En 1945, Jésus apparaît à un jeune Vietnamien (Marcel Van) pour lui confier
combien il aime la France..*, Myriamir le 11 Juin 2016
Encouragé par Jésus et sainte Thérèse de
Lisieux,
un jeune religieux Vietnamien prie pour laFrance .
un jeune religieux Vietnamien prie pour la
En novembre 1945, quelques mois après la fin
de la Seconde Guerre mondiale, Jésus exhorte un jeune religieux vietnamien,
Marcel Van, à prier pour la France :
« C’est en France que mon amour s’est tout d’abord manifesté. Hélas ! Mon enfant, pendant que le flot de cet amour coulait par la France et l’univers, la France, sacrilègement, l’a fait dériver dans l’amour du monde de sorte qu’il va diminuant peu à peu… C’est pourquoi la France est malheureuse. Mais, mon enfant, la France est toujours le pays que j’aime et chéris particulièrement… J’y rétablirai mon amour… Le châtiment que je lui ai envoyé est maintenant fini. Pour commencer à répandre sur elle mon amour, je n’attends désormais qu’une chose : que l’on m’adresse assez de prières. Alors, mon enfant, de la France mon amour s’étendra dans le monde. Je me servirai de la France pour étendre partout le règne de mon amour. » (Colloques 75-76).
« C’est en France que mon amour s’est tout d’abord manifesté. Hélas ! Mon enfant, pendant que le flot de cet amour coulait par la France et l’univers, la France, sacrilègement, l’a fait dériver dans l’amour du monde de sorte qu’il va diminuant peu à peu… C’est pourquoi la France est malheureuse. Mais, mon enfant, la France est toujours le pays que j’aime et chéris particulièrement… J’y rétablirai mon amour… Le châtiment que je lui ai envoyé est maintenant fini. Pour commencer à répandre sur elle mon amour, je n’attends désormais qu’une chose : que l’on m’adresse assez de prières. Alors, mon enfant, de la France mon amour s’étendra dans le monde. Je me servirai de la France pour étendre partout le règne de mon amour. » (Colloques 75-76).
Marcel Van est né le 15 mars 1928 à Ngăm Giáo, non loin
d’Hanoï, au Vietnam, qui est alors une colonie française. Après six années de bonheur dans sa famille,
profondément chrétienne, il accepte d’abandonner les siens afin de se préparer
à devenir prêtre. Il a sept ans lorsque sa mère le confie à l’abbé Nhã, curé de
Hữu-Bằng. Ce prêtre reçoit dans son presbytère de jeunes garçons pour les
préparer au sacerdoce.
Mais dans cette cure, Van se heurte à la méchanceté de
catéchistes aigris qui le maltraitent. Très vite, il devient le souffre-douleur
des grands : « J’étais devenu sans m’en rendre compte, une lampe qui
forçait tout le monde à regarder la lumière… La lampe de mon cœur brillait sans
discontinuer. Voyant cela le démon, fou de rage, était bien décidé à déclarer
une bonne fois la guerre à l’enfant béni de la Sainte Vierge… »
Non seulement on lui inflige des coups de
rotin, mais on le fait passer devant un « tribunal populaire » où on l’humilie. On en vient à le
culpabiliser de communier chaque jour, comme il en avait reçu la permission de
son curé. « J’étais troublé et je souffrais
terriblement de penser que, sans être digne comme les saints, j’avais eu la
témérité de communier tous les jours. Plus j’essayais de démêler cette
question, plus elle s’embrouillait et plus la blessure de mon cœur s’aggravait.
Je ne savais à qui ouvrir ma conscience… et j’en vins à ne plus communier tous
les jours… Je vis alors réapparaître les défauts de ma première enfance ; je
commençais à être de nouveau entêté et désobéissant. »
Van désemparé projette de s’enfuir mais
finalement il choisit de s’abandonner à Dieu et de souffrir en silence. Lui qui a tout quitté pour suivre Jésus ne
comprend pas pourquoi il devrait être coupé de celui qu’il aime… et de Marie
dont il voulait être l’enfant « à un titre spécial » (il aimait dire : « Grâce à elle, le
démon n’a jamais réussi à me vaincre. »). La tyrannie des catéchistes
va très loin : on lui confisque non seulement son chapelet mais aussi les
moyens de substitution que Van a inventés en faisant dix nœuds à sa ceinture ou
en passant dix fèves d’une poche à l’autre.
La nuit de Noël 1940, Van comprend que sa
mission consiste à changer la souffrance en bonheur. En 1942, il est admis avec ses deux meilleurs
amis au petit séminaire Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus à Lang Son (au Nord du
Vietnam). Mais la guerre l’oblige à continuer ses études à Quảng Uyên. C’est
là qu’il découvre Histoire
d’une âme. Envahi par une grande joie, il découvre qu’il peut lui aussi
devenir saint, ce qui lui semblait impossible en raison de sa faiblesse.
Quelques semaines plus tard, dans la montagne où il est parti gambader, après
avoir choisi sainte Thérèse de Lisieux comme sœur spirituelle, il a la surprise
d’un extraordinaire entretien avec elle, premier d’une longue série.
Sainte Thérèse va l’exhorter à prier pour la
France, or Van n’aime pas ce pays.S’il a une grande admiration pour les religieux français
qui se mettent vraiment au service de la population, il a été aussi marqué par
la propagande nationaliste vietnamienne dénonçant les excès de certains colons
français. Plus tard, alors qu’il est devenu religieux rédemptoriste (le
noviciat de Van débute le 17 octobre 1944), Jésus lui parle à plusieurs
reprises de la France, et lui demande avec insistance d’avoir « une
prière de compassion » pour elle.
Le 12 novembre 1945, Jésus parle aux Français
: « Voyez-vous mes larmes qui se mêlent
à celles d’un étranger occupé à écrire les paroles que je lui dicte ici pour
vous ? » (Col 94) Il lui dit aussi combien il souhaite l’union de la
France et du Vietnam : « Je me servirai de l’union de ces deux petites
fleurs comme témoignage que j’unirai ensemble ces deux pays dans mon
amour. » (Col
108)
En octobre 1945, il est admis chez les
Rédemptoristes de Hanoï. Le père Antonio Boucher, son directeur
spirituel, l’encourage à écrire sa vie ainsi que les dialogues qu’il a avec ses
interlocuteurs célestes. Confident de Van tout au long de sa vie, le Père
Boucher le guide sur le chemin où Jésus l’a engagé.
Après la séparation du Vietnam en deux par
les accords de Genève (juillet 1954), Van retourne au Nord devenu communiste pour « qu’il y ait au moins une âme
pour aimer le Bon Dieu », alors que de nombreux chrétiens fuient vers
le Sud. Arrêté quelques mois plus tard, il est jugé et condamné à 15 ans de
travaux forcés, puis meurt dans le camp de Yên Binh le 10 juillet 1959 à l’âge
de 31 ans, consumé par l’amour, cet amour plus fort que la mort (Ct 8, 6). Dès
sa première communion, il affirmait : « Maintenant, il ne reste que
Jésus, et moi, je ne suis que le rien de Jésus. » Son procès de
béatification s’est ouvert le 26 mars 1997 au diocèse de Belley-Ars.
Père Olivier de Roulhac,
m.b.
Abbaye
de Saint-Wandrille, Postulateur pour la cause de béatification de Marcel Van.
Vous
pourrez lire le COMPLÉMENT du
dialogue entre la petite Thérèse et
le petit
Marcel Van sur ce
même lien :
Source: http://notrehistoireavecmarie.mariedenazareth.com/fr/esc/encourage-par-jesus-et-sainte-therese-de-lisieux-un-jeune-religieux-vietnamien-prie-pour-la-france/?utm_source=Une+minute+avec+Marie+%28fr%29&utm_campaign=0f976deb7b-Cotignac500_2016_N24&utm_medium=email&utm_term=0_a9c0165f22-0f976deb7b-105909389
Sursa
https://myriamir.wordpress.com/2016/06/11/en-1945-jesus-apparait-a-un-jeune-vietnamien-marcel-van-pour-lui-confier-combien-il-aime-la-france/
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