TEMOIGNAGE BOULEVERSANT D'UN HOMME QUI A
VISITE LE PARADIS PENDANT 40 JOURS
Mãrturia bulversantã a
unui om care a vizitat Paradisul timp de 40 de zile
Objet :
|
[Articol
nou] 3619
|
De :
|
La voix de Dieu Magazine -
(donotreply@wordpress.com)
|
À :
|
Olivia
Marcov ;
|
Date :
|
Mercredi 22 juillet 2015
22h10
|
Articol
nou pe "La voix de Dieu"
Magazine -
GLOIRE DE SON
ROYAUME"
TEMOIGNAGE BOULEVERSANT
D'UN HOMME QUI A VISITE LE PARADIS PENDANT 40 JOURS
Au cours du siècle dernier, Dieu a accordé à un homme une
EXTRAORDINAIRE FAVEUR : celle de passer 40 jours dans son ROYAUME CELESTE, puis
de revenir temporairement sur Terre en rendre Témoignage.
Cet homme s'appelait Sénécca
Sodi. Il était Grec,
d'origine juive, et vivait la fin de sa vie dans le Nord-Ouest des Etats-Unis.
Il a relaté cette expérience glorieuse avec une grande richesse de détails au Pasteur Elwood Scott, qui a fidèlement transcrit ce qui lui
a été dicté.
Ce témoignage ne manquera pas de vous surprendre. Il vous
amènera à vous interroger sur votre propre existence et vous donnera
certainement des perspectives et des Forces nouvelles pour votre vie
quotidienne.
Vous découvrirez LA BEAUTÉ des paysages et des événements
du domaine céleste. Vous serez étonné par le nombre des habitants du Ciel, par
leur joie et leurs activités. Vous serez émerveillé par la GLOIRE ET LA
GRANDEUR de ce que DIEU a préparé pour tous ceux qui s'attendent à lui.
VOTRE CŒUR SERA TOUCHE PAR LE MESSAGE QUE DIEU VOUS
ADRESSE AU TRAVERS DE CE TÉMOIGNAGE, ET QU'IL A RÉVÉLÉ à l'homme dans la BIBLE,
SA PAROLE VIVANTE !
PRÉAMBULE
Au cours des mois qui ont précédé la rédaction de ce
Témoignage, j'ai reçu à de nombreuses reprises la visite d'un personnage très
particulier. Et bien que ces visites aient été pour moi très surprenantes, je
les ai cependant toujours appréciées. La 1ere fois, j'ai été plutôt surpris -
et même effrayé - quand j'ai vu entrer dans mon bureau, sans qu'il y ait été
invité et sans le moindre mot d'excuses, cet homme à la barbe de soie et aux
vêtement flottant.
Au début, ses visites étaient brèves. Mais par la suite
elles sont devenues bien plus longues. Quand, le soir, j'allais me promener
dans les champs ou dans la forêt, souvent il apparaissait en ma compagnie. Il
semblait se plaire à marcher avec moi. Je me suis rendu compte qu'il était
capable de parler plusieurs langues avec une aisance parfaite et si bien que sa
nationalité n'était pas la mienne. Il paraissait doué de capacités supérieures.
Ses facultés intellectuelles dépassaient très nettement les miennes. En somme,
c'était un individu vraiment hors du commun.
J'avais pris l'habitude, depuis de nombreuses années, de
me lever tôt le matin et de faire un tour en voiture pendant 1 heure ou 2 avant
de prendre mon petit déjeuner. Il n'était pas rare que je prenne à bord quelqu'un
qui m'en fasse la demande. Plusieurs fois, en souhaitant la bienvenue au
voyageur qui prenait place à coté de moi - comme Philippe avec l'Éthiopien du
livre des Actes des Apôtres - je me suis rendu compte qu'il s'agissait de mon
ami à la barbe de soie.
Souvent après une heure de conversation, il disparaissait
tout simplement de ma présence sans le moindre avertissement. Je regardais
alors tout autour, mais en vain, pour voir dans quelle direction il était
partie. Ses sujets de conversation, et la nature des révélations qu'il m'a
faites, m'ont rempli d'admiration et d'émerveillement. Je l'ai aimé de tout mon
âme et son départ m'a attristé. Quelquefois, le soir, après que les membres de
ma famille se soient retirés, il arrivait furtivement dans la pièce alors que
j'étais affairé à mon bureau. Et il restait avec moi jusqu'au-delà de minuit.
Un soir, au cours de l'une de ses premières visites, il
m'a demandé si j'étais toujours capable d'écrire en sténo.
-Absolument ! Lui ai-je répondu. Comme au premiers jours !
-Il y a quelque temps que je suis à ta recherche, m'a t'il dit. Et si tu consens à remplir la mission pour laquelle je t'ai cherché, je mettrai sur toi une bénédiction particulière.
-Absolument ! Lui ai-je répondu. Comme au premiers jours !
-Il y a quelque temps que je suis à ta recherche, m'a t'il dit. Et si tu consens à remplir la mission pour laquelle je t'ai cherché, je mettrai sur toi une bénédiction particulière.
Je l'ai alors assuré d'obéir à toute requête raisonnable
qu'il aurait à me demander.
-Tu écriras un message de ma part pour les hommes, m'a t'il déclaré avec beaucoup d'amabilité.
-Tu écriras un message de ma part pour les hommes, m'a t'il déclaré avec beaucoup d'amabilité.
C'est ainsi que cette décision fut l'objet de mises au
point pratiques. Après quoi, il me fixa une date pour une visite nocturne
semblable à celles que nous avions tant appréciées quand il arrivait par
surprise.
Nous nous sommes alors rencontrés à nouveau, plusieurs
fois de suite. Le résultat a été letémoignage qui va suivre et nécessitait bien ce petit
préambule. Je suis content d'avoir consenti à écrire sous sa dictée. A chaque
fois, cela s'est fait dans la surprise, l'admiration et l'émerveillement. Et
cela aura aussi été pour moi UNE TRÈS RICHE BÉNÉDICTION.
Au cours de l'une de ses 1eres visites, il m'avais
expliqué qu'il était bien le même homme que celui que j'avais rencontré,
quelques années auparavant, sur les pentes de la chaîne des Cascades, dans le
Nord-Ouest des Etats-Unis. Je me souvenais très bien de lui, car j'avais passé
une journée et une nuit dans le réconfort de sa maison et sous sa sainte
influence. Il s'appelait Sénéca Sodi. Il était grec, d'origine juive. C'était
un grand érudit ainsi qu'un croyant solidement fondé dans la foi chrétienne ;
quelqu'un qui avait l'habitude d'étudier la Bible en profondeur. Mais là,
maintenant, il paraissait tellement changé ! Et son visage était éclairé d'un halo de lumière que je ne l'avais pas reconnu tout de
suite. Je fus enclin à douter de son histoire et à considérer tout ça comme une
sorte d'habile farce qu'on aurait joué à mon insu et que je n'arrivais pas à
expliquer.
Cependant, je pouvais voir une grande similitude entre
l'apparence de cet homme et celle de mon ami à la longue barbe de la chaîne de
Cascades. Je lui demandai comment cette chose était possible.
- C'est comme une première gerbe dans la grande moisson de la résurrection, me répondit-il avec un clin d'œil.
- C'est comme une première gerbe dans la grande moisson de la résurrection, me répondit-il avec un clin d'œil.
Mon DIEU ! Est-ce vraisemblable qu'un homme ait déjà
expérimenté la grande résurrection des justes qui doit avoir lieu au DERNIER
JOUR ?
Je pensai alors à l'ENLÈVEMENT D' HÉNOCH. Et au char qui emporta ELIE jusqu'aux cieux. A Moïse qui jeûna 2 fois 40 jours, et qui resta seul avec DIEU sur la montagne des visions, jusqu'à ce qu'il reçoive ce rayonnement de la gloire éternelle. Je pensai à Paul, ravi jusqu'au troisième ciel, qui entendit des paroles du royaume éternel. Je pensai encore aux nombreux saints dont les corps reposaient en terre, et qui se levèrent à la RÉSURRECTION DU SEIGNEUR, entrant ensuite dans Jérusalem et se montrant vivants alors qu'ils avaient été MORTS.
Je pensai alors à l'ENLÈVEMENT D' HÉNOCH. Et au char qui emporta ELIE jusqu'aux cieux. A Moïse qui jeûna 2 fois 40 jours, et qui resta seul avec DIEU sur la montagne des visions, jusqu'à ce qu'il reçoive ce rayonnement de la gloire éternelle. Je pensai à Paul, ravi jusqu'au troisième ciel, qui entendit des paroles du royaume éternel. Je pensai encore aux nombreux saints dont les corps reposaient en terre, et qui se levèrent à la RÉSURRECTION DU SEIGNEUR, entrant ensuite dans Jérusalem et se montrant vivants alors qu'ils avaient été MORTS.
Et je me disais : "De grands événements ne
doivent-ils pas se produire dans ces derniers temps de la Grâce ? Pourquoi donc
Sénéca Sodi, l'un des descendants de l'ancien Israël de DIEU, ne recevrait-il
pas, dans ces derniers temps, de grandes révélations de la part du
TOUT-PUISSANT, ainsi qu'une résurrection anticipée par rapport au reste de la
grande moisson ?
MAIS JE DOIS LE LAISSER NOUS RACONTER SA PROPRE HISTOIRE...
MAIS JE DOIS LE LAISSER NOUS RACONTER SA PROPRE HISTOIRE...
ELWOOD SCOTT
PARTIE-1 : LE COMMENCEMENT
Nous étions le 1er juin et le soleil venait de se
coucher. Le travail de la journée était achevé. J'avais bien éclairé mon
studio. Je l'avais nettoyé et rangé du mieux que j'avais pu. J'avais préparé
crayons et papier, plumes et encres. Et j'attendais nerveusement mon ami à la
barbe de soie. Je me sentis pénétré d'un certains malaise, ne connaissant pas
pleinement la nature de sa mission, ni tout ce qu'elle pouvait inclure.
Je mis à genoux et je demandais solennellement son aide au Père Tout-Puissant. Car mon visiteur avait imprimé en moi un profond respect à son égard, et je me sentais vraiment insignifiant en sa présence. Enfin la porte s'ouvrit, et Sénéca Sodi entra. Un merveilleux halo de lumière émanait de sa tête et de son visage.
Je mis à genoux et je demandais solennellement son aide au Père Tout-Puissant. Car mon visiteur avait imprimé en moi un profond respect à son égard, et je me sentais vraiment insignifiant en sa présence. Enfin la porte s'ouvrit, et Sénéca Sodi entra. Un merveilleux halo de lumière émanait de sa tête et de son visage.
Je me levais pour le saluer. Il me serra - apparemment -
la main, en me gratifiant d'un gentil "bonsoir".
- Mon fils, me dit-il, je te salue au nom du Père !
- Mon fils, me dit-il, je te salue au nom du Père !
Lorsqu'il se fut assis, il me demanda :
- Te souviens-tu de mon humble maison, sur les collines, au pied de la chaîne des Cascades ?
- Bien sûr que je m'en souviens. Ainsi que de la longue promenade que nous avons faites ensemble, ce jour là, au milieu des collines. Et des heures que nous avons passées à veiller jusqu'au delà de minuit. Et je me souviens aussi de la promesse que je t'avais faite d'essayer de te revoir, un jour, dans ton petit palais des béatitudes.
- Je n'ai pas pu entendre ton retour, me dit Sénéca. D'étranges expériences m'attendaient. Je me trouvais alors dans l'ardente espérance du proche retour du Seigneur, et je passais beaucoup de temps en prière. Il s'imprima étrangement en moi la pensée que de grands événements allaient se produire. Cependant, je m'attendais pas aux grandes faveurs qui allaient bientôt m'être accordées. Mais j'ai découvert que DIEU prend plaisir à nous surprendre par la nouveauté et la grandeur de SES BÉNÉDICTIONS.
- Te souviens-tu de mon humble maison, sur les collines, au pied de la chaîne des Cascades ?
- Bien sûr que je m'en souviens. Ainsi que de la longue promenade que nous avons faites ensemble, ce jour là, au milieu des collines. Et des heures que nous avons passées à veiller jusqu'au delà de minuit. Et je me souviens aussi de la promesse que je t'avais faite d'essayer de te revoir, un jour, dans ton petit palais des béatitudes.
- Je n'ai pas pu entendre ton retour, me dit Sénéca. D'étranges expériences m'attendaient. Je me trouvais alors dans l'ardente espérance du proche retour du Seigneur, et je passais beaucoup de temps en prière. Il s'imprima étrangement en moi la pensée que de grands événements allaient se produire. Cependant, je m'attendais pas aux grandes faveurs qui allaient bientôt m'être accordées. Mais j'ai découvert que DIEU prend plaisir à nous surprendre par la nouveauté et la grandeur de SES BÉNÉDICTIONS.
SENECA SODI COMMENCE SON RÉCIT
J'avais juste terminé de dîner, et je m'étais allongé sur
mon lit pour un instant de repos. Mes 2 serviteurs, Séna et Serva, étaient
affairés dans la maison. Soudain, le son d'une trompette nous attira tous à la
porte.
Un magnifique véhicule, tout en or, et 2 conducteurs
vêtus d'habits blancs se tenaient là tout près. Immédiatement, il me sembla que
je tombais comme en catalepsie, et que les choses terrestres s'effaçaient pour
un temps. Les Anges entrèrent dans la pièce et me pressèrent à me préparer
rapidement , me disant :
-LE SEIGNEUR DU ROYAUME A BESOIN DE TOI !!!
Comprenant leur langage, il me fut facile de saisir leur
mission. Je fus rempli d'une louange débordante à la pensée d'aller "A LA
MAISON" sans plus attendre. Restant conscient des choses terrestres,
j'indiquai rapidement à Séna et Serva - qui n'avaient qu'entrevu cette gloire
au travers de flashs de lumière, mais qui sentaient la présence d'êtres
invisibles dans la pièce - de garder mon corps avec soin si j'avais à le
quitter. Je me retrouvai dans un état de semi-conscience, et je vis plusieurs
êtres saints autour du lit où je m'étais allongé, me sentis épuiser.
Des éclairs de pensée traversaient mon esprit par instant : "Est-ce que c'est ça la mort ? Est-ce que je vais vraiment dire au revoir aux choses de la terre ? Est-ce que je suis vraiment aux frontières de l'Éternité ? Si c'est le cas, victoire ! Oh oui, victoire ! "
Je sentis alors, entrant dans mon âme d'une manière furtive, les ravissements de la joie éternelle.
Des éclairs de pensée traversaient mon esprit par instant : "Est-ce que c'est ça la mort ? Est-ce que je vais vraiment dire au revoir aux choses de la terre ? Est-ce que je suis vraiment aux frontières de l'Éternité ? Si c'est le cas, victoire ! Oh oui, victoire ! "
Je sentis alors, entrant dans mon âme d'une manière furtive, les ravissements de la joie éternelle.
OH, QUELLE LUMIÈRE ! QUELLES VISIONS
GLORIEUSES m'étaient
maintenant accordées !
Car commençaient à se dessiner devant moi les éléments et les choses spirituel. Cela, je le comprenais avec une grande clarté. Il me semblait arriver dans un vaste endroit au sein duquel régnait un nouvel ordre des choses. Je fis un dernier effort pour voir mes serviteurs et leurs parler. C'est à peine si je pus prononcer "au revoir". Je vis leurs yeux anxieux regarder dans les miens. J'entendis des fragments de phrases que j'essayai de comprendre, quand je réalisai que Séna et Serva étaient hors d'atteinte.
Car commençaient à se dessiner devant moi les éléments et les choses spirituel. Cela, je le comprenais avec une grande clarté. Il me semblait arriver dans un vaste endroit au sein duquel régnait un nouvel ordre des choses. Je fis un dernier effort pour voir mes serviteurs et leurs parler. C'est à peine si je pus prononcer "au revoir". Je vis leurs yeux anxieux regarder dans les miens. J'entendis des fragments de phrases que j'essayai de comprendre, quand je réalisai que Séna et Serva étaient hors d'atteinte.
Alors je fermai les yeux pour les ouvrir dans un jour
éternel. La chose suivante que je constatai fut que je me tenais debout à
l'angle de la pièce, regardant avec un grand intérêt mon propre corps qui
reposait en paix sur le lit. Il m'est difficile de décrire les sensations -
étranges et cependant joyeuses - de mon âme qui découvrait ma personne libérée
de mon corps. Je m'avançais et me tins à coté du lit. Avec des sentiments mêlés
de joie et de pitié, je dis à mon corps :
- Je suis vraiment désolé de te laisser là, mais tu es mortel et tu le resteras jusqu'à la résurrection.
- Je suis vraiment désolé de te laisser là, mais tu es mortel et tu le resteras jusqu'à la résurrection.
Puis je vis avec moi trois Anges qui semblaient occupés
sur mon corps à une sorte d'embaumement que je ne compris pas. Ils
s'adressèrent très gentiment à moi :
-N'aie pas peur ! Nous sommes venus t'escorter jusqu'à ta demeure céleste. Sa lumière luit intensément sur toi, désormais !
-N'aie pas peur ! Nous sommes venus t'escorter jusqu'à ta demeure céleste. Sa lumière luit intensément sur toi, désormais !
Bien vite me revint à la pensée ce passage de l'écriture
:
"Les Anges sont des esprits au service de
Dieu, envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter
du salut" Hébreux 1 : 14
Je réalisai alors que les yeux physiques ne peuvent pas
voir les êtres spirituels, ni discerner leurs mouvements, sauf dans le cas
d'une intervention miraculeuse. Mais les esprits eux, voient à la fois la
matière et l'esprit.
Je découvris que ma vision était grandement augmentée
depuis l'instant où j'avais été libéré de mon corps mortel. Aussi n'eus-je
aucun regret de me trouver ainsi à ce moment là, car tout semblait s'embraser
d'un éclat et d'une splendeur que je n'avais jamais connu auparavant. Et ce qui
me semblait plus remarquable encore, c'était que la lumière du soleil ne
m'aidait en aucune manière à comprendre ce qui me concernait. Cela se passait
la nuit. Tout le monde était endormi. Tout était entièrement sombre aux yeux
des hommes. Cependant pour moi, tout était éclairé d'une lumière plus belle que
ce que la plus lumineuse journée terrestre peut nous offrir à son midi.
Encore et encore, l'écriture me revenait en mémoire :
Encore et encore, l'écriture me revenait en mémoire :
"Même les ténèbres ne sont pas obscures pour
toi, La nuit brille comme le jour, Et les ténèbres comme la lumière."
Psaumes 139:12
Et aussi :
"Car là il n'y aura point de nuit" Apocalypse 21:25
Et aussi :
"Car là il n'y aura point de nuit" Apocalypse 21:25
Je vis distinctement plusieurs Anges dans la pièce,
chacun d'eux revêtu d'une robe dont la lumière pure et céleste réjouissait mon
âme. Je me demandais pourquoi je n'avais pas pu les discerner avant, quand
j'étais dans mon corps. Un passage de l'écriture me revint, lorsque le prophète
déclare :
"L'Ange de l'Éternel campe autour de ceux
qui le craignent, Et il les arrache au danger. "
psaumes 34:7
psaumes 34:7
A partir de cet instant, je commençais à ressentir une
étrange tendance à m'élever. Mon esprit sentait un puissant appel venant du
Ciel, comme si, à toutes les parties de mon âme, étaient attachés de gros
élastiques dont l'autre extrémité aurait été amarrée dans les cieux.
Séna et Serva étaient en pleurs, assis à coté du lit.
J'essayai de leurs parler, mais je ne pus attirer leur attention. Je
m'approchai tout près d'eux et posai ma main sur leur tête, mais je ne pus me
faire comprendre. Ils semblèrent seulement pleurer plus amèrement encore, comme
s'il y avait eu un contact au niveau de nos âmes. Puis à nouveau leurs larmes
s'arrêtèrent. Et ils se mirent à scruter la pièce comme s'ils avaient entendu
une voix. J'étais sûr qu'ils se rendaient compte de quelque chose concernant ma
présence, mais sans vraiment comprendre ce dont il s'agissait exactement.
Et maintenant les Anges
se mettaient à chanter... Quelle
musique ! Elle était d'une beauté comme j'en avais jamais entendu quand j'étais
dans mon corps ! Quand leur chant s'acheva, ils m'invitèrent.
-Veux-tu bien nous suivre maintenant ?
-Veux-tu bien nous suivre maintenant ?
Après avoir marché jusqu'à l'extérieur, je vis le
véhicule céleste qui semblait comme fait de lumière. Je me tenais encore sur le
seuil de la maison. Je compris ce que signifiait ce véhicule et ce qu'était la
mission spéciale des Anges. J'avais hâte de sauter à l'intérieur. Je lançai un
franc "ALLÉLUIA"
Je suis certain que les anges l'entendirent car ils s'écrièrent aussitôt :
Je suis certain que les anges l'entendirent car ils s'écrièrent aussitôt :
- GLOIRE A DIEU DANS LES LIEUX TRÈS HAUTS
!!!
Je tentais de dire au revoir à mon corps endormi, à ma
vieille maison et à mes 2 serviteurs, quand les anges me firent avancer vers un
siège au milieu d'eux, dans la voiture. Ils m'assurèrent que le voyage
jusqu'"A LA MAISON" se passerait bien. L'instant d'après, le véhicule
céleste commença à s'élever très rapidement, et sans le moindre bruit. Nous
étions partis à une vitesse prodigieuse pour un vol en direction des palais
éternels.
CHAPITRE I - SENECA ARRIVE AU PARADIS
Je n'étais pas assis depuis longtemps dans la voiture
céleste que je me rendis compte que je pouvais converser avec les anges avec la
plus entière liberté. Il semblait que nous nous comprenions au niveau des idées
sans avoir besoin de faire l'effort d'en parler. Et cependant, nous parlions
comme parlent les esprits. Quand j'étais dans mon corps, j'avais souvent
entendu des mots qui avaient été prononcé seulement dans l'oreille de mon âme.
Je les avais cependant compris très distinctement alors qu'aucun son ne les
avait portés. Ce fut d'ailleurs le cas à la conversion de Paul. Il entendit
distinctement une voix à l'intérieur de sa conscience alors que ceux qui
voyageaient avec lui ne virent personne prononcer ces paroles.
-Êtes-vous vraiment des Anges de Dieu ? Demandai-je. Nous
avons tellement lu et tellement chanté à votre sujet sur la terre.
-OUI, tout à fait ! Nous sommes des Anges !
Et tu ne sais rien en ce qui concerne notre naissance. En fait nous ne sommes pas nés ; nous avons été crées. Et non pas sur la terre, mais dans les régions célestes. Nous avons reçu notre instruction dans les éternités passées, dans la présence de Dieu. Mais nous sommes maintenant content d'être vos serviteurs et vos aides. Ceci a été notre joyeux service depuis le jour où l'homme a été créé sur la terre. Nous t'en dirons plus à notre sujet à un autre moment.
-OUI, tout à fait ! Nous sommes des Anges !
Et tu ne sais rien en ce qui concerne notre naissance. En fait nous ne sommes pas nés ; nous avons été crées. Et non pas sur la terre, mais dans les régions célestes. Nous avons reçu notre instruction dans les éternités passées, dans la présence de Dieu. Mais nous sommes maintenant content d'être vos serviteurs et vos aides. Ceci a été notre joyeux service depuis le jour où l'homme a été créé sur la terre. Nous t'en dirons plus à notre sujet à un autre moment.
-Nous avons été comme des étrangers jusqu'à cet instant,
dis-je. Mais vous conduisez si bien ce véhicule que ça me met vraiment en
confiance. J'attendais cette heure depuis de nombreuses années. Je ne savais
pas qu'elle était si proche.
-Tu sais, dit le conducteur, tu ne dois absolument pas avoir peur. Je te conduirai en toute sécurité jusqu'à ta demeure éternelle.
-Tu sais, dit le conducteur, tu ne dois absolument pas avoir peur. Je te conduirai en toute sécurité jusqu'à ta demeure éternelle.
Je regardai à nouveau à l'extérieur de la voiture et je
vis que nous nous déplacions à une vitesse vertigineuse. La Terre, avec ses
villages, ses villes, et ses montagnes, s'évanouissait au loin comme un
fantôme. Bientôt, il nous sembla que la lune était sous nos pieds, alors que
nous nous élevions "sur les piliers des cieux".
Nous parlâmes beaucoup en chemin. Je découvris que les
anges étaient les êtres les plus doux et les plus aimables qui soient, pleins
de savoir et de dévouement. Mon âme débordait d'amour à leur égard. Avant
d'arriver à destination, il me semblait déjà connaître le royaume des Cieux
tant les Anges m'en avaient parlé. Comme je regardais au dehors à travers la
fenêtre de la voiture, je pouvais voir les étoiles de partout, comme je les
avais toujours vu depuis la terre. Je sus alors que nous avions dépassé les
régions du système solaire. Aussi je demandai à l'Ange:
-Où se trouve donc le Ciel ?
-Oh, il n'est pas très loin ! La terre est la première habitation de l'homme. Et sur terre, l'homme a une nature terrestre. Le Ciel, c'est l'habitation ultérieure et éternelle de tous ceux qui sont préparés à cela. Tu vas bientôt voir que mes paroles sont vraies et que le Ciel n'est pas loin. Dans Son amour et Son attention, ton Père a préparé pour toi ces 2 mondes. Ta véritable maison, c'est ta maison céleste. La terre était seulement ton lieu de naissance, l'endroit où ta vie a commencé. Mais lorsque Dieu t'a donné la VIE ÉTERNELLE, il t'a mis en contact avec les réalités célestes. Car il t'a donné la vie qui a toujours été. Regarde et contemple !
-Où se trouve donc le Ciel ?
-Oh, il n'est pas très loin ! La terre est la première habitation de l'homme. Et sur terre, l'homme a une nature terrestre. Le Ciel, c'est l'habitation ultérieure et éternelle de tous ceux qui sont préparés à cela. Tu vas bientôt voir que mes paroles sont vraies et que le Ciel n'est pas loin. Dans Son amour et Son attention, ton Père a préparé pour toi ces 2 mondes. Ta véritable maison, c'est ta maison céleste. La terre était seulement ton lieu de naissance, l'endroit où ta vie a commencé. Mais lorsque Dieu t'a donné la VIE ÉTERNELLE, il t'a mis en contact avec les réalités célestes. Car il t'a donné la vie qui a toujours été. Regarde et contemple !
Je me trouvais alors plongé dans une considération
profonde de toutes ces choses, qui signifiaient tellement pour moi, maintenant
Je regardai à l'extérieur. Nous étions en train d'arriver dans une région de
nuages très lumineux. Quelque chose comme un coucher de soleil terrestre.
Ardent, resplendissant, mais de très loin supérieur. Le temps s'était vraiment
vite écoulé. Mais effectivement, nous étions en train de ralentir dans les
immenses banlieues du royaume éternel.
- Écoute ! Dis-je à l'ange. MAIS QUELLE EST DONC CETTE MUSIQUE QUE J'ENTENDS ? Est-ce qu'elle est réelle ou bien est-ce mon IMAGINATION ?
-C'est le chant des rachetés que tu entends. Il vient du CIEL. Tout le royaume céleste est rempli de musique, et cela sans aucune dissonance.
- Écoute ! Dis-je à l'ange. MAIS QUELLE EST DONC CETTE MUSIQUE QUE J'ENTENDS ? Est-ce qu'elle est réelle ou bien est-ce mon IMAGINATION ?
-C'est le chant des rachetés que tu entends. Il vient du CIEL. Tout le royaume céleste est rempli de musique, et cela sans aucune dissonance.
Aucune musique ne fut jamais plus douce à mon oreille. Je
fus envahi d'une plénitude de joie.
-Sommes-nous près des portes d'entrée de la Ville ?
-Très près des portails du paradis, me répondit-il. Et en disant ceci, les anges inclinèrent leur tête et se couvrirent le visage de leurs mains, tandis que je tombai sur ma face dans le véhicule. Le calme régnait dans nos âmes, mais de profondes émotions commencèrent à peser dans ma poitrine. Je sentis que je devais rompre le silence en criant les LOUANGES DE DIEU.
-Sommes-nous près des portes d'entrée de la Ville ?
-Très près des portails du paradis, me répondit-il. Et en disant ceci, les anges inclinèrent leur tête et se couvrirent le visage de leurs mains, tandis que je tombai sur ma face dans le véhicule. Le calme régnait dans nos âmes, mais de profondes émotions commencèrent à peser dans ma poitrine. Je sentis que je devais rompre le silence en criant les LOUANGES DE DIEU.
Les Anges se mirent à chanter d'une voix
douce :
-"SAINT, SAINT, SEIGNEUR DIEU TOUT PUISSANT ! JUSTES ET VRAIES SONT TOUTES TES VOIES. TU ES ROI PARMI LES SAINTS"
-"SAINT, SAINT, SEIGNEUR DIEU TOUT PUISSANT ! JUSTES ET VRAIES SONT TOUTES TES VOIES. TU ES ROI PARMI LES SAINTS"
Je bondis sur mes pieds. Et pendant un instant, je fus
vraiment très troublé par ce que rencontrait mon regard dans toutes les
directions. La lumière était si transparente... Elle dépassait de loin ce que
le plus beau jour terrestre pourrait offrir. Partout tout autour de nous
s'étendaient des parterres de fleurs. Dans toutes les directions mon regard
rencontrait des arbustes superbes et fleuris, et des bosquets d'arbres
magnifiques, chargés de fruits. Des routes sinueuses, d'une exquise beauté et
disposées avec goût, serpentaient dans ce paysage de magnificence et de gloire.
Des personnes charmantes allaient et venaient, passant les unes devant les
autres avec des salutations et une courtoisie comme seul le CIEL peut en
connaître. La voiture ralentissait. Je ne peux d'écrire les transports
d'allégresse qui emplissaient mon âme. J'étais tout simplement éperdu
d'émerveillement.
I-ENFIN ! VRAIMENT ! JE SUIS A LA MAISON
!...
La voiture sembla trembler comme quelque chose de vivant.
Elle s'arrêta finalement à coté d'un très beau bosquet d'arbres chargés de
fruits. On ouvrit les portes et les anges sortirent de la voiture. D'un bond,
je me retrouvais sur les solides fondations du royaume céleste. Pendant un
instant, je me tins debout, complètement extasié de voir toutes ces âmes vêtues
d'habits blancs joliment coupés, et toutes avec des visages lumineux et heureux
qui rayonnaient d'une parfaite satisfaction, d'une plénitude de contentement.
Je ne pus contenir plus longtemps mes sentiments. Je me prosternai à nouveau du
coté de l'ange, remerciant Dieu a haute voix. J'étais entrain d'adorer l'ange
pour tout le soin qu'il m'avait prodigué et pour la gentillesse qu'il avait
manifesté à mon égard, lorsqu'il me dit:
-ADORE DIEU SEUL ! Je suis aussi l'un de ses serviteurs
et c'est là mon joyeux service.
Disant cela, il fit un signe à quelqu'un qui se tenait
tout près de nous, et qui s'approcha. Il me fut présenté comme l'un des anciens
du CIEL. Ses mots d'accueil furent si cordiaux qu'immédiatement mon âme l'aima
intensément.
-Je te laisse à ses soins, me dit l'Ange. Mais je te reverrais peut être bientôt.
-Je te laisse à ses soins, me dit l'Ange. Mais je te reverrais peut être bientôt.
Je lui tendis la main.
-Désolé de te voir partir. Tu étais déjà pour moi un ami. Que pourrais-je faire pour te remercier de ta grande gentillesse à mon égard ?
- Tu pourras sans tarder apporter ton aide aux autres, répondit l'Ange.
-Désolé de te voir partir. Tu étais déjà pour moi un ami. Que pourrais-je faire pour te remercier de ta grande gentillesse à mon égard ?
- Tu pourras sans tarder apporter ton aide aux autres, répondit l'Ange.
Avec sourire, et agitant la main, il me salua d'un
gracieux "au revoir" . Puis il partit avec sa voiture céleste.
L'Ancien prit alors la Parole :
-Eh bien, mon fils, te voici maintenant chez toi. Tout ce que tu vois - et infiniment plus - est l'œuvre d'amour et de puissance de ton PERE Céleste. Les sacrifices que tu as consentis sur la terre, étaient bien peu de choses comparés à l'importance de ce que tu vas voir ici.
-C'est vrai que c'était bien peu de choses, acquiesçai-je.
-Eh bien, mon fils, te voici maintenant chez toi. Tout ce que tu vois - et infiniment plus - est l'œuvre d'amour et de puissance de ton PERE Céleste. Les sacrifices que tu as consentis sur la terre, étaient bien peu de choses comparés à l'importance de ce que tu vas voir ici.
-C'est vrai que c'était bien peu de choses, acquiesçai-je.
Alors, me revint en mémoire ce merveilleux passage de
l'écriture, que jusqu'à ce jour je n'avais pleinement compris:
"Car nos légères afflictions du moment
présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de
gloire" 2 corinthiens 4 : 17
-C'est absolument certain ! Reprit l'ancien. Tu viens
seulement de commencer à entrevoir la gloire. Mais bientôt, tu en ressentiras
toute la dimension.
-La grandeur et la beauté de chaque chose surpassent ce que je pouvais espérer de mieux. Et tout cela semble si réel... Mais dis-moi ! N'est-ce pas que mon imagination ? Est-ce que je rêve ? Ou bien est-ce que vraiment je suis au Ciel ?
-La grandeur et la beauté de chaque chose surpassent ce que je pouvais espérer de mieux. Et tout cela semble si réel... Mais dis-moi ! N'est-ce pas que mon imagination ? Est-ce que je rêve ? Ou bien est-ce que vraiment je suis au Ciel ?
-Oh, tu sais, reprit l'ancien. C'est chose courante que
les âmes soient déconcertées quand elles arrivent pour la 1 ère fois dans le
royaume céleste. Car elles sont mises en présence des anges, en présence des
esprits des justes rendus parfaits, et ceci dans la gloire de ce royaume. C'est
vrai que cela dépasse l'attente humaine la plus profonde. Non mon fils, tu n'as
pas une vision. TU ES RÉELLEMENT ICI. Ton corps, lui, tu l'as laissé derrière
toi. Et tu verras que tu as ici beaucoup de choses à apprendre avant ton
arrivée jusqu'au Trône, dans la Ville Sainte. Mais réjouis-toi ! Car tu as
parfaitement lavé tes vêtements et tu les as rendu blanc avant de quitter ta
demeure terrestre. Sens-toi entièrement libre de me poser toutes les questions
que tu as envie de me poser. La connaissance de ce monde- ci s'acquiert, comme
c'était le cas pour la connaissance terrestre, PAR LA DEMANDE ET LA RECHERCHE.
Chacun de tes désirs sera pleinement satisfait. Tout ce que tu as pu entendre,
désirer, ou implorer, concernant la connaissance de ta demeure éternelle, t'est
ici offert de manière plus pleine et entière. La Volonté de ton Père céleste
sera ta volonté. Et tout ce que tu vois - et infiniment plus - t'appartient
pour en jouir à jamais. Si, dans ta vie passée, tu as fait bon usage des
opportunités qui t'ont été offertes, un grand trésor t'attend dans la ville;
cette ville dont notre Seigneur a parlé quand il était sur terre, et dont tu
apprendras d'avantage un peu plus tard. Je vois, dit l'ancien, qu'il y a là-bas
une autre âme qui vient tout juste d'avoir été amenés de la terre au paradis.
Il faut que j'aille l'accueillir.
Disant ces mots, il se dirigea vers la voiture céleste.
Il en descendit un homme d'une élégance toute particulière, revêtu d'une robe
du blanc le plus éclatant. L'ancien me fit signe de m'approcher. Alors que
j'arrivais près d'eux et que je pouvais entendre leur conversation, je
m'aperçus que l'homme venait d'un lieu de la terre opposé à celui d'où moi je
venais. Il parlait une autre langue... Et cependant je le comprenais très bien.
Soudain, il leva les mains au-dessus de sa tête. Puis il se mit à applaudir en
s'écriant :
QUE DIEU SOIT BÉNI
A JAMAIS !
A cela, nous nous prosternâmes tous les 2,
en louant notre Père Tout-Puissant et en l'adorant. Nous restâmes ainsi un long
moment, car nos âmes étaient comme écrasés, totalement conquises par
l'enchantement de ces lieux.
Quand nous nous relevâmes, un autre saint approcha de
lui. Celui-ci semblait visiblement avoir vécu dans l'antiquité. Il s'adressa
alors à lui :
-Permets-moi de t'assister dans les voies du Royaume.
Je l'entendis lui demander son nom.
-Je m'appelle Bohémond, répondit-il. Je viens du nord de la Russie.
Il y a de cela seulement quelques heures, j'ai dit au revoir à ma femme et à mes enfants. Je les ai embrassés, puis j'ai embarqués à bord d'un navire, à Oneida sur la Mer Blanche, à destination du Cap nord. Je me souviens seulement que le bateau était entrain de couler et que nous nous trouvions à plusieurs brasses sous l'eau. Mais dites-moi, est-ce que c'est le CIEL ici ? Ou bien est-ce que je suis entrain de rêver, comme rêve le marin de sa maison quand il en est très loin ?
Je l'entendis lui demander son nom.
-Je m'appelle Bohémond, répondit-il. Je viens du nord de la Russie.
Il y a de cela seulement quelques heures, j'ai dit au revoir à ma femme et à mes enfants. Je les ai embrassés, puis j'ai embarqués à bord d'un navire, à Oneida sur la Mer Blanche, à destination du Cap nord. Je me souviens seulement que le bateau était entrain de couler et que nous nous trouvions à plusieurs brasses sous l'eau. Mais dites-moi, est-ce que c'est le CIEL ici ? Ou bien est-ce que je suis entrain de rêver, comme rêve le marin de sa maison quand il en est très loin ?
-Mon fils, dit ce vénérable Père, tu es arrivé à bon
port. Mais tu n'es ni au Cap Nord, ni au fond de la Mer Blanche. Tu es arrivé à
ta demeure ÉTERNELLE. Ton corps, lui, il n'y a aucun doute repose dans les
profondeurs de la mer. Mais l'ange était avec toi quand le navire à sombré. Et
il t'a amené jusqu'ici en toute sécurité. On prendra soin de ton corps au jour
des récompenses, à la résurrection.
L'Ancien me dit alors :
-C'est d'une manière très rapide que nous sommes amenés et rassemblés depuis tous les points de la terre jusqu'à la maison de Notre PÈRE. Ici, nous nous trouvons seulement à l'une des nombreuses stations situées dans les parties reculées du paradis. Toutes les âmes arrivent à ces stations afin d'être introduites dans cette demeure céleste.
-Comment cela se passe t'il ? Est-ce que tu peux me l'expliquer ?
-Bien sûr ! Mais tu le comprendras plus complètement quand nous irons plus loin. Tu n'aurais pas pu supporter la Gloire du Trône sans y avoir été préparé. D'ailleurs, même maintenant, tu ne pourrais pas encore supporter l'intensité de la lumière qui est à l'intérieur de la ville.
-C'est d'une manière très rapide que nous sommes amenés et rassemblés depuis tous les points de la terre jusqu'à la maison de Notre PÈRE. Ici, nous nous trouvons seulement à l'une des nombreuses stations situées dans les parties reculées du paradis. Toutes les âmes arrivent à ces stations afin d'être introduites dans cette demeure céleste.
-Comment cela se passe t'il ? Est-ce que tu peux me l'expliquer ?
-Bien sûr ! Mais tu le comprendras plus complètement quand nous irons plus loin. Tu n'aurais pas pu supporter la Gloire du Trône sans y avoir été préparé. D'ailleurs, même maintenant, tu ne pourrais pas encore supporter l'intensité de la lumière qui est à l'intérieur de la ville.
Au même moment, je vis une femme descendre d'une voiture.
Elle semblait si déroutée qu'elle s'affaissa à l'instant où l'un des serviteurs
s'approchaient d'elle. Puis, levant soudainement les bras, elle s'écria dans sa
stupefaction :
-OH, MON DIEU ! JE NE MÉRITE PAS CETTE GLOIRE ! JE N'EN
SUIS PAS DIGNE ! OH ! EST CE QU'UN JOUR JE POURRAIS ETRE EN RÈGLE AVEC DIEU ?
Elle ferma les yeux. Elle était presque évanouie de
stupeur. Elle semblait incapable de parler alors que son serviteur s'adressait
très gentiment à elle avec les mots les plus aimables qui soient. Enfin elle
rouvrit les yeux. Elle regarda autour d'elle dans l'émerveillement et
l'ahurissement, puis s'exclama :
-Ces vêtements blancs ! ces coupes d'or ! ces arbres de vie ! Et ces fleurs, toutes épanouies ! JE N'EN SUIS PAS DIGNE ! EST-CE QUE VRAIMENT J'AI LE DROIT D'ETRE ICI ? MAIS QUEL DROIT AI -JE DONC SUR TOUS CES ARBRES MAGNIFIQUES CHARGES DE SI BEAUX FRUITS ? Oh, LA GRACE DE DIEU ! J'ETAIS UNE SI GRANDE PÉCHERESSE...
-C'est vrai ! Reprit son guide. Mais tes péchés ont tous été pardonnés. Les anges ne font aucune erreur. Oui, tu as un droit sur ces arbres, parce qu'ils appartiennent à celui en qui tu as cru. Ils sont à toi, parce que tu es à lui.
-Ces vêtements blancs ! ces coupes d'or ! ces arbres de vie ! Et ces fleurs, toutes épanouies ! JE N'EN SUIS PAS DIGNE ! EST-CE QUE VRAIMENT J'AI LE DROIT D'ETRE ICI ? MAIS QUEL DROIT AI -JE DONC SUR TOUS CES ARBRES MAGNIFIQUES CHARGES DE SI BEAUX FRUITS ? Oh, LA GRACE DE DIEU ! J'ETAIS UNE SI GRANDE PÉCHERESSE...
-C'est vrai ! Reprit son guide. Mais tes péchés ont tous été pardonnés. Les anges ne font aucune erreur. Oui, tu as un droit sur ces arbres, parce qu'ils appartiennent à celui en qui tu as cru. Ils sont à toi, parce que tu es à lui.
Elle se releva :
-Mais, est-ce que je porte l'habit des noces ? C'est avec ardeur que j'essayais de m'en revêtir quand la voiture est venue me chercher. J'étais dans une si profonde détresse. Mon âme était dans la confusion, sachant que je n'avais pas été préparée pour un changement si grand.
-Tu as été sauvé, mon enfant, dit le serviteur, comme au travers du feu. Tu n'étais pas une fidèle servante de DIEU. Tu n'as pas construit avec de l'or, de l'argent et des pierres précieuses, mais avec du bois de la paille et du chaume, qui ont été consumés. Dieu ne peut pas maintenant te récompenser largement. Ses bénédictions infinies qui s'étendent devant tes yeux dans toutes les directions, tu devras les obtenir UNE à UNE, lorsque tu seras préparée pour elles. Alors, sois fidèle dans l'opportunité présente, parce qu'il y a devant toi beaucoup à faire. La progression que tu aurais dû faire sur la terre, tu vas devoir la faire ici, jusqu'à ce que tu puisses aller jusqu'aux portes de la ville et voir la gloire rayonnante de la muraille de jaspe. Viens avec moi ! Je t'assisterai dans une connaissance plus grande de CHRIST, de son Salut et de son Royaume Eternel.
-Mais, est-ce que je porte l'habit des noces ? C'est avec ardeur que j'essayais de m'en revêtir quand la voiture est venue me chercher. J'étais dans une si profonde détresse. Mon âme était dans la confusion, sachant que je n'avais pas été préparée pour un changement si grand.
-Tu as été sauvé, mon enfant, dit le serviteur, comme au travers du feu. Tu n'étais pas une fidèle servante de DIEU. Tu n'as pas construit avec de l'or, de l'argent et des pierres précieuses, mais avec du bois de la paille et du chaume, qui ont été consumés. Dieu ne peut pas maintenant te récompenser largement. Ses bénédictions infinies qui s'étendent devant tes yeux dans toutes les directions, tu devras les obtenir UNE à UNE, lorsque tu seras préparée pour elles. Alors, sois fidèle dans l'opportunité présente, parce qu'il y a devant toi beaucoup à faire. La progression que tu aurais dû faire sur la terre, tu vas devoir la faire ici, jusqu'à ce que tu puisses aller jusqu'aux portes de la ville et voir la gloire rayonnante de la muraille de jaspe. Viens avec moi ! Je t'assisterai dans une connaissance plus grande de CHRIST, de son Salut et de son Royaume Eternel.
M'adressant à l'ancien à coté de moi, je le
questionnai :
-Peux-tu m'expliquer qu'elle est sa grande erreur ?
-Bien sûr ! Elle représente dans le monde, le groupe important de ceux qui n'ont pas fait bon usage des opportunités terrestres. Elle ne s'est jamais profondément intéressée à son salut jusqu'à l'heure de sa mort. Ne vois-tu pas qu'elle paraît maigre et comme elle est habillée chichement. Elle ne porte qu'une robe toute simple. Certes, sa repentance a été authentique. Et elle a accepté, par la foi, les promesses de la vie éternelle dans son Seigneur. Son pardon a été complet. Mais elle a ajouté que bien peu de grâce à son âme. Elle ne l'a pratiquement pas fait croître. Elle ressent maintenant, comme toutes les autres âmes dans son cas, l'immensité de ce qu'elle a perdu. Aucun TRÉSOR ne l'attend au CIEL.
-Peux-tu m'expliquer qu'elle est sa grande erreur ?
-Bien sûr ! Elle représente dans le monde, le groupe important de ceux qui n'ont pas fait bon usage des opportunités terrestres. Elle ne s'est jamais profondément intéressée à son salut jusqu'à l'heure de sa mort. Ne vois-tu pas qu'elle paraît maigre et comme elle est habillée chichement. Elle ne porte qu'une robe toute simple. Certes, sa repentance a été authentique. Et elle a accepté, par la foi, les promesses de la vie éternelle dans son Seigneur. Son pardon a été complet. Mais elle a ajouté que bien peu de grâce à son âme. Elle ne l'a pratiquement pas fait croître. Elle ressent maintenant, comme toutes les autres âmes dans son cas, l'immensité de ce qu'elle a perdu. Aucun TRÉSOR ne l'attend au CIEL.
Le Paradis lui-même semble trop bien pour elle. Mais
Dieu, dans sa grande miséricorde, va l'y amener. Ces arbres sont pour elle.
Leurs feuilles possèdent des vertus qui guérissent. Nul ne peut être amené par
les anges jusqu'à cette gloire s'il n'a pas reçu le don de la Vie éternelle, et
s'il n'est pas né de nouveau. Beaucoup hélas, depuis la terre, s'en vont vers
la perdition en dépit du Sauveur qui tend vers eux Ses bras pleins d'amour et
de grâce. Ils ne veulent pas accepter Son aide bienveillante. Ils aiment les
plaisirs du péché plus que Dieu, plus que ses joies éternelles et que les
plaisirs sans fin qui sont ici à sa droite.
CHRIST, sois béni ! M'écriai-je. Tu es plein d'un amour et
d'une grâce infinis pour ton peuple. Comme le brigand sur la croix, même dans
les derniers moments de la vie, il peut être arraché des griffes de la mort.
Oh, que la perte de cette femme est grande ! Comme c'est triste !
Un groupe d'âmes réjouit s'approchait de nous. L'ancien
nous présenta à elles. Nous eûmes vite fait connaissance et nous conversâmes
les uns avec les autres avec une grande liberté, bien que nous ne nous soyons
pas connus auparavant. En peu de temps, nous étions à l'aise ensemble, et la
rencontre fut vraiment très agréable. D'une voix forte, et à juste raison, un
homme se mit à louer DIEU avec de puissants ALLELUIAS et en disant :
- OH, MON DIEU, JE TE BÉNIE ! ENFIN, JE SUIS AU CIEL !
-Maintenant, dit Sénéca, je dois te laisser pour cette nuit? Tu es fatigué et il te faut dormir. Je te reverrai dans 2 soirs. Et il disparut de ma pièce.
-Maintenant, dit Sénéca, je dois te laisser pour cette nuit? Tu es fatigué et il te faut dormir. Je te reverrai dans 2 soirs. Et il disparut de ma pièce.
Je m'assis rêveur. Où était il parti ? Où demeurait-il ?
De quoi se nourrissait-il ? Était-il maintenant avec un autre humain sur cette
terre ? Ne pourrait-il pas se révéler à d'autres comme il l'avait fait avec moi
? Quand il reviendra, il faudra que je le questionne et que je découvre, si
c'est possible, d'autres secrets de son séjour sur terre.
II -PRÉSENTATION COMPLÉMENTAIRE DU PARADIS
L'activité du jour avait pris fin. La soirée était agréable.
Les étoiles commençaient à poindre dans le crépuscule, et j'attendais dans ma
bibliothèque à l'heure convenue. La porte s'ouvrit et Sénéca Sodi entra. Je me
levai pour le saluer. Je lui dis "bonsoir" et lui tendis la main.
Mais en la serrant, je ne sentis pas le contact matériel de sa paume contre la
mienne.
-Content de te voir, mon fils, commença - t'il. Est-ce
que tu es préparé ?
Je répondis à l'affirmative, mais je sentis une sensation étrange de crainte et même de peur. Sa pureté sans tache était devant moi. Et mon propre péché, mon indignité étaient révélés. Mais je rassemblai tout mon courage :
-Je suis prêt pour ton message.
-As-tu fidèlement transcrit le message précédent ?
Je répondis à l'affirmative, mais je sentis une sensation étrange de crainte et même de peur. Sa pureté sans tache était devant moi. Et mon propre péché, mon indignité étaient révélés. Mais je rassemblai tout mon courage :
-Je suis prêt pour ton message.
-As-tu fidèlement transcrit le message précédent ?
J'acquiesçai et lui montrait le manuscrit. Il le regarda
rapidement avec satisfaction.
-Tu peux maintenant écrire, dit-il.
Et il reprit son récit.
-Tu peux maintenant écrire, dit-il.
Et il reprit son récit.
"Ce qui me semblait le plus merveilleux était de
découvrir que je pouvais converser avec aisance et une liberté parfaite avec
tous ceux que je rencontrais, bien que nos langues, sur la terre, aient été
différentes, et qu'il nous fallu là-bas des interprètes. Mais je voyais
maintenant que depuis l'instant où j'avais quitté le matériel pour le
spirituel, je pouvais capter facilement la pensée de quiconque. Je lisais la
pensée de chacun aussi rapidement que celui-ci pouvait la formuler. Il n'était
pas nécessaire d'avoir quantité d'explications détaillées comme sur la terre.
Si, en effet, un sujet était clair pour quelqu'un avec qui je parlais, il me
semblait qu'immédiatement ce sujet devenait pareillement clair à mon esprit.
Aussi ma surprise fut grande de découvrir à quelle vitesse je pouvais prendre
connaissance du royaume spirituel. Et déjà une autre surprise m'attendait :
celle de la profondeur de la Vérité divine.
Par exemple, beaucoup de choses que j'avais apprises dans
les Saintes écritures, quand j'étais dans mon corps, m'étaient maintenant
ouvertes avec une profondeur et une signification que je n'avais jamais connu
auparavant. Je ne pourrais pas mieux dire en comparant cela à la sédimentation
des roches qui contiennent les métaux précieux : plus on atteint les couches
profondes, plus précieux devient le minerai et plus pur y est le métal. Je
demandai à l'ancien qui était à coté de moi de m'expliquer cela. Sa réponse ne
tarda pas. Il me dit en souriant :
-DIEU NE DONNE JAMAIS LE MEILLEURS QU'IL NE PUISSE DONNER. IL A TOUJOURS PLUS EN RÉSERVE. Tu découvriras plus tard que la vérité est insondable.
-DIEU NE DONNE JAMAIS LE MEILLEURS QU'IL NE PUISSE DONNER. IL A TOUJOURS PLUS EN RÉSERVE. Tu découvriras plus tard que la vérité est insondable.
Je me vis alors comme un petit poisson venant tout juste
d'être déversé, par l'embouchure d'un grand fleuve, dans un océan immense et
sans limite, dont on ne verrait aucune plage et dont on ne sonderait aucun
fond. Comment pourrais - je exprimer mes sentiments de joie à un mortel de
chair et de sang ? Ils dépassaient toute description. Mon esprit entier était
transporté de bonheur. Je me trouvais dans le plus parfait ravissement de
délices. Je demandai à l'ancien, qui semblait prendre beaucoup de plaisir à
rester avec moi, comment je pouvais expliquer ce transport de joie qui
augmentait constamment dans mon âme jusqu'à ce que je ressente le besoin
d'exploser en cris de joie et en "Alléluias ! ".
-L'Esprit de Dieu est l'atmosphère du CIEL, me dit-il. Sa
joie devient la nôtre à une échelle bien plus grande que tout ce que nous avons
jamais connu dans la chair. La grande joie que tu ressens maintenant est
seulement un avant-goût de ce que tu ressentira quand tu seras emmené à
l'intérieur de la ville et JUSQUE AU TRÔNE.
A ces mots, je me rappelai le passage de l'écriture où le prophète dit:
A ces mots, je me rappelai le passage de l'écriture où le prophète dit:
"Tu me feras connaître le sentier de
la vie. Il y a d'abondantes joies devant TA Face, des délices éternelles à TA
Droite"Psaumes 16 .
Un sentiment permanent de joie de louange envahissait mon
âme et demandait constamment de m'exprimer. Je voulais louer Dieu pour m'avoir
amené à l'existence et plus encore pour m'avoir sauvé du péché, pour avoir
changé mon cœur et m'avoir transporté dans SA GLOIRE. RIEN DE CE QUI EST
TERRESTRE N'AURAIT PU ME PERSUADER DE RETOURNER DANS LE MONDE. J'avais
l'impression de RIRE à la pensée de la CRAINTE DE LA MORT, cette crainte qui
n'appartient qu'à ceux qui ne se sont pas repentis et qui ne sont pas sauvés.
L'Ancien dont je découvris qu'il était.... JOSUE, OUI, celui de l'ANCIEN TESTAMENT, et
qui avait pris tant d'intérêt à m'accueillir dans ce pays Céleste, me dit
encore :
-Allons jusqu'à ce bosquet, là-bas, et asseyons-nous un instant !
-Allons jusqu'à ce bosquet, là-bas, et asseyons-nous un instant !
Alors que nous nous approchions de ces arbres, je
remarquai qu'ils poussaient à coté d'un LARGE FLEUVE, dont les eaux, pures
comme du CRISTAL, scintillaient d'une lumière dont je n'avais eue qu'une pâle
idée sur la terre. Les arbres dépassaient en beauté tout ce que j'avais jamais
vu. Leur port était si symétrique et si gracieux... Sans aucune branche morte
ou fanée. Le parfum des feuilles était tel qu'il se répandait - c'est ce qui me
fut dit - dans tous les lieux du royaume de Dieu. J'avais d'ailleurs senti la
puissance de ce parfum bien avant d'en découvrir l'origine.
L'Ancien m'invita à regarder de l'autre coté du fleuve.
Aussi loin que le regard pouvait porter, je vis alors que des bosquets de ces
arbres bordaient la rive. Et je vis de multitudes d'âmes rachetées, vêtues du
blanc le plus pur. Toutes semblaient remplies du même esprit de louange que
celui que j'avais senti sans discontinuer depuis l'instant où j'avais franchi
les portails du royaume.
A nouveau, l'Ancien s'adressa à moi :
-Cueillons quelques-uns des fruits de ces arbres ! Puis nous irons rejoindre la compagnie qui est là-bas.
-Eh bien, cela me ferait vraiment très plaisir : je n'ai rien mangé depuis que j'ai quitté mon corps.
-Cueillons quelques-uns des fruits de ces arbres ! Puis nous irons rejoindre la compagnie qui est là-bas.
-Eh bien, cela me ferait vraiment très plaisir : je n'ai rien mangé depuis que j'ai quitté mon corps.
Et pourtant, je ne ressentais pas vraiment le besoin de
manger. Ma faim était plutôt comparable à ce que j'avais souvent connu dans la
chair, quand il me tardait d'entendre une bonne prédication de l'Évangile.
-Quelle sorte de fruit préfères-tu ? Demanda mon guide. Tu peux ici exercer ton choix des choses, tout comme tu le faisais sur la terre. Si tu te sens défaillant ou fatigué de n'avoir pas mangé depuis très longtemps, c'est celui-ci qu'il te faut.
-Quelle sorte de fruit préfères-tu ? Demanda mon guide. Tu peux ici exercer ton choix des choses, tout comme tu le faisais sur la terre. Si tu te sens défaillant ou fatigué de n'avoir pas mangé depuis très longtemps, c'est celui-ci qu'il te faut.
Il me montra un fruit très joliment coloré qui
ressemblait à une poire.
-Comme tu peux le voir reprit -'il, l'arbre au-dessus de toi porte 12 sortes de fruits.Je proclamai, dans un sentiment de profonde louange :
-Oh combien Dieu a merveilleusement pourvu à tous nos besoins ! 12 sortes de fruits sur chaque arbre, et qui arrivent à maturité chaque mois... Et les feuilles qui ne se flétrissent jamais... Merveilleux !
-Viens par ici ! me dit-il. Cueille sur cette branche ! De ce coté-ci de l'arbre ! Et mange ! C'est ce que je fis.
-Comme tu peux le voir reprit -'il, l'arbre au-dessus de toi porte 12 sortes de fruits.Je proclamai, dans un sentiment de profonde louange :
-Oh combien Dieu a merveilleusement pourvu à tous nos besoins ! 12 sortes de fruits sur chaque arbre, et qui arrivent à maturité chaque mois... Et les feuilles qui ne se flétrissent jamais... Merveilleux !
-Viens par ici ! me dit-il. Cueille sur cette branche ! De ce coté-ci de l'arbre ! Et mange ! C'est ce que je fis.
Il est impossible à la compréhension humaine de saisir ce
que fut la grâce enrichissante et lumineuse qui me fut alors communiquée. Il
faut avoir mangé de ce fruit pour comprendre. Son goût était un pur délice.
Jamais la terre n'a donné quoi que ce soit d'aussi délicieux. Ni une orange, ni
une pêche, ni un melon. Et le parfum d'une rose ne saurait lui être comparé.
-Quand quelqu'un mange du fruit de ces arbres, me dit l'Ancien, il ne peut plus désormais mourir, ni vieillir, ni même sentir la fatigue. La mort n'a plus de pouvoir sur lui. L'un de ces arbres poussait dans le jardin d'Eden. Après que nos premiers parents aient péché contre DIEU , il avait le désir de manger aussi de ce fruit. Mais Dieu leur dit NON. S'ils en avaient mangé, ils auraient TOUJOURS VÉCU DANS UN ETAT DE PÉCHÉ ET DE MORT. C'EST POURQUOI DIEU ENVOYA UN ANGE FLAMBOYANT POUR GARDER L'ARBRE. Ainsi, l'homme n'en MANGE JAMAIS TANT QU'IL N'A PAS FRANCHI LA FRONTIÈRE DE SA VIE TERRESTRE. Maintenant, dit Josué, passons sur l'autre bord !
-Quand quelqu'un mange du fruit de ces arbres, me dit l'Ancien, il ne peut plus désormais mourir, ni vieillir, ni même sentir la fatigue. La mort n'a plus de pouvoir sur lui. L'un de ces arbres poussait dans le jardin d'Eden. Après que nos premiers parents aient péché contre DIEU , il avait le désir de manger aussi de ce fruit. Mais Dieu leur dit NON. S'ils en avaient mangé, ils auraient TOUJOURS VÉCU DANS UN ETAT DE PÉCHÉ ET DE MORT. C'EST POURQUOI DIEU ENVOYA UN ANGE FLAMBOYANT POUR GARDER L'ARBRE. Ainsi, l'homme n'en MANGE JAMAIS TANT QU'IL N'A PAS FRANCHI LA FRONTIÈRE DE SA VIE TERRESTRE. Maintenant, dit Josué, passons sur l'autre bord !
A ma grande surprise, je vis que NOUS POUVIONS MARCHER
SUR L'EAU. Elle ressemblait à une mer de verre, tant elle était transparente.
Et pourtant, elle coulait et roulait avec autant de beauté que le plus beau
ruisseau que j'aie jamais vu sur terre.
Je me souviens de la parole de Dieu Car le prophète Esaë
dit ceci :
"C'est là vraiment que l'Éternel est
magnifique pour nous. Il nous tient lieu de fleuves, de vastes rivières, où ne
pénètrent point de navires à rames, et que ne traverse aucun grand vaisseau"
Esaïe 33:21
Esaïe 33:21
Tandis que nous marchions sur l'eau, je demandai à Josué
:
-Comment se fait-il qu'on ne s'en enfonce pas ?
-Tu sembles avoir oublié que tu as laissé ton corps derrière toi, et que maintenant tu es prêt pour être revêtu d'un corps bien plus excellent que tout ce que tu as pu connaître. Ton esprit ne peut pas sombrer dans ces eaux. Tu découvriras bientôt que tu peux aller d'un endroit à un autre comme tu en as le désir, SOIT DANS L'AIR, SOIT SUR LE SOL FERME du domaine Céleste. Mais dépêchons nous ! dit-il (- car j'étais enclin à m'attarder sur chaque nouveauté que je rencontrais -). Il faut que je te présente à cette compagnie que tu vois là-bas.
-Comment se fait-il qu'on ne s'en enfonce pas ?
-Tu sembles avoir oublié que tu as laissé ton corps derrière toi, et que maintenant tu es prêt pour être revêtu d'un corps bien plus excellent que tout ce que tu as pu connaître. Ton esprit ne peut pas sombrer dans ces eaux. Tu découvriras bientôt que tu peux aller d'un endroit à un autre comme tu en as le désir, SOIT DANS L'AIR, SOIT SUR LE SOL FERME du domaine Céleste. Mais dépêchons nous ! dit-il (- car j'étais enclin à m'attarder sur chaque nouveauté que je rencontrais -). Il faut que je te présente à cette compagnie que tu vois là-bas.
En marchant, je jetai un coup d'œil en amont et en avant
du fleuve. Et je vis beaucoup d'autres esprits, arrivés encore après moi, qui
se dirigeaient vers ce rassemblement de légion de rachetés. Parmi eux, se
trouvait mon ami Bohémond, de Russie, que j'avais rencontré peu de temps
auparavant alors qu'il descendait du char céleste. Mon âme était rempli d'un
sentiment inexprimable de louange à DIEU pour le don ineffable de la Vie
éternelle et pour toute cette réalité. Mais oui, j'avais bien autrefois vécu
dans un monde de douleur et de mort. Et penser à cela avec la conscience d'en
avoir été libéré remplissait maintenant mon âme des ravissements de la joie
éternelle."
Maintenant, dit Sénéca, tu es fatigué et tu dois dormir. Que dans sa bonté, l'ange de Dieu te garde et te donne du repos. Disant cela, il disparut.
Maintenant, dit Sénéca, tu es fatigué et tu dois dormir. Que dans sa bonté, l'ange de Dieu te garde et te donne du repos. Disant cela, il disparut.
III-SENECA REVOIT DES AMIS ET SON GRAND-PERE
Le soir suivant, je l'attendais à nouveau, sans savoir
cependant avec certitude s'il viendrait à cette heure. J'eus quelques
difficulté à préparer mon studio pour un tel visiteur, jusqu'au moment où il se
trouva à coté de moi. Ses vêtement brillaient d'une luminosité particulière, et
son visage rayonnait de la lumière du Ciel.
-Sénéca Sodi, assieds-toi, lui dis-je, et explique moi le
mystère de ton corps et de ta nourriture. Ma main n'a serré ni ta main ni le
fruit de ton panier.
-Je t ' éclaircirai cela à un autre moment , mon fils. Es - tu prêt pour mon message ?
-Je le suis, acquiesçai - je.
-Je t ' éclaircirai cela à un autre moment , mon fils. Es - tu prêt pour mon message ?
-Je le suis, acquiesçai - je.
- Alors, il poursuivit ainsi.
"Nous étions remontés sur la rive orientale et nous approchions d'une multitude. Tous ces esprits étaient toujours réjouis et heureux. Beaucoup d'entre - eux se tournèrent vers moi.
-Tu vas vraiment te sentir chez toi avec eux, me dit l'Ancien.
"Nous étions remontés sur la rive orientale et nous approchions d'une multitude. Tous ces esprits étaient toujours réjouis et heureux. Beaucoup d'entre - eux se tournèrent vers moi.
-Tu vas vraiment te sentir chez toi avec eux, me dit l'Ancien.
Puis, après une brève présentation, il prit congé de moi
avec son beau sourire :
-Au revoir, je te reverrai plus tard.
Et il s'en alla.
-Au revoir, je te reverrai plus tard.
Et il s'en alla.
Parmi les tout premiers esprits que je rencontrai, il y
eut celui d'un vieil ami que j'avais eu en Norvège. Je l'avais connu depuis son
enfance et je lui avais dit au revoir dans un petit port, à l'étranger, environ
4 ans auparavant. Je n'avais plus eu aucune nouvelle de sa part depuis lors,
jusqu'à ce que je le vois à nouveau parmi cette multitude. Nous fûmes bientôt
face à face. Il semblait à la fois déconcerté et émerveillé.
-Est-ce bien vous, Monsieur Hansen, demandai-je, mon ami
de jeunesse ?
-Mais bien sûr ! Et ce n'est pas là le visage de Sénéca Sodi ?
-Mais bien sûr ! Et ce n'est pas là le visage de Sénéca Sodi ?
Nous tombâmes dans les bras l'un de l'autre et nous nous
embrassâmes comme seuls peuvent le faire des âmes rachetés.
-Je ne m'attendais pas à vous voir maintenant, lui
dis-je. Vous sembliez en si bonne forme et si plein de force la dernière fois
que je vous ai vu.
-C'est exact ! Mais, vous le voyez, je suis ici ! Et rien ne pourrait me convaincre de retourner sur terre. Mais vous-même, depuis combien de temps êtes-vous arrivé ?
-C'est exact ! Mais, vous le voyez, je suis ici ! Et rien ne pourrait me convaincre de retourner sur terre. Mais vous-même, depuis combien de temps êtes-vous arrivé ?
J'allai lui répondre lorsque s'approcha de nous quelqu'un
que j'avais bien connu pendant de nombreuses années. C'était une chrétienne
authentique, une fidèle servante de Christ dans "Sa vigne terrestre".
Elle avait amené beaucoup de personne au Seigneur. Je n'avais pas su qu'elle
avait quitté la terre. Mais elle était là. Et avec un tel halo de lumière
autour de la tête que tout de suite je pensai à la parole de Dieu:
"Ceux qui auront été intelligents
brilleront comme la splendeur du Ciel, et ceux qui auront enseigné la justice à
la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à
perpétuité"Daniel 12 : 3
Je vis aussi, au sein de cette grande compagnie, l'esprit
d'un petit bébé qui venait de mourir dernièrement. Celui qui l'avait en charge
nous dit que sa mère avait eu un très gros chagrin. Beaucoup de gens avaient
essayé de la consoler le jour de cette mort. Mais sa peine était trop grande
pour recevoir une réelle consolation. Alors, je me disais : "Si seulement
elle pouvait voir ce bébé maintenant, dans cette gloire, avec tant d'attention
autour de lui ! Bien vite, elle essuierait ses larmes et se réjouirait des
voies du Seigneur à l'égard de Ses enfants."
Je commençai aussi à penser à beaucoup d'amis et de proches qui m'étaient chers, et qui s'en était allés de nombreuses années auparavant. Où étaient ils maintenant ? Je demandai à l'un de ceux qui étaient arrivés plus tôt s'il connaissait l'organisation qui était en vigueur ici, en ce qui concerne ceux qui ont quitté le monde il y a des années.
Je commençai aussi à penser à beaucoup d'amis et de proches qui m'étaient chers, et qui s'en était allés de nombreuses années auparavant. Où étaient ils maintenant ? Je demandai à l'un de ceux qui étaient arrivés plus tôt s'il connaissait l'organisation qui était en vigueur ici, en ce qui concerne ceux qui ont quitté le monde il y a des années.
-Oh, me répondit-il, ils sont allés jusqu'à la ville
elle-même. CELLE DONT TU VOIS LA LUMIERE là-bas, dans le lointain.
-Est-ce que nous n'allons pas y aller bientôt nous même
demandais-je ?
-Bien sûr, dès que notre compagnie sera constituée. Ce qui ne saurait tardé.
-Bien sûr, dès que notre compagnie sera constituée. Ce qui ne saurait tardé.
Je regardai au-delà du fleuve, du coté d'où j'étais venu,
et je vis une foule qui se rassemblait près des arbres. Je pouvais les entendre
distinctement. Ils criaient à haute voix :
-BENIS LE SEIGNEUR, O MON ÂME !
J'en vis d'autres qui se regroupaient, venant des
différents endroits. Chacun d'eux semblait avoir une escorte: des esprits
attentionnés qui les guidaient dans leurs premiers pas au sein du pays Céleste.
Je pensai à nouveau à la parole de Dieu. Précieuse PAROLE DE DIEU... "Amenés par les
Anges dans le sein d'Abraham" (Luc 16 : 22) .
La joie d'Abraham est certainement arrivée, maintenant, murmurai-je. Puis, un peu timidement et sans grande conviction, j'interrogeai :
La joie d'Abraham est certainement arrivée, maintenant, murmurai-je. Puis, un peu timidement et sans grande conviction, j'interrogeai :
-ABRAHAM SERAIT- IL QUELQUE PART PAR ICI ?
-Il était là juste avant votre arrivée, me
répondirent-ils. Mais il a été soudainement appelé dans la ville pour une
mission importante. Car tout le monde ici est engagé dans un joyeux service
pour le Seigneur. Tu peux être certains qu'il sera bientôt de retour ici. Car
c'est toujours lui ou l'un des anciens qui conduit ces foules, une fois
rassemblées jusqu'aux portes de la Ville.
Il me semblait maintenant être conscient que nous nous
trouvions quelque part près de l'une des grandes portes d'entrée du monde
Céleste, là où sont amenés et accueillies toutes les âmes de certaines régions
de la Terre. Depuis le moment précis où elle avait quitté mon corps, mon âme
était l'objet d'une attraction constante et puissante dans la direction du
Trône de Dieu. Il m'avait semblé difficilement possible de rester sur Terre,
même pour jeter un dernier regard aux choses terrestres, car je savais que
j'étais passé des limites du temps à l'Éternité sans limites. Je me demandais
vraiment pourquoi je ressentais cette sensation et cette tendance étrange à
bondir vers le haut. Je me sentis la liberté de demander à quelqu'un qui se
trouvait près de moi s'il pouvait me donner une explication :
-Oh, nous ressentons tous la même chose : C'est la loi de
la gravitation spirituelle. Elle attire tous les êtres qui ont été purifiés et
rendus saints en direction de ce grand royaume où DIEU se trouve. Tu as souvent
senti quelque chose de semblable quand tu étais encore dans la chair.
Quelquefois, intérieurement, tu avais la vision et le désir d'être libérée de
ta chair mortelle. Cette force d'attraction était telle qu'au travers de la
maladie ou de douloureux ennuis, tu as souvent dit : "Si seulement j'avais
les ailes de la colombe... Je m'envolerais, et je serais alors
tranquille". C'est ce qui a fait dire à PAUL, ce dont tu vas certainement
te souvenir:
"J'ai le désir de m'en aller et d'être
avec Christ, ce qui de beaucoup est le meilleur"Philipiens 1:23
-Ah oui ! Je vois maintenant. Mais je suis sûr que ce
n'est pas le cas de toutes les âmes, quand elles quittent leurs corps sans
aucune considération pour leur état moral ou spirituel.
-Certes non ! dit mon ami. Il y a 2 grands Centres dans l'Univers Spirituel de Dieu. On peut les comparer à 2 Pôles d'un aimant avec lesquels tu as sans aucun doute été en relation pendant ton temps de mises à l'épreuve: le positif et le négatif. Toutes les âmes sont attirées vers l'un ou l'autre de ces 2 pôles, en fonction de leurs conditions respectives. Le Trône de DIEU est le grand Centre de son Royaume Éternel de Lumière. Vers lui sont attirés tous les esprits graciés, lavés dans le Sang de Christ, dès l'instant où ils l'acceptent et sont nés de lui. Ceci avec plus ou moins d'intensité consciente, selon qu'ils se sont soumis à SA sainte volonté et qu'ils ont été transformés à son image.
-Certes non ! dit mon ami. Il y a 2 grands Centres dans l'Univers Spirituel de Dieu. On peut les comparer à 2 Pôles d'un aimant avec lesquels tu as sans aucun doute été en relation pendant ton temps de mises à l'épreuve: le positif et le négatif. Toutes les âmes sont attirées vers l'un ou l'autre de ces 2 pôles, en fonction de leurs conditions respectives. Le Trône de DIEU est le grand Centre de son Royaume Éternel de Lumière. Vers lui sont attirés tous les esprits graciés, lavés dans le Sang de Christ, dès l'instant où ils l'acceptent et sont nés de lui. Ceci avec plus ou moins d'intensité consciente, selon qu'ils se sont soumis à SA sainte volonté et qu'ils ont été transformés à son image.
-Je comprends tout à fait ce que tu veux dire,
répondis-je. Je connaissais cela dans ma vie terrestre et j'en ai souvent parlé
autour de moi. Mais parle-moi un peu de ceux qui choisissent une vie de péché
dans le monde.
-C'est tout juste l'opposé. Ils sont attirés par une FORCE PUISSANTE VERS LE BAS, en direction du gouffre de la mort éternelle, là où la mort régnera SANS FIN.
-C'est tout juste l'opposé. Ils sont attirés par une FORCE PUISSANTE VERS LE BAS, en direction du gouffre de la mort éternelle, là où la mort régnera SANS FIN.
Je vis à l'instant quelqu'un venir vers moi. Et je
reconnus que c'était mon
Grand-Père. Il avait
quitté la Terre plus de 30 ANS auparavant. Il avait été un très fidèle serviteur
du Seigneur pendant sa vie terrestre. Il était âgé et ses cheveux était blanc
quand il nous avait quittés. Mais là, il avait la beauté et la vigueur de la
force de l'âge.
-SENECA ! TE VOICI ENFIN A LA MAISON !
-C'EST SUR ! Dis-je, en le serrant dans mes bras.
Nous nous embrassâmes d'un baiser fraternel comme la Terre n'en avait jamais connu. Ses mots de bienvenue étaient si Célestes ! Tous deux, nous nous écriâmes:
-C'EST SUR ! Dis-je, en le serrant dans mes bras.
Nous nous embrassâmes d'un baiser fraternel comme la Terre n'en avait jamais connu. Ses mots de bienvenue étaient si Célestes ! Tous deux, nous nous écriâmes:
-BENIS LE SEIGNEUR, O MON ÂME !
Il me posa de nombreuses questions sur notre famille, sur
nos amis, et sur la condition de l'Eglise au sein de laquelle il avait
l'habitude d'adorer DIEU. Il me demanda depuis combien de temps j'avais quitté
la terre. Mais je me rendis vite compte que ses questions ressemblaient
d'avantage à celles de l'un des anciens du Ciel, quand il demandait au disciple
bien-aimé de Pathmos:
"Ceux qui sont revêtus de robes
blanches, qui sont-ils et d'où sont-ils venus ?" (Apocalypse 7 : 13)
L'ancien le savait mieux que Jean lui-même. Je découvris
bien vite que Grand-Père avait une connaissance supérieure, même des choses
terrestres qui s'étaient passées longtemps après son départ de la Terre. Je me
souviens alors - et avec quelle force - de ce que dit le Saint-livre. Au sujet
de l'ange qui parlait avec Jean, à Pathmos, il est écrit qu'il dit ceci :
"Je suis ton compagnon de service et
celui de tes frères les prophètes et de ce qui gardent les paroles de ce
livre."
Apocalypse 22 : 9.
Apocalypse 22 : 9.
Je demandai à grand-père :
-Comment se fait-il que tu en saches autant sur les choses du monde, depuis que tu l'as quitté ?
-Tu sais, nous avons une grande liberté ici, dans le VASTE domaine de ce grand royaume du Dieu Tout-puissant. Beaucoup de ceux que tu connais bien sont venus ici depuis le jour où j'ai franchi les portes du Ciel. Nous avons eu beaucoup de longues et précieuses rencontres. Tous m'ont raconté beaucoup de choses.
-J'espère qu'en temps voulu nous pourrons avoir ensemble un tel partage, dis-je. Je suis si content de t'avoir rencontré.
-Bien sûr que nous en aurons un ! Mais je vois qu'il y a là-bas Abraham qui arrive. Et je veux te le présenter.
-Comment se fait-il que tu en saches autant sur les choses du monde, depuis que tu l'as quitté ?
-Tu sais, nous avons une grande liberté ici, dans le VASTE domaine de ce grand royaume du Dieu Tout-puissant. Beaucoup de ceux que tu connais bien sont venus ici depuis le jour où j'ai franchi les portes du Ciel. Nous avons eu beaucoup de longues et précieuses rencontres. Tous m'ont raconté beaucoup de choses.
-J'espère qu'en temps voulu nous pourrons avoir ensemble un tel partage, dis-je. Je suis si content de t'avoir rencontré.
-Bien sûr que nous en aurons un ! Mais je vois qu'il y a là-bas Abraham qui arrive. Et je veux te le présenter.
-Ah OUI, Vraiment ! J'en serai enchanté bien au-delà de
ce que tu peux imaginer. Car toute ma vie j'ai entendu parler de lui. Et j'ai
beaucoup lu à son sujet. O mon âme ! Que de faveurs me sont accordées !
IV-SENECA RENCONTRE
ABRAHAM
-Tu es sûr que c'est bien Abraham que tu as vu ?
Demandais-je à grand-père.
-Absolument certain. Je le connais bien.
-Eh bien, ça me fera vraiment plaisir de le voir. Comme tu le sais, son nom était connu de tous, sur Terre. Est-ce que tu peux me dire lequel c'est ? Il y a tellement de saints qui vont et viennent. Et comme tous sont habillés de vêtements radieux... Je pensais d'ailleurs à lui juste avant de te rencontrer. J'étais vraiment en train de me demander à quoi il pouvait ressembler. Et souvent, j'ai pensé combien je serai réjoui de le voir. J'ai grandement admiré sa foi qui n'a jamais chancelé, et son obéissance qui l'a conduit vers des lieux que ses yeux n'avaient jamais vus. Combien ont été précieuses, pour nous, ces paroles qui le concernent
-Absolument certain. Je le connais bien.
-Eh bien, ça me fera vraiment plaisir de le voir. Comme tu le sais, son nom était connu de tous, sur Terre. Est-ce que tu peux me dire lequel c'est ? Il y a tellement de saints qui vont et viennent. Et comme tous sont habillés de vêtements radieux... Je pensais d'ailleurs à lui juste avant de te rencontrer. J'étais vraiment en train de me demander à quoi il pouvait ressembler. Et souvent, j'ai pensé combien je serai réjoui de le voir. J'ai grandement admiré sa foi qui n'a jamais chancelé, et son obéissance qui l'a conduit vers des lieux que ses yeux n'avaient jamais vus. Combien ont été précieuses, pour nous, ces paroles qui le concernent
"Abraham crut en Dieu et cela lui fut
compté comme justice" Romains 4 : 3
-Je ne le vois plus maintenant, dit grand-père, mais il
était là-bas, avec ce groupe qui avance vers le fleuve. Ah, voilà ! Il vient
juste de changer de direction. Je vois qu'il est allé accueillir un groupe de
nouveaux arrivants qui viennent de traverser le fleuve. Et je vois à ses gestes
qu'il a l'intention de conduire cette compagnie jusqu'à la ville où ils seront
présentés au Seigneur lui-même.
-Mais grand-père, si nous partons pour la ville
maintenant, est-ce que je te reverrai ?
-Bien sûr ! Je serais souvent là-bas. Et nous aurons beaucoup d'occasions de parler de tous les événements passés, de même que de tout ce qui t'attend. Il y a beaucoup de choses que je veux te dire. Après que tu auras été reconnu par notre Seigneur JESUS et qu'il aura confessé ton nom devant son Père et devant les Anges, tu auras alors l'immense liberté d'aller où tu voudras. J'arrive tout juste du Trône lui-même , et j'ai laissé là-bas plusieurs amis que tu ne manqueras pas de reconnaître lorsque tu y seras.
-Bien sûr ! Je serais souvent là-bas. Et nous aurons beaucoup d'occasions de parler de tous les événements passés, de même que de tout ce qui t'attend. Il y a beaucoup de choses que je veux te dire. Après que tu auras été reconnu par notre Seigneur JESUS et qu'il aura confessé ton nom devant son Père et devant les Anges, tu auras alors l'immense liberté d'aller où tu voudras. J'arrive tout juste du Trône lui-même , et j'ai laissé là-bas plusieurs amis que tu ne manqueras pas de reconnaître lorsque tu y seras.
Ta chère mère, qui t'a quitté depuis plus de 50 années,
est au courant de ce que tu as franchi les portails du royaume Céleste. Elle
serait bien venue avec moi cette fois-ci car elle était impatiente de te voir.
Mais elle a été retenue. Elle avait une tâche à accomplir pour son Seigneur.
Sois certain qu'elle viendra à ta rencontre avant ton arrivée à la porte de la
ville. Mais il faut maintenant que je me dépêche. Quelqu'un qui m'était très
proche sur terre, un vieil ami, vient d'arriver. Nous étions liés comme David
et Jonathan. Quand j'ai quitté les rivages terrestres, cela lui a été très dur,
et il est resté très seul pendant des années. Les Anges viennent de l'amener
dans cette gloire qui est nôtre. Je vais aller lui souhaiter la bienvenue et le
conduire jusqu'à cette compagnie. Il y a une activité inhabituelle près du
trône aujourd'hui. Abraham t'en donnera l'explication quand tu le rencontreras.
Il se présentera tout seul quand il viendra. J'espère revenir à temps pour être
avec vous quand vous monterez vers la ville.
Et agitant la main, il me dit au revoir. J'observai mon
"vieux" grand-père. C'est ainsi que nous avions l'habitude de
l'appeler sur Terre. Il s'éloignait d'une démarche gracieuse, plutôt même
sautillante comme celle d'un jeune homme. Il avait été vieux et décrépit. Mais
maintenant, sa jeunesse était renouvelée comme celle de l'aigle, et chaque
expression de son visage reflétait la joie. A cet instant, je me retournai. Et
à ma grande joie, un homme des plus charmants s'approchait de moi. Il portait
la marque d'un grand âge. Mais malgré cela, il avait une apparence jeune
indescriptible. Il n'était pas comme les autres esprits que je voyais. Il
ressemblait beaucoup à l'ancien que j'avais rencontré en premier.
-Êtes-vous Abraham ? Demandai-je.
-C'est moi !
-Dans le sein d'Abraham... murmurai-je. Luc 16:22
-C'est moi !
-Dans le sein d'Abraham... murmurai-je. Luc 16:22
Je commençai à m'incliner devant lui. Un sentiment de
crainte remplissait mon âme.
-Relève-toi, mon fils. Nous sommes tous frères, ici.
-Relève-toi, mon fils. Nous sommes tous frères, ici.
Il me serra la main, et de l'autre, il m'attira contre
lui pour me donner un baiser de bienvenue. Oh l'amour et la joie qui
débordèrent spontanément. Je criai un franc "ALLÉLUIA" et je répétai
:
-Dans le sein d'Abraham !
-Tu te souviens de ce verset ? S'étonna t-il. Eh bien, tu réaliseras de mieux en mieux ce qu'il signifie. Mais qui est-ce, à coté de toi ?
-Bohémond. Il vient tout juste également d'arriver de la Terre.
-Dans le sein d'Abraham !
-Tu te souviens de ce verset ? S'étonna t-il. Eh bien, tu réaliseras de mieux en mieux ce qu'il signifie. Mais qui est-ce, à coté de toi ?
-Bohémond. Il vient tout juste également d'arriver de la Terre.
Il l'accueillit très cordialement.
-L'immense joie que vous ressentez maintenant, nous dit - il, a été mon partage pendant une centaine de générations terrestres. Un jour, je crois que je pourrai vous présenter à Lazare, celui dont notre Seigneur a dit :"Il fut transporté par les Anges dans le sein d'Abraham" . Je vois que vous venez d'arriver. Vous êtes très émerveillés et vous avez beaucoup de questions à poser au sujet de ce Royaume Céleste de notre Seigneur. Eh bien, pendant que nous parlerons quelques instants rafraîchissons-nous donc. Buvons un peu de l'Eau de ce Fleuve de Cristal. Il coule depuis le Grand Palais qui est là-haut vers le Trône. Aimeriez-vous goûter cette Eau ?
-L'immense joie que vous ressentez maintenant, nous dit - il, a été mon partage pendant une centaine de générations terrestres. Un jour, je crois que je pourrai vous présenter à Lazare, celui dont notre Seigneur a dit :"Il fut transporté par les Anges dans le sein d'Abraham" . Je vois que vous venez d'arriver. Vous êtes très émerveillés et vous avez beaucoup de questions à poser au sujet de ce Royaume Céleste de notre Seigneur. Eh bien, pendant que nous parlerons quelques instants rafraîchissons-nous donc. Buvons un peu de l'Eau de ce Fleuve de Cristal. Il coule depuis le Grand Palais qui est là-haut vers le Trône. Aimeriez-vous goûter cette Eau ?
-Bien sûr ! Dis-je j'ai chanté des Cantiques qui
concernent ce Fleuve. Et j'ai également lu, dans les Ecritures, le passage où
l'Ange le montre à Jean. Dans sa vision, Jean voit qu'il provient du Trône de
Dieu de l'Agneau .Apocalypse 22 : 1
Abraham s'avança jusqu'au bord, et il puisa avec une
coupe en or qu'il remplit à mon intention. Puis il fit de même pour Bohémond.
-Buvez à ce fleuve, mes fils, et vous n'aurez plus jamais soif. Vous ne connaîtrez plus ni la faiblesse ni la fatigue pour en avoir manqué, car ses eaux ne se tariront jamais.
-Buvez à ce fleuve, mes fils, et vous n'aurez plus jamais soif. Vous ne connaîtrez plus ni la faiblesse ni la fatigue pour en avoir manqué, car ses eaux ne se tariront jamais.
Je bus la coupe.
-Gloire à Dieu qui nous donne cette Eau ! M'écriai-je. Quelle est douce au goût ! Et quel pouvoir revivifiant elle possède ! Elle me fait ressentir la joie et l'ardeur de la jeunesse.
-Tu ne te sentiras plus jamais ni vieux ni fatigué, après avoir bu cette Eau Vive, dit Abraham. Car elle est l'Eau de la Vie. Je venais d'ailleurs d'en donner à un groupe de nouveaux arrivants avant de m'approcher de vous. Ne les avez-vous pas entendu louer Dieu ? Avec ce groupe, là-bas, à coté d'eux, ils apprennent maintenant à chanter ensemble le chant que nous chanterons tous, dans peu de temps à la porte de la ville. Ce à quoi vous allez d'ailleurs bientôt vous associer. Certains connaissent déjà bien ce chant, maintenant. D'autres le connaissaient avant d'arriver. Car ses paroles sont contenues, sur terre, dans les Saintes Écritures. Dieu en a donné la révélation afin qu'il soit bien connu de tous. Te souviens-tu de ce Chant ?
-S'il te plait, est-ce que tu pourrais me le répéter, afin que je sache duquel tu parles ?
-Jean fut ravi en esprit et il en entendit les paroles, reprit-il.
-Gloire à Dieu qui nous donne cette Eau ! M'écriai-je. Quelle est douce au goût ! Et quel pouvoir revivifiant elle possède ! Elle me fait ressentir la joie et l'ardeur de la jeunesse.
-Tu ne te sentiras plus jamais ni vieux ni fatigué, après avoir bu cette Eau Vive, dit Abraham. Car elle est l'Eau de la Vie. Je venais d'ailleurs d'en donner à un groupe de nouveaux arrivants avant de m'approcher de vous. Ne les avez-vous pas entendu louer Dieu ? Avec ce groupe, là-bas, à coté d'eux, ils apprennent maintenant à chanter ensemble le chant que nous chanterons tous, dans peu de temps à la porte de la ville. Ce à quoi vous allez d'ailleurs bientôt vous associer. Certains connaissent déjà bien ce chant, maintenant. D'autres le connaissaient avant d'arriver. Car ses paroles sont contenues, sur terre, dans les Saintes Écritures. Dieu en a donné la révélation afin qu'il soit bien connu de tous. Te souviens-tu de ce Chant ?
-S'il te plait, est-ce que tu pourrais me le répéter, afin que je sache duquel tu parles ?
-Jean fut ravi en esprit et il en entendit les paroles, reprit-il.
Il a écrit :
"J'entendis dans le Ciel comme la voix
forte d'une foule nombreuses qui disait: "
Alléluia! Le salut, la gloire, et la puissance sont à notre Dieu, parce que ses jugements sont véritables et justes; car il a jugé la grande prostituée qui corrompait la terre par son impudicité, et il a vengé le sang de ses serviteurs en le redemandant de sa main. Et ils dirent une seconde fois: Alléluia! ...et sa fumée monte aux siècles des siècles. Et les vingt-quatre vieillards et les quatre êtres vivants se prosternèrent et adorèrent Dieu assis sur le trône, en disant: Amen! Alléluia! Et une voix sortit du trône, disant: Louez notre Dieu, vous tous ses serviteurs, vous qui le craignez, petits et grands! Et j'entendis comme une voix d'une foule nombreuse, comme un bruit de grandes eaux, et comme un bruit de forts tonnerres, disant:
Alléluia! Le salut, la gloire, et la puissance sont à notre Dieu, parce que ses jugements sont véritables et justes; car il a jugé la grande prostituée qui corrompait la terre par son impudicité, et il a vengé le sang de ses serviteurs en le redemandant de sa main. Et ils dirent une seconde fois: Alléluia! ...et sa fumée monte aux siècles des siècles. Et les vingt-quatre vieillards et les quatre êtres vivants se prosternèrent et adorèrent Dieu assis sur le trône, en disant: Amen! Alléluia! Et une voix sortit du trône, disant: Louez notre Dieu, vous tous ses serviteurs, vous qui le craignez, petits et grands! Et j'entendis comme une voix d'une foule nombreuse, comme un bruit de grandes eaux, et comme un bruit de forts tonnerres, disant:
"Alléluia! Car le Seigneur notre Dieu
tout puissant est entré dans son règne. Réjouissons-nous et soyons dans
l'allégresse, et donnons-lui gloire; car les noces de l'agneau sont venues, et
son épouse s'est préparée." Apocalypse 19 : 1-7.
-Ah oui ! Je me rappelle très bien de ce chant. Je peux
maintenant me joindre à eux pour le chanter. Père Abraham, demandai-je, ne va
t'on pas bientôt aller vers le Trône ? J'ai un tel désir de voir mon Seigneur
Jésus. Je l'ai tant aimé ces dernières années. Et puis, j'ai aussi beaucoup de
bien-aimés qui nous avaient quittés, et je suis sûr qu'ils se trouvent près du
trône.
-Tes désirs, mon fils, seront pleinement satisfaits. La patience que tu as apprises sur terre t'est d'un grand secours, ici. J'espère que tu découvriras cette vérité apaisante dans toutes les voies de Dieu.
-Tes désirs, mon fils, seront pleinement satisfaits. La patience que tu as apprises sur terre t'est d'un grand secours, ici. J'espère que tu découvriras cette vérité apaisante dans toutes les voies de Dieu.
Je dis alors de toute mon âme :
-Oh oui, que ta volonté soit faite !
-Tu verras bientôt le ROI DANS SA BEAUTÉ. Et probablement, certains de ceux qui te connaissent le mieux vont venir nous rencontrer quand nous serons en route vers les portes de la ville. Car ils savent certainement que tu es ici. Dès que notre Compagnie sera complète, nous partirons. 12 légions forment une compagnie, et tu vois qu'elles se rassemblent en venant de toutes les directions. Regarde là-bas, en aval du fleuve ! Tu vois, une autre compagnie va bientôt être complète. Regarde maintenant de l'autre coté, remonte le fleuve ! Tu en vois une autre. Les guides qui les accueillent savent très vite à quelle compagnie chacun appartient et où est sa place. Certains se sont très peu préparés pour cette gloire avant de quitter le monde. Maintenant, la lumière est trop forte pour eux. Comme tu le vois, ils se retirent à l'arrière et se contentent de rester parmi les arbres. Ils attendent d'être d'avantage préparés, grâce à l'usage des feuilles merveilleuses de ces arbres. Mais toutes ces compagnies que tu vois seront bientôt rassemblées aux portes de la ville.
-Oh oui, que ta volonté soit faite !
-Tu verras bientôt le ROI DANS SA BEAUTÉ. Et probablement, certains de ceux qui te connaissent le mieux vont venir nous rencontrer quand nous serons en route vers les portes de la ville. Car ils savent certainement que tu es ici. Dès que notre Compagnie sera complète, nous partirons. 12 légions forment une compagnie, et tu vois qu'elles se rassemblent en venant de toutes les directions. Regarde là-bas, en aval du fleuve ! Tu vois, une autre compagnie va bientôt être complète. Regarde maintenant de l'autre coté, remonte le fleuve ! Tu en vois une autre. Les guides qui les accueillent savent très vite à quelle compagnie chacun appartient et où est sa place. Certains se sont très peu préparés pour cette gloire avant de quitter le monde. Maintenant, la lumière est trop forte pour eux. Comme tu le vois, ils se retirent à l'arrière et se contentent de rester parmi les arbres. Ils attendent d'être d'avantage préparés, grâce à l'usage des feuilles merveilleuses de ces arbres. Mais toutes ces compagnies que tu vois seront bientôt rassemblées aux portes de la ville.
CHAPITRE 2 - PRÉPARATION POUR LE
DÉPLACEMENT JUSQU' A LA CITE CELESTE
-Père Abraham, pouvons- nous te poser une question en
attendant que la multitude soit rassemblée pour former cette compagnie ?
-Mais certainement. Ne te gêne surtout pas.
-Je viens de rencontrer mon vieux grand-père, qui est ici depuis plus de 30 ans. J'ai eu un long entretien avec lui avant que tu ne viennes. Il m'a dit beaucoup de choses au sujet de ce monde éternel de lumière. Mais au moment où il m'a quitté pour aller accueillir un autre de ses amis, il m'a dit qu'il y avait une grande activité aux alentours du Trône, en ce moment. Est-ce que tu voudrais nous en donner l'explication ?
-Mais certainement. Ne te gêne surtout pas.
-Je viens de rencontrer mon vieux grand-père, qui est ici depuis plus de 30 ans. J'ai eu un long entretien avec lui avant que tu ne viennes. Il m'a dit beaucoup de choses au sujet de ce monde éternel de lumière. Mais au moment où il m'a quitté pour aller accueillir un autre de ses amis, il m'a dit qu'il y avait une grande activité aux alentours du Trône, en ce moment. Est-ce que tu voudrais nous en donner l'explication ?
-Très volontiers ! De grands Evénements sont sur le point
de se produire, d'un caractère tel que le temps et l'éternité n'en ont jamais
connu. Notre Seigneur a récemment annoncé que le moment où il quittera Son
Trône de méditation était bientôt arrivé. Accompagné de tous les saints et de
tous les anges, Il descendra vers la Terre pour la juger, car la coupe de
l'iniquité est maintenant bientôt pleine.
-Il y a de nombreuses années que nous entendons la VENUE DE CHRIST SUR TERRE, dis-je. Certains sont même allés si loin qu'ils ont avancé des dates pour son retour.
-Il y a de nombreuses années que nous entendons la VENUE DE CHRIST SUR TERRE, dis-je. Certains sont même allés si loin qu'ils ont avancé des dates pour son retour.
-Mais là est leur folie, reprit Abraham. Notre Seigneur
leur a clairement enseigné, rappelle-toi SA PAROLE - et nous avons, ici dans le
Ciel, de fidèles copies des Saintes écritures auxquelles nous avons accès quand
nous le voulons - que nul ne connaissait ni le JOUR ni nous, qui sommes ici
depuis de longs cycles d'Éternité, n'a eu connaissance de ce que serait ce
moment. Et même maintenant, l'instant précis n'a pas été annoncé. Mais des
événements importants sont annoncés au Trône à l'occasion du grand
rassemblement, quand des millions de saints et d'anges sont assemblés, pour de
grands services de louange que plus tard tu auras l'occasion de connaître
davantage. Tous ici, comme ceux qui sont sur Terre, sont profondément concernés
par ce grand événement dont le Père a gardé pour LUI les secrets.
L'Église (selon la Bible, l'ensemble de ceux qui sont rachetés), sur terre et dans le Ciel, sera bientôt unie dans un grand Jubilé pour célébrer les grandes victoires finales de la croix et du Sauveur, à la résurrection de tous les saints, de tous ce que la Terre a connu depuis les jours d'Abel jusqu'à la fin des âges. Comme tu le sais, les saints qui vivront sur la Terre seront tous changés en un instant, en un clin d'œil. Nous, dans le Ciel, avec la permission de Dieu, nous retournerons tous vers ce qui aura été le lieu de notre naissance, et nous irons dire bonjour à l'Église terrestre. Alors se produira la grande résurrection, qui sera suivie du grand Sabbat de la Terre
L'Église (selon la Bible, l'ensemble de ceux qui sont rachetés), sur terre et dans le Ciel, sera bientôt unie dans un grand Jubilé pour célébrer les grandes victoires finales de la croix et du Sauveur, à la résurrection de tous les saints, de tous ce que la Terre a connu depuis les jours d'Abel jusqu'à la fin des âges. Comme tu le sais, les saints qui vivront sur la Terre seront tous changés en un instant, en un clin d'œil. Nous, dans le Ciel, avec la permission de Dieu, nous retournerons tous vers ce qui aura été le lieu de notre naissance, et nous irons dire bonjour à l'Église terrestre. Alors se produira la grande résurrection, qui sera suivie du grand Sabbat de la Terre
: "Où
MILLÉNIUM, règne de paix de 1000 ans que JÉSUS instaurera sur la terre à Son
RETOUR Apocalypse 20:1-6.
Bien que nous soyons ici depuis des siècles, nous
attendons cet événement avec grand intérêt. Il nous revient en mémoire de
tendres souvenirs des scènes de notre enfance et de notre jeunesse, et cela
nous fait plaisir de savoir que nous allons bientôt visiter les lieux de notre
première expérience terrestre , ainsi que les lieux qui ont été les témoins de
notre libération de péché. Et puis, nous allons recevoir la plénitude et
l'achèvement de notre salut : la rédemption de notre corps. Très peu d'entre
nous ont déjà eu leur résurrection, comme tu peux le voir en ce qui me
concerne.
-Oui, cela fait un certain temps que j'attendais de te
demander ce qui fait la différence entre ton aspect et celui des autres
esprits, comme du mien également.
-Tous les anciens ont reçu leur résurrection au moment où
notre Seigneur est ressuscité. Ils sont devenus avec lui les prémices, les 1er
fruits de ceux qui dorment. Cependant, aux noces de l'Agneau, nous serons
disposés à vos cotés comme si nous avions été tout nouvellement ressuscités.
C'est un grand Evénement que nous attendons TOUS.
-Béni soit le Seigneur notre DIEU ! Mon âme est ravie de
joie pour le don inexprimable qu'il nous fait.
-Elle peut l'être ! dit Abraham. Et cette joie de ton âme ne faiblira jamais. L'heure va bientôt sonner. Les anges et les saints en ont apporté la nouvelle jusqu'aux limites les plus reculées de ce domaine Céleste. Le Saint-Esprit, lui aussi, qui est la lumière de l'Église sur Terre comme au Ciel, imprime de cet Evénement la pensée des chrétiens les plus profonds et les plus engagés de l'Église Terrestre. Mais je te reparlerai de ceci une prochaine fois, si tu le désires.
-Elle peut l'être ! dit Abraham. Et cette joie de ton âme ne faiblira jamais. L'heure va bientôt sonner. Les anges et les saints en ont apporté la nouvelle jusqu'aux limites les plus reculées de ce domaine Céleste. Le Saint-Esprit, lui aussi, qui est la lumière de l'Église sur Terre comme au Ciel, imprime de cet Evénement la pensée des chrétiens les plus profonds et les plus engagés de l'Église Terrestre. Mais je te reparlerai de ceci une prochaine fois, si tu le désires.
Je vois que notre Compagnie est presque complète, et nous
devons nous préparer à partir pour la ville sainte. Tu verras que dans cette
grande multitude le comportement de chacun ne sera pas identique, bien que
presque tous soient de récents arrivants de la terre, et bien qu'à quelques
exceptions près, tous soient impatients de voir le ROI dans sa beauté.
Certains, sur Terre, étaient extrêmement joyeux. Mais d'autres ne l'étaient pas
autant. Certains n'ont pas un bon usage des opportunités qui leur étaient
offertes quand ils étaient sur terre.
Ils n'ont pas passé beaucoup de temps en prière, ni fait beaucoup d'effort pour développer en eux les fruits de l'esprit, ce qui forme le caractère pour l'éternité. Ils ont construit avec du bois, du foin, et du chaume, au lieu de le faire avec de l'or, de l'argent et des pierres précieuses. Mais sens-toi tout à fait à ton aise ! Nous allons très bientôt partir pour la ville.
Ils n'ont pas passé beaucoup de temps en prière, ni fait beaucoup d'effort pour développer en eux les fruits de l'esprit, ce qui forme le caractère pour l'éternité. Ils ont construit avec du bois, du foin, et du chaume, au lieu de le faire avec de l'or, de l'argent et des pierres précieuses. Mais sens-toi tout à fait à ton aise ! Nous allons très bientôt partir pour la ville.
Il repassa de nouveau devant nous et s'arrêta.
-Je vois ce que vous observez. Vous avez remarqué que certains, alors que nous préparons notre voyage vers la ville et le trône, sont enclins à retourner vers l'arrière, et ne sont pas tellement remplis de joie.
-Je vois ce que vous observez. Vous avez remarqué que certains, alors que nous préparons notre voyage vers la ville et le trône, sont enclins à retourner vers l'arrière, et ne sont pas tellement remplis de joie.
-Oui, dis je, et je crois comprendre. Je me souviens que
sur Terre beaucoup d'enfants de Dieu ne pouvaient jamais se laisser persuader
de s'engager de tout cœur sur le chemin de la vie. Leur foi était faible et
laissait à désirer. Dans des moments de grande réjouissance en Dieu, ils
avaient peu de goût pour les choses profondes du royaume. Il leur manquait ce
que nous appelions une vraie consécration à DIEU. Parfois nous nous demandions
presque s'ils étaient sauvés de leurs péchés passés. Il y avait une règle parmi
nous. Ceux qui avaient clairement conscience d'avoir été beaucoup pardonné
savaient toujours beaucoup aimer. Et ceux qui étaient remplies du Saint-Esprit
avaient un sens aigu de la victoire sur le monde, sur la chair et sur le
diable. Ils étaient de ceux qui remportaient les victoires et obtenaient le
droit de goûter de l'arbre de vie et de franchir les portes de la ville sainte.
Ceux qui étaient remplis d'une joie véritable dans leurs âmes, et il semble
bien que les mêmes dispositions s'appliquent à l'intérieur du royaume céleste.
-Tu es tout a fait dans la vérité, mon fils, reprit
Abraham. Quand ceux qui ont une âme trop "maigre" arrivent ici, ils
ont peu d'attirance pour le fleuve de cristal. Aussi ne pourraient - ils pas
apprécier les fontaines qui se trouvent près du trône. Ils ne sont pas très
attirés par les fruits des arbres - que tu as mangé, j'en suis sûr. Mais ce
qu'ils apprécient le plus, dès qu'ils arrivent ici, ce sont les feuilles des
arbres, dont tu as remarqué la douceur ainsi que le parfum.
Pendant tout le temps qu'il me parlaient, revenaient
constamment à mon esprit les paroles de l'Apôtre:
"L'œuvre de chacun sera manifestée ;
car le jour la fera connaître, parce qu'elle se révélera par le feu, et le feu
éprouvera ce qu'est l'œuvre de chacun. Si l'œuvre bâtie par quelqu'un sur le
fondement subsiste, il recevra une récompense. Si l'œuvre de quelqu'un est
consumée, il perdra sa récompense; pour lui, il sera sauvé, mais comme au
travers du feu." 1 corinthiens 3:13-15
-Comme ils sont bénis, dis je, d'avoir le fondement
lui-même, l'expiation faite par notre Seigneur Jésus-Christ, et d'avoir aussi
le privilège de l'usage de ces feuilles dont je me souviens qu'elles servent à
la guérison des nations. Apocalypse
22:2
-Dieu ne peut pas les récompenser très largement, précisa
Abraham, car il leur manque la capacité de recevoir. Et pourtant, dès qu'ils
seront préparés pour cela, ils apprécieront la Gloire du Royaume Céleste. Une
étoile diffère en gloire d'une autre étoile. Ceux qui auront été intelligents
brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice à
la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité. (Daniel
12:3)
-Maintenant, dit Sénéca, je dois te laisser te reposer.
Tu m'as servi fidèlement et tu es fatigué. Je te reverrai dans 2 soirs. Il me
souhaita une bonne nuit...
Et il s'en était allé.
Et il s'en était allé.
I-EN DIRECTION DE LA CITE CELESTE
A l'heure prévue, mon ami à la barbe de soie entra. Je
l'accueillis dans mon studio avec les salutations habituelles, et je lui dis :
-Sénéca Sodi, ton récit m'intéresse au plus haut point, et j'attendais impatiemment ton arrivée.
-Es-tu prêt ? Me demanda t'il.
Je lui répondis par l'affirmative. Alors, il commença.
-Sénéca Sodi, ton récit m'intéresse au plus haut point, et j'attendais impatiemment ton arrivée.
-Es-tu prêt ? Me demanda t'il.
Je lui répondis par l'affirmative. Alors, il commença.
"Tout était maintenant prêt. 12 Légions d'âmes venus de différents lieux s'étaient
assemblés, en relativement peu de temps, à coté du fleuve. Tous étaient là
parce qu'ils étaient passés par la croix. Peu importait notre langue terrestre,
nous nous comprenions parfaitement les uns les autres. Comme nous passons à
coté d'eux, tous parlaient du précieux salut obtenu en Jésus. Alors que je
changeais de conversation et que je commençais à me mêler plus librement au
groupe de ces joyeux esprits, j'en rencontrai certains que je reconnus être de
vieux amis. Une dame qui m'était très chère, que pendant de nombreuses années
j'avais connu comme invalide et malgré cela profondément spirituelle, était
dans ce groupe. Elle manifestait une joie débordante. Je ne saurais dire
comment nous nous reconnûmes. Mais la similitude entre l'esprit et les traits
physiques est telle que nous nous reconnûmes tout de suite. Notre mémoire était
si rafraîchie qu'il nous sembla ne nous être jamais oubliés. Comme elle
paraissait aller bien, maintenant ! Son visage rayonnait d'une jeunesse
immortelle. En m'approchant d'elle, je remarquai qu'un halo de lumière et de
joie céleste - que je ne saurais décrire - recouvrait tout mon être. Au moment
où je m'adressais à elle en l'appelant par son nom, elle me saisit soudainement
la main en s'écriant :
- GLOIRE AU PERE ! SAUVEE ! Sauvée POUR TOUJOURS !
Terminées, disparues toutes les maladies et toutes les souffrances ! Alléluia !
-Mais oui ! acquiesçai-je. Et comme vous paraissez en pleine forme... Les choses anciennes sont passées.
-Absolument ! Quand vous m'aviez connu, je me trouvais dans une grande souffrance. Je réalise maintenant les paroles de Paul :
-Mais oui ! acquiesçai-je. Et comme vous paraissez en pleine forme... Les choses anciennes sont passées.
-Absolument ! Quand vous m'aviez connu, je me trouvais dans une grande souffrance. Je réalise maintenant les paroles de Paul :
"CAR NOS LEGERES AFFLICTIONS DU MOMENT
PRODUISENT POUR NOUS, AU-DELÀ DE TOUTE MESURE, UN POIDS ETERNEL DE
GLOIRE."
(2 corinthiens 4:17).
(2 corinthiens 4:17).
Mon âme est remplie de gloire ! Nous sommes maintenant
tout près du ROI dans sa beauté. Mais, écoutez ! ... Qu'est-ce qu'on entend ?
... Mais oui, REGARDEZ ! LES CHARS DE DIEU ARRIVENT !
Voyant cela, nous nous mîmes à crier sans retenue. Nous
pouvions entendre une très belle musique dans le lointain. En regardant dans la
direction d'où cela venait, nous vîmes un immense cortège d'anges qui venaient
dans notre direction avec des chars flamboyants de lumière. Alors que nous
avions cette première vision très lointaine, je questionnai, avec beaucoup
d'autres :
- Père Abraham, est-ce notre SEIGNEUR JESUS, LUI que nous
attendons avec impatience depuis si longtemps ?
-Ce sont les chars de Dieu, répondit très gentiment Abraham. Ils sont conduits par les Anges. Sous peu, ils seront au milieu de vous. Ils amènent de nombreux bien-aimés qui viennent vous accueillir avant de vous conduire jusqu'à la ville et jusqu'au trône. Vous vous rappelez comment c'était sur Terre, quand nos amis rentraient d'un long voyage : nous allions très loin à leur rencontre. Moi même depuis Hébron, j'allais loin pour accueillir LOT et ses enfants. Isaac, lui, a fait un long chemin dans les champs pour venir à la rencontre de Rébecca qui arrivait avec ses chameaux. A votre époque, c'est sur les quais des gares et des ports que vous alliez retrouver vos bien-aimés. Eh bien, cette tradition est conservée dans le Ciel.
-Ce sont les chars de Dieu, répondit très gentiment Abraham. Ils sont conduits par les Anges. Sous peu, ils seront au milieu de vous. Ils amènent de nombreux bien-aimés qui viennent vous accueillir avant de vous conduire jusqu'à la ville et jusqu'au trône. Vous vous rappelez comment c'était sur Terre, quand nos amis rentraient d'un long voyage : nous allions très loin à leur rencontre. Moi même depuis Hébron, j'allais loin pour accueillir LOT et ses enfants. Isaac, lui, a fait un long chemin dans les champs pour venir à la rencontre de Rébecca qui arrivait avec ses chameaux. A votre époque, c'est sur les quais des gares et des ports que vous alliez retrouver vos bien-aimés. Eh bien, cette tradition est conservée dans le Ciel.
En peu de temps - et bien plus rapidement que ne
l'airaient fait les meilleurs trains terrestres - ils s'étaient rapprochés à
grande vitesse. Ils semblèrent nous dépasser en décrivant un large cercle. A la
demande d'Abraham, les grandes légions s'écartèrent pour former un passage, se
disposant en 2 groupes allongés avec un grand espace au milieu, afin de laisser
de la place pour les chars Célestes. Ils commencèrent à réduire notoirement
leurs vitesse. Plus lentement mais avec beaucoup de grâce, ils s'engagèrent
entre les 2 longues rangées d'âmes enchantées et impatientes.
Nous étions tous là, en silence, le souffle coupé. Pas
simplement enchantés, nous étions dans l'émerveillement de ce que voyaient NOS
YEUX. Ces voitures, et ceux qui étaient à l'intérieur, brillaient d'un éclat et
d'une gloire dont nous savions que c'était un reflet du trône lui-même. Quand
enfin le convoi s'arrêta, ses passagers poussèrent un puissant ALLELUIA à DIEU
: Ses rachetés étaient arrivés !
Nous vîmes alors à l'intérieur de nombreuses personnes joyeuses et radieuses qui, bien vite, furent au dehors parmi nous. Elles étaient venus nous accueillir dans ce royaume de lumière et d'éternité. Ce n'était autre que des parents, des amis, des proches, que nous avions bien connu sur Terre et qui savaient que nous arrivions. Nous avions des réunions sur Terre. Mais en aucune façon, elles ne sauraient être comparés à la joie de cette rencontre. Certains étaient là depuis de nombreuses années. Bientôt, nombreux étaient ceux qui se serraient dans les bras les uns des autres. QUELLE JOIE ! COMME JE N'EN CONNAISSAIS PAS AUPARAVANT. QUEL ACCEUIL !
Nous vîmes alors à l'intérieur de nombreuses personnes joyeuses et radieuses qui, bien vite, furent au dehors parmi nous. Elles étaient venus nous accueillir dans ce royaume de lumière et d'éternité. Ce n'était autre que des parents, des amis, des proches, que nous avions bien connu sur Terre et qui savaient que nous arrivions. Nous avions des réunions sur Terre. Mais en aucune façon, elles ne sauraient être comparés à la joie de cette rencontre. Certains étaient là depuis de nombreuses années. Bientôt, nombreux étaient ceux qui se serraient dans les bras les uns des autres. QUELLE JOIE ! COMME JE N'EN CONNAISSAIS PAS AUPARAVANT. QUEL ACCEUIL !
-QUEL RECOMPENSES BENIES ! M'ÉCRIAI -JE.
Parmi tous les arrivants se trouvait ma propre mère. Elle était décédée depuis de
nombreuses années. Comment elle me reconnut, je ne saurais le dire. Mais elle
s'était précipitée sur moi. Je la reconnus très vite.
-Maman, c'est toi ?
Elle était très belle et gracieuse. Elle me serra dans ses bras.
-Je savais que tu étais arrivé, me dit-elle.
Elle était très belle et gracieuse. Elle me serra dans ses bras.
-Je savais que tu étais arrivé, me dit-elle.
Tous mes souvenirs d'enfance, ses sourires et sa
tendresse habituelle, tout ce que suggère l'amour d'une mère me revint alors en
mémoire. Beaucoup d'autres étaient dans mon cas. Des mères et des fils, des
pères et des enfants, de vieux amis qui se retrouvaient. La gloire et la joie
de ces circonstances surpassaient tout ce que j'avais connu. Les conducteurs
des véhicules nous invitèrent très gentiment à tous prendre place avec eux.
Naturellement, nous acceptâmes avec des remerciements leurs offres de
gentillesse, et nous nous retrouvâmes sans plus attendre à l'intérieur des
voitures. Et toute la multitude rendait grâce à Dieu dans la louange. Bien vite,
nous fûmes en route en direction de la porte de la ville, remontant le cours du
fleuve à grande vitesse.
La lumière qui provenait de la ville, et que j'avais vue
au moment de mon arrivée, augmentait avec toujours plus de gloire alors que
nous nous en approchions. Nous pûmes enfin voir l'éclat de la muraille de
jaspe. Bien que nous roulions à très grande vitesse, les roues étaient
silencieuses, et nous ne ressentions pas la moindre secousse. De chaque coté,
dans le lointain, le paysage ressemblait à une mer de verre mêlé de feu. Mais
autour de nous, tout près, ce paysage exprimait l'immortalité. Des fleurs
revêtus d'une splendeur impérissable, dans une variété infinie de couleurs,
attiraient l'attention de tous par leurs indescriptible beauté. Pour beaucoup,
je n'aurais pas su à quoi les comparer de terrestre. Nous vîmes des milliers
d'anges et d'esprits qui, remplis de bonheur se déplaçaient dans toutes les
directions. Tous ceux que je vis semblaient extrêmement joyeux, vraiment très
heureux dans leur activité. Je pensai à la parole du Seigneur:
"Il fait de ses Anges des esprits et ses serviteurs des flammes de feu" (Psaumes 104.4).
"Il fait de ses Anges des esprits et ses serviteurs des flammes de feu" (Psaumes 104.4).
Je demandai à ma mère :
-Peux-tu me dire pourquoi nous n'avons pas été amenés directement devant le Trône au moment où nous avons quitté notre demeure terrestre ?
-Peux-tu me dire pourquoi nous n'avons pas été amenés directement devant le Trône au moment où nous avons quitté notre demeure terrestre ?
-Tu n'aurais pas pu supporter SA Gloire. Tu aurais été
aveuglé, plongé dans une confusion extrême et dans l'inconscience. Même
maintenant, tes pouvoirs qui se devellopent ne peuvent pas encore saisir toute
la gloire et toute la grandeur de la ville. Il te faut une préparation plus
grande. Une loi similaire s'applique dans le Ciel comme sur la Terre. Le
système des patriarches et celui du judaïsme étaient, en ce qui concerne la
gloire et les bénédictions, très inférieurs à la dispensation chrétienne. Et le
royaume des cieux, sur terre, était, sur ces mêmes points, très inférieur à ce
royaume-ci, comme tu peux le constater. Aussi, tu ne pourrais pas être amené
près du Trône avant d'y avoir été correctement préparé. Mais je suis déjà si
contente que tu sois là ! j'ai été informée de ton arrivée avant que tu ne
franchisses les Portails du Paradis. Et j'ai souvent eu des informations à ton
sujet depuis le jour où j'ai quitté la terre. Cet ange très précieux, le
conducteur de cette voiture, que tu ne reconnais pas, à souvent été avec toi.
Un jour que tu étais très malade, loin de chez toi, et que tu mourrais en
pleine nuit, il est resté toute la nuit à coté de to lit, la main posée sur
toi, disant qu'il te fallait vivre et terminer ton ouvrage. Il m'a dit
également comment il t'avait sauvé des eaux, un jour que tu avais failli te
noyer.
-Maman ! Il était là ? A ce moment là ?
-Bien sûr, mon fils ! Et sa main a redressé ta petite embarcation alors qu'elle était presque retournée.
-Tu sais, Maman, j'ai toujours pensé qu'il y avait eu une mystérieuse providence pour me sauver, ce jour-là. Mais j'étais loin de savoir que cet ange du Ciel était avec moi à cet instant. Oh, que Dieu soit remercié pour sa merveilleuse protection !
-Eh oui ! dit Maman. Une fois, il m'a dit qu'il t'avait empêché de prendre le train. Car si tu l'avais fait, ta vie aurait été perdue et tu n'aurais pas pu accomplir ta tâche. Ne te rappelles-tu pas les nombreuses fois où la Providence s'est étrangement trouvée sur ton chemin ? Tu en as été étonné. Quelquefois, tu as été peiné par ce qui t'arrivait. Mais l'ange avait la garde de ta vie. Il était ton bouclier face aux rugissements du danger. Un jour, tu pourras lui poser toutes mles questions que tu veux à ce sujet. Et nous-mêmes, nous pourrons parler de tout. Car nous ne sommes qu'au printemps de la vie éternelle. Mais, regarde : Nous approchons de la porte dorée, celle qui brille d'une seule et immense perle. Elle est constellée d'un millier de pierres précieuses étincelantes. Dans très peu de temps, nous allons tous chanter ensemble le Cantique de Moïse et de l'Agneau. Tu le connais ?
-Bien sûr, mon fils ! Et sa main a redressé ta petite embarcation alors qu'elle était presque retournée.
-Tu sais, Maman, j'ai toujours pensé qu'il y avait eu une mystérieuse providence pour me sauver, ce jour-là. Mais j'étais loin de savoir que cet ange du Ciel était avec moi à cet instant. Oh, que Dieu soit remercié pour sa merveilleuse protection !
-Eh oui ! dit Maman. Une fois, il m'a dit qu'il t'avait empêché de prendre le train. Car si tu l'avais fait, ta vie aurait été perdue et tu n'aurais pas pu accomplir ta tâche. Ne te rappelles-tu pas les nombreuses fois où la Providence s'est étrangement trouvée sur ton chemin ? Tu en as été étonné. Quelquefois, tu as été peiné par ce qui t'arrivait. Mais l'ange avait la garde de ta vie. Il était ton bouclier face aux rugissements du danger. Un jour, tu pourras lui poser toutes mles questions que tu veux à ce sujet. Et nous-mêmes, nous pourrons parler de tout. Car nous ne sommes qu'au printemps de la vie éternelle. Mais, regarde : Nous approchons de la porte dorée, celle qui brille d'une seule et immense perle. Elle est constellée d'un millier de pierres précieuses étincelantes. Dans très peu de temps, nous allons tous chanter ensemble le Cantique de Moïse et de l'Agneau. Tu le connais ?
-Ah oui ! Nous l'avons chanté quand cette grande légion
était entrain de se former, loin derrière nous, dans le paradis.
Je le répétai à ma mère d'une voix contenue, mais j'avais envie de le chanter de ma plus forte voix, et dans une tonalité très élevée.
Je le répétai à ma mère d'une voix contenue, mais j'avais envie de le chanter de ma plus forte voix, et dans une tonalité très élevée.
-Tiens ! dit elle. Prends cette harpe que je t'ai
apportée.
Elle ôta l'instrument qu'elle portait sur elle, maintenu par une sangle dorée, et me le tendit.
-Tu vois, j'ai la même !
Elle ôta l'instrument qu'elle portait sur elle, maintenu par une sangle dorée, et me le tendit.
-Tu vois, j'ai la même !
II-DEVANT LA
MURAILLE DE LA CITE CELESTE
Sénéca se présenta comme d'habitude. Et il reprit son
récit.
"Comme nous arrivions près de la grande porte, un des Anciens vint à notre rencontre :
"Comme nous arrivions près de la grande porte, un des Anciens vint à notre rencontre :
-Soyez tous les bienvenus, enfants de Dieu ! Votre
Rédempteur se tient juste de l'autre coté de la porte que vous n'allez pas
tarder à franchir.
La salutation qu'il fit de la tête était tellement
gracieuse, et ses paroles étaient si cordiales et si remplies d'amour, qu'un
frisson de joie sembla se répandre sur chacune de nos âmes. Je levai les yeux
vers la muraille majestueuse. Elle était d'une grande hauteur et brillait d'un
éclat que je ne peux décrire. Elle reposait sur 12 fondations massives. Et sur
chacune d'elle était écrit le nom de l'un des apôtres. Elles s'élevaient en
décroissant jusqu'à la 12 eme, donnant ainsi l'aspect d'un majestueux escalier.
Sur la 1ere fondation était écrit le nom de PIERRE. Sur la seconde, celui de
PAUL. Sur la troisième, celui de JEAN. Sur la quatrième, celui de JACQUES. Et
ainsi jusqu'au sommet. A partir de la fondation supérieure, ornée d'améthyste,
le mur s'élevait à une grande hauteur. Et à la lumière qui rayonnaient ces
fondations étaient les plus éclatantes. Je vis alors Abraham qui passait non
loin, et je le questionnai sur le mystère de la muraille et de ses fondations.
-Cette muraille, me dit il, c'est la sécurité éternelle
du Peuple de Dieu. Il est en sécurité pour l'Éternité, aussi longtemps que
cette muraille sera dressée. Les Puissantes Vérités de Dieu, promulguées par
les Apôtres et enseignées par notre SEIGNEUR lui-même, sont notre sécurité
éternelle. Certains anges, bien des années avant mon passage sur terre, ne se
sont pas maintenus dans la vérité. Dieu les a chassés et ils sont tombés dans
les ténébreux et la honte éternelle. Mais cette muraille, maintenant, dont tu
ne vois qu'une toute petite portion, encercle complètement cette immense ville.
A l'intérieur des vérités que suggèrent ces fondations, nous demeurerons à jamais,
entrant et sortant en goûtant au confort et à une satisfaction qui ne cesseront
jamais. Est-ce que tu vois la grande porte de JUDA, là-bas ? Son encadrement et
ses charnières sont de l'or le plus pur, et elle est faite d'une seule immense
perle. Cette porte reste toujours ouverte car il n'y a aucune restriction dans
le Ciel. Une liberté sans limites t'appartient désormais pour toujours. Et
cette muraille respecte tout autant ceux qui sont à l'extérieur que ce qui sont
à l'intérieur. L'Ange qui se tient à la porte est là pour indiquer leur
direction à tous ceux qui peuvent la lui demander. De plus, tu te souviens
qu'il y a 12 Portes comme celle-ci de même qu'il y a 12 Fondations. Il y a
également 12 Anges comme il y a 12 Portes. Nul homme ne peut franchir ses
portes sans y avoir pleinement préparé. Tu avais remarqué ceux qui retiraient
au loin, à l'arrière ? Sur Terre, pour progresser, il est nécessaire d'observer
la vérité. Cette muraille, avec ses portes, marque une étape précise dans la
marche du racheté. C'est un développement plus complet des grandes vérités qui
ont été suggérées par le Tabernacle, le Lieu Saint et le Lieu Très Saint. Et
cela fait référence aux Saints de la terre et du Ciel.
C'est à cette instant que je remarquai un grand nombre
d'âmes qui venaient vers nous en franchissant la porte. Elles reflétaient le
bonheur et la gloire de Dieu. Toutes étaient vêtues du blanc le plus pur, et
chacune avait une harpe à la main. Quand elles furent tout près de nous, on
commença de part et d'autre à se reconnaître. Ils étaient des rachetés venus
des endroits de la Terre d'où nous venions nous-mêmes. Beaucoup d'entre eux
étaient de vieux amis qui nous avaient quittés bien des années auparavant, mais
que nous avions particulièrement bien connus sur terre. Pour beaucoup, ils
avaient été nos compagnons de lutte dans l'armée du Seigneur. Nous nous
reconnaissions si parfaitement, nos mémoires étaient si rafraîchies qu'il nous
sembla que c'était seulement la veille que nous nous étions séparés, que ces
amis nous avaient dit au revoir, et qu'ils avaient quitté le port. On
n'essayait pas de retenir ses sentiments. C'était impossible. Ce fut un
Alléluia unanime à DIEU. Ils semblaient aussi ravis que nous. Une fois encore,
je pensai que nous avions cru bien TIMIDEMENT EN LA PAROLE DE DIEU, quand nous
étions sur Terre. Et combien cependant elle était divinement véridique...
Nous avons passé un long moment à serrer des mains et à
nous embrasser fraternellement, pleinement conscients que nous étions désormais
unis dans une union éternelle. Et je pensai aux paroles de Paul:
"Aujourd'hui nous voyons au travers
d'un verre, d'une manière obscure, mais alors nous verrons face à face" 1
corinthiens 13 : 12
Beaucoup d'Anges se mêlaient à nous et semblaient
vraiment se délecter de nous avoir partager notre joie.
-C'est depuis votre enfance, me dit l'un d'eux, et dans
l'attente de cet instant, que nous avons été vos protecteurs sur la Terre. Nous
nous réjouissons avec vous et notre joie est encore plus grande en voyant ceux
qui vous sont chers.
Maintenant, Abraham se tenait ostensiblement devant nous
tous. De la main, il demanda le silence.
-Je veux maintenant vous répéter un passage de la parole de Dieu, dit-il. Je sais que vous allez le reconnaître:
-Je veux maintenant vous répéter un passage de la parole de Dieu, dit-il. Je sais que vous allez le reconnaître:
"Mais vous vous êtes approchés de la montagne de
SION, de la Cité du DIEU vivant, LA JERUSALEM CELESTE, des myriades qui forment
le chœur des anges, de l'assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux, du
juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection,
de Jésus qui est le médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de
l'aspersion qui parle mieux que celui d'Abel." Hébreux 12:22-24
Effectivement, ce passage eut comme une nouvelle
fraîcheur dans nos mémoires. Mais nous savions à peine quoi dire. Nous étions
environnés d'une crainte mêlée d'admiration. Nos cœurs brûlaient d'une vive
émotion. Nous avions pleinement conscience que nous nous étions bien retrouvés,
nous et nos amis, dans le pays où l'on ne meurt plus et où le péché n'existe
pas. Et dire que nous étions en présence de personnes qui avaient vécu il y a
des milliers d'années, et dont les costumes avaient été si différentes des
nôtres... Et nous nous trouvions également face à face avec les anges, dont
nous ne savions rien en ce qui concerne leur naissance, et chez qui je ne
pouvais déceler le moindre signe de vieillesse, ni même le moindre
affaiblissement. Certains amis, que j'avais connus vieillards sur Terre,
affichaient maintenant une nouvelle jeunesse. Ils étaient l'image même de la
santé et de la joie. Les Anges aussi revêtaient l'aspect et la vitalité et la
vitalité de la jeunesse. Je demandai à l'un d'eux :
-Comment se fait-il qu'ici les années ne vous marquent
pas ?
-Ici, un jour est comme 1000 ans d'une existence terrestre. Nul ne vieillit dans ce monde-ci, que ce soit dans son apparence ou dans ses sentiments. Nous ne pouvons ni mourir, ni faiblir. Nous sommes seulement revêtus d'immortalité. Et personne ici ne ressent jamais aucune douleur, aucune peine, aucun chagrin.
-Ici, un jour est comme 1000 ans d'une existence terrestre. Nul ne vieillit dans ce monde-ci, que ce soit dans son apparence ou dans ses sentiments. Nous ne pouvons ni mourir, ni faiblir. Nous sommes seulement revêtus d'immortalité. Et personne ici ne ressent jamais aucune douleur, aucune peine, aucun chagrin.
A cet instant, une femme qui se tenait tout près de nous
et qui écoutait la conversation se mit à applaudir. Dans sa joie suprême, elle
s'écria :
-BENI SOIT LE SEIGNEUR POUR UNE TELLE DELIVRANCE !
Pendant 30 années, j'ai été très affligée avant d'être délivrée des douleurs et
des chagrins terrestres. J'étais dans la pauvreté et le besoin, passant de
nombreux jours et de nombreuses nuits toutes seule. Trop seule... Ma maladie a
été très longue et elle m'a fait beaucoup souffrir. De temps en temps, un
voisin passait me voir un petit moment. Quelquefois , il m'apportait un bouquet
de fleurs, où il priait que Dieu m'apporte son soutien dans l'affliction. Une
sombre nuit, un violent orage s'est déchaîné. La pluie et le vent étaient très
forts. Les éclairs se succédaient et le tonnerre secouait ma cabane au point
que je pensais la voir s'écrouler. Comme j'étais seule, j'avais très peur. Mais
soudain une lumière douce et très belle a rempli la pièce, et il m'a semblé
entendre une voix me murmurer : "N'aie
pas peur, je suis avec toi. Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit". Et il m'a semblé discerner alors la
présence d'êtres de lumière dans cette pièce. Je me suis assise sur le lit et
j'ai dit :
Oh, Seigneur ! Tu es là ? Et j'ai répété les paroles du
prophète :
" Je serai plein de confiance, et je
ne craindrai rien; Car l'Éternel, l'Éternel est ma force et le sujet de mes
louanges; C'est lui qui m'a sauvé." Esaïe 12:2
Pendant le restant de cette nuit, mon âme a été joyeuse
d'une manière extraordinaire et j'ai été rempli de louange pour Dieu. A cet
instant, l'Ange qui nous avait parlé dit en souriant :
-Je sais tout de cette nuit. J'étais avec toi. J'étais
aussi à ton coté la nuit où tu es décédée. J'ai soutenu ton âme afin que ta foi
soit parfaite, et mon co-pilote, là-bas, t'a amenée en sécurité jusqu'aux
portails du paradis. Elle se mit alors à louer Dieu de nouveau pour sa grande
délivrance. Et je me dis: "Ceux
qui, sur terre, ont vécu la pauvreté et la difficulté, connaissent ici
maintenant le véritable bonheur". C'était une certitude.
-Nous nous sommes attardés suffisamment longtemps sur ce
qui n'est qu'un aperçu de l'extérieur de la ville. Je dois te parler maintenant
de ce qui était à l'intérieur. Car le plus intéressant est à l'intérieur.
Mais, dit Sénéca, je ne peux pas, ce soir, te décrire ces
merveilles, car tu es déjà fatigué. Disant cela, il me souhaita une bonne nuit
et s'en alla.
CHAPITRE 3 - L'ENTRÉE DANS LA CITE CELESTE
ET L'ACCUEIL PAR LE SEIGNEUR JESUS
Le soleil se couchait lorsque Sénéca entra. J'étais alors
à genoux, en prière. Lorsque j'ouvris les yeux, il se tenait debout à coté de
moi.
-Je te salue à nouveau, mon fils. La bénédiction de Dieu est sur toi. Nous allons pouvoir poursuivre le récit. Ce qu'il fit.
-Je te salue à nouveau, mon fils. La bénédiction de Dieu est sur toi. Nous allons pouvoir poursuivre le récit. Ce qu'il fit.
"Nous étions près de la grande porte. Chacun des
nouveaux arrivants était à la fois émerveillé et anxieux : quand nous étions
sur terre, nous avions tellement entendu parler de la sainte cité, de ses
nombreuses demeures, de ses rues pavées d'or, de ses portes de perle, et de sa
lumière transparente que ne donne ni le soleil ni la lune... Nous ressentions
tous un intense désir d'entrer. Mais ce que nous attendions le plus
impatiemment était de voir celui qu'aimaient nos âmes, celui par qui nous
avions été rachetés et dont le sang nous avait purifiés de nos péchés. On nous
avait déjà dit qu'IL nous attendait près de la porte, dans l'un des palais, et
que le grand livre de vie serait près de lui, ouvert aux pages portant nos
noms. Cela nous remplit d'une réelle anxiété, bien qu'ayant la douce assurance
que nos noms étaient écrits et que nous allions recevoir Son chaleureux
accueil.
Bien sûr que nous en étions certains ! Sinon, nous
n'aurions jamais été amenés par les anges jusqu'au paradis ; ce qui était
pourtant le cas. Nous avions confessé Son NOM sur la Terre, et nous savions
qu'Il avait déjà confessé le notre devant Son Père et devant les anges. Nous
étions réconfortés. Et nous savions aussi que nous avions mangé du fruit de
l'arbre de vie et bu de l'eau du fleuve de cristal. Alors nous attendions la
suite avec confiance. Nous savions que nous avions essayé de Lui être
agréables. Nous avions conscience que tous nos péchés avaient été pardonnés et
que nos robes avaient été lavées et blanchies ; et cela nous apportait
maintenant une consolation supplémentaire. Nous sentîmes que nous allions sans
tarder nous tenir devant le juge de toute la terre.
La parole de Dieu nous apporta une assurance plus grande
encore. Elle dit en effet :
"Heureux ceux qui lavent leurs robes,
afin d'avoir droit à l'arbre de vie, et d'entrer par les portes de la ville
!" Apocalypse 22:14
Oh oui, vraiment ! Quel réconfort c'était d'avoir cette
certitude ! Car si nous avions eu droit à l'arbre de vie et au fruit qui nous
avait été offert par la main d'un ancien, et si Abraham lui-même nous avait
rafraîchis et immortalisés avec l'eau du fleuve dont la source est près du
trône de Dieu, alors l'ange à la porte n'allait pas maintenant nous empêcher
d'entrer. Ma mère s'approcha. Elle avaient été jusque là très occupée à
converser avec d'autres. Elle me rassura :
-Tu ne dois pas avoir peur, Sénéca. J'ai ressenti
moi-même beaucoup de joie à ce sujet, il y a bien des années : je passais près
d'ici au moment où l'Ange écrivait les noms de ceux qui étaient nés de
nouveaux. Et j'ai vu qu'il écrivait ton nom. Alors, je lui ai demandé de qui il
s'agissait. Il a appelé un autre Ange qui arrivait tout juste d'un endroit de
la terre où avait lieu un grand réveil religieux et où se déroulait un conflit
spirituel. Il lui a demandé s'il pouvait préciser qui étaient ceux dont les
noms venaient d'être cités. "Je me trouvai parmi eux il y a encore bien
peu de temps." a t -il répondu. Il a fait une description si minutieuse
que j'ai eu la certitude absolue qu'il s'agissait bien de toi. Et j'ai vu
inscrits d'autres noms de personnes du même endroit.
"Ma veille maison ! Ta veille maison ! Son souvenir
m'est cher maintenant que j'y pense. Un jour, nous parlerons en détails de ce
qui s'est passé depuis que je t'ai quitté... Mon âme a donc été remplie d'une
joie immense lorsque j'ai vu ton nom. Et quand l'Ange a su que j'étais ta mère,
il m'a raconté qu'il s'était trouvé avec toi - et ton cousin que je connaissais
très bien - une nuit que vous aviez passé du temps dans la prière. Il se tenait
à coté de toi, tard dans la nuit, quand solennellement vous avez fait un vœu.
Et vous avez promis fidélité à DIEU, ainsi que l'un à l'égard de l'autre. Alors
un Ange est allé réveiller ton père, qui dormait dans une autre pièce, afin
qu'il puisse entendre votre serment. Aussi, tu peux croire que non seulement
moi-même, mais les Anges avec moi, nous nous sommes tous réjouis quand ils
m'ont apporté la nouvelle. Il m'a parlé également de la conversion d'autres
membres de notre famille et de celle de nombreux voisins.
-Formidable ! dis-je. Le Ciel a donc de telles relations avec ce qui se passe sur la terre ?
-Formidable ! dis-je. Le Ciel a donc de telles relations avec ce qui se passe sur la terre ?
Il nous semblait que nous ne savions pratiquement rien
là-dessus. Cependant, les paroles de ma mère évoquèrent toute mon expérience
passée, les circonstances de ma conversion, mes prières nocturnes, mon travail
ardent pour les autres. Les événements auxquels elle venait de faire allusion
-et bien d'autres - surgissait à mon esprit. Et leur souvenir était tel qu'ils
me semblait dater seulement de la veille.
Je reconnus :
-Combien j'étais aveugle ! je n'ai pas vu l'Ange qui était avec moi. Le fait d'être mortel est vraiment un voile épais qui cache à l'œil humain les êtres et les choses spirituelles : ils semblent si loin alors qu'ils sont si près... Je me souvins comment les anges assistèrent Lot et sa famille pour s'échapper de la cité condamnée de Sodome. Pourquoi n'assisteraient-ils pas les âmes dans le combat difficile qui suit le salut ? N'est-il pas écrit :
-Combien j'étais aveugle ! je n'ai pas vu l'Ange qui était avec moi. Le fait d'être mortel est vraiment un voile épais qui cache à l'œil humain les êtres et les choses spirituelles : ils semblent si loin alors qu'ils sont si près... Je me souvins comment les anges assistèrent Lot et sa famille pour s'échapper de la cité condamnée de Sodome. Pourquoi n'assisteraient-ils pas les âmes dans le combat difficile qui suit le salut ? N'est-il pas écrit :
"Les Anges sont des esprits au service
de Dieu, envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent
hériter du salut" Hébreux 1:14
Nous étions maintenant en train de passer sous la porte
massive de JUDA. Nos cœurs étaient remplis de joie, car nous allions voir de
façon imminente CELUI qui aimait nos âmes. En franchissant la porte, notre
regard découvrit la scène LA PLUS MAGNIFIQUE QU'IL NOUS AIT JAMAIS été donné de
CONTEMPLER AUPARAVANT, sur Terre et dans les Cieux. IL EST IMPOSSIBLE AU
LANGAGE HUMAIN D'EN DONNER UNE DESCRIPTION. Dire que les rues étaient d'OR PUR,
ou de VERRE TRANSPARENT, pourrait peut être donner la meilleur comparaison avec
quelque chose de connu. Les grandes avenues qui partaient de la porte
semblaient conduire jusqu'au centre de la Sainte Cité. Sur notre droite, nous
passâmes entre des colonnes gigantesques, prodigieuses, faites d'une pierre
précieuse qui brillait d'un éclat n'existant qu'au CIEL. D'énormes Dômes et
d'immenses voûtes nous surplombaient. Mais il n'y avait AUCUNE RUINE. PAS MEME
LA MOINDRE DÉTÉRIORATION. PAS LE MOINDRE SIGNE DE VIEILLISSEMENT ou
d'ancienneté ! La LUMIERE, du coté de ce palais, était excessivement intense.
NOTRE SEIGNEUR JESUS S'AVANçA A NOTRE
RENCONTRE POUR NOUS ACCUEILLIR. 12 légions d'âmes débordantes de bonheur
avaient maintenant franchi l'immense porte et se tenait devant notre ROI. On ne
peut décrire la gloire et la majesté de SON ETRE. Le disciple bien-aimé, sur
l'île de Pathmos, a essayé d'évoquer la Gloire de SON Aspect quand Il s'est
révélé sur Terre :
"Il était vêtu jusqu'aux pieds d'un
vêtement flottant ceint d'une ceinture d'or. Sa tête et ses cheveux semblaient
blancs comme la neige, et ses yeux étaient comme une flamme de feu. Ses pieds
étaient pareils à l'airain ardent. Son visage était comme le soleil à midi.
Dans sa bouche était une épée aiguë à deux tranchants. Il avait 7 étoiles dans
la main droite " Apocalypse 1 :13 à 16
Mais quand les disciples le virent sur la montagne de la
transfiguration, 63 ans auparavant, ses vêtements brillaient alors comme la
lumière et Son visage avait l'éclat du Soleil. Sur terre, on l'appelait
"LE PLUS BEAU ET LE PLUS AIMABLE PARMI 10 000". Mais maintenant,
exalté dans le Ciel... Les mots sont trop fades POUR EXPRIMER SA GLOIRE.
On voyait les MARQUES DANS SES MAINS. Et au-dessus de Ses
sandales, l'empreinte des clous apparaissait distinctement. Il était
véritablement L'INCARNATION DE LA LUMIÈRE. Il n'éblouissait pas nos regards
comme ce fut le cas du visage de Moïse face à l'ancien Israël car nous étions
préparés à cela. Depuis notre conversion jusqu'au moment où nous avons franchi cette
porte, nous avons été préparés pour cette vision de notre Seigneur. Comme elles
étaient puissantes les paroles de l'écriture, alors que je regardai Sa face et
jetai ensuite un regard au loin, vers l'intérieur de la ville:
"La ville n'a besoin ni de soleil ni
de la lune pour l'éclairer. Car la gloire de DIEU l'éclaire, et l'Agneau est
son flambeau"Apocalypse 21 : 23
Il était également L'INCARNATION DE L'AMOUR. Chaque trait
de Son visage parlait d'amour. Il était véritablement le reflet de l'amour
infini de Son Père. Tout l'amour, dans le Ciel ou dans l'église sur la terre,
venait de Lui.
Il nous souhaita la bienvenue. Et comme nous nous approchions, une puissante impulsion nous conduisit tous à nous prosterner. Alors nous commençâmes à l'adorer avec un chant de louange qui disait :
Il nous souhaita la bienvenue. Et comme nous nous approchions, une puissante impulsion nous conduisit tous à nous prosterner. Alors nous commençâmes à l'adorer avec un chant de louange qui disait :
"Digne est l'Agneau qui a été immolé et qui a
racheté pour Dieu, par Son sang, des Hommes de toute tribu, de toute langue, de
tout peuple et de toute nation"
Apocalypse 5:9.
Apocalypse 5:9.
Les Anges et les saints qui étaient venus à notre rencontre
se joignirent à nous et chantèrent des chants que nous n'avions jamais entendus
auparavant. NOS AMES
ETAIENT BAIGNEES D'UNE JOIE INDESCRIPTIBLE. Combien de temps sommes-nous restés
ainsi prosternés ? Nous n'aurions pu le dire. Car notre satisfaction et notre
joie étaient si profondes que nous ne prêtions aucune attention au temps qui
s'écoulait au compteur de l'Éternité.
Il s'adressa à nous avec des mots remplis d'amour, nous
souhaitant une cordiale bienvenue et rendant témoignage de nous devant la multitude
des anges présents et devant la Face de Son Père. Et sans davantage de
présentations, nous nous sentîmes alors parfaitement à l'aise tous ensemble.
-Venez ! Dit il. Venez et regardez dans ce Livre ! Je l'ai ouvert aux pages qui sont pour vous les plus intéressantes.
-Venez ! Dit il. Venez et regardez dans ce Livre ! Je l'ai ouvert aux pages qui sont pour vous les plus intéressantes.
Nous restâmes tout autour de Lui, en cercle, aussi près
que nous le pouvions, pour regarder dans les pages du grand LIVRE des livres
l'enregistrement céleste du passé et du futur. Non seulement nos noms étaient
écrits ; mais au-dessous d'eux, il y avait beaucoup de choses qui évoquaient
notre travail pour Dieu quand nous étions sur Terre. Je me souvins alors de ce
que DIEU avait dit au travers de l'un de ses prophètes. C'était un passage que
j'avais lu au moins une centaine de fois :
"Un livre de souvenir fut écrit devant
lui Pour ceux qui craignent l'Éternel Et qui honorent son nom. Ils seront à
moi, dit l'Éternel des armées, Ils m'appartiendront, au jour que je
prépare." Malachie 3: 16 à 17
Nous prîmes seulement le temps de lire le 10 eme de ce
qui était écrit. Car notre Seigneur déclara :
-Vous avez maintenant l'entière liberté d'aller où vous
voulez, et de lire à loisir le contenu de ce livre merveilleux.
Jetant un regard sur ces pages, nous remarquâmes les noms
de certains, qui étaient avec nous quand nous étions arrivés dans le paradis,
mais qui étaient retournés en arrière et étaient restés très loin des portes de
perle. Sans plus d'explications, nous comprîmes qu'ils n'étaient pas préparés.
Comme les anciens sacrificateurs quand ils n'étaient pas sanctifiés et étaient
indignes de l'autel, ils ne pouvaient pas s'approcher du trône. Nous savions
cependant qu'ils allaient ultérieurement y être amenés, car ils se trouvaient
quelque part le long du fleuve de vie, parmi les arbres dont les fruits étaient
leur nourriture et les feuilles leurs remède.
Leur actuelle récompense était tout ce que Dieu pouvait
leur donner dans leur présent état de grâce. Nous savions que ces feuilles
étaient uniquement destinées à ceux dont les noms étaient écrits dans le livre
de vie, et que leur pouvoir de guérison était pour eux pareil à la grâce
sanctifiante que Dieu dispense dans Son royaume terrestre. Sur Terre, le remède
avait vraiment été tout près d'eux, mais ils ne l'avaient pas reçu. Ils
n'avaient jamais réalisé la signification profonde du précieux sacrifice de
Jésus à leur égard. Mais combien nous étions reconnaissants de savoir que
l'efficacité du sang du sauveur est valable tout autant pour ceux de Son peuple
qui sont de l'autre coté du fleuve que pour ceux qui sont de ce coté-ci. Nous
savions aussi que l'essentiel de notre rédemption était encore à venir, et
qu'elle serait accomplie au matin du grand Jour de la résurrection.
Je m'étais souvent demandé si, depuis la cité céleste,
nous aurions en pensée ceux qui sont perdus, si certains de nos amis nous
manquerait, et si nous ne serions pas remplis de tristesse et de chagrin, bien
que Dieu ait dit :
"Il essuiera toute larme de leurs
yeux" .
Apocalypse 21:4.
Apocalypse 21:4.
Mais je me rendis compte que la question était réglée. Je
me trouvais là depuis suffisamment longtemps. J'avais déjà franchi le fleuve de
vie, bu à ses eaux de cristal, mangé du fruit des arbres qui poussent sur ses
rives. J'avais été salué par les milliers de rachetés venus par les chars de
Dieu, et j'étais même entré avec eux dans la ville par ses portes. Et pendant
tout ce temps, mon âme n'avait connu que les émotions les plus élevées de la
louange. J'avais été si entièrement plongé dans l'amour de Dieu, et ma propre
volonté s'était si intensément perdue dans la volonté de mon Rédempteur béni,
que pas un seul instant je n'avais eu la pensée de pleurer au sujet de quoi que
ce soit. En fait, je découvris que toutes mes dispositions envers la peine et
le chagrin s'en étaient allées. Je pouvais maintenant voir les choses comme
Dieu les voit.
Comme je me tenais debout à coté de mon Rédempteur et
Seigneur, avec le grand livre de vie posé ouvert devant moi, j'eus la
possibilité de regarder très loin vers l'intérieur de la ville. Je vis alors
une multitude de personne, toutes reflétant le bonheur ; des âmes que je
n'avais pas encore rencontrées, et dont je ne savais pas qui elles pouvaient
être. Bien sûr, certaines, je ne les connaissais pas. Mais les autres ?... Des
personnes que j'avais connues sur Terre et dont j'avais craint qu'elles ne
soient parmi les perdus, pouvaient fort bien être là, dans la ville. Je
m'interrogeais à ce sujet, particulièrement dès l'instant où j'avais été salué
par quelqu'un que jamais je n'aurais espéré voir au ciel. Et en scrutant les
pages du livre de vie, je vis les noms de beaucoup dont je pensais qu'ils ne
seraient pas ici. Et je sus qu'ils devaient se trouver quelque part dans
l'immense ville, où dans les vastes étendues du paradis de Dieu.
Je me sentais maintenant désireux d'aller plus loin et de
me mêler à ces âmes heureuses que je voyais aller et venir dans toutes les
directions. Le Seigneur avait dit : "VOUS AVEZ ENTIERE LIBERTE D'ALLER OU
VOUS VOULLEZ". Je me retournai pour voir le reste de nos légions. Car
j'avais été si captivé et émerveillé par ce que je voyais et ce que j'entendais
que je m'étais attardé longtemps. A ma grande surprise, ils s'étaient dispersés
dans toutes les directions. Certains étaient partis avec leurs amis vers des
endroits tranquilles. Sous les arbres, ils étaient en joyeuse conversation,
assis dans les sièges capitonnés du Ciel. D'autres, ayant rencontré de vieux
amis, avaient repris place dans les voitures et étaient partis avec eux en
direction de lieux plus éloignés, à l'intérieur de la ville.
Ma mère, qui était toujours près de moi, m'invita à aller
avec elle. Nous marchâmes sur une courte distance, et nous nous assîmes à coté
d'une colonne gigantesque qui paraissait faite de jaspe et de Saphir, et dont
l'éclat était celui que seule possède la cité céleste. Les coussins étaient de
la fabrication la plus raffinée, et le capitonnage avait été exécuté par les
mains des Saints et des Anges. Car chacun est activement employé dans le ciel.
La contrainte y est quelque chose d'inconnu; mais un parfait contentement et
une joie totale, dont nos meilleurs moments sur Terre ne nous ont donné qu'une
ombre, semblaient ici revêtir chacun comme d'un magnifique vêtement.
Ayant dit ceci, Sénéca Sodi se leva.
-Mon fils, je te reverrai au moment convenu. Que les bénédictions du Dieu Tout-Puissant soient sur toi ! Et parmi ces bénédictions, que Sa face luise sur toi et te donne le repos !
Je levai les yeux de ce que j'étais entrain d'écrire, tout juste pour le voir disparaître de ma pièce.
-Mon fils, je te reverrai au moment convenu. Que les bénédictions du Dieu Tout-Puissant soient sur toi ! Et parmi ces bénédictions, que Sa face luise sur toi et te donne le repos !
Je levai les yeux de ce que j'étais entrain d'écrire, tout juste pour le voir disparaître de ma pièce.
I-SENECA CONVERSE AVEC SA MERE
Mon visiteur fut à l'heure, et voici le message qu'il me
donna ce soir-là.
"Je me tournai alors vers ma mère.
-Il y a longtemps que j'avais envie d'être seul avec toi. C'est formidable d'être ici de pouvoir discuter tous les 2. Il semble que je me trouvais encore sur tes genoux, il y a peu de temps, quand tu me parlais de notre demeure à venir. Mais nous voici maintenant arrivés dans la ville, et je voudrais te poser quelques questions, au sujet de notre maison céleste, de nos privilèges et de nos devoirs.
-Il y a longtemps que j'avais envie d'être seul avec toi. C'est formidable d'être ici de pouvoir discuter tous les 2. Il semble que je me trouvais encore sur tes genoux, il y a peu de temps, quand tu me parlais de notre demeure à venir. Mais nous voici maintenant arrivés dans la ville, et je voudrais te poser quelques questions, au sujet de notre maison céleste, de nos privilèges et de nos devoirs.
-Sens-toi entièrement libre de me poser toutes les
questions que tu as envie de me poser. Nous apprenons les merveilles de la
maison du Père exactement de la même façon que nous l'avons fait sur Terre, en
nous référant à toutes les sources et à tous les moyens de la connaissance.
-Je voudrais tout d'abord savoir quels sont nos privilèges, ici au Ciel, à la fois dans la ville et à l'extérieure, dans le paradis et ailleurs ; et quelles sont les lois qui gouvernent ces privilèges et notre conduite.
-Je comprends tout à fait ce que tu veux savoir. Tu as posé des questions très importantes et je suis heureuse de pouvoir t'apporter les explications détaillées que tu attends. Tes privilèges de toute façon sont SANS LIMITES. Ton aptitude à te réjouir a été grandement augmentée depuis que tu as quitté le cadre de ta vie terrestre. Chaque chose, ici, nous invite à exercer pleinement chaque faculté de notre âme. Ta conduite sera dirigée par la connaissance de la volonté de Dieu. Jamais tu n'auras le désir de te comporter ou de faire quoi que ce soit en opposition avec la volonté de DIEU. C'est la loi de l'amour et de la lumière qui est la loi du royaume céleste. Nul ici n'a le désir de faire quoi que ce soit qui ne serait pas droit moralement. Il n'y a aucune pensée ou suggestion de la part de quiconque, soi-même ou quelqu'un d'autre, pour faire quelque chose de mal. Tu as certainement remarqué que, jusqu'à maintenant, il n'y a pas eu pour toi d'inclination interne, ou de tentation externe, pour faire quoi que ce soit de mal. Tout ce que tu as envie de faire est bien, tant que cela concerne la droiture morale. Cependant, ta connaissance a ses limites. Tout ce que DIEU approuve et dont ta connaissance à la compréhension, tu l'approuveras le plus profond de ton âme. SA VOLONTE DEVIENT POUR TOI UNE LOI. Il ne charge ici jamais personne de CULPABILITé, car personne, dans tout le royaume céleste, n'a la moindre pensée, le moindre désir de désobéir. On ne connaît pas le péché ici. Cette grande malédiction Terrestre est entièrement bannie de ces rues et des maisons de la ville, tout autant que des routes, des chemins, et des lieux de détente du paradis. Il n'y a jamais eu ici l'ombre d'un péché, depuis que DIEU en a chassé les anges qui ont péché. Chaque personne, parmi ces milliers et ces milliers que tu vois là-bas aller et venir, est si totalement à l'image de Dieu qu'elle n'a pas le moindre désir de faire autre chose que le seul accomplissement de SA volonté. Notre devoir, ici, n'est qu'un privilège béni. C'est notre immense joie de faire tout ce que nous devons faire. La contrainte et l'obligation, dont je me souviens qu'elles étaient des choses que nous connaissions particulièrement sur Terre, sont des mots qui ici n'ont aucun sens. Tu as dû voir jusqu'à maintenant, je n'en doute pas, que tous ceux que tu as rencontrés ou aperçus possédaient une joie et un bonheur parfait. AU CIEL, L'INSATISFACTION EST INCONNUE. Chacun est tout à la fois satisfait et entièrement au repos.
-Je voudrais tout d'abord savoir quels sont nos privilèges, ici au Ciel, à la fois dans la ville et à l'extérieure, dans le paradis et ailleurs ; et quelles sont les lois qui gouvernent ces privilèges et notre conduite.
-Je comprends tout à fait ce que tu veux savoir. Tu as posé des questions très importantes et je suis heureuse de pouvoir t'apporter les explications détaillées que tu attends. Tes privilèges de toute façon sont SANS LIMITES. Ton aptitude à te réjouir a été grandement augmentée depuis que tu as quitté le cadre de ta vie terrestre. Chaque chose, ici, nous invite à exercer pleinement chaque faculté de notre âme. Ta conduite sera dirigée par la connaissance de la volonté de Dieu. Jamais tu n'auras le désir de te comporter ou de faire quoi que ce soit en opposition avec la volonté de DIEU. C'est la loi de l'amour et de la lumière qui est la loi du royaume céleste. Nul ici n'a le désir de faire quoi que ce soit qui ne serait pas droit moralement. Il n'y a aucune pensée ou suggestion de la part de quiconque, soi-même ou quelqu'un d'autre, pour faire quelque chose de mal. Tu as certainement remarqué que, jusqu'à maintenant, il n'y a pas eu pour toi d'inclination interne, ou de tentation externe, pour faire quoi que ce soit de mal. Tout ce que tu as envie de faire est bien, tant que cela concerne la droiture morale. Cependant, ta connaissance a ses limites. Tout ce que DIEU approuve et dont ta connaissance à la compréhension, tu l'approuveras le plus profond de ton âme. SA VOLONTE DEVIENT POUR TOI UNE LOI. Il ne charge ici jamais personne de CULPABILITé, car personne, dans tout le royaume céleste, n'a la moindre pensée, le moindre désir de désobéir. On ne connaît pas le péché ici. Cette grande malédiction Terrestre est entièrement bannie de ces rues et des maisons de la ville, tout autant que des routes, des chemins, et des lieux de détente du paradis. Il n'y a jamais eu ici l'ombre d'un péché, depuis que DIEU en a chassé les anges qui ont péché. Chaque personne, parmi ces milliers et ces milliers que tu vois là-bas aller et venir, est si totalement à l'image de Dieu qu'elle n'a pas le moindre désir de faire autre chose que le seul accomplissement de SA volonté. Notre devoir, ici, n'est qu'un privilège béni. C'est notre immense joie de faire tout ce que nous devons faire. La contrainte et l'obligation, dont je me souviens qu'elles étaient des choses que nous connaissions particulièrement sur Terre, sont des mots qui ici n'ont aucun sens. Tu as dû voir jusqu'à maintenant, je n'en doute pas, que tous ceux que tu as rencontrés ou aperçus possédaient une joie et un bonheur parfait. AU CIEL, L'INSATISFACTION EST INCONNUE. Chacun est tout à la fois satisfait et entièrement au repos.
-C'est MERVEILLEUX ! avouai-je. Mais je voudrais en savoir
plus, si je ne te lasse pas avec mes questions. Quels privilèges avons-nous, au
CIEL, en ce qui concerne le fait d'aller d'un endroit à un autre, et de visiter
les magnifiques demeures que je vois bordant les immenses artères et les
avenues de la ville ? Car notre Seigneur a dit : "Allez où vous voulez et
réjouissez-vous !"
-Va là où ça te fait plaisir d'aller, dit-elle en
souriant. Tout ce que tu vois, et infiniment plus, t'appartient. Oui, TOUT
T'APPARTIENT ! Tu ne te rappelles pas cette parole de l'Écriture:
" Tout est à vous; et vous êtes à
Christ, et Christ est à Dieu"
1 corinthiens 3 : 22-23
1 corinthiens 3 : 22-23
Cela fait plus de soixante ans que je suis ici, et je
suis allé de très nombreuses fois jusqu'à des endroits éloignés, dans la ville.
Pourtant, je n'ai vu qu'une petite portion de mon héritage. Pour employer des
termes que tu comprendras mieux : la ville mesure 1500 miles de coté (2400 km,
voir Apocalypse 21:16). Et sa hauteur est égale à sa longueur et à sa largeur.
Aussi son immensité te suffira. Et tu as le privilège de la posséder en
totalité.
-Oh, ma chère maman ! les oeuvres de Dieu sont si
merveilleuses... Je suis comblé d'admiration et d'émerveillement.
-Il y a de quoi ! Et ton émerveillement ne connaîtra pas de fin. Car la ville est construite étage sur étage. Jamais nous ne pourrons pleinement comprendre cette hauteur, cette gloire, et cette immensité inconcevables. Tu vois là-bas ces fontaines, où jaillit l'eau pure de la vie ?
-Oui, absolument ! Cela fait un moment que je les avais remarquées et que je voulais te questionner à leur sujet. Je vois beaucoup de personnes assemblées auprès d'elles et qui boivent avec des coupes d'or. Je suppose que tous y ont droit.
-Il y a de quoi ! Et ton émerveillement ne connaîtra pas de fin. Car la ville est construite étage sur étage. Jamais nous ne pourrons pleinement comprendre cette hauteur, cette gloire, et cette immensité inconcevables. Tu vois là-bas ces fontaines, où jaillit l'eau pure de la vie ?
-Oui, absolument ! Cela fait un moment que je les avais remarquées et que je voulais te questionner à leur sujet. Je vois beaucoup de personnes assemblées auprès d'elles et qui boivent avec des coupes d'or. Je suppose que tous y ont droit.
-Bien sûr ! Il y en a dans toute la ville, et même dans
les parties les plus reculées du paradis. Tu te rappelles ce passage de
l'écriture que j'avais l'habitude de te lire, il y a près de 70 ans :
"L'Agneau qui est au milieu du Trône
les paîtra et les conduira aux fontaines des eaux de la vie "
Apocalypse 7:17
Apocalypse 7:17
-Mais oui ! Je l'ai lu des centaines de fois depuis, mais
jamais je n'ai pensé que ce passage avait une telle signification.
-Quand tu iras jusqu'au Trône lui-même, tu verras la grandeur de sa signification A UN POINT QUE TU NE PEUX PAS MAINTENANT SAISIR. Tu as certainement déjà goûté l'arbre de vie et bu au fleuve de cristal, car ce privilège a été le tien immédiatement en arrivant aux frontières du royaume céleste. Mais as-tu remarqué qu'il y a 12 sortes de fruits sur chaque arbre ? Apocalypse 22:2
-Quand tu iras jusqu'au Trône lui-même, tu verras la grandeur de sa signification A UN POINT QUE TU NE PEUX PAS MAINTENANT SAISIR. Tu as certainement déjà goûté l'arbre de vie et bu au fleuve de cristal, car ce privilège a été le tien immédiatement en arrivant aux frontières du royaume céleste. Mais as-tu remarqué qu'il y a 12 sortes de fruits sur chaque arbre ? Apocalypse 22:2
-Oui, l'Ancien me l'a dit. Mais je n'en ai seulement
mangé que très peu de fois depuis mon entrée dans le paradis. Et ce sont
d'autres qui ont alors fait le choix à ma place. Mais ces arbres, là, dans le
milieu de cette rue, comme ils sont chargés de fruits !
-Ils ont tous été planté par notre Seigneur Lui-même et
ils poussent par sa volonté. Rappelle-toi Ses Paroles quand il était sur Terre
:
"Je vais vous préparer une place"
Jean 14:2
Eh bien, voila ! Ces fontaines et ces arbres, avec toutes
leurs bénédictions, sont à toi pour toujours. On ne se lasse jamais de quoi que
ce soit qui se trouve ici. Et jamais on n'a le désir de quelque chose qu'on ne
pourrait avoir. Il y a une telle abondance dans la variété de la nourriture,
que tu peux manger et toujours être pleinement satisfait.
A cet instant, pas très loin de nous, nous vîmes
quelqu'un que nous distinguâmes parmi la multitude comme étant l'un des
anciens. Je questionnai ma mère :
-Est-ce qu'il ne pourrait pas s'arrêter un petit moment
avec nous ? Qu'est-ce que tu en penses ?
-Cela lui plaira certainement.
-Cela lui plaira certainement.
Elle lui fit signe de venir vers nous.
-C'est MOÏSE, j'en suis sûre, me dit-elle alors qu'il s'approchait.
-Oh que je suis reconnaissant envers DIEU ! J'ai le désir de le voir depuis mon arrivée au Paradis.
-C'est MOÏSE, j'en suis sûre, me dit-elle alors qu'il s'approchait.
-Oh que je suis reconnaissant envers DIEU ! J'ai le désir de le voir depuis mon arrivée au Paradis.
Mais comme il arrivait tout près de nous, je ressentis
comme une crainte venir sur moi. Je repensais à la grandeur qui avait été la
sienne sur Terre. J'eus également peur que les questions que je voulais lui
poser ne l'intéressent plus, car je supposais qu'on avait déjà dû lui poser les
mêmes des milliers de fois. Maman me rassura :
-Tu ne dois pas avoir peur de lui demander ce que tu as envie de lui demander. Il prendra grand plaisir à t'apporter son aide en quoi que ce soit.
-Tu ne dois pas avoir peur de lui demander ce que tu as envie de lui demander. Il prendra grand plaisir à t'apporter son aide en quoi que ce soit.
Rencontrant un groupe à l'une des Fontaines toutes
proches, il s'arrêta un moment pour converser. J'interrogeai encore maman :
-Je me souviens qu'il est dit dans l'Écriture qu'il y a
24 Anciens dans le Ciel.
-C'est vrai. 12 viennent de l ' ANCIEN TESTAMENT (où DIEU était parlait directement avec les hommes) et 12 viennent de l'EPOQUE du CHRIST.
-C'est vrai. 12 viennent de l ' ANCIEN TESTAMENT (où DIEU était parlait directement avec les hommes) et 12 viennent de l'EPOQUE du CHRIST.
Je demandai également si, dans le ciel, il y avait des
distinctions et des honneurs comme sur Terre.
-Tout à fait ! Mais seulement SUR UN SEUL CRITERE : LA FIDELITE ET LES MERITES DE LA VIE TERRESTRE. Les Anciens sont grandement honorés dans le Ciel. Ils ont déjà eu leur résurrection, ce qui leur donne d'autres possibilités pour se réjouir et pour sévir. Leurs corps spirituels sont tels, qu'au lieu d'être une gêne, ils leur sont une aide précieuse et avantage. Tu as certainement remarqué comme ils sont beaux dans leur ressemblance avec le Seigneur lui-même.
-Tout à fait ! Mais seulement SUR UN SEUL CRITERE : LA FIDELITE ET LES MERITES DE LA VIE TERRESTRE. Les Anciens sont grandement honorés dans le Ciel. Ils ont déjà eu leur résurrection, ce qui leur donne d'autres possibilités pour se réjouir et pour sévir. Leurs corps spirituels sont tels, qu'au lieu d'être une gêne, ils leur sont une aide précieuse et avantage. Tu as certainement remarqué comme ils sont beaux dans leur ressemblance avec le Seigneur lui-même.
- J'avais déjà remarqué cela chez Abraham et Josué. Et je
pense maintenant à l'écriture, où le prophète déclare:
"je serais satisfait quand je
m'éveillerai à ta ressemblance" Psaume 17 : 15
-Absolument, dit Maman. Nous attendons tous avec grand
intérêt cet événement. Depuis ton arrivée, tu as sans doute entendu que le
Seigneur a fait savoir que la résurrection générale était proche, quand toi et
moi, et toutes ces multitudes d'âmes, nous recevrons nos corps spirituels. Le
Père lui-même, dont tu ressens si intensément l'Esprit ,qui est l'atmosphère
même de la Ville et du Paradis, nous a fait savoir et sentir que ce moment
était bientôt arrivé.
Certains événements doivent auparavant se produire sur
terre. Alors, accompagné de tous les Anges et de la foule immense de ces
esprits rachetés devenus parfaits, notre Seigneur Jésus descendra vers la
Terre. Quand nous serons tout près de la Terre où dorment nos corps - car ce
que nous appelions la mort n'est qu'un sommeil -un commandement sera donné.
L'Archange poussera un grand cri de victoire et la trompette de Dieu sonnera
avec force. La puissance de Dieu réveillera nos corps et leur redonnera vie.
Instantanément, ils surgiront de la poussière, et par un puissant changement
ils deviendront spirituels. Et à cet instant, nous serons réunis à eux. Alors,
nous serons à jamais à l'image de Jésus, et la dernière étape de notre
rédemption sera achevée."
-Le plan de notre Rédemption est vraiment merveilleux,
dis-je. Je me souviens que, dans le Nouveau Testament, Dieu nous a laissé les
mêmes explications que celles que tu viens de donner.
-C'est vrai ! C'est là l'Espoir et l'attente de toute
l'Église, dans le Ciel et sur la Terre. Mais je vois que Moïse vient maintenant
vers nous. Nous allons donc laisser de coté ce sujet de conversation jusqu'à
une prochaine occasion.
II-SENECA RENCONTRE
MOISE
Moïse était arrivé près de nous. Nous nous saluâmes amicalement en nous
serrant la main. Ma Mère fit les présentations. Moïse me souhaita très
cordialement la bienvenue. Alors à cet instant disparurent tous les sentiments
d'appréhension que j'avais pu avoir, à la pensée de rencontrer le serviteur de
Dieu aussi honoré et aussi favorisé qu'il avait été et qu'il était. La
distinction et l'élégance avec lesquelles il prit contact avec moi, et les mots
d'accueil qui furent les siens, me donnèrent tout de suite envie de m'approcher
tout près de lui. Je sentis que je pouvais, avec beaucoup de joie, poser ma
tête sur sa poitrine. L'humilité et la douceur si caractéristique de la nature
qu'il avait sur terre avec de lourds fardeaux de responsabilités à assumer. Il
n'y avait sur lui aucune marque des années. Aucune ride. Pas la moindre
apparence de vieillesse. Seuls ses cheveux et sa barbe était d'une blancheur de
lin. Sa nature était plutôt au-dessus de la moyenne et ses vêtements étaient
blancs comme la neige. Il se tenait parfaitement droit. Sa dignité était
imposante. Cependant, sa gentillesse et son amabilité étaient telles que mon
âme l'aima tout de suite intensément.
Avec ma mère, ils commencèrent à s'entretenir au sujet
d'un certain nombre d'enfants qui se trouvaient juste à l'extérieur, de l'autre
coté de la porte. Il me pria de les excuser un moment. Je l'entendis demander à
ma mère si elle voulait aller assister ces enfants dans la connaissance et les
voies du royaume Céleste. Nous étions si près de la porte que nous pouvions
distinctement les entendre chanter. Nous pouvions discerner leur voix. Très
douce. Angéliques. Maman répondit qu'elle serait très contente d'aller passer
du temps avec eux pour les enseigner sur les choses célestes. Se tournant vers
Moïse, elle dit :
-Mon fils aimerait bien avoir un petit entretien avec toi. Il y a peu de temps qu'il est arrivé dans la ville.
-ça me plairait beaucoup également, répondit Moïse. S'assister et s'aider les uns les autres représente une grande part de nos occupations dans le Ciel, comme tu sais.
-Mon fils aimerait bien avoir un petit entretien avec toi. Il y a peu de temps qu'il est arrivé dans la ville.
-ça me plairait beaucoup également, répondit Moïse. S'assister et s'aider les uns les autres représente une grande part de nos occupations dans le Ciel, comme tu sais.
Ce à quoi ma mère fit une gentille révérence en ajoutant
:
-Je te reverrai plus tard.
Elle agita la main en signe d'au revoir et s'en alla.
-Je te reverrai plus tard.
Elle agita la main en signe d'au revoir et s'en alla.
Moïse s'adressa à moi :
-Quel bonheur tu as eu d'avoir une telle mère sur terre ! On l'estime beaucoup dans le Ciel, et on se sert beaucoup d'elle dans le service du Seigneur. Mais je vois mon fils, que tu as plein de questions à me poser. Les interrogations et les requêtes de ton âme te seront d'un grand secours ici. Marchons un peu jusqu'à ce bosquet d'arbres, là-bas. Nous prendrons un fruit et nous pourrons manger tout en parlant. J'ai toujours aimé les fêtes, religieuses ou autres, quand j'étais sur terre. Et cela m'est resté. J'aime beaucoup manger avec mes amis.
-Quel bonheur tu as eu d'avoir une telle mère sur terre ! On l'estime beaucoup dans le Ciel, et on se sert beaucoup d'elle dans le service du Seigneur. Mais je vois mon fils, que tu as plein de questions à me poser. Les interrogations et les requêtes de ton âme te seront d'un grand secours ici. Marchons un peu jusqu'à ce bosquet d'arbres, là-bas. Nous prendrons un fruit et nous pourrons manger tout en parlant. J'ai toujours aimé les fêtes, religieuses ou autres, quand j'étais sur terre. Et cela m'est resté. J'aime beaucoup manger avec mes amis.
Parmi les différentes sortes de fruits, il choisit ce que
nous souhaitons. Il me tendit une grappe qui ressemblait à un gros raison transparent.
-Ceci t'aidera à comprendre les mystères du royaume de
Dieu, mystères qui ne concerne pas tant notre rédemption que notre progression,
notre croissance, dans la connaissance de Sa volonté pour le glorieux futur.
-On a beaucoup débattu sur terre, dis-je à Moïse, au cours de ces années récentes, sur certains passages des Écritures, plus particulièrement dans le livre de la Genèse que tu as écrit, sur ce que signifient les 6 jours de la création et combien de temps ils embrassent, ainsi que sur le 7eme jour au sujet duquel il est dit que Dieu se reposa. J'avais l'habitude de dire que " lorsque j ' irai au Ciel, je verrais Moïse et je lui demanderais de m'expliquer cela. Et bien voilà. Nous y sommes enfin. Face à Face.
-On a beaucoup débattu sur terre, dis-je à Moïse, au cours de ces années récentes, sur certains passages des Écritures, plus particulièrement dans le livre de la Genèse que tu as écrit, sur ce que signifient les 6 jours de la création et combien de temps ils embrassent, ainsi que sur le 7eme jour au sujet duquel il est dit que Dieu se reposa. J'avais l'habitude de dire que " lorsque j ' irai au Ciel, je verrais Moïse et je lui demanderais de m'expliquer cela. Et bien voilà. Nous y sommes enfin. Face à Face.
-Bien ! dit Moïse. Mon temps et ma connaissance sont à ta
disposition. On m'a posé à peu près les mêmes questions des centaines de fois.
Mais quelques mots d'explications seulement rendront tout ceci très clair pour
toi. Tout d'abord - et pour commencer avant là où j'ai commencé , quand j'ai
écrit sous l'inspiration de Dieu - avant le commencement, les grands cycles
d'éternité ne concernèrent en rien la terre qui n'existait pas. La terre
n'existait encore que dans la pensée de Dieu. Et longtemps avant que Dieu
établisse les fondements de la terre, Il eut la pensée de chacun de nous. Mais
ce commencement, ainsi que chaque jour successif de la création, ont
correspondu à de longues périodes de temps. On appela "UN JOUR"
chaque cycle qui mesurait une vaste période de temps de la création, et au
cours duquel une infinité de lois agissaient. Les mêmes lois qui maintenant
étaient en action. La volonté de DIEU était tout simplement Sa loi. Quand il
dit : "QUE LE SEC PARAISSE !" les âges furent occupés à développer
les continents qui allaient devenir notre demeure. Ainsi, période après
période, le travail s'accomplissait. Et la terre fut peuplée par une création
issue de Sa propre volonté. Il y a cependant de grands événements encore en
réserve pour la Terre. La réparation de toute chose n'a pas encore eu lieu.
Dieu la nettoiera, la changera, la remodèlera par le feu. Sa voix secouera la
terre comme elle n'a jamais été secouée. Il la préparera afin qu'elle soit un
endroit convenable pour son épouse, pour le grand voyage de noce auquel nous
prendrons part. Ne te rappelles-tu pas Sa parole, écrite longtemps après mon
passage:
"Lui, dont la voix ébranla alors la
Terre, et qui maintenant a fait cette promesse : une fois encore, j'ébranlerai
non seulement la Terre, mais aussi le Ciel ?" Hébreux 12 : 26
La rénovation de la Terre, l'Enlèvement de son Peple et
de tout ce qui l'offense et de toute pratique d'iniquité de Son royaume
terrestre est encore quelque chose à venir. Ce sera un grand jour et il est
proche. Ceux qui, sur Terre, possèdent la Sagesse, seront prêts pour ce jour,
et l'attendront.
-Très bien, dis-je à Moïse, ces grandes questions
concernant la Création m'intéressent profondément. Mais ne pourrait-on pas les
laisser de coté pour une prochaine rencontre ? Il y a d'autres choses sur
lesquelles j'aimerais te questionner.
-Certainement !
-Parle-moi de notre SEIGNEUR JESUS, de ce qu'Il était avant de naître dans le monde, avant de devenir sacrifice pour le péché.
-Certainement !
-Parle-moi de notre SEIGNEUR JESUS, de ce qu'Il était avant de naître dans le monde, avant de devenir sacrifice pour le péché.
-Eh bien ! dit Moïse. Il a toujours été un avec le Père.
Il était véritablement la Parole de Dieu, l'énergie créatrice de Yahvé,
l'Éternel Tout-puissant. Sans Lui, Dieu n'a rien fait. "Faisons" fut
une expression universelle dans toutes les oeuvres et toutes les créations de
Dieu. Son titre a toujours été "LA PAROLE". Et jusqu'à ce qu'il naisse
sur Terre, Il ne fut pas connu comme le FILS, mais seulement comme LA PAROLE.
Il était présent à la création du monde. Il était et Il est la gloire du Trône
du Père dans ce Royaume Céleste. Mais ce fut un grand Evénement, dans le Ciel,
quand on annonça que Jésus était né à Bethléem.
Ce fut l'Evénement le plus enthousiasmant qui fut jamais
évoqué dans tout le domaine céleste. Tous les Anges accordèrent leurs harpes
pour le louer, car le Seigneur avait dit: "Que les Anges de Dieu
l'adorèrent :" Sur terre, j'avais eu l'occasion d'assister à de grandes
choses : lorsque des millions d'hébreux s'étaient unis dans la louange au
passage de la mer rouge, et quand cet immense peuple surgit des tentes au son
de la Trompette de Dieu sur le Mont Sinaï. Mais rien ne fut jamais semblable à
cela. Des multitudes d'anges descendirent jusqu'à l'endroit où était l'enfant
Jésus. Et en même, jamais on entendit pareille adoration et pareille musique
dans cieux. Partout, dans toutes les rues et dans toutes les avenues de la ville,
et même jusqu'aux limites les plus lointaines du paradis, l'action de grâce se
déversa à flots devant Dieu. Les anges n'était pas seuls dans cette louange.
Nous qui étions venus de la terre, nous savions que nous devions notre salut à
Celui qui venait juste de naître dans le monde. Et tu peux croire que nous nous
joignîmes tous aux anges dans une très longue louange à DIEU. C'était un
événement qui avait été grandement évoqué et désiré par tous les hôtes du Ciel
depuis les époques les plus reculées.
-Remercions Dieu pour cette naissance, dis-je à Moïse. Je
me rappelle d'ailleurs un passage de la parole bénie du Seigneur se rapportant
au même sujet :
" Les Prophètes, qui ont prophétisé
touchant la grâce qui vous était réservée, ont fait de ce salut l'objet de
leurs recherches et de leurs investigations, voulant sonder l'époque et les
circonstances marquées par l'Esprit de Christ qui était en eux, et qui
attestait d'avance les souffrances de Christ et la gloire dont elles seraient
suivies. Il leur fut révélé que ce n'était pas pour eux-mêmes, mais pour vous,
qu'ils étaient les dispensateurs de ces choses, que vous ont annoncées
maintenant ceux qui vous ont prêché l'Évangile par le Saint Esprit envoyé du
ciel, et dans lesquelles les Anges désirent plonger leurs regards."
1 Pierre 1: 10 à 12
1 Pierre 1: 10 à 12
-Tu dis vrai, mon fils, reprit Moïse. Et nous savions
tous que la Redemption du monde était liée à La naissance du SEIGNEUR, à Sa vie
et à Sa mort.
Les Anges étaient constamment à son service, à chaque
instant. Ils nous faisaient des rapports détaillés sur tout ce qui se déroulait
au cours de sa vie terrestre. Bien des choses, dont on me dit qu'il n'y aucun
enregistrement sur terre, sont fidèlement écrites dans le livre de vie, dont un
exemplaire se trouve à chacune des 12 portes sous la responsabilité d'un Ange.
Si tu le veux, dit Moïse, nous pouvons marcher jusqu'à la porte de Juda, qui
n'est pas très loin d'ici, et voir certaines des choses qui y sont écrites.
-Cette porte, je l'ai franchie il n'y a pas très
longtemps, lui dis-je. J'ai vu le livre et j'ai jeté un coup d'œil à
quelques-unes de ses pages. Mais je serais ravi de le regarder à nouveau, car
notre Seigneur a dit:"Vous pourrez tout lire, quand vous en aurez le
désir"
Alors que nous nous y rendions, Moïse me demanda :
-Est-ce que le Livre était à la hauteur de ce que tu attendais ?
-Bien au-delà ! Il est si grand, si immense ! Et pourtant, il est facile à manipuler. Il semble que tout dans le Ciel, possède ce caractère spirituel.
-Est-ce que le Livre était à la hauteur de ce que tu attendais ?
-Bien au-delà ! Il est si grand, si immense ! Et pourtant, il est facile à manipuler. Il semble que tout dans le Ciel, possède ce caractère spirituel.
Il ouvrit le Livre à l'endroit portant ce titre :
"Récits du Fils de Dieu".
Alors que lentement il tournait les feuilles, je jetais un regard furtif aux différents chapitres qui se rapportaient aux nombreux événements de la si merveilleuse vie du sauveur. C'était extrêmement intéressant. Et c'était précieux de noter avec quelle harmonie les récits de Sa vie étaient donnés dans les Écritures et dans ce LIVRE des livres. Cela semblait encore plus intéressant depuis que je savais que l'un avait été écrits par l'intermédiaire de l'homme et que l'autre l'avait été par la main des Anges. Les Anges savent tout de notre langue. Ils ont écrit toutes ces choses de manière intelligible à notre égard. Les Anges que Jacob a vu dans son rêve, montant et descendant de l'échelle, étaient les mêmes que ceux qui se tenaient constamment en présence du fils de Dieu durant la merveilleuse vie dans laquelle Il s'incarna sur terre. Ils apportaient ainsi confirmation de l'alliance faite avec Abraham. Ils ont observé chaque détail de Sa vie terrestre et une grande partie a été fidèlement retranscrite. Je lus avec un intérêt renouvelé le récit de Sa naissance, de la clarté particulière de l'étoile qui fut donné, pour les guider, aux mages venus d'orient. C'était ainsi écrit dans le livre :
Alors que lentement il tournait les feuilles, je jetais un regard furtif aux différents chapitres qui se rapportaient aux nombreux événements de la si merveilleuse vie du sauveur. C'était extrêmement intéressant. Et c'était précieux de noter avec quelle harmonie les récits de Sa vie étaient donnés dans les Écritures et dans ce LIVRE des livres. Cela semblait encore plus intéressant depuis que je savais que l'un avait été écrits par l'intermédiaire de l'homme et que l'autre l'avait été par la main des Anges. Les Anges savent tout de notre langue. Ils ont écrit toutes ces choses de manière intelligible à notre égard. Les Anges que Jacob a vu dans son rêve, montant et descendant de l'échelle, étaient les mêmes que ceux qui se tenaient constamment en présence du fils de Dieu durant la merveilleuse vie dans laquelle Il s'incarna sur terre. Ils apportaient ainsi confirmation de l'alliance faite avec Abraham. Ils ont observé chaque détail de Sa vie terrestre et une grande partie a été fidèlement retranscrite. Je lus avec un intérêt renouvelé le récit de Sa naissance, de la clarté particulière de l'étoile qui fut donné, pour les guider, aux mages venus d'orient. C'était ainsi écrit dans le livre :
"Une lumière venue du Ciel les guida jusqu'à
l'endroit où était né le Rédempteur du monde". Je lus aussi la misérable
tentative d'Hérode pour le détruire en tuant tous les jeunes enfants de ces
lieux, et sa colère inassouvie contre LUI qui dura jusqu'à ce qu'un Ange mette
un terme à sa vie.
Alors que Moïse tournait les pages, je remarquai
plusieurs récits de la vie terrestre de Jésus qu'on ne trouvait pas dans les
Saintes Écritures. L'un d'eux attira plus particulièrement mon attention.
Son titre: "Jésus enseigné par le Père".
L'événement semblait se passait quand il n'avait que 5 ans. Joseph avait quitté la maison et l'enfant Jésus avait été laissé seul dans l'atelier de Son Père. Sa mère était affairée dans la maison. Soudain, une nuée lumineuse emplit tout l'atelier. Le Père lui-même le couvrit de Son ombre et tint conversation avec LUI, Lui disant qui IL était, que Dieu était Son Père. Il lui communiqua beaucoup de choses concernant Sa mission terrestre.
-Tout ceci, dit Moïse, Il le connaissait en tant que Dieu, mais parce qu'Il était également homme, Il dut l'apprendre en en recevant l'enseignement.
L'événement semblait se passait quand il n'avait que 5 ans. Joseph avait quitté la maison et l'enfant Jésus avait été laissé seul dans l'atelier de Son Père. Sa mère était affairée dans la maison. Soudain, une nuée lumineuse emplit tout l'atelier. Le Père lui-même le couvrit de Son ombre et tint conversation avec LUI, Lui disant qui IL était, que Dieu était Son Père. Il lui communiqua beaucoup de choses concernant Sa mission terrestre.
-Tout ceci, dit Moïse, Il le connaissait en tant que Dieu, mais parce qu'Il était également homme, Il dut l'apprendre en en recevant l'enseignement.
Un autre récit s'intitulait :"Enlevé au
paradis".
C'était une nuit. Tout le monde dormait. Il fut emporté jusqu'au paradis de Dieu et passa plusieurs heures avec le PERE au cours desquelles le Père Lui dit: "Tu es homme autant que tu es Dieu car tu es né d'une femme. Tout pouvoir et toute autorité seront bientôt mis entre tes mains. Et tu donneras ta vie pour le salut des hommes". Soudain, il me revint Ses propres paroles:
C'était une nuit. Tout le monde dormait. Il fut emporté jusqu'au paradis de Dieu et passa plusieurs heures avec le PERE au cours desquelles le Père Lui dit: "Tu es homme autant que tu es Dieu car tu es né d'une femme. Tout pouvoir et toute autorité seront bientôt mis entre tes mains. Et tu donneras ta vie pour le salut des hommes". Soudain, il me revint Ses propres paroles:
"Tel est l'ordre que j'ai reçu de mon
Père" Jean 10 : 18.
Le Père lui dit également ceci:
"Tu prépareras et tu établiras des maisons et des palais dans ce royaume supérieur pour ta demeure future et celle de tous tes enfants, car ils seront nombreux"
"Tu prépareras et tu établiras des maisons et des palais dans ce royaume supérieur pour ta demeure future et celle de tous tes enfants, car ils seront nombreux"
Avant que la nuit se fut achevée, les Anges L'avaient
reconduit en sécurité jusqu'à sa maison de Nazareth. Et avant qu'aucun
serviteur ou que l'un de Ses parents se soit levé, Il était dans Sa chambre en
prière.
-Tu vois, dit Moïse, l'incarnation de Jésus a été rendue
nécessaire à cause du péché de l'homme et de sa rébellion contre Dieu. Aucun
autre moyen ne fut jamais conçu pour notre salut. Tu pourras regarder plus loin
dans le livre, si tu le veux, et chaque fois que tu en auras le désir.
CHAPITRE 4 -LECTURES DANS LE LIVRE DE VIE
-Ces explications sont extrêmement intéressantes,
répondis-je. Quand j'étais sur terre, je disais souvent que beaucoup des choses
que nous ne connaissons pas ou que nous ne pouvions pas connaître, nous les
connaîtrions dans l'au-delà.
-C'est exact, dit Moïse. Quand nous sommes sur terre,
nous commençons seulement à connaître les premiers rudiments de la connaissance
de Dieu.
-Je suppose que cela est vrai pour la grande partie de l'humanité, dont la connaissance est si limitée en ce qui concerne les choses divines. Mais tu sembles t'inclure toi-même parmi les autres. Cela paraît un peu étrange. Tu as été pendant tant d'années dans une telle intimité avec Dieu... Tu lui parlais face à face. Tu voyais si souvent Sa gloire. Et pendant si longtemps tu as été Son ami particulier.
-Je suppose que cela est vrai pour la grande partie de l'humanité, dont la connaissance est si limitée en ce qui concerne les choses divines. Mais tu sembles t'inclure toi-même parmi les autres. Cela paraît un peu étrange. Tu as été pendant tant d'années dans une telle intimité avec Dieu... Tu lui parlais face à face. Tu voyais si souvent Sa gloire. Et pendant si longtemps tu as été Son ami particulier.
-Je sais, dit Moïse, que Dieu a eu de grandes faveurs à
mon égard ; mais c'était pour votre bien autant que pour le mien. Cependant,
après avoir vécu tout cela, et dès l'instant où je me suis trouvé dans le
Royaume Céleste et dans Sa Présence immédiate, près du Trône, j'ai réalisé et
je réalise que je connais bien peu de ce qui, manifestement, est encore à
connaître. Dieu m'avait pourtant beaucoup révélé de Lui-même. C'est du moins ce
que je pensais. Mais ce "beaucoup" n'était qu'une petite partie des
grands mystères de Sa Nature, de Sa Sagesse et de Ses oeuvres éternelles.
D'ailleurs, même en ce qui concerne notre Salut commun, les Anges qui ont accès
au Trône depuis des époques très reculées sont toujours avides d'en savoir
davantage. Tiens ! Voici une page que tu aimerais voir, j'en suis sûr. C'est
l'un des plus grands événements de la vie
terrestre de Jésus et
qui n'est pas raconté sur terre, dans les Saintes écritures.
Son titre était:"La mission de Jésus confirmée plus
complètement par le Père".
L'événement se passa quand il avait environ 32 ans. Il s'était retiré sur une montagne éloignée pour prier et se trouvait tout seul, à l'exception de nombreux Anges qui se tenaient près de Lui. Alors, d'une manière tout à fait extraordinaire, le Père Lui rendit visite et Lui répéta, dans la profondeur de leur signification, toutes les choses qui avaient été révélées par les ombres de la loi. Le Père Lui parla de la mort qu'il devait accomplir à Jérusalem et de son caractère de substitution. Il lui montra comment cette mort était destinée à tous les HOMMES. Ses souffrances et Sa mort seraient le prix de la rédemption du monde, et Sa mort serait la grande expiation pour le salut de l'homme. Cette expiation lui révéla également comment il allait mourir et ce qu'allait être la douleur affreuse de ces circonstances : Son rejet par les juifs, Sa flagellation, et finalement sa mort sur la croix. Il fut également fait référence à Sa résurrection et à Son ascension dans le Ciel.
L'événement se passa quand il avait environ 32 ans. Il s'était retiré sur une montagne éloignée pour prier et se trouvait tout seul, à l'exception de nombreux Anges qui se tenaient près de Lui. Alors, d'une manière tout à fait extraordinaire, le Père Lui rendit visite et Lui répéta, dans la profondeur de leur signification, toutes les choses qui avaient été révélées par les ombres de la loi. Le Père Lui parla de la mort qu'il devait accomplir à Jérusalem et de son caractère de substitution. Il lui montra comment cette mort était destinée à tous les HOMMES. Ses souffrances et Sa mort seraient le prix de la rédemption du monde, et Sa mort serait la grande expiation pour le salut de l'homme. Cette expiation lui révéla également comment il allait mourir et ce qu'allait être la douleur affreuse de ces circonstances : Son rejet par les juifs, Sa flagellation, et finalement sa mort sur la croix. Il fut également fait référence à Sa résurrection et à Son ascension dans le Ciel.
-Toutes ces choses, dit Moïse, JESUS en tant que la
PAROLE les a toujours connues. Mais en tant que Fils de Dieu, Il a été instruit
par le Père. Et il a accompli parfaitement la volonté de Son Père pendant toute
Sa vie, et qui sont pour moi maintenant du plus grand intérêt.
-C'est vrai ! Dis-je à Moïse alors qu'il tournait les pages. Je me souviens de ce que Jean, le disciple bien-aimé, a déclaré à la fin de son récit, au sujet du Fils de Dieu:
-C'est vrai ! Dis-je à Moïse alors qu'il tournait les pages. Je me souviens de ce que Jean, le disciple bien-aimé, a déclaré à la fin de son récit, au sujet du Fils de Dieu:
" Jésus a fait encore beaucoup
d'autres choses; si on les écrivait en détail, je ne pense pas que le monde
même pût contenir les livres qu'on écrirait." Jean 21:25
Je demandais à Moïse pourquoi ces choses étaient écrites
ici et ne l'était pas sur terre.
-Elles sont ici pour satisfaire et réjouir les enfants de Dieu dans le Ciel.
-Elles sont ici pour satisfaire et réjouir les enfants de Dieu dans le Ciel.
-Formidable ! Je suis confondu de surprise et
d'admiration. Mais, Père Moïse, tu as eu une expérience très remarquable dans
les jours où notre Seigneur était sur terre. Les Écritures font référence à la
Transfiguration de JESUS sur la sainte montagne. Elles disent qu'Il avait pris
avec Lui Pierre, Jacques et Jean , et qu'Élie et toi-même êtes également venus
et que vous vous êtes entretenus avec lui au sujet de Sa mort.
-Absolument ! Répondit Moïse. Je revois cet événement
avec beaucoup de plaisir. Au moment où les fils d'Israël étaient sur le point
de traverser le Jourdain pour entrer sur la terre de leur héritage, j'étais
très désireux et impatient d'y aller avec eux. Mais Dieu pensa que ce n'était
pas la meilleure chose. Et Sa Volonté est toujours bonne pour nous.
Je ne savais pas, alors, qu'Il répondrait à ma prière
après tant d'années écoulées - de longues années d'un point de vue terrestre -
car ce n'était qu'une journée et demie à l'horloge du Ciel. Ce fut un grand
jour quand le SEIGNEUR nous appela depuis la terre.
Il venait de recevoir tout pouvoir entre Ses mains à la
fois dans le Ciel et sur la Terre. Je ne saurais pas pleinement décrire ce que
furent alors nos sentiments, à Élie et à moi-même. Nous étions près du Trône,
parlant ensemble du grand Evénement qui allait bientôt arriver sur terre, et de
sa grande signification, à la fois pour le Ciel et pour la Terre. Je parlais de
la mort tragique que le Seigneur allait bientôt devoir accomplir sur la croix
et aussi du don béni du SAINT-ESPRIT qui allait être offert à tous les enfants
de Dieu sur la terre
Car notre grande Mission, notre Responsabilité, avaient
été, à Élie et moi-même, de dévoiler ces deux caractéristiques du Fils de Dieu.
Et nous avons pu nous réjouir à ce sujet, au travers de nombreuses rencontres et
conversations ultérieures dans le Ciel. Au moment où nous ne l'attendions pas,
Michael, l'un des Archanges que probablement tu as dû voir, ainsi que Jéhuco,
le pilote habile, arrivèrent en voiture à nos cotés et nous dirent que nous
étions appelés à partir immédiatement pour la Terre. Sans plus de préparations,
nous fûmes aussitôt assis à coté d'eux. Et presque à la vitesse de la pensée,
notre véhicule parcourut les grandes avenues de la ville que nous quittâmes par
la porte de Manassé. Les vastes plaines, les montagnes et les vallées du
paradis furent rapidement traversées. Nous étions tellement ravis à la pensée
de visiter la terre que nous ne savions que dire. Nous n'aurions même pas eu
vraiment le temps de dire quoi que ce soit. Bientôt, nous étions en train de
ralentir quelque part aux approches de la sphère terrestre. Un instant plus
tard, ses villes, ses villages, ses montagnes, ses rivières devenaient
visibles. C'est alors que Michael dit à Jéhuco: "Réduis encore ta vitesse
et conduis-nous jusqu'au delà du Mont Nébo." Je m'écriai soudain :
-"Michael ! Serviteur béni de Dieu ! Sommes-nous si près des lieux de mon
pèlerinage terrestre ? Et de la montagne où j'ai offert ma dernière prière ? Là
où j'ai laissé de coté le voile de ma chair ? Que je suis heureux de revoir le
Mont Nébo ! Mon corps a été déposé quelque part par ici.
-"C'est vrai. dit Michael. Nous connaissons tout ce qui lui concerne et nous savons où il se trouve. Je t'en reparlerai plus tard. Mais maintenant nous devons nous dépêcher.
-"C'est vrai. dit Michael. Nous connaissons tout ce qui lui concerne et nous savons où il se trouve. Je t'en reparlerai plus tard. Mais maintenant nous devons nous dépêcher.
"Un instant après, les roues du véhicule céleste
étaient immobilisées au sommet du Mont Olivet, et nous marchions sur cette
terre qui avait été le cadre de ma vie passée. Nous étions même à l'intérieur
de la Terre Promise vers laquelle j'avais conduit les fils d'Israël, et que
j'avais tant désiré connaître moi-même. Enfin, maintenant, après que de
nombreux siècles se soient écoulés, ma prière avait obtenu sa réponse.
CHAPITRE 5 - MOISE DECRIT LA
TRANSFIGURATION
Moïse poursuivit:
-"A une courte distance de nous se trouvait un nuage éclatant qui flottait légèrement au-dessus du sol, et qui semblait véritablement se fixer sur la montagne. Cela me rappela la nuée qui avançait devant nous dans le désert, conduisant le peuple d'Israël dans ses déplacements. Nous quittâmes prestement le véhicule et, les Anges à nos cotés, nous nous avançâmes vers l'endroit au-dessus duquel le nuage était suspendu. Arrivant tout près, nous eûmes une première vision de Celui qui était à la fois Dieu et homme. Il s'était revêtu pour l'occasion d'un Livrée Céleste. Nous le trouvâmes à genoux, en prière, et quelque peu caché derrière un petit bosquet d'arbustes. Les trois disciples étaient agenouillés près de Lui, mais ils étaient tellement écrasés par la Gloire qu'ils semblaient endormis.
-"A une courte distance de nous se trouvait un nuage éclatant qui flottait légèrement au-dessus du sol, et qui semblait véritablement se fixer sur la montagne. Cela me rappela la nuée qui avançait devant nous dans le désert, conduisant le peuple d'Israël dans ses déplacements. Nous quittâmes prestement le véhicule et, les Anges à nos cotés, nous nous avançâmes vers l'endroit au-dessus duquel le nuage était suspendu. Arrivant tout près, nous eûmes une première vision de Celui qui était à la fois Dieu et homme. Il s'était revêtu pour l'occasion d'un Livrée Céleste. Nous le trouvâmes à genoux, en prière, et quelque peu caché derrière un petit bosquet d'arbustes. Les trois disciples étaient agenouillés près de Lui, mais ils étaient tellement écrasés par la Gloire qu'ils semblaient endormis.
Jésus se leva et nous salua d'une salutation cordiale.
L'endroit était si resplendissant de gloire qu'il semblait que nous étions à
coté du Trône lui-même. Et cela nous fut vraiment étrange de réaliser que nous
nous trouvions à nouveau sur terre. Nous savions que le moment était arrivé où
il allait devenir le Grand sacrifice pour la Rédemption du monde. Je l'avais
annoncé au travers des ombres multiples de la Loi. Oui, j'avais vraiment vu un
peu de Sa majesté et de la Gloire de Son Royaume lorsque, comme une préfiguration,
Dieu fit briller mon visage comme le Soleil du Mont Sinaï. C'est quelque chose
que tu connais j'en suis sûr, car cela a été fidèlement transcrit. Exode 34:29
-Je m'en souviens très bien, dis-je. Et j ai souvent fait
référence comme étant la caractéristique de la beauté morale.
-C'est vrai ! Reprit Moïse. Mais cela annonçait également la Transfiguration, ainsi que la période encore à venir, et dont tu sais que nous sommes très près : quand la Gloire de CHRIST sera manifestée pendant 1000 ans sur terre et que tous les Saints partageront cette Gloire dont nous n'avons eu qu'une vision furtive sur la sainte montagne.
-C'est vrai ! Reprit Moïse. Mais cela annonçait également la Transfiguration, ainsi que la période encore à venir, et dont tu sais que nous sommes très près : quand la Gloire de CHRIST sera manifestée pendant 1000 ans sur terre et que tous les Saints partageront cette Gloire dont nous n'avons eu qu'une vision furtive sur la sainte montagne.
"Notre témoignage était unanime à l'égard du Fils de
Dieu. Mais après que nous ayons été appelés pour repartir, les 3 disciples ne
virent plus que Jésus seul. Le Père Céleste se fit entendre depuis l'intérieur
de la nuée et déclara que Celui-ci était Son Fils unique bien-aimé, en qui Il
avait mis toute Son affection. Nous eûmes une longue conversation avec Jésus,
sur les grands thèmes du sacrifice, de l'expiation, du SAINT-Esprit, et du plan
de rédemption de l'homme. L'Église a maintenant des preuves nombreuses de Sa
divinité et peut avoir pleine confiance dans le grand sacrifice qu'il accompli.
"Notre Seigneur nous parla aussi familièrement que si nous nous étions
connu des centaines d'années. Et en fait, Il avait bien été mon fidèle ami
pendant l'essentiel de mon labeur terrestre. Il était "l'ANGE DE
L'ALLIANCE". Il se trouvait dans la nuée qui nous précédait et nous
suivait dans le désert. Bien avant qu'il prenne un corps de chair, Il était LA
LUMIERE DU CIEL, et Il était avec son Église sur terre. Il fit de nous des
présentations très cordiales aux disciples avec qui nous avions conversé.
"Dès que notre Seigneur nous eût laissé partir, le véhicule céleste
s'avança jusqu'à nos cotés. Quelques instants plus tard, après un dernier au
revoir, nous quittions le Mont Olivet et prenions le chemin du retour. C'est
alors que Michael se tourna vers moi :
-"Voudrais-tu que nous allions jusqu'à la grotte ?
-"ça me ferait grand plaisir, lui répondis-je. Peux-tu t'arrêter un instant à l'entrée ?
-"Voudrais-tu que nous allions jusqu'à la grotte ?
-"ça me ferait grand plaisir, lui répondis-je. Peux-tu t'arrêter un instant à l'entrée ?
"Quand la voiture stoppa, Michael, Élie et moi descendîmes. Michael déclara:
-"A ce jour, nul homme n'a su où reposait ton corps, car le Seigneur a dirigé un enterrement secret. Sinon le peuple d'Israël aurait adoré tes restes. Le diable a longtemps prétendu que nous devions te donner une sépulture publique. Mais est-ce que tu réalises bien que nous nous trouvons maintenant à l'endroit précis ? Ton corps a été déposé très loin au fond de la grotte qui se trouvait ici. Après l'avoir laissé à son repos, nous avons poussé des rochers qui, en s'écroulant, ont comblé l'entrée de la caverne. Et ainsi, ton corps dort ici depuis ce jour. (*)
-"A ce jour, nul homme n'a su où reposait ton corps, car le Seigneur a dirigé un enterrement secret. Sinon le peuple d'Israël aurait adoré tes restes. Le diable a longtemps prétendu que nous devions te donner une sépulture publique. Mais est-ce que tu réalises bien que nous nous trouvons maintenant à l'endroit précis ? Ton corps a été déposé très loin au fond de la grotte qui se trouvait ici. Après l'avoir laissé à son repos, nous avons poussé des rochers qui, en s'écroulant, ont comblé l'entrée de la caverne. Et ainsi, ton corps dort ici depuis ce jour. (*)
"A ces mots, je m'inclinai humblement devant Dieu et
Le bénit pour Sa promesse de Résurrection.
"Nous faisions maintenant une ascension rapide du Mont Pisgah. Et, à nouveau, je me tenais là où je mettais tenu 1600 ans auparavant. Et comme le souvenir de tout cela m'étais précis !"
"Nous faisions maintenant une ascension rapide du Mont Pisgah. Et, à nouveau, je me tenais là où je mettais tenu 1600 ans auparavant. Et comme le souvenir de tout cela m'étais précis !"
Sénéca continua :
J'avais été si captivé par ce récit remarquable, que je pensais presque moi-même me trouver à nouveau sur terre. Mais, me tournant vers Moïse, je lui dis:
-Combien les plans de Dieu sont merveilleux envers les fils des hommes ! Que de grandes choses Il tient en réserve pour eux !
-C'est vrai acquiesça Moïse. Mais il faut que je termine mon récit:
"C'est alors que Michael indiqua que nous devions nous presser. Étant revenu s'asseoir au coté du conducteur, il lui dit :
J'avais été si captivé par ce récit remarquable, que je pensais presque moi-même me trouver à nouveau sur terre. Mais, me tournant vers Moïse, je lui dis:
-Combien les plans de Dieu sont merveilleux envers les fils des hommes ! Que de grandes choses Il tient en réserve pour eux !
-C'est vrai acquiesça Moïse. Mais il faut que je termine mon récit:
"C'est alors que Michael indiqua que nous devions nous presser. Étant revenu s'asseoir au coté du conducteur, il lui dit :
-"Va jusqu'à Bethlehem. Il y a là-bas 2 âmes qui
viennent juste d'être délivrées de leur corps, et nous devons les prendre avec
nous. La voiture sembla se déplacer à la vitesse de l'éclair. Nous reçûmes
alors les 2 âmes et, l'instant d'après, nous nous élancions en direction des régions
célestes et des portes d'entrée du paradis. Quand nous descendîmes de la
voiture, Élie resta avec les 2 personnes pour les instruire plus longuement.
Quand à moi je me retrouvai bientôt à nouveau près du Trône.
NDT: Au moment de la
transfiguration, le corps de Moïse n'est pas encore ressuscité. On lira plus
loin quand a eu lieu la Résurrection des Anciens, selon le récit de Sénéca.
Moïse avait achevé sa longue narration. Il me dit alors :
-Eh bien, je vois que nous sommes ici depuis un bon moment. Tu auras tout le temps de consulter à nouveau ce livre quand tu le désireras.
-J'en suis reconnaissant à Dieu, lui répondis-je. Et je vais souvent me servir de ce privilège.
-Tu n'es pas allé très loin à l'intérieur de la ville ? Tu n'es pas encore allé jusqu'au Trône, n'est-ce pas ?
-Non, mais je suis impatient d'y aller. Si seulement quelqu'un voulait me servir de guide pour m'y emmener. Il y en a beaucoup qui sont entrés dans la ville en même temps que moi, mais ils ont tous disparu parmi la foule immense que je vois partout, tout autour d'ici.
-Eh bien, je vois que nous sommes ici depuis un bon moment. Tu auras tout le temps de consulter à nouveau ce livre quand tu le désireras.
-J'en suis reconnaissant à Dieu, lui répondis-je. Et je vais souvent me servir de ce privilège.
-Tu n'es pas allé très loin à l'intérieur de la ville ? Tu n'es pas encore allé jusqu'au Trône, n'est-ce pas ?
-Non, mais je suis impatient d'y aller. Si seulement quelqu'un voulait me servir de guide pour m'y emmener. Il y en a beaucoup qui sont entrés dans la ville en même temps que moi, mais ils ont tous disparu parmi la foule immense que je vois partout, tout autour d'ici.
-Tu as choisi un chemin de sagesse, mon fils. Fais
connaissance avec d'autres personnes quand tu t'en iras. Beaucoup voudront
t'accorder toute l'assistance dont tu as besoin. Je vois que tu es impatient de
revoir ta mère. Elle va bientôt revenir, et tu pourras te réjouir en sa
présence autant que tu le désires.
-Je te remercie pour ta gentillesse, Père Moïse. Je
saisirai les opportunités comme elles se présenteront.
-J'espère te revoir bientôt. Au trône, si ce n'est pas le cas avant.
-J'espère te revoir bientôt. Au trône, si ce n'est pas le cas avant.
Et il me dit au revoir avec de très gentilles paroles de
bénédictions.
Je me retournai. Juste pour voir s'avancer vers moi
Bohémond. Nous nous étions séparés à la porte de Juda et ne nous étions pas
revus depuis. Aussi, nous nous dirigeâmes vers un endroit calme et nous nous
assîmes pour évoquer toutes les rencontres et toutes les expériences
merveilleuses auxquelles nous avions eu droit.
Sénéca en resta là cette fois-ci.
Sénéca en resta là cette fois-ci.
PARTIE II : UNE GRANDE REUNION DE LOUANGE
DANS LE CIEL
Sénéca Sodi arriva de bonne heure. Nous nous saluâmes
comme à l'accoutumée et il poursuivit son récit.
"Nous marchâmes alors sur une courte
distance, Bohémond et moi, en direction d'un ensemble remarquable de bâtiments
que Moïse m'avait montrés peu de temps auparavant. Ils étaient prodigieusement
immenses, vraiment grandioses. Ils occupaient un quartier entier entre 2
avenues et semblaient de forme cubique (NDT : Peut-être à l'image des grands
buildings modernes). Il y avait une grande inscription à l'entrée:
"Trésors amassés au Ciel "Matthieu 6 : 20
"Trésors amassés au Ciel "Matthieu 6 : 20
Nous passâmes là un long moment, nous déplaçant d'un lieu
à un autre en admirant ces Trésors magnifiques. Ce sont ceux que le peuple de
Dieu a obtenus. Mais ce sont aussi autant de bénédictions que certains ont
rejetées, et qui auraient pu être obtenues par des efforts conséquents sur la
terre. Car nous découvrîmes que ces multitudes de pierres précieuses, de
bijoux, de perles, et de vêtements de toute beauté, étaient la contre-partie de
l'expérience des saints sur la terre. Ces joyaux célestes auraient pu
facilement être gagnés. Ils auraient beaucoup apporté aux richesses de l'âme
dans le royaume céleste. Mais je t'en dirai plus à ce sujet à une autre
occasion. Avant que nous ayons quitté ce haut lieu des symboles de la sainteté,
il nous fut dit que se trouvait, pas très loin de là, un endroit où de grandes
multitudes s'assemblaient pour des moments de louanges et d'adoration. Et
plusieurs milliers de lieux semblables sont répartis en différents endroits de
la Sainte Cité.
-Allons-y donc sans plus attendre, proposai-je à
Bohémond, car nous n'avons pas eu l'occasion de nous réjouir à un seul service
de Louange depuis que nous avons quitté la porte de Juda.
Lorsqu'en franchissant le seuil de cette Sainte
joillerie, nous nous retrouvâmes à nouveau dans la rue, nous vîmes qu'elle
était envahie par des milliers d'âmes qui se rendaient, dans la joie, à la
grande réunion de louange.
-Écoute ! fis-je observer à Bohémond, on entend les paroles d'un chant...
-Écoute ! fis-je observer à Bohémond, on entend les paroles d'un chant...
Cela semblait très éloigné de nous, mais nous pouvions
cependant entendre très distinctement les paroles.
-Oh, dit-il, ce doit être l'orchestre du Ciel.
-Très certainement ! Et je suis impatient de me trouver au milieu de lui.
-Oh, dit-il, ce doit être l'orchestre du Ciel.
-Très certainement ! Et je suis impatient de me trouver au milieu de lui.
Dans cette foule qui déferlait dans les rues, je
m'adressai à quelqu'un qui semblait en parfaite harmonie avec ce qui
l'entourait. Je lui demandai s'il pouvait me parler du déroulement de la
réunion, et si nous avions des chances de trouver une place convenable.
-Absolument ! nous assura t'il. Tout le confort est prévu.
N'avez-vous jamais encore assisté à une telle rencontre ?
-Non, c'est la première fois. Il y a peu de temps que nous sommes arrivés dans la ville.
-Non, c'est la première fois. Il y a peu de temps que nous sommes arrivés dans la ville.
-Alors, vous allez y être bien acceptions. On va vous
souhaiter la bienvenue et vous faire avancer jusqu'aux premiers rangs. Vous
aurez ainsi l'occasion de mieux comprendre l'adoration du Ciel. On fait avancer
tous les nouveaux venus et on les présente à la grande multitude. On leur donne
les meilleurs places. Vous allez donc vous sentir parfaitement à l'aise.
-Nous le remerciâmes pour sa gentillesse. Nous nous
sentîmes soulagés. C'est alors qu'arrivèrent, à vive allure, deux véhicules
dans lesquels étaient assis un grand nombre de patriarches, de prophètes et
d'apôtres de Jésus. Je remarquai que chacun tenait une harpe. L'un d'entre eux
avait un grand instrument à cordes debout devant lui, bien en vue.
-Qui est cet HOMME dont le visage rayonne d'une telle
gloire, demandais-je, celui qui a LE GRAND INSTRUMENT A CORDES ?
Plusieurs me répondirent aussitôt :
Plusieurs me répondirent aussitôt :
-Tu as chanté ses hymnes et ses cantiques des milliers de
fois. DEVINE QUI C'EST ?
Non, je n'eus pas besoin qu'on me le dise. Je savais que
c'était LE ROI DAVID.
Anticipant mon intention, quelqu'un fit signe au conducteur du véhicule céleste. Et David lui-même nous invita à venir nous asseoir avec lui. Nous fûmes bientôt à ses cotés. La voiture roula silencieuse à vitesse réduite. Me tournant vers mon ami, je m'adressai à David et aux autres:
Anticipant mon intention, quelqu'un fit signe au conducteur du véhicule céleste. Et David lui-même nous invita à venir nous asseoir avec lui. Nous fûmes bientôt à ses cotés. La voiture roula silencieuse à vitesse réduite. Me tournant vers mon ami, je m'adressai à David et aux autres:
-Je vous présente Bohémond. Il vient du Nord de la
Russie. Je l'ai rencontré au moment de mon arrivée au paradis. Moi, je viens
d'un endroit opposé de la terre. Mais bien que nos maisons aient été très
éloignées l'un de l'autre, nous sommes cependant des frères dans le Seigneur.
-Nous sommes heureux de vous accueillir dans la Sainte
Cité, mes enfants, et aussi dans cette voiture, dit David. Évidemment, vous
allez où nous allons tous : rejoindre le grand rassemblement de louange et
d'adoration à notre Rédempteur ?
-Bien sûr ! Et nous sommes très contents d'y aller avec vous. Car nous savons très peu de choses sur la façon dont se conduit l'adoration, ici.
-C'est ce qui jaillit le plus naturellement de vos âmes qui plaît beaucoup à Dieu. Je vois que vous avez vos harpes avec vous. Est-ce que vous avez appris à vous en servir ?
-Bien sûr ! Et nous sommes très contents d'y aller avec vous. Car nous savons très peu de choses sur la façon dont se conduit l'adoration, ici.
-C'est ce qui jaillit le plus naturellement de vos âmes qui plaît beaucoup à Dieu. Je vois que vous avez vos harpes avec vous. Est-ce que vous avez appris à vous en servir ?
-Oh, oui ! répondis-je. Et je m'entraîne sur de nouveaux
cantiques que nous avons chantés à notre arrivé au paradis et à la porte de la
ville. Nous avions l'habitude de chanter tes psaumes de louanges sur terre,
ainsi que le Cantique de Moïse. Mais quand j'ai entendu les premiers accents de
la Musique du Ciel, j'en ai conclu que sur terre nous ne savions pas du tout ce
qu'est chanter.
-Eh bien ! dit David. Vous n'aurez aucune difficulté à
vous joindre à la Musique ici. Entendez-vous l'Orchestre, maintenant ? Nous
allons bientôt nous joindre à eux.
J'avais été si émerveillé de ce que nous vivions et de ce
qui nous entourait, et si absorbé par la conversation, que j'avais presque
oublié qui j'étais et où je me trouvais. Mais, me tournant vers Bohémond, je
lui déclarai :
-Quelle bénédiction d'être ici ! Et de réaliser que nous sommes au milieu des prophètes de Dieu dont nous avons si souvent lu les Ecrits.
-Quelle bénédiction d'être ici ! Et de réaliser que nous sommes au milieu des prophètes de Dieu dont nous avons si souvent lu les Ecrits.
A ces mots, Bohémond se prosterna à nouveau sur sa face.
Il adora Dieu et le loua. Il répandit de telles actions de grâce, si
mélodieuses, que David ne put empêcher ses doigts de parcourir les cordes de la
harpe. L'instant d'après, la voiture entière résonnait de la plus belle musique
de tous les temps. Car celui qui fut le chantre d'Israël s'était magnifiquement
perfectionné depuis qu'il chantait les chants du royaume céleste. C'est ce que
lui-même nous fit savoir.
Tandis que nous chantions, Bohémond se releva et se joignit à notre chant. Sa voix était si forte et si belle que tous les yeux se tournèrent vers lui. Alors que j'observais les visages, j'en croisai un que je reconnus bien vite. C'était Abraham. Je l'avais rencontré près du Fleuve de Cristal. Je marchai jusqu'à lui. Il me reconnut, m'appela par mon nom, et me serra la main avec des salutations enthousiastes :
Tandis que nous chantions, Bohémond se releva et se joignit à notre chant. Sa voix était si forte et si belle que tous les yeux se tournèrent vers lui. Alors que j'observais les visages, j'en croisai un que je reconnus bien vite. C'était Abraham. Je l'avais rencontré près du Fleuve de Cristal. Je marchai jusqu'à lui. Il me reconnut, m'appela par mon nom, et me serra la main avec des salutations enthousiastes :
-Je voudrais te présenter mon fils ISAAC, ainsi que JACOB,
me dit-il. Tu as souvent lu les récits qui les concernent.
-Abraham, est-ce bien ton fils ? Celui que tu as offert sur le Mont Morija ? Et toi, Jacob ! Toi que Dieu a choisi ! Toi qui a lutté avec l'Ange et obtenu la victoire ! Quelle bénédiction de vous rencontrer tous ici ! C'était comme un rêve quand nous lisions les récits de vos vies. Vraiment, mon âme déborde de Gloire et de Louange à l'égard de Dieu. Je suis si heureux de vous rencontrer ici ! Il me revient d'ailleurs en mémoire un passage de l'Écriture que j'avais lu de très nombreuses fois, mais qui jamais n'avait eu la signification qu'il a maintenant :
-Abraham, est-ce bien ton fils ? Celui que tu as offert sur le Mont Morija ? Et toi, Jacob ! Toi que Dieu a choisi ! Toi qui a lutté avec l'Ange et obtenu la victoire ! Quelle bénédiction de vous rencontrer tous ici ! C'était comme un rêve quand nous lisions les récits de vos vies. Vraiment, mon âme déborde de Gloire et de Louange à l'égard de Dieu. Je suis si heureux de vous rencontrer ici ! Il me revient d'ailleurs en mémoire un passage de l'Écriture que j'avais lu de très nombreuses fois, mais qui jamais n'avait eu la signification qu'il a maintenant :
"Plusieurs viendront de l'Orient et de
l'Occident, et seront à table avec Abraham, Isaac et Jacob, dans le Royaume des
Cieux." (Matthieu 8:11)
Eh bien voilà ! C'est maintenant chose accomplie pour
nous. Combien je bénis Dieu pour Son grand salut ! Mais la musique est si nette
et si claire que nous devions certainement nous trouver tout près de l'endroit
où se rassemble la multitude.
-Nous y sommes, dit David. Regarde autour de toi et
contemple !
Je me levai. Debout dans la voiture, une main sur
l'épaule de David, l'autre tenant ma harpe, combien ma SURPRISE fut grande.
Aussi loin que le regard pouvait porter, je voyais des FOULES INNOMBRABLES qui
se rassemblaient. Chaque personne était revêtue du blanc le plus pur.
L'Orchestre jouait toujours. Il chantait les plus beaux chants que l'oreille
humaine avait jamais entendus. Mon âme se trouvait dans un état de ravissement
et de bonheur suprêmes.
Le lieu de cette grande rencontre à un IMMENSE
Amphithéâtre. L'architecture avait été entièrement conçue par notre Seigneur.
Cela fait partie des choses qu'Il s'en était allé préparer pour nous. Tous les
sièges étaient merveillement capitonnés, et sous nos pieds, les sols étaient
revêtus de moquettes et de tapis de meilleur goût. C'est presque sans bruit, et
sans aucun son discordant que chacun trouva sa place.
-Notre Seigneur sera -t-'il présent parmi nous ?
Demandai-je à David.
-Il s'y trouve certainement déjà. Il sera assis au centre et tous les nouveaux arrivants seront invités à s'asseoir près de Lui ; ceci afin de les accueillir chaleureusement, et afin que tous puissent voir les multitudes rachetées et lavées par Son Précieux Sang. Et cependant, tous les nouveaux arrivants qui seront ici ne sont qu'une infime partie de tous ceux qui ont récemment franchi les portails du paradis, et dont un grand nombre a aussi franchi les portes de cette ville.
-Il s'y trouve certainement déjà. Il sera assis au centre et tous les nouveaux arrivants seront invités à s'asseoir près de Lui ; ceci afin de les accueillir chaleureusement, et afin que tous puissent voir les multitudes rachetées et lavées par Son Précieux Sang. Et cependant, tous les nouveaux arrivants qui seront ici ne sont qu'une infime partie de tous ceux qui ont récemment franchi les portails du paradis, et dont un grand nombre a aussi franchi les portes de cette ville.
Et il en fut ainsi. Tous les nouveaux venus furent
regroupés. De tous les coins de l'immense Amphithéâtre, ils s'avancèrent
jusqu'au centre. Notre Seigneur s'assit sur une sorte de Trône surélevé,
visible par toute la multitude assemblée. Il se leva, et avec des mots remplis
d'Amour, il nous accueillit très gentiment. Le sentiment d'une crainte profonde
et respectueuse emplissait nos pensées. Nous savions que nous étions en
Présence du Créateur Tout-Puissant, de notre Rédempteur. Nous ressentîmes une
grande joie lorsque il prononça Ses Mots d'Accueil, plein d'Amour. Il leva les
mains. Les marques des clous étaient visibles, ainsi que sur Ses pieds. Il
n'eut pas besoin de faire un sermon pour stimuler nos sentiments de louange.
Avant qu'on nous ait conduits vers plus de présentations, nous étions tous
prosternés dans l'Adoration. Car nous sentions profondément en nous que toute
cette gloire était la finalité de Son Précieux Sang, de Ses Souffrances et de
Sa Mort sur laCcroix du Calvaire.
L'instant d'après, nous étions tous debout pour recevoir
à nouveau des Paroles d'Accueil très courtoises de Notre Seigneur. Ses Paroles
étaient vraiment pleines de Douceur et d'Amour. L'Accueil était si doux et si
généreux que nous nous sentîmes bientôt parfaitement à notre aise, et tout à
fait chez nous au sein de cette immense multitude. Nous nous mîmes alors tous
ensemble à louer Dieu. Plusieurs milliers d'Anges étaient parmi nous. C'était
ceux qui nous avaient transportés des lieux de notre vie terrestre jusqu'à ce
Domaine céleste. Ils semblaient se réjouir d'une joie très grande de ce que
nous soyons tous bien arrivés à la maison, dans le sein de Dieu. A ce moment,
David se leva, et avec lui beaucoup de Prophètes, de Patriarches, d'Apôtres, et
d'Ancien serviteurs de Dieu. On annonça le chant de Louange. La congrégation
tout entière se leva, les harpes de Dieu à la main. Il chantèrent - où plutôt
nous chantâmes, CAR NOUS ETIONS TOUS UNIS - le Cantique de Moïse et le Cantique
de l'Agneau. Et le refrain disait:
"Tes oeuvres sont grandes et
admirables, Seigneur Dieu Tout -Puissant! Tes Voies sont justes et véritables,
Roi des Nations!" Apocalypse 15 : 3
LA HARPE DE DAVID JOUA CE JOUR-LA COMME JE
PENSE ELLE N'AVAIT JAMAIS JOUE SUR TERRE.
Paul et Silas se tenaient l'un à coté de l'autre. On
entendait distinctement leurs voix au-dessus des voix de beaucoup d'autres. Oh,
si seulement l'Église terrestre pouvait saisir l'inspiration et la vie de cette
adoration céleste, comme il y aurait peu de congrégations amorphes, même là où
il n'y a pas de prédicateur du tout !
Quand la grande multitude se fut dispersée, à la fin de
la rencontre, et que les uns et les autres s'en furent allés dans toutes les
directions, nous eûmes l'occasion de rencontrer plusieurs hommes et femmes qui
avaient vécu sur terre il y a très longtemps, dans les siècles passés. Et nous
pûmes avoir alors avec certains de très précieux entretiens.
CHAPITRE I-AVEC LES
PATRIARCHES
Après que l'immense foule se fut dispersé, nombreux
furent ceux qui restèrent sur place longtemps encore. Un grand nombre d'entre
eux étaient tellement remplis de la gloire de Dieu qu'ils semblaient tenir une
sorte de réunion complémentaire, et je remarquai qu'elle aussi se déroulait de
façon ordonnée. Cela se passait comme c'est souvent le cas, sur terre, pendant
les grandes périodes de réveil. L'Esprit de Dieu est tellement présent au
milieu des personnes que la congrégation a souvent de la difficulté à quitter
les lieux de prière. Et quand alors tout le monde rentre chez soi, c'est en
continuant à chanter des cantiques.
Je découvris que dans le Ciel, les thèmes de la louange
la plus belle et la plus élevée étaient souvent ceux qui avaient apporté les
plus grandes bénédictions sur la terre. Se souvenir de son passé, et avoir
conscience de bénéficier d'une grande délivrance engendre toujours, dans le
cœur, le sens profond d'une dette envers Dieu. Et cela amène une gratitude
sincère à Son égard.
Parmi ceux qui étaient restés, se trouvaient des hommes
ayant vécu à des époques très anciennes et qui s'étaient joints à la grande
chorale pour chanter plusieurs hymnes de louange. Ils chantaient également
beaucoup de chants très anciens, qu'on pouvait reconnaître à leurs paroles
particulières qui faisaient souvent référence à des événements, à des moments
où à des lieux correspondant à une époque très reculée. C'est ce qui permettait
de dire qu'ils étaient des hommes ayant vécu il y a très longtemps, bien qu'à
leur apparence ils semblaient aussi jeunes et aussi vigoureux que n'importe
lequel d'entre nous qui n'avait franchi les portes de la ville que tout
récemment.
Je fus tout spécialement attiré vers certains d'entre
eux. Leur grand sérieux, leur enthousiasme, leur comportement particulier, à
quoi s'ajoutaient leur visage si aimable et leur caractère si doux, tout nous
invitait à aller nous asseoir au milieu d'eux. C'est ce que je proposai à
Bohémond :
-Allons leur parler pour savoir qui ils sont.
-Allons leur parler pour savoir qui ils sont.
Ils nous souhaitèrent la bienvenue en leur compagnie.
Nous découvrîmes alors que nous étions assis en présence de JOB, de METUSCHELAH
(Genèse 5: 21-27), d'ABEL, de NOé, et de nombreux autres parmi les tout
premiers ancêtres de la race humaine. Tous semblaient débordants de vigueur,
sans la moindre marque de vieillesse comme ce que nous connaissions sur terre.
Me revinrent alors en pensée les paroles de l'ange à Jean:
"Voici, je fais toutes choses
nouvelles". (Apocalypse 21 :5).
C'était une certitude ! Ils faisaient partie des
premiers, au sein de la race humaine crée à l'image de Dieu, qui avaient
expérimenté ce puissant pouvoir de rénovation. Notre visite parmi eux fut
relativement longue, mais des plus agréables. Nous leur posâmes beaucoup de
questions concernant les tout débuts de l'histoire de l'homme sur la terre.
ADAM et EVE furent les première création de l'homme à l'image de DIEU. Quand
nous nous levâmes pour leur dire au revoir, ils nous embrassèrent d'un baiser
plein d'affection, en nous disant que nous nous reverrions.
Puis nous nous dirigeâmes, Bohémond et moi, vers un
endroit plus tranquille. Nous nous assîmes pour discuter quelques temps sur les
choses et les témoignages que nous venions d'entendre, car nous avions été
profondément impressionnés par les paroles de ces hommes de l'Antiquité.
-Quel est donc le sens véritable, demandais-je, quelle est donc la signification suprême de la vie éternelle ? Si 4000 années n'ont engendré aucune trace de faiblesse, si elles n'ont pas diminué la vue, ni refroidi l'amour et l'ardeur de ces hommes, alors il est bien certain que l'Éternité ne le fera jamais.
-Quel est donc le sens véritable, demandais-je, quelle est donc la signification suprême de la vie éternelle ? Si 4000 années n'ont engendré aucune trace de faiblesse, si elles n'ont pas diminué la vue, ni refroidi l'amour et l'ardeur de ces hommes, alors il est bien certain que l'Éternité ne le fera jamais.
Beaucoup de personnes allaient et venaient. Chacune avait
une telle douceur de caractère, une telle sainte disposition, de tels sourires
pleins d'amour, que cela démontrait la satisfaction et la joie de l'Éternité.
-J'étais en train de penser à un certain nombre de vieux amis
et de parents qui sont encore sur terre, dis-je à Bohémond, et qui, s'ils
savaient seulement ce que nous savons maintenant, conduiraient leur vie de
façon bien différente. Ils s'efforceraient de se préparer pour connaître cette
gloire Ö combien réelle.
-Moi-même, je désirais presque y retourner. Ne serait-ce
que quelques jours. Je ferais connaître aussi à mes proches, pour qui la
religion est à peine plus qu'une déclaration creuse, ce que sont les grandes
réalités de ce royaume Céleste. Jamais, moi-même, JE N'AURAI PU IMAGINER LA
MOITIé DE CES RÉALITéS. Jamais je n'aurais pensé que ce soit GRANDIOSE.
-Dis-moi, Bohémond, j'aurais bien aimé que tu me parles
un peu de ta vie terrestre et de ce qu'a été ton cadre de vie.
-Je Descends d'une dynastie de rois de sang normand qui
ont régné pendant de nombreuses années à Antioche en Syrie, me dit-il. Avec
l'achèvement de cette dynastie, qui a eu lieu vers la fin du XIPHIIDÉ siècle,
notre famille s'est dispersée dans différents pays, mais principalement en
Bohème. Elle s'est jointe rapidement aux frères bohémiens, dont beaucoup
devenaient d'ardents disciples de Christ. Une grande persécution est arrivée et
beaucoup ont été obligés de se cacher dans des grottes. C'est avec l'exode
d'environ un milliers de frères jusqu'en Pologne que sont arrivés les
honorables ancêtres de ma famille. Les principes de notre foi nous
interdisaient toute espèce de combat, car cela ne s'accorde pas avec
l'enseignement de notre Seigneur. A cause de cela, et du fait que nous
rejetions la doctrine de la transsubstantiation (*), la persécution était
constamment sur nous. Plus tard, ma propre famille s'est déplacée en direction
de la Russie du Nord où nous sommes restés jusqu'à maintenant. Beaucoup d'entre
eux ont prospéré (**) et sont devenues riches. Mais je suis triste de savoir
que beaucoup parmi eux ont préféré les richesses terrestres aux trésors du
Ciel. Si seulement ils avaient connaissance de ce qui est gardé en réserve pour
tous ceux qui sont rachetés et lavés dans le sang ; tout ce dont nous jouissons
maintenant. Si cela pouvait être réel pour eux comme ça l'est pour nous, je
suis sûr qu'ils se secoueraient puissamment. Oh, si je pouvais leur envoyer un
message d'avertissement depuis le Ciel ! Ils m'écouteraient, n'est-ce pas ?
NDT(*): doctrine
catholique affirmant que le pain et le vin de la cène se transforment en corps
physique et sang de Jésus; (**) De toute évidence, ces événements se passent
avant que la Russie ne devienne communiste en 1917. Un certain nombre d'autres
éléments du récit concordent pour montrer que ce message a été délivré au tout
début du XXe siècle)
-Abraham avait une autre opinion, répondis-je : "Ils
ont Moïse et les Prophètes". S'ils ne les écoutent pas, écouteraient-ils
quelqu'un qui reviendrait de la mort ? Alors pourquoi vouloir retourner vers
eux ? (Luc 16 : 27-31)
Nous restâmes assis là un long moment, évoquant toutes
ces choses. Quand nous nous intéressâmes à nouveau à ce qui nous entourait,
nous réalisâmes que pratiquement toute la congrégation s'était dispersée. Mais
la voiture de David se trouvait se trouvait toujours près de l'entrée, où
s'étaient rassemblée la foule. J'interpellai Bohémond :
-Écoute cette musique ! Est-ce que ce n'est pas
magnifique ? Et ce chant... Écoute comme il est bouleversant !
Projetant nos regards de l'autre coté de l'immense voûte,
dans la direction de la voiture de David, nous le vîmes nous faire signe de
nous approcher. Nous y allâmes prestement, en traversant la longue allée
centrale. Arrivés près du véhicule, nous découvrîmes qu'il était rempli des
saints hommes de l'antiquité.
-Nous avons vu que vous étiez presque seuls, nous dit
alors David, et nous avons pensé que vous aimeriez venir avec nous, à un grand
service de louange pour les enfants qui va se tenir sans tarder vers la porte
de Juda.
C'est avec joie que nous acceptâmes l'offres :
-Nous étions partis pour nous rendre vers le trône, mais nous irons avec plaisir avec vous, car nous ne connaissons encore que très peu la ville.
-Nous étions partis pour nous rendre vers le trône, mais nous irons avec plaisir avec vous, car nous ne connaissons encore que très peu la ville.
Paul nous parla très gentiment, en riant même :
-Mes chers frères, cela fait plus de 1800 ans que je suis ici et cependant je ne connais encore que très peu la ville, bien que je me sois rendu très souvent dans beaucoup de ses différentes sections. Notre héritage est excessivement grand. Mais ne soyez pas pressés ! Toute l'éternité est devant vous ! Les immenses plaines du paradis et toutes les richesses de la cité éternelle sont à vous à jamais.
-Mes chers frères, cela fait plus de 1800 ans que je suis ici et cependant je ne connais encore que très peu la ville, bien que je me sois rendu très souvent dans beaucoup de ses différentes sections. Notre héritage est excessivement grand. Mais ne soyez pas pressés ! Toute l'éternité est devant vous ! Les immenses plaines du paradis et toutes les richesses de la cité éternelle sont à vous à jamais.
-Bien ! dit David. Montez à bord et asseyez-vous à coté
de Paul et moi. Ces frères qui sont à l'arrière se feront un plaisir de
converser avec vous.
Les 4 hommes se levèrent, et nous fûmes alors présentés à ELIE et DANIEL, que chacun connaît et qui sont
célèbres dans le Ciel à cause de leur ardent service pour Dieu quand ils
étaient sur terre. On nous présenta également à un homme nommé Artorius. C'est
un nom que jamais auparavant je n'avais entendu. David nous dit qu'il était
originaire du Sud de la Mésopotamie, qu'il descendait de Sem, et qu'il fut l'un
des soldats d'Abraham à la bataille de Choba dans la vallée des rois (voir
Genèse 14:15). Enfin, il y avait Jean, le disciple bien-aimé, dont le nom est
connu de tous dans le monde entier.
-Oh, mes frères ! m'étonnai-je. Est-ce possible que nous
nous trouvions ici en présence de ceux qui ont vécu il y a si longtemps ?
L'idée de l'immortalité et d'une vie future, que nous chérissons tant quand
nous sommes sur terre, nous est donc démontrée bien mieux que dans un rêve. Oh,
qu'il est bon d'être ici ! Il y a tant de choses que j'aimerais vous demander à
propos de la période antique, mais mon âme est maintenant tellement remplie de
la gloire et des louanges de Dieu que je ne peux plus retenir mes sentiments.
-N'essaie pas ! dit David. Nous allons ensemble louer Dieu.
-N'essaie pas ! dit David. Nous allons ensemble louer Dieu.
A l'avant du véhicule, Silas se leva et vint se placer à
coté de David. Ils se mirent à chanter ensemble un hymne de toute beauté.
Bohémond et moi, nous nous prosternâmes dans la voiture, et nous apportâmes
notre adoration à Dieu, LUI le Donateur de toutes ces si bonnes choses.
-Maintenant, dit Sénéca, je dois quitter ces saints
hommes et leur voiture. Et je te reverrai demain. Disant ces mots, il me
souhaita une bonne nuit.
-AVEC L'APÔTRE PAUL
J'attendais avec impatience le retour de Sénéca. Car il
avait arrêté son récit au moment où la grande voiture, remplie des hommes de
Dieu, se dirigeait vers l'université des enfants. Et J'avais hâte d'en
connaître la suite.
J'entendis frapper délicatement à la porte et je la vis s'ouvrir. Mon ami à la barbe de soie entra.
J'entendis frapper délicatement à la porte et je la vis s'ouvrir. Mon ami à la barbe de soie entra.
-Content de vous voir, Monsieur Sodi ! Vous avez toujours
été le bienvenu, mais ce soir, vous l'êtes encore plus que d'habitude. Tout est
prêt pour recevoir votre message.
-Je vais donc te le donner, mon fils.
-Je vais donc te le donner, mon fils.
Et il commença.
"David conduisait le chant et la voiture avançait lentement. Quand nous eûmes fini de chanter, David s'adressa au conducteur :
-Va jusque devant l'université des enfants. Nos frères qui viennent d'arriver pourront voir ce que notre Seigneur a préparé pour les petits de Son royaume.
"David conduisait le chant et la voiture avançait lentement. Quand nous eûmes fini de chanter, David s'adressa au conducteur :
-Va jusque devant l'université des enfants. Nos frères qui viennent d'arriver pourront voir ce que notre Seigneur a préparé pour les petits de Son royaume.
Nous tournâmes alors sur la droite, et nous avançâmes à
vitesse relativement réduite, car nous avions beaucoup de choses à échanger en
cours de route. L'Avenue était spacieuse et particulièrement belle. Nous
passâmes à coté de nombreuses fontaines aux eaux jaillissantes et à coté de
nombreux bosquets d'arbres de vie. Mais ils n'étaient pas là pour faire de
l'ombre, car il n'y a pas de soleil brûlant qui accable la ville bénie ou le
paradis. En route, je m'adressai à Paul qui était assis à coté de moi:
-C'est vraiment formidable de se trouver ici, à coté de
toi. ça me semble presque trop beau pour être vrai. Fancy a peint beaucoup de
très beaux tableaux quand nous étions sur terre, dans le but de faire
resplendir la toile de notre imagination en ce qui concerne le futur. Mais
aucun d'eux n'a jamais égalé la réalité.
-Non, dit Paul. Il est impossible à l'homme de concevoir la gloire tant qu'il est encore dans la chair. Une fois, le Seigneur m'a donné une vision très furtive du Paradis alors que j'étais encore sur terre. Mais faire une description de cette gloire était au-delà de mes possibilités.
-Non, dit Paul. Il est impossible à l'homme de concevoir la gloire tant qu'il est encore dans la chair. Une fois, le Seigneur m'a donné une vision très furtive du Paradis alors que j'étais encore sur terre. Mais faire une description de cette gloire était au-delà de mes possibilités.
-Je me suis souvent demandé comment cela s'était passé.
Car dans la Parole de Dieu, nous n'avons seulement qu'un bref récit, que tu
nous as laissé à ce sujet:
" Je connais un homme en Christ, qui
fut, il y a quatorze ans, ravi jusqu'au troisième ciel (si ce fut dans son
corps je ne sais, si ce fut hors de son corps je ne sais, Dieu le sait). Et je
sais que cet homme (si ce fut dans son corps ou sans son corps je ne sais, Dieu
le sait) fut enlevé dans le paradis, et qu'il entendit des paroles ineffables
qu'il n'est pas permis à un homme d'exprimer." (2 corinthiens 12 : 2 - 4)
-Eh bien ! cela se passait à Lystre, en Lyconie. On
m'avait jeté des pierres, puis emmené comme mort en dehors de la ville. Mais
Dieu m'a relevé. Et avec des frères, je suis retourné vers la ville. (NDT: voir
Actes 14 : 19-20: "Alors survinrent d'Antioche et d'Icone des Juifs qui
gagnèrent la foule, et qui, après avoir lapidé Paul, le traînèrent hors de la
ville, pensant qu'il était mort. Mais, les disciples l'ayant entouré, il se
leva, et entra dans la ville.") "Mais cette nuit-là, poursuivit t'il,
je n'ai pas pu dormir. La parole du Seigneur me pesait et je n'arrivais pas à
trouver le repos. Alors, je me suis levé. Seul, je suis sorti de la ville pour
prier. Je me suis dirigé vers le vieux Karah Dag, un volcan éteint, et j'ai
commencé à en faire l'ascension. Il me semblait être grandement aidé car un
ange me tenait constamment la main. Soudain, à une courte distance au-dessus de
la montagne, j'ai vu apparaître à coté de moi l'un des chars de Dieu avec son
conducteur de lumière. J'ai été tellement environné par la présence de la
gloire de Dieu, tellement effrayé et comme écrasé par la vue de ce char royal
et de son conducteur, qu'il m'était alors difficile de savoir si j'étais mort
ou si j'avais une vision. Mais je me suis bientôt retrouvé prostré dans ce
véhicule céleste, tandis que nous nous élevions très haut au-dessus des
colonnes des Cieux. Ensuite, j'ai entendu des accents d'une musique qui provenait
du troisième Ciel, des plaines du paradis. C'était des chant nouveaux, qu'en
tant homme je n'avais pas la possibilité de répéter. J'ai ouvert les yeux un
instant. J'ai jeté un regard sur le fleuve de cristal. Et j'ai entendu une voix
forte qui proclamait le mystère des arbres qui se trouvait sur ces berges. Il
s'agissait des derniers mots d'une prédication de Moïse à l'égard d'une vaste
compagnie de Juifs - selon ce que m'en dit ultérieurement le conducteur - qui
leur mettait en lumière ces choses qu'ils ne pouvaient connaître alors qu'ils
étaient sous la loi, sujets à une expérience inférieure. Car tu as déjà
découvert que nous avons des prédications, ici dans le Ciel, tout comme nous
avions l'habitude d'en avoir sur la terre. Nous ne sommes restés qu'un instant
et le véhicule céleste s'est élancé à la vitesse du son en direction de la
Terre. Quelques temps après, la vieille ville de Lystre se présentait à nouveau
à ma vue. Au pied de la montagne, sous la lumière de la pleine lune, elle
brillait dans toute sa beauté avec ses rues et ses dômes. Mais les gens étaient
toujours profondément endormis. J'ai sauté hors de la voiture, tandis que le
conducteur me disait gentiment au revoir en agitant la main. L'instant d'après,
il était reparti. Au sommet du Karah Dag, j'ai continué à prier et à louer Dieu
jusqu'aux premières lueurs du jour. Tant que je suis resté dans la chair, je
n'ai jamais pu vraiment dire si, pour un temps, j'avais été libéré de mon
corps, ou bien si c'était dans mon corps que j'avais été emporté dans la
gloire. Après cette expérience, j'ai toujours eu l'immense désir de repartir et
d'y rester à jamais. Partir et être avec Christ... Je n'ai jamais pu oublier
les paroles de cette prédication et les accents de cette musique. Ce furent,
dans ma vie, un élément de force pour traverser les nombreuses afflictions que
Dieu permis de venir sur moi.
-Je me souviens des paroles de ton épître, lui dis-je :
"car Christ est ma vie, et la mort
m'est un gain. Mais s'il est utile pour mon oeuvre que je vive dans la chair,
je ne saurais dire ce que je dois préférer. Je suis pressé des deux côtés: j'ai
le désir de m'en aller et d'être avec Christ, ce qui de beaucoup est le
meilleur" Philipiens 1: 21-23
-Absolument ! acquiesça Paul. Et si j'avais eu
connaissance, dans toute leur réalité, de la félicité et de la gloire du
royaume céleste, je n'aurais pas pu ensuite me satisfaire de mon sort
terrestre. J'ai été l'objet de grandes faveurs de la part de Dieu. Cependant,
le fait d'avoir reçu tant de révélations de Sa volonté et tant de
manifestations de Sa puissance me mettait en danger d'être exagérément exalté.
Mais Dieu sait toujours comment s'y prendre avec nous pour notre plus grand
bien. Il y avait un homme qui m'en voulait et qui manifestait à mon égard la
colère la plus amère. Il fut vraiment pour moi comme une écharde dans la chair.
C'était un messager de Satan. Mais alors, la grâce de Dieu - comme en toutes
circonstances - me suffisait entièrement. Et je découvrais toujours que toutes
choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu.
-Je te remercie beaucoup pour ce que tu viens de me dire.
J'ai comme l'impression que c'est Dieu qui t'a conduit vers moi afin que tu
partages un peu avec moi ton expérience. Je m'étais souvent demandé à quelle
écharde tu faisais allusion dans ton épître.
-Eh bien, voilà, me dit Paul. Mais ce messager de Satan,
de même que les prisons, les coups de fouet, les bastonnades, les traîtrises
par les faux frères, et toutes les souffrances terrestres, ne servirent qu'à
mon bien. Car maintenant je suis libre de tout cela. Quelle bénédiction ! Il y
a même un tel contraste que cela me permet d'apprécier éternellement les
bénédictions de ce royaume-ci.
-Je vois, dit David, que nous arrivons à l'université
spirituelle des enfants. Est-ce que vous les entendez chanter ?
-Mais oui ! Très distinctement.
-Mais oui ! Très distinctement.
Cependant, l'endroit était encore hors de portée de notre
vue. Les rues étaient envahies de petits enfants, le plus souvent accompagnés
d'anges, de mamans fidèles, ou d'autres personnes qui prenaient soin d'eux.
Tous semblaient vraiment heureux. Leurs rires et leurs conversations joyeuses
manifestaient un parfait contentement, une satisfaction totale. Et pourtant,
nous savions qu'un grand nombre d'entre eux avaient laissé leurs parents sur la
terre. Mais il n'y a ni peine ni chagrin dans le Ciel. Oh, si toutes les mamans
de la terre pouvaient seulement voir, tels qu'ils sont maintenant, les enfants
qu'elles ont perdus. Plus jamais elles ne pleureraient. Au contraire, elles
prendraient toutes les dispositions nécessaires pour bientôt venir les
rejoindre dans ces palais de lumière.
Il y avait parmi eux beaucoup de personnes plus âgées.
Certaines étaient des parents qui conduisaient leurs propres enfants. Certains
tout petits bébés étaient portés par les anges ou bien par des femmes
attentionnées qui les serraient contre elles, car les pieds de ces enfants
n'avaient jamais appris à marcher. Notre véhicule s'arrêta enfin non loin de la
grande entrée au travers de laquelle il semblait que des multitudes se déversaient.
Et dans toute cette foule, nul n'avait franchi depuis bien longtemps les
frontières de ce domaine céleste.
Dans le ciel, les enfants grandissent jusqu'à la
maturité. Chère maman qui êtes encore sur terre, votre petit bébé qui vous a
quitté il y a bien des années se réjouit maintenant avec sa harpe d'or. Il
chante et il loue Dieu dans toute sa stature et sa maturité d'homme ou de femme
adulte.
Nous descendîmes de la voiture et nous suivîmes la
multitude jusqu'au lieu où elle se rendait.
CHAPITRE 2- LE GRAND AMPHITHEATRE DES
ENFANTS
L'endroit était vraiment des plus beaux et sa décoration
absolument indescriptible. Il semblait que tout le mondes'intéressaient aux
enfants. Car tous avaient apporté des fleurs célestes, très artistiquement
arrangées en guirlandes d'une exquise beauté, avec toutes sortes de massifs
d'arbustes fleuris d'un caractère impérissable. Je repensais à ce verset de
l'Écriture: "la force et la beauté sont dans ton
sanctuaire"-Splendide ! Magnifique ! dis-je, dans un soupir d'admiration.
Vraiment magnifique !
Les décorations au-dessus de nos têtes, les moquettes
sous nos pieds, les capitonnages, les coussins, tout était de la fabrication la
plus raffinée. Et il y avait aussi, pour les enfants, des petits sièges de
velours céleste. Disposées à l'intention de ceux qui allaient conduire la
réunion, un millier de chaînes en or étincelaient de diamants et de pierres
d'une rare beauté. Au centre, on avait aménagé une immense et très belle
plate-forme, sur laquelle plusieurs milliers de personnes pouvaient s'asseoir
ou se tenir debout. Elle était surélevée, afin que chacun y soit bien vu ou
entendu. Elle était donc destinée à ceux qui conduisent les grandes réunions
publiques. De multiples enfants remplirent bientôt ces lieux, convergeant en
direction de l'immense espace central. Ils étaient escortés et guidés jusqu'à
leurs places respectives. Comme tous les habitants du Ciel, ils étaient vêtus
de vêtement resplendissants, du blanc le plus pur. Tous avaient franchi les
portails du domaine céleste quelques part dans le paradis. Car il faut redire
que c'est au paradis que les âmes arrivent tout d'abord. Elles sont ensuite
préparées pour connaître une plénitude de joie en présence du ROI et dans Sa
gloire. Puis elles continuent jusqu'au trône, où la VISION DE DIEU-LUI MEME
DANS TOUTE SA GLOIRE ET SA MAJESTE LES COMBLE DE BONHEUR.
Tous ces enfants étaient restés plus ou moins longtemps
dans les divers lieux d'enseignement du paradis. Mais ils avaient maintenant
franchi les portes de la ville avec des privilèges grandement étendus. Alors
que mes yeux parcourait la multitude innombrable de ces petits, les paroles du
Seigneur me revenaient avec force:
"Laissez venir à moi les petits
enfants, et ne les en empêchez pas; car le royaume de Dieu est pour ceux qui
leur ressemblent." (Marc 10:14).
Et je réalisais que n'était plus nécessaire
désormais l'avertissement qui déclare:
" si quelqu'un scandalisait un
de ces petits qui croient, il vaudrait mieux pour lui qu'on lui mît au cou une
grosse meule de moulin, et qu'on le jetât dans la mer" (Marc 9:42)
Merci Seigneur ! dis-je intérieurement. Elle est enfin
terminé la douloureuse expérience d'être giflé, que beaucoup d'entre eux ont
connu sur terre. Oubliés les sanglots et les petites peines de cœur. Finis également
les reproches injustifiés et les fausses accusations de la part d'adultes
coléreux.
Alors que mon regard s'étendait sur ce merveilleux
rassemblement, je réalisais que chacun de ces enfants possédait un passé qui
lui était propre. Je me souvins alors de la petite Marie et de sa triste
histoire, qu'on avait l'habitude de chanter sur terre. Une mère, qui pétrissait
de la farine pour faire des gâteaux, l'abandonna pendant quelques instants.
Avec sa curiosité d'enfant, voulant voir ce que c'était, la petite Marie se
saisit de l'assiette qui tomba par terre et répandit tout son contenu. La mère
battit alors sévèrement l'enfant disant avec colère qu'elle se trouvait
toujours sur son chemin. 15 jours plus tard, la maladie emmenait vers la mort
la petite Marie. Sur son lit de mort, alors qu'elle délirait, Marie demanda à
sa mère s'il y aurait pour elle de la place parmi les anges.
-J'étais toujours sur ton chemin, Maman. Par moments, tu
n'avais pas de place pour moi dans ton cœur. Est-ce qu'au milieu des anges je
serai encore sur leur chemin ?
Le cœur brisé, la mère n'aurait trouvé aucun sacrifice trop grand pour pouvoir sauver son enfant.
Le cœur brisé, la mère n'aurait trouvé aucun sacrifice trop grand pour pouvoir sauver son enfant.
La lumière du jour s'atténuait,
Et dans sa beauté le ciel souriait.
On entendit un murmure comme un écho.
L'enfant blême mourait, disant ces mots:
Et dans sa beauté le ciel souriait.
On entendit un murmure comme un écho.
L'enfant blême mourait, disant ces mots:
"Maman, dans cet endroit tout d'or,
Où les portes de perle sont si belles;
Là-haut, au milieu des anges remplis de joie,
Est-ce qu'il y aura une place pour Marie ?
Où les portes de perle sont si belles;
Là-haut, au milieu des anges remplis de joie,
Est-ce qu'il y aura une place pour Marie ?
"Maman, soulève-moi juste un moment.
Tu me pardonneras si je dis
Que tu étais fâchée, quand tu m'as dit
Que j'étais toujours sur ton chemin ?
Tu me pardonneras si je dis
Que tu étais fâchée, quand tu m'as dit
Que j'étais toujours sur ton chemin ?
"Tu avais de la peine, tout à l'heure.
J'ai pu lire sur ton front.
Mais il ne faut plus te souvenir, Maman.
Tu dois l'oublier, maintenant.
J'ai pu lire sur ton front.
Mais il ne faut plus te souvenir, Maman.
Tu dois l'oublier, maintenant.
"Quand ma petite sœur m'appellera,
Et que tu n'entendras plus ma voix;
Quand elle jouera au milieu des roses,
Près de la porte de notre petite maison;
Et que tu n'entendras plus ma voix;
Quand elle jouera au milieu des roses,
Près de la porte de notre petite maison;
"Ne la gronde pas quand tu seras fâchée.
Dis-le lui gentiment et avec amour.
Et vous pourrez toutes les deux habiter avec Marie,
Là-haut dans le pays ensoleillé."
Dis-le lui gentiment et avec amour.
Et vous pourrez toutes les deux habiter avec Marie,
Là-haut dans le pays ensoleillé."
Alors, elle lissa ses ailes de neige,
Et ne les replia que pour se reposer
Contre l'épaule de son sauveur bien aimé,
Dans le ravissement d'un chant de bienvenue.
Et ne les replia que pour se reposer
Contre l'épaule de son sauveur bien aimé,
Dans le ravissement d'un chant de bienvenue.
Dans le pays lumineux et doré,
Où les portes de perles sont si belles,
Elle chante maintenant avec les anges.
Oui, il y a de la place, là-haut, pour Marie.
Où les portes de perles sont si belles,
Elle chante maintenant avec les anges.
Oui, il y a de la place, là-haut, pour Marie.
Je me demandais si elle se trouvait quelque part au
milieu de cette multitude innombrable. Chacun semblait tellement rempli de joie
et de bonheur... On ne voyait pas ce sentiment de solitude et de crainte qu'ont
si naturellement tous les enfants, sur terre, quand ils sont loin de leurs
parents ou de leur maison. Ils paraissaient tellement lucides. Vraiment, ils
appréciaient leur situation. Certains d'entre eux étaient morts n'étant que
petits bébés. Ils n'avaient rien connu de la terre. Aussi semblaient-ils
quelques peu amusés quand on leur parlait de leur vie antérieure, de leur
commencement dans le monde.
-Combien cette scène est merveilleuse ! dis-je à
Bohémond. C'est la plus grandiose dont j'aie jamais été le témoin sur terre ou
dans le Ciel. Toute mon âme est émerveillée et ravie.
Nous pouvions entendre des milliers de voix qui louaient
Dieu. Des voix fortes, mais avec les mots les plus doux ; et qui
s'accompagnaient de harpes d'or. L'immense amphithéâtre résonnait tout
simplement des mélodies du Ciel. La voiture de David était toujours sur
l'avenue ; mais lui, avec le reste de notre compagnie, s'était avancé jusqu'au
grand rassemblement central. Car notre Seigneur Lui-même était assis sur la
plate forme, et Il bénissait la multitude qui passait devant Lui. Il y avait
tant de grâce et de lumière dans cette bénédiction que les enfants faisaient
éclater leur louange. Cette louange était si intelligente qu'on aurait pu
penser qu'ils étaient là depuis de nombreuses années.
A cet instant, je fus particulièrement réjoui de voir ma
chère mère s'avancer dans ma direction. Je l'avais quitté au moment où Moïse
m'avait été présenté pour la première fois. Elle s'en était allée au-delà de la
porte de la ville, ayant dû se rendre utile à un groupe de petits enfants.
-Maman ! M'écriai-je. Que je suis content de te revoir ! Est-ce que tu étais avec ces enfants après m'avoir quitté, lorsque nous étions en train de parler à Moïse ? Tu devais aller t'occuper d'un groupe d'enfants dont on entendait les chants juste au-delà de la porte.
-Oui, absolument ! Ils sont maintenant au milieu de cette multitude qui loue Dieu. Pour la première fois, ils voient la face de leur Sauveur et ils reçoivent Son chaleureux accueil.
-Maman ! M'écriai-je. Que je suis content de te revoir ! Est-ce que tu étais avec ces enfants après m'avoir quitté, lorsque nous étions en train de parler à Moïse ? Tu devais aller t'occuper d'un groupe d'enfants dont on entendait les chants juste au-delà de la porte.
-Oui, absolument ! Ils sont maintenant au milieu de cette multitude qui loue Dieu. Pour la première fois, ils voient la face de leur Sauveur et ils reçoivent Son chaleureux accueil.
CHAPITRE 3 - LE SERVICE DE LOUANGE
J'aimerais savoir qui est cette personne
avec toi, Maman, demandais-je. Elle me semble avoir un air de famille.
Je remarquai un sourire anxieux sur le visage de la ravissante jeune femme qui l'accompagnait.
-J'attends de voir si tu vas la reconnaître. Car tu l'as connue quand elle n'était qu'un petit bébé.
-Dis-moi, Maman !... C'est mon enfant chérie ? Qui nous a quittés quand elle n'avait que trois mois ?
-Mais oui ! C'est elle ! C'est ton enfant ! J'ai veillé sur elle depuis le jour où elle est entrée dans le paradis.
Je remarquai un sourire anxieux sur le visage de la ravissante jeune femme qui l'accompagnait.
-J'attends de voir si tu vas la reconnaître. Car tu l'as connue quand elle n'était qu'un petit bébé.
-Dis-moi, Maman !... C'est mon enfant chérie ? Qui nous a quittés quand elle n'avait que trois mois ?
-Mais oui ! C'est elle ! C'est ton enfant ! J'ai veillé sur elle depuis le jour où elle est entrée dans le paradis.
Au même instant, elle se jeta à mon cou, tout en louant
Dieu avec des mots remplis de douceurs et de sentiments très profonds. Nous ne
répandîmes pas de larmes, car elles n'existent pas dans le Ciel. Au contraire,
ce fut un précieux moment de réjouissance comme je n'en avais jamais connu sur
terre.
-Ma chère enfant lui dis-je. Je ne t'ai connue que petit
bébé. Et maintenant, tu es une femme... Tu sais, nous avons beaucoup pleuré
quand tu es décédée. Car notre maison est devenue bien déserte. Elle a été
dépouillé de toute la lumière et de toute la joie que tu avais apportées. Ta
mère et moi n'étions pas des chrétiens très actifs, à ce moment-là, mais
pendant de nombreux jours et de nombreuses nuits nous avons pu entendre ta
voix. Comme un cri plaintif elle nous faisait signe depuis cette ville de
lumière.
-Oh ! dit Marie - car c'est ainsi qu'elle s'appelait -
c'était l'ange qui m'avait transportée jusqu'au paradis. Il est retourné vous
parler pour vous réconforter et vous encourager. C'est ce que plus tard il m'a
dit.
-Eh bien, ma chère enfant, vraiment je suis heureux de te revoir. Plus de 40 ans après... Et tu es adulte, maintenant. Comme tu es belle ! On a dû prendre bien soin de toi.
-Eh bien, ma chère enfant, vraiment je suis heureux de te revoir. Plus de 40 ans après... Et tu es adulte, maintenant. Comme tu es belle ! On a dû prendre bien soin de toi.
-Prendre soin de moi ? Mais aucune âme ne manque
d'attention dans le Ciel. C'est ta propre mère qui a été pour moi une mère, dès
l'instant où ma petite vie a fait ses débuts dans le paradis. Elle apporte son
assistance à un groupe de jeunes gens récemment arrivés, mais qui n'étaient pas
préparés pour la gloire de la ville. Aussi ne pouvait-elle pas les quitter tout
de suite.
-Mais je sais très bien où elle se trouve, dit Marie. Je
suis souvent allé la voir.
-Quand nous avons quitté ta petite tombe, qui se situait au milieu de beaucoup d'autres, nous savions que tu n'étais pas perdue. Nous savions que nous allions un jour nous retrouver. Mais c'était alors comme un rêve. Et aujourd'hui, QUELLE RÉALITE ! Il est vraisemblable que ta mère a dû tout te dirent ce qui concerne ta famille que tu n'as jamais connue. En tout cas, dès que nous en aurons l'occasion, nous pourrons en reparler à loisir.
-Quand nous avons quitté ta petite tombe, qui se situait au milieu de beaucoup d'autres, nous savions que tu n'étais pas perdue. Nous savions que nous allions un jour nous retrouver. Mais c'était alors comme un rêve. Et aujourd'hui, QUELLE RÉALITE ! Il est vraisemblable que ta mère a dû tout te dirent ce qui concerne ta famille que tu n'as jamais connue. En tout cas, dès que nous en aurons l'occasion, nous pourrons en reparler à loisir.
-Oh oui ! Je serais ravie de t'entendre me parler de
chacun d'eux, où plutôt, de chacun de nous.
-Ma chère maman... Comme je suis content que tu m'aies amené mon enfant ! Mais est-ce que tu pourras me dire quelques mots des lois de la croissance et du développement dans le Ciel ? Comment, de tout petit enfant, parvient-on à la pleine maturité que j'ai maintenant devant les yeux ?
-Eh bien, tu sais que les arbres de vie ont 12 sortes de fruits, adaptés à tous les besoin de l'âme humaine. Aucune opportunité ne manque, ici. Car les moyens de connaissances et d'instruction sont répandus en abondance, en fonction des besoins croissants de chaque âme. Cependant, la croissance et le développement de chacun dépendent beaucoup de ses propres efforts. Il n'y a que très peu de personnes inactives dans le Ciel. Les traits de caractères que nous avons développés sur terre, pendant notre période de formation, sont ici notre part jusqu'à ce qu'ils soient changés ou vaincus au cours du temps de préparation. Chacun a une identité et des caractéristiques propres, celles qu'il a développés au cours de sa vie terrestre. Si un individu a été négligent ou indolent, il garde ici les mêmes tendances. Mais il y a cependant rien qui ressemble à un esprit d'entêtement ou d'obstination parmi ces enfants, ni même dans le Ciel tout entier. La volonté de chacun s'incline, dans une douce harmonie avec Dieu. Mais certains avancent plus vite que d'autres, et ceci dépend de leurs propres moyens et de l'énergie qu'ils y mettent. Ils avancent le long du chemin du développement céleste en s'appliquant à tous les moyens de l'instruction, et en utilisant judicieusement les fruits des arbres. Une loi identique prévaut ici et sur terre. La loi naturelle étant, évidement, étendue au domaine spirituel. Nos âmes ne cessent jamais de croître, de se développer intellectuellement, et d'accroître leur compréhension des réalités éternelles. Il y a une grande perfection dans le ciel, ce qui implique un éternel progrès en direction de la plénitude de notre Père, dont nous sommes tous l'image. Mais il en est dans le royaume des cieux comme sur terre: l'essentiel de notre devoir et de notre tâche est de nous aimer les uns les autres ; et il en sera ainsi à jamais.
-Ma chère maman... Comme je suis content que tu m'aies amené mon enfant ! Mais est-ce que tu pourras me dire quelques mots des lois de la croissance et du développement dans le Ciel ? Comment, de tout petit enfant, parvient-on à la pleine maturité que j'ai maintenant devant les yeux ?
-Eh bien, tu sais que les arbres de vie ont 12 sortes de fruits, adaptés à tous les besoin de l'âme humaine. Aucune opportunité ne manque, ici. Car les moyens de connaissances et d'instruction sont répandus en abondance, en fonction des besoins croissants de chaque âme. Cependant, la croissance et le développement de chacun dépendent beaucoup de ses propres efforts. Il n'y a que très peu de personnes inactives dans le Ciel. Les traits de caractères que nous avons développés sur terre, pendant notre période de formation, sont ici notre part jusqu'à ce qu'ils soient changés ou vaincus au cours du temps de préparation. Chacun a une identité et des caractéristiques propres, celles qu'il a développés au cours de sa vie terrestre. Si un individu a été négligent ou indolent, il garde ici les mêmes tendances. Mais il y a cependant rien qui ressemble à un esprit d'entêtement ou d'obstination parmi ces enfants, ni même dans le Ciel tout entier. La volonté de chacun s'incline, dans une douce harmonie avec Dieu. Mais certains avancent plus vite que d'autres, et ceci dépend de leurs propres moyens et de l'énergie qu'ils y mettent. Ils avancent le long du chemin du développement céleste en s'appliquant à tous les moyens de l'instruction, et en utilisant judicieusement les fruits des arbres. Une loi identique prévaut ici et sur terre. La loi naturelle étant, évidement, étendue au domaine spirituel. Nos âmes ne cessent jamais de croître, de se développer intellectuellement, et d'accroître leur compréhension des réalités éternelles. Il y a une grande perfection dans le ciel, ce qui implique un éternel progrès en direction de la plénitude de notre Père, dont nous sommes tous l'image. Mais il en est dans le royaume des cieux comme sur terre: l'essentiel de notre devoir et de notre tâche est de nous aimer les uns les autres ; et il en sera ainsi à jamais.
Je m'adressai à Maman:
-En fait, les personnes qui n'ont été séparées que peu de temps se revoient et se reconnaissent de la même manière qu'elles se revoyaient quand elles se séparaient sur terre.
-En fait, les personnes qui n'ont été séparées que peu de temps se revoient et se reconnaissent de la même manière qu'elles se revoyaient quand elles se séparaient sur terre.
-A peu près de la même manière. La seule différence c'est
celle qui existe entre l'état terrestre et l'état céleste. Cependant, dans le
cas de parents qui ont perdu leurs enfants alors qu'ils étaient tout petits, si
ces parents sont restés de nombreuses années sur terre après cela, ils ne les
retrouveront pas enfants, mais comme le tien: ils auront atteint leur pleine
maturité.
-Ah oui ! Je vois. C'est vrai que ce serait très dommage s'ils restaient petits bébés ou s'ils demeuraient des enfants sans enseignement.
-Maintenant, tourne ton regard du côté de cette grande compagnie, dit Maman. Tu vois qu'un très grand nombre de classes sont formés, et que les anges, les anciens, et ceux qui ont plus d'expérience enseignent à ces enfants la connaissance du Ciel, ainsi que de nouveaux hymnes de louanges. Nous allons d'ailleurs bientôt tous ensemble chanter quelques chœurs. Et si tu n'as jamais entendu de la musique, tu vas maintenant en entendre, quand tous ces enfants apporteront ensemble à Dieu leur louange. Car la plupart d'entre eux ont déjà appris à se servir de leur harpe.
-Ah oui ! Je vois. C'est vrai que ce serait très dommage s'ils restaient petits bébés ou s'ils demeuraient des enfants sans enseignement.
-Maintenant, tourne ton regard du côté de cette grande compagnie, dit Maman. Tu vois qu'un très grand nombre de classes sont formés, et que les anges, les anciens, et ceux qui ont plus d'expérience enseignent à ces enfants la connaissance du Ciel, ainsi que de nouveaux hymnes de louanges. Nous allons d'ailleurs bientôt tous ensemble chanter quelques chœurs. Et si tu n'as jamais entendu de la musique, tu vas maintenant en entendre, quand tous ces enfants apporteront ensemble à Dieu leur louange. Car la plupart d'entre eux ont déjà appris à se servir de leur harpe.
Marie, qui se tenait à 2 pas, écoutant notre
conversation, s'approcha de nous.
-Mon cher papa ! Comme je suis contente de te voir ici ! Depuis combien de temps es-tu arrivé ?
-Depuis très peu de temps.
-J'espère que je vais bientôt tout savoir sur ce qui s'est passé dans notre famille depuis que Maman t'a quitté, et même avant, car tu peux me dire des choses qu'elle ne m'aurait pas dites. Je ne sais pas pourquoi j'ai été retirée de vous si tôt. Mais notre bon Père sait ce qui est le meilleur, et tout ce qu'Il fait est meilleur et arrive au bon moment. Je me souviens avoir été un petit bébé dans vos bras et sur le sein de Maman. Mais je n'ai pas beaucoup de souvenirs de la terre. On m'a dit qu'elle était très inférieure à ce monde de lumière et de joie.
-Mon cher papa ! Comme je suis contente de te voir ici ! Depuis combien de temps es-tu arrivé ?
-Depuis très peu de temps.
-J'espère que je vais bientôt tout savoir sur ce qui s'est passé dans notre famille depuis que Maman t'a quitté, et même avant, car tu peux me dire des choses qu'elle ne m'aurait pas dites. Je ne sais pas pourquoi j'ai été retirée de vous si tôt. Mais notre bon Père sait ce qui est le meilleur, et tout ce qu'Il fait est meilleur et arrive au bon moment. Je me souviens avoir été un petit bébé dans vos bras et sur le sein de Maman. Mais je n'ai pas beaucoup de souvenirs de la terre. On m'a dit qu'elle était très inférieure à ce monde de lumière et de joie.
Sa mémoire était au travail. Elle me prit par la main, et
à nouveau elle se blottit contre mon épaule et commença à louer Dieu, avec de
tels accents que semblèrent effacés pour un temps les événements de près de 40
années. Et nous étions là comme un père avec son petit enfant.
C'est alors que mes compagnons de voiture me firent
signe. Ils s'étaient avancés en direction du centre du grand amphithéâtre. Nous
nous dirigeâmes tous jusqu'à eux. Et à un signal donné, l'immense foule se
prosterna, dans l'adoration et la louange à l'égard de Celui qui était au
milieu et dont la beauté dépassait celle des fils des hommes. Beaucoup de ces
enfants voyaient pour la première fois Son visage béni. Oh, quels mots
d'accueil furent les Siens ! Ils reflétaient toute la grandeur de Son amour
pour les tout petits. Toutes les harpes étaient accordées sur la voix du
chanteur. Nous nous levâmes tous et nous restâmes debout. Beaucoup avaient les
mains levées vers LUI. Et d'une seule et puissante voix, les louanges
mélodieuses des enfants résonnèrent jusqu'aux voûtes et aux dômes célestes.
Avec quelle force je repensais à nouveau à ces paroles:
"Laissez venir à moi les petits
enfants, car le royaume des cieux est à leurs semblables" (Marc 10:14)
J'ai découvert que ces rassemblements étaient fréquemment
destinés aux enfants afin de les instruire et leur enseigner l'adoration de
Dieu. Cette instruction concernait la triste réalité du péché, et le fait que
sans le grand sacrifice rédempteur de leur Seigneur, aucun d'eux n'aurait
jamais pu franchir les portails bénis de ce domaine céleste. On leur enseignait
les souffrances et la mort du Sauveur, le péché et la terrible chute de nos
premiers parents en Eden, le jugement et la condamnation venue sur tous. On
leur disait aussi qu'une nuit éternelle en enfer aurait été leur sort si le
Seigneur n'avait souffert et n'était mort pour eux. Je remarquai leur intense
intérêt pour le récit de la croix et leur profonde reconnaissance pour ce que
le Seigneur Jésus avait fait à leur égard. Les marques des clous, toujours
visibles sur Ses mains et Ses pieds, étaient pour eux comme une véritable leçon
de choses. Le moment de la clôture arriva. L'immense congrégation se leva et le
chant final commença :
"Louez Dieu, le grand Auteur de tout
amour !
Louez-Le, toutes les créatures qui êtes en haut !
Louez Dieu, vous qui êtes en bas, Vous Sa puissante armée !
Louez le Père, le Fils, et le St-esprit !"
Louez-Le, toutes les créatures qui êtes en haut !
Louez Dieu, vous qui êtes en bas, Vous Sa puissante armée !
Louez le Père, le Fils, et le St-esprit !"
Comme nous chantions ce chant final, il semblait que la
terre et le Ciel s'étaient unis. Le voile entre les deux paraissait vraiment
très fin. En fait, nous savions que nous étions tous une grande famille, et que
très bientôt tous les rachetés de la terre seraient ensemble à jamais. La
bénédiction fut prononcée par notre Seigneur Lui-même, avec les mots précieux
de Son amour éternel. Il semblait presque qu'Il était revenu sur terre où Il
bénissait les petits enfants. Quelques instants plus tard, nous étions en train
de nous disperser dans toutes les directions. Mais tandis qu'ils passaient sous
la grande arche, les enfants chantaient des chants si joyeux et leurs visages
étaient radieux, rayonnant une telle expression de bonheur, que cela attirait
inlassablement mon attention.
-Quelle parfaite satisfaction ! dis-je. Leur joie est
totale. Ils ont ici toutes les relations qu'ils pourront jamais désirer. Aucun
d'eux n'est à la recherche d'autres relations qu'il n'aurait pas trouvées ici.
Et il n'existe ici aucun danger. On ne voit donc en eux aucun sentiment de
crainte. Car personne, dans tout l'immense domaine de ce royaume céleste, n'a
une quelconque intention mauvaise. Chacun manifeste ainsi une paix parfaite et
une totale confiance.
David vint près de moi un peu après. Il faisait vibrer
les cordes de sa harpe dans une mélodie d'une douceur particulière. Il semblait
apprécier le grand défilé autant que moi.
-Trouverais-tu ici un seul enfant qui aurait la nostalgie
de sa maison terrestre et qui voudrait y retourner ? Lui demandais-je.
-Pas un seul, reconnut-il. Si seulement les parents pouvaient voir et connaître cette gloire dans laquelle leurs enfants sont entrés, ils n'aurait plus l'amer chagrin de les avoir perdus.
-Je me rappelle maintenant ce que tu as dit à propos de ton propre enfant, lorsqu'il est mort. Ton chagrin avait été difficilement supportable pendant sa maladie, mais lorsqu'il est mort, tu as dit:
-Pas un seul, reconnut-il. Si seulement les parents pouvaient voir et connaître cette gloire dans laquelle leurs enfants sont entrés, ils n'aurait plus l'amer chagrin de les avoir perdus.
-Je me rappelle maintenant ce que tu as dit à propos de ton propre enfant, lorsqu'il est mort. Ton chagrin avait été difficilement supportable pendant sa maladie, mais lorsqu'il est mort, tu as dit:
"J'irai vers lui, mais il ne reviendra
pas vers moi" 2 Samuel 12:23
-C'est vrai, dit David, et cela fait maintenant près de
3000 ans que je suis avec lui dans cette gloire. Je l'ai suivi 20 ans après sa
mort, et j'ai alors découvert qu'il avait grandi et atteint sa pleine maturité,
qu'il était allé des centaines de fois dans des lieux semblables à celui-ci, et
qu'il avait été très bien instruit dans les voies de la cité éternelle."
-Maintenant, dit Sénéca, je dois te laisser te reposer. Il est tard et tu es fatigué.
-Mais, lui répondis-je, n'es-tu pas fatigué, toi aussi ?
-Non, je ne connais plus la fatigue, désormais. Mais il me tarde de retourner à la maison du Père. Dès que j'aurai accompli ma tâche à l'égard du monde, par ton intermédiaire, je repartirai très vite vers mes trésors qui sont là-haut. Reste bien disposé, mon fils. Une récompense t'attend.
-Maintenant, dit Sénéca, je dois te laisser te reposer. Il est tard et tu es fatigué.
-Mais, lui répondis-je, n'es-tu pas fatigué, toi aussi ?
-Non, je ne connais plus la fatigue, désormais. Mais il me tarde de retourner à la maison du Père. Dès que j'aurai accompli ma tâche à l'égard du monde, par ton intermédiaire, je repartirai très vite vers mes trésors qui sont là-haut. Reste bien disposé, mon fils. Une récompense t'attend.
Disant cela, il me souhaita une bonne nuit et disparut.
CHAPITRE 4 - PROMENADE AVEC DAVID DANS LE
PARADIS : UNE PREDICATION TERRESTRE
-Tu es à l'heure Sénéca. Quant à moi, je me suis reposé
et je suis prêt pour mon travail.
-Je suis content de te voir de bonne humeur, dit M. Sodi, et si bien disposé. Que la bénédiction du Père Tout-Puissant soit sur toi ce soir, pendant que je te délivrerai mon message !
-Je suis content de te voir de bonne humeur, dit M. Sodi, et si bien disposé. Que la bénédiction du Père Tout-Puissant soit sur toi ce soir, pendant que je te délivrerai mon message !
"Nous étions en train de quitter le grand
rassemblement des enfants, lorsque David, s'approchant, nous demanda s'il nous
plairait de faire un petit tour jusqu'au paradis. Tandis que sa voiture
s'avançait, nous acceptâmes l'invitation avec joie. Un peu plus tard, ma mère,
ma fille, et moi-même, nous sortions de la voiture à 1000 lieues de la porte de
Manassé. C'était pour nous un endroit nouveau du paradis. Il était vraiment
beau.
-Je viendrais vous chercher plus tard, dit David. Faites ce que vous voulez ! Passez un agréable moment !
-Je viendrais vous chercher plus tard, dit David. Faites ce que vous voulez ! Passez un agréable moment !
Et la voiture s'en alla.
Je vis au loin une autre voiture qui réduisait son
allure. 4 personnes revêtues des vêtements du Ciel étaient assises à
l'intérieur. Mon regard fut particulièrement attiré par l'une d'entre elles.
L'homme n'était vêtu que d'une simple robe blanche. A l'instant où il réalisa
qu'il avait franchi l'entrée du paradis, ayant ouvert les yeux sur cette gloire
qui s'offrait à lui, il tomba le visage contre le sol, profondément ému,
exprimant des louanges et en même temps des regrets de sa vie passée. Sa
confusion était grande, face à cette gloire dont il se sentait si indigne. Il
essayait de louer Dieu mais il ne pouvait lever les yeux de honte. Il était
presque nu. Un des saints qui semblait comprendre la situation, s'adressa à
lui.
-Vous êtes sauvé ! Ne pensez plus à votre passé ! Dieu ne
se souvient jamais de ce qu'il a pardonné.
-Oui, bien sûr, mais je suis si indigne... Les anges m'ont assuré que la porte me serait ouverte. Il n'y a quelques heures à peine, j'étais un pécheur perdu, très éloigné de Dieu. Je viens d'être arraché des griffes de la mort éternelle. Mais, dites-moi : est-ce que je suis au CIEL ?... Je ne pourrais jamais oublier la prédication. Oh, COMME JESUS s'est révélé A MOI... Il m'a apporté le repos et la paix. J'étais sur mon lit de mort. Une réunion a été organisée et la maison était pleine de monde. Et ça, pas plus tard que la nuit dernière. Oh, je vous en prie, dites-moi : Est-ce que je suis au Ciel ?
-Oui, bien sûr, mais je suis si indigne... Les anges m'ont assuré que la porte me serait ouverte. Il n'y a quelques heures à peine, j'étais un pécheur perdu, très éloigné de Dieu. Je viens d'être arraché des griffes de la mort éternelle. Mais, dites-moi : est-ce que je suis au CIEL ?... Je ne pourrais jamais oublier la prédication. Oh, COMME JESUS s'est révélé A MOI... Il m'a apporté le repos et la paix. J'étais sur mon lit de mort. Une réunion a été organisée et la maison était pleine de monde. Et ça, pas plus tard que la nuit dernière. Oh, je vous en prie, dites-moi : Est-ce que je suis au Ciel ?
-Vous êtes sauvé, reprit le saint. Vous êtes arrivé à la
maison en toute sécurité. Mais pourriez-vous peut-être nous répéter un peu ce
que disait cette prédication.
-BIEN SUR QUE JE LE PEUX ! ET MEME CHAQUE MOT :
"Osée 10:12 : "C'est le moment de
chercher le Seigneur".
A 5 h du matin, quand apparaissent les premières lueurs
du jour, tu demandes:"Est-ce le moment de chercher le Seigneur ?" Une
voix venant du Ciel murmure :
"Ceux qui me cherchent au point du
jour me trouveront" (Proverbes 8:17).
A 7 h, tu demande à nouveau :
-"Est-ce maintenant le moment de chercher le
Seigneur ?" Une voix qui vient du trône reprend :
" Souviens-toi de ton créateur pendant
les jours de ta jeunesse " (Ecclésiaste 12 :3)
Quelle belle lumière entoure le front de l'enfant de Dieu
qui, de bonne heure, a appris à murmurer le nom de Jésus ! Quelle source de
joie pour lui ! A nouveau à 9 h du matin, la cloche sonne et te demande:
"Est-ce l'heure de chercher le Seigneur ?" La conscience tremble et
répond :" Je suis déjà passé souvent devant la porte ouverte de la grâce
et les péchés de ma jeunesse se sont multipliés." Tu écoutes la voix et tu
l'entends te dire : "C'est maintenant le moment favorable, c'est
maintenant le jour du salut". Midi a déjà sonné pour beaucoup d'âmes qui
sont ici. La plus importante partie de votre vie est déjà passé. Elle est
derrière vous. Les opportunités bénies de la jeunesse et de l'adolescence ne
reviendront PLUS JAMAIS VERS VOUS. Et pourtant vous dites encore, sur un ton
d'indifférence :"Est-ce que c'est le moment pour moi de chercher le
Seigneur ?"... Maintenant Satan commence à murmurer à ton oreille:
"Ton cœur s'est endurci. Ce n'est pas facile de te repentir avec tous les
soucis que tu as". Mais le prédicateur continue: "Lève les yeux.
Tourne ton regard vers En-haut et écoute. Tu te demandes : Que dois-je faire
pour être sauvé ? Tout ce qui est en toi te dit : Repens-toi ! Repens-toi
!" L'écho revient maintenant du Ciel comme s'il sortait de la trompette de
Dieu : "Repens-toi et crois au message de l'Évangile. Viens à moi et je te
donnerai du repos. Le jour où tu me chercheras de tout ton cœur, tu me
trouveras". "Considère ta situation comme Dieu la considère. Regarde
combien le temps qui te reste est court alors qu'une grande préparation t'est
nécessaire. Pense à ta responsabilité devant Dieu. Bientôt, tu te tiendras
devant Lui, et tu rendras les comptes impartiaux de ta gestion. Pense à ce que
tu répondras à Celui qui est assis sur le trône, quand Il dira:
"Mon ami, comment es-tu entré ici sans
avoir un habit de noces ?
(Matthieu 22 :12).
(Matthieu 22 :12).
Pense à ce que tu ressentiras quand tu te trouveras dans
cette situation. Ta confusion sera telle que tu resteras sans voix. "Alors
tu te rappelleras les jours où se déversait si souvent sur toi la pluie de la
grâce céleste ; mais ton cœur alors ne produisait en retour aucun fruit de
justice. Pense au figuier stérile qui, pendant tant d'années, a eu sa place
dans la vigne. Sa terre avait été travaillé. Il avait été régulièrement arrosé.
Mais il n'a pas porté de fruits. Alors, tu imploreras la clémence. Mais essaie
d'imaginer ce que sera ton chagrin. Pense à la douleur qui sera la tienne à ces
mots: "Qu'on le coupe et qu'on le jette au feu !"... Regarde les
mauvaises herbes qui pendant si longtemps ont poussé dans ton cœur et répandu
leur semence dans d'autres sols autour de toi. Pense à la moisson de ce que
t'as semé. "Ce qu'un homme a semé, il le récoltera". Pense à l'homme
riche dans les tourments, qui ne se souvient du bien que pour éclairer son
chagrin, et qui sait qu'il aurait pu s'y prendre autrement avec son âme, mais
qui maintenant, dans le tourment, voit Lazare au loin dans le sein
d'Abraham."... "Alors que toutes ces considérations sont devant toi,
dépêche-toi de courir vers Lui, qui seul est capable de te sauver. Je t'en prie
: ne vis pas un instant de plus comme si n'existait ni la fosse de la mort, ni
le tribunal du jugement. Fais preuve de prudence ! Regarde le danger en face !
Projette-toi dans le futur, au jour où seront devant tes yeux un Dieu de
jugement et un monde de flammes. Alors, viens te réfugier auprès de ton Dieu
pour fuir la colère à venir."
A ces mots, l'homme inclina la tête à nouveau, et avec
des sanglots d'émotion mêlés de joie et de désolation, il se leva.
-Oh merci, mon Dieu ! dit-il. Je me souviens de tout ce
sermon et j'étais en train de prier avec ardeur quand le char de Dieu est venu
me chercher. O combien j'ai eu et j'ai encore la haine de chaque péché que j'ai
commis dans le passé ! Oh oui, j'aime Dieu. Je LUI appartiens à jamais.
Alléluia ! ET GLOIRE A JESUS !
Un groupe s'était formé autour de lui pour entendre cette
prédication. Quand il eut terminé, nous nous unîmes tous dans une acclamation
de louange à Dieu.
-Mais c'est vrai ! réalisa t'il. JE SUIS AU CIEL... Que Dieu soit remercié pour Sa miséricorde éternelle ! JE NE SUIS PAS EN ENFER. JE SUIS AU CIEL !"
-Mais c'est vrai ! réalisa t'il. JE SUIS AU CIEL... Que Dieu soit remercié pour Sa miséricorde éternelle ! JE NE SUIS PAS EN ENFER. JE SUIS AU CIEL !"
Quand ce sermon fut terminé, ma mère et ma fille
s'approchèrent de lui.
-Cher frère, nous nous réjouissons avec vous de ce que
vous soyez au Ciel. Vous voyez quelle a été votre folie de ne pas vous être
mieux préparé pour ces lieux de lumière et d'amour. Mais soyez fidèle dans
toutes les opportunités qui vous seront offertes pour votre croissance. Ceux
qui vous escortent vous conduiront dans les voies et les lois de ce royaume
céleste.
Moi aussi, je lui adressai quelques mots de réconfort. Et il recommença à louer Dieu.
Moi aussi, je lui adressai quelques mots de réconfort. Et il recommença à louer Dieu.
-Oh, JE BENIS DIEU POUR CE PRÉDICATEUR. SES PAROLES
VENAIENT TRES CERTAINEMENT DU ST-ESPRIT. Elles ont touché mon âme comme une
flèche.
A ce moment, un ancien s'approcha.
-Réjouis-toi, mon frère, les anges t'ont amenés en toute sécurité jusqu'à ce paradis. Tu es même à l'intérieur, très loin de la porte d'entrée. Beaucoup de saints des temps anciens passent une grande partie de leur temps sur le seuil du paradis et apportent leur assistance à tous ceux qui y arrivent. Cependant un grand nombre d'entre eux viennent juste de se rendre à de grandes rencontres de louange à l'intérieur de la ville, et ils n'en sont pas encore revenus. Mais l'ange t'a amené ici. Sois attentif à toutes les opportunités qui s'offrent à toi, car beaucoup de choses t'attendent.
-Oh ! Faites-moi seulement savoir ce que je dois faire pour être en harmonie avec ce saint lieu. Oh, le Ciel, Tu es à moi ! Mais est-ce que je suis entièrement purifié de mon péché ? Est-ce que Dieu va m'accepter et m'accueillir ?
-Réjouis-toi, mon frère, les anges t'ont amenés en toute sécurité jusqu'à ce paradis. Tu es même à l'intérieur, très loin de la porte d'entrée. Beaucoup de saints des temps anciens passent une grande partie de leur temps sur le seuil du paradis et apportent leur assistance à tous ceux qui y arrivent. Cependant un grand nombre d'entre eux viennent juste de se rendre à de grandes rencontres de louange à l'intérieur de la ville, et ils n'en sont pas encore revenus. Mais l'ange t'a amené ici. Sois attentif à toutes les opportunités qui s'offrent à toi, car beaucoup de choses t'attendent.
-Oh ! Faites-moi seulement savoir ce que je dois faire pour être en harmonie avec ce saint lieu. Oh, le Ciel, Tu es à moi ! Mais est-ce que je suis entièrement purifié de mon péché ? Est-ce que Dieu va m'accepter et m'accueillir ?
-Certainement ! dit l'ancien. Quand tu seras préparé pour
la lumière et la gloire de la ville, tu seras emmené jusqu'à ses portes et tu
seras introduit à l'intérieur avec l'accueil du Seigneur. Si tu t'attardes
parmi ces arbres, ne soit ni inquiet, ni agité, ni négligent. Tu peux apprendre
presque tout l'éventail des grâces chrétiennes. Prends très librement des 12
sortes de fruits de ces arbres pour t'en nourrir. Ils communiqueront la
lumière, la vie et la grâce à ton âme. Approche les feuilles de tes narines et
que ton cœur aussi y soit attaché. Et aucune trace de mal ne persistera en toi.
Nous vîmes à cet instant la voiture de David qui arrivait
dans le lointain.
CHAPITRE 5 - LES MARTYRS DANS LE CIEL
La voiture de David était maintenant
arrivée et il y avait avec lui plusieurs nouveaux venus. Ceux-ci avaient été
sur terre des saints à part entière. Ils étaient en train de glorifier Dieu
dans des acclamations de louange. Leurs visages rayonnaient de la lumière du
Ciel.
-Je vous reverrai plus tard. Allez où vous voulez. Je
dois emmenez ces chers frères en amont du fleuve, du coté de la porte de
Manassé, où ils passeront un peu de temps parmi les arbres que vous pouvez
voir, là-bas, dans le lointain.
Au moment où le véhicule démarra, les cordes de la harpe
de David vibraient aux accents du Psaume 24, que tous se mirent à chanter. Ma
mère me dit alors:
-Il y a là-bas 4 personnes qui arrivent et que je
voudrais te présenter. Ce sont de très belles âmes, les plus joyeuses qu'il
m'ait été donné de rencontrer depuis longtemps. Je les ai souvent rencontrés
dans la ville et je les connais bien. Alors que ces esprits s'approchaient, je
demandai à Maman qui ils étaient.
-Des martyrs, répondit-elle. On les a brûlés au bûcher à cause de leur témoignage pour notre Seigneur.
-Comme j'aimerais les rencontrer...
-Moi aussi ! dit Marie.
Ils étaient maintenant tout près de nous. UN MERVEILLEUX HALO DE GLOIRE LES ENTOURAIT.
-Bonjour, dit Maman.
-Des martyrs, répondit-elle. On les a brûlés au bûcher à cause de leur témoignage pour notre Seigneur.
-Comme j'aimerais les rencontrer...
-Moi aussi ! dit Marie.
Ils étaient maintenant tout près de nous. UN MERVEILLEUX HALO DE GLOIRE LES ENTOURAIT.
-Bonjour, dit Maman.
Tout le monde en effet dit "Bonjour" dans le
Ciel, même longtemps après être entré dans le paradis ou longtemps après
franchi les portes de la ville. C'est toujours comme si la matinée venait juste
de commencer. On se sent tellement bien, tellement heureux, et le cœur si
lumineux. Ils lui rendirent son bonjour avec un gracieux mouvement de la tête
et ils lui serrèrent la main. Nous leur fûmes présentés et une conversation
très vivante s'en suivit. Ce fut vraiment un entretien joyeux. Leur rire était
saint et céleste, et leurs expressions de joie remplissait mon âme de bonheur
et de louange de Dieu.
-Ma mère vient juste de me dire que vous êtes de ceux qui
ont souffert le martyre pour l'amour de Jésus.
-C'est vrai, dit l'un d'eux. Nous gardons comme si
c'était hier le souvenir de ces jours d'affreuses persécutions. Mais plusieurs
centaines d'années se sont écoulées depuis, et nous sommes ici largement
récompensés pour cela. On avait essayé de nous forcer à renier notre foi. Mais
non, ce n'était pas possible ! Les paroles de notre Seigneur étaient trop près
de nos cœurs. Il avait dit : "Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et
qui ne peuvent pas tuer l'âme. Craignez plutôt Celui qui est capable de
détruire à la fois l'âme et le corps dans l'enfer" (Matthieu 10:28). C'est
vrai, nos souffrances ont été intenses. Mais elles ont pris fin rapidement. Et
immédiatement, nous avons été introduits dans cette gloire. Et en bondissant
hors de nos corps, nous avons crié VICTOIRE SUR LE FEU ET SUR LES ENNEMIS.
Comme ils prononçaient ces mots, je repensais à la parole
de l'Écriture, lorsque Jean, le disciple bien-aimé, dit ceci :
"je vis sous l'autel les âmes de ceux
qui avaient été immolés à cause de la parole de Dieu et à cause du témoignage
qu'ils avaient rendu. Ils crièrent d'une voix forte, en disant: Jusqu à quand,
Maître saint et véritable, tarde-tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang
sur les habitants de la terre? Une robe blanche fut donnée à chacun d'eux; et
il leur fut dit de se tenir en repos quelque temps encore, jusqu'à ce que fût
complet le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères qui
devaient être mis à mort comme eux."Apocalypse 6:9-11
-Oui, c'est bien cela ! dirent-ils ensemble. Et notre
repos aura été des plus doux, au milieu de ces berceaux de verdure du paradis,
et permis les gloire de la vie éternelle.
-C'est ici, dit l'un d'eux, comme sur la terre lorsque de
vieux soldats qui ont fait une guerre se retrouvent: ils ont ensemble de bonnes
parties de rigolades et ils évoquent aussi les souvenirs de leurs affreux
combat. Nous étions en chemin pour une grande réunion qui concerne ceux ayant
été martyrs et qui ont professé notre Seigneur pendant les sombres périodes de
persécution que la terre a connues. Dans peu de temps, vous allez voir beaucoup
de voitures emmenant des milliers d'entre eux à ce que nous appelons
"notre excursion sur les collines". ça nous ferait plaisir que vous
veniez avec nous.
Marie eut la réplique rapide :
-Oui, oui ! Allons-y !
-Oui, oui ! Allons-y !
Nous nous joignîmes à eux sans plus tarder, et nous
marchâmes jusqu'à la station toute proche. En attendant un véhicule, je dis à
ma mère et à Marie.
-Vraiment je suis très content d'aller à cette rencontre.
J'ai tellement entendu parler des jours terribles de la persécution, et de ces
milliers de chrétiens qui ont été tués par le feu et par l'épée. A Rome, la
persécution de Néron a été une époque effroyable, tant il a fait brûler de
chrétiens. Il enduisait de poix leurs corps dévêtus et il les transformait en
torches pour la nuit. Le cri de leur agonie était la musique de ses courses de
chars.
-C'était terrible ! dit Maman. Mais maintenant, ils sont
tous ici. Et la gloire de Dieu est sur eux. Nous allons sans aucun doute
rencontrer bientôt un grand nombre d'entre eux.
-Regardez ! S'écria Marie. Vous voyez les voitures qui arrivent ?
-Ah oui ! Là-bas, très loin! Dis-je. Mais leur route passe t'elle par cette station ?
-Je pense que oui, dit l'un des saints.
-Regardez ! S'écria Marie. Vous voyez les voitures qui arrivent ?
-Ah oui ! Là-bas, très loin! Dis-je. Mais leur route passe t'elle par cette station ?
-Je pense que oui, dit l'un des saints.
Disant cela, il agita sa cape flottante. Un conducteur le
vit et fit un virage dans notre direction. Comme il se rapprochait, je
remarquai qu'il y avait plusieurs voitures attachées, un peu comme les trains
sur terre. Je ne connaissais pas encore le mode de propulsion des véhicules
célestes, mais c'était quelque chose ressemblant à des courants électriques
terrestres qui faisait se mouvoir puissamment les merveilleux rapides du Ciel.
Mais je te reparlerai de cela plus tard, si tu le veux.
Ce convoi céleste ralentit en s'approchant de nous. Puis
nous montâmes à bord. Nous fûmes accueillis par plusieurs centaines des plus
joyeuses personnes que j'aie pu rencontrer au Ciel. Nous repartîmes à une
VITESSE PRODIGIEUSE, en direction des parcs de récréation et des régions
montagneuses du paradis. Nous ralentîmes enfin au milieu d'une foule immense,
qui s'étaient rassemblée de toutes les sections de la ville, et qui composaient
ceux qui avaient été décapités et martyrisés pour l'amour de Christ. Un grand
nombre d'entre eux avaient souffert la prison, avec des interrogatoires et des
supplices, des tourments et des tortures que personne n'a jamais relatés.
D'autres avaient été déchiquetés par les bêtes sauvages, dans des arènes, pour
le divertissement des méchants. Nous vîmes un grand nombre de ceux auxquels il
est fait allusion dans le Saint Livre qui repose maintenant sur ta table. Car
il parle de Gédéon et de Barak, de Samson, de Jephté, de David, de Samuel, des
prophètes et des autres qui ont connu l'épreuve cruelle de la moquerie et du
fouet, ou les chaînes et la prison. Nous vîmes ceux qu'on avait lapidés, sciés
en deux, torturés, ceux qui moururent tués par l'épée, ceux qui errèrent ça et
là, vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout,
persécutés, maltraités. Eux dont le monde n'était pas digne, et qui errèrent
dans les déserts et les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre (Hébreux 11: 32, 35-38)
Il y avait parmi eux Jacques, qu'Hérode tua par l'épée.
Il y avait Etienne, qui fut lapidé. En fait, presque tous les apôtres étaient
là. Nous vîmes aussi Latimer et Thomas Hawks, et une centaine d'autres à coté
d'eux qui avaient souffert en martyre en Angleterre sous le règne de celle
qu'on avait appelé Marie la sanglante. Mais avec les milliers d'autres qui
avaient scellé leur témoignage avec leur propre sang, ils étaient vraiment les
plus joyeux de tous les hommes que j'avais pu rencontrer dans le domaine
céleste.
Pendant tout le temps que se déroula ce grand
rassemblement, j'eus sous les yeux le spectacle de la joie débordante et des acclamations
de louange de cette grande armée de saints, que ni le feu, ni l'épée, ni la
prison, n'avait pu détourner de la proclamation de Jésus.
Je pensais en permanence à ce verset de l'Apocalypse de
Jean où il est dit:
"Je vis les âmes de ceux qui avaient
été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la parole de Dieu,
et de ceux qui n'avaient pas adoré la bête ni son image, et qui n'avaient pas
reçu la marque sur leur front et sur leur main. Ils revinrent à la vie, et ils
régnèrent avec Christ pendant 1000 ans." Apocalypse 20:4 .
L'Apôtre Paul s'approcha de nous. Voyant que j'étais un
nouveau venu à cette grande festivité, il me demanda :
-As-tu été martyr pour Jésus ?
-Non ! Mais je L'aime intensément. J'espère ne pas être un intrus.
-Oh, non ! reprit-il. Tu es tout à fait le bienvenu parmi nous.
-As-tu été martyr pour Jésus ?
-Non ! Mais je L'aime intensément. J'espère ne pas être un intrus.
-Oh, non ! reprit-il. Tu es tout à fait le bienvenu parmi nous.
Je fus alors enhardi pour lui demander une explication
quant à ce verset que je viens de citer.
-Mais certainement, dit-il. Cette foule immense, qui a souffert pour Christ sur la terre, règnera également avec Lui sur la terre. Nous sommes bientôt à l'aube du Millénium. Et pendant 1000 ans, ceux-ci seront grandement honorés au sein de la multitude céleste, quand le Seigneur retournera sur terre avec tous Ses saints. Ils régneront avec Lui. C'est un honneur qui appartient à tous les martyrs. Car ceux qui souffrent avec LUI régneront avec LUI.
-Mais certainement, dit-il. Cette foule immense, qui a souffert pour Christ sur la terre, règnera également avec Lui sur la terre. Nous sommes bientôt à l'aube du Millénium. Et pendant 1000 ans, ceux-ci seront grandement honorés au sein de la multitude céleste, quand le Seigneur retournera sur terre avec tous Ses saints. Ils régneront avec Lui. C'est un honneur qui appartient à tous les martyrs. Car ceux qui souffrent avec LUI régneront avec LUI.
Quand la grande assemblée eut terminé sa session de
travail - car au Ciel on s'occupe de beaucoup d'activités et en comparaison les
affaires terrestres sont un peu des jeux d'enfants - alors vint ensuite le
service de louange. L'enthousiasme et l'activité spirituelle étaient tels
qu'ils feraient rougir de honte la plupart des cultes de l'église terrestre.
Les harpes et les autres instruments célestes à cordes, dans les mains de ces
choristes entraînés, faisaient tout simplement vibrer les voûtes et les dômes
du Ciel. Les âmes qui avaient connu l'épreuve et la souffrance, telles celles
qui composaient cette immense assemblée, produisaient les plus douces et les
plus belles mélodies qui soient. Je fus vraiment complètement déconcerté et
ahuri en considérant le développement et les capacités de l'âme humaine dans le
Ciel. Il y eut ensuite un pique-nique céleste.
Il y avait tant de joie et de satisfaction, tant de
démonstration de louange et de victoire, que rien sur la terre ne pouvait être
comparé à cela. Des fruits de toutes sortes, avec les épices et les mets du
monde éternel, étaient préparés pour le repas. C'était les anges qui
s'affairaient à ce service. Ce fut difficile pour moi de réaliser toute la
multitude de bonnes choses qui avaient été préparées pour ces saints. Il y en
avait une telle abondance...
Après que tous eurent mangé, ils commencèrent par
milliers à aller se promener à travers les vallées et les collines, et parmi
les montagnes du paradis. Partout, dans les lieux environnants, abondaient des
gorges immenses avec des cataractes prodigieuses, ainsi que des paysages de
toute beauté, avec partout des endroits de repos et de récréation. Des
parterres de fleurs constamment épanouies, des bosquets d'arbres et des tapis
herbeux, avec leurs variétés infinies, apportaient leur intarissable récompense
à ceux qui, dans ce paradis béni, se reposaient avec une satisfaction éternelle
de leurs oeuvres terrestres.
I- PAS DE SEGREGATION AU CIEL
A la fin du grand rassemblement, ma mère vint vers moi.
-As-tu remarqué, mon fils, qu'il n'y a pas de ségrégation raciale dans le Ciel ?
-Il n'y a pas de distinctions entre les races, Maman ?
-Des distinctions, si. Mais pas de ségrégation, pas de préjudices occasionnés par la race. Le corps qu'on pouvait avoir sur terre n'engendre ici aucune différence. Toutes les âmes ont une blancheur immaculée et il en est de même de leurs robes. Quelle qu'ait pu être la condition physique sur terre, nous sommes tous ici une seule famille, enfants d'un même Père. Est-ce que tu vois ce groupe de chanteurs là-bas ?
-Oui, Maman, tout à fait.
-Eh bien, tous étaient noirs américains. Certains, comme esclaves, ont beaucoup souffert sous le joug de leurs vieux maîtres. Viens avec moi ! Allons leur parler un moment.
-As-tu remarqué, mon fils, qu'il n'y a pas de ségrégation raciale dans le Ciel ?
-Il n'y a pas de distinctions entre les races, Maman ?
-Des distinctions, si. Mais pas de ségrégation, pas de préjudices occasionnés par la race. Le corps qu'on pouvait avoir sur terre n'engendre ici aucune différence. Toutes les âmes ont une blancheur immaculée et il en est de même de leurs robes. Quelle qu'ait pu être la condition physique sur terre, nous sommes tous ici une seule famille, enfants d'un même Père. Est-ce que tu vois ce groupe de chanteurs là-bas ?
-Oui, Maman, tout à fait.
-Eh bien, tous étaient noirs américains. Certains, comme esclaves, ont beaucoup souffert sous le joug de leurs vieux maîtres. Viens avec moi ! Allons leur parler un moment.
Nous nous approchâmes. Et à ma grande surprise, je
reconnus l'un d'eux. Quand nous fûmes face à face, j'eus un instant
d'hésitation. Puis j'osai.
-Mais je ne me trompe pas ! Rastus, c'est bien toi ?
-Oui, c'est bien moi ! Mais vous-même qui êtes-vous ?
-Regarde-moi bien !
-Mais je ne me trompe pas ! Rastus, c'est bien toi ?
-Oui, c'est bien moi ! Mais vous-même qui êtes-vous ?
-Regarde-moi bien !
Ce qu'il fit. Et il commença bientôt à sourire.
-Mais oui, je vous connais, Monsieur Sodi. Vous nous avez
un jour donné une prédication. C'était sur un bateau, sur la Mer du Nord, entre
gens de couleur.
A ces mots, il me tendit la main.
Je l'avais connu dans mes jeunes années. J'avais eu des relations de travail avec son vieux maître, dans le Sud. Il avait été noir comme l'ébène et très ignorant. Mais son visage brillait maintenant de l'éclat du Ciel lui-même, et ses vêtements étaient du plus pur.
Je l'avais connu dans mes jeunes années. J'avais eu des relations de travail avec son vieux maître, dans le Sud. Il avait été noir comme l'ébène et très ignorant. Mais son visage brillait maintenant de l'éclat du Ciel lui-même, et ses vêtements étaient du plus pur.
-Que je suis content de vous rencontrer ! me dit-il.
-C'est réciproque, répondis-je. Mais tu as tellement changé... N'y a t'il pas de visages noirs dans le Ciel ?
-Non ! Nous sommes tous blancs ici ! Nous sommes l'image parfaite du Seigneur.
-C'est réciproque, répondis-je. Mais tu as tellement changé... N'y a t'il pas de visages noirs dans le Ciel ?
-Non ! Nous sommes tous blancs ici ! Nous sommes l'image parfaite du Seigneur.
Je lui demandai ce que pensait son vieux maître de cette
grande exaltation dans laquelle nous étions entrés.
-Mon maître ? Je crains qu'il ne soit pas ici... Je ne
l'ai jamais rencontré depuis le jour où je lui ai échappé. J'étais allé dans le
Nord de la Russie avec le bateau que vous connaissez. Il m'avait durement
fouetté et j'étais déterminé à ne plus jamais l'être. Quand le bateau a été
plein de balles de coton, je me suis caché entre les balles jusqu'à ce qu'il
soit au large. J'ai dû ensuite sortir de ma cachette à cause de la faim et de
la soif. On m'a menacé plusieurs fois de me jeter à la mer, comme Jonas. Mais
ma vie a été épargnée. Et j'ai pu m'échapper en arrivant en Russie. Je ne l'ai
jamais vu dans ce monde céleste. J'ai croisé des multitudes de rachetés. Je me
suis rendu dans de très nombreuses sections de la ville. Mais je ne l'ai pas
rencontré. Je crains qu'il ne soit ici. Il avait bien l'habitude d'aller aux
cultes de son église ; le dimanche, il faisait une bonne profession de foi.
Mais le reste de la semaine, il vivait sans Dieu et il était dur avec ses
enfants ; et encore pire avec nous, ses esclaves. J'ai été amené à réaliser la
profondeur de la folie de ceux qui servent le Seigneur le 7eme jour de la
semaine, et le diable les 6 autres jours. Ils s'efforcent d'être bons le
dimanche, mais se laissent diriger par le diable le reste de la semaine. Oh,
que j'étais pauvre dans le monde...
Ma cabane n'avait pas de fenêtre. Nous n'avions pas
le moindre chiffon en guise de tapis. Pas le moindre dessin accroché au mur.
Pas la moindre fleur dans notre jardin. Nous n'avions même pas de jardin ; et
le coton poussait à même la porte. Mais ici, tout m'appartient ! Tout ce que
mes yeux peuvent voir est à moi. Et tout appartient aussi à tous ces autres
gens tout autant qu'à moi-même. Je peux aller partout où j'ai envie d'aller. Je
peux me promener le long des rues et sur les longues avenues, dans un sens ou
dans l'autre. Je peux franchir les portes de la ville dans les magnifiques
chars de Dieu et aller dans les régions innombrables du paradis. Le Seigneur
JESUS m'a donné la LIBERTE TOTALE. Il m'a dit: "VA PARTOUT OU TU AS ENVIE
D'ALLER. MANGE LES FRUITS DE TOUS LES ARBRES QUE TU VEUX. ESCALADE LES MONTAGNES.
VA DANS LES VALLEES ET LE LONG DES FLEUVES. QUE TON AME SE BAIGNE DANS LE
SOLEIL DE L'AGNEAU, QUI EST LA LUMIERE DE TOUTE CETTE CITE CELESTE ET DE CE
PARADIS".
-Eh bien, Rastus, je suis vraiment content de te
rencontrer ici et de voir comment Dieu t'a sorti de la poussière et du fumier
pour faire de toi un prince parmi Ses saints.
-Oui ! Eh bien moi, je suis encore plus content que vous ne pouvez l'être ! Je suis l'objet de Sa grâce et vous en êtes témoin. Mais quand donc êtes-vous arrivés dans la ville ?
-J'en suis à ma première visite du paradis, après être entré une seule fois dans la ville, lui dis-je. Je viens tout juste de commencer à entrevoir mon héritage.
-Jamais vous ne serez fatigué de regarder aux grands mystères de la cité éternelle. Et jamais non plus votre cœur ne se flétrira sous le souffle froid du monde du péché. Mais au contraire, il va déborder avec les plus hautes émotions de la louange. Vous voyez cette harpe - qu'il ôta d'autour de lui et dont il commença à gratter les cordes - je la tiens toujours accordée pour louer le Seigneur JESUS. Oh, si seulement un jour, sur l'une de ces routes, je pouvais rencontrer mon vieux maître... Alors, je crois bien que les anges auraient à faire le premier reproche du Ciel en me disant: "Ne joue pas si fort à cet endroit ! tu déranges les enfants de la 4eme Avenue !" Mais je crains plutôt de ne jamais le rencontrer. Car Dieu dit qu'il n'entrera dans la ville jamais rien de souillé, ni personne qui se livre à l'abomination et au mensonge, mais qu'il n'entrera que ceux dont les noms sont écrits dans le livre de vie de l'Agneau. Mon maître violait les femmes de la plantation et il incitait les autres à faire de même. Et il faisait encore d'autres abominations. ça ne se terminait jamais. Et le dimanche, il dissimulait tout cela, et avait l'apparence d'un saint homme. Oh, comme je crains que ses pleurs soient aujourd'hui sans plus espoir et qu'il n'atteigne jamais le trône. Et pourtant, qui sait si un jour un ange ne viendra pas me dire: "j'ai une bonne nouvelle pour toi. Ton vieux maître est enfin en train de prier avec sincérité et de se laver avec ses larmes et avec le savon de la parole". Alors cette vieille harpe commencera à jouer sur le ton le plus élevé, jusqu'à ce que l'ange me dise:"Rastus, tu ferais mieux de prendre plus bas, en fa, car ton vieux maître est lépreux des pieds à la tête et il va devoir "se plonger sept fois dans le Jourdain" avant d'être propre".
-Oui ! Eh bien moi, je suis encore plus content que vous ne pouvez l'être ! Je suis l'objet de Sa grâce et vous en êtes témoin. Mais quand donc êtes-vous arrivés dans la ville ?
-J'en suis à ma première visite du paradis, après être entré une seule fois dans la ville, lui dis-je. Je viens tout juste de commencer à entrevoir mon héritage.
-Jamais vous ne serez fatigué de regarder aux grands mystères de la cité éternelle. Et jamais non plus votre cœur ne se flétrira sous le souffle froid du monde du péché. Mais au contraire, il va déborder avec les plus hautes émotions de la louange. Vous voyez cette harpe - qu'il ôta d'autour de lui et dont il commença à gratter les cordes - je la tiens toujours accordée pour louer le Seigneur JESUS. Oh, si seulement un jour, sur l'une de ces routes, je pouvais rencontrer mon vieux maître... Alors, je crois bien que les anges auraient à faire le premier reproche du Ciel en me disant: "Ne joue pas si fort à cet endroit ! tu déranges les enfants de la 4eme Avenue !" Mais je crains plutôt de ne jamais le rencontrer. Car Dieu dit qu'il n'entrera dans la ville jamais rien de souillé, ni personne qui se livre à l'abomination et au mensonge, mais qu'il n'entrera que ceux dont les noms sont écrits dans le livre de vie de l'Agneau. Mon maître violait les femmes de la plantation et il incitait les autres à faire de même. Et il faisait encore d'autres abominations. ça ne se terminait jamais. Et le dimanche, il dissimulait tout cela, et avait l'apparence d'un saint homme. Oh, comme je crains que ses pleurs soient aujourd'hui sans plus espoir et qu'il n'atteigne jamais le trône. Et pourtant, qui sait si un jour un ange ne viendra pas me dire: "j'ai une bonne nouvelle pour toi. Ton vieux maître est enfin en train de prier avec sincérité et de se laver avec ses larmes et avec le savon de la parole". Alors cette vieille harpe commencera à jouer sur le ton le plus élevé, jusqu'à ce que l'ange me dise:"Rastus, tu ferais mieux de prendre plus bas, en fa, car ton vieux maître est lépreux des pieds à la tête et il va devoir "se plonger sept fois dans le Jourdain" avant d'être propre".
-Dis-moi, Rastus, qu'en est-il des autres esclaves ?
Est-ce qu'il y en a beaucoup dans le Ciel ?
-Oh, mon cher Monsieur Sodi ! Je pense que vous ne les
avez pas reconnus depuis qu'ils ont revêtu leurs habits de lumière à la place
de leurs vêtements tout noirs. Ils sont des multitudes ici, et ils chantent
dans les chorales avec les autres gens. Et bien souvent, leurs voix sont plus
fortes. Évidemment, ils ne sont pas ici en totalité. Beaucoup d'entre eux
étaient aussi hypocrites que leurs maîtres. Certains étaient violents et
terrorisaient les autres. D'autres ne croyait pas en Dieu. D'autres étaient
fournisseurs et menteurs. Et Dieu dit que tous ceux-ci auront leur part dans
l'étang de feu et de souffre (**). Oh, si seulement je pouvais retourner sur
terre et les revoir une dernière fois ! Je prendrais cette harpe, je leur
montrerais cette robe, je leurs apporterais une grappe de ces fruits. Ils me
croiraient ; bien qu'ils ne croient ni Moïse, ni les prophètes.
-Rastus ! Te voir aura été pour moi une rencontre bien
intéressante.
-Pour moi aussi, dit Rastus. Mais je vois que ma compagnie se disperse. Il faut que j'y aille aussi. A bientôt ! Nous nous reverrons, j'en suis sûr.
-Pour moi aussi, dit Rastus. Mais je vois que ma compagnie se disperse. Il faut que j'y aille aussi. A bientôt ! Nous nous reverrons, j'en suis sûr.
Me disant ainsi au revoir, il disparut parmi les voitures
et les milliers qui s'en repartaient de ce grand rassemblement des martyrs.
-C'est vraiment une bénédiction, dis-je alors à ma mère,
qu'il n'y ait plus ici le moindre sentiment de ségrégation, à l'égard de
quiconque a été jugé par Dieu apte à franchir les portes.
-Oui, dit-elle, nous venons de toutes les Nations, de toutes les races, de toutes les langues, de tous les peuples. Et tous sont à l'image de leur Seigneur ; bien que tous aient gardé une ressemblance particulière avec ce qu'ils étaient auparavant sur terre. Mais regarde ! David arrive avec sa voiture.
-Oui, dit-elle, nous venons de toutes les Nations, de toutes les races, de toutes les langues, de tous les peuples. Et tous sont à l'image de leur Seigneur ; bien que tous aient gardé une ressemblance particulière avec ce qu'ils étaient auparavant sur terre. Mais regarde ! David arrive avec sa voiture.
(*) VOIR: 2 Rois 5: 1-14
(**) VOIR: Apocalypse 20: 11-15 et 21: 22-27
(**) VOIR: Apocalypse 20: 11-15 et 21: 22-27
Quelques instants plus tard, nous étions assis avec lui,
et nous filions à très grande vitesse en direction de la porte de la ville.
Nous entrâmes par la porte de Manassé et nous nous arrêtâmes enfin près de la
grande université des enfants. Maman et Marie sautèrent au-dehors et je leur
dis au revoir :
-J'espère vous revoir bientôt.
-J'espère vous revoir bientôt.
Car David avait dit :
-Je vais t'emmener et nous allons prendre certaines des grandes avenues qui conduisent jusqu'au trône. Je vois que ton cœur est tourné dans cette direction et il m'a été demandé d'être ton serviteur pour un temps.
-Je vais t'emmener et nous allons prendre certaines des grandes avenues qui conduisent jusqu'au trône. Je vois que ton cœur est tourné dans cette direction et il m'a été demandé d'être ton serviteur pour un temps.
Alors, nous nous engageâmes dans les rues et les avenues,
filant à une vitesse prodigieuse. Puis, on commença à distinguer, dans le
lointain, la lumière qui émane du trône. Même les arbres alignés le long des
grandes artères, un peu comme ceux qui, sur terre, sont là pour ombrager les
rues, semblaient avoir comme des diamants et des rubis étincelants suspendus à
leurs branches ; et les palais célestes semblaient en être parsemés de la même
manière.
Nous arrivâmes ensuite sur une très large avenue qui
conduisait jusqu'au trône. Des milliers d'âmes glorifiées se déplaçaient en
direction du trône ou en revenaient. Certaines marchaient, engagées dans de
saintes conversations. D'autres se trouvaient dans des véhicules célestes et
portaient sur elles la joie et le repos du Ciel. Je me tournais vers David.
-En même temps que je suis impatient d'aller jusqu'au
trône, lui dis-je, j'ai aussi le profond désir de revoir celle qui a été
l'intime compagne de ma vie. On m'a dit qu'elle se trouve à un endroit assez
éloigné, dans le paradis.
-Pourquoi ne l'as-tu pas dit quand nous étions dans le
paradis ? S'étonna David. Nous aurions pu y aller rapidement. Mais je vais
changer de direction et m'y rendre tout de suite. Parce que je la connais bien,
et elle sera très contente. Et moi, je serais très content de te rendre le
service de faire ce grand voyage d'agrément. Est-ce que tu as une préférence
pour un itinéraire, me demanda t'il en faisant demi-tour ?
-Non, aucune. Je ne connais pas la route. Mais si tu peux
passer vers l'université des enfants et prendre ma mère et Marie. J'ai une
telle ignorance des itinéraires qu'il faut que tu choisisses à ma place.
-Avec grand plaisir ! dit-il.
-Avec grand plaisir ! dit-il.
Et A
LA VITESSE DU SON, nous filâmes en direction de l'immense
amphithéâtre. Il ne nous fallut pas très longtemps pour nous retrouver à son
entrée. "
Sénéca me dit alors :
-Tu as suffisamment écrit pour ce soir. Remet tout ceci correctement en forme et je te reverrai selon notre habitude.
Sénéca me dit alors :
-Tu as suffisamment écrit pour ce soir. Remet tout ceci correctement en forme et je te reverrai selon notre habitude.
Puis il me souhaita une bonne nuit.
II - SENECA REVOIT SA FEMME DANS LE PARADIS
Je dois avouer très sincèrement qu'en ces
moments-là, j'étais tellement transporté par les merveilleuses révélations de
Sénéca Sodi, que j'avais du mal à penser à autre chose, le jour comme la nuit.
Après son départ, la nuit, je rêvais que j'étais au Ciel et que je marchais
dans les mêmes rues où il m'avait emmené en vision. En me réveillant, quelle
déception de ne pas y être...
Mais c'était à nouveau l'heure de son retour. Mon
manuscrit était prêt ; et tout le reste. J'attendais réellement son arrivée
avec impatience, car il me tardait vraiment de repartir pour le paradis et en
outre, de voir comment le Ciel, les saints se rendent service les uns les
autres. J'entendis frapper à la porte. Sénéca Sodi entra et me dit bonsoir. Il
s'approcha et me toucha la main. Ce fut une sensation étrange, un attouchement
particulier que seul un corps spirituel peut communiquer. Je l'invitai à
s'asseoir. Mais il me demanda :
-Où est ton manuscrit ?
-Où est ton manuscrit ?
Il le parcourut rapidement, souriant et approuvant de la
tête.
-Je crains seulement, dit-il, que nous n'ayons pas mis
comme nous aurions dû, dans le message, ce qui concerne l'état de mon âme et de
mon esprit. Mon souci ardent est que cela se voit de lui-même par tous ceux qui
le liront. Car il faut qu'il sente l'importance d'une préparation adéquate,
opportune et équitable pour la vie future. Les hommes ne savent pas ce qu'ils
font quand ils prennent avec légèreté les grandes réalités du monde éternel.
Mais quand toi, mon cher fils, tu auras fait de ton mieux, Dieu bénira tes
efforts comme les miens. Car ils ont été pris en compte.
Après que je l'eus assuré de faire tout ce que je
pourrais pour faire connaître fidèlement son message, il prit un siège et
s'assit à coté de moi. Et il commença ainsi...
"Nous en étions restés, la dernière fois, au moment
où la voiture de David arrivait à l'entrée du grand amphithéâtre des enfants.
Nous avions en vue un déplacement jusqu'à un endroit assez éloigné d'où nous
étions, dans le paradis. J'étais très impatient de voir celle qui avait été mon
intime compagne. On m'avait dit qu'elle s'occupait, avec un millier d'autres
personnes, d'un très grand nombre d'âmes récemment entrées dans le royaume
céleste, et venant de certains pays non chrétiens où les missionnaires avaient
activement prêché le Seigneur Jésus.
Tandis que nous attendions dans la voiture, je vis passer
tout près de nous ma mère et ma fille Marie. Je leur fis signe. Une fois que je
leurs eu parlé de ce qu'était mon grand désir et de ce que proposait
gracieusement David, elles acceptèrent immédiatement de venir avec nous et
furent bientôt à nos cotés.
-Je sais très bien où ils sont, dit Maman : à l'une des
stations avancées qui se trouvent très au-delà de la porte de Benjamin.
David engagea la voiture sur la droite.
-Je vais descendre la 92 eme Avenue, dit-il, et sortir à la porte de Benjamin.
-Je vais descendre la 92 eme Avenue, dit-il, et sortir à la porte de Benjamin.
Mon âme fut remplie de ravissements doux et délicieux
comme je n'en avais pas connus depuis l'instant où nous avions quitté la porte
de Juda, à notre première entrée dans la ville, lorsque nous avions été
accueillis par le Seigneur du royaume. C'était la pensée de cette réunion de
famille qui m'enchantait. A coté de moi : ma mère et ma fille. A notre service
: David, le chantre d'Israël, lui qui avait conduit les multitudes des
serviteurs du Très-Haut et remporté Ses batailles. Et nous allions très bientôt
rencontrer la chère femme de ma jeunesse, qui depuis de nombreuses années
servait si éminemment Son Seigneur dans ce royaume éternel. Oh, quel matin béni
était celui-ci ! Mon âme toute entière était éperdue de bonheur à cette pensée.
David me demanda si j'étais prêt, puis il démarra. Nous traversâmes ce qui
était pour moi une nouvelle section de la ville. Maman et Marie semblaient être
particulièrement chez elles et habituées à l'itinéraire. Marie s'adressa à moi
:
-Papa, je suis heureux que tu puisses bientôt revoir
chère maman. Elle a été tellement active ces derniers temps. Elle n'a pas eu le
temps de se promener avec moi comme nous le faisons souvent. Mais nous allons
bientôt la rencontrer. Et je pourrai te présenter à elle. Je me demande si elle
va te reconnaître au milieu de cette foule affairée.
-Me reconnaître ? Mais bien sûr ! Comment pourrait-elle
ne pas me reconnaître ? J'ai changé, mais assez peu quand même depuis que nous
avons été séparés. Si tu savais, mon enfant, comme j'ai hâte de la revoir. Bien
plus que tu ne peux l'imaginer, car tu n'as toi-même connu aucune séparation
d'avec des bien-aimés. Tu n'as même pas connu les peines et les larmes que nous
avons si longtemps connues. Tu as échappé à tout cela, ainsi qu'aux sombres
péchés du monde. Mais maintenant, je pense que nous n'aurions pas dû, aussi
longtemps, avoir le chagrin que nous avons eu quand tu nous as quitté. Car dès
cet instant tu étais sauvés, et pour l'éternité.
-C'est vrai ! Sauvée et très heureuse de l'expérience qui
a été la mienne. Je ne connais rien de la peine et des larmes dont tu parles.
Souvent, d'autres m'ont parlé de leurs tristes erreurs et de leurs cœurs
appesantis par le fardeau du péché. Mais ils sont tous très reconnaissants.
Grâce à notre rédempteur béni. Sans Lui, j'aurais été moi-même perdue et jamais
je n'aurais pu voir ce monde céleste, ni y entrer.
David commença à ralentir. M'appelant par mon nom, il me
dit :
-J'aimerais que tu regardes ce que nous dépassons maintenant.
-J'aimerais que tu regardes ce que nous dépassons maintenant.
Des 2 cotés de la grande avenue, il y avait des
multitudes de maisons, très belles mais d'un style très particulier.
-Elles ont été construites, me dit David, selon les goûts
et les fantaisies de leurs occupants, comme le sont d'ailleurs toutes les
"maisons multiples". Tu as remarqué, je n'en doute pas, la grande
variété des paysages et des bâtiments à travers la ville. Chacun peut choisir
sa maison, et en changer quand il le désire. Dieu lui-même aime beaucoup la
variété et il n'a pas fait 2 brins d'herbes semblables, 2 grains de sable
semblables, ni 2 âmes humaines semblables. Mais ceux qui, dans le monde entier,
formaient des communautés, et qui ont eu des choix, une éducation et des goûts
identiques, se regroupent ici tout naturellement. C'est pourquoi tu vois ces
demeures si particulières. Tu peux voir à quel point ceux qui forment cette
grande colonie semblent heureux et pleinement satisfaits.
Ma mère prit alors la parole et s'adressa à David :
-Cela fait de nombreuses années que je suis ici. Jamais je n'ai vu personne qui ne soit pas satisfait, qui ne soit dans le repos, ou qui ait la nostalgie de sa maison terrestre. Il semble que notre Père céleste ait anticipé les désirs de tout Son peuple et qu'Il ait ainsi organisé et aménagé ce royaume éternel afin que chacun trouve en toutes choses les réponses à tous ses désirs.
-Cela fait de nombreuses années que je suis ici. Jamais je n'ai vu personne qui ne soit pas satisfait, qui ne soit dans le repos, ou qui ait la nostalgie de sa maison terrestre. Il semble que notre Père céleste ait anticipé les désirs de tout Son peuple et qu'Il ait ainsi organisé et aménagé ce royaume éternel afin que chacun trouve en toutes choses les réponses à tous ses désirs.
-La ville, dit David, avec toute la variété de ses
architectures et de ses constructions, avec ses fruits, ses fleuves et ses
fontaines, est adaptée à toutes les nations de la terre. Ici sont rassemblées
les foules innombrables qui proviennent de toutes les nations, de toutes les
familles, de tous les peuples, de toutes les langues. Des multitudes viennent
des nations païennes, et plus particulièrement leurs enfants sont ici en grand
nombre, car ils n'arrivent pas à l'âge de la responsabilité aussi tôt que dans
les maisons chrétiennes. Ils sont tous sauvés en vertu de la rédemption, tant
qu'ils n'ont pas péché contre la lumière éternelle. C'est pourquoi, ils sont
ici rassemblés par milliers et ils grandissent jusqu'à maturité. Ce sont
ceux-ci qui sont enseignés par les serviteurs fidèles, dans les régions du
paradis spécialement affectées à cela. C'est là que nous nous rendons.
-Est-ce que tu pourrais aller plus vite, David ?
Demandais-je. J'ai tellement hâte de revoir celle qui, sur terre, a été ma
douce compagne.
Le véhicule accéléra et atteignit la vitesse du son.
L'avenue était un lieu de purs délices. Des arbres chargés de fruits mûrs. Des
maisons variées et de toute beauté. Des milliers d'âmes joyeuses, allant et
venant. D'autres se reposant sur les coussins et les capitonnages célestes.
Mais à la vitesse où nous allions, nous dépassions des milliers de maisons sans
pouvoir les distinguer les uns des autres.
-J'aperçois la grande porte, là-bas au fond, dit Marie.
-Est-ce que nous sommes si près de la muraille et de l'entrée du paradis, demandais-je ?
-Est-ce que nous sommes si près de la muraille et de l'entrée du paradis, demandais-je ?
David ralentit. Je levai les yeux pour examiner à nouveau
le mur immense et toutes ses splendeurs. La porte était ouverte. Comme elles le
sont toutes, à vrai dire. En franchissant la porte de Benjamin, avec sa grande
perle scintillante et ses charnières brillantes, en or, nous n'eûmes que le
temps de jeter un regard furtif vers l'arrière pour dire au revoir à la ville,
et réaliser que nous étions déjà à plusieurs lieues, sur l'une des grande route
du paradis.
Marie appuyait sa tête sur mon épaule :
-Papa, est-ce que tu apprécies la musique et le fredonnement des roues de la voiture ? D'habitude, on ne les entend pratiquement pas.
-Oh, tu sais ! Je suis confondu devant l'immensité et la majesté du Ciel. Dis-moi, Maman : dans combien de temps penses-tu que nous atteindrons la station ?
-Très bientôt ! Je crois d'ailleurs que je vois maintenant les dômes et les flèches de la mission.
-Oui, on y est ! dit Marie. Je les connais bien.
-Quelle gloire... dis-je. Regardez ces montagnes, ces collines et ces vallées que nous traversons ! Mon âme est remplie d'émerveillement ! Oh, que des milliers de langues...
-Papa, est-ce que tu apprécies la musique et le fredonnement des roues de la voiture ? D'habitude, on ne les entend pratiquement pas.
-Oh, tu sais ! Je suis confondu devant l'immensité et la majesté du Ciel. Dis-moi, Maman : dans combien de temps penses-tu que nous atteindrons la station ?
-Très bientôt ! Je crois d'ailleurs que je vois maintenant les dômes et les flèches de la mission.
-Oui, on y est ! dit Marie. Je les connais bien.
-Quelle gloire... dis-je. Regardez ces montagnes, ces collines et ces vallées que nous traversons ! Mon âme est remplie d'émerveillement ! Oh, que des milliers de langues...
-Sers-toi de la tienne ! dit Marie.
-Alléluia ! Gloire à Dieu ! m'écriai-je.
-Alléluia ! Gloire à Dieu ! m'écriai-je.
David prit aussitôt sa harpe et nous chantâmes tous à
nouveau les victoires de l'Agneau. La voiture se trouvait maintenant à
l'extérieur d'une arche immense qui donnait sur l'une des sections de
préparations du paradis. Nous sautâmes tous au dehors. Et à ma grande surprise,
plus d'une centaine de personnes des plus gracieuses vinrent nous saluer.
Toutes reflétaient la gloire et la lumière du Ciel. Une présentation ? Je n'en
eus pas besoin. Et plus particulièrement à l'égard de l'une d'entre elle,
absolument charmante, la plus belle parmi des centaines. Elle jaillit
littéralement du milieu du groupe en s'écriant :
-GLOIRE A DIEU DANS LES LIEUX TRES HAUT !
Elle se jeta à mon cou, mais ne put pleurer. Moi non
plus, d'ailleurs. Car nul ne peut pleurer dans le Ciel. Mais la coupe de notre
joie était remplie.
-Je savais que tu étais en train de venir, dit Geneviève, mais je ne savais pas que ce serait David qui t'amènerait. Oh ! Je suis si contente que tu sois maintenant à la maison. Et tu es aussi venu avec Maman et notre fille !
-Je savais que tu étais en train de venir, dit Geneviève, mais je ne savais pas que ce serait David qui t'amènerait. Oh ! Je suis si contente que tu sois maintenant à la maison. Et tu es aussi venu avec Maman et notre fille !
Elle les prit toutes les deux dans ses bras et les
étreignit.
-Chère Geneviève ! dis-je. Depuis mon arrivée au paradis, j'étais très impatient de te revoir, mais il ne m'a pas été possible de t'atteindre plus tôt. Voici donc maintenant réalisés les rêves que nous avions sur terre et qui concernait notre avenir. Nos prières ont été exaucées. Enfin, nous voici vraiment chez nous !
-Chère Geneviève ! dis-je. Depuis mon arrivée au paradis, j'étais très impatient de te revoir, mais il ne m'a pas été possible de t'atteindre plus tôt. Voici donc maintenant réalisés les rêves que nous avions sur terre et qui concernait notre avenir. Nos prières ont été exaucées. Enfin, nous voici vraiment chez nous !
-Tu sais, j'ai tant de choses à te demander, me dit
Geneviève. Marchons jusqu'à ce groupe de bâtiments, là-bas, veux-tu ?
-Prenez votre temps, dit David. Je suis entièrement à votre disposition. C'est la mission qui m'a été confiée.
-Prenez votre temps, dit David. Je suis entièrement à votre disposition. C'est la mission qui m'a été confiée.
Tout en marchant tranquillement, je fus présenté à
beaucoup de ceux qui nous saluèrent à l'entrée. Je découvris qu'ils venaient
d'endroits du monde très différents. Mais tous étaient engagés dans un service
béni pour notre Seigneur. Chacun reflétait une joie et un bonheur
parfaits."
-Maintenant, dit Sénéca, il faut que tu te reposes
quelques minutes. Veux-tu avoir part au fruit de mon panier pendant que tu te
reposeras ?
Je tendis la main pour prendre ce qui
"ressemblait" à une belle orange. Mais il me fut impossible de la
saisir. Je fus quelque peu humilié de penser qu'il pouvait en manger et pas
moi.
-Pourquoi est-ce ainsi ? Demandais-je.
-Ce fruit n'est qu'un petit échantillon de ce dont je te parle. N'oublie pas que le monde céleste est un royaume spirituel et que toutes les choses ont cette orientation spirituelle. En vérité, tu ne pourras manger de ce fruit que lorsque tu auras traversé la frontière de ton habitation terrestre.
-Pourquoi est-ce ainsi ? Demandais-je.
-Ce fruit n'est qu'un petit échantillon de ce dont je te parle. N'oublie pas que le monde céleste est un royaume spirituel et que toutes les choses ont cette orientation spirituelle. En vérité, tu ne pourras manger de ce fruit que lorsque tu auras traversé la frontière de ton habitation terrestre.
III -SUITE DE LA RENCONTRE AVEC SA FEMME
-Tu peux recommencer à écrire, dit Sénéca.
Ce que je fis en l'écoutant à nouveau.
Ce que je fis en l'écoutant à nouveau.
"Nous étions maintenant à l'intérieur d'un
magnifique bâtiment, un très grand salon, superbement décoré d'ornements
variés, mais différents de ce que j'avais vu jusque-là à l'intérieur de la
ville. Tout était coloré avec des draperies argentées vraiment très belles. Et
les capitonnages des divans et des sièges avaient le raffinement et la
magnificence des modèles célestes.
De cette pièce, on nous conduisit jusqu'à une très vaste
salle à manger. Elle était vraiment comme embrasée par des tentures pareilles à
de l'argent poli et par toutes sortes de couverts de table argentés. Imagine
une table de 1500 m de longueur, autour de laquelle 10 000 invités peuvent
s'asseoir en même temps, et tu auras une idée de cette salle à manger.
Geneviève s'approcha pour nous faire une proposition :
-Allons là-bas, de l'autre coté de la table, où nous pourrons nous asseoir ensemble.
-Allons là-bas, de l'autre coté de la table, où nous pourrons nous asseoir ensemble.
Geneviève, Marie, Maman et moi étions assis seuls, tandis
que David et tous ceux que nous avions rencontrés à l'entrée s'étaient dirigés
à l'autre extrémité de cette grande salle. Geneviève commanda notre repas qui
consista en de très bons gâteaux des meilleurs blés du paradis, avec toutes
sorte de fruits dont le paradis abonde partout. Le "fruit à pain" pousse
en abondance. Il est l'une des 12 sortes qu'on trouve sur chaque arbre. Après
que nous ayons rendu grâce, Geneviève, qui était assise à coté de moi, me dit :
-Combien j'ai attendu cette heure où nous serions tous à
nouveau ensemble, et où les peines de la terre appartiendraient alors au passé.
Mais parle-moi un peu de nos autres enfants !
-Oui, dit Marie, parle-nous d'eux ! Je suis si impatiente d'en savoir davantage au sujet de mes frères et sœurs. Maman m'a dit qu'il était six.
-Eh bien, je suis content de vous dire qu'ils sont tous vivants et qu'ils vont bien, dans leurs activités et dans leurs familles. Tous ne sont pas de bons chrétiens, bien qu'ils aient tous eu connaissance du chemin qui mène à la vie, mais nous croyons que bientôt nous pourrons tous les compter parmi les sauvés.
-Oui, dit Marie, parle-nous d'eux ! Je suis si impatiente d'en savoir davantage au sujet de mes frères et sœurs. Maman m'a dit qu'il était six.
-Eh bien, je suis content de vous dire qu'ils sont tous vivants et qu'ils vont bien, dans leurs activités et dans leurs familles. Tous ne sont pas de bons chrétiens, bien qu'ils aient tous eu connaissance du chemin qui mène à la vie, mais nous croyons que bientôt nous pourrons tous les compter parmi les sauvés.
-Oh oui ! dit Geneviève. J'avais si souvent prié pour
eux. Et l'ange que vous voyez là-bas, avec David et les autres, m'a parlé d'eux
à de nombreuses reprises, car il visite fréquemment les régions de la terre où
ils vivent.
-Je me suis souvent demandé, avec quelque anxiété, si les saints du Ciel avaient connaissance des faits et gestes de ceux qu'ils ont laissé derrière eux. Et ce que tu me dis, Geneviève, me convainc totalement que c'est le cas.
-Oui, absolument ! Nous avons de fréquents messages en provenance de la terre.
-Oh, Geneviève ! Il n'y a aucune comparaison entre l'humble ordinaire de notre table terrestre et ce que nous avons ici. Vraiment, je me sens restauré. Et ces merveilleuses fontaines, tout là-bas, dont les eaux jaillissent des socles d'argent... Et ces centaines d'âmes, assemblés autour, et qui boivent pour la plus grande satisfaction de leur cœur... Oh, le Ciel ! Le Ciel ! Quelle promesse précieuse nous avions :
-Je me suis souvent demandé, avec quelque anxiété, si les saints du Ciel avaient connaissance des faits et gestes de ceux qu'ils ont laissé derrière eux. Et ce que tu me dis, Geneviève, me convainc totalement que c'est le cas.
-Oui, absolument ! Nous avons de fréquents messages en provenance de la terre.
-Oh, Geneviève ! Il n'y a aucune comparaison entre l'humble ordinaire de notre table terrestre et ce que nous avons ici. Vraiment, je me sens restauré. Et ces merveilleuses fontaines, tout là-bas, dont les eaux jaillissent des socles d'argent... Et ces centaines d'âmes, assemblés autour, et qui boivent pour la plus grande satisfaction de leur cœur... Oh, le Ciel ! Le Ciel ! Quelle promesse précieuse nous avions :
"Il les conduira aux fontaines de
vie" Apocalypse 7:17
-Et voici l'accomplissement, dit Geneviève. Et quand tu
verras les 10 000 assemblés à ces tables, et les libéralités célestes devant
eux, alors tu diras :
"L'Agneau qui est au milieu du trône
les nourrira"
Apocalypse 7:17
Apocalypse 7:17
Parce qu'il est certain que toutes ces provisions bénies,
tout ce qui est à notre disposition et infiniment plus que ce que nous pouvons
voir ici, est la généreuse conséquence de la préoccupation qui est la Sienne
pour son peuple. "Car il leur a préparé une cité." Hébreux 11:16
-Maintenant, dit Marie à Geneviève, j'aimerais que tu
nous fasses traverser le grand amphithéâtre.
Nous nous levâmes et nous suivîmes Geneviève, qui nous
montra le chemin. De la grande salle à manger, un portail s'ouvrit sur une
salle prodigieuse, garnie de sièges, un peu comme les amphithéâtres antiques de
la terre. Des milliers de personnes étaient assises en différents endroits de
cet immense bâtiment. Il y avait partout divers équipements en argent qui
étincelaient de la gloire du paradis. J'appris que ce grand hall était l'un des
lieux où sont rassemblés les païens qui ont été sauvés par Christ mais qui ne
sont pas encore instruits dans les voies du royaume ou dans les questions
spirituelles qui concernent le salut. Un des principaux lieux du paradis qui
reçoit les gens des pays non chrétiens est situé juste à coté.
-J'ai toujours eu un grand intérêt pour le travail missionnaire sur terre, me dit Geneviève, dans l'école du dimanche et l'enseignement des enfants. J'ai ici les mêmes goûts. C'est de mon propre choix que je passe beaucoup de temps à instruire les précieuses âmes qui arrivent à ces portails, ignorantes des plans et des buts de Dieu. Tous les enfants païens sont sauvés, tout autant que ceux des pays civilisés et chrétiens. Ils n'atteignent pas l'âge de la responsabilité aussi tôt que dans les nations les plus éclairés. Or un grand nombre d'entre eux meurent au cours de l'enfance et de la jeunesse, mais ils n'ont jamais connu la loi de Dieu qui les place sous la condamnation. Bénéficiant donc du don gratuit de la vie éternelle, ils sont rassemblés ici dans une très grande ignorance. Et bien que les nations païennes aient leur responsabilité devant Dieu, celle-ci n'est cependant pas aussi grande que celle des nations chrétiennes.
-J'ai toujours eu un grand intérêt pour le travail missionnaire sur terre, me dit Geneviève, dans l'école du dimanche et l'enseignement des enfants. J'ai ici les mêmes goûts. C'est de mon propre choix que je passe beaucoup de temps à instruire les précieuses âmes qui arrivent à ces portails, ignorantes des plans et des buts de Dieu. Tous les enfants païens sont sauvés, tout autant que ceux des pays civilisés et chrétiens. Ils n'atteignent pas l'âge de la responsabilité aussi tôt que dans les nations les plus éclairés. Or un grand nombre d'entre eux meurent au cours de l'enfance et de la jeunesse, mais ils n'ont jamais connu la loi de Dieu qui les place sous la condamnation. Bénéficiant donc du don gratuit de la vie éternelle, ils sont rassemblés ici dans une très grande ignorance. Et bien que les nations païennes aient leur responsabilité devant Dieu, celle-ci n'est cependant pas aussi grande que celle des nations chrétiennes.
-Mais, Maman ! dit Marie. Comment se fait-il que tant
d'enfants des nations non chrétiennes soient sauvés et rassemblés ici, alors
que tant de leurs parents sont perdus ?
-Leurs parents, dit Geneviève, ont atteint l'âge de la responsabilité à travers la mesure de lumière qu'ils possèdent. Ils ont péché selon ce même principe, et sont tombés sous la condamnation. Ayant suivi leurs superstitions, ils sont morts dans leurs péchés, alors que leurs enfants n'ont pas atteint le degré de lumière qui les auraient placés face à leur responsabilité.
-Leurs parents, dit Geneviève, ont atteint l'âge de la responsabilité à travers la mesure de lumière qu'ils possèdent. Ils ont péché selon ce même principe, et sont tombés sous la condamnation. Ayant suivi leurs superstitions, ils sont morts dans leurs péchés, alors que leurs enfants n'ont pas atteint le degré de lumière qui les auraient placés face à leur responsabilité.
Je pris alors la parole :
-La Bible déclare :
"Ainsi donc, comme par une seule
offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de
justice la justification qui donne la vie s'étend à tous les hommes.
"Romains 5:18
Ainsi l'homme, à son commencement, est universellement
sauvé par Christ, comme Paul le dit à nouveau :
" Pour moi, étant autrefois sans loi,
je vivais; mais quand le commandement vint, le péché reprit vie, et moi je
mourus."
Romains 7 :9
Romains 7 :9
-Tout à fait ! dit Geneviève. Tous ont la vie et la
gardent jusqu'au moment où ils reçoivent une connaissance suffisante de la
volonté de Dieu, ce qui les place devant la responsabilité. Alors, par la
transgression, ils héritent la mort spirituelle. Mais je vois que tu as hâte
d'en savoir plus sur cette immense endroit où sont rassemblées les multitudes
de ceux qui sont sauvés par Christ et qui viennent des terres païennes. As-tu
remarqué qu'il y a une forte proportion de jeunes enfants ? Ceux-ci ont reçu
une instruction très limitée en ce qui concerne les voies du vrai Dieu, Son
adoration et Sa nature spirituelle. Certains d'entre eux n'en ont eu absolument
aucune. L'enseignement qu'ils ont reçu sur l'idolâtrie se cramponne à eux, et
ils doivent être instruit dans les voies et les vérités du royaume éternelle.
Chacun d'eux à sa propre histoire. Ils se demandent avec un grand étonnement
qui ils sont, et où ils sont, quand les anges les introduisent à l'intérieur du
paradis. La gloire lumineuse de ce monde est si grande que beaucoup d'entre eux
sont complètement abasourdis, comme on l'est sur terre quand on se réveille
d'un rêve extra-ordinaire. Ils sont bouche bée d'admiration. Il y a ici des
petits enfants de différents âges. Eh bien, un grand nombre d'entre eux en savent
autant que les enfants des pays chrétiens. Ce grand amphithéâtre est souvent
rempli jusqu'à son dernier siège. On leur enseigne tout ce qui se rapporte à
une toute première expérience de ce monde de lumière. Beaucoup d'entre eux ont
été, sur terre, l'objet du manque d'attention et du mépris. Ils n'ont pas eu
d'amis ou n'ont pas connu l'amour d'une mère. Ils sont donc grandement
respectueux et admiratifs devant la gentillesse qu'on leur témoigne ici. Des
milliers et des millions d'entre eux sont déjà partis à travers les régions du
paradis et sont entrés dans la ville. Leurs voix résonnent maintenant avec les
mélodies du Ciel.
-Geneviève, demandai-je, pourquoi cet endroit est-il
désavantage destiné aux païens qu'aux autres ?
-Il n'est pas uniquement destiné aux païens. Beaucoup ici arrivent des pays dits christianisés. Mais Dieu a pourvu en abondance pour Son peuple tout entier. L'enseignement est adapté à une classe qui connaît à peine les rudiments des choses élémentaires de la vie moderne ou de la civilisation, et qui ne sait absolument rien des doctrines du salut. Un grand nombre de ces garçons et de ces filles, et même ces hommes et femmes que tu vois être enseignés dans ces classes, là-bas, sont seulement comme ceux des classes maternelles et préparatoire des écoles de la terre. Il y a donc beaucoup à faire pour les instruire et pour développer leurs facultés spirituelles et intellectuelles. Mais il est intéressant de constater que leurs progrès sont rapides entre le moment où ils sont comme de simples bébés et celui où ils sont saints du Ciel à part entière.
-Il n'est pas uniquement destiné aux païens. Beaucoup ici arrivent des pays dits christianisés. Mais Dieu a pourvu en abondance pour Son peuple tout entier. L'enseignement est adapté à une classe qui connaît à peine les rudiments des choses élémentaires de la vie moderne ou de la civilisation, et qui ne sait absolument rien des doctrines du salut. Un grand nombre de ces garçons et de ces filles, et même ces hommes et femmes que tu vois être enseignés dans ces classes, là-bas, sont seulement comme ceux des classes maternelles et préparatoire des écoles de la terre. Il y a donc beaucoup à faire pour les instruire et pour développer leurs facultés spirituelles et intellectuelles. Mais il est intéressant de constater que leurs progrès sont rapides entre le moment où ils sont comme de simples bébés et celui où ils sont saints du Ciel à part entière.
Tous apprennent rapidement à louer Dieu et chacun possède
une harpe similaire à la tienne. Les grandes réunions de louange, qui sont
tenues ici très fréquemment, sont vraiment des moments réconfortants pour
l'âme, je peux l'assurer. Quand 20 ou 30 000 voix sont unis pour chanter des
chants récemment appris, ou des passages de l'Écriture, ou encore des
enseignements célestes concernant les vérités éternelles de Dieu - de façon
assez semblable à ce que nous faisions, sur terre, dans nos services de
louanges - ces voûtes et ces dômes résonnent et renvoient la mélodie de manière
telle qu'on pourrait croire qu'on en entend l'écho jusque dans la cité
elle-même.
-Eh bien, Geneviève, je ne peux te dire à quel point j'ai
apprécié cette rencontre avec toi et la visite que tu nous as fait faire. Toute
mon âme est remplie de louange et d'adoration à l'égard de notre Seigneur, pour
tant de témoignages de Son amour envers Son peuple. Il certain qu'il a dû avoir
en pensée toutes ces choses destinées aux enfants bien avant d'avoir établi les
fondements du monde.
-C'est vrai, peut-être même avant que ce paradis ait été
conçu ou réalisé.
-Dis-moi, ma chère Geneviève, es-tu donc si constamment engagée ici que tu ne puisses te rendre en d'autres endroits quand tu en aurais envie ?
-Oh, non ! J'ai la plus entière liberté. La même que celles des anges ou des anciens eux-mêmes. Je peux aller partout où je veux. D'ailleurs, je serais entièrement heureuse de t'accompagner là où tu as envie de te rendre, où que ce soit.
-Dis-moi, ma chère Geneviève, es-tu donc si constamment engagée ici que tu ne puisses te rendre en d'autres endroits quand tu en aurais envie ?
-Oh, non ! J'ai la plus entière liberté. La même que celles des anges ou des anciens eux-mêmes. Je peux aller partout où je veux. D'ailleurs, je serais entièrement heureuse de t'accompagner là où tu as envie de te rendre, où que ce soit.
-Ma chère Geneviève, rien ne me ferait plus plaisir que
tu viennes avec nous. J'avais justement prévu d'aller jusqu'au trône lui-même,
lorsque j'ai ressenti qu'il fallait que je te voie avant. Et David m'a
généreusement offert ses services. Tu vois, la question a été vite réglée.
-Si ça te fait plaisir, j'irai donc avec vous jusqu'au trône. Puis nous pourrons revenir à loisir, soit ici, soit à d'autres endroits du paradis.
-Si ça te fait plaisir, j'irai donc avec vous jusqu'au trône. Puis nous pourrons revenir à loisir, soit ici, soit à d'autres endroits du paradis.
Elle appela alors Maman et Marie et leur fit cette
proposition qui reçut bien vite leur approbation. Elle demanda à quelqu'un qui
se trouvait près d'elle d'aller chercher David et ceux qui, par centaines, se
trouvaient avec lui. Peu de temps après, tous étaient avec nous.
-Nous avons décidé de retourner maintenant vers la ville
et de continuer jusqu'au trône, dis-je à David.
-Je suis à votre disposition jusqu'à la fin de ce voyage.
-Je suis à votre disposition jusqu'à la fin de ce voyage.
Geneviève organisa rapidement avec d'autres son
remplacement dans les classes de préparations. Puis elle proposa que nous nous
unissions dans un chœur d'actions de grâces, jusqu'à ce que nous ayons quitté
l'amphithéâtre. L'organisation du service fut bien au point. C'est David qui
conduisait le chœur. Nous avions accordé nos harpes et nous nous étions joints
aux autres. Nous nous prosternâmes sur nos visages avec des louanges
d'adoration. Et avec de fortes voix, nous proclamâmes le salut de Dieu. Puis
nous levâmes, et non sans une profonde émotion, nous dîmes au revoir à ces
multitudes que nous laissions derrière nous. Nous marchâmes jusqu'à l'entrée où
la voiture était stationnée. Après un dernier au revoir à tous ces gens, à tous
ces beaux esprits de lumière, dans des manifestations d'amour comme le Ciel en
abonde, nous nous retrouvâmes assis à nouveau dans le véhicule."
Il faut maintenant que la nuit t'apporte son repos, dit
alors Sénéca en se tournant vers moi. Retranscris fidèlement ce message.
Rends-le bien compréhensible. Il se retourna, et après un aimable au revoir, il
disparut disparut de ma pièce.
CHAPITRE 6 - SUR LES MONTAGNES DU PARADIS
A l'heure prévue, Sénéca rentra. Il se
dirigea rapidement à s place habituelle. Il avait laissé son récit au moment où
il s'était assis dans le véhicule céleste, après la dernière réunion.
-Est-ce que tout est prêt pour la suite, mon fils ?
-Tout est prêt, assurai-je.
-Tout est prêt, assurai-je.
Il reprit ainsi son récit.
"David nous demanda :
-Avez-vous une route préférée ? 4000 Km nous séparent de la porte de la ville.
-Avez-vous une route préférée ? 4000 Km nous séparent de la porte de la ville.
Geneviève fit une proposition:
-Passons donc par la route de la gorge et des falaises. Car, si je me souviens bien, Monsieur Sodi était un grand amateur de paysages, et tout particulièrement de ceux qui avaient un cadre montagneux grandiose.
-Je suis certaine, papa, que tes désirs sont comblés, dit Marie. Je ne sais pas à quoi ressemblait la terre avec ses montagnes et ses fleuves, mais j'ai pris plusieurs fois cette route avec Maman et Grand-mère, comme beaucoup d'autres d'ailleurs, et je sais qu'elle va te plaire.
-Passons donc par la route de la gorge et des falaises. Car, si je me souviens bien, Monsieur Sodi était un grand amateur de paysages, et tout particulièrement de ceux qui avaient un cadre montagneux grandiose.
-Je suis certaine, papa, que tes désirs sont comblés, dit Marie. Je ne sais pas à quoi ressemblait la terre avec ses montagnes et ses fleuves, mais j'ai pris plusieurs fois cette route avec Maman et Grand-mère, comme beaucoup d'autres d'ailleurs, et je sais qu'elle va te plaire.
-J'en suis sûr. Et ça me fait plaisir, ma chère
Geneviève, que tu te souviennes de mes attirances pour la nature, et que tu
fasses ce choix en tenant compte des inclinations qui subsistent en moi.
La voiture de David se mit à nouveau à trembler comme
quelque chose de vivant. Nous nous tournâmes vers ceux qui se tenaient si
nombreux près de l'entrée, et nous leur dîmes au revoir, comptant bien les
revoir une autre fois. Je me rendis compte que Geneviève avait une foule
d'amis, car c'est par milliers qu'ils s'étaient rassemblés pour la voir partir
et pour lui chanter un chant d'au revoir. D'ailleurs, je me souviens encore des
paroles :
"Au Ciel, on se dit seulement au revoir,
Car on est toujours assuré de se revoir.
Que la bénédiction de Dieu vous guide en chemin,
Par les vallées, les montagnes et les gorges profondes."
Car on est toujours assuré de se revoir.
Que la bénédiction de Dieu vous guide en chemin,
Par les vallées, les montagnes et les gorges profondes."
La voiture démarra et leurs silhouettes s'évanouirent
bien vite, très loin derrière nous. Bientôt, dans une très large vallée, nos
yeux admiraient des champs superbes promis à une abondante moisson.
-Pas une seule goutte de sueur humaine n'est nécessaire
pour produire la moisson dorée de ces champs, précisa Maman. Il n'y a ici
aucune malédiction, aucune mauvaise herbe, aucune ronce. C'est la volonté de
notre bon Père qui pourvoit à notre abondance. Mais bien que tout pousse dans
le Ciel sans le dur labeur ni la sueur des hommes, on utilise cependant ceux-ci
pour effectuer cette grande moisson. Cependant, ce travail correspond plutôt à
une sorte de très joyeuse fête champêtre.
-Combien l'amour de Dieu est répandu en abondance sur les
hommes ! dis-je.
De très jolies fleurs, d'une infinie variété, bordaient la route qu'empruntait la voiture.
De très jolies fleurs, d'une infinie variété, bordaient la route qu'empruntait la voiture.
-Le parfum qui émane de ces champs et de ces fleurs
apporte un tel plaisir, m'écriai-je, que mon âme est transportée de délices.
Mais pourquoi donc, sur terre, les hommes accordent-ils si peut de valeur à la
révélation de Dieu qui évoque ces immenses jardins d'agrément et d'éternels
délices. Il y a beaucoup de chrétiens qui essaient de croire que le Ciel est
uniquement, pour l'âme, un état d'éternel repos et de paix, mais qui ne pensent
pas que c'est un lieu d'une telle gloire. Une telle façon de penser leur dérobe
la joie de l'expectative. Et leur espérance n'est donc pas ce qu'elle devait
être. Car ce serait pour eux une ancre solide si leur foi et leur attente
étaient fondées sur la façon de voir de Dieu et sur Ses révélations.
Nous commençâmes à apercevoir au loin de très beaux
bâtiments. Je demandai à Geneviève ce que c'était.
-Simplement un village du paradis. Beaucoup de ses
habitants ont également des demeures dans la ville, mais ils passent souvent
une grande partie de leur temps ici, car ils apprécient énormément ces espaces
d'agrément.
David ralentit lorsque nous en traversâmes les rues. On
pouvait voir de très belles fontaines sur le coté de la chaussée. Et avec leurs
fruits murs, les arbres étaient magnifiques. Et avec leurs fruits murs, les
arbres étaient magnifiques. David s'arrêta tout prêt d'une fontaine dont les
eaux vives jaillissaient en bouillonnant. Nous sautâmes tous hors de la
voiture, et avec des coupes d'argent nous nous rafraîchîmes aux eaux de la vie.
Puis, après avoir choisi les fruits dont nous avions envie, nous remontâmes
dans le véhicule. Nous repartîmes à vitesse réduite, car le paysage était trop
grandiose pour qu'on le traverse plus vite. On commença ensuite à apercevoir,
dans le lointain; les collines et les montagnes. Au pied des collines, une
délicieuse rivière étendait ses méandres ; et cela aussi valait la peine d'être
admiré. Nous la dépassâmes. De profondes gorges s'enfonçaient au milieu des
collines et des éperons montagneux apportaient leur enchantement à cette scène.
La route serpentait maintenant au milieu de ce paysage de gorges profondes. La
voiture s'élevait sur les flancs de la montagne en vue d'en franchir les hautes
vallées.
David se tourna vers moi :
-Tu sais, mon fils ! vraiment, je me réjouis d'avoir l'opportunité de conduire sur cette route de montagne si prodigieuse. Jamais je ne m'en lasse. Cela me rappelle quand je devais me cacher dans les grottes, au milieu des rocher et des montagnes, lorsque je fuyais devant Saül qui me persécutait. Ce sont là des moments que je n'oublierais jamais. D'ailleurs, j'ai souvent, ici, cherché Saül. Mais en vain. J'ai espéré le voir arriver dans une voiture, sur l'une de ces routes des hautes montagnes du paradis. Mais je ne l'ai jamais rencontré. Et je n'ai jamais entendu un seul mot concernant son éventuelle présence à l'intérieur des portes du paradis ou de la ville.
-Tu sais, mon fils ! vraiment, je me réjouis d'avoir l'opportunité de conduire sur cette route de montagne si prodigieuse. Jamais je ne m'en lasse. Cela me rappelle quand je devais me cacher dans les grottes, au milieu des rocher et des montagnes, lorsque je fuyais devant Saül qui me persécutait. Ce sont là des moments que je n'oublierais jamais. D'ailleurs, j'ai souvent, ici, cherché Saül. Mais en vain. J'ai espéré le voir arriver dans une voiture, sur l'une de ces routes des hautes montagnes du paradis. Mais je ne l'ai jamais rencontré. Et je n'ai jamais entendu un seul mot concernant son éventuelle présence à l'intérieur des portes du paradis ou de la ville.
-Pauvre Saül, acquiesçai-je. Il avait rejeté la parole de
Dieu et refusé de Lui obéir. Et la faute doit être payée.
Je levai les yeux vers les rochers qui nous
surplombaient. Je les abaissai ensuite en direction des profondeurs que nous
dominions de plusieurs milliers de mètres. A différents endroits, sur le
parcours, se trouvaient de superbes jardins d'agréments. Ainsi, quand quelqu'un
le désirait, à n'importe quel moment, il pouvait descendre de la voiture et
goûter quelque flânerie, au milieu de bosquets enchanteurs et de toutes sortes
d'arbres chargés de fruits. David s'arrêta près de l'un de ces jardins. Nous
nous rassemblâmes tous sous les branches larges et étendues de l'un des arbres
de vie, et nous commençâmes à cueillir de ses fruits. Je sentis en moi un tel
débordement de reconnaissance envers Dieu que je m'écriai d'une voix forte :
-Oh, tout ce que Dieu a crée ! Mais dis-moi, David !
Quelle est donc la grandeur de ce paradis ?
-Et bien, dit David, il y a dans le Ciel assez de place
pour les millions et les millions de gens qui ont déjà existé dans le passé et
pour tous ceux qui naîtront encore dans le futur. Ces jardins d'agrément sont
presque sans limites. Moi-même, je ne sais pas ce que sont les limites extrêmes
du Ciel. Peut-être qu'Énoch, Abraham ou Moïse pourraient t'en parler. Mais je
peux te dire une chose : il n'y a ici ni péché, ni chagrin, ni mort. Dans tout
ce vaste domaine, il n'y a personne qui ait un esprit mauvais. Nul homme
pratiquant l'abomination ou le mensonge n'a jamais franchi ni les portes de la
ville, ni celles du paradis lui-même.
Disant ces mots, David alla chercher sa harpe dans la
voiture.
-Il nous faut maintenant tous ensemble chanter un hymne de reconnaissance, proposa t'il.
-Il nous faut maintenant tous ensemble chanter un hymne de reconnaissance, proposa t'il.
Nous prîmes alors nos harpes, que nous tenions en
bandoulière, et nous les accordâmes à celle de David. Il commença par les
paroles du Psaumes 33, pensant que je le connaissais bien. Et nous chantâmes
tous ensemble :
"Justes, réjouissez-vous en l'Éternel!
La louange sied aux hommes droits.
Célébrez l'Éternel avec la harpe,
Célébrez-le sur le luth à dix cordes.
Chantez-lui un cantique nouveau!
Faites retentir vos instruments et vos voix!
Car la parole de l'Éternel est droite,
Et toutes ses oeuvres s'accomplissent avec fidélité;
Il aime la justice et la droiture;
La bonté de l'Éternel remplit la terre.
Les cieux ont été faits par la parole de l'Éternel,
Et toute leur armée par le souffle de sa bouche."
La louange sied aux hommes droits.
Célébrez l'Éternel avec la harpe,
Célébrez-le sur le luth à dix cordes.
Chantez-lui un cantique nouveau!
Faites retentir vos instruments et vos voix!
Car la parole de l'Éternel est droite,
Et toutes ses oeuvres s'accomplissent avec fidélité;
Il aime la justice et la droiture;
La bonté de l'Éternel remplit la terre.
Les cieux ont été faits par la parole de l'Éternel,
Et toute leur armée par le souffle de sa bouche."
Quand ce chant de reconnaissance fut terminé, David me
dit :
-Tu vas sans aucun doute rencontrer Néhémie, un des saints du Ciel qui nous est très cher, et qui a écrit sous l'inspiration divine, quand il était sur terre, autant que je m'en souvienne:
-Tu vas sans aucun doute rencontrer Néhémie, un des saints du Ciel qui nous est très cher, et qui a écrit sous l'inspiration divine, quand il était sur terre, autant que je m'en souvienne:
"C'est toi, Éternel, toi seul, qui as
fait les cieux, les cieux des cieux et toute leur armée, la terre et tout ce
qui est sur elle, les mers et tout ce qu'elles renferment. Tu donnes la vie à
toutes ces choses, et l'armée des cieux se prosterne devant toi." Néhémie
9:6.
Il poursuivit :
-A partir de ce monde céleste, c'est en grand nombre que les anges visitent la Terre. Et quelquefois, les saints ont le même privilège. Mais je te parlerai de ceci à une autre occasion.
-Qu'il est doux de savoir que je Lui appartiens, repris-je, de savoir que je me suis converti, que je suis devenu comme un petit enfant, que j'ai cru en Jésus, que je me suis humilié, que je suis né de nouveau, que j'ai reçu la vie éternelle, et que j'ai droit maintenant à une telle exaltation. Alléluia ! Alléluia ! Gloire à Dieu !
-A partir de ce monde céleste, c'est en grand nombre que les anges visitent la Terre. Et quelquefois, les saints ont le même privilège. Mais je te parlerai de ceci à une autre occasion.
-Qu'il est doux de savoir que je Lui appartiens, repris-je, de savoir que je me suis converti, que je suis devenu comme un petit enfant, que j'ai cru en Jésus, que je me suis humilié, que je suis né de nouveau, que j'ai reçu la vie éternelle, et que j'ai droit maintenant à une telle exaltation. Alléluia ! Alléluia ! Gloire à Dieu !
J'exultais.
-Ne devrions-nous pas repartir ? Demanda Geneviève. Il y a encore tant de chose sur la route qui mène à la ville.
Nous reprîmes place dans la voiture. David pressa l'étonnant bouton et elle démarra. Nous continuâmes notre ascension en direction du sommet de la montagne. On pouvait voir, dans le lointain, une longue succession de pics et de montagnes. Partout, la gloire de Dieu étincelait. Tout en progressant, et en nous élevant de plus en plus, nous franchissions des gorges impressionnantes, sur des chaussées construites par le Seigneur du royaume Lui-même. Pour quelqu'un de non habitué, cette route paraissait vertigineuse et dangereuse.
-Ne devrions-nous pas repartir ? Demanda Geneviève. Il y a encore tant de chose sur la route qui mène à la ville.
Nous reprîmes place dans la voiture. David pressa l'étonnant bouton et elle démarra. Nous continuâmes notre ascension en direction du sommet de la montagne. On pouvait voir, dans le lointain, une longue succession de pics et de montagnes. Partout, la gloire de Dieu étincelait. Tout en progressant, et en nous élevant de plus en plus, nous franchissions des gorges impressionnantes, sur des chaussées construites par le Seigneur du royaume Lui-même. Pour quelqu'un de non habitué, cette route paraissait vertigineuse et dangereuse.
Je questionnai Geneviève :
-Est-ce que nous sommes vraiment en sécurité en roulant à pareille allure sur des hauteurs aussi prodigieuses ?
-En sécurité ? Une route dangereuse ? Mais il n'y a ici AUCUN DANGER ! Les accidents n'existent pas. On fait très peu d'erreurs dans le Ciel ; parce qu'on y apprend très rapidement la sagesse de Dieu, et cela, non pas d'une manière superficielle.
-Est-ce que nous sommes vraiment en sécurité en roulant à pareille allure sur des hauteurs aussi prodigieuses ?
-En sécurité ? Une route dangereuse ? Mais il n'y a ici AUCUN DANGER ! Les accidents n'existent pas. On fait très peu d'erreurs dans le Ciel ; parce qu'on y apprend très rapidement la sagesse de Dieu, et cela, non pas d'une manière superficielle.
Nous croisâmes de nombreuses voitures, qui se dirigeaient
donc dans la direction d'où nous venions tout juste. Tous à l'intérieur, était
joyeux et gracieux. A chaque fois, nous échangions des salutations
sympathiques, alors que les voitures se croisaient en ralentissant. Presque
toujours, les nouveaux arrivants, comme moi-même, s'écriaient en agitant la
main :
-ENFIN CHEZ NOUS ! ENFIN CHEZ NOUS !
Sur le sommet de cette haute chaîne de montagneuse, nous
rencontrâmes une voiture conduite par Élie, remplie d'hommes et de femmes, avec
également une demi-douzaine d'enfants à coté de tout nouveaux arrivants de la
terre. Mais c'était un groupe parmi les plus joyeux que j'avais rencontrés.
David fit un signal et les deux véhicules s'arrêtèrent l'un à coté de l'autre.
Nous nous saluâmes les un les autres par des poignées de mains et des
embrassades d'un amour sincère. Les enfants étaient débordants d'allégresse et
ils se réjouissaient dans leur émerveillement. C'était comme pour moi leur
premier voyage sur cette route de montagne, si belle. Ils nous posèrent
beaucoup de questions. Ils semblaient avoir hâte d'aller plus loin. Ils ne
manifestaient pas la moindre crainte. Au contraire, avec une confiance parfaite
dans leurs anciens et dans les mains de leur conducteur Élie, ils montraient
une satisfaction pleine et entière. Nous leur offrîmes un panier des fruits que
nous avons cueillis. Ils nous remercièrent et leur voiture repartit.
-Nous devons maintenant nous dépêcher, dit David. Car des
choses intéressantes nous attendent.
Nous repartîmes. Et nous nous élevâmes encore plus haut.
Nous arrivâmes bientôt vers un parc de toute beauté, sur un plateau qui
dominait le sommet de la montagne. David guida sa voiture jusqu'à l'intérieur
du parc. Nous restâmes un instant fascinés devant la beauté du spectacle qui
s'offrait à nos yeux : des bosquets d'arbres célestes chargés de fruits, des
parterres de fleurs de toutes sortes de variétés, et des routes qui partaient
en serpentant dans toutes les directions. Un très grand nombre de voitures
assez semblables à celle de David étaient arrêtés ça et là. D'autres
s'avançaient lentement, remplies d'âmes manifestant la joie et le bonheur : des
hommes, des femmes, des enfants, tous appréciant vraiment pleinement ce jardin
céleste.
-Oui vraiment ! c'est bien là l'œuvre que Dieu a réalisée pour Son peuple ! devais-je reconnaître.
-Oui vraiment ! c'est bien là l'œuvre que Dieu a réalisée pour Son peuple ! devais-je reconnaître.
David arrêta complètement la voiture. Beaucoup de ceux
qui étaient là, parmi la multitude, se tournèrent vers nous, reconnaissant le
Roi David. En peu de temps, un grand rassemblement s'était formé à coté de
nous. Chacun saluait David et nous saluait en même temps.
-Mais qui sont ceux-ci que nous ne connaissons pas ?
Demandait-il.
Les présentations furent bientôt faites et nous fûmes salués à nouveau. David nous dit alors :
-Prenez votre temps ! Allez là où vous avez envie d'aller !
Les présentations furent bientôt faites et nous fûmes salués à nouveau. David nous dit alors :
-Prenez votre temps ! Allez là où vous avez envie d'aller !
Nous fîmes donc une longue flânerie. Nous rencontrâmes
des centaines de personnes qui, comme moi, venaient pour la 1ere fois en ces
lieux. Ce grand parc de récréation mesurait bien 3 ou 4 km de coté. Des
fontaines se trouvaient là en grand nombre, disséminées dans l'étendue du parc.
Elles donnaient naissance à d'innombrables ruisseaux et rivières du paradis.
C'était une partie du grand réseau qui coule depuis la ville et depuis le trône
lui-même et sur les rives duquel, à la fois dans la sainte cité et dans ces
délicieux fruits du paradis dont nous pouvions tous librement manger en appréciant
cette visite des plus passionnantes. Ma mère me demanda :
-Eh bien, mon fils !Es-tu récompensé de tes efforts et de
ton renoncement à toi-même lorsque tu étais sur terre au service du Seigneur ?
-Maman, pourquoi me poses-tu cette question ? J'ai déjà été récompensé 1000 fois. Ce que je vois et apprécie, rien qu'ici dans ce parc, est une ample récompense pour tout le labeur d'un pèlerinage terrestre. Mais qui sont donc ces 2 hommes qui viennent vers nous ?
-Maman, pourquoi me poses-tu cette question ? J'ai déjà été récompensé 1000 fois. Ce que je vois et apprécie, rien qu'ici dans ce parc, est une ample récompense pour tout le labeur d'un pèlerinage terrestre. Mais qui sont donc ces 2 hommes qui viennent vers nous ?
-Je ne les reconnais pas, dit Maman.
-Ils sont inconnus, dit Geneviève. Peut-être sont-ils récemment arrivés au paradis ?
-Ils sont inconnus, dit Geneviève. Peut-être sont-ils récemment arrivés au paradis ?
Ils furent bientôt tout près de nous. Ils marchaient en
se donnant le bras et en conversant très joyeusement. Ils attirèrent mon
attention car il me sembla alors les reconnaître tous les deux.
-Eh ! Bonjour !
Nous nous jetâmes dans les bras les uns des autres et nous élevâmes nos louanges vers Dieu.
Nous nous jetâmes dans les bras les uns des autres et nous élevâmes nos louanges vers Dieu.
-Gloire à Dieu dans les lieux très hauts !
Qui donc étaient-ils ? Tout simplement 2 de mes amis que j'avais eu l'occasion de bien connaître et que j'avais beaucoup aimés de nombreuses années auparavant. Le premier s'appelait Peter Fuggele. Il était de Stavanger, en Norvège. L'autre s'appelait Edwim Ransome, et il venait de Londres.
Qui donc étaient-ils ? Tout simplement 2 de mes amis que j'avais eu l'occasion de bien connaître et que j'avais beaucoup aimés de nombreuses années auparavant. Le premier s'appelait Peter Fuggele. Il était de Stavanger, en Norvège. L'autre s'appelait Edwim Ransome, et il venait de Londres.
-Eh bien, mes frères, je suis vraiment content de bous
retrouver ici. Il n'y a pas très longtemps que je suis moi-même arrivé, et je
ne suis pas encore allé jusqu'au trône. Mais vraiment, je suis confondu devant
la grandeur et la gloire de ce monde céleste.
Ce fut Edwim Ransome qui prit la parole :
-Cela fait déjà un certain temps que nous sommes ici. Mais je n'étais jamais venu auparavant jusqu'à ce jardin d'agrément. Il est splendide, n'est-ce pas ?
-Cela fait déjà un certain temps que nous sommes ici. Mais je n'étais jamais venu auparavant jusqu'à ce jardin d'agrément. Il est splendide, n'est-ce pas ?
-Les montagnes de Norvège sont dépassées, dit le frère
Fuggele. Je les trouvais déjà grandiose, bien qu'elles soient encore, comme
toute la zone polaire, recouvertes de neige et de glace au milieu de l'été.
Mais ici, les hauteurs prodigieuses de ces montagnes merveilleuses ne
connaissent rien d'autre que l'éternel matin du printemps céleste. Il est bien
certain qu'aucun blizzard ne souffle jamais sa froidure sur le sommet de ces
montagnes.
-Mais non ! assurai-je d'une voix forte. Regardez donc
ces arbres géants et les fruits dorés qui y sont suspendus ! C'est comme la
végétation luxuriante des régions tropicales de la terre. Il n'y a jamais
d'hiver ici. C'est certain.
A cet instant, un groupe d'hommes passa à coté de nous.
Leurs âmes précieuses reflétaient le bonheur. Je demandais qui ils étaient. Ils
furent alors invités à s'attarder un moment pour quelques présentations. Mes
amis, Edwim Ransome et Peter Fuggele les connaissaient bien.
-C'est un groupe de serviteurs de Dieu, me dirent-ils.
Ils étaient éminent sur terre, et donc bien connus et très aimés. Et
maintenant, ils sont au Ciel.
On me présenta à Christmas Evans et Rowland Hill,
originaires d'Angleterre avec également Dr Gthrie. Robert Flockhart et John
Wesley étaient là, l'un à coté de l'autre. On me présenta également le Dr Adam
Clark et George Fox. Puis s'approchèrent ensuite Peter Cartwright et Lorenzo
Dow, ainsi que BEAUCOUP D'AUTRES.
Je m'écriai :
-Oh, frères bien-aimés ! J'ai entendu parler de chacun de vous, et j'ai lu ce qui vous concerne. Que je suis content - mais vraiment très content - de vous rencontrer tous ici ! Ceci doit être une fête champêtre pour prédicateurs, je suppose ?
-Oh, frères bien-aimés ! J'ai entendu parler de chacun de vous, et j'ai lu ce qui vous concerne. Que je suis content - mais vraiment très content - de vous rencontrer tous ici ! Ceci doit être une fête champêtre pour prédicateurs, je suppose ?
Je fis signe à ma mère, à Geneviève et à Marie, qui
s'approchèrent. Nous fîmes les présentations. On apporta plusieurs sièges sous
les immenses branches de l'arbre, et nous nous assîmes tous. Nous vîmes alors
arriver David, avec sa harpe. Quand il fut tout près de nous, tous ces frères
se levèrent et se saluèrent d'une manière tout à fait céleste. David fit une
courtoise révérence et s'assit parmi eux avec un gentil sourire. Puis il se
releva, et prenant l'initiative de conduire la rencontre, il présenta à nouveau
toutes les personnes qui étaient dans sa voiture. Tous se relevèrent et nous
souhaitèrent à nouveau la bienvenue. Je me levai à mon tour en disant :
-Cher frères, mon âme est tellement débordante de la joie
et de la plénitude du Ciel qu'il ne m'est pas possible de contenir plus
longtemps mes sentiments.
-N'essayez plus ! dit Rowland Hill. Mais louons plutôt Dieu tous ensemble !
-N'essayez plus ! dit Rowland Hill. Mais louons plutôt Dieu tous ensemble !
Nous nous mîmes à genoux. Un tel culte de louange, j'en
avais été bien rarement le témoin. Et tout particulièrement avec une telle
intensité de sentiments et de transports de joie. Gorge Fox semblait louer Dieu
plus fortement et plus expressément que la plupart des autres. Nous nous
levâmes enfin et David entonna un hymne, en s'accompagnant de sa harpe. Nous
nous joignîmes tous à lui. Après avoir longuement conversé, nous décidâmes
d'aller tous ensemble jusqu'à l'extrémité du parc. Nous suivîmes David qui nous
montra le chemin. Nous nous rendîmes compte que cela faisait très longtemps que
beaucoup de ces frères bien-aimés n'avaient pas visité ce parc, ni même pris la
route qui y conduit. Ce fut donc presque aussi nouveau pour eux que pour nous.
Je dis une nouvelle fois à Geneviève :
-C'est bien que tu aies choisi cette route pour notre
voyage de retour vers la ville. Que de choses glorieuses sont en réserve pour
nous !
Nous arrivâmes enfin aux limites du parc pour réaliser
que nous nous trouvions au point culminant d'une immense chaîne de montagnes du
paradis. En nous trouvant là à scruter l'horizon, par delà les immenses vallées
et les vastes plaines, nous étions véritablement éperdus d'émerveillement. Dans
l'atmosphère si belle et si limpide du Ciel, on pouvait voir à des distances
considérables. Et on distinguait également jusqu'au fond des vallées qui
plongeaient à plusieurs lieues au-dessus de nous. Les routes qui descendaient
en serpentant sur les flancs de ces montagnes, avec une telle variété d'arbres
sur les cotés, rendaient le paysage qui s'étendait devant nous sans aucune
comparaison possible avec quoi que ce soit dans toute la création terrestre.
En admirant ces merveilles, je m'adressai à David avec
ces mots de la reine de Saba :
"On ne m'en avait dit la moitié"
1 rois 10:7
Et aussi :
Et aussi :
" Ce sont des choses que l'œil n'a
point vues, que l'oreille n'a point entendues, et qui ne sont point montées au
cœur de l'homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l'aiment."
1 corinthiens 2 :9
Quand on regardait par les profondeurs de la vallée,
comme le long des pentes des montagnes, on pouvait voir un nombre incalculable
de maisons, de palais, et de résidences temporaires de ceux qui préfèrent
passer l'essentiel de leur temps dans ces régions. Je pensai à nouveau aux
paroles de notre Seigneur:
"Je vais vous préparer une place"
Jean 14 : 2
OUI, combien IL a pourvu en abondance...
Geneviève vint près de moi.
-Monsieur Sodi, votre curiosité est-elle satisfaite ?
-Satisfaite ? Y a t'il une seule âme qui ici ne soit pas satisfaite ? J'ai grimpé au sommet de beaucoup de hautes montagnes du monde, mais elles ne sont que des taupinières comparées à ces merveilles du paradis. D'autres part, réalise bien ceci : elles sont ici pour l'éternité. Nous allons pouvoir en jouir à jamais. Ni maladie, ni vieillesse, ni mort, ni tristesse, ni pleurs ! Rachetés et sauvés pour toujours... Oh, Geneviève, que je suis heureux que nous soyons ici ! Quelles hauteurs glorieuses que celles auxquelles nous avons été élevées ! Et dire qu'il y a peu de temps, nous étions encore dans le monde, sujets à la maladie, à la tristesse et à la mort. Tout ceci appartient désormais au passé. Il n'y a plus de mort. Nous sommes dans le Ciel, égaux aux anges. Et nous nous trouvons avec les élus de tous les temps...
-Monsieur Sodi, votre curiosité est-elle satisfaite ?
-Satisfaite ? Y a t'il une seule âme qui ici ne soit pas satisfaite ? J'ai grimpé au sommet de beaucoup de hautes montagnes du monde, mais elles ne sont que des taupinières comparées à ces merveilles du paradis. D'autres part, réalise bien ceci : elles sont ici pour l'éternité. Nous allons pouvoir en jouir à jamais. Ni maladie, ni vieillesse, ni mort, ni tristesse, ni pleurs ! Rachetés et sauvés pour toujours... Oh, Geneviève, que je suis heureux que nous soyons ici ! Quelles hauteurs glorieuses que celles auxquelles nous avons été élevées ! Et dire qu'il y a peu de temps, nous étions encore dans le monde, sujets à la maladie, à la tristesse et à la mort. Tout ceci appartient désormais au passé. Il n'y a plus de mort. Nous sommes dans le Ciel, égaux aux anges. Et nous nous trouvons avec les élus de tous les temps...
David s'approcha de nous :
-Il nous faut poursuivre notre voyage.
-Il nous faut poursuivre notre voyage.
Nous dîmes au revoir à nos chers frères et nous
retournâmes à la voiture. Après avoir fait provision de fruits, ainsi que de
boisson aux eaux bouillonnantes des fontaines, nous reprîmes place dans la
voiture de David, prêts à continuer notre voyage jusqu'à la ville du grand Roi.
Nous chantâmes un hymne de louange pour ces merveilles si grandes. A peine
avions-nous commencé à chanter que plusieurs centaines de personnes se
rassemblèrent rapidement, dès qu'elles virent David debout dans la voiture avec
sa harpe. Elles se joignirent à nous dans de puissants Alléluias envers Dieu.
C'est à ce moment que s'approchèrent 2 charmantes femmes
qui nous invitèrent à rester encore un peu et à partager un repas à leur table
toute proche. Elles connaissaient bien David et demandèrent qu'on leur parle de
nous. Nous nous présentâmes. Marie, les reconnaissant soudain toutes les deux,
bondit hors de la voiture. Et les serrant alors dans ses bras, elle s'écria :
-Ma chère Emma ! Ma chère Susie ! Que je suis contente de
vous voir !
Elle m'apprit qu'elles avaient été les compagnes de son enfance, dans le Ciel.
-Papa ! me dit-elle. Elles étaient mes camarades. Nous avons vécu nos expériences d'enfants ensemble.
Elle m'apprit qu'elles avaient été les compagnes de son enfance, dans le Ciel.
-Papa ! me dit-elle. Elles étaient mes camarades. Nous avons vécu nos expériences d'enfants ensemble.
Alors, bien sûr, nous nous attardâmes à leur table ; car
elles connaissaient donc également David. Comme nous, elles s'étaient arrêtées
au sommet de la montagne pour un pique-nique. Elles avaient cueilli de
nombreuses variétés de fruits. Et une superbe table était dressée, avec tout ce
qu'une âme pouvait désirer. Inutile de dire à quel point nous appréciâmes cette
fête. Nous l'appréciâmes comme seules peuvent le faire les âmes qui ont franchi
la frontière de la vie terrestre et qui ont eu accès à l'amitié et à la
communion fraternelle nouvelles de la vie éternelle. Nous les remerciâmes ensuite
pour l'agréable divertissement qu'elles nous avaient offert. Puis nous leur
dîmes au revoir et nous remontâmes dans la voiture.
CHAPITRE 7 - RETOUR VERS LA CITE CELESTE
La voiture repartit. Nous laissâmes derrière nous le
décor montagneux. La route traversait maintenant une immense et très belle
vallée. Nous pouvions voir devant nous à une très grande distance, grâce à la
lumière parfaitement limpide du paradis. Les grands vergers terrestres, et
toutes les plantations d'orangers et des citronniers, ne sont que de minuscules
jardins comparés à ce qui s'étendait maintenant devant nous.
Nous avions quitté les hautes altitudes et nous étions entrain de redescendre. De chaque coté de nous, aussi loin que le regard pouvait porter, s'étendaient d'immenses vergers d'arbres de toutes espèces et de toutes formes. Ils étaient chargés de fruits et agrémentés de fleurs parmi les plus belles, comme je n'en avais jamais vues auparavant.
Nous avions quitté les hautes altitudes et nous étions entrain de redescendre. De chaque coté de nous, aussi loin que le regard pouvait porter, s'étendaient d'immenses vergers d'arbres de toutes espèces et de toutes formes. Ils étaient chargés de fruits et agrémentés de fleurs parmi les plus belles, comme je n'en avais jamais vues auparavant.
-Où sommes-nous ? M'écriai-je. Je suis confondu devant
cette magnificence et cette gloire, et devant l'abondante générosité de notre
Dieu.
Je tombais sur ma face. Geneviève et Marie se joignirent à moi, et d'une voix forte, nous bénîmes le Dieu qui nous avait donné la vie.
-O Dieu, Toi qui a fait toutes choses ! O Seigneur Jésus, Toi notre Rédempteur et notre Sauveur ! Nous répandons nos âmes en actions de grâces devant Toi. Une louange sans fin sera Ta part à jamais.
Quand nous nous relevâmes, ma mère me dit :
-Depuis ces régions où nous nous trouvons, on emmène de très grandes quantités de provisions jusqu'à la ville. Regarde ces convois, là-bas !
-Merveilleux ! M'exclamai-je, en voyant des centaines de personnes qui chargeait des fruits de premier choix et des légumes célestes de toutes sortes.
Je tombais sur ma face. Geneviève et Marie se joignirent à moi, et d'une voix forte, nous bénîmes le Dieu qui nous avait donné la vie.
-O Dieu, Toi qui a fait toutes choses ! O Seigneur Jésus, Toi notre Rédempteur et notre Sauveur ! Nous répandons nos âmes en actions de grâces devant Toi. Une louange sans fin sera Ta part à jamais.
Quand nous nous relevâmes, ma mère me dit :
-Depuis ces régions où nous nous trouvons, on emmène de très grandes quantités de provisions jusqu'à la ville. Regarde ces convois, là-bas !
-Merveilleux ! M'exclamai-je, en voyant des centaines de personnes qui chargeait des fruits de premier choix et des légumes célestes de toutes sortes.
Nous traversâmes ces vergers sur une centaine de lieues.
Je vis plusieurs milliers d'êtres pleinement heureux qui récoltaient les fruits
de ces vergers de toute beauté. Et des convois chargés partaient fréquemment en
direction de la ville.
-Tu vois la lumière de la ville, là-bas ? Demanda
Geneviève.
-Ah oui, absolument ! Ma joie est extrême. J'ai l'impression que le Ciel est le perpétuel commencement d'une matinée de juin, observai-je.
-Tu as bien jugé, dit David. Le Fils de Dieu, l'Agneau Lui-même, en est la lumière. Oui, un matin de juin perpétuel... Il n'y a pas d'hiver, ici.
-Ah oui, absolument ! Ma joie est extrême. J'ai l'impression que le Ciel est le perpétuel commencement d'une matinée de juin, observai-je.
-Tu as bien jugé, dit David. Le Fils de Dieu, l'Agneau Lui-même, en est la lumière. Oui, un matin de juin perpétuel... Il n'y a pas d'hiver, ici.
Nous commençâmes à apercevoir la muraille de la ville et
la porte de Siméon qui se dessinait devant nous.
-Ralentis, David, s'il te plaît ! Avant de passer la porte de Siméon, laisse-nous un peu de temps de voir et d'admirer la majesté de cette puissante muraille, et de relire les noms des fondements sur lesquels elle est élevée.
-Ralentis, David, s'il te plaît ! Avant de passer la porte de Siméon, laisse-nous un peu de temps de voir et d'admirer la majesté de cette puissante muraille, et de relire les noms des fondements sur lesquels elle est élevée.
L'Ange, à la porte, nous salua gracieusement avec un
geste de la main.
-Pourquoi les anges gardent-ils ces portes, sur lesquelles sont inscrits les noms des 12 tribus d'Israël ? Demandai-je à Geneviève.
-Pourquoi les anges gardent-ils ces portes, sur lesquelles sont inscrits les noms des 12 tribus d'Israël ? Demandai-je à Geneviève.
-Si les 12 tribus de l'ancien Israël n'avaient pas ouvert
la route devant nous, me dit-elle, et si elles ne nous avaient enseigné l'abc,
nous révélant un à un les mystères éternels de Dieu, jamais nous n'aurions pu
connaître une telle affluence à l'entrée de la ville. Et pareillement à Israël
qui s'avançait d'un pas lent jusqu'à son antique capitale à chaque fête
annuelle, nous n'aurions pas fait mieux. Aussi, avec le nombre croissant de
ceux qui se rassemblent à ces portes, celles-ci seraient embouteillées et
bloquées pour notre plus grande confusion. C'est pourquoi l'ange se tient là,
uniquement pour guider la foule, pour maintenir le bon ordre d'une façon
parfaite, et pour accueillir tous ceux qui se sont préparés à recevoir les
bénédictions de la ville et de ses demeures. L'ignorance n'est pas un obstacle
pour franchir les portes. Par contre, la non-ressemblance au visage béni de
Jésus en est un. Ainsi, par sa présence, et par l'exercice de son bon jugement,
c'est l'ange qui décide. C'est l'Israël antique, répéta Geneviève, qui a ouvert
la route. Il nous a tous devancés, nous, les non-juifs, les Gentils. Dieu avait
préparé pour eux une cité. Et leurs yeux étaient impatients de voir leur
héritage quand ils se tournaient vers l'avenir.
-C'est bien vrai, ma chère Geneviève ! Je me souviens d'un précieux verset de la Bible que nous aimons beaucoup sur terre. Il parle d'Abraham en disant :
-C'est bien vrai, ma chère Geneviève ! Je me souviens d'un précieux verset de la Bible que nous aimons beaucoup sur terre. Il parle d'Abraham en disant :
"Il attendait une cité dont Dieu est
l'architecte et le constructeur" hébreux 11:10
-Mais oui ! Ces élus anciens sont morts dans la foi,
pleinement remplis des promesse de Dieu qu'ils voyaient au loin. Et ils étaient
certains de ces promesses. Ils les avaient totalement acceptées. C'est pourquoi
ils reconnaissaient qu'ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre. Ils
désirait une meilleure patrie. Et c'était cette CITE CELESTE.
"C'est pourquoi Dieu n'a pas honte
d'être appelé leur Dieu, car il leur a bâti pour eux cette ville" hébreux
11: 13-16.
-Comme c'est vrai ! dis-je. Nul autre que le Dieu
véritable et éternel n'aurait pu bâtir une ville pareille à celle-ci, pour eux
et pour nous.
Pendant que nous conversions, David avait stoppé la voiture et il écoutait tranquillement. Il se tourna vers nous.
Pendant que nous conversions, David avait stoppé la voiture et il écoutait tranquillement. Il se tourna vers nous.
-J'ai eu beaucoup de plaisir à suivre votre conversation.
Car des siècles avant que n'arrive le temps des Gentils, des milliers de juifs
se pressaient à ces portes. A cette époque, nous étions ici, pour la plupart
que des juifs. Mais maintenant, les Gentils nous devancent en nombre de très
loin. Ils sont cependant nos frères, car après tout, ils sont la semence
d'Abraham et les héritiers de la promesse... Bien ! Il faut maintenant que nous
traversions.
La voiture avança lentement sous l'arche de l'immense
porte. L'ange nous dit au revoir en agitant la main, alors que nous laissions
derrière nous la porte et la muraille si merveilleuses.
Maman s'adressa à David :
-Peux-tu gentiment nous emmener jusqu'à la cathédrale des enfants ?
-Es-tu impatiente de revoir les tout-petits, lui demandai-je ?
-J'ai toujours énormément de joie à me retrouver parmi eux. Mais je voudrais vous assurer que j'ai eu un immense plaisir à faire ce voyage avec vous.
-Peux-tu gentiment nous emmener jusqu'à la cathédrale des enfants ?
-Es-tu impatiente de revoir les tout-petits, lui demandai-je ?
-J'ai toujours énormément de joie à me retrouver parmi eux. Mais je voudrais vous assurer que j'ai eu un immense plaisir à faire ce voyage avec vous.
Nous acquiesçâmes tous pareillement. Mais nul n'avait
apprécié autant que moi. Tout était si nouveau, si merveilleux ! Jamais je ne
pourrai l'oublier.
-David, dis-je. L'avenue est très large ici. Tu peux donc
aller à la vitesse qui te plaît.
Tendant les bras, il pressa à nouveau le bouton. Il sembla alors que le véhicule céleste volait avec les ailes de la lumière. Peu de temps après, nous ralentissions aux portes de l'université. Nous descendîmes tous et nous remerciâmes David pour ses gracieux services.
-Je suis toujours content de pouvoir vous rendre service, nous dit-il.
Tendant les bras, il pressa à nouveau le bouton. Il sembla alors que le véhicule céleste volait avec les ailes de la lumière. Peu de temps après, nous ralentissions aux portes de l'université. Nous descendîmes tous et nous remerciâmes David pour ses gracieux services.
-Je suis toujours content de pouvoir vous rendre service, nous dit-il.
Puis il dirigea son véhicule vers le coté opposé de la
rue et fit la cueillette de quelques fruits. Nous restâmes un moment à évoquer
ce magnifique voyage que nous venions de faire.
Sénéca Sodi dit alors :
-Je te quitte, mon fils, afin que tu te reposes un peu.
Je me rejetai en arrière sur mon siège, les yeux fermés, et remerciant respectueusement mon Dieu pour tant de révélations sur le monde invisible.
-Je te quitte, mon fils, afin que tu te reposes un peu.
Je me rejetai en arrière sur mon siège, les yeux fermés, et remerciant respectueusement mon Dieu pour tant de révélations sur le monde invisible.
-Combien elle est réelle, cette vie future ! dis-je.
Je désirais sincèrement y être déjà. Plus de problèmes, plus de chagrins, plus de mort...
-Oh, le Ciel ! Tu n'es pas très loin. Que tes portes s'ouvrent pour moi ! Et que le char céleste se presse de venir jusqu'à mon humble couche !
Je désirais sincèrement y être déjà. Plus de problèmes, plus de chagrins, plus de mort...
-Oh, le Ciel ! Tu n'es pas très loin. Que tes portes s'ouvrent pour moi ! Et que le char céleste se presse de venir jusqu'à mon humble couche !
Puis je méditai, et je priai jusqu'à être complètement
endormi.
CHAPITRE 8 - EN DIRECTION DU TRONE
LE PROPHETE JONAS
Sénéca revint vers moi et m'invita à recommencer à
écrire. Il reprit son récit comme suit.
"Geneviève, Maman et Marie se tenaient debout devant
l'entrée de l'université des enfants. La voiture de David était stationnée de
l'autre côté de l'avenue, et lui, il cueillait des fruits et en remplissait son
panier. Je vis alors Bohémond venir vers nous, et je lui fis signe de se
presser.
-Bohémond ! J'ai beaucoup de choses à te raconter.
Beaucoup de merveilleuses choses se sont passés depuis que nous nous sommes
quittés. Je voudrais tout d'abord te présenter celle qui a été mon intime
compagne, la femme de ma jeunesse. Je l'ai retrouvée y a peu de temps. Elle
était très affairée, dans un endroit du paradis très éloigné d'ici.
Geneviève parut très contente de savoir que nous étions
de proches amis.
-Quand vas-tu jusqu'au trône ? Me demanda Bohémond.
-Oh ! Très bientôt, je crois !
-Si vous le voulez, vous pouvez y aller tout de suite, dit Geneviève. Maman, Marie et moi-même, nous vous rejoindrons un peu plus tard, à la grande réunion.
-Quand vas-tu jusqu'au trône ? Me demanda Bohémond.
-Oh ! Très bientôt, je crois !
-Si vous le voulez, vous pouvez y aller tout de suite, dit Geneviève. Maman, Marie et moi-même, nous vous rejoindrons un peu plus tard, à la grande réunion.
Nous fîmes signe à David de revenir vers nous. Il
consentit sans plus attendre à être de nouveau notre serviteur. Et nous
décidâmes de partir. Alors que nous échangions des au revoir, Geneviève proposa
à David :
-Prend la route qui passe vers les maisons des prophètes et arrête-toi à celle de Jonas !
-Geneviève ! Que tu es gentille et attentionné à mon égard ! Lui dis-je.
-Prend la route qui passe vers les maisons des prophètes et arrête-toi à celle de Jonas !
-Geneviève ! Que tu es gentille et attentionné à mon égard ! Lui dis-je.
Après avoir déposé un baiser sur ses lèvres pour lui dire
au revoir, comme nous avions l'habitude de le faire sur terre, je me retrouvai
dans la voiture avec bohémond, et nous prîmes la direction de l'intérieur de la
ville. Depuis l'instant où j'avais posé le pied hors de la voiture, à ma toute
première arrivée au paradis, j'avais gardé en permanence le même objectif:
atteindre et contempler le TRONE DE MON PERE. Car je me souvenais que nous
aurions à régner avec LUI. A plusieurs reprises, j'avais déjà vu notre Sauveur
béni et regardé Sa sainte Face. Mais O combien j'avais envie de voir le trône
du Père, et les foules qui devaient certainement s'y rassembler.
-Tous tes désirs, et bien au-delà, dit David, seront
bientôt comblés. Mais tu as fait preuve de sagesse en ne te pressant pas pour
aller jusqu'au trône. Car même maintenant ta préparation n'est pas excessive
pour CETTE GLOIRE EXTREME. Ton voyage jusqu'au paradis ne t'auras que mieux
préparé pour ce qui t'attend. C'est en effet quelque chose qui dépasse de loin
tout ça.
-J'ai été très pris en différents endroits de la ville, nous dit Bohémond, depuis la dernière fois que je vous ai vus. Mais je vous suis très sincèrement reconnaissant de cette opportunité que vous m'offrez d'aller avec vous jusqu'au trône.
-David, parle-nous un peu des maisons des prophètes que Geneviève a évoquées !
-Avec le plus grand plaisir. Un grand nombre de prophètes et d'hommes de l'ancien Israël, y compris des patriarches ont leurs maisons non loin d'ici. Ils se sont regroupés afin de pouvoir se contacter rapidement les uns les autres et se rencontrer. Ils les appellent leurs maisons, mais n'importe qui a l'absolu privilège d'y aller s'il en a envie. On ne considère pas, ici, que c'est une intrusion de venir et de rester aussi longtemps qu'on le désire. Tout, dans la ville, appartient à chacun de nous. Nous sommes les héritiers de la totalité du royaume.
-Dieu a t'il préparé toutes ces grandeurs pour moi ? Vraiment, elles m'appartiennent ? Demandai-je.
-Aussi vrai que tu es dans la ville ! Affirma David.
-Mais bien sûr ! acquiesçai-je alors. Je me rappelle le passage de l'écriture où Dieu déclare :
-J'ai été très pris en différents endroits de la ville, nous dit Bohémond, depuis la dernière fois que je vous ai vus. Mais je vous suis très sincèrement reconnaissant de cette opportunité que vous m'offrez d'aller avec vous jusqu'au trône.
-David, parle-nous un peu des maisons des prophètes que Geneviève a évoquées !
-Avec le plus grand plaisir. Un grand nombre de prophètes et d'hommes de l'ancien Israël, y compris des patriarches ont leurs maisons non loin d'ici. Ils se sont regroupés afin de pouvoir se contacter rapidement les uns les autres et se rencontrer. Ils les appellent leurs maisons, mais n'importe qui a l'absolu privilège d'y aller s'il en a envie. On ne considère pas, ici, que c'est une intrusion de venir et de rester aussi longtemps qu'on le désire. Tout, dans la ville, appartient à chacun de nous. Nous sommes les héritiers de la totalité du royaume.
-Dieu a t'il préparé toutes ces grandeurs pour moi ? Vraiment, elles m'appartiennent ? Demandai-je.
-Aussi vrai que tu es dans la ville ! Affirma David.
-Mais bien sûr ! acquiesçai-je alors. Je me rappelle le passage de l'écriture où Dieu déclare :
" Tout est à vous, et vous êtes à
Christ, et Christ est à Dieu" 1corinthiens 3:23
Bohémond reprit la parole :
-Je suis entrain de m'interroger au sujet de ma propre maison et de l'endroit où elle pourrait se trouver.
-Sois patient, mon fils ! Lui dit David. Là où Dieu te placera, ta satisfaction sera TOTALE. Mais souviens-toi que tes privilèges sont ILLIMITéS dans le Royaume des Cieux tout entier, dans la ville comme dans le paradis. Va partout où tu as envie d'aller, et quand ça te fait plaisir ! ET SOIS SATISFAIT A JAMAIS !
-Je suis entrain de m'interroger au sujet de ma propre maison et de l'endroit où elle pourrait se trouver.
-Sois patient, mon fils ! Lui dit David. Là où Dieu te placera, ta satisfaction sera TOTALE. Mais souviens-toi que tes privilèges sont ILLIMITéS dans le Royaume des Cieux tout entier, dans la ville comme dans le paradis. Va partout où tu as envie d'aller, et quand ça te fait plaisir ! ET SOIS SATISFAIT A JAMAIS !
Comme toutes les avenues et les rues de la ville,
celle-ci était somptueusement décorée. Un bras du fleuve coulait en son milieu.
De chaque coté poussaient les arbres de vie, et dispersés ça et là parmi eux,
de très beaux bosquets d'arbres de vérités diverses. Aucun appareil
photographique n'a jamais, sur terre, enregistré quelque chose de comparable à
cette gloire céleste. Depuis que nous avions quitté l'université des enfants,
la voiture roulait à une vitesse prodigieuse. Nous avions fait plusieurs
dizaines de Km et nous parlions, Bohémond et moi, des expériences que nous
avions eues l'un et l'autre.
-Maintenant, dit David, nous arrivons près de maisons des anciens.
Il ralentit
-Vous allez sans aucun doute reconnaître les noms d'un grand nombre de personnes qui habitent ici. Car les nombreux noms que vous voyez là-bas sont familiers à tous ceux qui connaissent l'histoire juive.
-Maintenant, dit David, nous arrivons près de maisons des anciens.
Il ralentit
-Vous allez sans aucun doute reconnaître les noms d'un grand nombre de personnes qui habitent ici. Car les nombreux noms que vous voyez là-bas sont familiers à tous ceux qui connaissent l'histoire juive.
C'était bien vrai. Sur les portes et les montants des
vérandas, et aussi en d'autres endroits, se trouvaient les noms des anciens
saints d'Israël.
-Geneviève a parlé du prophète Jonas. Est-ce que nous
allons passer vers sa maison ? demandai-je à David.
-Oui, bien sûr !
Quelques mn après, la voiture s'arrêta sur le seuil d'un superbe palais.
-Je vois le nom du prophète ! dit Bohémond.
-C'est bien ça ! acquiesça David. Et il est bien l'authentique Jonas de la Bible. J'espère pour vous, très chers frères, qu'il se trouve maintenant chez lui.
-Oui, bien sûr !
Quelques mn après, la voiture s'arrêta sur le seuil d'un superbe palais.
-Je vois le nom du prophète ! dit Bohémond.
-C'est bien ça ! acquiesça David. Et il est bien l'authentique Jonas de la Bible. J'espère pour vous, très chers frères, qu'il se trouve maintenant chez lui.
Nous sautâmes hors du véhicule.
David passa devant nous et nous fûmes bientôt sur le
seuil. Il n'y a pas de sonnette pour s'annoncer au Ciel. Car tout le monde est
toujours le bienvenu. Ce serait comme si une abeille demandait la permission
d'entrer dans sa ruche. Un saint du Ciel n'a pas à demander à un autre de le recevoir
dans sa maison ; car il existe là une fraternité éternelle et toutes les choses
sont en commun. C'est quelque chose que l'on connaît très peu sur terre.
-Je vois Jonas ! Il est là ! Je le vois par le couloir ! dit David.
-Je vois Jonas ! Il est là ! Je le vois par le couloir ! dit David.
Nous fûmes grandement réjouis. Nous entrâmes dans la
maison et il s'avança dans notre direction. David le salua :
-Bonjour, mon frère !
-Bonjour ! dit Jonas. Cela me fait toujours plaisir que tu viennes. Dis-moi ! Qui sont ces frères avec toi ?
-De récents arrivants. Le frère Sodi est grec et d'origine juive, mais plus récemment, de descendance scandinave. Bohémond, lui vient du nord de la Russie.
-Bonjour ! dit Jonas. Cela me fait toujours plaisir que tu viennes. Dis-moi ! Qui sont ces frères avec toi ?
-De récents arrivants. Le frère Sodi est grec et d'origine juive, mais plus récemment, de descendance scandinave. Bohémond, lui vient du nord de la Russie.
-Soyez les bienvenus, chers frères ! dit-il en nous
tendant la main.
Il nous invita à nous asseoir dans sa spacieuse demeure.
Elle était très belle, avec des décorations comme il n'y en a jamais eu dans
aucune maison terrestre .Regardant autour de moi, je repensai aux paroles que
notre Seigneur avait prononcées : "Je vais vous préparer une place."
(Jean 14:2) Toutes ces maisons... Préparées par une main toute-puissante...
Je pensai encore: "S'IL a fait sur terre une telle variété de fleurs, des arbres magnifiques de toutes les formes et de tant de parfums, et tant d'autres choses pour satisfaire et agrémenter nos vies terrestres, que n'a t'il pas préparé pour Ses saints, pour Son épouse dans le Ciel ?
Je pensai encore: "S'IL a fait sur terre une telle variété de fleurs, des arbres magnifiques de toutes les formes et de tant de parfums, et tant d'autres choses pour satisfaire et agrémenter nos vies terrestres, que n'a t'il pas préparé pour Ses saints, pour Son épouse dans le Ciel ?
-Eh bien, Jonas ! dis-je. Nous sommes très contents de te
voir. Mais dis-moi ! Es-tu vraiment le prophète Jonas qui a été si remarqué à
l'époque biblique sur la terre ?
-Mais évidemment que je suis le prophète Jonas, fils d'Amitthaï ! J'ai grandi à Gath-Helper, une ville antique de Basse Galilée, dans le territoire de Zabulon, il y a plus de 2700 ans, si l'on compte comme sur terre. Mais, chers frères, si l'on compte comme dans le Ciel, ça ne fait seulement que 2 jours et demi que je suis arrivé dans ce royaume céleste.
-Parle-nous de ton expérience avec la baleine, Jonas ! Il y a beaucoup de scepticisme au sujet de cette histoire.
-Mais évidemment que je suis le prophète Jonas, fils d'Amitthaï ! J'ai grandi à Gath-Helper, une ville antique de Basse Galilée, dans le territoire de Zabulon, il y a plus de 2700 ans, si l'on compte comme sur terre. Mais, chers frères, si l'on compte comme dans le Ciel, ça ne fait seulement que 2 jours et demi que je suis arrivé dans ce royaume céleste.
-Parle-nous de ton expérience avec la baleine, Jonas ! Il y a beaucoup de scepticisme au sujet de cette histoire.
-Elle est entièrement vraie. Mais comment j'ai vécu à
l'intérieur de ce grand poisson, ça, je ne saurais le dire. Je sais seulement
que j'y ai réellement passé 3 jours. Mais l'animal en a été autant malade que
moi. On m'a posé des milliers de fois ces mêmes questions. C'est pour moi une
veille histoire et pourtant elle est toujours nouvelle et toujours vraie, parce
que la main de Dieu était là, présente à la fois pour punir et pour sauver. Si
j'avais persisté dans ma désobéissance, cela aurait signifié la destruction de
Ninive. Mais ma repentance et ma fidélité ont engendré son salut. Oui, quoi
qu'en disent les moqueurs, cette histoire est véridique. Évidemment, il y a eu
un miracle ! Mais qui a été suivi par le plus grand réveil qu'aucune ville ait
jamais connu. Ma punition et ma repentance ont été un signe pour les Ninivites.
Ils se sont repentis - car Dieu a exercé Sa miséricorde - alors que moi,
j'étais en colère. Oh, le pécheur que j'étais ! Mais Dieu a aussi exercé Sa
miséricorde à mon égard ; et beaucoup de Ninivites ont été sauvés et sont
maintenant au CIEL.
-Jonas ! lui dis-je d'une voix forte. J'aurais aimé que
tu puisses à nouveau retourner sur terre pour y répéter ton histoire. Beaucoup
de gens ergotent sur la Parole de Dieu et la ridiculisent à partir de ce qui
est dit te concernant.
-Oui, reprit Jonas, et ils le font pour leur propre destruction. Beaucoup de choses importantes et étranges se sont passés et se passeront encore. Certaines sont si étranges que les hommes continueront à douter et à ergoter comme ils l'ont toujours fait. Et pourtant ces choses sont réelles.
-Oui, reprit Jonas, et ils le font pour leur propre destruction. Beaucoup de choses importantes et étranges se sont passés et se passeront encore. Certaines sont si étranges que les hommes continueront à douter et à ergoter comme ils l'ont toujours fait. Et pourtant ces choses sont réelles.
-Absolument ! acquiesçai-je. Nous avons bien connu des
enfants et des animaux nés avec 2 têtes, aux 2 extrémités d'un même corps; ce
qui est le résultat très particulier de lois physiques qui produisent ce que
nous appelons des MONSTRES. Et lorsque d'autres choses étranges se produisent
dans le domaine physique, nous parlons de miracle. Cependant les hommes
chicanent, et nient. Mais vraiment, nous sommes très contents de t'avoir
rencontré et d'avoir entendu ton histoire de tes propres lèvres. Nous avions
toujours pensé, nous, que la parole était vraie. D'ailleurs 800 ans après que
tu aies vécu, notre Seigneur a fait référence à toi, faisant de toi le signe de
Sa propre mort et de Sa résurrection.
-Tout était absolument vrai, dit Jonas. Et les sceptiques,
qui étaient très nombreux quand le Seigneur était sur terre, se lèveront au
jour du jugement en même temps que les hommes de Ninive ; et les Ninivites les
condamneront. Il en sera de même avec les railleurs des derniers temps, qui
auront eu encore beaucoup plus de lumière que n'en ont eu même les hommes de
l'époque de notre Seigneur.
David prit la parole :
-A mon époque, beaucoup de grandes choses se sont
produites. La main de Dieu était quotidiennement sur moi. Il m'a accordé tant
de délivrances qu'on pourrait en écrire un livre entier. Les hommes qui
vivaient alors sur terre acceptaient généralement ces interventions
providentielles comme la main agissante de Dieu envers les affaires humaines.
-Tout à fait, dit Jonas. Et quand je vivais, 200 ans
après ta mort, tout le monde semblait parler de toi comme de quelqu'un que Dieu
avait grandement honoré.
-Bien ! Nous allons jusqu'au trône, Jonas, lui dis-je. Je
suis très impatient de voir la gloire de cet endroit du Ciel des plus
merveilleux. Nous l'avons tant chanté ! Nous l'avons évoqué notre vie terrestre
durant, dans nos prières. Et dire que j'en suis maintenant si proche... Oh, mon
Dieu ! Alléluia ! Mon âme déborde au point que je n'arrive plus à me contenir.
-Accordez vos harpes ! dit David.
Bientôt, nous chantions sur le ton le plus élevé de nos voix: " Les merveilles de notre Dieu, notre Roi"
-Mais réalise, réalise ! m'exclamai-je. Nous sommes au Ciel ! Et dans la maison de Jonas, le prophète, tout près du trône !
-J'ai été très heureux de vous rencontrer, chers frères qui avez vécu sur la terre près de 3000 ans après moi. Et heureux que nous puissions ensemble maintenant rendre grâce à Dieu.
-Accordez vos harpes ! dit David.
Bientôt, nous chantions sur le ton le plus élevé de nos voix: " Les merveilles de notre Dieu, notre Roi"
-Mais réalise, réalise ! m'exclamai-je. Nous sommes au Ciel ! Et dans la maison de Jonas, le prophète, tout près du trône !
-J'ai été très heureux de vous rencontrer, chers frères qui avez vécu sur la terre près de 3000 ans après moi. Et heureux que nous puissions ensemble maintenant rendre grâce à Dieu.
A ces mots, nous nous prosternâmes, avec des louanges
d'adoration envers notre Dieu.
-J'espère être près du trône au moment du grand rassemblement, nous dit Jonas une fois que nous nous fûmes relevés. Des millions de saints y assistent. J'espère donc vous rencontrer là-bas.
-J'espère être près du trône au moment du grand rassemblement, nous dit Jonas une fois que nous nous fûmes relevés. Des millions de saints y assistent. J'espère donc vous rencontrer là-bas.
Il nous tendit la main et nous nous dîmes au revoir. Puis
nous remontâmes dans la voiture pour nous diriger jusqu'au CENTRE du royaume
céleste.
-Ne sommes-nous pas plus près du trône que lorsque nous avons fait demi-tour pour retourner dans le paradis ? Demandai-je à David.
-Presque aussi près. Mais nous y arrivons par un autre coté, cette fois-ci.
-Ne sommes-nous pas plus près du trône que lorsque nous avons fait demi-tour pour retourner dans le paradis ? Demandai-je à David.
-Presque aussi près. Mais nous y arrivons par un autre coté, cette fois-ci.
La lumière était si éclatante... Cependant elle
n'éblouissait pas. Car nous étions préparés pour cela. Des millions d'âmes
joyeuses passaient à coté de nous. De nombreux ramassages étaient organisés en
différents endroits, en vue du grand rassemblement.
-Nous devons nous arrêter, dit David. Je vois un ange qui
m'appelle.
Il descendit de la voiture. Après avoir discuté quelques
minutes avec l'ange, il revint et nous dit qu'il devait nous quitter là, étant
appelé à un endroit éloigné, dans la ville :
-Je pense que je ne vais vous laisser que pour peu de
temps. Vous pouvez vous détendre en vous promenant si vous en avez envie.
Demandez à entrer dans n'importe quelle maison, si vous en avez le désir.
Sentez-vous tout à fait chez vous ! Tout ce que vous voyez vous appartient. Je
vais faire un rapide déplacement jusqu'à un endroit de la ville éloigné d'ici.
C'est en relation avec l'organisation du grand rassemblement. Si je ne devais
pas revenir à temps, montez dans n'importe quelle voiture et on vous emmènera
au trône. Vous serez à l'heure.
A ces mots, nous descendîmes de son véhicule. Il nous dit
au revoir avec une gracieuse révérence et en agitant la main. Et il s'en
alla."
-Bien ! dit Sénéca. Tu es très fatigué. Tu dois
maintenant te reposer. Que ton repos soit doux et que la paix de Dieu soit sur
toi.
Je regardai dans sa direction mais il disparut de ma vue.
CHAPITRE 9 - EN CONFERENCE AVEC LES ANCIENS
Sénéca arriva comme à l'accoutumée. Il examina rapidement
le manuscrit, suggéra quelques changement ça et là. Puis il poursuivit avec ce
qui suit.
"Après que nous ayons quitté la voiture de David,
Bohémond et moi nous marchâmes seuls, plongés dans une profonde considération
de toutes ces merveilles, de la toute-puissance et de l'amour de Dieu. Nous
arrivâmes alors vers un très joli parc dans lequel nous entrâmes. Nous n'étions
pas allés très loin quand nous vîmes là un groupe d'anciens, parmi lesquels se
trouvaient Abraham et Moïse, Josué et Esaïe, Pierre et Jean, Paul et Silas, et
beaucoup d'autres. Ils étaient engagés dans une discussion spirituelle. Ils
nous firent signe.
-Nous sommes content de vous revoir, dirent-ils, car nous
avons appris que notre Seigneur a des intentions bienveillantes en ce qui vous
concerne.
-Eh bien, chers frères, nous ne savons ce qui nous attend encore, mais nous avons vu à quel point Dieu est plein de grâces infinies. Et tout ce que nous découvrons nous intéresse au plus haut point.
-Nous en sommes réjouis, dit Abraham. C'est avec sagesse que vous avez été conduits jusqu'à notre conférence. Et j'ai eu connaissance de l'ampleur de tout ce que vous avez visité jusqu'à maintenant. Nous commencions une discussion sur la théologie telle qu'elle est maintenant enseignée dans les églises terrestres. Si cela vous intéresse, nous vous invitons à rester un moment avec nous. Sentez-vous libres de nous poser toutes les questions que vous souhaitez nous poser. Et vous pouvez aussi participer aux réponses sur les points dont nous discutons.
-Eh bien, chers frères, nous ne savons ce qui nous attend encore, mais nous avons vu à quel point Dieu est plein de grâces infinies. Et tout ce que nous découvrons nous intéresse au plus haut point.
-Nous en sommes réjouis, dit Abraham. C'est avec sagesse que vous avez été conduits jusqu'à notre conférence. Et j'ai eu connaissance de l'ampleur de tout ce que vous avez visité jusqu'à maintenant. Nous commencions une discussion sur la théologie telle qu'elle est maintenant enseignée dans les églises terrestres. Si cela vous intéresse, nous vous invitons à rester un moment avec nous. Sentez-vous libres de nous poser toutes les questions que vous souhaitez nous poser. Et vous pouvez aussi participer aux réponses sur les points dont nous discutons.
Nous répondîmes ensemble et spontanément, acceptant leur
gentille invitation. Il ne doit pas être fréquent, en effet, de rencontrer
autant d'hommes d'une telle capacité, ceux-là mêmes qui ont contribué plus que
tous les autres à la foi de l'Église chrétienne.
Abraham reprit :
-Nous nous intéressons de très près à tout ce qui
concerne l'Église qui est sur terre, peut être même plus que ceux qui habitent
encore leurs maisons terrestres. Vous êtes vous-mêmes si récemment arrivés de
la terre que nous sommes contents de vous voir maintenant parmi nous.
-C'est vraiment un grand privilège pour nous, dis-je, de nous asseoir avec vous à cette conférence.
Moïse nous tendit le panier des fruits délicieux qu'ils se partageaient.
-Au cours des dernières années, reprit Abraham, la théologie a été très négligée. La théologie, c'est ce qui traite de l'existence, du caractère et des attributs de Dieu, de Ses lois et de Son gouvernement, des doctrines que doivent croire les hommes, et des obligations qu'il leur incombe de mettre en pratique. Nous avons été informés que de graves erreurs se sont infiltrés dans de nombreuses branches de l'Église. La religion, continua t'il, la religion véritable, c'est la vie de l'homme qui est personnellement en contact avec Dieu. C'est la reconnaissance de Dieu dans toutes nos actions. C'est le lien qui unit l'homme à Dieu. Cette foi qui intègre Sa présence et qui L'invite dans toutes les affaires de la vie humaine. C'est la vie de Dieu dans l'âme de l'homme, et qui se manifeste quotidiennement dans une moralité concrète.
-C'est vraiment un grand privilège pour nous, dis-je, de nous asseoir avec vous à cette conférence.
Moïse nous tendit le panier des fruits délicieux qu'ils se partageaient.
-Au cours des dernières années, reprit Abraham, la théologie a été très négligée. La théologie, c'est ce qui traite de l'existence, du caractère et des attributs de Dieu, de Ses lois et de Son gouvernement, des doctrines que doivent croire les hommes, et des obligations qu'il leur incombe de mettre en pratique. Nous avons été informés que de graves erreurs se sont infiltrés dans de nombreuses branches de l'Église. La religion, continua t'il, la religion véritable, c'est la vie de l'homme qui est personnellement en contact avec Dieu. C'est la reconnaissance de Dieu dans toutes nos actions. C'est le lien qui unit l'homme à Dieu. Cette foi qui intègre Sa présence et qui L'invite dans toutes les affaires de la vie humaine. C'est la vie de Dieu dans l'âme de l'homme, et qui se manifeste quotidiennement dans une moralité concrète.
-Quelle différence y a t'il donc, demandai-je, entre la
théologie et la religion ?
-La vraie religion, dit Abraham, la vie spirituelle
authentique, fait référence à la présence de Dieu dans le cœur de l'homme et
dans sa vie qu'il soumet à l'obéissance de toute la volonté divine.
-Quant à la théologie, dit Moïse, elle est un système
scientifique qui traite de Dieu et de des lois par lesquelles l'homme est
sauvé. Mais un homme peut être un théologien, comme l'étaient beaucoup de
scribes et de pharisiens, sans expérimenter la vie divine. La source de toute
véritable théologie, c'est DIEU LUI-MEME, dans les révélations qu'Il a
accordées à l'homme.
Paul prit à son tour la parole :
-Ces révélations concernent à la fois ce qui est naturel
et ce qui est surnaturel. La théologie naturelle traite de Dieu et de Ses
attributs tels que la nature les enseigne. Il y a près de 1900 ans, j'ai écrit
: "les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa
divinité, se voient comme à l'œil, depuis la création du monde, quand on les
considère dans ses ouvrages"(romains 1:20). C'est pourquoi les hommes sont
sans excuse. Mais pour l'homme, sur la terre, la véritable source des
enseignements théologiques exacts, ce sont les écritures. Elles sont pour lui
une révélation divinement inspirée. Leur interprétation soigneuse révèle Dieu à
l'homme de façon semblable à ceux que nous avons découvert de Lui après avoir
passé des centaines d'années ici, à Le connaître. Elles pénètre Sa vraie
nature, Ses attributs, Ses relations et Ses rapports avec l'homme. La vraie théologie
traite également de l'homme, de ses relations et de ses devoirs envers Dieu et
envers ses semblables. Elle traite de notre état futur, celui dont nous
jouissons tous maintenant, avec ses récompenses. Elle traite aussi des
punitions qui seront la part des impénitents.
-Il y a eu, dis-je, beaucoup de contestations et de
critiques des Écritures, au cours des dernières décennies. C'est pourquoi je
suis content d'avoir l'opportunité de vous questionner, vous qui avez écrit une
grande partie des Écritures, sur ce qui concerne leur authenticité, leur
origine et leur autorité, car c'est de Dieu qu'elles viennent, et c'est à
l'homme qu'elles sont destinées.
Moïse fut le premier à répondre :
-Il y avait aussi beaucoup de contestation et de critique
à mon époque. Aucune preuve ne pouvait satisfaire ceux qui critiquaient. Il y
a, dans la révélation, tout autant de mystères que dans la création. Je savais
que j'étais appelé et que j'avais reçu une mission directement de Dieu. Les
livres de la Loi ont été écrits à Sa demande expresse. Josué a été mon
successeur, et cette tâche, qui comportait de lourdes responsabilités, il l'a
accomplie en ayant été désigné par notre divin Seigneur. Ses messages et ses
écrits étaient d'ailleurs préfacés par de tels mots : "Ainsi parle
l'Éternel, le Dieu d'Israël". Samuel, le prophète d'Israël, a été, lui,
appelé très tôt par Dieu. Il a prononcé la Parole avec l'autorité qui venait du
Ciel. Et tous les livres des prophètes sont composés de messages qui viennent
directement de Dieu. Notre Seigneur, Lui qui nous avait envoyés, a reconnu la
totalité absolue de nos écrits qui composaient les Écritures de l'Ancien
Testament. Il a rendu les honneurs les plus élevés à ces antiques récits. C'est
ce qu'Il m'a dit en détail. Son sceau étant ainsi apposé sur eux, ils resteront
intouchables à jamais. Tu ne dois donc avoir aucune crainte que les Écritures
soient un jour foulées aux pieds par l'Église, suite aux efforts qu'auraient
déployé les hommes sceptiques. Dieu se réserve le pouvoir de faire s'ouvrir à
nouveau la bouche de la terre pour engloutir les coalitions des hommes mauvais,
comme cela a été le cas aux jours de Koré, Dathan et Abiram. (Nombres 16).
-Tout à fait ! dit Paul. Notre Seigneur a vraiment
cautionné chaque iota de la LOI et des Prophètes. Il a fait savoir que les
préceptes écrits par Moïse engageaient le peuple juif tout entier. Il a cité
les écrits de presque chaque prophète, de Moïse à Malachie, reconnaissant leur
pleine autorité en tant que Parole de Dieu, et leur donnant le titre distinctif
d'Écritures, différents donc de tous les autres écrits. Comme les apôtres et
les évangélistes de notre Seigneur, nous avons toujours pleinement reconnu leur
origine divine. Nous les avons cités et écrits. Nous avons prêché à partir de
ces textes, les considérant comme faisant autorité sur toutes les questions de
la foi. Nous avons toujours déclaré qu'ils étaient "les oracles de Dieu
donnés par le St-Esprit parlant par la bouche de Ses anciens serviteurs".
Ceci est expressément déclaré de David, d'Esaïe, et de tous les saints
prophètes.
Pierre prit alors la parole :
-Tu te rappelles que dans l'une de mes épîtres, j'ai
parlé de la transfiguration de notre Seigneur sur la sainte montagne, et de la
voix qui a parlé depuis le Ciel attestant que ce Jésus était le fils de Dieu.
Notre témoignage, qui provenait donc de plusieurs témoins, aurait dû être reçu
par tous les Juifs. Cependant, j'ai ensuite déclaré que les Écritures étaient
pour eux une parole prophétique plus sûre. Et je les ai exhortés à prêter
attention à leurs révélations, car elles parlent d'une façon complète de
Christ, notre Seigneur.
"Ce n'est pas, en effet, en suivant des fables
habilement conçues, que nous vous avons fait connaître la puissance et
l'avènement de notre Seigneur Jésus Christ, mais c'est comme ayant vu sa
majesté de nos propres yeux. Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire,
quand la gloire magnifique lui fit entendre une voix qui disait:
"Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en
qui j'ai mis toute mon affectio ! " Et nous avons entendu cette voix
venant du ciel, lorsque nous étions avec lui sur la sainte montagne. Et nous
tenons pour d'autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous
faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur,
jusqu'à ce que le jour vienne à paraître et que l'étoile du matin se lève dans
vos cœurs; sachant tout d'abord vous-mêmes qu'aucune prophétie de l'Écriture ne
peut être un objet d'interprétation particulière, car ce n'est pas par une
volonté d'homme qu'une prophétie a jamais été apportée, mais c'est poussés par
le Saint Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu." (2 Pierre 1 : 16 -21)
-En outre, continua Pierre, il y a pour tous les écrits
du Nouveau Testament une affirmation manifeste d'inspiration et d'autorité. Ce
que les 4 évangélistes ont écrits l'a été sous l'œil et le contrôle de notre
Seigneur, bien que cela n'ait été rendu public que des années après son
ascension au Ciel. Une promesse spéciale de la présence et de l'aide du Saint-Esprit
avait été donnée à tous les apôtres. L'Esprit de vérité ainsi promis devait
nous remettre en mémoire tout ce que le Seigneur nous avait enseigné, et nous
enseigner toutes choses. Il se plut tout particulièrement à nous remettre en
mémoire les vérités révélées dans le passé, et à nous apporter de nouvelles
vérités en provenance des fontaines d'en haut. A cause de cet apport, de cette
dotation, notre Seigneur a placé une autorité sur notre parole tout autant que
sur la Sienne et que sur celle des premiers prophètes. Les écrivains du Nouveau
Testament ont toujours identifié leurs paroles à celles du St-Esprit. Ils
annonçaient leurs messages comme étant véritablement la Parole de Dieu, la
parole du Seigneur qui durera toujours. Ainsi, tous ces messages provenaient de
Dieu. Ils soufflaient le pur esprit de sa bonté et apportaient le cachet de Son
autorité. Ils sont établis à jamais.
Bohémond et moi répondîmes en même temps:
-Eh bien, ce qui nous ferait plaisir, ce serait d'avoir
une brève formulation, un résumé de leurs enseignements tels que vous les
comprenez maintenant. Car nous souhaiterions comparer nos propres points de vue
sur la théologie, ainsi que ce qui est maintenant enseigné dans les églises,
avec la vérité telle qu'elle est.
Ils furent tous d'accord.
-Nous allons vous remettre prochainement un tel document,
nous dit Abraham. En attendant, si vous le désirez, vous pouvez monter dans
l'un de ces véhicules qui passent par ici et faire un tour jusqu'à un service
de louange sur l'avenue principale, ou bien alors visiter le parc qui se trouve
près du trône.
Nous les remerciâmes pour leurs propositions amicales et
nous montâmes à bord d'une voiture.
-Nous nous reverrons bientôt, nous dirent-ils.
Ils nous saluèrent gracieusement en agitant la main. Esaïe nous proposa gentiment de venir avec nous. Ce dont nous le remerciâmes.
Ils nous saluèrent gracieusement en agitant la main. Esaïe nous proposa gentiment de venir avec nous. Ce dont nous le remerciâmes.
Un peu plus tard, la voiture ralentissait à l'approche
d'une entrée ou des milliers de saints étaient rassemblés. L'endroit semblait
grand comme 4 ou 5 hectares terrestres. Il y avait des sièges disposés de façon
circulaire tout autour d'un immense espace central. L'Orchestre se trouvait sur
un emplacement en surélévation dans cet espace central. Ils étaient bien un
millier avec leurs harpes et leurs voix, à transporter ce vaste auditoire avec
les mélodies du Ciel. Il me sembla que la harpe et la voix de David ne furent
jamais aussi mélodieuses qu'au cours de ce service. Il y avait là beaucoup de
Pères de l'Église des premiers temps. Beaucoup de ceux qui avaient souffert la
persécution et le martyre étaient là également. Leurs visages rayonnaient d'une
joie particulière alors que leurs paroles se répandaient comme une huile
parfumée sur cette merveilleuse assemblée. A la suggestion de Barthélemy, l'un
des douze apôtres, nous tombâmes tous sur nos genoux et prosternés contre le
sol, nous rendîmes à Dieu, d'un seul cœur et d'une seule voix, toute la gloire
qui lui revint.
Plusieurs brèves prédications furent apportées aux
milliers de personnes assemblées dont beaucoup étaient, comme nous-même, de
récents arrivants dans la ville. Cela ressemblait à une réunion de préparation
pour le grand rassemblement qui devait se tenir au trône. Esaïe, avec sa longue
barbe flottante, parla comme s'il avait eu une trompette d'argent, annonçant le
déroulement général qui venait d'avoir été mis au point pour cette grande
manifestation. Le visage d'Énoch brillait comme celui des anges tandis qu'il
proclamait la gloire de son Seigneur. Jean-Baptiste, aussi, d'une voix
perçante, fit vibrer la congrégation comme par une flamme de feu. Marie, la
mère terrestre de Jésus, était également là. Sa douce voix était comme des
vagues de lumière sur cette foule. Nous découvrîmes qu'elle était très estimée
dans le Ciel. Priscille et Aquilas (voir Actes 18:2) exprimèrent tous deux des
paroles de grande obligeance. Et beaucoup d'autres témoignèrent de la grande
bonté de Dieu. Puis nous nous levâmes tous pour chanter une doxologie. Alors,
d'une seule âme et d'une seule voix, s'élevèrent les louanges de Celui qui nous
a rachetés pour Dieu, par Son sang.
Enfin, le service s'acheva. En sortant, nous vîmes
beaucoup de nouveaux arrivants de la terre. Et certains étaient des personnes
que nous connaissons. Quelle joie se fut de les retrouver, et de réaliser que
nous pouvions maintenant les aider dans leur propre connaissance du royaume
céleste. Ils étaient tellement remplis d'émerveillement qu'ils louaient et
adoraient Dieu sans pouvoir contenir leurs sentiments. En fait, nous
ressentions tous à peu près la même chose. Il n'était pas possible de réagir
autrement en nous trouvant au cœur de la gloire de Dieu, transformés à Son
image bénie, et réunis avec ceux qui nous avaient précédés dans les âges passés
et que nous avions souhaité revoir depuis si longtemps.
Nous marchâmes jusqu'à un endroit plus tranquille, sous
les branches largement étendues d'un arbre magnifique. Ses fruits, très
abondants, et qui arrivaient à maturité chaque mois, étaient suspendus à portée
de main. Les fruits et les feuilles répandaient leur délicieux parfum et nous nous
sentions tous transportés par la présence et la gloire de Dieu, et comblés par
tout ce qu'en abondance Il avait préparé pour nous dans Son amour. Je suggérai
alors que nous nous inclinions et que nous LUI apportions toute la
reconnaissance de nos cœurs. Nous fûmes tous bientôt prosternés sur nos
visages. On eût dit que nos amis n'arriveraient jamais à cesser de dire
"ALLELUIA ! GLOIRE A DIEU !"
-Aimeriez-vous retourner vers votre maison terrestre et
quitter ce que vous avez ici ? Leur demandai-je.
-Ne pose pas une telle question ! dit l'un de mes vieux amis en se relevant et en tapant sa main contre la mienne. Ce n'était là-bas que le berceau de notre existence. Mais c'est véritablement ceci qui est notre maison ! Oh, que le Seigneur soit béni !
-Ne pose pas une telle question ! dit l'un de mes vieux amis en se relevant et en tapant sa main contre la mienne. Ce n'était là-bas que le berceau de notre existence. Mais c'est véritablement ceci qui est notre maison ! Oh, que le Seigneur soit béni !
Nous cueillîmes quelques fruits et nous passâmes un long
moment de communion fraternelle. Ils nous parlèrent longuement de ce que
devenaient les communautés que nous avions quittées. Et il me sembla pour un
temps être retourné dans leurs maisons et à leurs tables, marchant avec eux le
long des routes et dans les rues, alors qu'ils me parlaient de ces choses.
-Oh, Scandinaves ! Mon peuple d'adoption ! m'écriai-je.
Si seulement je pouvais vous voir tous ici, hors de vos liens spirituels et de
vos formalismes ! Alors, je proclamais les louanges de Dieu plus intensément
que jamais. Si seulement ils pouvaient savoir, poursuivis-je, que vous nous
apporté ces nouvelles au moment où ils mettaient la dépouille refroidie de
votre corps dans la tombe. Si seulement ils pouvaient vous voir ici dans cette
gloire, et nous vous voir nous, recevant cette précieuse visite sous ces
majestueux arbres de vie ! Alors, ils élèveraient leurs regards et diraient:
"Ah, si j'avais les ailes de la
colombe, je m'envolerais et ce serait le repos". Et dans l'onction d'une
vision comme celle d'Etienne dans son martyre (Actes 7 : 55-56).
Ils verraient le Ciel ouvert et les gloires que le fils
de Dieu a préparées pour tous Ses enfants. Si seulement les yeux de leur foi
pouvaient traverser le voile qui cache le futur ! Si, comme dans la vision de
l'Apocalypse, ils pouvaient voir ces gloires, s'ils pouvaient entendre l'écho
des mélodies que nous venons d'entendre - ce dont Paul a saisi les accents
quand il a été transporté jusqu'au troisième ciel - alors ils diraient à jamais
:
"La mort est pour moi un gain"
(Philippiens 1:21) Et les privilèges qu'ils ont en Christ, par le St-Esprit,
signifieraient beaucoup plus pour eux que ce n'est le cas actuellement.
Bohémond prit la parole :
-Vos libertés sont ici sans limites. Prenez des fruits de
n'importe quel arbre, et aussi souvent que vous le désirez. Allez ou vous avez
envie d'aller. Réjouissez-vous dans tout ce que vous voyez. Tout est à vous, et
vous êtes à Christ, et Christ est à Dieu. Nous avons découvert qu'il est sage
de ne pas se presser. Vous devez prendre votre temps : toute l'éternité est
devant vous.
Puis nous leur dîmes au revoir, en ajoutant :
-Nous nous reverrons certainement souvent. Nous avons
rendez-vous non loin du trône et il nous faut maintenant nous y rendre. Nous
espérons vous revoir plus tard, aux grands rassemblements qui se déroulent au
trône lui-même. Nous serions vraiment contents de vous y retrouver.
-Nous montâmes dans une voiture et nous fûmes vite hors
de vue de nos amis. La lumière du trône augmentait intensément. Quand nous nous
arrêtâmes et sortîmes du véhicule, nous retrouvâmes nos frères anciens que nous
avions quittés quelques temps auparavant.
Ils purent alors nous tendre le rouleau qu'ils avaient
préparé.
-Étudiez ceci avec soin, nous dirent-ils, et comparez-le
à ce que vous voyez.
Nous les remerciâmes pour leur grande gentillesse :
-Nous espérons vous revoir bientôt au trône.
-Mais oui ! Bien sûr ! dit Abraham. Nous y serons ! C'est quelque chose d'un caractère beaucoup trop important pour que nous le manquions.
Nous les remerciâmes pour leur grande gentillesse :
-Nous espérons vous revoir bientôt au trône.
-Mais oui ! Bien sûr ! dit Abraham. Nous y serons ! C'est quelque chose d'un caractère beaucoup trop important pour que nous le manquions.
Nous tournâmes nos regards en direction d'un bosquet
d'arbres d'une grande beauté. Un certain nombre d'entre eux avaient une forme
circulaire avec des branches retombantes, un peu comme le saule pleureur sur
terre. Quand nous nous en approchâmes, nous vîmes 2 anges, très joliment vêtus,
assis au milieu de ces arbres sur de très jolis capitonnages. Ils se levèrent
et nous accueillirent en posant la main sur nos têtes :
-Nous vous saluons au nom de notre Dieu. Mais qu'avez-vous
donc à la main ?
-Un rouleau donné par les anciens.
-Eh bien, prenez un siège ! Et soyez les bienvenus au milieu de ces arbres ! Le parfum de leurs feuilles vous apportera une grâce enrichissante tandis que vous lirez et que vous étudierez.
-Un rouleau donné par les anciens.
-Eh bien, prenez un siège ! Et soyez les bienvenus au milieu de ces arbres ! Le parfum de leurs feuilles vous apportera une grâce enrichissante tandis que vous lirez et que vous étudierez.
Nous nous assîmes. Nous étions dans l'émerveillement.
Mais bientôt les anges avaient disparu. Nous lûmes et relûmes ce rouleau sacré.
Notre joie fut à son comble de savoir que nous nous sentions en parfait accord
avec les points clairement exposés dans ce document et qui concernaient la
vérité divine.
-Plaise à Dieu, dit alors Bohémond, que nos frères
Bohémiens, à travers l'empire autrichien et ailleurs, puissent seulement avoir
le privilège de lire ce que les anciens nous ont écrit.
-Je pensais justement la même chose moi-même. Si le
peuple scandinave, tout comme les milliers d'églises d'Amériques et
d'Angleterre, pouvaient seulement étudier ce code orthodoxe de doctrine divine,
cela corrigerait certaines des erreurs modernes et des déviations doctrinales
qui se sont glissés parmi le peuple chrétien et qui proviennent de
contestations non fondées de ces années récentes. Il nous faut absolument
préserver ce rouleau, car il a été préparé avec grand soin.
Nous nous levâmes et nous fîmes une longue promenade au
milieu de très beaux arbustes tout en fleurs. Nous cueillîmes des fruits dont
nous avions envie. Puis nous laissâmes cette douce solitude et nous rejoignîmes
les multitudes qui se dirigeaient vers le trône. Nous n'étions pas allés très
loin que beaucoup de ceux qui nous approchaient nous questionnèrent au sujet du
rouleau. Nous le leur lûmes à haute voix et nous évoquâmes ses différents
points. Ce qui fut grandement apprécié par chacun. C'est alors qu'arriva un
véhicule dans lequel se trouvaient de nombreux hommes des époques antiques, et
que nous n'avions pas encore rencontrés. Le véhicule avançait très lentement.
Il ressemblait un peu à la "Talleyho" ou à une automobile d'un modèle
terrestre de grande dimension. Voyant que nous étions de récents arrivants, ils
nous invitèrent bien vite à monter avec eux. Nous acceptâmes leur invitation.
Il ne sera jamais possible de dépeindre dans leur plénitude la visite et les
scènes qui suivirent"
Il faut maintenant que tu te reposes, me dit Sénéca Sodi,
car je sais que tu es très fatigué. Il me tendit alors le rouleau afin que je
le recopie avec soin et il me souhaita une bonne nuit.
PARTIE 3 - LA TRADUCTION DU ROULEAU: CE QUE
CROIENT LES ANCIENS DU CIEL
IL Y A UN SEUL DIEU, VIVANT ET VRAI
IL Y A UN SEUL DIEU, VIVANT ET VRAI
SES ATTRIBUTS
2. Les attributs de Dieu sont les caractéristiques, les
qualités, et les perfections qui LUI appartiennent. Ce sont aussi des
composantes de Sa nature divine. Ce n'est pas que la totalité de Son être
consiste en l'addition de ces attributs. Mais ce sont les formes et les expressions
de Son être qu'IL a révélées aux hommes.
3. Ces attributs concernent Sa nature et Son caractère
moral. Les attributs de Sa nature révèlent Son existence en tant qu'Esprit
infini et rationnel. Ce sont : le fait qu'IL existe par LUI-même, la liberté,
la toute-puissance, l'omniprésence, l'omniscience, la sagesse. Ses attributs
moraux sont la sainteté, la droiture, la justice, la bonté, l'amour, la grâce,
la miséricorde et la vérité.
4. Ce que sur terre les hommes savent de Dieu, c'est
qu'IL est un esprit invisible, qu'aucun homme n'a vu ni ne peut voir. Il est
éternel et Il existe par Lui-même. Il crée les êtres avec l'immortalité, mais
LUI seul possède l'éternité. Il est infini, remplissant tout l'espace de
l'univers entier, embrassant tous les mondes. Il est omniprésent, et Sa
puissance est infinie, comme le montrent toutes Ses créations, de l'infiniment
grand à l'infiniment petit. Tous Ses actes sont le fait de l'exercice de Sa
volonté et sont visibles par l'homme dans l'universalité, la variété et la multitude
de Ses oeuvres. La toute-puissance de Dieu est seulement limitée par Ses
perfections morales. Dieu ne peut mentir ou faire le moindre acte mauvais, bien
qu'IL en ait le pouvoir.
5. Dieu est omniprésent. Il est Celui qui crée, soutient
et gouverne toutes choses. Il est aussi omniscient, toutes choses étant
ouvertes et nues devant Ses yeux. La sagesse de Dieu est infinie. Elle embrasse
toute la connaissance, et elle est indépendante de toutes Ses créatures. Nous
ne pouvons rien Lui dire qu'Il ne sache déjà, car Son intuition intelligente et
infinie connaît toutes les choses passées, présentes ou futures. Cette
intelligence est parfaite et absolue. L'homme analyse les choses pour découvrir
leur nature. Dieu connaît la nature des choses sans analyser.
6. Dieu possède également la connaissance absolue du
futur. Comment cette connaissance du futur peut-elle être conciliée avec la
liberté d'action et la responsabilité morale de l'homme ? Ceci est
véritablement un mystère pour l'homme sur la terre. Mais les écritures
enseignent clairement ces 2 choses, et la foi accepte ce que la raison ne peut
concilier. Certaines églises, sur terre, ont nié la liberté morale de l'homme.
D'autres soutiennent que Dieu, dans l'exercice de Son omniscience comme de Sa
toute-puissance, s'abstient de connaître ce que Ses créatures feront en
certaines circonstances données. Mais cette connaissance que Dieu a du futur,
qui n'est pas révélée à l'homme, n'impose, ni même n'insinue, pour l'homme, la
moindre ligne de conduite. Elle n'affecte sa liberté d'action en aucune façon.
Si l'homme pèche ou s'il vit dans la sainteté, ce n'est pas la conséquence du
fait que Dieu connaisse le futur. Aussi, en dépit de Sa connaissance du futur,
DIEU a fait l'homme à Son image : un être moralement libre.
7. Dieu possède une sagesse infinie. Il sait toujours ce
qui est le meilleur. Il choisit toujours les moyens qui accompliront le mieux
Ses objectifs. C'est cela la Sagesse. C'est l'art d'amener notre connaissance
au meilleur avantage. La sagesse de Dieu se voit à la fois dans la création et
dans la providence. Partout, Sa sagesse et Ses oeuvres se confirment
mutuellement comme étant de Dieu. On n'a jamais vu ni connu plus grande sagesse
que la sagesse de Dieu dans le plan de la rédemption de l'homme. Elle résout le
problème de la justice de Dieu en justifiant le croyant en JÉSUS-CHRIST.
8. On voit la bonté parfaite de Dieu dans la
bienveillance qui embrasse toute l'humanité et qui pourvoit à Son bien-être.
Ses relations pleines de miséricorde envers les hommes proclament Sa bonté. La
bonté de Dieu se voit également dans Ses faveurs imméritées envers l'homme. Il
l'attire vers le salut. Il utilise de nombreux moyens pour y parvenir. Et Il a
pourvu avec abondance au bonheur présent et éternel de l'homme.
LE MAL
9. Comment le péché, avec ses terribles conséquences,
peut-il exister dans le monde malgré la droiture du gouvernement de DIEU ?
C'est un problème grave et difficile dont la complète solution n'est pas
accessible à l'homme pendant sa vie terrestre. Mais le péché existe, et Dieu le
permet pour des raisons qui LUI sont propres, et qui ne sont pas entièrement
révélées à l'homme. Dans le Ciel, il ne peut pas en être ainsi. Aucune ombre de
péché ne peut même entrer par les portes de cette ville. Si un ange péchait à
nouveau, Dieu le chasserait immédiatement en enfer.
10. La droiture et la justice sont des perfections
divines. C'est la sainteté appliquée à la manière de gouverner. La vérité (ou
la loyauté) de Dieu est très semblable à Sa droiture. Tout ce qu'Il fait est
vrai. La véracité est un élément de Son caractère. Dieu ne peut mentir. Et de
même que Dieu est éternel, Sa vérité est éternelle. Tout ce qui n'est pas en
harmonie avec Sa vérité révélée est mensonge. A la question : "Qu'est-ce
que la vérité ?" nous répétons cette réponse dans le CIEL, et elle est
vraie : "Connaître DIEU comme Il s'est révélée à l'homme est la vérité la
plus élevée. Notre Seigneur a déclaré : "JE SUIS LE CHEMIN, LA VERITE ET
LA VIE". Toutes les choses qu'on enseigne ou qu'on croit et qui ne sont
pas en harmonie avec Ses révélations claires sont à la fois fausses et
trompeuses.
LA TRINITE
11. Le Dieu éternel s'est révélé aux hommes comme PERE,
FILS et SAINT-ESPRIT. Le Fils de DIEU est divin et IL l'a TOUJOURS été.
"Il est l'image formelle (formée) du Père." Il y a sur ce point, dans
le passé, beaucoup d'erreurs et d'hérésies dans l'église. Mais nous adorons UN
SEUL DIEU TRINITAIRE, sans confondre les personnes ni diviser SA SUBSTANCE. Car
il y a une personne du PERE, un autre du FILS, et une autre du SAINT-ESPRIT.
Mais la divinité du Père, du Fils et du St-Esprit, c'est UN SEUL DIEU .
LA DIVINITE DE JÉSUS-CHRIST
12. Il était LA PAROLE DE DIEU depuis
l'Éternité. Au commencement était la PAROLE, et la PAROLE était avec DIEU, et
la PAROLE était DIEU. Quand Il était sur la terre, nous l'avons toujours
considéré comme divin et adoré comme DIEU. Et au Ciel, tous le confessent,
saints et anges, comme étant DIEU et égal au Père. Tous les hôtes du Ciel
l'adorent. Il était DIEU manifesté dans la chair.
LE SAINT -ESPRIT
13. Le Saint-Esprit est UN avec le père et avec le Fils.
Égal en éternité, en puissance et en gloire. A la création, Il se mouvait au
dessus des eaux. Il développa la forme et la beauté à partir du désordre et de
la confusion. Il venait du Père et du Fils. Il a élu domicile avec Son église
sur la terre. Il a toujours été avec elle depuis Sa venue à la pentecôte. Il
est Celui qui console, qui guide et qui sanctifie Son peuple.
L'ÉTAT ORIGINEL DE L'HOMME ET LA CHUTE
14. Dieu a fait l'homme droit. Il était à la fois
physique et spirituel et possédait une vie divine. Il était fait à l'image de
Dieu. Il pouvait être en communion avec Dieu, avec tout ce qui est divin, aussi
bien qu'avec l'univers physique. IL fut fait de peu inférieur aux anges et
couronné de gloire et d'honneur. Il avait la domination sur les oeuvres
terrestres des mains de Dieu. Il était un compagnon de Son Père et Créateur,
capable de l'admirer, de l'adorer, et de se réjouir en LUI. Bien qu'il fut
matériel et possesseur d'une nature animale, venant des mains de Dieu, Il était
cependant un être intellectuel, moral, pur et saint. Il fut placé sous une loi
avec la vie et la mort devant lui. Adam se rebella. Le péché naquit sur la
terre. La gloire du Seigneur se retira de lui. L'homme chuta. Il senti sa
culpabilité et fut éloigné de Dieu. Le ruisseau de l'humanité fut contaminé à
sa source. Le premier couple devint pêcheur. Leurs descendants furent
inévitablement à leur image, entraînés dans la chute, corrompus. Ainsi, par un homme,
le péché entra dans le monde; et par le péché la mort. Et ainsi la mort fut
transmise à tous les hommes. C'est pourquoi TOUS ont péché. Notre nature pécha
en Adam et le ruisseau devint pollué à la source. Cette dépravation devint
universelle car toutes les facultés et tous les pouvoirs de l'âme et du corps
furent placés sous le pouvoir du mal.
L'EXPIATION (LA REPARATION)
15. Nous croyons universellement que la mort de Christ
fut une substitution propitiatoire, c'est à dire qu'IL subit la condamnation de
l'homme et que cela fut efficace. Nous croyons que par cette mort la justice
divine est satisfaite. Car Dieu est juste et Il justifie ainsi tous ceux qui
croient en Jésus. Le pardon et le salut sont donc GRATUITEMENT offerts à tous
les hommes, par la repentance et la foi.
L'ÉLECTION (LA PREDESTINATION)
16. Nous croyons que Dieu avait décrété d'avance et
élaboré un plan, depuis la fondation du monde, par lequel Il sauverait l'homme.
Plus encore, Il décréta d'avance, depuis le commencement, que tous les hommes
qui, au cours des âges, accepteraient ce plan et voudraient s'y conformer
serait sauvés. Ainsi quiconque, en accord avec son propre pouvoir et sa liberté
de choix, choisit la vie éternelle au travers du plan de Dieu, est prédestiné
au salut éternel.
LA REPENTANCE
17. La vrai repentance est une condition de l'âme devant
Dieu, opérée par l'action du St-Esprit sur le cœur et l'âme de l'homme, par
laquelle il est rendu capable de voir et de sentir le caractère coupable de ses
péchés, et de les abandonner complètement, avec l'objectif d'avoir un cœur
entièrement obéissant à Dieu à l'avenir.
LA JUSTIFICATION
18. La justification peut seulement suivre la vraie
repentance. Elle est un acte de la grâce gratuite de Dieu par lequel Il
pardonne les péchés de l'homme et l'accepte comme droit à Ses yeux. Et ce,
UNIQUEMENT POUR L'AMOUR DE CHRIST.
LA FOI
19. La Foi en Dieu, véritable et sincère, croit à toutes
les paroles, à tous les ordres, à toutes les promesses, à toutes les menaces de
Dieu. Elle s'appuie sur le témoignage et elle a pour nous une grande valeur,
comme la vérité elle-même. Nous avons la possibilité de croire à ce que disent
les hommes. Nous sommes donc responsables de notre foi. Car nous pouvons croire
à un mensonge aussi bien qu'à la vérité. Seule la vérité peut rendre l'homme
libre. La foi véritable, la foi qui sauve, conduit l'âme à placer sa confiance
dans le sacrifice que Jésus a accompli par Sa mort et Sa résurrection, dans le
pouvoir rédempteur de ce sacrifice.
L'ADOPTION
20. L'adoption est un acte de Dieu par lequel le pécheur
croyant est reçu dans la famille de Dieu avec tous les droits et tous les
privilèges de Ses enfants. Dans la famille de Die, il devient un HERITIER, avec
un droit et un titre pour la vie éternelle.
LA NOUVELLE NAISSANCE
21. La nouvelle naissance, dont notre Seigneur a parlé,
est ce puissant changement que Dieu opère dans l'âme de l'homme quand Il lui
communique la vie éternelle et le renouvelle à Son image. Ce changement est
l'œuvre du St-Esprit dans l'homme. Il le convainc de péché, le conduit à la
repentance et à la foi par lesquels il naît d'en haut, avec la vie éternelle
comme don de DIEU.
CHAPITRE 1 - TOUT PRES DU TRONE :
I - ADAM ET EVE
C'était une soirée des plus agréables. Sénéca Sodi entra
comme à l'accoutumée, avec beaucoup de joie et d'amabilité. Il regarda le
manuscrit en détail, tout particulièrement le rouleau, me suggérant quelques
corrections ça et là. Puis il me demanda :
-Es-tu prêt pour la suite, mon fils ?
-Tout à fait ! J'attends ton message avec impatience.
-Tout à fait ! J'attends ton message avec impatience.
Alors il commença.
"Bohémond et moi venions juste de nous asseoir dans
le véhicule céleste des anciens. Après quelques questions, nous découvrîmes que
nous nous trouvions en compagnie des premières générations des habitants de la
terre. On nous présenta alors à Adam et Ève, les premiers parents de la race
humaine. Cela nous fut passablement étrange de réaliser que nous étions à coté
de personnes qui avaient vécu à une époque aussi reculée. Abel, Énoch, et
Mathusalem étaient aussi dans la voiture. Je me tournai vers Abel et m'adressai
à lui :
-Premier-Né ! Né de ceux qui n'ont jamais eu de naissance
!
-C'est vrai, dit Adam qui écoutait. Nous n'avons pas eu de naissance. Nous avons été crées. Je me rappelle très bien, quand pour la première fois, j'ai ouvert les yeux pour découvrir la création qui m'entourait. Je ne savais rien. Je n'avais absolument aucune connaissance. J'ai senti la brise, le souffle léger qui agitait les branches des arbres. J'ai entendu la douce voix des oiseaux et les mugissement du bétail. Dieu m'a parlé d'une manière intelligible à propos du fruit des arbres : Je pouvais en manger. J'ai appris bien vite à satisfaire ma faim et ma soif. Puis j'ai ressenti le besoin d'un compagnon, car je n'en ai trouvé aucun parmi toutes les créations du jardin. Alors Dieu me donna cette femme comme moitié. J'ai découvert qu'elle était "os de mes os et chair de ma chair". Et je l'ai aimée depuis lors jusqu'à ce jour.
-C'est vrai, dit Adam qui écoutait. Nous n'avons pas eu de naissance. Nous avons été crées. Je me rappelle très bien, quand pour la première fois, j'ai ouvert les yeux pour découvrir la création qui m'entourait. Je ne savais rien. Je n'avais absolument aucune connaissance. J'ai senti la brise, le souffle léger qui agitait les branches des arbres. J'ai entendu la douce voix des oiseaux et les mugissement du bétail. Dieu m'a parlé d'une manière intelligible à propos du fruit des arbres : Je pouvais en manger. J'ai appris bien vite à satisfaire ma faim et ma soif. Puis j'ai ressenti le besoin d'un compagnon, car je n'en ai trouvé aucun parmi toutes les créations du jardin. Alors Dieu me donna cette femme comme moitié. J'ai découvert qu'elle était "os de mes os et chair de ma chair". Et je l'ai aimée depuis lors jusqu'à ce jour.
Ève sourit en rougissant :
-Tu peux deviner que la cour qu'il m'a faite a été brève. Car c'était moi ou personne... Mais nous avons appris la leçon de ce qui concerne la vie, et que tout le monde a répétée après nous.
-Tu peux deviner que la cour qu'il m'a faite a été brève. Car c'était moi ou personne... Mais nous avons appris la leçon de ce qui concerne la vie, et que tout le monde a répétée après nous.
Seth et Noé étaient assis l'un à coté de l'autre. Sara et
Rébecca, Kétura et Rachel étaient ensemble. Éphraïm et Manassé semblaient aussi
jeunes que lorsque Jacob leur donna sa bénédiction, il y a de cela bien
longtemps. Samuel et Aaron étaient également au sein de ce groupe joyeux qu'ils
paraissaient plutôt présider en tant que prophète et prêtre. Caleb et Josué
étaient à l'avant, apportant leur assistance au conducteur pour lui indiquer la
bonne direction. Tous semblaient s'intéresser beaucoup à nous. Ils nous
posèrent beaucoup de questions relatives aux temps modernes. Nous avons
beaucoup échangé, des questions et des réponses, à la fois sur la vie dans
l'antiquité et sur celle de notre époque. Après ce long entretien, j'étais
tellement transporté de joie à l'idée même de la vie éternelle, ce don si grand
que Dieu a fait à l'homme, que je m'écriai à haute voix :
-Oh, la signification de ce que Dieu a dit, quand Il a
mis dans l'homme le souffle de vie, et que l'homme est devenu une âme vivante !
(Genèse 2:7) J'en ai maintenant l'explication devant moi au travers de vous,
mes frères bien-aimés, qui avez subi les outrages de la terre et toute la durée
des temps céleste, et qui n'êtes pas plus âgés que vous ne l'étiez il y a 4 ou
5 mille ans. Quelle est bénie cette vie éternelle !
Bohémond prit également la parole et s'adressa à
Mathusalem :
-Est-ce que tu pourrais me dire si vraiment tes années terrestres ont été aussi longues que cela est mentionné dans la parole de Dieu ?
-Est-ce que tu pourrais me dire si vraiment tes années terrestres ont été aussi longues que cela est mentionné dans la parole de Dieu ?
L'âge que la Bible a indiqué à ton sujet, c'est 960 ans.
Pour nous, c'est là quelque chose de pratiquement impossible à croire. Nous
vivons tellement moins longtemps maintenant. S'il te plait, pourrais-tu nous en
parler et nous dire ce que tu faisais ?
-Il est absolument vrai, répondit Mathusalem, que nous
vivions jusqu'à un âge très avancé. Ce qu'en dit la parole inspirée est exact.
Moïse m'a répété pratiquement mot pour mot ce qu'il a écrit concernant
l'histoire du commencement du monde et de l'humanité. Pourquoi avons-nous vécu
si longtemps ? C'est facile à expliquer. Dieu a été pour nous d'une bonté
débordante. Aucune autre générations ne nous avait précédés. Aucun livre
n'avait jamais été écrit, que nous aurions pu lire. Rien n'avait été découvert
avant nous. Il nous a donc fallu beaucoup de temps, des années de longue
recherche et d'expérience pour découvrir ce que plus tard on pouvait apprendre
en seulement quelques minutes. En effet, un enfant âgé de quelques années, dans
les générations qui ont suivi, en savait autant que ce l'un de nous pouvait
connaître après 100 années d'existence. « Après les longues années de notre
labeur, nous sommes tous morts ; sauf Énoch que tu vois là-bas. Après 800 ou
900 ans, nous avions à peine plus de connaissance générale que n'en ont
aujourd'hui vos enfant de 10 ou 12 ans. Dans les générations qui ont suivi, un
peu après nous, 75 ou 80 années leur apportaient autant que nous en apportaient,
à nous, 8 ou 900. Ainsi Dieu, dans Sa grâce, a prolongé nos vies et nous a
donné de plus grandes opportunités de connaître la raison pour laquelle Il nous
avait donné la Terre comme première habitation au lieu de ce monde céleste-ci.
« Quand à ce que nous faisons ; eh bien, il est certain
que nous ne faisions rien d'autre que cultiver la terre et élever du bétail et
des moutons. Nos outils étaient des plus rudimentaires. Nous les fabriquions
entièrement en bois. Nous faisions du mieux que nous pouvions. Tu vois, là-bas,
assis dans le fond, c'est Adam. Il peut tout te dire, mon frère – car c'est
bien ce que tu es pour nous – en ce qui concerne sa 1ere expérience.
Je me levai alors dans le véhicule et on me présenta à
nouveau au père de la race humaine, ainsi qu'à Ève, notre mère à tous.
-Chers Adam et Ève, pourriez-vous nous parler de votre
1ere expérience sur la terre.
-Bien sûr ! dit Adam. Avec plaisir.
Ève hocha la tête en signe d'acquiescement.
-Bien ! Je dirai pour commencer que le jardin où nous avons été placés au tout début était vraiment un lieu d'habitation des plus agréables. On ne pourra jamais trouver sur la terre un endroit plus beau. On m'a donné toutes sortes de descriptions de jardins terrestres, mais rien n'a jamais égalé le paradis. Tout y était absolument merveilleux et délicieux. Il y avait des fruits de toutes sortes qui mûrissaient et qui attendaient à portée de main qu'on les cueille. Rien ne nous était interdit, excepté un seul arbre. Jamais je ne pourrai oublier ce péché. Quelles punitions ont suivi notre désobéissance ! la honte, la disgrâce, la séparation d'avec Dieu. « Quel jour triste cela a été quand Dieu nous a mis dehors pour labourer le sol et le cultiver pour y produire notre nourriture ! Après avoir entendu la sentence, nous n'avions pas envie de partir. Alors, 2 anges se sont approchés, avec un fouet à la main. Et sans dire un mot, ils nous ont conduits hors du jardin. Oh, la douleur et les larmes de ce jour ! Les anges nous avaient déjà parlaient de l'arbre de vie et des vertus merveilleuses qui étaient les siennes. Tout le jardin embaumait du parfum de cet arbre. Le souffle léger de la brise et toute l'atmosphère étaient comme saturés de la vie. Mais la mort rampait jusqu'à nous. Nous avons ressenti sur nous la froideur d'un linceul, et l'écrasement d'un terrible châtiment. « Nous n'étions tout simplement plus en harmonie avec notre environnement. La malédiction de la mort était sur nous et Dieu nous avait chassés du jardin pour travailler la terre qu'Il avait maudite pareillement.
-Dieu ne vous a t'il pas montré Sa grâce et Sa bonté en vous faisant la promesse d'un rédempteur ?
-Bien sûr ! C'est ce qu'Il a fait. Il nous a d'ailleurs fourni la preuve de Son amour pour nous dans les vêtements qu'Il nous a donnés pour couvrir cette honte.
-Bien sûr ! dit Adam. Avec plaisir.
Ève hocha la tête en signe d'acquiescement.
-Bien ! Je dirai pour commencer que le jardin où nous avons été placés au tout début était vraiment un lieu d'habitation des plus agréables. On ne pourra jamais trouver sur la terre un endroit plus beau. On m'a donné toutes sortes de descriptions de jardins terrestres, mais rien n'a jamais égalé le paradis. Tout y était absolument merveilleux et délicieux. Il y avait des fruits de toutes sortes qui mûrissaient et qui attendaient à portée de main qu'on les cueille. Rien ne nous était interdit, excepté un seul arbre. Jamais je ne pourrai oublier ce péché. Quelles punitions ont suivi notre désobéissance ! la honte, la disgrâce, la séparation d'avec Dieu. « Quel jour triste cela a été quand Dieu nous a mis dehors pour labourer le sol et le cultiver pour y produire notre nourriture ! Après avoir entendu la sentence, nous n'avions pas envie de partir. Alors, 2 anges se sont approchés, avec un fouet à la main. Et sans dire un mot, ils nous ont conduits hors du jardin. Oh, la douleur et les larmes de ce jour ! Les anges nous avaient déjà parlaient de l'arbre de vie et des vertus merveilleuses qui étaient les siennes. Tout le jardin embaumait du parfum de cet arbre. Le souffle léger de la brise et toute l'atmosphère étaient comme saturés de la vie. Mais la mort rampait jusqu'à nous. Nous avons ressenti sur nous la froideur d'un linceul, et l'écrasement d'un terrible châtiment. « Nous n'étions tout simplement plus en harmonie avec notre environnement. La malédiction de la mort était sur nous et Dieu nous avait chassés du jardin pour travailler la terre qu'Il avait maudite pareillement.
-Dieu ne vous a t'il pas montré Sa grâce et Sa bonté en vous faisant la promesse d'un rédempteur ?
-Bien sûr ! C'est ce qu'Il a fait. Il nous a d'ailleurs fourni la preuve de Son amour pour nous dans les vêtements qu'Il nous a donnés pour couvrir cette honte.
-Est-ce que ceci pouvait signifier pour vous comme une
offrande pour le péché par le sang ?
-Tout à fait ! C'était ça. Dieu nous a clairement expliqué les conditions du pardon. Et nous en avons donné l'enseignement à nos enfants. Caïn le savait parfaitement, aussi bien qu'Abel. Mais Caïn n'a pas voulu croire aux détails concernant l'offrande pour le péché. Et ceci explique pourquoi Abel a apporté un meilleur sacrifice que celui de Caïn. Et par ce sacrifice, à travers la mort, Abel parle encore.
-Tout à fait ! C'était ça. Dieu nous a clairement expliqué les conditions du pardon. Et nous en avons donné l'enseignement à nos enfants. Caïn le savait parfaitement, aussi bien qu'Abel. Mais Caïn n'a pas voulu croire aux détails concernant l'offrande pour le péché. Et ceci explique pourquoi Abel a apporté un meilleur sacrifice que celui de Caïn. Et par ce sacrifice, à travers la mort, Abel parle encore.
-C'était ça, Abel ? demandai-je.
-Exactement comme mon père te l'a dit.
-Et en ce qui concerne Caïn ?
-Il voulait décider par lui-même. Il méprisait les voies de Dieu. Pauvre garçon ! Il a semé sa semence d'incrédulité et il a moissonné sa récolte au milieu des perdus.
-Pourrais-tu m'en dire davantage, Adam, sur les conséquences de votre premier péché, quand Dieu y'a conduit en dehors du jardin ?
-J'ai déjà raconté 1000 fois cette histoire, mais c'est avec plaisir que je te la raconterai à nouveau. Je n'avais que très peu compris, avant notre péché, la profondeur de ce que signifie la transgression. Je sais tout ce que Moïse a écrit à ce sujet, et beaucoup plus. Et ce qu'il a dit est vrai. Les paroles de l'apôtre Paul étaient vraies également. On me les a répétées de nombreuses fois. Dans le jardin, nous avions une liberté sans limites et nous aurions dû nous en satisfaire. Mais il y avait l'arbre de la connaissance, non loin de l'arbre de vie. Dieu avait dit : « Vous pourrez manger librement de tous les arbres excepté un seul ». Il nous avait menacés de mort si nous désobéissons. Pourquoi avons-nous donc désobéi ? C'est là le problème le plus affreux de nos vies. Dieu a laissé la pénalité tomber sur nous. Nous sommes devenus mortels, sujets à la mort. L'octroi de l'immortalité nous a été retiré. Nous étions corrompus et aliénés, séparés de Dieu. Nous avons perdu Son image et nous n'avions plus ni espérance, ni Dieu. Ce n'est que par Sa grâce infinie que nous avons été sauvés et que nous bénéficions aujourd'hui du privilège de ces maisons de béatitude.
-Exactement comme mon père te l'a dit.
-Et en ce qui concerne Caïn ?
-Il voulait décider par lui-même. Il méprisait les voies de Dieu. Pauvre garçon ! Il a semé sa semence d'incrédulité et il a moissonné sa récolte au milieu des perdus.
-Pourrais-tu m'en dire davantage, Adam, sur les conséquences de votre premier péché, quand Dieu y'a conduit en dehors du jardin ?
-J'ai déjà raconté 1000 fois cette histoire, mais c'est avec plaisir que je te la raconterai à nouveau. Je n'avais que très peu compris, avant notre péché, la profondeur de ce que signifie la transgression. Je sais tout ce que Moïse a écrit à ce sujet, et beaucoup plus. Et ce qu'il a dit est vrai. Les paroles de l'apôtre Paul étaient vraies également. On me les a répétées de nombreuses fois. Dans le jardin, nous avions une liberté sans limites et nous aurions dû nous en satisfaire. Mais il y avait l'arbre de la connaissance, non loin de l'arbre de vie. Dieu avait dit : « Vous pourrez manger librement de tous les arbres excepté un seul ». Il nous avait menacés de mort si nous désobéissons. Pourquoi avons-nous donc désobéi ? C'est là le problème le plus affreux de nos vies. Dieu a laissé la pénalité tomber sur nous. Nous sommes devenus mortels, sujets à la mort. L'octroi de l'immortalité nous a été retiré. Nous étions corrompus et aliénés, séparés de Dieu. Nous avons perdu Son image et nous n'avions plus ni espérance, ni Dieu. Ce n'est que par Sa grâce infinie que nous avons été sauvés et que nous bénéficions aujourd'hui du privilège de ces maisons de béatitude.
Je remerciai Adam et tous les autres pour leur
gentillesse et je leur dis :
-Nous espérons que nous nous pourrons avoir avec vous un autre entretien comme celui-ci.
-Mais bien sûr ! nous serons heureux de te l'accorder au moment qui te conviendra.
-Nous espérons que nous nous pourrons avoir avec vous un autre entretien comme celui-ci.
-Mais bien sûr ! nous serons heureux de te l'accorder au moment qui te conviendra.
Nous jetâmes un regard sur l'immense avenue, dans la
direction où nous avancions, tout juste pour nous apercevoir qu'une foule
immense de saints et d'anges se rendaient au trône pour le grand rassemblement.
Ils étaient dans des véhicules de formes variées, où alors ils marchaient
paisiblement, passionnément engagés dans des conversations joyeuses et faisant
de sympathiques rencontres en chemin. Cela me rappelait, sur terre, ces grandes
occasions aux cours desquelles l'ancien Israël se rassemblait pour les grandes
fêtes annuelles du Seigneur, à Jérusalem. Un demi-million ou un million de
personnes se rassemblaient alors. Elles venaient des villes et des villages de
toute la Terre Sainte. Mais à cette fête-ci, des foules innombrables arrivaient
de toutes les directions. C'étaient ceux qui avaient été rassemblés de tous les
royaumes, de toutes les langues, de toutes les tribus, de tous les peuples de
la terre, juifs et non-juifs. Jamais il n'y eut dans le monde, pour aucune
raison que ce fût, un rassemblement d'une telle ampleur.
Mais cette fois, nous étions si près du trône que de
grandes vagues de lumière et de gloire jaillissaient comme des éclairs dans
toutes les directions. Évoquer un lever de soleil terrestre, dans une matinée
de juin lumineuse, ne serait qu'une bien pâle image de cette gloire. Nous
étions encore à plusieurs lieues du trône, mais les constructions, les maisons
et les palais étaient d'une magnificence et d'un raffinement d'une
indescriptible beauté.
De part et d'autre de cette très large avenue se
trouvaient les demeures magnifiques construites dans les premiers âges du Ciel
lui-même. Elles étaient alors occupées par les saints qui, les premiers,
franchirent le seuil qui sépare le temps de l'éternité. Car il y a eu une
période de l'éternité ou aucune âme humaine n'avait marché sur ces rues tout en
or, ni même vu ni connu cette gloire céleste. C'est à partir des jours d'Abel
que les âmes ont commencé à se rassembler ici, en nombre toujours croissant. Encore
et encore me revenait en mémoire cette parole de notre Seigneur quand Il était
sur terre : "Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père"
En vérité, toutes ces demeures ont été préparées par notre Seigneur béni
Lui-même, qui s'est servi des anges et des hommes pour l'assister.
Il y avait aussi de très grandes, de très spacieuses
maisons, plus spécialement pour les anges. A ce qu'on m'en a dit, ils s'y
rassemblent et y adorent Dieu. Ils reçoivent aussi les ordres divins. C'est de
là que souvent ils partent pour leurs missions d'amour dans l'autre monde,
celui du péché et de la douleur.
L'eau de la vie jaillissait de magnifiques fontaines et
s'écoulait en ruisseaux argentés dans le milieu des rues. Et nous nous en
rafraîchissons avec les coupes d'or de ce saint sanctuaire ; car la grande
voiture avançait très lentement, très paisiblement.
-Nous sommes pratiquement à l'entrée sud, dit alors Énoch.
-Nous sommes pratiquement à l'entrée sud, dit alors Énoch.
A ces mots, nous nous levâmes tous et nous nous tînmes
debout dans la voiture. Les nouveaux venus étaient tellement impressionnés,
écrasés par la majesté et la gloire de ce qui nous entourait, que nous
entonnâmes un hymne de louange. Quand nous l'eûmes terminés, nous nous mîmes
tous à genoux sur les sièges de la voiture et nous répandîmes nos louanges devant
Dieu.
-Oh, trône de Dieu ! S'écria Bohémond. Je suis submergé
par la gloire !
C'est alors que la voiture de David se retrouva à nos
cotés. Elle était remplie de nouveaux arrivants, mais il y avait aussi parmi
eux Geneviève ainsi que ma mère et marie. David était repassé par la cathédrale
des enfants et leur avait trouvé de la place. Nos deux véhicules étant alors
arrêtés, nous mîmes tous pied à terre et nous marchâmes sur une courte
distance. Nous nous rendîmes jusque sous les branches largement étendues de
l'un des arbres de vie. Nous chantâmes là un autre hymne et à nouveau nous nous
prosternâmes avec des louanges d'adoration. Nous étions tellement écrasés par
la majesté et la gloire qui nous entouraient de partout que nous ne savions
plus que dire ni même penser. Des milliers de saints se rassemblaient près de
nous et se pressaient plus près du trône. Tous ces hommes et ces femmes de
l'antiquité qui étaient dans notre voiture s'avancèrent immédiatement. Mais
Bohémond, Geneviève, Maman, Marie et moi, nous restâmes là un instant pour nous
consulter davantage les uns les autres, et avec David qui maintenant venait
vers nous. Bohémond et moi, nous avions peur. C'était une crainte respectueuses
que nous n'arrivons pas à dominer. Tous les autres se sentaient tout à fait
chez eux. Nous essayâmes d'en faire autant. Mais nous sentîmes comme un
serrement dans nos âmes. La pensée de nous tenir bientôt devant le trône et de
regarder le visage de l'Éternel, du grand Yahvé, nous faisait songer
profondément à la préparation qui avait été la nôtre.
-Allons rejoindre là-bas la multitude ! dit alors David.
-Si nous sommes séparés pendant la grande réunion, nous dirent Maman et Geneviève, nous nous retrouverons au banquet qui suivra. "
-Maintenant, dit Sénéca Sodi, tu dois te reposer. Retranscris fidèlement ce que je t'ai donné et je te reverrai bientôt.
-Allons rejoindre là-bas la multitude ! dit alors David.
-Si nous sommes séparés pendant la grande réunion, nous dirent Maman et Geneviève, nous nous retrouverons au banquet qui suivra. "
-Maintenant, dit Sénéca Sodi, tu dois te reposer. Retranscris fidèlement ce que je t'ai donné et je te reverrai bientôt.
Comme d'habitude, il me souhaita très gentiment une bonne
nuit. Il était sur le point de disparaître de ma vue quand je lui dis :
-Sénéca, mon âme est tellement transportée par ton récit que je voudrais que tu restes avec moi toute la nuit et que tu m'emmènes au grand rassemblement.
-Tu m'entendras encore, mon fils.
Ayant dit ces mots, il s'en était allé.
-Sénéca, mon âme est tellement transportée par ton récit que je voudrais que tu restes avec moi toute la nuit et que tu m'emmènes au grand rassemblement.
-Tu m'entendras encore, mon fils.
Ayant dit ces mots, il s'en était allé.
II - LES SPLENDEURS DU TRONE
Sénéca arriva comme d'habitude. Son visage rayonnait de
joie.
-Pourquoi es-tu si heureux ce soir ? Lui demandai-je.
-Parce que je vais t'emmener là où j'ai hâte d'être à nouveau moi-même.
-Eh bien ! J'attends impatiemment ton message. Quand tu m'as quitté la dernière nuit, nous nous trouvions près du trône.
-Oui, mon fils. Et je vais maintenant t'en dire davantage.
-Parce que je vais t'emmener là où j'ai hâte d'être à nouveau moi-même.
-Eh bien ! J'attends impatiemment ton message. Quand tu m'as quitté la dernière nuit, nous nous trouvions près du trône.
-Oui, mon fils. Et je vais maintenant t'en dire davantage.
"Les splendeurs du trône lui-même dépassent de très
loin tout ce qui m'est possible de dire pour en faire une description. Comme
nous nous approchions toujours plus près du centre de la ville et du trône du
Père, de puissantes vagues de lumière et de gloire arrivaient constamment et
passaient sur nous. Elles nous plongeaient littéralement dans un bain d'amour,
de paix et de joie, et notre exaltation avait atteint un degré de perfection encore
inconnu auparavant. Sans le moindre bruit, les voitures célestes se dirigeaient
dans toutes les directions. Des foules incommensurables d'êtres ravis de
bonheur et revêtus des habits les plus purs se déplaçaient en direction du
trône ou en revenaient. Chaque visage reflétait l'expression calme et paisible
d'une parfaite sérénité de l'âme.
Un grand nombre d'entre eux étaient comme nous, s'approchant du trône pour la première fois. Beaucoup se trouvaient depuis longtemps à l'intérieur de la majestueuse enceinte de la ville, mais tout ce qu'ils avaient vu depuis lors avait procuré à leur âme une satisfaction entière, un contentement total. Aussi s'étaient-ils attardés sur chaque nouvelle chose qu'ils avaient découverte. Et c'était bien qu'ils aient agi ainsi, car la gloire du trône, qui surpasse toutes les autres, aurait été trop grande pour eux.
Un grand nombre d'entre eux étaient comme nous, s'approchant du trône pour la première fois. Beaucoup se trouvaient depuis longtemps à l'intérieur de la majestueuse enceinte de la ville, mais tout ce qu'ils avaient vu depuis lors avait procuré à leur âme une satisfaction entière, un contentement total. Aussi s'étaient-ils attardés sur chaque nouvelle chose qu'ils avaient découverte. Et c'était bien qu'ils aient agi ainsi, car la gloire du trône, qui surpasse toutes les autres, aurait été trop grande pour eux.
J'en vis tant qui étaient véritablement écrasés par la
majesté, la gloire et la lumière, que cela me rappela tout à fait l'expérience
que beaucoup ont connu sur terre, au moment des grandes périodes de réveil
spirituel. Les émotions spirituelles étaient alors plus fortes que ce que les
personnes pouvaient nerveusement supporter. Aussi voyait-on des prostrations,
des extases, des évanouissements, des cris et d'autres manifestations de ce
genre. J'ai même découvert qu'il y avait au Ciel une croissance, un
développement des possibilités de l'âme jusqu'à un degré de perfection sans
limites. Et qu'il y avait aussi un potentiel de capacité intellectuelle d'une
dimension inconnue sur la terre et que nous n'avions pas soupçonné à notre
arrivée dans le domaine céleste. Oui, une perfection sans limites, mais qui,
cependant, ne peut atteindre la perfection de DIEU tandis qu'elle s'en
approche.
La majesté du trône est vraiment absolument
indescriptible. Et bien que nous ayons été très soigneusement préparés pour
cela, nous étions si impressionnés par tout ce qui nous entourait et par ce qui
était face à nous que nous ne savions plus quoi dire ni même quoi penser. Pour
tenter une comparaison avec les ouvrages terrestres, nous dirons que les plus
grandioses et les plus luxueuses des plus grandes réalisations humaines ne
pourraient en donner qu'une idée bien pâle. Même les mots du langage humain
sont totalement insipides pour rendre une telle description. Les souvenirs de
nos expériences enfantines se bousculaient dans nos esprits. Et je redisais
encore et encore : "Est-ce un rêve ou la réalité ? Ai-je une vision ou
suis-je vraiment au Ciel ? Jamais, sur terre, je n'ai vécu un rêve pareil à
ceci. Jamais rien n'a eu une telle splendeur. Jamais aucun rêve n'a procuré
l'enchantement d'une telle gloire"
Nous étions là, complètement subjugués depuis un long
moment, quand s'approcha de nous un homme dont le visage était entouré d'un
halo de lumière. Il semblait avoir réalisé notre situation. Il nous demanda :
-Frères bien-aimés, est-ce la première fois que vous
venez jusqu'au trône ?
Nous l'avions reconnu au moment où il s'était approché tout près de nous, lorsqu'il avait pris la parole. Mais nous avions rencontré tellement de monde en si peu de temps que nous n'étions pas sûrs qu'il faisait partie de ceux qui se trouvaient dans notre véhicule.
Nous l'avions reconnu au moment où il s'était approché tout près de nous, lorsqu'il avait pris la parole. Mais nous avions rencontré tellement de monde en si peu de temps que nous n'étions pas sûrs qu'il faisait partie de ceux qui se trouvaient dans notre véhicule.
-Oui, absolument ! répondis-je. Il y a bien déjà un petit
moment que nous sommes arrivés dans la ville, mais nous avons été retenus par
tant de choses et tant de scènes magnifiques qu'il ne nous a pas été possible
de venir plus tôt jusqu'au trône.
-Vous avez fait preuve de sagesse, nous dit cet ami qui
s'intéressait à notre cas. Car même maintenant, vous n'êtes pas encore
suffisamment préparés pour les grandes choses qui sont là tout près de vous.
Mais si vous voulez bien de moi, je vais vous accompagner juste un instant,
tandis que vous entrerez dans ce lieu béni, le plus élevé de la maison de votre
Père.
-Oh, oui ! Nous serons très heureux de vous avoir avec
nous. Nous sommes tellement ignorants de ce qui nous attend.
Je me tournai vers Bohémond :
-Quelle chance d'avoir ce frère pour nous accompagner et
nous assister ! Mais ne savions-nous pas que nous ne devions avoir aucune
crainte dans la maison du Père, au milieu de Ses nombreuses demeures ? Car tous
nos besoins y trouvent leur satisfaction au bon moment.
Ce bien-aimé nous conduisît alors jusqu'à une fontaine
aux eaux scintillantes. Elle ne se trouvait pas très loin de l'une des grandes
entrées qui donnent sur le trône. Il nous proposa à boire dans une coupe d'or,
puis se dirigea à quelques pas, jusqu'à un arbre gigantesque dont les branches
retombaient très bas tout autour. Il nous apporta à chacun une grappe de ses
fruits. Quand nous l'eûmes mangée, il prononça sur nous des paroles de
bénédiction. Et soudain, nos yeux et nos esprits se trouvèrent prêts pour les
splendeurs les plus majestueuses et les plus grandioses vers lesquelles un
mortel ait jamais été élevé. C'est à ce spectacle que nous allons maintenant
prêter attention.
CHAPITRE 2 - LE TRONE
Nous fûmes tellement extasiés devant la vision qui se
présenta à nos yeux que Bohémond se prosterna sur sa face et répandit son cœur
en louange devant Dieu, comme je ne l'avais jamais entendu auparavant. En fait,
nous étions tous absolument confondus d'admiration et d'émerveillement.
L'immensité des diverses parties du trône dépasse toute possibilité de comparaison avec quoi que ce soit de terrestre. Il s'étendait devant nous sur plusieurs stades, dans toutes les directions. Bohémond s'approcha tout près de moi.
-Qui aurait jamais pu imaginer une telle splendeur ! dit-il à voix basse.
L'immensité des diverses parties du trône dépasse toute possibilité de comparaison avec quoi que ce soit de terrestre. Il s'étendait devant nous sur plusieurs stades, dans toutes les directions. Bohémond s'approcha tout près de moi.
-Qui aurait jamais pu imaginer une telle splendeur ! dit-il à voix basse.
Inondée de gloire, la lumière avait atteint un degré qui
dépassait toute conception humaine et qui révélaient les splendeurs du trône.
Des splendeurs impossibles à décrire. J'eus à nouveau en pensée la parole que
j'avais souvent entendue :
"DIEU EST LUMIERE ET IL N'Y A PAS EN LUI DE
TENEBRES" 1 Jean 1:5
Nous restâmes longtemps dans l'admiration et
l'émerveillement. Notre guide s'approcha de nous :
-Avançons, maintenant ! Allons voir davantage encore la
majesté du trône de notre Père ! N'ayez absolument aucune crainte, car nous
sommes tous enfants de Dieu et Il se réjouit de notre joie suprême. Il aime que
nous goûtions aux trésors de Son amour. C'est cela qui le satisfait. Venez avec
moi ! Je vous donnerai une rapide vision de ce que Dieu avait en pensée quand
Il a établi les fondations du monde et quand Il a crée l'homme à Sa propre
image. Cela fait des milliers d'années terrestres que je suis ici. Peu de gens
étaient venus de la terre quand je suis arrivé ici la première fois,
comparativement aux innombrables millions qui s'y trouvent aujourd'hui. Et
quand, pour la première fois, j'ai jeté les yeux sur cette gloire, il y avait
un très grand nombre d'anges autour du trône.
-Ah oui ! dis-je. Je me souviens qu'il est dit dans la
parole de Dieu
:"10 000 fois 10 000 anges se tiennent vers le Trône. Apocalypse 5 : 11
:"10 000 fois 10 000 anges se tiennent vers le Trône. Apocalypse 5 : 11
-C'est vrai ! Approuva Bohémond. Cela fait 100 millions.
Mais je crois bien qu'il y a encore de la place pour 100 autres millions.
Nous apprîmes alors que notre guide n'était autre que
Énoch, l'antique patriarche, que nous avions rencontré dans la grande voiture
ainsi qu'à notre arrivée au paradis. Nous l'avions également vu à l'un des
grands services de louange, à l'intérieur de la ville. Mais nous avions déjà
rencontré des centaines, et même des milliers de personnes en très peu de temps
; et d'autres part, nous étions tellement abasourdis par ce que nos yeux
contemplaient, que nous fûmes lents à le distinguer des autres hommes des temps
anciens. Son corps brillait comme la lumière, et il était tout à fait l'image
de la jeunesse et de la santé. Il était, parmi tous les autres, celui qui
n'avait jamais connu la mort.
-Oh, Énoch ! Bienheureux de Dieu !
-Venez avec moi !
-Venez avec moi !
Nous le suivîmes jusqu'à un endroit qui se situait à une
certaine hauteur par rapport à la base du trône. De là, nous pouvions voir la
foule incommensurable que Jean a vue dans sa vision ; ou disons plutôt : la
partie que nos yeux pouvaient voir et que nul homme n'aurait pu compter. La
multitude était composée de toutes les nations de la terre. Tous étaient vêtus
de vêtements éclatants comme la neige et semblaient se déplacer dans toutes les
directions, dans un joyeux service pour leur Seigneur.
-Je me demande si Jean se trouve quelque part au milieu
de cette foule immense, dis-je à voix basse à Bohémond. Je me souviens des mots
qu'il a utilisés pour prédire ce merveilleux spectacle :
"Après cela, je regardai, et voici, il
y avait une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toute nation, de
toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. Ils se tenaient devant le
trône et devant l'agneau, revêtus de robes blanches, et des palmes dans leurs
mains." Apocalypse 7:9
-Est-ce que nous allons plus loin ? demanda Énoch. Il y a
encore des choses merveilleuses à voir.
-Mais bien sûr ! Nous voulons tout voir !
-Alors, il vous faudra rester ici longtemps si vous voulez tout voir.
-Mais bien sûr ! Nous voulons tout voir !
-Alors, il vous faudra rester ici longtemps si vous voulez tout voir.
En continuant, nous rencontrâmes beaucoup de personnes
que nous avions déjà vues à d'autres endroits de la ville. Chacune reflétait le
bonheur et le contentement. Pouvaient-elles désirer autre chose ? Elles avaient
tout. Il y avait des différences dans ce qu'expérimentaient les uns et les
autres, mais aussi une sainte harmonie, comme la musique des cordes d'une
harpe. Il n'y avait pas la moindre dissonance à travers tout le royaume, ni
dans la ville, ni dans le paradis.
Énoch nous conduisait maintenant jusqu'au trône lui-même.
Celui-ci était entouré de raies de lumière magnifiques et majestueuses, de
toutes les couleurs de l'arc-en-ciel, qui signifiait les attributs Dieu
tout-puissant, notre Père à tous. Il nous sembla alors comprendre Dieu comme
nous ne l'avions jamais fait auparavant. Je pensais aux anneaux qui encerclent
la planète saturne, aux nuages teintés d'or d'un coucher de soleil. Mais rien
cependant ne peut vraiment soutenir la comparaison avec une telle gloire.
Au-dessous du cercle de cet arc-en-ciel était le siège du Père Tout-puissant à
quelque chose de géant et de massif. Car chaque attribut du Père est dans Son
Fils, Jésus-Christ. Toute-puissance Lui appartient, à la fois dans le Ciel et
sur la terre. Et bien qu'Il se trouve présent partout au même moment, Son
omniprésence suggère cependant qu'IL est une personne et qu'Il a un siège sur
le trône, et que de ce trône émane le pouvoir et la puissance qui gouvernent
tout l'univers. Son esprit et Son pouvoir opèrent dans tous les mondes, et Son
trône est pareillement dans tous les royaumes célestes.
-Si vous n'aviez pas été préparés, dit Énoch, vous
n'auriez pas pu voir cette gloire extrême.
C'est alors que nous vîmes Moïse qui marchait jusqu'à
nous. Nous l'avions rencontré près de l'une des fontaines de la porte de Juda
et nous avions eu avec lui un échange apprécié. Nous ayons reconnus, il nous
fit une gracieuse révérence.
-Frères bien-aimés, nous dit-il, ne soyez pas intimidés
par cette gloire ! N'ayez pas peur de voir la face de votre Père, car vous êtes
à Son image, maintenant ! Quand j'étais sur la terre, j'ai désiré voir Son
image et j'ai prié pour cela. Mais je ne savais pas ce que je demandais. Dieu
m'a déclaré qu'aucun homme ne pouvait voir Sa face et vivre. Alors, Il a voilé
Son visage quand Sa gloire est passée devant moi. Mais j'ai pu voir Son dos.
Par contre, maintenant, non seulement vous pouvez contempler Son visage, et
vivre, mais aussi vous pouvez vous réjouir d'une manière toujours plus grande,
en contemplant ce visage pendant l'éternité.
-Que Son nom est béni ! m'écriai-je. Oh, une joie extrême
remplit mon âme devant la gloire inexprimable de cette vision. Et je n'arrive
plus à contenir mes sentiments.
Alors avec un grand nombre de ceux qui se tenaient debout
près de nous et qui étaient arrivés depuis peu jusqu'au trône, nous nous
prosternâmes devant Dieu pour L'adorer et Le louer. Et nous restâmes longtemps
dans cette attitude. Soudain, nous entendîmes le chœur puissant des myriades
d'anges. Avec l'incommensurable multitude de rachetés, 100 millions d'anges
chantaient : "Que la bénédiction, l'honneur, la gloire et la puissance
soient à Celui qui est assis sur le trône et à l'Agneau, pour les siècles des
siècles" En me relevant, je vis la gloire de Dieu comme je ne l'avais encore
jamais vue. Son visage était comme la lumière. Et tous Ses attributs divins
semblaient être révélés dans cette ineffable harmonie. Les seuls mots qui me
venaient à l'esprit, c'était : amour, bonté, miséricorde, puissance, sagesse et
connaissance. Et je savais qu'en Lui tous nos désirs étaient comblés. Je
regardai encore. Mon âme fut envahie de pensées pures et saintes. Je pensai à
quelques vers que j'avais appris longtemps auparavant :
"Éternelle lumière, éternelle lumière
Je sais combien mon âme devra être pure
Lorsqu'elle se tiendra sous Ton regard perçant.
Elle ne tremblera pas. Mais dans sa paix sereine,
Elle sera vivante et Te contemplera."
Je sais combien mon âme devra être pure
Lorsqu'elle se tiendra sous Ton regard perçant.
Elle ne tremblera pas. Mais dans sa paix sereine,
Elle sera vivante et Te contemplera."
Ses yeux étaient des yeux d'amour. Je savais que toutes
choses, dans le Ciel et sur la terre, et dans tous les autres mondes, les
petites choses comme les grandes, étaient nues et ouvertes devant ces yeux. Ses
mains, je le savais, les avaient toutes crées. Énoch et Élie se tenaient tout
près de nous.
-Cela fait des milliers d'années terrestres que nous
sommes ici, dirent-ils, et nous commençons seulement à connaître Dieu. Vous
croyez peut-être avoir vu Ses yeux. Mais vous n'avez seulement vu qu'un rayon
de lumière par rapport à ce que vous verrez. Vous pensez peut-être avoir vu Ses
pieds, mais la terre, d'où vous êtes arrivés tout récemment, n'est pour lui
qu'un marchepied.
-C'est vrai, acquiesçai-je. Je me souviens maintenant de
Sa parole :"Le Ciel est mon Trône et la Terre mon marchepied"-Jamais
tu ne pourras connaître Sa grandeur; dit Moïse. Tu le vois assis sur Son trône,
mais Son esprit Tout-Puissant est partout. Il ne manque aucun savoir à Ses
capacités créatrices et Son énergie éternelle ne connaît aucune fatigue. Il
n'est jamais fatigué de soutenir toutes Ses oeuvres. Son oreille, qui entend
tout, écoute toutes les prières qui Lui sont offertes dans la droiture. Son
oeil Omniscient voit toutes choses. Ses mains puissantes sont promptes à bénir
ou à punir. Et Sa volonté devient tout simplement la loi toute-puissante.
Je regardai à nouveau. J'examinai le trône plus
attentivement une fois encore. Je vis alors 24 sièges, de la plus exquise
beauté, des deux cotés du trône. L'ayant lu dans la Sainte Parole (Apocalypse
4:4), je savais que ces sièges étaient destinés aux anciens. Mais la plupart
étaient vacants maintenant. Car les anciens, je l'avais vu, sont activement
engagés dans le service de Celui qui est sur le trône. Oui, le trône de
l'UNIVERS... Je m'aperçus un peu plus tard que le trône consistait en 2 parties
et je m'interrogeai à ce sujet. Mais Énoch s'approcha, et voyant mon impatiente
curiosité, me dit ceci :
-Notre Seigneur Jésus, qui règne à la fois dans le Ciel
et sur la Terre, à sa place sur le trône, à coté de Son Père. Car Il a obtenu
la victoire, et Il a Sa place sur ce trône à jamais.
Je me souviens de ce passage de l'Écriture qui déclare,
dans l'Évangile : " Il fut reçu dans la gloire et s'assit à la droite de
Dieu" ; Et je pensai aussi à Etienne, qui déclara dans son martyre :
"Je vois les Cieux ouverts et le Fils
de l'Homme debout à la droite de Dieu"
-Où est-Il maintenant ? Demandai-je à Énoch.
-Oh, Il est quelque part près du trône, ou dans la ville. Tu vas bientôt le voir, car Il est toujours présent au grands rassemblements qui se tiennent ici. Vous ne l'avez pas rencontré ?
-Si, bien sûr ! A la porte de Juda. Et aussi à l'occasion d'une grande réunion de louange, à un autre endroit de la ville. Mais je suis impatient de Le revoir une nouvelle fois.
-Vous serez réjouis d'une joie inexprimable, reprit Énoch, au-delà de tout ce que vous avez pu connaître ou voir. Quand non seulement Il sera là, Lui, mais quand se déroulera le grand rassemblement des saints et des anges, qui ne va d'ailleurs plus beaucoup tarder. C'est souvent que nous nous retrouvons ici pour recevoir des enseignements. Ce sont des enseignements complémentaires qui concernent le royaume ou les projets futurs de Dieu pour son peuple. Nous n'avons pas encore tout apprise qu'il nous faut savoir à propos des objectifs et des plans de Dieu pour la multitude des rachetés. Ceux que Dieu a grandement honorés sur la terre, comme l'ont été Ses serviteurs, sont grandement honorés ici également. Ils sont Ses serviteurs dans le Ciel. Ils ont fréquemment part aux exposés qui ont trait à la vérité éternelle. Vous n'allez pas, bien sûr, partir du trône avant que le service ne se soit déroulé ?
Bohémond s'approcha :
-Oh, Il est quelque part près du trône, ou dans la ville. Tu vas bientôt le voir, car Il est toujours présent au grands rassemblements qui se tiennent ici. Vous ne l'avez pas rencontré ?
-Si, bien sûr ! A la porte de Juda. Et aussi à l'occasion d'une grande réunion de louange, à un autre endroit de la ville. Mais je suis impatient de Le revoir une nouvelle fois.
-Vous serez réjouis d'une joie inexprimable, reprit Énoch, au-delà de tout ce que vous avez pu connaître ou voir. Quand non seulement Il sera là, Lui, mais quand se déroulera le grand rassemblement des saints et des anges, qui ne va d'ailleurs plus beaucoup tarder. C'est souvent que nous nous retrouvons ici pour recevoir des enseignements. Ce sont des enseignements complémentaires qui concernent le royaume ou les projets futurs de Dieu pour son peuple. Nous n'avons pas encore tout apprise qu'il nous faut savoir à propos des objectifs et des plans de Dieu pour la multitude des rachetés. Ceux que Dieu a grandement honorés sur la terre, comme l'ont été Ses serviteurs, sont grandement honorés ici également. Ils sont Ses serviteurs dans le Ciel. Ils ont fréquemment part aux exposés qui ont trait à la vérité éternelle. Vous n'allez pas, bien sûr, partir du trône avant que le service ne se soit déroulé ?
Bohémond s'approcha :
-Eh bien ! Je ne sais pas si nous aurons envie de partir
d'ici. Je ressens une telle exaltation dans mon âme. Jamais au cours de toute
ma vie terrestre, je n'ai imaginé que de telles réalités étaient en réserve
pour nous.
Je levai à nouveau les yeux sur le visage de Celui qui
était assis sur le trône.
-Oh mon Dieu ! Mon Père ! dis-je. Je TE loue à jamais. Car tu as pensé à moi, indigne mortel, et Tu m'as introduit dans cette gloire indicible.
-Maintenant, dit Énoch, il faut que je vous laisse un instant. Je vois que des foules innombrables arrivent de tous les quartiers de la ville.
-Oh mon Dieu ! Mon Père ! dis-je. Je TE loue à jamais. Car tu as pensé à moi, indigne mortel, et Tu m'as introduit dans cette gloire indicible.
-Maintenant, dit Énoch, il faut que je vous laisse un instant. Je vois que des foules innombrables arrivent de tous les quartiers de la ville.
A ces mots, il agita la main :
-Au revoir ! nous dit-il très gentiment. A plus tard !
Moïse aussi avait disparu, au milieu de ces millions d'âmes réjouies.
-Au revoir ! nous dit-il très gentiment. A plus tard !
Moïse aussi avait disparu, au milieu de ces millions d'âmes réjouies.
Bohémond et moi nous tenions debout ébahis et admiratifs.
Notre louange pour Dieu débordait, pour tout ce qui était devant nos yeux.
Soudain, 4 anges puissant surgirent. Ils volaient à coté du trône, des trompettes
d'or à la main. Bientôt, les voûtes et les dômes du Ciel résonnèrent de l'écho
de leur puissante sonnerie. Mais ils disparurent très vite au milieu des
grandes avenues de la ville. Nous savions ce que cela signifiait. Et nous
allons maintenant prêter attention à ce qui suivit.
I - LE GRAND RASSEMBLEMENT DEVANT LE TRONE
Je me tournais vers Bohémond :
-Qu'allons-nous faire ? Je sens que j'ai peur. Nous ne savons pratiquement rien du déroulement des choses, ici.
Nous questionnâmes quelqu'un qui se trouvait près de nous.
-N'ayez pas peur ! nous dit-il. Allez où cela vous fait plaisir ! Nous allons tous trouver une place. Et vous serez alors tout près du trône.
-Qu'allons-nous faire ? Je sens que j'ai peur. Nous ne savons pratiquement rien du déroulement des choses, ici.
Nous questionnâmes quelqu'un qui se trouvait près de nous.
-N'ayez pas peur ! nous dit-il. Allez où cela vous fait plaisir ! Nous allons tous trouver une place. Et vous serez alors tout près du trône.
Nous élargîmes le cercle de notre vision, et nous vîmes
des sièges en très grand nombre, sur l'arrière, sur la droite et sur la gauche
du trône. Ils s'élevaient en forme de terrasse comme un grand amphithéâtre.
Nous découvrîmes qu'ils se remplissaient avec la grande chorale du Ciel. Les
choristes entraient en file, dans un ordre parfait. Chacun portait une harpe
d'or. Les sièges furent tous remplis. Ces choristes avaient été les plus
fidèles conducteurs des chorales terrestres. Mais beaucoup aussi n'avaient
jamais chanté dans un concert terrestre. Grâce à leur belle voix céleste,
entraînée dans les louanges de Dieu sur la terre, ils étaient choisis pour ces
grandes occasions par l'Ancien que bénissent toutes les âmes du Ciel.
Je regardai à nouveau. La plupart des anciens avaient
pris leur place. Il y avait beaucoup de ceux que nous avions rencontrés. Ils
firent un signe de tête gracieux pour souhaiter à tous la bienvenue. Toute
notre anxiété avait disparue. Nous nous sentîmes à l'aise. Chez nous. Je
regardai encore. J'étais dans l'émerveillement et l'adoration. Et voici que
notre Seigneur Jésus bien-aimé, accompagné par Moïse et Paul, arrivait au
trône. Notre Seigneur prit Sa place à coté de Son Père. Moïse et Paul
s'assirent parmi les anciens.
Des foules sans nombre arrivaient de partout. Les
voitures célestes les amenaient par dizaines de milliers. Les vêtements des
grands prêtres de l'Antiquité ne sauraient être comparés aux superbes draperies
flottantes de ces millions d'âmes qui avaient été lavées dans le sang de
l'Agneau. Toutes reflétaient la joie et le bonheur. Beaucoup de nos amis, que
nous avions bien connus sur terre et qui étaient arrivés d'endroits éloignés de
la ville ou du paradis, venaient maintenant nous saluer. Ma propre mère, mon
épouse Geneviève, et ma fille marie étaient parmi eux. Mon cher grand-père,
maintenant si jeune et si beau, se trouvait là aussi. Plusieurs amis d'enfance,
qui étaient décédés plusieurs années avant moi, s'approchèrent également.
Parmi eux, il y en avait un que jamais je n'aurais espéré
voir au Ciel, mais qui, comme le brigand sur la croix, fut sauvé dans les derniers
moments de sa vie. Et bien qu'il ait passé beaucoup de temps dans les lieux du
paradis très éloignés de la cité céleste - c'est ce qu'il me dit plus tard - il
était cependant là. Nous eûmes beaucoup d'embrassades et de congratulations
joyeuses, tandis que la grande multitude emplissait tout l'espace.
Il y avait peut être 6 ou 7 Km, ou davantage, depuis le
siège de notre Père jusqu'au cercle extérieur de l'immense foule rassemblée
sous la voûte gigantesque de ce trône impérial. Les 4 anges étaient de retour.
Ils volaient vers le milieu du trône et sonnaient de la trompette en proclamant
:
"Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu
Tout-Puissant, qui était, qui est et qui vient !" Apocalypse 4:8.
Quand ces archanges eurent terminé leur louange, les 24
anciens se prosternèrent devant Celui qui vit d'éternité en éternité et qui est
assis sur le trône. Ils adorèrent en disant :
"Tu es digne, notre Seigneur et notre
Dieu, de recevoir la gloire, l'honneur et la puissance, car Tu as crée toutes
choses, et c'est par Ta volonté qu'elles existent et qu'elles ont été
crées" Apocalypse 4:11.
tandis qu'ils étaient étendus, prosternés sur leurs
visages, la grande chorale de 100 mille voix se leva. Elle chanta devant la
multitude un chant nouveau, qui jamais sur terre n'a eu son égal par sa douceur
et son pathétique, et par les sentiments qu'il inspirait. On entendait pas une
seule voix discordante. Aucune harpe ne fit de fausse note. La musique roulait
comme des vagues. Elle portait très loin. Même avec ses nuances les plus
légères, elle atteignait tous ceux qui se trouvaient aux limites les plus
éloignées de cette merveilleuse assemblée. Car l'atmosphère du Ciel est si pure
qu'on peut entendre les voix à de très longues distances. Et la multitude
répondait: "AMEN ! AMEN !"
Regardant à nouveau, je vis 10 000 fois 10 000 anges et
je les entendis chanter avec de fortes voix :
"Digne est l'agneau qui a été immolé,
de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l'honneur, la
gloire et la louange" Apocalypse 5:12.
Et tous les anciens se tenaient debout et disaient :
"Amen !"
Puis on annonça un hymne connu, aussi connu sur terre que
dans le Ciel, car je l'avais entendu des années auparavant. Les choristes se
levèrent, mais ce fut tout le monde qui chanta et loua Dieu. Et j'eus la pensée
que certainement la terre elle-même devait résonner à ces louanges et redonner
en écho cette merveilleuse mélodie. J'étais tellement extasié qu'à nouveau je
ressentis la crainte et la peur quand je vis la grandeur et la magnificence du Dieu
Tout-Puissant comme je ne l'avais encore jamais vue.
Je regardais à nouveau, et un ancien que j'avais
rencontré me dit signe de venir à son côté. J'obéis sans tarder. Je bondis
jusqu'à la grande galerie où étaient assis les anciens. Il me dit :
-Regarde encore ! Regarde là l'immense rassemblement !
-Regarde encore ! Regarde là l'immense rassemblement !
Et je vis véritablement la grande foule que personne ne
pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple et de toute
langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l'Agneau, revêtus de robes
blanches. Ils avaient des palmes à la main et ils criaient d'une voix forte en
disant : "Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône et à
l'agneau
". Et tous les anges se prosternèrent
sur leurs visages et adorèrent Dieu en disant : "AMEN
!" Apocalypse 7:9-11.
Après ceci, à la suggestion de l'ancien, je descendis au
pied du trône et rejoignis la compagnie que j'avais quittée. Je dis à Bohémond
à voix basse :
-Je ne savais jamais comment adorer Dieu, auparavant. Notre amour et notre zèle étaient si froids sur terre, et notre adoration était si formelle. Elle était sans vie.
-C'est vrai, chuchota Bohémond. Si seulement je pouvais retourner sur terre une seule semaine, j'enseignerais à mon peuple comment adorer Dieu. Il nous apparaît maintenant bien étrange que nous ayons si peu aimé Dieu quand nous étions sur terre.
-Je ne savais jamais comment adorer Dieu, auparavant. Notre amour et notre zèle étaient si froids sur terre, et notre adoration était si formelle. Elle était sans vie.
-C'est vrai, chuchota Bohémond. Si seulement je pouvais retourner sur terre une seule semaine, j'enseignerais à mon peuple comment adorer Dieu. Il nous apparaît maintenant bien étrange que nous ayons si peu aimé Dieu quand nous étions sur terre.
Après cet épisode de conversations, notre Seigneur se
leva. Il fit signe de la main et un profond silence régna devant Son auguste
présence. Chaque tête était courbée, devant Lui qui était " notre TOUT en
Tout" .
Sénéca me dit alors :
-Transcris cela fidèlement et je te reverrai demain comme d'habitude. Bonne nuit !
Sénéca me dit alors :
-Transcris cela fidèlement et je te reverrai demain comme d'habitude. Bonne nuit !
II - LE GRAND RASSEMBLEMENT S'ACHEVE
J'attendais impatiemment le retour de
Sénéca, pour en connaître davantage, moi-même, en ce qui concerne le trône de
Dieu. Il fut à l'heure et me salua avec son gentil sourire habituel. Il reprit
son récit.
"Le Seigneur Jésus s'était levé pour parler. Toutes
les têtes restèrent un long moment respectueusement inclinés. Puis tous Lui
accordèrent la plus sérieuse attention. Nous étions tous suspendus à Ses
paroles, comme lorsque il prononça sur terre le sermon sur la montagne. Il
parla de la dispensation à venir : elle allait commencer bientôt. Une nouvelle
fois, Il allait descendre sur terre, emmenant avec Lui la foule immense des
saints et des anges. Alors se produirait la résurrection des corps de tous les
saints.
La grande assemblée écoutait avec une profonde attention.
Elle recevait Ses paroles avec beaucoup de joie. Car chacun était très
directement concerné par cela. Des milliers de saints laissèrent éclater leur
joie à la pensée qu'aurait lieu bientôt la rédemption de leurs corps.
Les anges aussi dansaient de joie. Car notre Seigneur
avait déclaré qu'ils prendraient une part importante dans ce grand événement.
Il est certain qu'un très grand nombre, parmi cette multitude, attendaient cet
événement depuis des milliers d'années. Ils attendaient leurs corps spirituel
dont ils savait qu'il leur serait donné à cette heure. Nous serons alors
semblables aux anges eux-mêmes, comme le sont déjà les anciens, qui ont
d'ailleurs une place d'honneur par rapport aux anges puisqu'ils siègent tout
près du trône.
Pendant ce sermon, le pathétique manifeste de notre
Seigneur tout ce à quoi nous étions habitués sur la terre. L'émotion de nos
cœurs était à son comble. Il développa avec beaucoup de détails les idées que
Paul avait évoquées, il y a bien longtemps, quand il avait écrit sous
l'inspiration divine :
"... nous faisant connaître le mystère
de Sa volonté, selon le bienveillant dessein qu'il avait formé en Lui-même,
pour le mettre à exécution lorsque les temps seraient accomplis, de réunir
toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur
la terre" Éphésiens 1: 9-10.
Il attira notre attention sur l'avantage que possédaient
maintenant les anciens eu égard à la résurrection. Il décrivit à l'immense
foule l'ordre des événements qui se rapportent à l'histoire finale de Son règne
spirituel sur la terre : les événements des derniers temps, les grands
changements politiques, et les guerres dévastatrices de la période finale. Il
déclara aussi que dans les derniers temps, un grand effort serait fait parmi
les plus grandes nations civilisées pour amener une solution de paix aux
problèmes des nations. Il dit que beaucoup avait déjà été fait et que beaucoup
restait encore à faire.
Je pensai à ce qu'écrivait le prophète quand il évoquait
ces choses :
" De
leurs épées, ils forgeront des socs de charrues et de leurs lances, des
serpes"
Esaïe 2:4.
Esaïe 2:4.
Il en vint à parler de l'attitude matérialiste et du
caractère mondain de beaucoup d'églises, sur la terre, de la perte de leur
puissance spirituelle et de leur très grande lenteur à faire des disciples de
toutes les nations ; beaucoup d'églises ayant presque oublié leur réelle
mission, qui est de ramener le monde à Dieu. Et Il répéta certaines des paroles
qu'Il avait prononcées il y a très longtemps :
" L'ÉGLISE EST LE SEL DE LA TERRE.
MAIS SI LE SEL PERD SA SAVEUR, AVEC QUOI LA LUI RENDRA-T'ON ?" Matthieu
5:13
Une sainte passion et un profond pathétique revêtaient
Ses paroles. Alors, dans l'immense foule, toutes les têtes s'inclinèrent
solennellement. Chacun avait la pensée très forte que Ses paroles avaient une
signification profonde pour plusieurs milliers d'entre nous, directement
concernés quelques temps auparavant. Combien, parmi nous, soupiraient en
eux-mêmes et disaient à ceux qui les entouraient :"Si seulement je pouvais
retourner sur terre, ne serait-ce qu'un peu de temps... Comme je vivrais et
travaillerais différemment pour la grande cause qui a conduit notre Seigneur
vers la souffrance et la mort"
Il parla aussi des cérémonies ennuyeuses de tant
d'églises protestantes et catholiques, de la corruption et des débauches
sexuelles si répandues. Comme Il parlait de la décadence de Son église sur la
terre, je ressentis intensément la force des paroles qu'Il avait prononcées
presque 2000 ans auparavant :
"QUAND LE FILS DE L'HOMME REVIENDRA,
TROUVERA T'IL ENCORE LA FOI SUR LA TERRE ?"
Luc 18:8
Luc 18:8
"Cependant, dit-Il, il y a un très grand nombre
d'âmes lavées dans le sang qui attendent Son retour et qui travaillent avec
fidélité, dans l'attente de leur adoption au sein de la foule puissante de ceux
qui sont dans les lieux célestes. Il laissa de nouveau entendre que le moment
était proche où, avec cette multitude, avec les millions qui peuplent le
paradis et chaque partie de la ville, Il retournerait vers la terre pour y
célébrer le grand sabbat, le MILLENIUM. Des anges puissants, au son de leur
trompette, conduirait la multitude. Puis les milliers et les milliers de chars
célestes ralentiraient pour enfin s'arrêter aux approches du monde terrestre.
Alors sonnera la grande trompette de Dieu, à coté de laquelle celle du Sinaï n'était
qu'une petite allusion. Elle réveillera tous ceux qui sont mort en Christ.
Instantanément, ils se lèveront avec leur corps spirituels et chacune de nos
âmes aura le sien.
Lorsqu'il eut ainsi parlé, la multitude, conduite par les
anges, s'écria d'une voix forte : " Alléluia ! Le Seigneur Tout-Puissant
règne !" Après cela, continua t'Il, les saints qui seront encore en vie,
ceux qui n'auront donc pas connu la mort, ne la connaîtront jamais. La mort
n'exercera jamais sa domination sur eux. Mais dès lors elle sera détruite à
jamais. Et nous serons réunis à eux dans une seule et même église, et dans un
monde sans fin.
A nouveau, la multitude s'écria :"ALLELUIA !"
Mais la plus solennelle, la plus pathétique de toutes les déclarations qu'Il
fit depuis le trône, devant l'immense assemblée, fut ce qu'Il dit au sujet de
la condition présente de l'église terrestre.
Il évoqua un plan nouveau et très rusé de Satan, le vieil ennemi de l'homme, pour introduire dans toute l'église chrétienne une critique très destructrice des Saintes Écritures. Ceci, déclara t'Il, est une révélation de l'homme de péché, du fils de la perdition, mais dans une forme nouvelle pour les derniers jours. Le mystère de l'iniquité était déjà à l'œuvre dans les premiers jours de l'Église, dans les formes diverses de l'esprit de l'Antéchrist. Il était cependant retenu jusqu'à ce que les non-juifs puissent avoir l'opportunité du salut. Mais maintenant ce méchant est révélé et sa venue se fera par la puissance de Satan et avec toutes Ses tromperies pour ceux qui périssent, parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés. C'est pourquoi ils nient une grande partie des Saintes Écritures, pratiquement tous les saints de l'Ancien Testament et tout ce qui est miraculeux, contestant l'origine DIVINE DE JESUS, Ses miracles et Son expiation. Et c'est pourquoi Dieu leur enverra une puissance d'égarement pour qu'ils croient au mensonge.
Il évoqua un plan nouveau et très rusé de Satan, le vieil ennemi de l'homme, pour introduire dans toute l'église chrétienne une critique très destructrice des Saintes Écritures. Ceci, déclara t'Il, est une révélation de l'homme de péché, du fils de la perdition, mais dans une forme nouvelle pour les derniers jours. Le mystère de l'iniquité était déjà à l'œuvre dans les premiers jours de l'Église, dans les formes diverses de l'esprit de l'Antéchrist. Il était cependant retenu jusqu'à ce que les non-juifs puissent avoir l'opportunité du salut. Mais maintenant ce méchant est révélé et sa venue se fera par la puissance de Satan et avec toutes Ses tromperies pour ceux qui périssent, parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés. C'est pourquoi ils nient une grande partie des Saintes Écritures, pratiquement tous les saints de l'Ancien Testament et tout ce qui est miraculeux, contestant l'origine DIVINE DE JESUS, Ses miracles et Son expiation. Et c'est pourquoi Dieu leur enverra une puissance d'égarement pour qu'ils croient au mensonge.
2 thessalonissiens 2
:9-11
-Oh, Satan ! S'écria t'IL. TON SORT SERA BIENTOT SCELLE
DANS LE TOURBILLON DE L'ENFER.
Mais il ne m'est pas possible de répéter le 10eme de tout
ce qu'IL déclara. Quand Il eut terminé, plusieurs anciens prirent la parole.
Ils firent de brèves déclarations sur certains points de la vérité dans les
domaines qu'Il avait abordés.
Beaucoup comme nous-mêmes, réalisaient que le livre béni
de Dieu sur terre, la Bible, nous avait dit beaucoup de ces choses. Quel
réconfort - mais aussi quelle tristesse - pour les saints qui connaissent les
grandes choses qui sont encore devant nous !
Très loin devant nous, aussi loin que nos regards
pouvaient porter, nous pouvions voir les sièges qui scintillaient comme l'or le
plus pur. Ils s'élevaient en amphithéâtre jusqu'à une grande hauteur et ils
encerclaient complètement le trône majestueux. On chanta beaucoup d'hymnes
magnifiques. Ceux qui étaient au loin répondaient avec des chœurs. Et c'était
comme un océan dont les grandes vagues roulaient en splendeur sur la multitude
des rachetés.
Le grand rassemblement s'achemina vers sa fin. Notre
Seigneur se leva. De sa voix qu'on entendait très distinctement jusqu'aux
extrémités de cette immense salle du trône, Il nous invita à un festin royal
qu'Il donnait en l'honneur des derniers arrivants. La multitude chanta la
doxologie du Ciel, qui fut suivie par la bénédiction de notre Seigneur et la
clôture de la réunion. Nous nous rendîmes tous jusqu'à un grand jardin
d'agrément qui jouxtait à l'est le lieu du trône. Plusieurs centaines de
rangées de tables, sur plus de 24 stades de longueur (environ 5 Km),
s'étendaient devant nous. Elles étaient chargées des meilleurs aliments du
paradis. 12 sortes de fruits poussent sur chaque arbre. C'est de ces fruits que
les tables étaient abondamment approvisionnées. Les anges servaient aux tables
et il est bien certain que rien, absolument rien ne manquait. Tandis que nous
étions entrain de manger, Bohémond se leva.
-Mon frère Sénéca, regarde ce qu'il y a devant nous !
-Mon frère Sénéca, regarde ce qu'il y a devant nous !
Je me levai et je regardai par dessus cet océan d'âmes
humaines au sein de laquelle étaient aussi dispersés des milliers d'anges dont
le plaisir était d'assurer le service de leurs honorables invités. Très loin en
direction du centre de cette vaste salle à manger, se trouvait une fontaine
prodigieuse, la fontaine des fontaines. Elle était vraiment immense, par ses
dimensions et par la hauteur de son jet. En aucune façon, les jardins, les
fontaines et les palais des rois de la terre ne sauraient soutenir la moindre
comparaison avec ce qui se trouvait devant nos yeux. Nous fûmes désaltérés par
cette fontaine, de même que par le fleuve de vie dont une multitude de branches
avait là leur source.
Tout en mangeant et en buvant avec les saints de tous les temps, et en présence de notre Roi, nous pensions aux paroles du Livre et à ce que le disciple bien-aimé avait écrit au sujet de ces grands moments :
Tout en mangeant et en buvant avec les saints de tous les temps, et en présence de notre Roi, nous pensions aux paroles du Livre et à ce que le disciple bien-aimé avait écrit au sujet de ces grands moments :
" Et l'agneau qui est au milieu du
trône les paîtra et les conduira aux sources des eaux de la vie, et Dieu
essuiera toute larme de leurs yeux" Apocalypse 7:17.
Et vraiment je me disais : Mais qui donc pourrait encore
pleurer, à l'exception des perdus qui lèveront les yeux depuis leurs lieux de
tourment ?
Au cours du banquet, la grande chorale chanta beaucoup
d'autres très beaux hymnes de louanges, tandis que notre Seigneur souhaita à
chacun la plus chaleureuse bienvenue, tout particulièrement à ceux qui avaient
récemment franchi les portes d'entrée du paradis puis celle de la ville, et qui
maintenant étaient vraiment arrivés chez eux. Beaucoup d'hommes et de femmes
ayant vécu dans l'antiquité dirent aussi quelques mots d'accueil.
David accorda sa harpe et chanta les paroles du disciple
bien-aimé, que pratiquement tout le monde connaît dans le Ciel. "Et Dieu
essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus; il n'y aura plus
ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. Et celui
était assis sur le trône dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il
dit : Écris; car ces paroles sont certaines et véritables. Et il me dit : C'est
fait ! Je suis l'Alpha et l'Oméga, le Commencement et la Fin. A celui qui a
soif, je donnerai de la fontaine de l'eau de la vie, gratuitement. Celui qui
vaincra héritera de ces choses ; je serais son Dieu, et il sera mon fils"
(Apocalypse 4:7) La congrégation toute entière dit "Alléluia". Puis
la chorale chanta le chant final.
Alors l'assemblée se disloqua et se dispersa dans toutes
les directions. Chacun repartit vers un lieu de la ville éloigné du trône. Cent
mille voitures célestes furent remplies par la foule animée des cieux. On
entendait de partout des salutations et des au revoir. Tous les visages
rayonnaient de bonheur. Les sourires étaient radieux. Les salutations joyeuses
exprimaient le débordement de chaque âme. Il n'y avait pas le moindre son
discordant, pas le moindre sentiment de trouble ou de contrariété. Nulle part,
on ne distinguait l'ombre d'une quelconque insatisfaction. Ah, vraiment ! Oui,
c'était le Ciel !
Une fois que l'incommensurable congrégation se fut
quelque peu désagrégée, il restait encore un nombre impressionnant de saints et
d'anges. Et alors, on voyait les voitures revenir avec des multitudes d'autres
âmes, pour remplacer celles qui venaient de s'en aller. Ceux qui conduisait la
musique ou qui chantaient leurs superbes soli étaient presque tous partis. Les
sièges des anciens étaient vacants. Mais à nouveau la foule grossissait. Et
comme l'un des anciens passait près de nous, Bohémond et moi l'invitâmes pour
discuter un peu.
-Montons dans une voiture, nous propos t'il, et allons
jusqu'à un endroit tranquille ! Un peu plus tard, nous ralentissons à coté de
l'une des fontaines qui se trouvent juste à l'extérieur des portes d'entrée de
la place du trône. Après nous avoir offert à boire de l'eau de la fontaine, il
nous invita à marcher jusqu'à un bosquet d'arbres, un peu plus loin. Nous y
cueillîmes quelques fruits. Puis, nous nous assîmes pour lui demander de nous
expliquer quelques mystères."
-Les révélations qu'il m'a faites, je ne te les détaillerai pas ce soir, dit Sénéca. Il faut maintenant que je te laisse. Tu es fatigué, et tu as besoin de repos.
-Les révélations qu'il m'a faites, je ne te les détaillerai pas ce soir, dit Sénéca. Il faut maintenant que je te laisse. Tu es fatigué, et tu as besoin de repos.
Et il disparut de ma présence.
III - RENCONTRE AVEC DANIEL
Derniere visite de SENECA SODI
Sénéca arriva tôt. Il était radieux. Son visage rayonnait
d'une sainte joie et de lumière. Il parcourut rapidement le manuscrit. Il était
satisfait.
-Cette partie de ton travail est bientôt terminée, me dit-il. Acquitte-toi parfaitement de ce qui te reste à faire et ta récompense ne te décevra pas.
-Cette partie de ton travail est bientôt terminée, me dit-il. Acquitte-toi parfaitement de ce qui te reste à faire et ta récompense ne te décevra pas.
"Quand je t'ai quitté, la dernière fois, nous nous
trouvions près d'une fontaine, pas très loin du trône, à l'est, et nous mangions
des fruits. A coté de nous se trouvait l'ancien qui se révéla être le prophète
Daniel.
Il s'adressa à nous :
-Eh bien, chers frères. Cela me fait plaisir d'être avec vous. Je sais que vous n'êtes pas arrivés depuis très longtemps dans la ville et que vous êtes impatients de connaître les merveilles qui vous attendent toujours plus nombreuses. Jésus, notre Seigneur, qui a été conçu par l'Esprit Éternel et qui est né de la vierge Marie, est Seigneur du Ciel et de la Terre. Tout pouvoir Lui a été donné par Son Père. Quand j'étais sur terre, je le connaissais bien avant Sa naissance de la vierge Marie. Il était "l'Ancien des jours". Ces vêtements étaient blancs comme la neige et Ses cheveux comme la laine pure. Dans les révélations que Dieu m'a données à ce moment là, je L'ai vu assis sur Son trône, au dernier jugement, et Son trône était comme un feu ardent. Un fleuve de feu sortait et coulait de devant LUI. C'était une armée d'anges de feu. 1000 milliers le servaient et 10 000 se tenaient devant LUI. Le jugement fut décrété et les livres furent ouverts. (Daniel 7:9-10)
Il s'adressa à nous :
-Eh bien, chers frères. Cela me fait plaisir d'être avec vous. Je sais que vous n'êtes pas arrivés depuis très longtemps dans la ville et que vous êtes impatients de connaître les merveilles qui vous attendent toujours plus nombreuses. Jésus, notre Seigneur, qui a été conçu par l'Esprit Éternel et qui est né de la vierge Marie, est Seigneur du Ciel et de la Terre. Tout pouvoir Lui a été donné par Son Père. Quand j'étais sur terre, je le connaissais bien avant Sa naissance de la vierge Marie. Il était "l'Ancien des jours". Ces vêtements étaient blancs comme la neige et Ses cheveux comme la laine pure. Dans les révélations que Dieu m'a données à ce moment là, je L'ai vu assis sur Son trône, au dernier jugement, et Son trône était comme un feu ardent. Un fleuve de feu sortait et coulait de devant LUI. C'était une armée d'anges de feu. 1000 milliers le servaient et 10 000 se tenaient devant LUI. Le jugement fut décrété et les livres furent ouverts. (Daniel 7:9-10)
A ces mots, Bohémond applaudit :
-Daniel ! Bien-aimé de Dieu. Je me souviens de l'Écriture. Tu viens juste d'en citer un passage.
-Tout à fait, dit l'ancien. Et ceci. Et ceci sera établi jusqu'au temps de la fin comme le témoignage de ce que j'ai reçu de Dieu.
-Daniel ! Bien-aimé de Dieu. Je me souviens de l'Écriture. Tu viens juste d'en citer un passage.
-Tout à fait, dit l'ancien. Et ceci. Et ceci sera établi jusqu'au temps de la fin comme le témoignage de ce que j'ai reçu de Dieu.
Il poursuivit :
-L'homme a été crée à la ressemblance et à l'image du Dieu trinitaire. A la création, il a été placé à un niveau inférieur à celui des anges, mais par la rédemption et la glorification, il est devenu leur égal et à certains égards leur supérieur. Les multitudes de rachetés qui sont ici sont l'épouse de notre Seigneur, et Il n'est dans toute Sa dimension qu'en elle. Elle est Sa plénitude. Elle a pour Lui une très grande valeur. N'avez-vous pas remarqué combien nous sommes totalement à son image ?
-L'homme a été crée à la ressemblance et à l'image du Dieu trinitaire. A la création, il a été placé à un niveau inférieur à celui des anges, mais par la rédemption et la glorification, il est devenu leur égal et à certains égards leur supérieur. Les multitudes de rachetés qui sont ici sont l'épouse de notre Seigneur, et Il n'est dans toute Sa dimension qu'en elle. Elle est Sa plénitude. Elle a pour Lui une très grande valeur. N'avez-vous pas remarqué combien nous sommes totalement à son image ?
-Absolument ! répondis-je. Et qui aurait pu croire, quand
nous étions des enfants, quand nous jouions dans la boue et l'obscurité de la
terre, que toute cette gloire, toute cette exaltation, tout ce bonheur, étaient
en réserve pour nous. Bien sûr, on nous avait parlé du Ciel. Mais vraiment,
notre conception de Sa grandeur et de Sa gloire était très limitée.
-Il est certain, dit l'ancien, que vous n'avez vu qu'une
toute petite partie de la Maison du Père et des nombreuses demeures qu'elle
renferme. Dites-moi donc où vous êtes déjà allés ! Peut-être pourrais-je vous
aider à découvrir et connaître un peu plus ce grand royaume de Dieu.
-Oh, dit Bohémond. Nous nous sommes connus pour la 1ere
fois, tous les deux, très loin en aval du fleuve, dans une région du paradis
très éloigné d'ici. Nous étions arrivés presque en même temps de la terre et
nous sommes presque tout le temps restés ensemble depuis lors. Nous avons passé
beaucoup de temps vers le fleuve. Nous y avons rencontré plusieurs hommes ayant
vécu sur terre, il y a très longtemps, et nous avons appris nos premières
leçons et nos premiers hymnes sur les bords du fleuve. "Abraham a conduit
notre compagnie jusqu'à la porte de Juda, où nous avons eu notre 1ere rencontre
avec notre Seigneur et où nous avons reçu Son sourire par accueil. Nous avons
eu part au service de louange des enfants, à l'université, et nous avons aussi
assisté à une grande réunion de louange, dans la 4eme avenue. Nous avons aussi
visité la sainte joaillerie, et nous avons participé à une convention des plus
intéressantes. Il y avait là, réunis, les prophètes, les apôtres, et les
rédacteurs de la Bible. Ils étaient appelés à débattre de la condition de
l'église sur la terre, des affrontements doctrinaux, et des erreurs qui
s'étaient glissées en son sein de temps à autre.
"Nous avons également assisté à des scènes extrêmement intéressantes, à chacune de nos étapes, dès l'instant où nous avons pénétré à l'intérieur de la ville. Nos âmes ont été constamment débordantes d'admiration et d'émerveillement, à chaque moment, dès que nous avons quitté la terre avec la voiture de l'Ange.
"Nous avons également assisté à des scènes extrêmement intéressantes, à chacune de nos étapes, dès l'instant où nous avons pénétré à l'intérieur de la ville. Nos âmes ont été constamment débordantes d'admiration et d'émerveillement, à chaque moment, dès que nous avons quitté la terre avec la voiture de l'Ange.
-Eh bien, dit Daniel. Vous n'êtes restés que sur le seuil
du domaine dont vous avez hérité, en comparaison de l'immensité et de la
grandeur de ce qui vous attend. L'Éternité sera cependant suffisante pour que
vous puissiez voir tout ce qui est encore devant vous. Soyez également assuré
que la coupe de votre joie, qui sera toujours plus grande, sera aussi toujours
débordante. "Vous avez remarqué combien vous avez été totalement libérés
du besoin de vous reposer. Et vous ne ressentez non plus ni la souffrance, ni
la douleur d'aucune sorte. Et aucun problème, aucune affliction ne vous pèse,
ni ne vous cause ici le moindre souci. C'était pourtant des choses que nous
avons tous expérimentées quand nous étions sur terre. Mais tout cela appartient
désormais au passé. Et votre appréciation du Ciel est d'autant plus grande que
vous avez bu d'amères coupes au cours de votre vie terrestre. "Vous aurez
ici tellement d'activités que vous allez vraiment expérimenter ce que c'est que
vivre. La conduite et les activités de votre vie terrestre n'étaient qu'une
préparation, qu'une petite image du Ciel. Ici, le travail ne se fait pas à la
sueur de notre front, comme nous en avions l'habitude sur la terre. Non, c'est
plutôt une utilisation joyeuse de toutes les capacités de l'âme pour
s'intéresser à tout ce qui nous concerne. Ce que vous étiez habitués à faire,
vous aidera dans vos activités célestes. Étiez-vous dans l'agriculture ? Alors,
vous vous réjouirez souvent d'aller visiter les plaines, les vallées, les
collines et les montagnes du paradis. Avec leur abondance de paysages et
d'arbres chargés de fruits, tout cela sera pour vous une grande joie. Avec les
multitudes croissantes qui se rassemblent ici en provenance de la terre, des
approvisionnements toujours plus grands sont faits en permanence. Vous aurez
beaucoup de plaisir à y prendre part.
"Avez-vous été enseignant ? Alors, vous vous plairez
dans l'enseignement de ceux qui viennent d'arriver des rivages terrestres
jusqu'à ce royaume éternel. Ceux qui étaient des manuels ou qui travaillaient
dans les domaines de la technique découvriront de grandes possibilités dans le
Ciel pour cette aptitude de l'intelligence. Cela fait des milliers d'années que
notre Seigneur Jésus prépare ces demeures pour nous. Mais Il utilise pour cela
les mains affairées de millions de Saints, dans les formes merveilleuses de
l'architecture du Ciel.
"Mais pour vous maintenant, frères bien-aimés, tout
ce que vous voyez devant vous est destiné à votre confort et à vos
réjouissances. Les voitures sont là pour vos déplacements. Si vous le désirez
vous pouvez vous déplacer à la vitesse du son. Allez donc à la vitesse qui vous
convient. Dans les différentes sections de la ville, se tiennent d'imposants
meeting de louange dont nous nous sommes tous grands amateurs. Si vous voulez
atteindre les niveaux supérieurs ou inférieurs de la ville, prenez un ascenseur
et appuyez sur le bouton qui indique l'étage, et en peu de temps vous vous
retrouverez 200 Km plus haut ou plus bas selon votre désir. Je vous rappelle
que la ville s'étend sur un carré : sa longueur et sa largeur sont égales. Et
sa hauteur aussi a la même dimension. La ville est comme un solide cube de 12
000 stades d'arête.
-Que notre héritage est grandiose, dit Bohémond ! 12 000 stades, ça
fait 1500 miles terrestres (ou2400 km) !
-C'est ça, approuva l'ancien. Et il y a près de 400 000 sections dans la ville, à coté de l'immensité sans limites des régions du paradis. Mille années terrestres se seront écoulées avant que vous n'ayez vu qu'une petite portion de ce qui vous appartient à jamais. De toute façon, il vous est impossible aujourd'hui de simplement avoir la compréhension de cette immensité. Vous voyez donc qu'il y a de quoi satisfaire le développement et l'émerveillement de votre âme.
-C'est ça, approuva l'ancien. Et il y a près de 400 000 sections dans la ville, à coté de l'immensité sans limites des régions du paradis. Mille années terrestres se seront écoulées avant que vous n'ayez vu qu'une petite portion de ce qui vous appartient à jamais. De toute façon, il vous est impossible aujourd'hui de simplement avoir la compréhension de cette immensité. Vous voyez donc qu'il y a de quoi satisfaire le développement et l'émerveillement de votre âme.
A ces mots, j'applaudis des deux mains, et comblé d'une
joie extrême, je m'écriai :
-Daniel, bien-aimé de Dieu, n'y a y'il donc absolument
aucune limite dans ce que Dieu a réalisé pour nous ?
-Les ressources du Ciel sont inépuisables, reprit-il. C'est comme la hauteur et la profondeur de la ville, comme sa longueur et sa largeur : jamais vous ne pourrez en saisir la totalité. Mais allez où vous avez envie d'aller. Vous découvrirez que les hôtes de Dieu sont actifs et ne connaissent aucune fatigue. Ils vous accueilleront en toutes circonstances, et n'importe quand, à leurs banquets, à leurs fêtes, à leurs rencontres de chants et de louange, tout ce dont nous jouissons ici. Si vous désirez faire un voyage dans le paradis, où que se soit, pour y voir les beautés de ses paysages, n'importe quel saint ou ange se fera un plaisir de vous y emmener ou de vous accompagner. En effet, apporter notre aide aux autres pour leurs confort et leur bonheur, c'est ce qui fait notre plaisir. Je vous propose maintenant que nous allions prendre un ascenseur au carrefour qui est là, tout près.
-Les ressources du Ciel sont inépuisables, reprit-il. C'est comme la hauteur et la profondeur de la ville, comme sa longueur et sa largeur : jamais vous ne pourrez en saisir la totalité. Mais allez où vous avez envie d'aller. Vous découvrirez que les hôtes de Dieu sont actifs et ne connaissent aucune fatigue. Ils vous accueilleront en toutes circonstances, et n'importe quand, à leurs banquets, à leurs fêtes, à leurs rencontres de chants et de louange, tout ce dont nous jouissons ici. Si vous désirez faire un voyage dans le paradis, où que se soit, pour y voir les beautés de ses paysages, n'importe quel saint ou ange se fera un plaisir de vous y emmener ou de vous accompagner. En effet, apporter notre aide aux autres pour leurs confort et leur bonheur, c'est ce qui fait notre plaisir. Je vous propose maintenant que nous allions prendre un ascenseur au carrefour qui est là, tout près.
Nous nous élevâmes dans le spacieux escalier.
-Jetez maintenant un regard en bas, dans l'enfilade de l'avenue ! Regardez là-bas, dans le lointain !
ce que nous fîmes.
-Jetez maintenant un regard en bas, dans l'enfilade de l'avenue ! Regardez là-bas, dans le lointain !
ce que nous fîmes.
Nous nous trouvions au-dessus de l'animation de la foule
innombrable. Comme nous, tous avaient été un jour des enfants de la Terre. Ils avaient
eu part au travail et à la sueur d'une vie terrestre. Comme nous, ils avaient
combattu les hordes terrifiantes du péché. Mais ils étaient là maintenant,
exaltés et glorifiés avec Notre Rédempteur béni.
-Êtes-vous récompensés pour votre foi et votre service
dans le monde pour votre Seigneur ? Demanda l'ancien.
-Récompensés ! dis-je. Qu'ai-je jamais fait pour mériter ceci ? Non, non ! Tout est grâce. Dieu est amour. Nous n'étions rien. Nous n'avons rien fait, sinon nous accrocher à Jésus. En toutes choses, Il a été notre Tout.
-Regardez maintenant vers le Nord !
-Récompensés ! dis-je. Qu'ai-je jamais fait pour mériter ceci ? Non, non ! Tout est grâce. Dieu est amour. Nous n'étions rien. Nous n'avons rien fait, sinon nous accrocher à Jésus. En toutes choses, Il a été notre Tout.
-Regardez maintenant vers le Nord !
Il pointa son doigt dans la direction. Car nous ne
connaissons ni nord, ni sud, étant donné que nul soleil ne brille à midi et que
nulle étoile polaire n'est repérable à minuit. Il n'y a ni midi ni minuit dans
le Ciel. La lumière du soleil n'est pas nécessaire, ni celle de la lune, car le
Seigneur Dieu et l'Agneau sont notre lumière éternelle.
Regardant donc dans la direction indiquée, nous
observâmes que l'avenue était spacieuse et très belle. Les maisons étaient
d'une exquise beauté. Les rues en or était chaleureuses, emplies de gens
pleinement heureux. Des milliers d'enfants jouaient dans les rues. De
délicieuses fontaines faisaient jaillir leurs eaux, qui scintillaient comme des
diamants et des perles de lumière. Nous vîmes de longues tables, de 1000
coudées chacune (environ 500 m), superbement ornées, et chargées de toutes
sortes de fruits et de noix magnifiques. Avec quelle liberté chacun semblait
manger et boire pour sa plus grande satisfaction ! Je pensais que cette immense
foule aurait pu dire la même chose que beaucoup de juifs de l'époque de Jésus,
mais avec cependant une signification bien différente :
"Nous avons mangé et bu en Ta présence
et Tu nous as enseigné dans nos rues." Luc 13:
-Beaucoup de ces enfants, dit l'ancien, sont arrivés
depuis peu. Mais vous pouvez voir comme ils sont heureux. Aucun autre lieu,
aucun autre environnement ne les rendrait plus heureux, sinon le fait de voir
ici leurs parents, leurs frères, leurs sœurs ou leurs amis. Alors vraiment, la
coupe de leur bonheur déborderait. Ils n'ont pas le moindre désir de retourner
vers la terre, d'où ils sont venus il y a peu de temps. Mais ils se réjouissent
beaucoup quand ils voient arriver leurs amis. Le bonheur, dont nous ne
connaissons que les premiers rudiments dans le monde, est ici écrit sur chaque
visage.
-Regarde en haut ! Dit encore l'ancien.
Nous levâmes les yeux. A notre grand émerveillement, les dômes et les voûtes, au-dessus de nous, scintillaient de l'éclat de ce qui semblait être des diamants parmi les plus précieux, ainsi que des pierres de jaspe, claires comme le cristal.
Nous levâmes les yeux. A notre grand émerveillement, les dômes et les voûtes, au-dessus de nous, scintillaient de l'éclat de ce qui semblait être des diamants parmi les plus précieux, ainsi que des pierres de jaspe, claires comme le cristal.
-Ceci dit l'ancien n'est qu'un reflet de la gloire de
Dieu qui resplendit depuis le trône et transparaît au travers de toutes Ses
oeuvres. Il faut maintenant que je vous quitte. Je vous dit au revoir. Que les
bénédictions du Dieu Éternel soient vôtres à jamais. Il y a de grandes choses
en réserve pour vous. Mais je vous reverrai.
Et il disparut parmi la multitude.
PARTIE 4 - UNE MISSION EST CONFIEE A SENECA
Nous restâmes un moment comme abasourdis par le spectacle
qui se présentait à nous dans toutes les directions. Puis nous descendîmes de
la plate-forme surélevée où nous nous trouvions, juste pour voir que la voiture
de David était là, tout près. Maman, Marie et Geneviève venaient d'en
descendre. Vraiment, quelle bonne surprise ce fut de les revoir, au milieu de
la foule qui grouillait littéralement autour de nous ! Nous nous tendîmes la
main, nous échangeâmes un baiser, pur comme le Ciel lui-même. Nous sentions que
les unions qui avaient eu un commencement sur terre étaient ici bien plus
douces et délicates que tout ce qu'aurait jamais pu connaître une famille dans
la chair, pendant sa vie terrestre. Mais on ne désire pas être un mari ou une
épouse dans le Ciel. On n'en a même pas la pensée.
David nous dit alors :
-Je dois vous dire au revoir. Les voyages et les rencontres que nous avons pu faire ensemble ont été vraiment agréables. Mais je vous reverrai. Gabriel se tient là-bas à votre disposition, avec sa voiture. Avant que vous ne partiez, ne devrions-nous à nouveau rendre grâce et avoir un moment de louanges ?
-Je dois vous dire au revoir. Les voyages et les rencontres que nous avons pu faire ensemble ont été vraiment agréables. Mais je vous reverrai. Gabriel se tient là-bas à votre disposition, avec sa voiture. Avant que vous ne partiez, ne devrions-nous à nouveau rendre grâce et avoir un moment de louanges ?
A ces mots, Bohémond laissa éclater sa joie. Nous prîmes
tous nos harpes et nous nous joignîmes à David pour chanter, une fois encore,
un très bel hymne de louange. Quand nous eûmes terminé, David agita la main
pour nous saluer très gentiment. Son véhicule démarra et disparut bientôt de
notre vue alors que nous le regardions s'éloigner. Nous avions appris à l'aimer
intensément.
Gabriel s'approcha et s'adressa très aimablement de nous.
Maman, Geneviève, et Marie le connaissaient très bien toutes les trois. Mais je
l'avais vu, moi, qu'une seule fois depuis l'instant où il m'avait dit au revoir
au moment de mon arrivée au paradis. J'avais découvert qu'il était l'un des
chefs des anges dans le Ciel, l'un des archanges. Cependant, il fut le
serviteur de Daniel quand celui-ci était sur terre. J'ai aussi découvert qu'il
conduisait le groupe des anges qui annonça la naissance du Sauveur, qui garda
le sépulcre à Sa mort, et qui roula la pierre à Sa résurrection. Il nous invita
à prendre place avec lui dans les voitures. Il nous dit qu'il était envoyé
jusqu'au paradis. Nous acceptâmes son invitation. Nous nous assîmes tous dans
cette première voiture du Ciel, celle qui, des milliers de fois, avait fait la
traversée entre le Ciel et la Terre.
L'Ange s'adressa à ma mère et à Geneviève :
-Souhaitez-vous un itinéraire plus particulier pour ce voyage à travers le paradis ? Nous avons reçu un ordre qui concerne Sénéca et vous êtes plus que les bienvenus pour faire ce déplacement avec nous jusqu'à la porte d'entrée.
-Souhaitez-vous un itinéraire plus particulier pour ce voyage à travers le paradis ? Nous avons reçu un ordre qui concerne Sénéca et vous êtes plus que les bienvenus pour faire ce déplacement avec nous jusqu'à la porte d'entrée.
-Oui, répondirent-elles ensemble. Cela nous plaît
beaucoup d'aller avec toi. Mais tu peux toi-même choisir l'itinéraire. Tu en
connais plus que nous.
-Peut-être Sénéca a t'il une préférence ?
-Gabriel, toi qui es béni de Dieu ! Je t'en prie. Choisis à notre place ! Tu as la connaissance de tous les lieux du royaume. Nous, nous ne l'avons pas.
-Si donc vous me laissez le choix, nous prendrons la route des montagnes qui sont au sud-est, en sortant par la porte de Benjamin.
-Peut-être Sénéca a t'il une préférence ?
-Gabriel, toi qui es béni de Dieu ! Je t'en prie. Choisis à notre place ! Tu as la connaissance de tous les lieux du royaume. Nous, nous ne l'avons pas.
-Si donc vous me laissez le choix, nous prendrons la route des montagnes qui sont au sud-est, en sortant par la porte de Benjamin.
-Très bien ! dit Geneviève. Rien ne plaira davantage à
Monsieur Sodi. Car il a beaucoup aimé les paysages terrestres grandioses et
romantiques. David, qui vient tout juste de repartir avec sa voiture, nous a
amené il n'y a pas très longtemps, Sénéca, Maman, Marie et moi, depuis les
quartiers de préparation des enfants, très loin vers le sud-ouest, jusqu'à
l'amphithéâtre des enfants, dans la ville. Là, pendant un certain temps, j'ai
assisté les tout-petits dans leurs premières leçons du Ciel. Sénéca s'est
réjoui quand, au retour, nous avons traversé la région montagneuse. Il l'a
trouvée splendide. Alors, je suis persuadée que tu as fait ton choix avec
sagesse.
-Bien, dit Gabriel, si vous êtes tous prêts, nous allons
pouvoir y aller. Car il nous faut rencontrer notre Seigneur Jésus, ainsi que
beaucoup d'autres, à la porte de Benjamin qui se trouve dans la direction du
sud-est. J'aimerais que Sénéca et Bohémond viennent s'asseoir à coté de moi.
Nous prîmes place à côté de l'ange, tandis que Maman,
Geneviève et Marie s'asseyaient ensemble à l'arrière. L'instant d'après, la
voiture démarrait.
-Sénéca, tu es béni de Dieu, dit l'ange. Tu es un vase
choisi (voir 2 Timothée 2
:20-21),sélectionné pour une mission spéciale par le Seigneur
Lui-même.
-Dis-moi, Gabriel. Qu'est-ce qui m'attend donc ? Le Ciel
m'a révélé une bonne surprise à chaque nouvelle étape, depuis l'instant où j'ai
mis le pied hors du véhicule de l'ange, près d'un portail du paradis très
éloigné de la ville, quand nous sommes entrés la première fois dans ce royaume
de gloire.
-Tout est encore devant toi, dit l'ange. Il n'y a
pratiquement rien derrière, comparé à ce qui t'attend. Mais, Sénéca, tu es un
saint favorisé de Dieu, et les révélations de Ses intentions à ton égard te
seront connues au moment opportun.
Maman suivait notre conversation avec attention. A ces
mots, elle intervint :
-Gabriel, l'homme qui est à coté de toi est mon propre fils. Ce sont ces mains qui en ont pris soin depuis le jour de sa naissance. Et ce qui va se passer m'intéresse énormément.
-Gabriel, l'homme qui est à coté de toi est mon propre fils. Ce sont ces mains qui en ont pris soin depuis le jour de sa naissance. Et ce qui va se passer m'intéresse énormément.
Ce fut Geneviève qui se leva ensuite. Debout dans la
voiture, elle passa ses bras autour de mon cou en disant :
-Gabriel, cet homme était mon mari sur terre. Et la vie que nous avons passé ensemble a été délicieuse. Mais nous sommes maintenant unis dans une union éternelle.
-Gabriel, cet homme était mon mari sur terre. Et la vie que nous avons passé ensemble a été délicieuse. Mais nous sommes maintenant unis dans une union éternelle.
A ceci, l'Ange se mit à rire.
-Vous vous êtes mariés une nouvelle fois ?
-Non ! Nous ne sommes pas remariés. Les saints ne se marient pas au Ciel. Ils n'en ont même pas le désir. Mais ces liens de la plus haute amitié seront éternels, n'est-ce pas ?
-Vous vous êtes mariés une nouvelle fois ?
-Non ! Nous ne sommes pas remariés. Les saints ne se marient pas au Ciel. Ils n'en ont même pas le désir. Mais ces liens de la plus haute amitié seront éternels, n'est-ce pas ?
-Bien sûr ! acquiesça l'ange. Votre amour et votre
entente seront encore bien plus profonds qu'ils ne l'ont jamais été sur terre.
-Mais j'aimerais savoir quelque chose, dit Geneviève, et je sais que tu peux me le dire. Les anges eux-mêmes ont-ils jamais connu entre eux un amour similaire à celui d'un homme et d'une femme ?
-Mais j'aimerais savoir quelque chose, dit Geneviève, et je sais que tu peux me le dire. Les anges eux-mêmes ont-ils jamais connu entre eux un amour similaire à celui d'un homme et d'une femme ?
A cette question, Gabriel ralentit. Jetant un coup d'œil
par dessus son épaule à Geneviève, dont les bras étaient toujours autour de mon
cou, il dit :
-Tu me feras presque rougir. Car nous sommes inférieurs à
vous qui avez des descendants, des créations dont vous êtes l'origine. Nous,
nous n'avons ni époux, ni épouse. Mais le mariage aura été pour les habitants
de la terre une émotion telle, une passion de tout premier plan, que notre
Seigneur a l'intention de le perpétuer dans l'éternité. D'une façon différente,
cependant. Il est l'époux et pour toujours Il le sera. Et tous les saints –
vous, pas nous – seront Son épouse. Nous avons été, nous, les abeilles
laborieuses de la grande famille humaine, sur terre et dans le Ciel. Des
abeilles, donc ni des faux-bourdons, ni des reines. Mais nous sommes tous
contents dans notre propre domaine d'action. Nous ne connaissons ni tristesse,
ni aucun désir insatisfait qui ne puisse être entièrement comblé, ici au Ciel,
ou sur la terre. Nous sommes vos serviteurs. Et ce déplacement jusqu'à la porte
de Benjamin et jusqu'au paradis est mon joyeux service.
Marie se leva.
-Gabriel, l'homme qui est à coté de toi est mon propre père, dont j'ai été séparé quand je n'étais qu'un bébé. Je pense que c'est ta propre voiture qui m'a alors amenée aux bons soins de ma chère grand-mère, comme j'ai appris à l'appeler plus tard.
-Gabriel, l'homme qui est à coté de toi est mon propre père, dont j'ai été séparé quand je n'étais qu'un bébé. Je pense que c'est ta propre voiture qui m'a alors amenée aux bons soins de ma chère grand-mère, comme j'ai appris à l'appeler plus tard.
La voiture était arrêtée. L'ange se leva. Se retournant,
il posa ses mains sur nos têtes et prononça ses bénédictions de chef des anges
de Dieu :
-O vous, saints du Très-haut ! j'étais là quand les
étoiles du matin chantaient ensemble. J'ai accordé ma harpe à la mélodie sacrée
du firmament. Je suis le même aujourd'hui que j'étais alors. Mais devant vous
il y a une progression sans fin, une destinée éternelle, et des bénédictions
dont vous ne savez aujourd'hui que bien peu de choses... Maintenant, nous devons
repartir ! Il nous faut sans tarder rejoindre les autres à la porte de
Benjamin.
La voiture accéléra jusqu'à atteindre une très grande
vitesse. Devant nous, le décor était entièrement nouveau pour Bohémond et
moi-même. Geneviève nous dit qu'il l'était pratiquement pour elle aussi. Les
maisons étaient très belles, toutes avec les décorations, qu'une âme du Ciel
pouvait désirer. Des milliers de saints allaient et venaient , tels une ruche
bourdonnante.
-Je vois la voiture de David qui descend là-bas la grande
avenue, dit l'Ange.
Quelques temps après, nos véhicules étaient l'un à coté
de l'autre. Il y eut des salutations et des congratulations. La voiture de
David étaient remplies d'hommes et de femmes de l'antiquité, des saints de
renom. Nous continuâmes ainsi, côte à côte, jusqu'à ce qu'enfin commence à
apparaître l'éclat de la muraille. Puis l'immense porte de Benjamin se dessina
devant nous. Nous étions en train de ralentir quand nous remarquâmes la plus
belle voiture que nous ayons jamais vue. Elle était arrêtée juste à coté de la
porte. Elle scintillait de l'éclat de l'or du Ciel, enchâssé de diamants de
toute beauté. Notre Seigneur Jésus Lui-même était à l'intérieur. Ses douze
apôtres étaient aussi avec Lui. Un halo de lumière, d'un éclat presque éblouissant,
entourait le véhicule céleste. Un instant plus tard, les 3 voitures se
trouvaient côte à côte. Nous inclinâmes tous nos têtes, saints et anges, devant
Celui qui avait préparé pour nous cette ville. La harpe de David était de
grande dimension. Il se tint debout devant nous tous et annonça un hymne. Nous
nous levâmes et chantâmes une nouvelle fois. Tous bout dans les véhicules, nous
chantâmes les louanges de notre Seigneur et Rédempteur.
L'Ange Gabriel chanta un ancien solo avec de puissants hosannas.
-Chante-le une nouvelle fois ! Proposa Daniel qui se trouvait dans la voiture de David, et qui était un grand ami de l'Ange.
L'Ange Gabriel chanta un ancien solo avec de puissants hosannas.
-Chante-le une nouvelle fois ! Proposa Daniel qui se trouvait dans la voiture de David, et qui était un grand ami de l'Ange.
Assurément, la musique qui sortait de ses lèvres
sanctifiées était la plus belle que nous ayons jamais entendue.
-Regardez maintenant de l'autre coté de la porte ! indiqua l'Ange.
-Regardez maintenant de l'autre coté de la porte ! indiqua l'Ange.
Et voici qu'une immense compagnie de nouveaux arrivant se
tenait là, à l'extérieur. Ils chantaient des chants nouveaux. Ils avaient été
escortés jusqu'ici depuis différents lieux du paradis, d'une manière très
semblable à ce que nous avions nous-mêmes connu un certain temps auparavant.
Etienne, le saint martyr, avait été le conducteur de cette compagnie. Il les
préparait à franchir la porte en présence de leur Seigneur Jésus. Le Seigneur
nous faisait maintenant signe à tous de venir jusqu'à Lui sur un emplacement
plus élevé, tout près de la porte, sur le coté. Il posa Sa main sur ma tête
avec douceur.
-Prends courage, mon fils ! dit-Il. Ta mission terrestre
n'est pas achevée. Mais comme j'ai un jour appelé Moïse et Élie depuis ces
portes de lumière, ainsi maintenant je t'envoie, afin que tu fasses connaître
ce que tu as vu et entendu, et qui n'est que bien peu de ce que tu verras
encore. Mais ceci est tout ce qu'ils recevront maintenant de ta main. La foi sincère
et véritable est en diminution dans de nombreuses parties du monde. Tu
trouveras un assistant fidèle, sur qui reposera ma bénédiction. Quand tu auras
achevé ton voyage sur la terre, Je te conférerai la bénédictions des anciens,
un héritage anticipé de la possession rachetée, ton corps.
Toutes les têtes étaient baissées, tandis qu'Il priait et
me confiait aux soins de l'ange. Bohémond et mon épouse s'approchèrent tout
près de moi.
-C'est vrai que nous devons nous séparer ?
demandèrent-ils.
-Rien que pour un temps. Oui, rien que pour un temps.
-Rien que pour un temps. Oui, rien que pour un temps.
Et dans une explosion de joie, je m'écriai :
-Oui, je vous reverrai bientôt !
-Hâte-toi de partir pour la mission qui t'est confiée, dit le Seigneur. Je dois accueillir ceux qui sont au-delà de la porte, car Je les ai rachetés par mon sang.
-Oui, je vous reverrai bientôt !
-Hâte-toi de partir pour la mission qui t'est confiée, dit le Seigneur. Je dois accueillir ceux qui sont au-delà de la porte, car Je les ai rachetés par mon sang.
Disant cela, Il appela Gabriel à coté de LUI et me confia
à ses soins. Je dis au revoir à mes bien-aimés et à tous ceux qui étaient venus
me voir.
-Je vous reverrai-je, répétai-je.
Et je montais à bord de la voiture de l'ange.
-Je vous reverrai-je, répétai-je.
Et je montais à bord de la voiture de l'ange.
RETOUR DE SENECA SUR TERRE
L'ange était maintenant assis à coté de moi et la voiture
avançait lentement. Jetant un regard en arrière à l'instant où nous
franchissons l'immense arche de la porte de la ville, je vis beaucoup d'anges
qui agitaient leurs mains pour me dire au revoir et me bénir.
Très vite nous passâmes à coté de la grande compagnie qui
était impatiente de franchir la porte. Nous fîmes tous un signe de la tête pour
les saluer et leur dîmes :
-Au revoir, vous tous, à bientôt !
-Au revoir, vous tous, à bientôt !
Puis nous fûmes hors de portée de leurs voix. Alors que
la voiture disparaissait de leur vue, nous filions à vive allure sur une route
immense qui, depuis la porte de Benjamin, conduisait à des lieux du paradis
très éloignés. De grandes vallées, avec d'immenses vergers, jaillissaient de
partout. Des milliers de saints affairés en récoltaient les fruits mûrs.
Gabriel me questionna :
-Il y a plus les régions montagneuses du paradis dont je
t'ai parlé. Veux-tu que nous les traversions ?
-Très cher Gabriel, ma coupe de bénédictions est si pleine ! Je ne pense pas qu'elle pourra contenir plus. Le fardeau dont je suis chargé absorbe mes pensées. Mais si tu veux, un tour rapide le long des collines me ferait davantage plaisir et satisfera davantage ma curiosité.
-Très cher Gabriel, ma coupe de bénédictions est si pleine ! Je ne pense pas qu'elle pourra contenir plus. Le fardeau dont je suis chargé absorbe mes pensées. Mais si tu veux, un tour rapide le long des collines me ferait davantage plaisir et satisfera davantage ma curiosité.
Il engagea sans tarder la voiture sur une route latérale
qui conduisait vers les montagnes. Bientôt, nous prenions de l'altitude et nous
nous élevions sur des montagnes prodigieuses. Nous fîmes une halte à
mi-hauteur, sur un très joli plateau. Gabriel voulait me permettre d'avoir une
vue sur les vastes plaines et sur les vallées immenses du paradis. Aussi loin
que la vue pouvait porter, s'étendaient de partout des immensités de jardins
magnifiques et d'arbres en bosquets chargés de toutes sortes de variétés de
fruit.
D'un seul coup d'œil, je pus voir des milliers de saints et d'anges affairés, qui se réjouissaient dans cette luxuriance céleste. Mon âme était remplie de ravissements de gloire et de louange pour ces privilèges exaltants dont mon père céleste m'avait gratifié. Quel honneur Il avait confié à un mortel terrestre ! J'étais tout simplement éperdu d'émerveillement. Je tombai aux pieds de l'ange en louant et en adorant Dieu.
D'un seul coup d'œil, je pus voir des milliers de saints et d'anges affairés, qui se réjouissaient dans cette luxuriance céleste. Mon âme était remplie de ravissements de gloire et de louange pour ces privilèges exaltants dont mon père céleste m'avait gratifié. Quel honneur Il avait confié à un mortel terrestre ! J'étais tout simplement éperdu d'émerveillement. Je tombai aux pieds de l'ange en louant et en adorant Dieu.
-Gabriel ! Je t'en prie ! Garde en réserve tes
bénédictions ! Ma coupe déborde.
-Il nous faut repartir maintenant, Sénéca !
Nous redescendîmes à très vite allure ces impressionnantes collines et nous traversâmes les vallées comme une flèche, le long des lieux pleins des charmes et des délices du paradis. Des milliers de saints particulièrement honorés ont leurs palais dans les différentes sections de ce paysage romantique du Ciel. J'étais tellement écrasé par la grandeur de cette portion du paradis qu'à nouveau je tombai aux pieds de l'ange pour répandre avec de puissants hosannas ma louange à l'égard de Dieu. Quand je me relevai, l'ange m'indiqua, dans le lointain, une arche gigantesque du paradis. Il se dirigea vers elle et ralentit son allure. Les arbres de vie étaient partout. Le parfum de leurs feuilles et leur puissance de vie emplissaient toute l'atmosphère du Ciel. RIEN SUR TERRE N'EST CAPABLE DE SUGGERER UNE TELLE GLOIRE.
-Il nous faut repartir maintenant, Sénéca !
Nous redescendîmes à très vite allure ces impressionnantes collines et nous traversâmes les vallées comme une flèche, le long des lieux pleins des charmes et des délices du paradis. Des milliers de saints particulièrement honorés ont leurs palais dans les différentes sections de ce paysage romantique du Ciel. J'étais tellement écrasé par la grandeur de cette portion du paradis qu'à nouveau je tombai aux pieds de l'ange pour répandre avec de puissants hosannas ma louange à l'égard de Dieu. Quand je me relevai, l'ange m'indiqua, dans le lointain, une arche gigantesque du paradis. Il se dirigea vers elle et ralentit son allure. Les arbres de vie étaient partout. Le parfum de leurs feuilles et leur puissance de vie emplissaient toute l'atmosphère du Ciel. RIEN SUR TERRE N'EST CAPABLE DE SUGGERER UNE TELLE GLOIRE.
L'Ange conduisait lentement. La voiture traversait des
gorges profondes et passait à coté de fontaines aux eaux scintillantes. Des
groupes d'hommes et de femmes allaient et venaient, se rafraîchissant aux
fontaines, ou se délectaient des fruits des arbres de vie.
Je m'adressai à nouveau à l'ange :
-Quel endroit pour y passer les heures de l'éternité, dans le repos ou le divertissement ! Ah, oui, vraiment ! Nous sommes bel et bien au Ciel !
-Quel endroit pour y passer les heures de l'éternité, dans le repos ou le divertissement ! Ah, oui, vraiment ! Nous sommes bel et bien au Ciel !
L'Ange se tourna vers moi et me demanda alors si je le
reconnaissais.
-Gabriel ! C'est vers le trône que je t'ai vu.
-Réfléchis bien ! Souviens-toi quand tu as quitté ton habitation terrestre pour ce périple béni jusqu'au Ciel.
-Dis-moi ! C'est toi qui m'avait amené jusqu'aux portes de ce royaume ?
-Absolument ! Répondit Gabriel. Et j'ai une autre mission pour toi. Tu n'auras eu qu'une vision bien furtive de ton héritage éternel et de la grandeur de la Maison du Père. Toute l'éternité est encore devant toi, avec le pouvoir de satisfaire pleinement les aspirations de ton âme. Mais il faut maintenant que tu es un petit moment de repos, avant que ne débute ta prochaine mission et que nous ne soyons passé par la grande arche que tu vois là-bas.
-Réfléchis bien ! Souviens-toi quand tu as quitté ton habitation terrestre pour ce périple béni jusqu'au Ciel.
-Dis-moi ! C'est toi qui m'avait amené jusqu'aux portes de ce royaume ?
-Absolument ! Répondit Gabriel. Et j'ai une autre mission pour toi. Tu n'auras eu qu'une vision bien furtive de ton héritage éternel et de la grandeur de la Maison du Père. Toute l'éternité est encore devant toi, avec le pouvoir de satisfaire pleinement les aspirations de ton âme. Mais il faut maintenant que tu es un petit moment de repos, avant que ne débute ta prochaine mission et que nous ne soyons passé par la grande arche que tu vois là-bas.
Gabriel conduisait maintenant très lentement. On pouvait
voir des centaines de nouveaux arrivants, dans l'émerveillement de leur
première vision du Ciel. C'est ce que je devinais à leur comportement, qui me
rappelait ce qu'avait été le mien. Certains descendaient des véhicules
célestes, en criant fort comme nous l'avions fait. La voiture franchit alors
l'immense arche du paradis. Je penchais ma tête contre l'épaule de l'ange. Pour
la première fois, je sentis comme un assoupissement venir sur moi. Et je
m'endormis. Combien de temps ? Je ne le sais pas. Mais lorsque je m'éveillai,
la voiture se tenait devant le seuil de ma vieille maison, au pied de la chaîne
des Cascades. Je sortis. Deux anges s'approchèrent et m'invitèrent à entrer.
-Est-ce que je suis vraiment revenu à ma maison terrestre
? demandai-je.
C'était certain. Mon corps était là, étendu. Mes fidèles
serviteurs, Séna et Serva, en avaient précieusement pris soin. Ils avaient reçu
l'instruction de ne pas le mettre en terre avant 50 jours. Plus de 40 s'étaient
déjà écoulés. Et cependant, aucun signe de décomposition n'était visible sur ce
corps froid, prisonnier de la mort.
Gabriel vint nous rejoindre. Il étendit sa main sur les
visages de ceux qui dormaient. Alors, tomba sur eux un sommeil très profond,
semblable à celui qui vint sur Adam lorsqu'Eve fut formée à partir de sa côte.
Ainsi, nul ne soupçonna notre présence. Gabriel passa ensuite la main sur le
corps sans vie. Et en un clin d'œil, il jaillit à la vie. Le changement fut
puissant. De la mort à l'immortalité. En un instant, il m'appartenait à
nouveau.
-CORPS DE GLOIRE ! REDEMPTION ! M'écriais-je.
Quel changement puissant ! De la mort à l'immortalité !
Alors, me revinrent en mémoire les paroles de Paul :
"CAR NOTRE CITE A NOUS EST DANS LES
CIEUX, d'où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui
transformera le corps de notre humiliation en le rendant semblable au corps de
Sa gloire" Philipiens 3:20-21
Un moment, je restai debout, admiratif, émerveillé, ne
sachant que dire. J'étais submergé par la gloire de Dieu. Mon corps et mon âme
étaient redevenus un. Je questionnai l'ange :
-Qui va m'assister dans la tâche qui m'a été confiée ?
C'est alors que sans plus tarder il me parla de toi mon fils, en m'indiquant l'endroit de ta maison.
C'est alors que sans plus tarder il me parla de toi mon fils, en m'indiquant l'endroit de ta maison.
-Nous ne te quittons pas, me dirent-ils, tant que ton
travail ne sera pas achevé. Maintenant, quitte ta maison terrestre et ceux qui
sont ici. Ils prendront soin d'eux-mêmes. Viens à la voiture !
Nous franchîmes la Chaîne des Cascades, puis les
montagnes rocheuses. Bientôt la vallée du Mississipi se trouva derrière nous.
La voiture céleste s'arrêta deux pas de ton humble village. J'ai traversé tout
le continent pour te trouver, mon frère. Et maintenant je suis vraiment content
que tu es accompli cette tâche avec spontanéité et d'un cœur joyeux. J'ai
examiné ton manuscrit et cautionné ce que tu as fait. Donne-le maintenant à
l'imprimeur. Et donne-le aux hommes. Certains ne seront pas d'accord. D'autres
béniront Dieu. Mais si tu achèves fidèlement ton travail, la bénédiction du
Dieu Tout-puissant sera sur toi."
Sénéca s'approcha de moi et déposa un baiser sur mon
front.
-Adieu, mon fils, dit-il en se reculant un peu. Que la
bénédiction du Dieu éternel soit sur toi ! Que ton panier soit plein et ton
grenier aussi ! Le Dieu éternel sera ton refuge. Sous ses bras éternels est une
retraite. Il fera de ton ennemi un ami. (Deutéronome
33:27) Et les Anges qui
ont si fidèlement gardé mon corps mortel prendront soin de ton âme.
Il me serra à nouveau contre lui et m'embrassa, encore et
encore.
Levant les yeux et les mains vers le Ciel, il prononça sur moi sa bénédiction céleste. Il termina par ces mots :
-L'Ange m'attend.
Levant les yeux et les mains vers le Ciel, il prononça sur moi sa bénédiction céleste. Il termina par ces mots :
-L'Ange m'attend.
Et il disparut de ma vue.
Je courus à la porte. Mais il n'était plus là. Le char de Dieu l'avait emporté.
Je courus à la porte. Mais il n'était plus là. Le char de Dieu l'avait emporté.
EPILOGUE
Bien que les révélations contenues dans ce témoignages
soient pour le moins surprenantes, ce témoignage d'un voyage dans l'au-delà
n'est pas quelque chose d'unique. Dans le passé, des récits de cet ordre ont
existé mais la plupart des gens l'ignorent. Souvent, ceux qui ont pu en
entendre parler n'ont pas voulu y croire. S'il est en effet un voyage sans
retour, n'est-ce pas celui de la mort ?
Au cours de ces dernières années, des médecins ont
recueilli de nombreux témoignages auprès de personnes qui ont connu une mort
clinique, mais qui ont été ramenées à la vie grâce aux efforts de la
réanimation entrepris par des équipes médicales. Ces médecins sont aujourd'hui
formels : les expériences des visions de l'au-delà qu'évoquent ces personnes ne
peuvent pas être des hallucinations engendrées par des cerveaux ayant cessé de
fonctionner.
Des sceptiques ont fait leur propre enquête et ils ont dû
réviser leurs a priori sur ce qu'ils pensaient du néant de la mort. Car
quiconque s'intéressera à cette question découvrira avec étonnement le nombre
important de témoignages qui s'y rapportent. De très nombreuses personnes ont
donc décrit avec plus ou moins de détails ce qu'elles ont vu dans l'au-delà,
ayant traversé une mort clinique ou simplement un état de coma avancé. Et l'on
est ainsi amené à constater à quel point ce que dit la Bible du monde spirituel
mérite qu'on y prête attention.
Quand on a lu certain nombre de ces témoignages, c'est
comme un voile qui se déchire progressivement, comme un puzzle qui se reconstitue
petit à petit. L'invisible devient presque visible.
Il est cependant nécessaire de signaler dès le départ que
le monde spirituel se révèle à ceux qui s'y intéressent dans la réalité de 2
royaumes bien différents. Malheureusement, beaucoup ne prennent pas le bon
chemin. Ils ne frappent pas à la bonne porte et l'apprennent à leurs dépens.
Car les manifestations provenant de l'au-delà ont souvent leur origine dans le
royaume de Satan et non celui de Dieu. Ceux qui se laissent attirer par le
monde occulte tombent dans un piège et deviennent vite prisonniers du royaume
des ténèbres. Mais le présent ouvrage n'a rien à voir avec la fausse séduction
de l'occultisme qui mène à l'horrible prison du royaume satanique. Bien au
contraire.
Quand j'ai commencé à lire le texte original de "LA
GLOIRE DE SON ROYAUME", j'ai réalisé que c'était un véritable trésor, tant
ce qu'il révèle est extraordinaire. Cette révélation qui m'a émerveillé à un
point que je n'aurais pas soupçonné, à chaque instant de la lecture, puis à chaque
ligne de la traduction. Aucun autre livre ne m'aura bouleversé ainsi et je suis
sûr qu'il en sera de même pour beaucoup.
On réalise vite que ce récit ne peut être le produit
d'une imagination humaine. Si c'était le cas, l'auteur ne pourrait être que quelqu'un
ayant lu de nombreuses fois la Bible pour en posséder à ce point toute la
richesse. Seuls ceux qui ont consacré à Dieu toute leur existence connaissent
ainsi la Bible. Mais alors, créer ce récit par pure imagination correspondrait
à un mensonge délibéré qui placerait son auteur sous la condamnation biblique :
"Il n'entrera dans cette ville
personne qui se livre au mensonge" Apocalypse 21:2
Il serait insensé également, de vouloir donné une origine
satanique à ce texte, même s'il est certain que l'ennemi de Dieu est expert en
matière de tromperie. Car tout le livre est à la seule gloire de DIEU. Son
principal objectif est d'invité les hommes à se préparer judicieusement à
rencontrer son créateur, et son message est en harmonie parfaite avec les révélations
bibliques.
La seule explication satisfaisante de l'origine de cet
écrit - bien qu'à chaque page chacun pourra se demander à juste raison s'il ne
rêve pas en lisant ce qu'il lit - est l'explication donné par son rédacteur,
Elwood Scott, qui déclare avoir effectivement reçu la visite de quelqu'un ayant
passé 40 jours terrestres dans le royaume de Dieu. Et ce personnage lui en a
ébauché une description et expliqué, dans le détail, les conditions d'admission
au travers de l'unique Sauveur.
Cette extraordinaire révélation apportera certainement à
beaucoup une lumière nouvelle, à la fois radieuse et rafraîchissante, notamment
à ceux qui n'ont que la flamme vacillante d'une religion insipide, décevante,
et souvent trompeuse, pour tenter d'éclairer leur vie terrestre. Elle
confortera merveilleusement ceux qui aiment la Bible et connaissent son message
libérateur.
Il est peut-être encore important de le préciser que cet
ouvrage est d'une telle richesse qu'il convient de le lire lentement, sans
chercher à "brûler les étapes". Enfin, bien que des questions qui se
poseront au lecteur au fils des pages trouveront leur réponse avant la fin du
livre.
Question troublante entre autres : la façon dont Sénéca
se manifeste à Elwood Scott - avec l'explication qu'il en donne en relation
avec la résurrection - ne manquera pas de susciter des perplexités. Mais il
conviendra de bien lire le livre en profondeur et aussi de bien relire la
Bible, ce qu'elle dit et ce qu'elle ne dit pas, avant de conclure trop
hâtivement et de tout rejeter en bloc à partir d'une incompréhension de ce
point précis.
Mon souhait est que tous ceux qui auront lu "LA
GLOIRE DE SON ROYAUME" puissent connaître avec joie et certitude le
pourquoi de leur existence et qu'au moment où ils devront quitter ce monde pour
l'autre - Dieu seul en connaît l'heure - ils y soient vraiment prêts, et qu'ils
puissent alors affirmer, comme l'apôtre Paul :
"CHRIST EST MA VIE, ET LA MORT M'EST UN
GAIN"Philippiens 1:21
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