu devant Dieu que je n'avais pas le droit moral de
faire cette demande en nullité puisque tous les deux avaient été pleinement
consentants au moment de leur sacrement de mariage. Alors, en conscience avec
Dieu, j'ai renoncé à faire cette demande. Cependant si je l'avais fait, j'aurai
dû en rendre compte à Dieu au jour du jugement particulier de mon âme, car
j’aurai été responsable de l’acte que j’aurai posé. Tout acte a une conséquence
dans ma vie et cette conséquence peut être désastreuse pour mon âme.
Personnellement, j'ai préféré être prudente pour le salut de mon âme. «Ce que
Dieu a uni que l’homme ne le sépare pas».
En 1987, Jean Paul II a dénoncé le nombre excessif d'annulations de
mariages : un scandale a-t-il dit qui menace de détruire la valeur du mariage
chrétien. Il a dénoncé la prolifération excessive et presque automatique des
déclarations de nullité, sous le prétexte d'immaturité ou de faiblesse
psychique des époux. Une véritable incapacité des époux est justifiée
exclusivement par une grave anomalie touchant la capacité de compréhension et
de volonté des sujets a t-il dit.
Sa Sainteté Benoît XVI s’est élevé
contre la multiplication des déclarations de nullité de mariage. Il s’est
exprimé devant les 150 membres du Tribunal en charge des demandes de
reconnaissance de nullité du mariage, au cours de l’audience accordée le 29
janvier 2009.
Benoît XVI a d’abord rappelé que son
prédécesseur avait fixé « les critères en matière d’expertise psychiatrique ou
psychologique, mais aussi ceux permettant la définition judiciaire des causes
». Le pape
s’est élevé contre la multiplication « exagérée et presque automatique » des
déclarations de nullité du mariage, « sous le prétexte d’une quelconque
immaturité ou faiblesse psychique du contractant », laquelle faiblesse «
demeure une exception au principe naturel de la capacité permettant de
comprendre, de décider et de réaliser le don de soi qui créé le lien conjugal
». Le pape a en outre dénoncé «certains courants anthropologiques humanistes,
orientés vers l’autoréalisation et l’auto-transcendance égocentrique». Ces derniers
idéalisent tellement la personne humaine et le mariage qu’ils finissent par
nier la capacité psychique de très nombreuses personnes, en la fondant sur des
éléments qui ne correspondent pas aux exigences essentielles du lien conjugal,
a expliqué le souverain pontife.
Benoît XVI a alors rappelé que les
procès de nullité pour incapacité psychique exigent que le juge fasse appel à
l’aide d’experts, pour vérifier l’existence d’une véritable incapacité. Il a également mis en garde
contre le risque de tomber dans un « pessimisme anthropologique qui, à la
lumière de la situation culturelle actuelle, considère qu’il est presque
impossible de se marier ». Le pape a insisté sur la nécessité de « réaffirmer
la capacité humaine innée au mariage (qui) est le point de départ pour aider
les conjoints à percevoir la véritable nature du mariage, et son importance au
plan du salut. Ce qui est en jeu, c’est la vérité même du mariage et de sa
nature juridique intrinsèque, préliminaire indispensable de perception et de
valorisation des conditions du mariage. »
Chers frères et sœurs, de nos jours,
beaucoup de personnes se marient puis demandent la nullité de leur mariage afin
de se remarier à l’église. Ces âmes pensent qu’elles sont en grâce avec Dieu
puisqu’elles ont obtenu la nullité et se sont remariées à l’église.
Dieu m’a éclairé sur ce point. Au jour du jugement, Il demandera un compte
très sévère, non seulement, à la personne qui a demandé la nullité de mariage
et qui l’a obtenu, mais aussi il demandera compte à la personne qui a eu la
charge d’examiner le cas et qui a accordé la nullité. Dieu m’a dit : «Je hais l’infidélité».
Récemment, au cours d’une retraite spirituelle, j’ai entendu l’intervenant
dire que, au cours des 30 dernières années, les tribunaux ecclésiastiques ont
fait beaucoup d’erreurs en ce qui concerne les nullités de mariage. Il a
expliqué qu’il y a beaucoup de personnes corrompues et manipulatrices engagées
dans ces tribunaux.
Cependant, il a expliqué qu’il y a de vrais cas de nullité : Par exemple,
si une personne cache qu’elle a des problèmes mentaux et se marie sans prévenir
l’autre personne, ou encore une personne qui était mariée à l’église et l’a
caché à l’autre, ou encore une personne homosexuelle qui cache son
homosexualité et n’a pas l’intention de procréer mais de continuer à avoir des
relations homosexuelles….
L’intervenant a aussi expliqué que beaucoup de couples ont essayé de
justifier leur séparation en disant qu’ils se disputaient ou que l’un deux
avait été infidèle. En fait, dans ces couples, il n’y a pas eu de pardon,
ni de patience, ni de sacrifice et ils ont dit : Désolé, mon mariage n’a
pas marché. Beaucoup de mariages ont été annulés pour de telles causes.
L’intervenant a dit que de tels cas de nullité ne sont pas conformes aux enseignements
de l’Eglise Catholique. L’Eglise est fondé sur la Vérité ! «Ainsi ils ne sont
plus deux, mais une seule chair. Eh bien! ce que Dieu a uni, l'homme ne doit
point le séparer» (Mt 19,6).
L’intervenant au cours de la retraite spirituelle a dit que c’est ainsi que
le diable travaille de nos jours et qu’il nous corrompt et s’infiltre dans nos
vies pour la perte de notre âme.
Chers frères et sœurs, j’ai vraiment remercié Dieu de m’avoir donné la
lumière en ce qui concerne les cas de nullité, ce qui m’a permis de préserver
mon âme de peines douloureuses après ma mort. J’ai pris conscience que Dieu est
Saint et qu’il ne fallait pas jouer avec lui, ni jouer avec les promesses que
l’on peut lui faire. J’ai aussi réalisé que si je continuais à jouer dans ma
vie, je perdrais éternellement mon âme. Le Christ m’a dit : «Tu joues avec
mes sentiments pour toi». J’ai appris à m’en repentir.
Après avoir reçu autant de lumière, je me suis dit que si j’avais
réellement fait la demande de la nullité du mariage de mon mari et que je
l’avais obtenue, j’aurai passé toute ma vie à vivre avec lui en frères et sœurs
avec lui afin d’expier et de réparer ce péché de désobéïssance et Dieu m’aurait
pardonné à l’heure de ma mort car il aurait vu mon repentir sincère.
Pour être fidèle à l’église, j’ai compris que les tribunaux diocésains et
interdiocésains doivent observer l’instruction « DIGNITAS CONNUBII »
pour traiter les causes de nullité de mariage. (Conseil Pontifical pour les
textes législatifs).
Chers frères et sœurs, les fois où j’ai été infidèle à Dieu, je condamnais
mon âme devant lui. Il m’a dit «Ne te condamne plus». J’ai alors compris
l’importance d’être fidèle en tout pour ne pas me condamner devant Dieu au jour
du jugement. J’avertis à temps et à contretemps en témoignant de la Vérité afin
de paraître irréprochable le jour où je me présenterai devant Dieu. «Agissez en
tout sans murmures ni contestations, afin de vous rendre irréprochables et
purs, enfants de Dieu sans tache au sein d'une génération dévoyée et pervertie,
d'un monde où vous brillez comme des foyers de lumière» (Phi 2,14-15).
Dieu m’a dit : «Combats toutes les
idées de l’Antéchrist». Nous sommes dans un temps d’apostasie et l’esprit de
l’Antéchrist est partout présent et souvent on ne s’en rend même plus compte.
Après avoir médité sur ce que devait être ma fidélité envers Dieu pour être
sauvée, et après avoir compris que Dieu n’admet pas le divorce et que, seule la
séparation des corps ne peut être justifiée que dans des cas très spéciaux,
j’ai décidé de me rapprocher plus sincèrement de Dieu. (Dans le cas des
séparations de corps, les époux restent mariés mais cessent de vivre ensemble.
Les conséquences et obligations nées du mariage subsistent, notamment le devoir
de fidélité et l'obligation de secours).
Je me sentais de plus en plus attirée par le Seigneur Jésus et j’ai passé,
pendant deux ans, tous mes après-midis près du tabernacle dans une église
proche de mon domicile. Le Christ m’attirait très fortement à lui. Je sentais
mon âme aspirée par le Christ dans le tabernacle. Le soir je rentrais chez moi
pour retrouver le monsieur avec lequel je vivais fraternellement.
Dès ce moment, j’ai commencé à faire le chemin de croix tous les jours pour
la libération des âmes du purgatoire. Dieu m’a demandé de continuer cette œuvre
de miséricorde et Il m’a expliqué que le purgatoire était sa miséricorde et
l’enfer sa justice. Alors j’ai dit
à
Dieu : «Mais c’est vous Seigneur qui avez condamné les âmes qui sont en enfer»
? Il m’a répondu : «Les âmes se sont condamnées elles-mêmes.»
Dieu ne prédestine personne à aller en enfer et Il ne condamne personne mais Il
laisse l’âme libre de l’aimer ou d’aimer Satan ! L’âme choisit son éternité par
la vie qu’elle mène sur terre. Dieu est Amour ! Et Il est tellement Amour qu'Il
respecte totalement la liberté de l'âme. Je me suis dit que j’allais consacrer
ma vie à prier pour le salut de toutes les âmes. Jésus m’y a encouragée. Il m’a
dit un jour à 15 heures : «Implore ma pitié sur les âmes». «Prie-moi par
ma Passion». Comme je souffrais de savoir que beaucoup de mes amis
étaient loin de l’Église, Jésus m’a dit : «Ne cesse jamais de me prier pour
eux» et je vous assure que je n’ai jamais cessé parce que je les aime et
parce que je connais les souffrances des âmes en enfer pour les avoir vécues un
court instant moi-même. Si vous saviez, ce qu’est la destruction parce que
l'amour de Dieu a disparu, et sans l'amour, on se détruit les uns les autres.
Un jour en écoutant une cassette sur la vie de Saint
François d’Assise, j’ai été fortement touchée par son cheminement. Avec
mon premier père spirituel, un père dominicain, on décida que je quitterais le
domicile, que je divorcerais puisque mon mariage n’en était pas un devant Dieu,
afin que je puisse cheminer avec l’Église Catholique.
De retour de chez mon père spirituel, le démon me travaillait
intérieurement en me faisant croire que je pouvais rester dans cette situation.
Mais Dieu est intervenu et m’a dit : «Une âme hypocrite ne peut plus
avancer». «Tu hais ma lumière».
J’ai reconnu que ce que Dieu me
disait était vrai. Je haïssais la lumière de Dieu, J’étais le partenaire du
diable que je haïssais intérieurement et je me haïssais moi-même. Je voulais
suivre Jésus d’un côté, mais de l’autre, je refusais de quitter cet homme avec
lequel j’avais fait une alliance civile, même si nous vivions en frères et
sœurs. J’avais le confort et tout ce qui m’était nécessaire pour vivre. J’ai
alors compris pourquoi le Seigneur Jésus me traitait d’hypocrite.
J’ai donc divorcé. Pendant deux ans je suis restée chez une amie qui m’a
accueillie chez elle. J’ai commencé à répandre l’apostolat de la miséricorde
divine partout dans le monde. Je passais beaucoup de temps en prière et Jésus
m’a donné beaucoup de lumière pour le suivre. Il m’a demandé de faire tout ce
que pourrais pour l’œuvre de Jésus miséricordieux et Il a ajouté
«Occupe-toi bien de mon œuvre». Ensuite je suis entrée dans l’Ordre des
Clarisses ; avec les sœurs, j’étais cloîtrée. Ce fut un temps de grâce. Au bout
de quinze mois, j’ai quitté le monastère et j’ai répondu à l’appel de Dieu qui
me demandait de le servir dans le monde pour témoigner de sa miséricorde. Il
m’a dit : «Ecoute ma voix.» «Je veux que tu me serves dans le
monde». J’ai accepté car le ciel me demandait de ne rien refuser à Dieu.
Pour avoir un toit, je suis revenue
chez mes parents et j’ai commencé à travailler avec plusieurs éditeurs
catholiques. J’ai enregistré en C.D. des conférences que j’ai données sur
le Saint Esprit, sur les âmes du purgatoire, sur les dangers du Nouvel Âge, sur
l’Eucharistie, sur la vie des saints.
Pour la réussite de ma mission, j’ai commencé à réciter tous les jours le
chapelet à la miséricorde divine à 15 heures. (1) J’ai vraiment fait une
rencontre d’amour avec Jésus miséricordieux. Je ne pouvais plus le
quitter. Je suis tellement tombée amoureuse du Christ miséricordieux que
j’ai créé en 2003 avec l’Eglise Catholique un réseau d’icônes pèlerines. Ce
réseau, qui a atteint de nombreux pays, comprend beaucoup de tableaux de Jésus
miséricordieux. Ces icônes tournent de famille en famille pour une durée de
neuf jours.
C’est en parlant de la miséricorde divine que j’ai rencontré un homme qui
n’avait jamais été marié auparavant. Rapidement, nous nous sommes fiancés
à l’Église et avons gardé la chasteté mais deux mois avant le mariage, nous
nous sommes quittés car ce n’était pas la personne qu’il me fallait. Dieu
m’avait dit auparavant, par deux fois : «Je te veux corps et âme», mais
vous savez, je lui ai beaucoup résisté avant de m’abandonner à Sa divine
volonté !
Avant de le rencontrer j’avais fait
une promesse à Dieu, celle d’observer la chasteté. Si je m’étais mariée je n’aurais
pas pu vivre la chasteté car mon époux ne l’aurait pas admis. La Sainte Vierge
m’a alors rappelée qu’il fallait tenir la promesse que j’avais faite à Dieu. Si
je ne respecte pas toutes les promesses que j’ai faites à Dieu, je ne pourrai
pas entrer un jour dans le royaume. Ensuite elle m’a invitée à ne plus laisser
un homme entrer dans mon cœur afin de n’être qu’à Dieu pour ma mission
d’évangélisation pour laquelle j’ai été créée.
J’ai aussi pris conscience que j’aurais trahi Dieu en me mariant avec cet
homme. Pourquoi cela ? Parce que, au moment où je devais me marier, je n’avais
plus l’âge de procréer. Si je m’étais mariée, j’aurai eu des relations
sexuelles qui ne seraient pas ouvertes sur la procréation. Si elles ne sont pas
portées sur l’ouverture à la vie, mais au simple plaisir sexuel, alors
réellement, j’aurai trahi Dieu.
Sa Parole m’a éclairée : «Les disciples lui disent: "Si telle est
la condition de l'homme envers la femme, il n'est pas expédient de se
marier." Il leur dit: "Tous ne comprennent pas ce langage, mais
ceux-là à qui c'est donné. Il y a, en effet, des eunuques qui sont nés ainsi du
sein de leur mère, il y a des eunuques qui le sont devenus par l'action des
hommes, et il y a des eunuques qui se sont eux-mêmes rendus tels à cause du
Royaume des Cieux. Qui peut comprendre, qu'il comprenne ! » (Mt 19, 10-12)
Personnellement j’ai compris l’Ecriture et j’ai accepté de vivre la
chasteté afin qu’un jour les portes du ciel s’ouvrent pour mon âme.
Dieu m’a ensuite donné une autre expérience mystique ! Mon âme s’est
retrouvée dans un lieu désert. J’étais sur un genre de plate-forme et il y
avait un sentier. J’ai avancé dans ce sentier et je me suis retrouvée
devant une mer de feu dans laquelle se trouvaient des âmes. J’ai vu un
trou avec un feu crépitant à l’intérieur. Il y avait beaucoup de
flammes. Les damnés étaient en colère et très menaçants quand je les
regardais et ils m’ont dit : «On te hait». Leur haine me brûlait et leur
mépris me blessait le cœur.
Le gourou qui m’a ouvert les chakras, à sa mort, est descendu dans ce lieu
de ténèbres. Son âme était perdue éternellement, car il a refusé Jésus. Il a voulu
librement rester dans son orgueil spirituel. Quand il s’est présenté devant
Dieu, il n’a pas pu soutenir le regard de Dieu et il n’a pas supporté sa
lumière. C’était un homme qui trompait tout le temps sa femme et qui avait été
très initié dans la Rose-Croix, dans le chamanisme, dans le spiritisme. Il
pratiquait aussi le tantrisme et était un très grand initié en yoga. La
Sainte Vierge m’a dit qu’il était en enfer car il ne regrettait pas ses
fautes. Alors Dieu l’a abandonné à lui-même. Dieu fuit les
âmes orgueilleuses. Il m’a dit qu’Il aimait les âmes petites, les
âmes humbles ! Dieu m’a montré le mépris que ce gourou avait pour lui. Il
m’a également montré que ce gourou qui est devenu, en enfer, une âme maudite de
Dieu pour l’avoir beaucoup offensé sans repentir, travaillait dans mon âme pour
me tenter à chaque seconde. Je l’entends pleurer lui et Satan quand
ils n’arrivent pas à me faire succomber aux tentations qu’ils envoient sans
cesse pour la perte de mon âme. Il fait tout pour me damner. La Sainte
Vierge m’a dit qu’il fallait résister aux suggestions diaboliques et j’ai
souvent succombé. C’est grâce à la confession que je peux encore être dans la
miséricorde. Je n’en veux pas à cette âme damnée de me pousser dans les
tentations car je sais bien que c’est le travail de toutes les âmes damnées.
Elles ne veulent rien savoir, ni de nous ni de Dieu. Elles ne changeraient pas
les peines ni la douleur pour aller au Ciel ! Leur mission est la haine, la
destruction, le manque d’amour. C’est un tourment qui ne finira jamais. C’est
un feu dévorant, qui dévore leurs entrailles. Mais ils sont maudits de Dieu
parce qu’ils n’ont pas voulu l’aimer. Ils entraînent toutes les âmes qu’ils
peuvent dans ce lieu où la haine, la destruction sont toujours présents ! Tout
n’est qu’amertume et leur mission est de détruire les âmes.
Si Dieu m’a laissé une écharde dans la chair comme saint Paul, c’est pour
que je lutte et que je devienne sainte. Sa grâce me suffit ! J’ai
remarqué qu’il y a dans cet état de ténèbres certaines âmes que j’avais
averties sur terre mais qui ne se sont pas repenties et de leur vivant,
certains se moquaient de ce que je leur disais. Je ne souhaite pas en
parler plus car cela me fait trop mal. Alors Dieu, d’un ton très sévère,
m’a dit : « Ne t’occupe plus d’eux » et j’ai compris combien ils allaient
affronter la justice de Dieu au moment de leur jugement. Mon père spirituel m’a
dit de dire aux personnes que je rencontre : Je ne suis pas chargé de vous
convaincre, mais de vous dire.
Ensuite, mon âme s’est retrouvée les deux mains accrochées à un mur. J’ai
vu que mon âme avait la même forme que le corps terrestre. J’étais comme dans
une très grande grotte. Tout était noir. Soudain de grands flots d’une lumière
très brillante sont descendus dans le lieu où j’étais. Au-dessus de moi,
il y avait le purgatoire, les flammes étaient très hautes. Les âmes qui sont
dans cet état de purification sont unies en tout à la volonté divine. Leur plus
grande souffrance est de ne pas pouvoir encore voir Dieu face à face. Elles
l’ont vu, lors de leur jugement particulier, dans une lumière qui n’est pas
encore celle du ciel et alors elles ont gardé une grande nostalgie pour Dieu,
mais elles ne veulent pas paraître devant lui avec leurs souillures.
Elles se purifient et réparent ce qu’elles n’ont pas réparé sur terre et
beaucoup d’entre elles apprennent à aimer. Alors j’ai prié pour elles et
à leur tour, elles ont prié pour la misère que je suis et ensemble, dans la
communion des saints, nous nous sommes aidées à avoir plus de lumière pour nous
approcher de Dieu sans crainte et sans tache.
Les âmes du purgatoire sont devenues mes sœurs bien-aimées, mais je ne
leur parle pas car Dieu ne le permet pas. Je les prie simplement pour qu’elles
m’aident dans ma mission d’évangélisation. J’ai vu plusieurs marches blanches
que j’ai rapidement gravies et en arrivant en haut de ce grand escalier blanc
un homme habillé en rouge m’a ouvert la porte et puis il s’est retiré
rapidement. Aussitôt je suis entrée dans un océan de paix où j’ai senti très
fort la présence de Dieu le Père. Il était la Source. C’était un Père
bienveillant, rempli d’amour et de paix. Sa présence inondait cet océan de
paix. Dieu le Père est très doux et très aimant et Il m’a dit sans que je
puisse le voir : «Je suis un Père plein d’amour pour Mes enfants». «Ne pèche
plus». Moi qui croyais que Dieu n’était qu’un père très sévère, je
pris alors conscience de sa grande sainteté et même si Dieu est amour,
miséricorde et justice, son plus grand attribut reste la miséricorde et Il m’a
dit : «Dieu est avant tout Père». Alors je l’appelle «Papa
d’Amour», «Papa chéri», et je me suis jetée dans ses bras d’amour.
Et puis j’ai suivi la voie de l’enfance spirituelle. Dieu ne pense qu’à nous
guérir et à panser nos plaies. Dieu est Amour comme l’apôtre saint Jean nous
l’a enseigné.
Je vis ensuite Jésus au ciel entouré
d’une belle lumière dorée. C’était très beau. Mon âme ressentait une
grande paix et une grande envie de m’approcher de lui. J’aurais voulu rester
près du Fils de Dieu, tellement je me sentais bien. J'ai vu aussi mon
grand-père qui était très paisible et ma grand-mère. Elle était très belle,
très lumineuse et elle avait l'apparence de quelqu'un de 30 ans.
Dans cette expérience spirituelle, j’ai porté en moi tous les péchés que je
n’avais pas encore confessés, ce qui m’a fait beaucoup souffrir. Pour remédier
à cela, je me confesse toutes les semaines afin de ne plus avoir à les
affronter lors du jugement particulier de mon âme à l’heure de ma mort.
Dieu m’a ouvert mon intérieur et m’a fait voir qu’avant de revenir à lui,
je refusais sa miséricorde, mon cœur était dur et Il m’a dit : «Je
ne peux pas entrer dans un cœur dur et orgueilleux». Il m’a fait voir
toutes mes pensées qui n’étaient pas dans son Amour, toutes mes complicités
avec le mal, tous mes mauvais sentiments, mes critiques et jugements sur autrui
et Il m’a dit : «Je connais toutes tes pensées. Garde-toi de juger
quelqu’un. Ne les accuse pas». Vous savez, j’accusais tout le monde. Puis
Il m’a dit : «Ne les juge pas». Je vous assure que j’étais experte en la
matière. C’étaient les blessures de la vie qui m’avaient rendue amère envers
mes frères et sœurs et Dieu m’a fait voir que je n’étais pas mieux que Judas
! Alors Il m’a dit : «Il faut aimer». Comme j’étais d’une
nature cruelle, Il m’a demandé de laisser tomber la cruauté. Je me suis alors
accrochée à la bonté du Seigneur Jésus et dès cet instant j’ai ressenti en mon
âme l’infinie bonté et tendresse de Dieu. Ce n’est qu’après de nombreuses années
de souffrances et de persécutions continues que Jésus a transformé mon âme
démoniaque en apôtre pour sa gloire et qu’Il m’a demandé de n’imiter que Lui et
de voyager comme saint Paul. Jésus m’a fait faire des tournées durant
quelques années en Europe, en Amérique, en Afrique, dans diverses
îles et en Asie. Peu à peu, Il élargit la mission selon sa Volonté et Il
ouvre les portes selon son bon plaisir.
Il m’est arrivé quelquefois d’avoir peur lors de persécutions. Alors
Dieu m’a dit : «Garde-toi de la peur» ! Il est vrai que tous mes ennemis
se sont brisés aux pieds du Christ miséricordieux. Des ennemis j’en ai
beaucoup, qui ont essayé de détruire mon témoignage mais en fait, je les
appelle mes amis car par le martyre intérieur que je subis, ils m’ouvrent la
porte du ciel et moi je prie pour leur libération. Je sais très bien que s’ils
m’attaquent c’est qu’ils ont en eux des infestations d’esprits impurs et de la
Bête qui les tient liés. Alors je les prends en pitié et j’offre mes
souffrances pour leur salut. C’est le rôle du prophète ! Sauver ses
persécuteurs ! Chaque fois que je pars vers un pays différent, l’Esprit Saint
prend toutes mes peurs et toutes mes angoisses, si bien que je ne ressens que
de la paix, la Paix du Christ !
Chers frères et sœurs, mon âme a été plusieurs fois au fond de l’abîme pour
avoir plaisanté avec des personnes au lieu de garder le silence. La parole est
un grand don de Dieu. Elle est créatrice et toute parole a une conséquence. La
sainte Vierge et Dieu m’ont demandé de me taire intérieurement car mes paroles
m’avaient condamnée à l’enfer, si bien que j’ai accepté de donner cause, choix
et conséquences de toutes ces paroles à Dieu afin qu’Il m’aide à réparer avec
ses grâces. Si on répare par le silence, on obtient miséricorde. J’ai reçu
l’ordre suivant «Silence et prières». J’ai alors compris ce que
Jésus signifiait quand Il disait : «Quand vous dites «oui», que ce soit un
oui, quand vous dites «non» que ce soit un non. Tout ce qui est en plus vient
du Mauvais.» (Mt 5, 37).
Dieu m’a montré intérieurement que toutes les paroles oiseuses que je
prononçais l’étaient en fait par le diable lui-même. C’est lui le mauvais qui
parlait en moi et non Dieu. Jésus nous a donné un grand avertissement: «Je vous
le dis : au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine
qu'ils auront proférée.» (Mt 12.36).
Cette parole de Dieu a résonné dans mon cœur et depuis je surveille mes
paroles et garde le plus possible le silence. En effet, je ne veux pas que mon
âme soit condamnée pour toujours à l’enfer à cause des paroles que je peux
prononcer.
Dieu a déposé dans mon âme l’amour de sa justice et le jugement de mon âme
s’est fait sous son regard bienveillant, dans son Amour et avec ses grâces sans
lesquelles personne ne peut tenir. Lors de ce jugement, la Sainte Vierge
était là aussi et elle m’a dit qu’elle serait toujours mon avocate auprès
de Dieu. Elle m’a dit qu’elle était Mère avant tout, tout comme Dieu m’a dit
qu’Il était Père avant tout.
La puissance de Dieu m’a pénétrée afin que les yeux de mon âme s’ouvrent et
là, la lumière s’est faite sur toute ma vie depuis ma naissance jusqu’au moment
de cette rencontre surnaturelle avec Dieu. J’ai ressenti fortement
l’amour de Dieu en moi, sa sainte tendresse et tout ce qu’il a fait pour moi
dans ma vie pour ma conversion. Il m’a sans cesse nourrie de ses grâces et a
tout fait pour me sauver. Sans cesse, il
a mis des personnes sur ma route qui m’ont aidée à faire une rencontre vraie et
passionnée avec lui.
Tous mes actes ont été jugés et
c’est pourquoi j’en témoigne aujourd’hui. En témoignant, j’obtiens le pardon
de mes fautes et je répare l’offense que j’ai faite à Dieu par ma vie
d’impiété. Tout le bien que j’ai fait m’a donné beaucoup de joie et de
paix. Par contre, tout le mal que j’ai fait m’a plongée dans une amère
tristesse. Tout m’a été montré.
J’ai revu tous ceux qui ont souffert
à cause de moi et toux ceux qui m’ont fait souffrir dans ma famille, mes amis,
mes professeurs, mes compagnes d’école, mes directeurs.
A travers cette expérience on voit tout et on ressent les douleurs que les
autres ont éprouvées à cause de notre agir et ce que les autres nous ont fait
subir. Alors est né en moi un grand désir de réparation.
Ensuite je me suis vue dans un grand serpent. Il était en moi. Dieu m’a
alors dit : «Fais pénitence.» Satan avait déposé son feu et ses
énergies par mon adhésion à l’ésotérisme et au spiritisme. A l’intérieur de ce
serpent se trouvaient les âmes des damnés qu’il tenait en lui. La Sainte Vierge
m’ordonna de demander une libération du mal qui était entré en moi, ce que j’ai
fait. Depuis cet avertissement, j’ai eu de nombreuses prières de
libération et de coupure de liens.
Autour de ce serpent j’ai vu les démons attaquer sans cesse mon cœur par
des suggestions diaboliques et la Sainte Vierge Marie m’a dit qu’il fallait
résister à la malice de Satan. Le serpent m’avait condamnée parce que je
l’adorais. Cela signifiait que j’avais en moi l’amour du pouvoir, de l’argent
et du plaisir sexuel et culinaire. Dieu m’en a fait un reproche un jour où
j’étais en prière devant le Très Saint Sacrement exposé. Il m’a dit :
«Sois rassasiée». En fait, parce qu'Il est Amour, Il est venu me réveiller de
ma léthargie dans le but de me sauver de la mort éternelle.
Satan m’avait caché la grande bonté de Dieu le Père, un Père passionné
d’amour pour nous, le plus tendre et le plus aimant. La seule chose qu’Il nous
demande c’est l’observation fidèle de ses commandements qu’Il a donnés à son
Eglise pour que nous soyons des créatures raisonnables et que nous ne
ressemblions pas à des animaux par notre indiscipline, nos mauvais penchants,
pour qu’enfin nous puissions conserver ce trésor qu’est notre âme et qu’Il nous
a donnée dans la pleine beauté divine dont Il l’a revêtue !
Les entrailles paternelles de Dieu sont passionnées d’Amour pour nous. Il
veut que nous soyons des témoins de Son Amour infini et miséricordieux. Il veut
que nous l’aimions comme Notre Père, mais aussi comme notre ami et notre
confident. Il veut que nous l’appelions du doux nom de Père. Sa source nous
donnera l’amour, la confiance et tout ce qui nous manque pour être toujours
aimé de lui.
Dieu m’a montré l’océan de sa
charité et je m’y suis jetée les yeux fermés. En me plongeant dans cet océan, mon
âme qui était amère par les vices et les péchés a perdu l’excès
d’amertume dans ce bain de la charité. Je me suis approchée de la source
qui jaillira toujours du sein paternel de Dieu le Père. J’ai goûté la douceur
de cette eau salutaire. La source est le
symbole de la connaissance du Père et l’océan celui de sa charité et de notre
confiance.
Si j’avais su que Dieu était si proche de moi, je ne me serai pas
abandonnée à toutes mes superstitions. Si j’avais su, avant ma conversion, que
Dieu était mon Créateur et Père, qu’Il pensait à moi qu’Il
s’occupait de moi et qu’Il m’environnait d’une étroite affection dans toutes
mes souffrances, je ne me serai jamais éloignée de lui. Mais personne ne m’avait parlé de sa grande bonté.
J’ai compris que toutes les âmes qui
appelleront Dieu, de tout leur cœur du nom de Père, ne fût-ce qu’une seule
fois, ne périront pas, mais seront sûres de leur vie éternelle en compagnie des
élus.»
J’ai aussi compris qu’en prenant l’Eucharistie en état de grâce, après
m’être confessée de tout ce qui blesse profondément mon âme, c’est la Sainte
Trinité que je recevais en moi. Quand Dieu est en moi, Il me donne ce qu’Il
possède pourvu que je le lui demande. Par le sacrement de l’Eucharistie,
je m’unie à Dieu d’une manière intime et c’est dans cette intimité que l’océan
de son Amour fait répandre dans mon âme la sainteté qu’Il possède. Il
m’inonde de son Amour et je n’ai plus qu’à lui demander les vertus et la
perfection dont j’ai besoin. Je suis sûre qu’en ces moments de repos de Dieu
dans mon cœur rien ne me sera refusé.
J'ai enfin compris que Dieu le Père
voulait qu'on l'aide par la prière et les sacrifices à fermer la porte de
l'enfer.
A côté de cela, j’ai vu aussi les dons que Dieu avait déposés en moi lors
de ma confirmation et Il m’a dit : «Mon Amour est en toi».
J’ai vu tout l’amour que je n’avais pas donné dans ma vie et j’en ai
beaucoup souffert. La Sainte Vierge m’a alors invitée à donner plus d’amour au
prochain.
J’ai vu les moindres détails de toutes mes pensées, spécialement les
pensées qui n’étaient pas amour pour le prochain. Dans ma vie, j’ai eu
beaucoup de mépris ayant été très blessée dans mon enfance. Dieu m’a dit :
«Je connais toutes tes pensées». Dans la lumière de Dieu toutes nos pensées
ressortent. Bien que je m’en sois confessée, je les ai entendues car Dieu les a
fait sortir de mon intérieur par la puissance du Saint Esprit. Alors j’ai
demandé à Dieu d’avoir pitié de moi. Je lui ai donné toutes ces pensées afin
qu’Il m’aide à les transformer en pensée d’amour et de compassion pour mes frères
et sœurs que j’aime. J’ai donné toutes les conséquences de mes pensées à Dieu
car lui seul peut réparer en vérité pour ma justification. On ne s’imagine pas
la puissance d’une pensée. J’avais nourri des pensées de convoitise, de
destruction, de vengeance, de tricherie, de paresse.
Quand l’expérience mystique a continué j’ai vu que je me suis souvent
enfoncée dans l’abîme à cause de mes non pardons, à cause de mes entêtements à
penser à des créatures dont Dieu m’a demandé de me garder. Dans ma jeunesse,
Lucifer m’a souvent aveuglée avec des stars ou avec des créatures qui étaient
belles en apparence mais qui au-dedans étaient des serpents tout comme je
l’étais avant ma première confession et je vous assure que je me suis vue
intérieurement comme Judas. En fait j’adorais des idoles et je rompais le
premier commandement de Dieu.
Je me suis aussi quelquefois enfoncée dans l’abîme à cause de mes mauvais
sentiments envers certains prêtres qui n’avaient pas été bons pour moi. La
Sainte Vierge m’en a prévenue. Alors j’ai commencé à beaucoup prier pour eux.
Les prêtres sont les fils de prédilection de la Sainte Vierge. Il faut beaucoup
prier pour leur protection.
Dans la vision intérieure que Dieu me donne, je vois les yeux de Dieu qui
sont pur amour et bonté et je vois les yeux rouges de Satan qui sont haineux et
envieux. Si vous saviez combien Satan hait les prêtres. Pourquoi cela ?
Tout simplement parce que c’est grâce à eux qu’on peut recevoir tous les
sacrements. Ils nous donnent la vie de Dieu.
Ensuite m’ont été montrés mes jugements et mes condamnations envers autrui
si bien qu’à chaque fois que je jugeais ou condamnais quelqu’un, mon âme se
condamnait avec ces personnes. Une âme n’est bien que dans l’amour. Et Jésus
m’a dit «Reste dans mon Amour». J’ai alors compris le grand commandement
«Tu aimeras ton prochain comme toi-même». (Mt 19,19).
Quand on en vint à l’examen des péchés que j’avais commis avec mes yeux,
quelle tristesse ce fut pour mon âme de savoir que Dieu m’avait vu regarder des
films impurs. J’ai su alors les dommages que les esprits impurs avaient
infligés à mon âme. J’en ai ressenti beaucoup de douleurs et la Sainte Vierge
m’a demandé de résister à Satan avec la télévision et je la lui ai offerte en
sacrifice. J’ai beaucoup péché avec mes yeux en regardant les créatures et en
les désirant ! Dieu m’a alors dit : «Ne les désire pas» et j’ai compris le
9ème commandement de la loi de Dieu «Tu n’auras pas de désir impur volontaire».
Mon âme a souffert également pour m’être adonnée à certaines lectures de
magazines du monde, en lisant les horoscopes… Mon âme a encore souffert, parce
que je n’avais pas obéï à l’ordre de Dieu de baisser les yeux devant les
hommes. J’ai du confesser de nombreuses fois que je n’arrivais pas à baisser
mon regard devant certaines créatures, ce qui m’a valu de commettre bien des
péchés d’idolâtrie.
J’ai aussi dû affronter mes propres regards : regards hautains,
moqueur, haineux et sévères. J’ai demandé à Dieu de me transfigurer afin que
mes regards deviennent miséricordieux.
Quand on en vient à l’examen des péchés que j’avais commis avec
l’ouïe, quelle peine j’ai éprouvée de savoir les mauvaises
conversations auxquelles j’avais adhéré.
M’ont été montrées toutes mes paroles, mêmes celles qui n’ont été
prononcées qu’en moi, que j’ai dites contre Dieu, contre mon prochain et
contre moi-même, telles mes remarques désobligeantes, mon humour noir, mes
mensonges, mes blasphèmes, mes insultes, mes injures, mes insolences, mes
calomnies, mes accusations.
Quand j’ai revécu intérieurement mes diverses accusations envers
mes frères et moi-même, Jésus m’a montré mon âme en train d’accuser les autres
et moi-même. Je jouais le rôle de l’ennemi de Dieu. Alors Il m’a dit « Ne
les accuse pas » puis « Ne t’accuse pas devant Moi ».
Je m’accusais devant Dieu des péchés que j’avais faits alors que Dieu les avait
déjà effacés pendant la confession. En fait je jouais le rôle du démon qui est
d’accuser les âmes et Dieu m’a dit : «Tu es une âme accusatrice». J’ai
appris à m’en repentir.
Dieu m’a aussi montré que je me condamnais pour toutes les fois où je
m’entêtais à penser à des créatures qui ne vivent pas dans la volonté de Dieu.
Sur terre, il y a l’armée de Dieu. Ces êtres sont marqués du sceau de Dieu, le
sceau des élus. Il m’a dit : «Suis l’exemple des petits». Les petits sont
ceux qui donnent leur oui à l’amour et qui font la volonté de Dieu en se
soumettant volontairement aux commandements divins. Il y a aussi les enfants du
non qui refusent l’amour et la miséricorde. Ils refusent de vivre dans les commandements
que Dieu nous a donnés. Ces êtres-là sont marqués du sceau de Satan, le 666.
Ils vivent en état de péché mortel. Dieu souffre beaucoup pour ces âmes
qui le refusent et il me fait ressentir sa douleur qui est terrible. Dieu les
aime tellement. Dieu ne prédestine personne à aller en enfer ; il
faut pour cela une aversion
volontaire de Dieu (un péché mortel), et
y persister jusqu’à la fin. Dans la liturgie eucharistique et
dans les prières quotidiennes de ses fidèles,
l’Église implore la miséricorde de Dieu, qui veut que
personne ne périsse, mais que tous arrivent au repentir. («Le
Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse, comme quelques-uns
le croient ; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu'aucun
périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance. »
(2 P 3, 9).
Lors de mon expérience mystique, j’ai vu que j’avais offensé Dieu en
désobéissant au premier commandement, «Tu n’auras pas d’autres dieux devant
moi…». J’avais beaucoup d’idoles dans le Nouvel Age et j’adorais un autre Dieu
que la très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit comme je l’ai expliqué
précédemment.
Mon intérieur étant ouvert par permission divine, j’ai porté le poids de
tous mes mauvais sentiments qui m’avaient causé du tort ainsi qu’à mon
prochain. Ils concernaient mes diverses indifférences, mes amertumes, mon
orgueil, mon avarice, mes colères, mon impureté, mes
jalousies, mon égoïsme, mes supériorités, mes dédains, mes arrogances et mon
goût du pouvoir.
Vint ensuite l’examen de toutes mes peurs. La peur ne vient pas de Dieu.
C’est l’ennemi de Dieu qui me maintenait dans la peur et dans les angoisses. Je
l’ai compris quand Jésus m’a dit «Le diable te maintient dans la peur». Comme
j’étais remplie de peurs, la sainte Vierge me dit : «Quand tu as peur
viens dans mes bras» et elle m’a donné ces mots : «Mon cher enfant,
donne-moi ton rien, donne-moi tout, je t’aime. Je suis ta maman et je veux te
conduire sur la route du paradis. Consacre-moi tes pensées, tes actions, tes
journées, je saurai te prendre dans mes bras et te consoler. Promets-moi de
toujours penser à moi en récitant mon saint Rosaire. Ne m’oublie pas. Je t’aime
tant».
Me furent également montrés tous les mauvais gestes que j’avais faits dans
ma vie et pour lesquels Satan me tenait liée et Dieu m’a dit «Tu es punie à
cause de tes gestes» et c’est pourquoi je fais pénitence. J’avais fait des
gestes contre Dieu, contre mon prochain et contre moi même, tels mes
dominations, mes manipulations, mes révoltes, mes abus de boissons et de
drogues, mes manques de partage.
Comme j’avais commis beaucoup de péchés impurs avec mes mains et mon corps,
j’étais engloutie dans la géhenne. Alors, Jésus, dans sa bonté infinie m’a
dit : «Tu baignes dans mon sang». Le précieux sang éteignait en moi la
haine que Satan avait déposée.
J’ai ressenti beaucoup de douleur en connaissant que j’avais offensé Dieu
avec mes paroles. Souvent j’ai plaisanté avec les créatures et même avec
Dieu ; j’ai usé de paroles de mauvais goût, je critiquais tout et
même je parlais à Dieu sans bonté de certaines créatures. Si bien que Dieu m’a
dit : «Ne ris pas d’eux. Ne plaisante pas avec moi. Tais-toi avec
moi». « Tais-toi » signifiait ne plus plaisanter car Dieu est
trois fois saint et qu’il ne faut pas l’offenser même par un tout petit péché.
En continuant cette expérience surnaturelle, on me fit voir ma vanité et
mon esprit mondain. J’étais très fière de nature, aimant le luxe, les
grands restaurants, les belles toilettes, le maquillage, les parfums très
chers, les teintures de cheveux, et tant que je ne suis pas redevenue
naturelle, mon âme souffrit. La Sainte Vierge m’a alors demandé d’être humble,
de rester naturelle et de m’ignorer et Jésus a dit : « Accroche-toi à
la pauvreté ».
Quand on en vint à mes désobéissances, je les ai toutes revues depuis
mon enfance. Celles qui m’ont le plus marquée sont celles se rapportant à mes
parents. Elles ont apporté beaucoup de conséquences négatives dans ma vie. Pour
un temps j’avais oublié les préceptes divins «Honore ton père et ta mère afin
d'avoir longue vie sur la terre que le Seigneur ton Dieu te donne.» (Ex 20,
12).
Bien que nous devions obéissance à nos parents, nous ne devons pas en faire
nos idoles. J’aimais beaucoup ma mère et je l’adulais. A cause du péché
d’idolâtrie que j’avais commis, mon âme a souffert un certain temps dans le
cratère de feu. Je prenais ma mère comme exemple au lieu de prendre la très
Sainte Vierge comme modèle et le Seigneur Jésus m’a dit quand il m’a
délivré de ce péché: «N’imite que moi». «Ne t’attache plus à personne».
Dieu m’a aussi montré mes rebellions intérieures. A chaque fois que je me
suis rebellée contre sa volonté, je voyais mon âme dans l’abîme et je
commençais à menacer Dieu comme le font les démons. J’ai dû me repentir et me
soumettre à la volonté divine en tout en obéissant à mon père spirituel. J'ai
vu les tentacules noires de la Bête. C'était comme un très grande
pieuvre qui me tenait liée. Cette Bête me disait : "Je t'aurais à
moi" "Je te tiens en moi". J'étais bel et bien tenue par le
diable en personne.
Mon âme s’est également vue examinée sur l’Eucharistie : il m’est
arrivé quelquefois de n’avoir pas assez fait attention à la Présence réelle de
Jésus en moi et j’ai connu l’indifférence que j’avais eue pour le Christ. Dieu
m’a montré qu’il était heureux que je le reçoive à genoux et directement dans
la bouche. Personnellement, je ne reçois jamais Jésus dans les mains pour la
raison suivante. Quand on reçoit le Christ ainsi, il reste toujours dans les
mains des petites particules de l’hostie, quelquefois invisibles à l’œil nu.
Ces particules consacrées sont aussi le corps du Christ. Il suffit de se
frotter les mains pour que ces particules tombent à terre et qu’on y marche
dessus. Finalement, je me suis dit que si je marchais sur des particules, je
profanais le corps du Christ. Et il en est ainsi à chaque messe. C’est
pourquoi, pour éviter cela, j’ai étudié, depuis le site du Vatican,
l’instruction «Rédemptionis Sacramentum» sur certaines choses à observer et à
éviter concernant la très sainte Eucharistie (Congrégation pour le culte divin
et la discipline des sacrements) (2).
Après avoir pris connaissance de tout cela, le Christ m’a reproché de ne
pas assez le désirer. Depuis je désire Sa Sainte présence qui est si douce. Je
fais aussi attention à être bien confessée avant de communier. J’ai alors
compris combien de morts spirituels il y avait dans le monde car beaucoup
communient sans se confesser de leurs fautes. A l’heure du jugement, ils vont
voir les feux de l’enfer dans leur âme pour avoir négligé le sacrement de la
réconciliation.
Quelquefois pendant la messe j’ai été distraite, j’ai regardé les créatures
ou j’ai parlé avec quelqu’un. J’ai quelquefois pensé à manger ou eu des pensées
de chair. Dieu m’a aussi montré tous mes péchés dans l’Église,
spécialement quand j’ai parlé avec des personnes au lieu de me taire. Il
m'est arrivé aussi de parler pendant l'adoration, alors Dieu m'a dit : «Adore
et tais-toi.»
Me furent aussi montrées toutes mes hypocrisies, spécialement celles envers
Dieu ; j’avais fait un vœu de chasteté, mais j’ai eu souvent des pensées
d’adultère.
J’ai dû aussi faire face à mes duplicités envers ceux qui sont pauvres et
quelle honte ce fut pour moi d’avoir eu le désir d’acheter une maison très
chère alors que tant de pauvres souffraient de la faim. Dieu m’a même montré
que j’avais une chambre inoccupée dans un appartement qui m’était prêté par ma
sœur alors qu’une de mes amies n’en avait même pas une pour elle. Mon âme
ressentit tous les comptes à rendre à Dieu de tout l’argent dont j’avais
disposé pendant ma vie et que j’avais dépensé inutilement. Jésus m’a dit :
«Partage, ma Fille». Alors j’ai voulu tout donner aux pauvres mais la Sainte
Vierge m’a dit qu’il ne fallait pas se dépouiller complètement. J’ai donc gardé
le strict nécessaire pour vivre et donné tout le reste aux nécessiteux. Je l’ai
fait par amour et non par peur.
Quand fut venu l’examen de mes jeux intérieurs et duretés de cœur envers
Dieu et envers moi-même, j’ai pu constater que j’avais trop de sévérité et de
cruauté et Jésus s’est plaint en me disant «Tu ne t’aimes pas». Il en souffrait
pour moi. Il m’a depuis, avec ses grâces, appris à m’aimer.
Quand Dieu m’a montré tous mes mépris, je me suis vue très laide
intérieurement. Il s’agit de la vue de mon âme ; alors Il m’a dit :
«Laisse tomber le mépris», «Ne pense qu’à aimer». Il m’a montré que Satan
m’avait remplie de mépris.
En m’examinant intérieurement, je voyais du feu entourer mon âme. Je voyais
cela avec les yeux de mon âme. Quand je ferme les yeux, je vois toujours ce
feu. Le ciel m’a appris que ce feu est le feu du purgatoire car je dois encore
beaucoup me purifier par toutes sortes d’épreuves.
Dieu m’a aussi montré mes méchancetés et mes jalousies. Il m'a dit : «Ta
méchanceté est grande». Alors Il m’a demandé d’être très bonne, de me
dépouiller et de me renier. Plusieurs fois dans ma vie j'ai été méchante envers
certaines personnes, spécialement avec les hommes. Depuis que j'ai eu une
grande blessure avec mon premier amour que je n'ai jamais oublié, j'ai fait
souffrir ceux qui ont suivi, étant blessée par cet amour qui n'a pas pu se
réaliser étant donné qu'il était mon cousin et de surcroît homosexuel. J'en ai
gardé une grande amertume. J'ai tellement pleuré en amour que cela faisait
souffrir Jésus. J'ai compris que Dieu compatissait à nos souffrances quand Il
m'a dit : «Tu pleures trop mon enfant.». J’offre mes souffrances morales pour
le salut de mon cousin afin que Dieu le libère de l’homosexualité et qu’il lui
donne la grâce de vivre la chasteté. « Ne savez-vous pas que les injustes
n'hériteront pas du Royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas ! Ni impudiques, ni
idolâtres, ni adultères, ni dépravés, ni homosexuels… n'hériteront du Royaume
de Dieu.» (1 Co 6,9-10)
J’ai vu la conséquence de mes péchés de jalousie. Mon âme dans l’abîme
voulait tuer la personne envers laquelle j’avais commis ce péché. C’était
horrible. Je voulais aussi arracher les cheveux de la personne. Les péchés
capitaux ou mortels m’avaient transformée en Bête vivante et je me voyais
ensuite en train de tuer autrui. Je me tuais moi-même en atteignant mon propre
cœur avec un couteau. C’était vraiment horrible de voir ce que la haine
dans un cœur peut faire.
Dieu m’a aussi montré mes péchés avec certaines créatures que j’ai rencontrées.
Étant donné que parmi elles quelques-unes étaient très négatives, Il m’a dit
«Surveille tes fréquentations», non pas qu’Il n’aime pas ces âmes-là, car Il
les aime toutes, mais parce qu’Il voulait me protéger de leur agir. Il m’a
dit : «Ne te souille plus». Je m’étais en effet souillée avec
beaucoup de personnes. J’ai eu beaucoup d’amis homosexuels. Pour leur salut
éternel, Dieu leur demande d’observer la chasteté. S’ils ne se repentent pas de
ce péché abominable aux yeux de Dieu, des supplices éternels les attendent dans
des gouffres de torture où les démons les feront souffrir pour toujours.
Dieu m’a aussi purifiée sur la nourriture. Il m’a demandé de m’alimenter
correctement car je m’alimentais très mal et il m’a même conseillé de ne pas me
forcer avec la viande, ce qui ne signifie pas que je ne puisse pas en manger du
tout. Son conseil fut «Bien manger mais pas trop». Je reconnais que je
mangeais un peu trop. Il m’a même avertie de craindre de trop manger pendant le
carême. J’ai revu certains de mes péchés de gourmandise de ma jeunesse car je
mangeais beaucoup de sucreries. Alors Dieu m’a demandé d’être raisonnable.
C’est l’abus que Dieu ne veut pas.
Enfin Dieu m’a montré tout ce qui n’était pas amour en moi. Certaines de
mes prières étaient sans amour. Alors je lui ai promis de réparer en aimant
plus.
J’ai vu et revécu tout le mal que j’ai fait à mon prochain et j’en ai
beaucoup souffert. Alors j’ai crié vers Dieu et lui ai dit : Jésus, aie
pitié de moi. Aie pitié de la grande pécheresse que je suis. Et Il m’a
répondu : «Tu fais toute ma Joie» et je lui ai dit: Toutes les personnes que
j’ai fait tomber dans ma vie, à partir de maintenant, je vais prier pour elles
et faire célébrer des messes pour qu’un jour nous soyons réunis en paradis.
Et là, comme pour Zachée, le salut est entré dans mon âme ! (Lc 19).
J’ai alors donné à Jésus d’amour tous mes mauvais choix et leurs
conséquences et Il est lui-même venu réparer mes propres erreurs de voie avec
ses grâces et son amour. Il m'a dit : «Je peux tout». Dieu est omnipotent. Il
suffit de tout lui donner, de tout lui abandonner. Dieu est Amour avec un grand
A. L’amour humain n’est qu’un faible reflet de l’amour divin, tout comme la
tendresse humaine n’est qu’un faible reflet de la tendresse divine. J’ai encore
crié vers lui en lui disant : «Guéris-moi, Jésus, guéris-moi Papa d’amour»
! Et dire que je disais à Jésus qu’il ne m’aimait pas assez ! Aussitôt Il
m’a répondu : «Tu ne t’imagines même pas à quel point je t’aime. Je
t’appelle à la sainteté, je t’appelle à m’aimer ! Médite ma
Passion» ! La lecture et la méditation de la Passion du Christ m’ont amené
à réfléchir sur le grand sacrifice que fit le Seigneur sur le bois de la croix
en rémission de mes péchés. C’est par amour pour mon âme que Dieu s’est laissé
juger et accuser. Je me suis dit que Jésus n’était qu’amour et miséricorde. Il
a subi des coups de ses bourreaux à cause de mes péchés de chair. Quel amour du
créateur pour sauver sa créature. C’est la folie d’amour de Dieu. Je vous
assure que j’ai eu honte d’avoir dit à Dieu qu’il ne m’aimait pas assez. Jésus
n’a été que pardon pour moi dès que je me suis repentie.
C’est la très Sainte Vierge qui m’a beaucoup aidée à me rapprocher de Dieu.
Elle m’a appris le silence, l’abandon et m’a formée pour ma vie spirituelle et
je la remercie aussi car elle m’a libérée des démons qui m’oppressaient en
priant le rosaire. J’ai fait un pacte d’alliance avec elle au cours d’une
messe et c’est pourquoi je porte un anneau au doigt. J’ai voulu librement en plus
de ma consécration au Cœur Immaculé de Marie, revêtir le scapulaire de
Notre-Dame du Mont-Carmel, par la grâce duquel la Sainte Vierge Marie m’a
protégée de bien des dangers. Je le porte sur moi jour et nuit. Le scapulaire
émet une telle lumière que Satan ne peut pas s’emparer de l’âme qui le revêt, à
condition que la personne vive en état de grâce. J’ai su qu’un jour une âme qui
avait reçu le saint scapulaire, luttait à l’heure de sa mort. Elle refusait de
le garder sur elle et au moment où elle s’est présentée devant Dieu, le démon
l’a emportée en enfer. Son mépris l’a damnée. Si elle avait humblement gardé le
scapulaire autour de son cou, elle aurait été sauvée.
Moi qui ai connu dans l’ésotérisme un Dieu cosmique, un Dieu énergie, je
peux vous témoigner que c’est dans l’Église Catholique que j’ai rencontré
un Dieu de tendresse dont le cœur fond d’amour pour chacun d’entre nous. Quand
j’ai fait cette rencontre d’Amour avec Jésus j’ai trouvé la vraie paix du cœur.
Quand Jésus m’a fait vivre l’illumination de ma conscience et que j’ai vu mon
âme dans une laideur terrible à cause des péchés mortels que j’avais commis, je
pensais que Dieu ne voudrait jamais me voir. J’ai été étonnée quand Il m’a
alors dit : «Tu es ma grande beauté» ! Il s’agissait de mon âme ! Quelle
joie de se savoir aimée par Dieu telle que l’on est avec toutes nos misères.
Dieu est vraiment Amour et Père.
Moi qui croyais que l’Église était une vieille institution avec des dogmes
rigoureux, je m’aperçus que l’Église est sainte, qu’elle est Amour avec un
grand A et que sans elle et sans les prêtres, je ne pouvais pas entrer au ciel.
Alors l’Église Catholique est devenue comme une maman bienveillante pour moi et
j’ai compris tout l’Amour de Jésus qui l’a fondée sur Saint Pierre, le premier
Pape et quand j’ai regardé le Pape François, j’ai vu en lui tout l’Amour du
Christ pour ses enfants. J’ai vu en lui l’Amour d’un Père et je me suis
mise à beaucoup aimer l’Église et à prier pour elle et ses consacrés. Plusieurs
fois Jésus d’amour m’a fait connaître la profondeur de son Cœur dans lequel
j’ai été transportée pour y reposer dans sa tendresse exquise et sa douceur
inégalable.
Pour remercier Jésus de sa grande bonté, je récite le chapelet tous les
jours car Il m’a promis que par la prière du Rosaire, Il me sauverait et Il a
ajouté un jour où je récitais mon chapelet : «Je prie pour ta libération» et
j’ai compris que Dieu était en moi pour lutter contre la puissance du serpent.
Je prie aussi le chapelet de saint Michel Archange aux 9 chœurs des anges, et termine
ma journée de prières en récitant plusieurs fois cette petite prière très
féconde qui est un acte d’amour : «Jésus, Marie, je vous aime, sauvez les
âmes». Dieu a promis à Sœur Consolata Betrone, religieuse capucine dont la
cause de béatification a été ouverte en 1995, que chaque fois que l’on récite
avec le cœur «Jésus Marie je vous aime, sauvez les âmes» une âme est
sauvée pour l’éternité.
J’ai dit à Jésus : Je te donne mon Oui, car je voudrais tant que
toutes les âmes connaissent ton cœur brûlant d’amour. Je te donne tous mes
anciens choix et leurs conséquences afin que toi, l’Amour, tu les brûles dans
ton Feu de tendresse et dans les flammes de Ta miséricorde.
La douceur du Cœur de Jésus, je l’ai expérimentée en communiant au corps
du Christ et un jour Il m’a complètement possédée. J’étais envahie d’une
douceur indescriptible. C’était un délice pour mon âme. Malheureusement cela
n’a pas duré.
Depuis que je connais l’importance de la Sainte Messe, j’y participe tous
les jours et j’ai beaucoup de respect pour les ministres de Dieu, à qui ce
grandiose pouvoir a été donné lors du sacrement de l’Ordre.
Voilà, chers frères et sœurs, le témoignage d’une pauvre âme, très
faible, très misérable que Dieu a appelé pour le glorifier et l’honorer.
Je n’ai jamais appris la théologie, mais l’Esprit de Dieu m’a instruite et m’a
dit : «Je t’ai consacrée pour me servir, réveille tes frères». Alors je
témoigne à temps et à contretemps depuis des années avec l’aide de mon ange
gardien que j’ai vu intérieurement. Il était très grand. Je l’appelle mon ange
d’amour.
Depuis que je sais ce qu’est l’enfer et ses tortures et que je l’ai
expérimenté dans mon âme, je désire le salut de toutes les âmes, sans
exception, les bons et les méchants pour lesquels je fais célébrer des messes,
je prie et je jeûne. Dieu répand son Esprit sur toute chair. Ce qui a été le
plus difficile à vivre intérieurement dans ma descente dans l’abîme a été le
fait que je ne pouvais plus aimer Dieu et mon prochain. Je ne ressentais plus
l’amour et je peux vous dire qu’à l’heure actuelle où j’écris ce témoignage,
j’en pleure intérieurement car quand on est privé de l’Amour de Dieu, de sa
Sainte Présence, c’est vraiment un supplice.
Dieu m’a demandé de faire beaucoup de sacrifices pour mes frères et sœurs
d’amour et de pleurer avec lui pour leur salut. Je l’ai vu pleurer pour les
âmes.
Quand je paraîtrai devant Dieu pour le jugement particulier de mon âme, je
devrai répondre de la conversion des âmes que j’ai rencontrées au cours de mon
évangélisation dans le monde. Ces âmes, par milliers, c’est Dieu le Père qui
les a appelées, de pays en pays, à venir écouter mon témoignage et si vous le
lisez aujourd’hui c’est qu’un jour nous serons réunis au ciel. Je crois qu’il
n’y a pas de hasard.
Chers frères et sœurs, vous allez toutes et tous, à l’heure de votre mort,
paraître devant Dieu pour votre jugement particulier. C’est pourquoi j’espère
que mon témoignage vous aidera à avoir plus de lumière. La miséricorde de Dieu
peut changer tous les cœurs. Vous savez, mon cœur était malade et Dieu l’a
guéri et je lui ai dit : Seigneur Jésus, mon Sauveur et mon Dieu, je veux faire
mon purgatoire sur la terre pour qu’à ma mort tu m’emportes loin dans ton
Sacré-Cœur. Alors gardons la confiance et disons à Jésus : «Jésus, j’ai
confiance en toi». Si Dieu a guéri la plus grande pécheresse du monde que je
suis alors tout le monde peut être sauvé. Aucun péché n’épuisera la grande
miséricorde de Dieu et plus on y puise, plus elle augmente. Plus le pécheur est
grand, plus il a droit à la miséricorde de Dieu ! Quiconque à confiance à la
grande miséricorde de Dieu, l’obtiendra.
Même si j'entends souvent le démon qui dit «Le mal saura te
reprendre, je t’aurai à moi», je garde confiance en la puissance de la
Très-Sainte Trinité qui me protège tant que je reste fidèle aux commandements
de Dieu et à la mission qu’Il m’a donnée.
J’ai écrit cinq livrets sur ma conversion qui ont été approuvés par
l’Église catholique. Ils ont l’imprimatur et le nihil obstat en 2009.
Voilà, chers amis, le témoignage d’une âme misérable qui se sait aimée de
Dieu et qui s’est découverte épouse du Christ par un don total de sa vie. Je
parcours le monde pour la plus grande gloire de Jésus car Il me l’a demandé. En
témoignant, j’obtiens la miséricorde de Dieu.
La très Sainte Vierge au début de ma conversion m’avait avertie que ma
guérison intérieure prendrait beaucoup de temps. Maman Marie qui m’a vu tant
souffrir moralement dans de nombreux pays pour la plus grande gloire de Dieu,
m’a dit «À ta mort, je t’emporterai au paradis » et puis elle a ajouté
«Prophète des derniers temps, levez-vous», c'est-à-dire qu’elle m’invitait à
témoigner dans le monde à temps et à contretemps pour que beaucoup d’âmes
reviennent à Dieu. Toutefois, il y a un an, je me suis rebellée intérieurement
et je voulais arrêter de témoigner. La Sainte Vierge Marie m’a alors avertie
que je pouvais me damner si je stoppais mon témoignage. J’ai alors compris la
Parole que Jésus nous a laissée : « Celui qui aura tenu bon jusqu’au
bout, celui-là sera sauvé » (Mc 13, 13). Il faut tenir bon jusqu’au bout
pour être sauvé.
Il faudra aussi, pour aller au ciel, avoir la force de refuser la
micro-puce, qui est la marque de la Bête, sans laquelle personne ne pourra
acheter ou vendre. J’en parle car Dieu m’a fait savoir qu’il fallait que je le
fasse. Il m’a même dit qu’il fallait que je craigne de ne pas en parler. Ceux
qui la prendront par peur de perdre leurs biens ou leur argent seront coupés du
paradis pour toujours. Satan les aura marqués de son sceau, le 666. (Ap
13,16-18 : « Par ses manoeuvres, tous, petits et grands, riches ou pauvres, se
feront marquer sur la main droite ou sur le front, et nul ne pourra rien
acheter ni vendre s'il n'est marqué au nom de la Bête ou au chiffre de son nom.
C'est ici qu'il faut de la finesse ! Que l'homme doué d'esprit calcule le
chiffre de la Bête, c'est un chiffre d'homme : son chiffre, c'est
666.»); (Ap 14,9-10 : « Un autre ange, un troisième, les suivit, criant
d'une voix puissante : "Quiconque adore la Bête et son image, et se fait
marquer sur le front ou sur la main, lui aussi boira le vin de la fureur de
Dieu, qui se trouve préparé pur, dans la coupe de sa colère. Il subira le
supplice du feu et du soufre, devant les saints anges et devant l'Agneau.»).
Dieu nous appelle à la foi et à la confiance en sa providence. Dieu enverra ses
Anges pour protéger son peuple qui refusera de se laisser marquer par la Bête
pour l'éternité. Dieu fournira à son Peuple tout ce dont il a besoin.
Toutefois, sachez que ceux qui veulent être marqués du sceau de Dieu par les
Anges doivent observer les dix commandements de Dieu, la pureté, la charité, la
pauvreté, le partage et l'obéissance à l'Eglise. (Ap. 7, 3 : « Attendez, pour
malmener la terre et la mer et les arbres, que la terre et la mer et les arbres
que nous ayons marqué au front les serviteurs de notre Dieu »).
Plusieurs fois le démon m’a attaquée et il m’a dit : «Ma haine te
tuera», «Je ruinerai tous tes efforts», «Je détruirai tout ce que tu fais», «Je
te hais», «Je te guette», «Je te tuerai bientôt». Je lui ai répondu que
Dieu seul est Maître de la vie et de la mort. Il épie tous mes faits et gestes.
Je l’entends aussi narguer la très Sainte vierge Marie en lui disant «Marie, je
les tiens tous». Il lui parle ainsi car il sait qu’elle souffre et verse
des larmes de sang pour chacun de ses enfants que le Seigneur Jésus lui a donné
au pied de la croix. Cependant, elle lui en arrache beaucoup grâce aux prières,
aux jeûnes et aux sacrifices que des âmes de bonne volonté font pour leur conversion.
C’est elle qui m’a appris l’amour du jeûne que je pratique trois fois par
semaine, au pain et à l’eau. Personnellement je ne crains pas le démon car
Jésus est toujours vainqueur quand on lui fait confiance. Même s’il est fort
car il a la puissance d’un archange, Saint Michel l’a déjà vaincu. Dieu
m’a fait entendre sa souffrance en enfer et m’a fait connaître sa colère. Il
souffre terriblement car il ne pourra jamais plus contempler la divine Majesté
face à face, ce qui fait son désespoir. J’ai remarqué que lorsque je demande à
des personnes d’aller se confesser, il se met à hurler de douleur. Dieu m’a
dit : «Le diable a peur de toi».
Un jour, j’étais dans un avion à destination de l’Afrique où un évêque
m’attendait pour évangéliser tout son diocèse. J’ai senti le démon trembler de
peur car il savait que j’allais donner la lumière à beaucoup d’âmes et qu’elles
se tourneraient vers la miséricorde de Dieu. J’ai même entendu les démons
dire : «On la hait. On a peur d’elle». Quand le démon se déchaînait contre
mon âme, Dieu me disait : «Le martyre de l’âme, c’est pour la gloire de
Dieu» et puis Il m’a invité à reposer dans son cœur. Quand les combats sont
trop difficiles alors je comprends que je souffre pour que beaucoup d’âmes
entrent un jour dans le royaume.
Je finirai en vous partageant une autre expérience mystique que Dieu m’a
fait connaître récemment. En fermant les yeux et en regardant vers mon passé,
mon âme voyait un lieu noir de ténèbres et quelques secondes plus tard, mon âme
eut la joie de voir des gens dans le ciel, heureux, dans une lumière brillante.
Ils étaient très actifs et avaient l’air heureux. J’ai été touchée par leur
bonté et leur joie. Cela m’a encore plus donné l’envie d’aller au paradis et de
vivre dans cette lumière si belle.
Vous savez pourquoi le Christ m’a choisie pour témoigner de
Sa miséricorde ? Parce que sur terre, Il n’a pas trouvé plus
grande misère et plus grande pécheresse que moi. Je menais une vie très
hypocrite, mais le Christ m’a appelée à faire le tour du monde pour le
salut des âmes ! C’est pourquoi Il m’a guérie pour le glorifier et m’a appelée
à le faire aimer. Il m’a dit «Témoigne de ma miséricorde et porte mon
Amour au monde».
J’ai récemment évangélisé deux diocèses avec la permission de l’Évêque du
lieu. Ce fut une joie pour moi de partager mon témoignage à plusieurs milliers
de catholiques et de leur donner une image de Jésus miséricordieux contenant le
chapelet à la miséricorde divine. Il y a quelques années, le Seigneur Jésus
m’avait demandé de faire tout ce que je pouvais pour cette œuvre.
Jésus m’a dit que j’évangéliserai toute ma vie, qu’il ouvrirait les portes
mais que j’aurai de continuelles attaques de Satan. Il m’a dit qu’Il m’avait
accordé une grâce de célibat comme Saint Paul pour ma mission dans le monde. Il
m’a été demandé de ne rien refuser à Jésus et à Marie qui font actuellement le
tour du monde en apparaissant à de nombreux messagers, dans le but de sauver
toutes les âmes possibles.
Dieu a déposé en moi son feu et ce feu me fait porter la vérité et me fait
faire le tour du monde. Je n’arrêterai que le jour de ma mort…. Récemment le
Saint Esprit m’a révélé que j’étais une élue. Je fus envahie de joie car je
sais qu’il y a beaucoup d’appelés mais peu d’élus…
J’ai surtout remercié Dieu des millions de fois de m’avoir accordé la grâce
d’être Catholique. Le plus grand don de Dieu pour mon âme a été mon baptême que
j’ai reçu quelques jours après ma naissance. Il m’avait incorporée pour
toujours à l’Eglise qui m’a accordé la grâce par lui que tous mes péchés soient
remis, le péché originel et tous mes péchés personnels ainsi que toutes les
peines du péché (C.E.C.1263). J’en remercierai Dieu pour toute l’éternité. Sans
le baptême, je ne pourrai jamais entrer au ciel pour retrouver tous ceux que
j’aime. Tous ceux qui refusent soit d’entrer dans l’Eglise Catholique, soit d’y
persévérer alors qu’ils la sauraient fondée de Dieu par Jésus Christ, comme
nécessaire, ceux-là ne pourraient pas être sauvés (C.E.C 846). Et dire que
j’avais renié plusieurs fois mon baptême en quittant l’Eglise Catholique pour
adhérer pendant quelques années au Nouvel Age, encore appelé New Age. Oui,
vraiment Dieu a été miséricorde infinie pour mon âme. Qu’il en soit béni et
glorifié.
Je le remercie aussi de m’avoir soutenue toutes les fois où Satan m’a
oppressée de tentations de quitter l’Eglise pour entrer chez les Evangéliques
ou chez les protestants. Il me montrait que si j’entrais chez eux, je n’aurai
plus besoin de me confesser et les contraintes de ma foi catholique allaient disparaître.
Mais ce qu’il ne me montrait pas c’est que mon âme aurait été condamnée par
cette trahison, à moins que je n’ai accepté de les quitter et de m’en confesser
tout en revenant à la Sainte Eglise Catholique, la seule que le Christ à fondé
sur Pierre, le premier Pape. J’ai alors réalisé la ruse de l’ennemi pour perdre
mon âme et la Sainte Vierge m’a donné un conseil : «Résiste aux
suggestions diaboliques».
Je n’ai pas été étonnée de savoir plus tard que Sainte Thérèse d’Avila,
lors de sa descente en enfer, a souffert de la perte de tant d’âmes et en
particulier de ces Luthériens qui étaient par le baptême membres de l’Eglise.
S’ils s’étaient convertis à l’Eglise Catholique, ils auraient été sauvés.
Chers frères et sœurs, soyons des témoins du Christ et des martyrs pour sa
gloire et soyons fidèles à la Sainte Eglise Catholique jusqu’à l’heure de notre
mort…. Dieu a besoin de beaucoup de martyrs des derniers temps pour évangéliser
afin de rassembler les élus. Voulez-vous aller au ciel un jour ? Alors témoignez
de ce que Dieu a fait pour vous dans votre vie et ainsi vous obtiendrez
miséricorde. Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront
miséricorde. (Mt 5, 7)
Quand le livre de la vie s’ouvrira devant les yeux de votre âme, au jour de
votre jugement particulier vous aurez de la joie si vous avez beaucoup donné à
Dieu, en priant, en vous sacrifiant et en évangélisant pour le salut des âmes.
(« Et ils l'adoreront, tous les habitants de la terre dont le nom ne se
trouve pas écrit, dès l'origine du monde, dans le livre de vie de l'Agneau
égorgé» Ap 13, 8).
Que le doux Saint Esprit vous remplisse de sa divine paix et de sa divine
joie comme Il l’a fait pour moi. Il m'a demandé de porter son amour et sa paix
au monde. Je me suis accomplie selon sa Parole. Mon âme était condamnée mais
Jésus est venu me sauver ! Alléluia !
Loué soit Jésus-Christ !
Fabienne
(1) Le chapelet à la
miséricorde divine
Au début : Notre Père, Je vous salue, Je crois en Dieu
- Sur les gros grains du Notre Père (1 fois): Père Eternel, je T’offre le
Corps et le Sang, l’Ame et la Divinité de Ton Fils bien-aimé, Notre
Seigneur Jésus Christ. En réparation de nos péchés et de ceux du monde
entier.
- Sur les petits grains du Je vous salue Marie (10 fois): Par Sa
douloureuse Passion, sois miséricordieux pour nous et pour le monde entier.
- A la fin (3 fois): Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Éternel, prends pitié de
nous et du monde entier » (PJ 476).
Promesses du Seigneur Jésus pour ceux qui prient ce chapelet (tirées du
Petit Journal de Sœur Faustine Kowalska)
« Oh! Quelles grandes grâces J’accorderai aux âmes qui diront ce chapelet
(...) Inscris ces mots, ma fille, parle au monde de ma miséricorde, que
l’humanité entière apprenne à connaître Mon insondable miséricorde. C’est un
signe pour les derniers temps, après viendra le jour de la justice. Tant qu’il
en est temps, que les hommes aient recours à la source de la miséricorde,
qu’ils profitent du sang et de l’eau qui ont jailli pour eux » (PJ 848).
« Récite constamment le chapelet que Je t’ai enseigné. Quiconque le dira,
accédera à une grande miséricorde à l’heure de sa mort. Les prêtres le
recommanderont aux pécheurs comme ultime planche de salut; même le pécheur le
plus endurci, s’il récite ce chapelet une seule fois, obtiendra la grâce de Mon
infinie miséricorde » (PJ 687). Si l’on récite ce chapelet auprès d’un
agonisant, Je me tiendrai entre le Père et l’âme agonisante, non pas en tant
que Juge juste, mais comme Sauveur miséricordieux » (PJ 1541).
« A l’heure de la mort Je défends comme ma propre gloire chaque âme qui
récite ce chapelet elle-même, ou bien si d’autres le récitent près de
l’agonisant – l’indulgence est la même. Quand on récite ce chapelet auprès de
l’agonisant, la colère divine s’apaise, une miséricorde insondable s’empare de
son âme » (PJ 811).
(2) Rédemptionis
Sacramentum :
Au n° 92 il est écrit : Tout fidèle a toujours le droit de recevoir, selon
son choix, la sainte communion dans la bouche. Si un communiant désire recevoir
le sacrement dans la main, dans les régions où la conférence des évêques le
permet, avec la confirmation du siège apostolique, on peut lui donner la sainte
hostie. Cependant, il faut veiller attentivement dans ce cas à ce que l'hostie
soit consommée aussitôt par le communiant devant le ministre, pour que personne
ne s'éloigne avec les espèces eucharistiques dans la main. S'il y a un risque
de profanation, la sainte communion ne doit pas être donnée dans la main des
fidèles.
Au n° 93 : Il faut maintenir l'usage du plateau pour la communion des
fidèles, afin d'éviter que la sainte hostie, ou quelques fragments ne tombent à
terre.
Au n° 94 : Il n'est pas permis aux fidèles de prendre eux-mêmes la sainte
hostie ou le saint calice, encore moins de se les transmettre de main en main.
De plus, à ce sujet, il faut faire cesser l'abus suivant : Pendant la Messe
de leur mariage, il arrive que les époux se donnent réciproquement la sainte
communion.
Au n° 104 : Il n'est pas permis à celui qui reçoit la communion de tremper
lui-même l'hostie dans le calice, ni de recevoir dans la main l'hostie, qui a
été trempée dans le Sang du Christ.
Au n° 157 : Si habituellement les ministres sacrés présents à la
célébration sont en nombre suffisants, y compris pour la distribution de la
sainte communion, il n'est pas permis de députer à cette fonction les ministres
extraordinaires de la sainte communion.
Dans les circonstances de ce genre, ceux qui seraient députés à un tel
ministère, ne doivent pas l'exercer. Il faut donc réprouver expressément
l'attitude de ces prêtres qui, tout en étant présents à la célébration,
s'abstiennent néanmoins de donner la communion, en chargeant les laïcs
d'assumer une telle fonction.
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