Institutul Pasteur, Paris, Franta,
despre epidemia de pneumonie datorata coronavirusului si un alt articol despre coronavirus mai jos
01/04/2020 16:59:59
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http://virologie.free.fr/documents/virologie/34-Coronaviridae/coronaviridae.htm
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Institutul Pasteur,
Paris, Franta
https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/coronavirus-wuhan
Mise à jour le 1er avril 2020 à 11 h 45
Au 31 mars 2020 (10h00, HNEC), selon l’OMS*, on dénombre 750 890 cas confirmés de COVID-19, et 36 405 décès. Au-delà des cas confirmés, il existe aussi des cas suspects de COVID-19, dont la définition évolue avec le temps et la propagation de l’épidémie. De plus, les critères varient d’un pays à l’autre.
En France, le 31 mars 2020 (14h, HNEC), selon l'agence nationale Santé publique France**, on dénombre 52 128 cas confirmés de COVID-19, et 3 523 décès. Les autres sont guéris, ou diagnostiqués et pris en charge en milieu hospitalier. Toujours d’après Santé publique France, deux types de cas sont à distinguer : les cas possibles et les cas confirmés. Les premiers concernent les personnes présentant des signes cliniques selon les différentes possibilités d’exposition établies par les autorités sanitaires (séjour récent en Chine, contact étroit ou proximité avec un cas confirmé, itinéraire similaire à celui d’un cas confirmé, …). Les seconds, les cas confirmés, sont les cas possibles sur lesquels l’analyse d’un prélèvement confirme l’infection par le SARS-CoV2.
Quelques
faits marquants
Après
une flambée épidémique en Chine en janvier-février, la situation épidémique a
évolué au niveau mondial depuis le week-end du 22-23 février 2020. Avec
l’intensification des foyers en Corée du
Sud, au Japon, et à Singapour, et l’apparition de nouveaux foyers en Iran et en
Italie. Dans ces
pays, on assiste alors à une diffusion communautaire, sans lien identifié avec des cas importés de
Chine.Fin février 2020, deux mois après son apparition en Chine, l’épidémie semble y avoir atteint un pic. Le 9 mars 2020, les autorités chinoises annoncent la réouverture de lieux publics et la fermeture d’hôpitaux de campagne, alors que le nombre de nouveaux cas est en forte diminution dans le pays.
Le 10 mars 2020, tous les pays de l'Union européenne sont désormais touchés par le COVID-19.
Le 11 mars 2020, l’OMS annonce que le COVID-19 peut être qualifié de pandémie, la première déclenchée par un coronavirus.
Le 14 mars 2020, à minuit, la France entre en "stade 3" d'épidémie active sur le territoire. Pour ralentir la diffusion sur le territoire et réduire les risques de tension sur le système hospitalier pour la prise en charge des formes les plus graves, les mesures de distanciation sociale sont renforcées, avec la fermeture de tous les lieux de regroupements non indispensables (cafés, restaurants, cinémas, discothèques...). Les magasins alimentaires, pharmacies, banques, bureaux de tabac, stations-essence restent ouverts et achalandés.
Le 16 mars 2020, le Président de la République Française a décidé de prendre des mesures pour réduire à leur plus strict minimum les contacts et les déplacements. Un dispositif de confinement est mis en place sur l’ensemble du territoire à compter du mardi 17 mars à 12h00, pour quinze jours minimum. Les déplacements sont interdits sauf dans certains cas : voir Gouvernement.fr.
Le 16 mars 2020, l’OMS dénombre presqu’autant de cas en Chine qu’hors de Chine : 165 515 cas confirmés dans le monde, dont 81 077 en Chine et 86 438 hors de Chine (dans 143 pays différents). Et 3 218 décès en Chine et 3 388 hors de Chine.
Cause
Cette
pneumonie est une maladie infectieuse causée par un virus
appartenant à la famille des coronavirus, pour le moment identifié sous le nom
de SARS-Cov2. Le réservoir de virus est probablement
animal. Même si le SARS-Cov2 est très proche d’un virus détecté chez une
chauve-souris, l’animal à l’origine de la transmission à l’homme n'a pas encore
été identifié avec certitude. Plusieurs publications suggèrent que le pangolin, petit mammifère consommé dans
le sud de la Chine, pourrait être impliqué comme hôte intermédiaire entre la
chauve-souris et l’homme.
Symptômes
- La durée de l'incubation est
en moyenne de 5 jours, avec des extrêmes de 2 à 12 jours. L'installation des
symptômes se fait progressivement sur plusieurs jours, contrairement à la
grippe qui débute brutalement.
- Les premiers symptômes sont
peu spécifiques : maux de tête, douleurs musculaires, fatigue. La fièvre
et les signes respiratoires arrivent secondairement, souvent deux ou
trois jours après les premiers symptômes.
- Dans les premières études
descriptives provenant de Chine, il s'écoule en moyenne une
semaine entre l'apparition des premiers symptômes et l'admission à
l'hôpital à la phase d'état de la maladie. A ce stade, les
symptômes associent fièvre, toux, douleurs thoraciques et gêne
respiratoire et la réalisation d'un scanner thoracique montre presque
toujours une pneumonie touchant les deux poumons. D'autres signes cliniques ont été
décrits depuis les premières études : des signes d'atteinte du système nerveux central s'exprimant en
particulier chez les personnes âgées sous la forme d'une désorientation ;
des pertes brutales du goût ou/et de l'odorat, événement qui restent peu
fréquents mais qui permettent d'affirmer le diagnostic de COVID-19.
- La gravité des signes
cliniques nécessite le maintien à l'hôpital d'environ 20% des malades et
5% nécessitent une admission en réanimation. Les formes les plus graves
sont observées principalement chez des personnes vulnérables en raison de
leur âge (plus de 70 ans) ou de maladies associées.
- Des études observationnelles
privilégiées (comme celle menée chez les passagers du bateau de croisière Diamond
Princess) ainsi que des travaux de modélisation ont montré que l'infection
peut être asymptomatique ou paucisymptomatique
(entrainer pas ou peu de manifestations cliniques) chez 30 à 60 % des
sujets infectés.
Transmission
La
majorité des cas initialement décrits concernait des personnes ayant fréquenté
un marché d’animaux vivants. L’hypothèse d’une zoonose (maladie transmise par
les animaux) est donc privilégiée. La transmission interhumaine est établie et
on estime qu’en l’absence de mesures de contrôle et de prévention, chaque
patient infecte entre 2 et 3 personnes.
Comment se fait le diagnostic ?
Un
test diagnostic du coronavirus COVID-19 est effectué, dans tous les
établissements de santé de références, en cas de suspicion de la maladie
validée par le SAMU et par un infectiologue référent. Ce test concerne toute
personne présentant des signes de syndrome de détresse respiratoire aiguë pour
laquelle aucune étiologie n’a pu être identifiée, sans notion de voyage/séjour
dans une zone d’exposition à risque ou de contact étroit avec un cas confirmé
de Covid-19. Par ailleurs, la définition d’un contact étroit inclut désormais
tout contact à partir de 24 heures précédant l’apparition des symptômes d’un
cas confirmé de Covid-19.Ces définitions sont susceptibles d’évoluer à tout moment, en fonction des informations disponibles, et sont consultables sur le site de Santé publique France.
Le test diagnostique spécifique, développé par le Centre national de référence des virus des infections respiratoires (dont la grippe) de l’Institut Pasteur afin de détecter ce nouveau virus sur des prélèvements d'origine respiratoire, est disponible dans de nombreux hôpitaux du territoire national français.
Précautions /
Prévention
- S'abstenir de toute sortie
non indispensable dans un lieu public.
·
Ne participer à aucun regroupement, qu'il
soit de nature professionnelle, sociale ou familiale.
- Eviter tout contact
avec des personnes
vulnérables (personnes âgeés...).
- Eviter de fréquenter de
lieux où se trouvent des personnes fragiles (hôpitaux, maternités,
structures d'hébergement pour personnes âgées...).
- Se laver les mains
régulièrement (eau + savon) ou utilisez une solution hydroalcoolique.
- Tousser ou
éternuer dans votre coude, ou dans un mouchoir.
- Utiliser des mouchoirs
à usage unique (et les jeter à la poubelle après le premier usage).
- Saluer sans serrer la
main, sans embrassades.
·
Conserver une distance d'au moins 1,5 mètre
avec tout interlocuteur.
Source : Gouvernement.frSource : Santé publique France.
NB : le port du masque chirurgical n'est pas recommandé pour les personnes qui n'ont pas de symptômes de la maladie.
Prise en charge et traitement
Il
n’y a actuellement pas de traitement spécifique d'efficacité démontrée
vis-à-vis de COVID-19. Différents médicaments sont en cours d'évaluation
dans le cadre d'essais cliniques dans lesquels les médecins sont invités à
proposer aux patients atteints de COVID-19 de participer. Le Haut Conseil de la
Santé Publique a rendu le 23 mars 2020 un avis
relatif aux recommandations thérapeutiques dans la prise en charge du COVID-19.J’ai des symptômes (toux, fièvre) qui me font penser au Covid-19 : je reste à domicile, j’évite les contacts. Je peux faire une auto-évaluation de la gravité de mon état en ligne sur maladiecoronavirus.fr. Je peux également bénéficier d’une téléconsultation médicale. Je ne me rends pas au cabinet de mon médecin sans l'avoir appelé au préalable.
Si les symptômes s’aggravent avec des difficultés respiratoires et signes d’étouffement, j’appelle le SAMU-Centre 15, qui décidera de la conduite à tenir. (source Gouvernement.fr)
Eviter tout contact avec l'entourage. Ne pas se rendre chez son médecin traitant ou aux urgences, pour éviter toute potentielle contamination. Limiter les déplacements au strict nécessaire.
Besoin
d'informations par téléphone sur le nouveau coronavirus ?
Un
numéro vert répond aux questions des Français sur le nouveau coronavirus de 9h
à 19h, sept jours sur sept : 0 800 130 000.Attention, la plateforme téléphonique n’est pas habilitée à dispenser des conseils médicaux, en cas de signes d’infections respiratoires dans les 14 jours suivant votre retour d'une zone à risque, il faut contacter le 15.
Toutes les réponses aux questions que vous vous posez sur le Coronavirus COVID-19
Quelques questions fréquentes (mises à jour le 25 février 2020)
- Quel est le
réservoir animal ?
Un virus à 96% identique au SARS-Cov-2 a été identifié
chez des chauves-souris capturées en Chine.La chauve-souris est donc très
vraisemblablement le réservoir du virus.
- Comment s’est effectué le
passage de l’animal à l’homme ?
Il est très vraisemblable qu'un mammifère ait servi
d’hôte intermédiaire entre la chauve-souris et l’homme. Cet animal
intermédiaire n'est pas identifié avec certitude, mais le pangolin est
suspecté.
- Le virus peut-il persister
dans l’environnement? Et le cas échant, pendant combien de temps ?
Au vu des données disponibles, la survie des coronavirus
dans le milieu extérieur n’est que quelques heures sur des surfaces inertes
sèches. Compte tenu des temps et conditions de transport entre la France et la
Chine, le risque d’être infecté par le SARS-CoV2 en touchant un objet importé
de Chine est considéré comme extrêmement faible. Les mesures d’hygiène standard
(lavage des mains, nettoyage de surfaces) sont efficaces.
- Quelle est la durée de
l'incubation ?
La durée de l’incubation est en moyenne de 5 à 6 jours,
avec des extrêmes de 2 à 12 jours, ce qui justifie la période de quarantaine de
14 jours.
- Comment est diagnostiquée la
maladie COVID-19 chez les patients ?
Le diagnostic est suspecté devant des signes d’infection
respiratoire chez une personne revenant d’une zone de circulation du virus dans
les 14 jours précédant l’apparition des symptômes, conformément à la définition
de cas de Santé publique France.
- Quelle est la période de
contagiosité ?
La contagiosité semble débuter avec l’apparition des
symptômes, voire quelques jours avant pour certains sujets.Elle serait plus
importante chez les personnes symptomatiques, notamment quand elles toussent.
Un
effort de recherche international se poursuit, incluant l’Institut Pasteur à
Paris et le Réseau International des Instituts Pasteur, pour affiner les
réponses à ces questions.
A l’Institut Pasteur
Dans
le cadre de sa mission de surveillance des virus grippaux et respiratoires sur
le territoire français, l’Institut Pasteur a mobilisé ses équipes, via
le Centre national de
référence Virus des infections respiratoires (dont la grippe) et la Cellule d’intervention biologique
d’urgence (Cibu), pour identifier et confirmer les suspicions
d’infection respiratoires aiguës liées au nouveau coronavirus (SARS-Cov2). Le vendredi 24 janvier 2020 le Centre national de référence Virus des infections respiratoires (dont la grippe) a confirmé les trois premiers cas de patients touchés par le coronavirus SARS-Cov2 sur le territoire français. A partir de ces échantillons, les chercheurs ont pu démarrer le séquençage du génome viral et disposer de la séquence complète dès le mercredi 29 janvier permettant ainsi de la comparer avec la vingtaine d’autres séquences présentes dans le monde.
Pour en savoir plus sur le séquençage du génome complet du coronavirus de Wuhan, SARS-Cov2 (alors appelé 2019-nCov).
Parallèlement, le CNR a poursuivi son travail sur les échantillons afin d’isoler rapidement le virus et le mettre à la disposition des chercheurs. La mise en culture cellulaire est une étape capitale pour permettre la poursuite des travaux de recherche.
Pour en savoir plus sur l’isolement de Coronavirus SARS-Cov2 (alors appelé 2019-nCov) par les chercheurs de l'Institut Pasteur.
Enfin, une Task Force a été mise en place à l’Institut Pasteur pour répondre à l’urgence de cette crise sanitaire. Ce groupe d’action et de recherche mobilise les experts de l’Institut Pasteur sur différents domaines de recherche :
- La connaissance du virus et
de sa pathogenèse ;
- Le développement de nouveaux
outils diagnostiques et la recherche d’anticorps pouvant avoir une
application thérapeutique ;
- Le développement de vaccins ;
- L’épidémiologie et la
modélisation pour mettre en place des stratégies de contrôle de
l’épidémie.
Toute
l'actualité de l'Institut Pasteur sur COVID-19
Consultez
l'espace dédié
Vidéo
: que sait-on sur le coronavirus (COVID-19) au 20 février 2020 par Arnaud
Fontanet, épidémiologiste à l'Institut Pasteur
Le contenu de cette vidéo est daté. Les informations qu'elle contient sont
sujettes à évolution et modification à mesure que l'épidémie progresse.** Pour suivre l'évolution de l'actualité en France, consulter le site du Ministère des Solidarités et de la Santé.
*** Pour la conduite à tenir, consulter le site de Santé publique France.
Mis en place samedi 1er février, le numéro vert d'informations sur le coronavirus (0800 130 000)
Dernière mise à jour le 01 avril
2020
/// AVERTISSEMENT
Coronavirus (COVID-19)
- Pour connaître la situation
épidémiologique du pays, consulter
le site de l'Organisation mondiale de la santé.
- Si vous souhaitez vous
rendre dans ce pays, consulter les recommandations du Ministère
de l'Europe et des Affaires étrangères.
Toute personne ayant séjourné dans une zone de circulation active du virus doit désormais, dans les 14 jours suivant son retour :
- Surveiller sa température 2 fois par jour
- Porter un masque chirurgical en présence de son entourage et en dehors du domicile
- Réduire les activités non indispensables et la fréquentation de lieux où se trouvent des personnes fragiles
- Se laver les mains régulièrement
En cas de fièvre ou sensation de fièvre, toux, difficultés à
respirer :- Porter un masque chirurgical en présence de son entourage et en dehors du domicile
- Réduire les activités non indispensables et la fréquentation de lieux où se trouvent des personnes fragiles
- Se laver les mains régulièrement
- Contacter rapidement le SAMU centre 15 en signalant le
voyage
- Ne pas se rendre directement chez le médecin, ni aux urgences de l’hôpital
Sources : Ministère de la santé et Ministère
des affaires étrangères- Ne pas se rendre directement chez le médecin, ni aux urgences de l’hôpital
Sursa:
https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/coronavirus-wuhan
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https://lefaso.net/spip.php?article95832
COVID-19 :
Un mini-review sur la maladie à corona virus 2019 (Covid-19) ou virus à
couronne
De nos jours, il y a une surabondance
d’informations sur ce corona virus que l’OMS qualifie
d’« infodemie ». Il y a actuellement plus de 24 000 publications
scientifiques curetées sur les coronavirus [1]. Le professeur Mamoudou H.
DICKO, dans une synthèse bibliographique apporte sa petite contribution sur le
Covid- 19.
Qu’est-ce
que le Corona virus ?
C’est le Dr
André Michel LWOFF (1902-1994), Prix Nobel de Médecine/Physiologie en 1965 pour
ses travaux (avec d’autres) sur les virus et les enzymes [2], qui est le
pionnier à énoncer les caractères fondamentaux faisant des virus des entités
nucléoprotéiques qui se distinguent des animaux, végétaux, bactéries et
champignons. L’une des particularités des virus c’est qu’ils sont des parasites
obligatoires, incapables de se répliquer seuls mais dépendants d’une cellule
hôte. La classification des virus repose sur la nature de l’acide nucléique du
génome (ADN ou ARN), sa conformation géométrique, et enfin la présence ou
l’absence d’enveloppe (péplos).
Les coronavirus
ou Covid-19 sont des virus à ARN monocaténaire (un seul brin), de structure
sphérique et possèdent une enveloppe. Il est bien connu que la
survie des virus à enveloppe dépend de l’humidité de l’air, et de la chaleur
car l’enveloppe est thermolabile, photolabile (lumière UV du soleil) et sujette
à la dessiccation [3]. Cela pourrait être un avantage pour les pays africains
sahéliens (Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad et Mauritanie) si ces connaissances sont bien
exploitées avec une bonne organisation médicale, sociale et politique avant l’hivernage, donc au plus tard en fin
Mai 2020.
La
pathogénicité virale ne doit pas être négligée. Les africains doivent
s’organiser le plus tôt possible car la grippe (virus H1N1) par exemple est une
infection virale souvent bénigne et très fréquente mais sa pandémie de
1918-1919, a fait entre 20 à 50 millions de morts, soit 2 à 5% de la population
mondiale de l’époque [4] !
Les Cov, bien connus dans la médecine vétérinaire, ont été découverts dans les années 1960 comme parasites de la bronchite infectieuse du poulet. Les hôtes initiaux des Cov sont par exemple les chauves-souris (Alpha-Cov et les Beta-Cov ) et les oiseaux (Gamma-Cov et Delta-Cov) [5, 6]. D’autres animaux tels que le pangolin assurent l’évolution et la dissémination des Cov.
Les Cov, bien connus dans la médecine vétérinaire, ont été découverts dans les années 1960 comme parasites de la bronchite infectieuse du poulet. Les hôtes initiaux des Cov sont par exemple les chauves-souris (Alpha-Cov et les Beta-Cov ) et les oiseaux (Gamma-Cov et Delta-Cov) [5, 6]. D’autres animaux tels que le pangolin assurent l’évolution et la dissémination des Cov.
Plus tard, les
Cov ont été responsables chez l’homme des graves épidémies comme le Syndrome
Respiratoire Aigu Sévère (SRAS) en 2002/2003 et le syndrome respiratoire du
Moyen-Orient (MERS), en 2012, ainsi que la pandémie de 2019. Cette pandémie a
été causée par le new coronavirus (SRAS-nCov) ou SRAS-CoV-2, dont le premier
épicentre était dans la ville de Wuhan, province de Hubei , en Chine continentale. La pandémie du
Covid-19 (Corona Virus Disease 2019) est due à un beta-coronavirus, couvert de
protubérances de protéines lui donnant l’apparence d’une couronne ou d’une
ellipse. Une des protéines d’intérêt thérapeutique et vaccinal du virus est la
protéine S (pour spicule) présente à la surface du virus et qui va s’attacher à
nos cellules pour les reconnaître et les infecter. Le SARS-CoV-2, a une taille
variable de 60 à 140 nanomètres [7, 8]. Son génome est constitué d’un ARN
simple-brin (ssRNA) de 29 903 nucléotides [8].
Le Covid-19 est-t-il artificiel ?
Les outils
actuels de la biotechnologie moderne permettent non seulement de modifier des
êtres existants mais aussi de fabriquer des organismes « de novo »
par le biais de la Biologie synthétique car on peut chimiquement synthétiser
des acides nucléiques, des protéines, des enzymes, des membranes des
microorganismes, etc. La pandémie du Covid-19 s’accompagne actuellement d’un
débat sur la bioéthique, notamment avec une vidéo circulant dans les réseaux
sociaux et les télévisions sur l’invention du SRAS-CoV-2 par le biais du brevet
EP 1694829B1 et WO 2005/056584 A2 daté de 2004 [11]. Il faut souligner que l’alignement
des séquences du génome du SRAS-Cov-2 montre des différences avec celui du
SRAS-CoV-1 ainsi que ceux des autres virus connus mais il très proche du virus
trouvé dans les chauves-souris [12].
Les données
actuelles ne permettent pas d’établir de manière formelle que le SRAS-CoV-2
émane d’une modification génétique volontaire ou de la création d’un virus par
la voie de la biologie synthétique. Il est évident que le SRAS-CoV-1 et le
SRAS-CoV-2, ont des génomes un peu différents, mais partagent suffisamment de
points communs pour qu’un savoir-faire développé sur l’un soit adapté et
ré-applicable sur l’autre afin de lutter contre l’autre. Le débat se poursuit
car la coalition internationale CEPI (Coalition for Epidemic Preparedness
Innovations) a déjà alloué à l’Institut Pasteur des millions d’euros pour les
premières phases de développement d’un vaccin contre le SARS-CoV-2 [4]. Il ne
serait donc pas étonnant qu’on nous branle rapidement un vaccin dans les mois
qui suivent.
Pathologie
La pandémie du
Covid-19 est très dynamique et croissante à travers le monde avec une létalité
qui varie de 0,37% (Australie) à 10,09% (Italie) et un taux de guérison qui
peut atteindre 99% des malades [5]. Son incubation va de 2 à 14 jours. Le virus
est présent dans les sécrétions respiratoires, mais aussi dans les urines, les
selles, et le sang avec un pic de multiplication virale relativement tardif (10
jours après le début des signes cliniques).
Sa diffusion
nosocomiale est très importante mais on peut limiter sa propagation par des
mesures d’hygiène. Certaines personnes commencent à se débarrasser du Covid-19
dans les deux jours suivant sa contraction, et avant qu’elle ne présente des
symptômes, bien que ce ne soit probablement pas la principale façon dont il se
propage. Des études récentes sur des patients en Chine, ont montré
que les survivants secrétaient le Covid-19 jusqu’à environ 20 jours (ou jusqu’à
la mort) [7]. Dans de
nombreuses régions, la morbidité et la mortalité est particulièrement observée
chez les personnes âgées et celles présentant des comorbidités telles que le diabète, l’obésité et l’hypertension
[9, 10].
Il est établi
que des niveaux élevés de glucose dans le sang peuvent également servir à
supprimer la réponse immunitaire antivirale [9]. Pour le cas des enfants, le
constat est qu’ils sont moins touchés [9, 10]. Plusieurs approches lient ce
fait au vaccin contre la rougeole qui leur est administré. En fait, la rougeole
est une maladie virale présentant beaucoup de symptômes similaires avec le
Covid-19, ce qui contribuerait à renforcer l’immunité spécifique contre la
famille des virus ayant des caractéristiques semblables.
Diagnotic
virologique
L’OMS
recommande de prélever des échantillons à la fois dans
les voies respiratoires supérieures (échantillons naso- et oropharyngés) et
dans les voies respiratoires inférieures. En laboratoire, l’amplification du matériel génétique extrait
de l’échantillon de salive ou de mucus se fait par une réaction en
chaîne polymérase par transcription inverse (RT-PCR), qui implique la synthèse
enzymatique d’une molécule d’ADN double brin à partir de l’ARN viral.
Une fois que le
matériel génétique est suffisant, la recherche porte sur les parties du génome
du virus qui sont conservées. Les sondes utilisées sont basées sur la séquence
génétique du virus. Outre la RT-PCR on pourrait également
effectuer des tests classiques de laboratoire tels que les tests
immuno-enzymatiques (ELISA), radio-immunologiques (RIA) et la numération des
globules blancs. Des
valeurs accrues d’enzymes spécifiques et la protéine C réactive peuvent être
des indicateurs. Chez les patients critiques on trouve des altérations
biologiques [6]. De nouveaux tests utilisant les ciseaux moléculaires
(CRISPR-Cas13) sont actuellement en train d’être développés.
Traitement
thérapeutique en cours
Selon l’OMS, le
CDC (center for disease control) et la FDA (food and drug administration), il
n’existe actuellement aucun médicament ou vaccin homologué pour le traitement
ou la prévention de la Covid-19. Les essais cliniques actuels portent sur les antiparasitaires dont les antipaludiques,
les anti-retro-viraux, et les antibiotiques, seuls ou en association
synergique entre eux. En l’absence d’un schéma thérapeutique établi, la China
International Exchange and Promotive Association for Medical and Health Care
(CPAM) a adopté une directive sur le Covid-19 avec des recommandations sur la méthodologie, les caractéristiques
épidémiologiques, le dépistage des maladies, la prévention, le diagnostic, le
traitement ainsi que le contrôle des infections nosocomiales et soins
infirmiers.
Pour le
traitement antiviral direct du Covid-19, la CPAM recommande l’utilisation des anti-retroviraux
(lopinavir ; ritonavir) en association avec l’interféron alfa. Un groupe de médecins coréens
expérimentés dans le traitement du Covid-19 a envisagé la
chloroquine ou l’hydroxychloroquine [13, 14]. L’équipe du Prof Didier Raoult à Marseille a de ce
fait réalisé sur cette base une étude sur un échantillon modeste de 36 patients
dont 20 infectés et 16 témoins qui ont montré que l’utilisation de
l’hydroxychloroquine associée à l’azithromycine peut soigner les patients
atteints de Covid-19 [15].
L’azithromycine avait déjà fait ses preuves contre les virus
Zika et Ebola et sur les malades souffrant de problèmes respiratoires liés aux
virus. Les seules
limites de ces travaux sont la taille des échantillons.
D’autres
travaux sont en cours dans le monde pour l’utilisation de la ribavirine, le
sofosbuvir, l’interféron alfacon-1, le remdesivir pour le traitement du
Covid-19 [7, 13, 16]. L’utilisation du plasma sanguin des personnes ayant
survécu au Covid-19 pour l’injecter chez les malades est également en cours
d’étude [11]. L’idée ici est que le plasma du survivant du virus, a assez
d’anticorps (Immunoglobulines) dirigés contre le virus. Toutefois chaque pays
est libre d’effectuer des essais de son choix en fonction de ses possibilités
et de ses décisions politiques.
Quelles
sont les mesures de prévention du Covid-19 ?
Voici quelques
recommandations de l’OMS et d’autres organisations scientifiques
internationales :
• Laver
fréquemment les mains, avec du savon (de préférence des savons locaux qui sont
des sels d’acide gras organiques à base de lipides de karité, coton, arachide,
coco (kabakrou), neem, beurre de vache, etc.) ou nettoyage avec une solution
hydroalcoolique (éthanol/isopropanol + peroxyde d’hydrogène +glycérine+ eau,
approx : 83/0,1/1,5/15,4, v/v) ;
• Il faut
couvrir votre bouche et votre nez lorsque vous toussez ou éternuez dans le
creux du coude ou dans un mouchoir et loin des gens ;
• Les personnes
présentant des symptômes d’infection aiguë des voies respiratoires doivent être
isolées,
• Evitez de
toucher les yeux, le nez et la bouche ;
• Veuillez
garder vos distances d’au moins 1 à 2 mètres avec quiconque ;
• Confinement.
Restez chez vous tant que possible et suivez toutes les instructions délivrées
par les autorités sanitaires et étatiques locales ;
• Il faut
désinfecter dans la mesure du possible les domiciles et les lieux publics
(classes, amphis, lieux de culte, etc)
• Évitez tout
contact étroit avec des personnes souffrant d’infections respiratoires
aiguës ;
• Évitez tout
contact non protégé avec des animaux d’élevage ou sauvages ;
• Renforcer,
notamment, dans les services de médecine d’urgence, l’application de mesures
d’hygiène strictes pour la prévention et le contrôle des infections ;
• Les personnes
immunodéprimées devraient être plus prudentes et éviter les rassemblements
publics ;
• Prendre si
possible un bain solaire dans un environnement sec et chaud ;
• Avoir une
bonne alimentation équilibrée et consommer les fruits et légumes frais, qui
sont au préalable bien désinfectés ;
• Faire
quelques exercices physiques minimum (30 min/jour) et ne pas rester cloitré à
la maison sans bouger. On peut utiliser si possible les applications gratuites
(pédomètre) sur les androïdes pour suivre les exercices physiques
journaliers ;
• Bien dormir
pour minimiser la demande en oxygène et la demande métabolique ;
• Garder le
moral haut, se décompresser, être enthousiaste et optimiste et penser que la
maladie n’a pas seulement des inconvénients mais aussi des avantages sur notre
hygiène de vie et cela a un effet positif sur la santé et l’évolution de
l’humanité.
Quelques conseils nutritionnels et
d’hygiène de vie
Hippocrate (460
- 351 avant J.C.) considéré comme le père de la médicine moderne disait “Que
ton alimentation soit ta première médecine et que ta première médecine soit ton
alimentation ». Il poursuit “Nous sommes ce que nous mangeons.” De nos
jours on parle de nutraceutiques ou d’ « alicaments », qui sont des
nutriments ou substances bioactives présentes dans les aliments et qui
participent activement aux réactions métaboliques pour maintenir les fonctions
d’un organisme et même renforcer le système immunitaire. Avec ou sans Covid-19,
il faut veiller à avoir une alimentation équilibrée et diversifiée.
Pour le renforcement du système
immunitaire, il est conseillé de consommer les produits locaux et naturels
riches en vitamines (notamment la Vitamine C), antioxydants, en acide gras
essentiels (omega-3 et 6), policosanols (alcools gras) et sels minéraux
(notamment le zinc, le fer et le sélénium). Dans le contexte du Burkina Faso, on peut citer comme
exemple de fruits et légumes frais disponibles tels que le Deutarium microcarpum,
le citron, l’orange, l’avocat, la carotte, la tomate, la laitue,
la mangue, la goyave,
le pain de singe (Andansonia digitata), etc.
La littérature
révèle également certaines plantes
riches en composés phénoliques (procyanidines, isoflavonoides tels que
la baicaleine et le resveratrol), en
molécules immunostimulantes, en propriétés antioxydantes et en inhibiteurs
naturels de beaucoup de virus : raisin, gingembre, thé
vert, cola, bissap, moringa, ail, oignon etc. Les céréales entières riches en tanins, tel que sorgho rouge pourraient être
recommandées non seulement pour les personnes diabétiques mais aussi pour les
personnes infectées par les virus. Il faut boire beaucoup d’eau et éviter les
aliments de rue en privilégiant dans cette période de pandémie des aliments
préparés à la maison.
Comment arrêter le virus ?
Il est envisagé essentiellement quatre
méthodes pour arrêter le Covid-19. L’une
implique des restrictions extraordinaires sur la mobilité. Cela peut être
réalisable à court terme mais difficile, voire impossible pour les pays
africains où le secteur informel est très important et environ 80% de la
population vit directement ou indirectement du secteur agricole. La seconde est de trouver des
médicaments, y compris les médicaments traditionnels pour soigner les malades. La troisième approche est un
vaccin, mais lent à trouver à moins que certaines structures étatiques ou
privées ne l’aient déjà dans leurs laboratoires dans le cadre de la lutte
contre le bioterrorisme ou à but commercial.
La quatrième solution, qui peut être confrontée aux problèmes de bioéthique c’est
l’immunité collective ou immunité grégaire. Elle consiste à laisser les personnes les moins
vulnérables attraper le Covid-19 tout en protégeant les personnes les plus
vulnérables. Si le virus continue de se propager, tant que les personnes
infectées survivent, elles seront immunisées et la pandémie se dissipera
d’elle-même au fur à mesure que le germe aura de plus en plus de mal à trouver
un hôte sensible [11]. Ce plan B est envisagé par beaucoup de gouvernements à
travers le monde car le confinement risque d’être intenable s’il perdure.
Quel est la contribution de la recherche
scientifique locale et la médecine traditionnelle ?
La recherche
scientifique dans beaucoup de pays africains soufre de manque de financement
consistant de l’Etat et du secteur privé. Les enseignants-chercheurs et
chercheurs sont laissés à eux même sans aucune vision claire au niveau des
institutions. A quelques exceptions près, les acteurs effectuent la recherche
en fonction des orientations des financements extérieurs difficiles à obtenir
(FIS, UE, UA, UNICEF, UNESCO, OMS, TWAS, FAO, BM, UEMOA, SIDA, AIEA, DANIDA,
DAAD, USAID, CDC, CUD-ARES, AUF, CRDI, RFF, NUFFIC, etc.) ou pour leur carrière
académique au CAMES. C’est pour cela que beaucoup d’acteurs à tort ou à raison
préfèrent se focaliser dans les consultations, les cliniques privées,
l’enseignement privé, les postes dans l’administration, etc.
Le contexte de
diminution des salaires par le biais de l’IUTS n’arrange pas aussi les choses
pour la motivation de la recherche scientifique et la fidélisation des acteurs
dans les structures publiques. Les universités publiques et privées ne
disposent d’aucune ligne budgétaire pour la recherche car le pays souffre de manque
de vision et de volonté politique en matière de recherche. Au Burkina Faso, le
FONRID supporte surtout de petits projets de recherche-développement ou de
transfert de technologie mais pas de recherche fondamentale. Au niveau du
dispositif législatif, la loi Nº 38-2013/AN du 26 novembre 2013 portant loi
d’orientation de la recherche scientifique et de l’innovation souffre de
non-application.
Pourtant les
articles 60 à 63 de cette loi prévoient le financement de la recherche
scientifique. Même en ce qui concerne la mise en place d’un haut conseil
scientifique prévu par la loi, il a fallu attendre l’arrivée du Covid-19 en
mars 2020 pour voir ce conseil se créer. De plus, l’interaction synergique
entre ce conseil et l’Académie nationale des sciences, des arts et des lettres
(créée par la loi N°021-2015/CNT du 11 Juin 2015) n’est pas claire. Espérons
qu’en s’inspirant des exemples du Dr Valentin Agon, du Bénin avec son apirivine
suggéré grâce à la recherche scientifique locale pourrait être testé contre le Covid-19,
les secteurs publics et privés comprendront que la recherche scientifique peut
à tout moment apporter à long terme sa contribution au développement du pays.
Beaucoup d’acteurs scientifiques au Burkina Faso ont des projets
originaux et innovants qui dorment dans les tiroirs par manque de soutien. Bien
que la médecine traditionnelle soit acceptée au Burkina Faso (loi n°23/94/ADP du 19
Mai 1994, portant code de la sante publique), elle peine à s’imposer dans
l’échiquier sanitaire.
Dans le cadre
de la lutte contre le Covid-19, de nombreux remèdes de décoction de plantes
diverses sont conseillées par certains tradipraticiens. Le
problème du Covid-9 est qu’il est une nouvelle maladie qui n’a jamais été
traitée par les professionnels traditionnels de la santé. Quand on sait que la médecine
traditionnelle se construit sur l’observation et l’expérimentation parfois sur
de longues années, il n’est scientifiquement pas facile de l’internaliser, mais
il faut aussi explorer cette piste.
Pr Mamoudou H.
DICKO, PhD
Professeur Titulaire de Biochimie/Biotechnologie de Classe Exceptionnelle, UJKZ,Burkina Faso
Professeur Titulaire de Biochimie/Biotechnologie de Classe Exceptionnelle, UJKZ,
*N.B. Seules
les autorités sanitaires du pays et l’OMS sont plus compétentes pour donner des
consignes de santé publique relatives à une maladie y compris la pandémie du
Covid-19.
Références
1. https://www.elsevier.com/connect/coronavirus-information-center,https://www.nature.com/collections/hajgidghjb
www.who.int/fr/COVID-19
2.https://www.nobelprize.org/prizes/medicine/1965/lwoff/biographical/
3. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK554776
4. https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/grippe
https://www.pasteur.fr/fr/search/covid-19.
5. https://fr.wikipedia.org/wiki/Coronavirus,
6.https://fr.wikipedia.org/wiki/Pand%C3%A9mie_de_maladie_%C3%A0_coronavirus_de_2019-2020#cite_note-22
7. MIT Technological review.https://www.technologyreview.com/collection/coronavirus/
8. Wu et al., A Novel Coronavirus from Patients with Pneumonia inChina ,
2019. February 20, 2020. N Engl J Med 2020 ; 382:727-733.
9. Zhang JJ, et al. Clinical characteristics of 140 patients infected by SARSCoV-2 inWuhan , China . Allergy 2020 ;
DOI:10.1111/ all.14238.han‐Yeung M, Xu RH. SARS : epidemiology.
Respirology. 2003 ; 8 : Suppl:S9-14
10. https://www.bbc.com/afrique/monde-51645173
11. https://www.epo.org/searching-for-patents.html).
12. D. Paraskevis et al. Infection, Genetics and Evolution 79 (2020) 104212
13. Wang M, Cao R, Zhang L, Yang X, Liu J, Xu M, et al. Cell Res 2020 ;10-0282.
14. Gao J, Tian Z, Yang X. Breakthrough : Biosci Trends2020 Feb 19. doi : 10.5582/bst.2020.01047.
15. Gautret et al. (2020) International Journal of Antimicrobial Agents. In Press 17 March 2020 – DOI : 10.1016/j.ijantimicag.2020.105949
16. Agostini ML, et al. MBio 2018 ;9(2):1–11
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7. MIT Technological review.https://www.technologyreview.com/collection/coronavirus/
8. Wu et al., A Novel Coronavirus from Patients with Pneumonia in
9. Zhang JJ, et al. Clinical characteristics of 140 patients infected by SARSCoV-2 in
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15. Gautret et al. (2020) International Journal of Antimicrobial Agents. In Press 17 March 2020 – DOI : 10.1016/j.ijantimicag.2020.105949
16. Agostini ML, et al. MBio 2018 ;9(2):1–11
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commentaires
1. Le
30 mars à 20:16, par Zibani En réponse à : COVID-19 :
Un mini-review sur la maladie à corona virus 2019 (Covid-19) ou virus à
couronne
Toutes mes
félicitations cher collègue pour la review synthétique qui nous fournit de
l’information utile !!!! Il faudra partager le texte aux étudiants comme
un petit article de presse locale.
2. Le
30 mars à 21:26, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse
à : COVID-19 : Un mini-review sur la maladie à corona
virus 2019 (Covid-19) ou virus à couronne
Well done
professor !
Pour une fois
qu’un de nos "pontes" universitaires consent (condescend ?) à
faire de la vulgarisation, il faut féliciter la démarche. surtout que l’article
est assez complet. Mais... Un bémol cependant (prof, faut pas fâcher hein...
Vous même vous savez qu’on est comme ça...) :
Vous dites : " Les coronavirus ou Covid-19 sont des virus à ARN monocaténaire..." Pourtant, vous citez plus loin au moins trois coronavirus : Le SRAS-Cov-1, Le SRAS-Cov-2 et le MESR-Cov...
Vous dites : " Les coronavirus ou Covid-19 sont des virus à ARN monocaténaire..." Pourtant, vous citez plus loin au moins trois coronavirus : Le SRAS-Cov-1, Le SRAS-Cov-2 et le MESR-Cov...
Mais encore,
Bravo !
3. Le
31 mars à 10:32, par diallo adrien blanchard En réponse
à : COVID-19 : Un mini-review sur la maladie à corona
virus 2019 (Covid-19) ou virus à couronne
toutes mes
félicitations au Professeur. il serait souhaitable que tous ces écrits soit
traduits en langues nationales et diffusées dans nos radio locales.
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Pain_de_singe
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Goyave
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