A
QUOI RESSEMBLE LE PARADIS CELESTE ? Anne Catherine Emmerich, La Voix de Dieu 28
ianuarie 2016
Objet :
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[Articol nou] A QUOI RESSEMBLE LE
PARADIS CELESTE ?
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De :
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La voix de Dieu Magazine -
(donotreply@wordpress.com)
|
À :
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Olivia Marcov ;
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Date :
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Jeudi 28 janvier 2016 22h08
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Articol nou pe "La voix de
Dieu" Magazine -
A QUOI RESSEMBLE LE PARADIS
CELESTE ?
A QUOI RESSEMBLE LE PARADIS
CELESTE ?
Jérôme
Bosch
En fait de "Paradis" (Luc 23
:43) que l'on imagine un peu comme un beau jardin, Anne Catherine Emmerich
décrit "les cieux"
(Colossiens 1 :5) comme une
ville somptueuse, la "Jérusalem
céleste" (Apocalypse 21
:10-27), la "maison du Père"
(Jean 14 :2,3).
"Son âme me conduisit dans un lieu
qu'il me dit appartenir à la
Jérusalem céleste. Tout y était lumineux et transparent. J'arrivai sur une grande place ronde, entourée de
beaux palais resplendissants; au milieu, s'étendait, à travers la place, une grande table couverte de mets qu'on ne saurait
décrire. De quatre des palais environnants partaient des arcades de fleurs qui venaient se réunir au-dessus du
centre de la table et y formaient une couronne élégante autour de laquelle je
vis briller les noms de Jésus et de Marie. Il n'y avait là aucun produit de
l'art : tout était végétation et fructification naturelle. Ces arcades
présentaient un mélange de fleurs très variées, de beaux fruits et de figures
brillantes. Je connus là la signification de toutes ces choses et de chacune
d'elles, car je vis ce qu 'elles étaient en réalité: ce n'était pas proprement
une signification, c'était plutôt une essence, une substance qui pénétrait dans
l'esprit comme un rayon de soleil multiple et qui en même temps instruisait.
Ici-bas cela ne peut pas s'exprimer avec des paroles.
Il y avait sur un des côtés, un peu en arrière des palais, deux églises, l'une plus rapprochée consacrée à Marie, l'autre à l'enfant Jésus. Elles étaient octogones, Lorsque j'y fus arrivée, d'innombrables âmes d'enfants bienheureux sortirent de tous les côtés, à travers les parois, sur tous les points des palais resplendissants, et volèrent au-devant de moi pour me souhaiter la bienvenue. Ils se montraient au commencement sous la forme qu'affectent généralement les âmes dans leurs apparitions'; mais ensuite je Ies vis habillés de la manière dont ils l'étaient pendant leur vie et je reconnus plusieurs de mes compagnons d'enfance décédés à une époque antérieure.
Je reconnus avant tous les autres le petit Gaspard, le frère de Diericke, un enfant espiègle, quoique point méchant d'ailleurs, qui était mort dans sa onzième année, à la suite d'une longue et très-dou1oureuse maladie cet enfant vint à moi, il me conduisit et m'expliqua tout. Je m'étonnais de voir si beau et si distingué ce petit Gaspard qui, de son vivant, n'était ni l'un ni l'autre. Comme j'exprimais ma surprise de me trouver là, il me dit : "Ce ne sont pas tes pieds qui t'amènent ici, c'est 1a vie que tu mènes." Ce discours me réjouit beaucoup.
Comme au commencement je ne le reconnus pas tout de suite, il me dit: " Ne te souviens-tu pas comment j'ai aiguisé ton couteau ? Je me suis vaincu moi-même en cette occasion et cela m'a été avantageux. Ta mère t'avait donné quelque chose à couper en deux et ton couteau était si émoussé que tu ne pouvais en venir à bout: tu pleurais et tu avais peur que ta mère ne se fâchât. le vis cela et je me dis d'abord: " Je veux voir comment sa mère la traitera; " mais ensuite je fis un effort sur moi et je me dis: " Je vais repasser le couteau de la pauvre fille." Je le fis en effet, je te vins en aide et cela a profité à mon âme.
Te souviens-tu encore qu'un jour où les enfants jouaient d'une manière peu convenable, tu leur dis que c'était un vilain jeu, qu'il ne fallait. pas faire cela : puis tu te retiras, tu t'assis dans un fossé et lu pleuras. Je vins alors à toi et je te demandai pourquoi tu ne voulais pas jouer avec nous. Tu me répondis que quelqu'un t'avait emmenée en te prenant par le bras. Je réfléchis là-dessus et je pris sur moi pour ne plus jouer à des jeux de ce genre. Cela m'a été bon.
Te rappelles-tu encore qu'un jour où nous allions en troupe ramasser des pommes tombées d'un arbre, tu nous dis qu'il ne fallait pas faire cela. Je répondis que, si nous ne le faisions pas, d'autres le feraient. Tu dis alors qu'il ne fallait donner à personne une occasion de scandale. Et tu ne pris pas une seule pomme. Je remarquai aussi cela, à part moi, et j'en tirai profit.
Un jour je voulais te jeter un os et je vis que quelqu'un détourna de toi le coup. Cela aussi m'alla au cœur. Le petit Gaspard me remit encore en mémoire une quantité de choses du même genre. Je vis alors que nous recevions tous pour chaque victoire sur nous-mêmes et chaque bonne action de toute nature un mets particulier que nous mangions, en ce sens que nous en avions l'intelligence et qu'il brillait à travers nous. Cela ne peut s'exprimer dans le langage humain. Nous n'étions pas assis à une table, nous volions en quelque sorte d'un bout à l'autre et chacun ressentait une saveur particulière pour chaque acte de renoncement. Au commencement une voix se fit entendre disant: " Celui-là seul peut comprendre cette nourriture qui la prend. " Mais ces mets étaient la plupart du temps des fleurs merveilleuses, des fruits, des pierres brillantes, des figures, des plantes d'une substance spirituelle tout autre que celle des objets d'ici-bas. Ils étaient servis sur des plats brillants, transparents, d'une beauté indescriptible, et il en sortait une force merveilleuse pour ceux qui, par tel ou tel acte de renoncement accompli sur la terre, s'étaient mis dans une certaine relation avec l'un ou l'autre de ces mets.
Toute la table était aussi couverte de petits verres de cristal en forme de poire, semblables à ceux dans lesquels m'avaient été présentés quelquefois des breuvages salutaires; nous buvions dans ces vases.
Un des premiers mets qui furent servis était de la myrrhe qui était merveilleusement arrangée. D'un plat d'or sortait un petit calice dont le couvercle avait un petit bouton sur lequel était un beau petit crucifix. Sur le bord du plat étaient des lettres lumineuses d'un bleu violet; je ne pus comprendre ce qu'elles disaient : je ne le comprendrai que dans l'avenir. […] J'eus ma part de ce plat à cause de toute l'amertume de cœur que j'avais supportée en silence dès mes premières années.
Pour ces pommes que j'avais laissées à terre sans y toucher, des pommes lumineuses me furent données à savourer : il y en avait un grand nombre réunies sur une même branche.
J'eus aussi un mets particulier pour le pain sec, que j'avais distribué en grande quantité à des pauvres. Il avait une grande ressemblance avec ce pain, mais il était comme du cristal où se réfléchissaient mille couleurs et il était servi sur une assiette de cristal.
Pour avoir refusé de prendre part à ce jeu inconvenant, je reçus un vêtement blanc. Le petit Gaspard m'expliquait tout, et ainsi nous avancions toujours davantage le long de la table. Je vis encore, comme m'étant destinée, une petite pierre toute seule sur un plat, telle que je l'avais reçue autrefois au couvent. J'entendis aussi dire là que je recevrais avant ma mort un vêtement blanc et une pierre blanche sur laquelle serait inscrit un nom que seule je pourrais lire. C'était à l'extrémité de la table que l'amour du prochain recevait sa récompense."
" Ici la narratrice s'interrompit pour exhorter le Pèlerin à travailler à son salut avec plus d'ardeur, à tout faire aujourd'hui, à ne pas remettre au lendemain. Car la vie est si courte et le compte à rendre si rigoureux! " (VACE tome 3 p 85-89)
Il y avait sur un des côtés, un peu en arrière des palais, deux églises, l'une plus rapprochée consacrée à Marie, l'autre à l'enfant Jésus. Elles étaient octogones, Lorsque j'y fus arrivée, d'innombrables âmes d'enfants bienheureux sortirent de tous les côtés, à travers les parois, sur tous les points des palais resplendissants, et volèrent au-devant de moi pour me souhaiter la bienvenue. Ils se montraient au commencement sous la forme qu'affectent généralement les âmes dans leurs apparitions'; mais ensuite je Ies vis habillés de la manière dont ils l'étaient pendant leur vie et je reconnus plusieurs de mes compagnons d'enfance décédés à une époque antérieure.
Je reconnus avant tous les autres le petit Gaspard, le frère de Diericke, un enfant espiègle, quoique point méchant d'ailleurs, qui était mort dans sa onzième année, à la suite d'une longue et très-dou1oureuse maladie cet enfant vint à moi, il me conduisit et m'expliqua tout. Je m'étonnais de voir si beau et si distingué ce petit Gaspard qui, de son vivant, n'était ni l'un ni l'autre. Comme j'exprimais ma surprise de me trouver là, il me dit : "Ce ne sont pas tes pieds qui t'amènent ici, c'est 1a vie que tu mènes." Ce discours me réjouit beaucoup.
Comme au commencement je ne le reconnus pas tout de suite, il me dit: " Ne te souviens-tu pas comment j'ai aiguisé ton couteau ? Je me suis vaincu moi-même en cette occasion et cela m'a été avantageux. Ta mère t'avait donné quelque chose à couper en deux et ton couteau était si émoussé que tu ne pouvais en venir à bout: tu pleurais et tu avais peur que ta mère ne se fâchât. le vis cela et je me dis d'abord: " Je veux voir comment sa mère la traitera; " mais ensuite je fis un effort sur moi et je me dis: " Je vais repasser le couteau de la pauvre fille." Je le fis en effet, je te vins en aide et cela a profité à mon âme.
Te souviens-tu encore qu'un jour où les enfants jouaient d'une manière peu convenable, tu leur dis que c'était un vilain jeu, qu'il ne fallait. pas faire cela : puis tu te retiras, tu t'assis dans un fossé et lu pleuras. Je vins alors à toi et je te demandai pourquoi tu ne voulais pas jouer avec nous. Tu me répondis que quelqu'un t'avait emmenée en te prenant par le bras. Je réfléchis là-dessus et je pris sur moi pour ne plus jouer à des jeux de ce genre. Cela m'a été bon.
Te rappelles-tu encore qu'un jour où nous allions en troupe ramasser des pommes tombées d'un arbre, tu nous dis qu'il ne fallait pas faire cela. Je répondis que, si nous ne le faisions pas, d'autres le feraient. Tu dis alors qu'il ne fallait donner à personne une occasion de scandale. Et tu ne pris pas une seule pomme. Je remarquai aussi cela, à part moi, et j'en tirai profit.
Un jour je voulais te jeter un os et je vis que quelqu'un détourna de toi le coup. Cela aussi m'alla au cœur. Le petit Gaspard me remit encore en mémoire une quantité de choses du même genre. Je vis alors que nous recevions tous pour chaque victoire sur nous-mêmes et chaque bonne action de toute nature un mets particulier que nous mangions, en ce sens que nous en avions l'intelligence et qu'il brillait à travers nous. Cela ne peut s'exprimer dans le langage humain. Nous n'étions pas assis à une table, nous volions en quelque sorte d'un bout à l'autre et chacun ressentait une saveur particulière pour chaque acte de renoncement. Au commencement une voix se fit entendre disant: " Celui-là seul peut comprendre cette nourriture qui la prend. " Mais ces mets étaient la plupart du temps des fleurs merveilleuses, des fruits, des pierres brillantes, des figures, des plantes d'une substance spirituelle tout autre que celle des objets d'ici-bas. Ils étaient servis sur des plats brillants, transparents, d'une beauté indescriptible, et il en sortait une force merveilleuse pour ceux qui, par tel ou tel acte de renoncement accompli sur la terre, s'étaient mis dans une certaine relation avec l'un ou l'autre de ces mets.
Toute la table était aussi couverte de petits verres de cristal en forme de poire, semblables à ceux dans lesquels m'avaient été présentés quelquefois des breuvages salutaires; nous buvions dans ces vases.
Un des premiers mets qui furent servis était de la myrrhe qui était merveilleusement arrangée. D'un plat d'or sortait un petit calice dont le couvercle avait un petit bouton sur lequel était un beau petit crucifix. Sur le bord du plat étaient des lettres lumineuses d'un bleu violet; je ne pus comprendre ce qu'elles disaient : je ne le comprendrai que dans l'avenir. […] J'eus ma part de ce plat à cause de toute l'amertume de cœur que j'avais supportée en silence dès mes premières années.
Pour ces pommes que j'avais laissées à terre sans y toucher, des pommes lumineuses me furent données à savourer : il y en avait un grand nombre réunies sur une même branche.
J'eus aussi un mets particulier pour le pain sec, que j'avais distribué en grande quantité à des pauvres. Il avait une grande ressemblance avec ce pain, mais il était comme du cristal où se réfléchissaient mille couleurs et il était servi sur une assiette de cristal.
Pour avoir refusé de prendre part à ce jeu inconvenant, je reçus un vêtement blanc. Le petit Gaspard m'expliquait tout, et ainsi nous avancions toujours davantage le long de la table. Je vis encore, comme m'étant destinée, une petite pierre toute seule sur un plat, telle que je l'avais reçue autrefois au couvent. J'entendis aussi dire là que je recevrais avant ma mort un vêtement blanc et une pierre blanche sur laquelle serait inscrit un nom que seule je pourrais lire. C'était à l'extrémité de la table que l'amour du prochain recevait sa récompense."
" Ici la narratrice s'interrompit pour exhorter le Pèlerin à travailler à son salut avec plus d'ardeur, à tout faire aujourd'hui, à ne pas remettre au lendemain. Car la vie est si courte et le compte à rendre si rigoureux! " (VACE tome 3 p 85-89)
Indépendamment de la simple description du
Paradis, Anne Catherine Emmerich nous dévoile ici quelque chose de fondamental
: "
le petit Gaspard " ne se trouve pas au Paradis pour sa pratique
religieuse, semble-t-il, mais pour des petites choses anodines, des petits
renoncements, de petits actes de pitié, de charité et d'amour envers un proche.
Note : Il ne faut pas confondre le Paradis céleste décrit ici par Anne Catherine Emmerich et le"royaume préparé" pour les "justes" à l'issue du Jugement dernier. L'homme a été créé pour vivre sur la terre. Quelque soit son état dans le séjour des morts, ce n'est qu'une étape transitoire dans l'attente du Jugement dernier. Ensuite le "royaume préparé", "un ciel nouveau et une terre nouvelle" (Apocalypse 21:1) sera l'héritage des "justes".
En fait de "Paradis" que l'on imagine un peu comme un beau jardin,
Anne Catherine Emmerich décrit "les cieux" comme une ville
somptueuse, la "Jérusalem céleste".
lavoixdedieu | ianuarie 28, 2016 la 7:51 pm |
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