Saint Catherine of Sienne and
God The Father, Le Dialogue de Sainte Catherine de Sienne ( 4 )
Dans ce traité, on voit Dieu le Père conversant
avec la Vierge Catherine, en forme de dialogue, c'est-à-dire à la façon de deux
personnes qui parlent ensemble.
On y trouve contenu des secrets divins très
profonds et très suaves.
CHAPITRE VIII
(9)
Comment l'on ne
doit pas affectionner principalement les pénitences extérieures, mais la vertu,
et comment la discrétion est vivifiée par l'humilité et rend à chacun ce qui
lui est dû.
Voilà les
oeuvres saintes et douces que je demande à mes serviteurs, à savoir les vertus intérieures de l'âme, éprouvées de
la manière que je t'ai dite.
Ce qu'il me
faut, ce n'est pas seulement des oeuvres corporelles, des actes extérieurs, des
pénitences multiples et variées, qui ne sont que l'instrument de la Vertu: car
si ces actes extérieurs étaient séparés de la vertu, ils me seraient peu agréables.
Si, par
exemple, l'âme accomplissait ces pénitences sans discernement, en s'attachant principalement
à la pénitence elle-même, il y aurait là un obstacle à sa perfection.
C'est à l'amour qu'elle
doit s'affectionner, avec une sainte haine d'elle-même, accompagnée d'humilité
vraie et de parfaite patience, ainsi qu'aux autres vertus intérieures, avec
faim et désir de Mon honneur et du salut des âmes.
Ces vertus-là
démontrent que la volonté sensuelle est morte ou meurt continuellement sous les
coups de l'amour vertueux.
C'est avec
cette discrétion qu'il faut pratiquer la pénitence [33], aimer la vertu plus
que la pénitence, considérer celle-ci seulement comme un moyen d'augmenter la vertu,
suivant qu'il en est besoin, et en tenant compte de ses forces.
A faire fond
sur la pénitence, l'âme entraverait elle-même sa perfection, parce qu'elle ne
se comporterait pas avec le discernement que donne la connaissance de soi-même
et de Ma bonté; elle ne se conformerait pas à ma vérité, elle agirait
indiscrètement, en n'aimant pas ce que j'aime par-dessus tout, en ne haïssant
pas ce que j'ai le plus en aversion.
La discrétion n'est rien d'autre que la
connaissance vraie que l'âme doit avoir de soi-même et de Moi.
C'est dans cette connaissance qu'elle prend
racine .
Elle est un
rejeton greffé sur la charité et uni à elle.
Il est vrai que ce
rejeton en produit plusieurs autres, comme un arbre qui a plusieurs rameaux.
Mais ce qui
donne vie à l'arbre et aux rameaux c'est la racine,
et cette racine doit être plantée dans la terre de l'humilité, qui est la mère
nourricière de la charité sur laquelle est greffé ce
rejeton ou cette arbre de la discrétion.
La discrétion
ne serait pas une vertu et ne produirait pas des fruits de vie, si elle n'était
plantée dans la vertu d'humilité, parce que
l'humilité procède de la connaissance [34] que l'âme a de soi-même.
Et je t'ai
déjà dit que la racine de la discrétion était une connaissance vraie de soi et de
Ma bonté, qui porte l'âme naturellement à accorder à chacun ce qui lui est dû.
Et premièrement,
elle m'attribue à Moi ce qui m'est dû, en rendant honneur et gloire à Mon nom,
en rapportant à moi les grâces et les dons qu'elle sait avoir reçus de moi:
elle rend à elle-même ce qu'elle a conscience d'avoir mérité, en reconnaissant
qu'elle n'est pas par elle-même, et que son être elle ne le tient que d'une
grâce de moi.
Tous les dons
qu'elle possède en plus de l'être, c'est à Moi pareillement qu'elle les
attribue et non à elle-même.
Pour ce qui
est d'elle, elle confesse s'être montrée ingrate pour tant de bienfaits et
n'avoir pas profité du temps et des grâces reçues: aussi s'estime-t-elle digne
des châtiments, et est-elle pour elle-même, à cause de ses fautes, un objet de haine
et de dégoût.
Voilà les effets de la discrétion fondée
sur la connaissance de soi qui est l'humilité vraie.
Sans cette humilité,
l'âme serait indiscrète.
Et l'indiscrétion
a sa source dans l'orgueil, comme la discrétion a la sienne dans l'humilité.
Aussi, sans
discernement me déroberait-elle comme un larron l'honneur qui m'appartient pour
se l'attribuer à elle-même et s'en faire gloire; ce qui est bien à elle, elle
me l'imputerait, se lamentant et murmurant contre les mystérieux desseins que
j'ai accomplis en elle et dans mes autres créatures; elle se scandaliserait de
tout, tant de moi que du prochain.
Bien différente est la conduite de ceux qui
possèdent [35] la vertu de discrétion. Après avoir
rendu ce qu'ils doivent à Moi et à eux-mêmes, comme je l'ai déjà dit, ils
rendent ensuite au prochain ce qu'ils lui doivent, principalement en lui donnant l'affection qui procède de la charité, et
l'humble et continuelle prière à laquelle tous sont tenus les uns envers les
autres.
Puis ils
s'acquittent de leur dette envers lui par leur doctrine, par l'exemple d'une
vie honnête et sainte, par leurs conseils, par les secours dont il a besoin
pour faire son salut, comme je t'ai dit plus haut.
Dans quelque
état que l'homme soit placé, qu'il soit prince, ou prélat, ou sujet, s'il
possède cette vertu, tout ce qu'il fait à l'égard du prochain est fait avec
discrétion et dans un sentiment de charité, car ces vertus sont liées et comme
fondues ensemble et plantées dans la terre de l'humilité laquelle procède de la
connaissance de soi-même [36].
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CHAPITRE IX
(10)
Allégorie qui
montre comment la charité,
l'humilité et la discrétion sont unies
ensemble, et comment l'âme doit se conformer à cette allégorie.
Sais-tu quel rapport ont entre elles ces
trois vertus?
Figure-toi un
cercle placé sur la terre et au milieu du cercle un arbre portant un rejeton
qui lui est uni.
L'arbre tire
sa nourriture de la terre enfermée dans la circonférence du cercle; car s'il
était hors de terre, l'arbre périrait et ne donnerait aucun fruit jusqu'à ce
qu'il fût mis en terre.
Maintenant
représente-toi que l'âme est un arbre fait pour aimer et qui ne peut vivre que
d'amour.
Si cette âme
n'a pas l'amour divin de la parfaite charité, elle ne produit pas des fruits de
vie, mais de mort.
Il est donc
nécessaire que la racine de cet arbre, c'est-à-dire l'affection de l'âme, se
fixe et se nourrisse dans le cercle de la vraie connaissance de soi-même.
La connaissance de
soi-même est conjointe à Moi, qui n'ai ni commencement ni fin, comme le cercle
qui est rond et dans lequel tu as beau tourner et retourner, tu ne trouveras
jamais où il commence et où il finit, et cependant tu n'en es pas moins en lui.
Cette
connaissance de toi-même et de Moi est et se trouve sur la terre de la
véritable [37] humilité, laquelle est aussi grande que la largeur du cercle,
c'est-à-dire que la connaissance de soi-même pour autant, je le répète, qu'elle
s'achève en Moi.
Sans cela
cette connaissance ne serait pas un cercle sans commencement ni fin: elle
aurait un commencement, qui est la connaissance de soi, mais elle se perdrait
dans le vide, si elle ne se terminait à Moi.
L'arbre de la Charité
se nourrit donc dans l'humilité; cet arbre porte un rejeton latéral qui est la
vraie discrétion.
La moëlle de cet
arbre de la charité c'est la patience qui est le signe certain de ma présence
dans une âme et de l'union de cette âme avec moi.
Cet arbre,
ainsi doucement planté, porte des fleurs embaumées de vertu, aux odeurs
multiples et variées.
Il produit un
fruit d'utilité pour le prochain, suivant le zèle que met celui-ci à recevoir
le fruits de mes serviteurs.
Vers moi, il
fait monter un parfum de gloire et de louange à Mon nom; parce que c'est Moi
qui le créai.
C'est ainsi qu'il
a sa fin, c'est-à-dire en Moi son Dieu qui suis la vie durable et qui ne peut
lui être enlevé, si ce n'est qu'elle le veuille.
Tous les
fruits quels qu'ils soient que produit cet arbre, sont donc assaisonnés de la
discrétion, puisqu'ils sont tous unis ensemble comme il a été dit ci-dessus [38].
CHAPITRE X
(11)
Comment la
pénitence, et les autres exercices corporels doivent servir de moyens pour parvenir
à la vertu, mais ne doivent pas être aimés principalement.
De la lumière de la discrétion dans la
pratique des diverses oeuvres extérieures.
Voilà quels
sont les fruits et les oeuvres que je désire trouver dans l'âme, voilà qui
prouve la vertu dans les occasions où il est nécessaire de la pratiquer.
Je te l'ai dit
déjà, si tu t'en souviens bien, il y a quelque temps, quand tu souhaitais de
faire grande pénitence pour Moi.
"Que
pourrais-je faire, disais-tu, que pourrais-je endurer pour vous, ô
Seigneur?" -
Et Je te
répondis dans ton esprit par ces simples mots: "Je suis
celui qui me complais à peu de paroles et à beaucoup d'oeuvres", pour bien faire entendre que celui qui se contente de
crier vers moi à son de voix: "Seigneur, je voudrais faire quelque chose
pour vous", comme celui qui pour moi veut bien mortifier son corps par de
nombreuses pénitences mais sans renoncer à sa volonté propre, a tort de croire
qu'il m'est très agréable.
Ce que je veux, ce
sont les oeuvres multiples d'une souffrance virile, effet de la patience et des
autres vertus intérieures [39] à l'âme, qui toutes sont actives et opèrent de dignes
fruits de grâce.
Toute oeuvre
découlant d'un autre principe que celui-là, je l'estime simple clameur verbale,
parce qu'elle n'est rien qu'un chose
finie.
Et Moi qui Suis Infini, je suis en quête d'oeuvres
infinies, c'est-à-dire d'un sentiment infini d'amour.
Je demande
donc que les oeuvres de la pénitence et autres exercices corporels soient
employés à titre de moyens, et qu'ils n'occupent pas dans l'affection la place
principale.
Si c'est là ce
qu'on aime par-dessus tout, l'on ne m'offre plus que des oeuvres finies. Il en sera comme de la parole qui n'est plus rien dès qu'elle est sortie de
la bouche, si elle ne procède pas de l'affection intérieure de l'âme.
C'est l'âme
qui conçoit et engendre la vertu dans la vérité, et c'est par cette vertu
intérieure que l'oeuvre finie est unie au sentiment de la charité.
Dès lors elle
aura mon agrément et mes complaisances; car elle n'est plus isolée, elle est accompagnée
de la discrétion qui fait que l'âme accomplit ces actes corporels comme moyens
et non comme but principal.
On ne doit
donc pas mettre sa fin dans la pénitence ou tout autre acte extérieur, qui, je
te l'ai déjà dit, sont des oeuvres finies, parce que réalisées dans un temps
fini et parce que, parfois même, il est sage que la créature les délaisse et
qu'on lui fasse un devoir de ne plus s'y adonner.
Tantôt l'âme
les abandonne à cause d'une nécessité qui survient et l'empêche d'achever
l'acte commencé, tantôt elle y renonce par obéissance sur l'ordre de son
supérieur, et, [40] dès lors, en continuant à s'y livrer, non seulement elle ne
mériterait pas, mais elle pécherait: d'où il ressort que ce sont là des oeuvres
finies.
Elles sont donc un moyen, non le principe.
En s'y
attachant comme au principal, l'âme se trouverait vide, dès qu'elle serait dans
la nécessité d'y renoncer pour quelque temps.
C'est ce que
démontre le glorieux Paul, mon héraut, quand il dit dans une épître (Col 3,1-6 citation libre; Rm 6,9) : « Mortifiez
le corps et tuez la volonté propre, c'est-à-dire tenez le corps en bride en
macérant la chair, quand elle veut se révolter contre l'esprit; mais la
volonté, il la faut faire mourir tout à fait, la renoncer et la soumettre à Ma
volonté.
C'est la vertu
de discrétion qui tue ainsi votre volonté, en rendant à l'âme ce qu'elle lui
doit, ainsi que je l'ai dit, en lui inspirant cette haine et ce mépris du péché
et de la sensualité, que l'on acquiert par la connaissance de soi-même.
Voilà le glaive qui tue et met en pièces
l'amour-propre fondé sur la volonté personnelle.
Ceux qui en agissent
ainsi ne m'offrent pas seulement des paroles, mais beaucoup d'oeuvres dans lesquelles
je trouve mes délices.
Voilà pourquoi
j'ai dit que je demandais peu de paroles et beaucoup d'actes.
En te disant beaucoup, je n'en fixe pas le
nombre, parce que le sentiment de l'âme fondé
sur la charité qui donne vie à toutes les vertus et bonnes oeuvres doit
multiplier à l'infini.
Je n'ai pas
pour autant [41] exclu les paroles, mais j'ai dit que je voulais peu de
paroles, pour te faire comprendre que tout acte extérieur était fini ; c'est
pour cela que je les ai traitées de peu; mais elles ne laissent pas que de me plaire
quand on y cherche un instrument, non le principe de la vertu.
Personne donc
ne se doit laisser aller à juger que celui qui s'applique avec ardeur à
mortifier son corps par de grandes pénitences, est plus parfait que celui qui
en fait moins; car, comme je l'ai dit, ce n'est pas en cela que consiste la
vertu ni le mérite. Bien mauvaise alors serait la
condition de celui qui, pour une cause légitime, ne pourrait accomplir ces
oeuvres et ces actes de pénitence!
Mais la vertu est
toute entière dans la charité, éclairée de la lumière de la vraie discrétion.
Sans la
charité, elle est sans valeur.
Cet amour, la
discrétion Me le donne sans fin et sans mesure, parce que je suis la souveraine
et éternelle Vérité.
Elle n'impose donc
ni loi ni bornes à l'amour dont elle M'aime, mais elle le mesure à bon droit,
suivant l'ordre de la charité, à l'égard du prochain.
C'est un amour
ordonné que la lumière de la discrétion - laquelle, ai-je dit, procède de la
charité - accorde au prochain.
C'est dans l'ordre
de la charité de ne pas se faire tort à soi-même par le péché, pour rendre
service au prochain.
Quand il
suffirait d'un seul péché pour délivrer de l'enfer le monde entier, ou pour
produire une action de grande importance, ce ne serait pas d'une charité
ordonnée avec discrétion de le commettre; une semblable charité [42] serait
même dépourvue de toute discrétion, car il n'est pas permis de se rendre coupable
de péché, même pour accomplir un grand acte de vertu, ou pour servir le
prochain.
Voici l'odre qu'impose la sainte
discrétion.
L'âme dispose
toutes ses puissances à me servir virilement en toute générosité, et l'amour qu'elle a pour le prochain est tel qu'elle
est prête à donner la vie du corps pour le salut des âmes, et mille fois, s'il
était possible.
Il n'est point de
peines et de tourments qu'elle ne soit disposée à subir pour assurer à autrui
la vie de la grâce; et tout aussi bien
dépensera-telle ses richesses matérielles pour l'utilité et le soulagement
corporel du prochain.
Tel est le grand office
de la discrétion qui procède de la charité.
Tu vois quelle
règle elle trace et quel devoir elle impose, vis-à-vis de chacun, à l'âme qui
veut posséder la grâce.
Il faut qu'elle
m'aime, Moi, d'un amour infini et sans mesure, et elle doit
aimer le prochain avec mesure, avec une charité ordonnée, comme je t'ai dit, ne
pas se faire mal à elle même en péchant, pour rendre service à autrui.
C'est ce dont
vous avertit saint Paul quand il dit que la charité doit se porter tout d'abord
sur soi-même et commencer par soi.
Agir autrement
ne serait pas rendre à autrui un service parfait.
Car lorsque la
perfection n'est pas dans l'âme, tout ce qu'elle peut faire pour elle-même et
pour autrui demeure imparfait.
Et ne serait-ce
point un désordre que, pour sauver les créatures qui sont finies et qui [43]
sont mon oeuvre, l'on m'offensât, Moi, le Bien infini?
Cette faute serait beaucoup plus grave et
plus grande que l'effet qu'on attendrait d'elle.
Donc jamais et
pour aucune raison, tu ne dois commettre le péché.
Elle sait bien cela, la vraie charité, qui
porte en elle-même la lumière de la sainte discrétion.
Elle est cette
lumière qui dissipe toutes les ténèbres, détruit l'ignorance, et pénètre toute
vertu, tout instrument et tout acte de vertu; elle est une prudence qui ne peut
être mise en défaut; elle est une force que rien ne peut vaincre; elle est une
persévérance si grande, qu'elle dure jusqu'à la fin.
Elle s'étend
du ciel à la terre; elle va de la connaissance qu'elle a de Moi à la
connaissance de soi-même, de l'amour qu'elle a pour Moi à l'amour du prochain. Par son humilité vraie, elle évite tous les pièges du
monde, elle échappe par sa prudence à toutes les séductions des créatures.
De ses mains
désarmées, je veux dire par sa longue patience, elle met en
fuite le démon, comme elle triomphe de la chair, par cette douce et glorieuse
lumière qui, lui en découvrant la fragilité, lui apprend en même temps à lui
porter toute la haine qu'elle lui doit, C'est ainsi qu'elle a terrassé le
monde: elle l'a mis sous les pieds de son amour, en le méprisant, en le tenant
pour vil, en se riant de lui; elle en est devenu le maître et le seigneur.
Aussi les hommes de ce monde ne peuvent-ils
rien contre la vertu de l'âme.
Toutes les
persécutions ne font qu'accroître et affermir la vertu, qui est d'abord [44]
conçue par sentiment d'amour, comme il a été dit, et puis se prouve par sa
rencontre avec le prochain et devient féconde vis-à-vis de lui.
Je t'ai montré
que si elle ne se manifeste pas, que si elle n'éclate pas devant les hommes aux
temps de l'épreuve, c'est qu'en vérité elle n'a pas été conçue au fond du
coeur.
Car il est
impossible que la vertu existe, qu'elle soit parfaite et qu'elle donne des
fruits sans l'intermédiaire du prochain.
L'âme est comme
une femme qui a conçu un fils dans son sein; si elle ne le met au monde, s'il n'apparaît
aux yeux, son époux ne peut dire qu'il a un fils.
Et moi qui suis
l'Époux de l'âme, si celle-ci n'enfante pas ce fils qui est la vertu, dans la
charité pour le prochain, en la manifestant suivant qu'il est nécessaire, soit
en général, soit en particulier, comme je t'ai dit, je te répète qu'en vérité
elle n'a pas conçu en elle la vertu.
Je dis la même
chose des vices qui tous se font jour par leur rencontre avec le prochain [45].
Extrait du livre « Le Dialogue de Sainte Catherine de Sienne », Traduction nouvelle de l’italien, Par le R.P. J..
Hurtaud, O.P., maître en sacrée théologie, « Le Livre de
la Miséricorde, Doctrine Divine, Exposée en langue vulgaire par la séraphique
Vierge Sainte Catherine de Sienne [...] »
Sources :
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/catherine/oeuvres/dialogue.htm
aici sunt si
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Discerninghearts.com Blog
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