Le
nouveau témoignage E.M.I – N.D.E. de Mme Gloria Polo, La Voix de Dieu 30
ianuarie 2016, Noua marturie a doamnei Gloria Polo
Cititi Marturia
acestei doamne Gloria Polo, ea isi povesteste viata, si vorbeste atat despre
viata ei ( de femeie casatorita ), cat si de primii ani de viata, de viata
acasa la parintii ei, in familie, cum se vorbea in casa, ce se spunea despre
preoti, cum a traiat ea insasi doamna care ne da marturia pe masura ce a
crescut, ce o sfatuiau cutare prietena, sau prietenele, care a fost relatia
doamnei cu Dumnezeu, cum se ruga ea, de ce, daca ii multumea sau nu lui
Dumnezeu pentru ce obtinea ca urmare a rugaciunilor pe care ea le inalta la
Cer.
Intr-o buna zi,
doamna aceasta, “eroina” marturiei de mai jos, a fost arsa de fulger.
Nu a ajuns in
Paradis, sau Rai, ci in Purgatoriu, iar de acolo de unde era, striga sa o
salveze cineva, striga ca este o catolica si cineva sa o scoata de acolo !
Intr-o zi, ca sa
spunem asa, desi acolo nu exista timp si zile, doamna a auzit o Voce Suava,
Blanda, Frumoasa, la auzul Careia, demonii au cazut cu fata la pamant.
Isus o interpela
pe doamna Gloria Polo si a intrebat-o : “Spui ca esti catolica, atunci spune-mi
care sunt Cele 10 Porunci ( Comandamente ) ?”
Doamna era
catolica insa nu isi amintea bine poruncile.
Insa a spus prima
porunca, aceea la care orice om este obligat : “Sa Il iubesti pe Dumnezeu din
tot sufletul tau, din toata inima ta, cu tot cugetul tau, din toate puterile
tale, si pe aproapele tau ca pe tine insuti”.
Isus i-a aratat
doamnei ca ea nu a respectat Prima porunca, si nici pe urmatoarele.
Isus o trece pe
doamna prin toate cele 10 Porunci si ii arata daca ea le-a respectat sau nu.
Am citit pana
catre sfarsit, nu am terminat lectura acestei marturii, insa va pot spune ca
este impresionanta !
Si oamenii vor
intelege mai bine cum anume sunt incalcate cele 10 Porunci.
La sfarsit,
doamna “noastra” iata, se pare, a adus pe lume o fiica, printr-un miracol,
desigur infaptuit de Dumnezeu, caci doamna avea ovarele arse de fulgerul sau
trasnetul care o lovise !
«
Je vous présente ma fille. Cet enfant est un miracle !
Elle est la fille
que Dieu m'a donnée, avec mes ovaires brûlés !
Ce qui pour les
médecins était totalement impossible !
Mais pour Dieu, rien
n’est impossible ! ! !
La
voici, son nom est Maria José ! …”
Objet :
|
[Articol nou] Le nouveau témoignage
E.M.I – N.D.E. de Mme Gloria Polo
|
De :
|
La voix de Dieu Magazine -
(donotreply@wordpress.com)
|
À :
|
Olivia Marcov ;
|
Date :
|
Samedi 30 janvier 2016 22h23
|
Articol nou pe "La voix de
Dieu" Magazine -
Le nouveau témoignage E.M.I – N.D.E.
de Mme Gloria Polo
LE TÉMOIGNAGE
DE GLORIA POLO
Bonjour, mes frères.
Je suis heureuse d’être ici pour partager avec
vous ce beau cadeau que le Seigneur a bien voulu me donner.
Ce que je vais vous
raconter s'est produit dans l’après-midi du 5 mai 1995 à
l'Université Nationale de Bogotá.
Je suis dentiste. Moi
et mon neveu de 23 ans, également dentiste, nous poursuivions
des études universitaires dans le but d'obtenir une
spécialisation. Ce jour-là, c’était un vendredi aux
environs de 16 H 30.
Nous marchions avec mon mari vers la faculté d'art
dentaire afin d’y
trouver quelques livres dont nous avions
besoin. Mon neveu et moi marchions ensembles sous le couvert d’un petit
parapluie tandis que mon mari vêtu d’un imperméable
longeait le mur de la bibliothèque générale pour mieux s’abriter
de la pluie.
Nous
sautions tous les deux d'un côté et de l’autre afin
d'éviter les flaques d’eau tout
en restant près des arbres. Alors que nous
sautions par-dessus une flaque un peu plus
grande nous avons été frappés par la foudre qui nous a
laissés tous les deux carbonisés.
Mon neveu est
mort sur-le-champ. La foudre l’a frappé par derrière, brûlant
tout l'intérieur de son corps, et est ressortie par ses pieds
laissant toutefois l’extérieur intact. Malgré son jeune âge, c’était un
jeune homme profondément religieux qui avait une grande dévotion
pour l’Enfant Jésus. Il portait toujours à son cou une médaille en quartz avec
l’image de l’Enfant Jésus. Les autorités ont indiqué par la
suite que c'était le quartz qui avait
attiré la foudre sur lui, le frappant directement au coeur et le
calcinant en entier sur le coup…
Bien que
l’extérieur de son corps soit resté intact, il a été terrassé par un
arrêt cardiaque qui est demeuré sans réponse aux tentatives
de réanimation des médecins, et il est
mort sur place.
Quant à moi, la foudre est
entrée par mon épaule, brûlant mon corps
en entier, aussi bien l’intérieur que l’extérieur. En bref, ma
chair avait complètement disparu incluant mes seins,
particulièrement le sein gauche pour faire place
à un trou. L’éclair avait aussi consumé la chair de mon abdomen, de mes jambes, de
mes côtes; elle avait aussi carbonisé le foie et
provoqué de graves brûlures
aux reins, aux poumons, aux ovaires… pour
finalement ressortir par mon pied droit.
En
guise de contraceptif, j'utilisais une spirale (un appareil intra-utérin en forme de T), et comme
le matériel dont il est
fait (cuivre)est un bon conducteur d'électricité, l’éclair a
également carbonisé et pulvérisé mes ovaires qui sont
devenus comme deux raisins secs.
Je suis demeurée en arrêt cardiaque,
presque sans vie, avec mon corps qui sautillait
en raison de l'électricité encore présente en cet endroit.
Ce corps que vous voyez ici, maintenant, ce corps reconstruit,
est le fruit de la pitié et de la
miséricorde de Notre Seigneur.
L'autre monde
Mais c'est là le volet
physique de mon histoire…
Le volet positif de tout ceci est
que, pendant que mon corps carbonisé demeurait là
étendu sur le sol, en ce même instant, je me suis
retrouvée à
l'intérieur d'un magnifique tunnel de lumière blanche.
une lumière merveilleuse, qui me comblait d’une joie,
d’une paix, d’un bonheur dont les mots me manquent pour
décrire la splendeur du moment.
C'était une véritable extase. En
levant les yeux, j’ai aperçu une lumière blanche au bout de
ce tunnel, comme un soleil, une très belle lumière… Je dis blanc à
défaut d’une couleur plus descriptive mais il s’agissait là de couleurs
qui n’ont rien de comparable sur terre.
C'était une lumière splendide ; j’en
ai ressenti une vive sensation de paix intérieure, d'amour, de lumière…
Quand je suis montée dans
ce tunnel en m’avançant vers cette lumière, je me suis
dit :
« Caramba, je suis morte !
»
J’ai alors pensé à mes enfants et j’ai
soupiré longuement en me disant :
«Malheur
à moi, mon Dieu, mes petits enfants ! Que vont-ils
dire? Cette mère qui était
tellement occupée qu’elle n'a jamais eu de
temps pour eux… »
En fait, je
partais tôt chaque matin pour ne retourner que vers onze
heures, la nuit tombée.
Et alors je
voyais la réalité de ma vie, et j'ai éprouvé
beaucoup éprouvé de tristesse.
J'avais quitté la maison, déterminée à
conquérir le monde, mais à quel prix ! …
Reléguant en seconde place
ma maison et mes enfants ! … Dans
le vide de cet instant, dû à
l'absence de mes enfants, ne sentant
plus mon corps, ayant perdu toute notion de temps et
d’espace, j'ai vu quelque
chose de très beau : j'ai aperçu toutes
les personnes de
ma vie… En un seul instant, en ce même moment, je
voyais tous ces gens, aussi bien les vivants que les morts,
je pouvais embrasser mes grands-parents, mes parents (décédés)…
tous et
chacun ! C'était un moment de plénitude merveilleux. J'ai
compris que je m'étais trompée en ce qui concerne
la réincarnation : on m’avait dit que ma grand-mère était
réincarnée, mais sans me dire où. Comme il m’aurait fallu
débourser beaucoup d’argent pour obtenir cette information j’avais abandonné
cette idée et je n'avais pas fouillé davantage
pour savoir en qui elle se serait réincarnée.
Vous savez, je m’étais portée à la défense de
la théorie de la réincarnation… Et maintenant, juste
là, je venais d’embrasser ma grand-mère et mon arrière
grand-mère…
Je l'avais bien
embrassée, tout comme je pouvais le faire avec
toutes les personnes que j'ai
connues, vivantes et mortes. Et tous
dans un seul instant. Ma fille
Dolly, quand je l'ai embrassée, est
devenue effrayée : elle avait 9 ans, et elle a
senti mon étreinte, parce que je
pouvais également embrasser les vivants (sauf que
normalement nous ne sentons pas cette étreinte).
J’avais perdu trace du passage du
temps pendant ce merveilleux moment. Maintenant
que je n'avais plus de corps, c’était
extraordinaire de voir les gens d’une façon entièrement
nouvelle. En effet, avant que tout cela ne m’arrive je ne faisais que
maugréer et critiquer: à
savoir si on était gros, maigre, laid, élégant, non
élégant, etc.
Quand je parlais des autres,
j’avais toujours quelque chose à redire. Plus maintenant : je voyais les gens
de l’intérieur, et comme c’était beau…En les embrassant je percevais leurs
pensées, leurs sentiments…
J'ai donc continué à aller de
l’avant, comblée de paix, joyeuse ; et plus je
montais plus je sentais que j'étais sur le point de voir quelque
chose de vraiment très beau. En
effet, vers le bas, j'ai aperçu un lac
extraordinaire oui ! Je voyais un magnifique lac, des
arbres si beaux,
mais si beaux, c’était merveilleux… Et des fleurs
extraordinairement belles, de toutes les couleurs
exhalant un
parfum exquis, si différent de nos fleurs… Tout était si beau
dans ce fabuleux
jardin, si merveilleux… Les mots n'existent
pas pour le décrire, tout n’était qu’amour.
Il y
avait deux arbres, tout près de ce qui ma
semblé être une
entrée. Tout est si différent de ce
que nous connaissons ici-bas : vous ne pouvez
pas trouver de couleurs semblables dans le
monde, là-haut tout
est si beau ! … À ce moment-là j’ai
vu mon neveu entrer dans ce jardin tout à fait
splendide.
… Je savais ! J'ai senti
que je ne devais pas et que je ne pouvais pas entrer là…
Le premier retour
Au même
moment j'ai entendu la voix de mon mari
qui se lamentait et pleurait amèrement en
criant : « Gloria !!! Gloria ! S’il te plaît
ne m’abandonne pas ! Pense à
tes enfants, tes enfants ont besoin
de toi ! Gloria, reviens ! Reviens ! Ne
sois pas ingrate ! Reviens ! »
J'ai tout
entendu, et je l'ai vu pleurer avec une grande
peine…Hélas, c’est à cet instant que le Seigneur m'a permis de
revenir…Mais je ne voulais
pas revenir ! Cette paix, cette paix qui
m'envahissait, m’envoûtait et me fascinait. Mais, lentement,
lentement, j'ai commencé à redescendre vers
mon corps, que j'ai retrouvé sans vie. Je l'ai
vu complètement inanimé sur une civière de
l'université Nationale de Nursing. J'ai
vu les médecins qui tentaient d’effectuer des manœuvres de
réanimation sur mon corps à l’aide de décharges
électriques. Mon neveu et moi sommes restés plus de deux heures étendus sur
le sol, étant donné que nos corps étaient encore
chargés électriquement et qu’on ne pouvait pas y toucher. C’est
seulement quand la charge électrique se fut
complètement dissipée qu’on a pu nous porter
secours. Et alors ils ont engagé les manoeuvres de réanimation.
J'ai regardé puis j'ai
posé les pieds de mon âme (parce que l’âme a
aussi une forme humaine), une étincelle a jailli de ma
tête et avec violence je suis réentrée dans mon corps, comme
si celui-ci m’aspirait à l'intérieur. J’ai senti une
immense douleur en entrant :des étincelles ont surgi de
partout et je me suis sentie être coincée dans quelque
chose de très petit (mon corps). C’était comme
si mon corps, avec son poids et sa stature
entrait soudainement dans un ensemble pour bébé, mais fait de fer. C'était terriblement
souffrant. J'ai
senti la douleur intense de ma chair brûlée. Mon corps
totalement calciné m’a causé une douleur indescriptible; ça flambait
terriblement en dégageant fumée et vapeur… j'ai
entendu les médecins crier : « Elle revient ! Elle revient !
»
Ils en étaient très heureux, mais ma douleur était indescriptible !Mes jambes étaient affreusement noires; il y
avait des chairs vivantes sur mon corps et sur mes bras ! L’état
de mes jambes s’était détérioré et on
a considéré la possibilité de les amputer !…
Mais quant à moi je
sentais une autre douleur intérieure aussi
terrible : ma vanité de femme du monde, et
de femme
entreprenante, intellectuelle, l'étudiante… Esclave de
mon corps, de ma beauté, de la mode, je consacrais
quatre heures chaque jour aux exercices
d’aérobic ; esclave de la beauté de mon corps, je
fréquentais les salons de massages, je prenais avantage de
régimes, diètes, ... bref de tout ce que vous pouvez imaginer.
C'était ma vie, une routine d'esclavage et tout
ça pour avoir un beau corps.
J’avais l’habitude de dire : «
Si j’ai des beaux seins, il faut les montrer! Pourquoi les cacher?»
Je
disais la même chose de mes jambes, parce
que je savais que j’avais des jambes superbes, des muscles
abdominaux
ravissants… Mais dans un court instant, j'ai
vu avec horreur comment ma vie entière n’avait
été qu’une préoccupation continuelle et inutile de mon
corps… Puisque c'était là le centre de ma
vie : l’amour de mon corps.
Et maintenant, je n'avais
plus de corps ! Au lieu des seins je n’avais que
d’abominables creux, particulièrement le sein
gauche, qui avait pratiquement disparu. Il fallait voir mes
jambes, pareilles à des fragments dépourvus de chair, noires comme du charbon.
Note :
(les parties de mon corps dont je prenais davantage
soin et que j’estimais le plus, étaient celles qui étaient
complètement brûlées et littéralement sans chair)
À l'hôpital
Ils m’ont alors amenée au «
Social Seguro», où on a immédiatement procédé à des manœuvres
opératoires pour enlever tous les tissus brûlés. Tandis
qu'on m'anesthésiait, je suis à nouveau
sortie de mon corps, encore inquiète de l’état
de mes jambes, quand soudainement, à cet instant
même, terrible et horrible…
Mais d'abord je dois vous
dire quelque chose, mes frères : J'étais «une catholique diététique (de cafétéria)
», et je l’ai été durant toute ma vie, parce
que ma relation avec Dieu se résumait en une courte
messe de 25 minutes
le dimanche, et c'était tout. J’allais à la messe
là où l’homélie était la moins longue parce que je trouvais ça
fatiguant! Quel ennui je
ressentais avec ces prêtres qui parlaient
beaucoup trop! C'était çà
ma relation avec Dieu ! Pour le reste, ce
sont les courants mondains qui m’entraînaient. Je manquais de la protection
d’une prière sincère et faite avec foi, même durant la messe! Un jour alors que
j’étudiais pour ma spécialisation j’ai entendu un prêtre affirmer que l’enfer
et même les démons n’existaient pas! C’était précisément ce que je
désirais entendre !J’ai alors pensé en moi-même : « Si les démons
n’existent pas, il n’y a pas d’enfer, et nous irons tous au Ciel! Il n’y a donc
rien à craindre?! »
Ce qui me rend le plus malheureuse
aujourd’hui, et j’ai très honte de le dire, c’est que tout ce qui me retenait
dans mon Église était la peur du diable. Quand on m’a dit que l’enfer
n’existait pas, je me suis dit : « D’accord, si nous allons tous au Ciel,
peu importe ce que nous sommes ou ce que nous faisons, ça n’a pas d’
importance! »
C’est ce qui m’a finalement amenée à me
détourner complètement de mon Seigneur. Je me suis éloignée de
l'église et j’ai commencé à en dire du mal, en termes
blasphématoires, etc. Je n’avais plus peur de pécher, et j’ai commencé à
laisser tomber ma relation avec Dieu. Je disais à tout le monde que le diable
n’existait pas, que c’était une invention des prêtres, une manœuvre
manipulatrice de la part de l’Église, pour finalement en arriver à dire à
mes collègues de l’université que Dieu n’existe pas, que nous étions des
produits de l’évolution, etc. etc., réussissant ainsi à
influencer beaucoup de personnes.
Retournons maintenant à
la salle d'opération : quand je me suis vue
dans cet état, quelle horreur épouvantable! Je
réalisais finalement que le diable existe, et de quelle
façon, et que les démons venaient précisément pour me
chercher! Ils venaient me présenter la facture, pour ainsi dire,
puisque j’avais accepté leurs offres de pécher! Et ces offres ne
sont nullement gratuites ! On doit payer ! ! Mes
péchés avaient leurs conséquences…
À ce moment-là, alors, j'ai
commencé à voir sortir du mur de la salle
d’opération, un grand
nombre de personnes, d’apparence ordinaire,
normale, mais dont le regard était rempli d’une haine diabolique,
terrifiante même, qui faisait trembler mon âme : j’ai vite
réalisé que j’avais affaire à des démons. J’étais suffisamment lucide pour
comprendre que j’avais une dette envers chacun de ces démons, que le péché
n’était pas gratuit, et que le plus grand mensonge du démon était de nous faire
croire qu’il n’existe pas : C’est là sa meilleure stratégie pour réussir à
nous manipuler à sa guise. J’ai réalisé que, oui, le diable existe et
qu’il était venu m’entourer pour se saisir de moi! Imaginez alors ma
frayeur, mon affolement ! Mon esprit scientifique et intellectuel, ne
m'était plus maintenant d’aucune utilité. Je tournais en rond dans cette
salle, tentant désespérément de
réintégrer mon corps, mais cette chair qui était
la mienne ne voulait pas me recevoir, et j’avais terriblement peur.J’ai finalement
réussi à prendre la fuite, aussi vite que j’ai pu, Sans savoir comment,
j’ai passé à travers le mur de la salle d’opération, espérant pouvoir me cacher
dans les couloirs de l’hôpital. Mais en traversant le mur … J’ai bondi dans le
vide…! Vers le bas, me dirigeant vers de
nombreux tunnels qui descendaient vers le fond. Au
début il y avait encore un peu de lumière mais ces tunnels étaient comme
les alvéoles d’une ruche remplies de nombreuses
gens : des jeunes, des vieux, des hommes, des femmes, qui
pleuraient, et qui grinçaient des dents en lançant des cris
d’horreur… Et moi, de plus en plus terrifiée, je continuais à
descendre, cherchant vainement à m’en sortir, pendant que la lumière
s’estompait davantage en perdant rapidement de son intensité.…J'ai continué à
errer dans ces tunnels dans une obscurité
effrayante, jusqu'à ce que j’arrive dans
une obscurité qui ne peut pas être
comparée à rien
d’autre… Je peux seulement dire, en guise de
comparaison, que l'obscurité la plus intense sur terre n’a
rien de comparable à cette noirceur. Dans ces bas fonds, cette
même obscurité génère de la douleur, de l’horreur,
de la honte, et une terrible
puanteur. C'est une obscurité vivante, oui, elle est
vivante : là l'esprit est inerte et a cessé de vivre. .A la
fin de cette descente, courant le long de tous ces
tunnels, je suis arrivée à un seuil
inférieur. J'étais devenue frénétique, avec une volonté de fer
de me sortir de là: avec cette même volonté que j’avais démontrée pour me
tailler une place dans la vie, mais maintenant tout
cela s’avérait inutile parce que là où j’étais là je demeurais.
À un moment donné, j’ai vu le sol
s’ouvrir devant moi comme une
grande bouche, énorme ! C’était vivant ! Vivant ! J'ai
senti mon corps vidé de ses entrailles, vide d'une manière effroyable, et tout
en dessous de moi un abîme terrifiant, incroyable, horrible ; ce qui
m'a fait frissonner le plus c’était qu’en regardant
plus bas, on ne pouvait même plus percevoir le moindre petit
soupçon d’amour venant de Dieu, et sans aucune lueur d’espoir.
Il y avait quelque chose dans ce gouffre
qui m’aspîrait vers l’intérieur. Je criais comme une folle, terrorisée,
sentant avec horreur que j’étais incapable d’éviter
cette descente et que je glissais irrémédiablement vers le fond …
Je savais que, si j’y
entrais, je ne resterais pas là, mais que j’allais
continuer à descendre, sans jamais pouvoir en
revenir. C’était là la mort spirituelle de mon âme.
La mort spirituelle de
l'âme : J’étais irrémédiablement perdue. Mais dans cette horreur si
grande, juste quand j’allais entrer dans ce gouffre, l’Archange Gabriel me
saisit par les pieds …Mon corps pénétra dans l’abîme mais mes pieds restèrent
accrochés. C’était un affreux moment et vraiment douloureux. En arrivant à cet
endroit, le peu de lumière qui se dégageait encore de mon esprit ennuyait les
démons; toutes ces horrifiantes créatures malpropres qui demeurent là m’ont
immédiatement attaquée. Ces êtres horribles
étaient comme des larves, des sangsues qui essayaient de
bloquer la lumière. Imaginez l'horreur en me voyant
couverte de pareilles créatures…
Je protestais, je criais comme une
folle ! Ces choses brûlaient ! Elles étaient comme une
noirceur vivante, une haine qui brûle, qui nous dévore, qui
nous met à nu. Il n'y a pas de mots pour décrire
pareille horreur !
Les âmes du purgatoire
À noter que
j’étais une athée, mais là j'ai commencé à
protester :
« Âmes de purgatoire !
Svp, tirez-moi hors d'ici ! Je vous en prie,
aidez-moi!»
Pendant que je protestais, j’ai
commencé à entendre des milliers et des milliers de gens protester, des
jeunes … Oui, surtout des jeunes, et avec tellement de
souffrance ! Je pouvais percevoir que là, dans cet horrible endroit,
dans ce bourbier de haine et de
souffrance, ils grinçaient des dents, avec des cris
perçants et des lamentations qui m'ont remplie d’une compassion telle que je ne
pourrai jamais oublier cet instant…
(Déjà 10 ans ont
passé, mais je pleure et je souffre toujours, quand je me
rappelle les souffrances de tous ces gens)…
Comme je disais, j'ai
compris qu’en cet endroit il y avait des
personnes qui, dans un moment de désespoir, s’étaient suicidées… Maintenant elles étaient
dans ce lieu de supplices, parmi ces
êtres horribles, entourées de démons qui les
tourmentaient. Mais le plus
cruel de ces supplices était l'absence totale de Dieu, parce
que là on ne sent plus la présence de Dieu. J'ai
compris que ceux
qui, dans un moment de désespoir, se sont enlevé
la vie, devaient rester là, dans ce lieu de supplices, pendant tout
le temps qu’il leur aurait resté à vivre sur terre : parce
que tous ceux qui se tuent, sortent de
l'Ordre Divin.
Ces malheureuses personnes, en
majorité des jeunes, beaucoup, beaucoup
de jeunes, pleurent et souffrent beaucoup… Si on
savait quelles souffrances nous attendent, jamais personne ne tenterait de s’enlever
la vie !
Savez-vous quel est le pire supplice
pour ceux qui sont là?,
C’est de voir leurs parents encore
vivants qui pleurent et souffrent avec un énorme sentiment de culpabilité
: si je l'avais puni, ou si je ne
l’avais pas puni, si je lui avais dit ou ne lui avais pas dit,
si j’avais fait ceci ou cela … À la
fin, ces regrets sont si terribles, - un
véritable enfer pour ceux qui les aiment et qui sont
encore en vie –c’est là ce qui les fait souffrir le plus. C'est là leur plus
grand supplice et c'est ici que les démons se
déchaînent en les couvrant d’invectives comme :
« Regardez combien votre mère pleure, regardez combien elle
souffre, regardez comment votre père souffre, regardez comme
ils sont désespérés, comme ils sont
affligés, comme ils se blâment
eux-mêmes et se disputent, s'accusant réciproquement
les uns les autres, regardez toute la douleur
que vous leurs avez causée. Regardez à quel
point ils se rebellent contre Dieu. Regardez votre
famille… Tout ceci par votre faute ! »
Ce dont ces pauvres
âmes ont besoin, est que ceux qui restent ici-bas
puissent commencer à se convertir, à changer leur vie, qu'ils puisent
faire des actes de piété et de charité, visiter les
malades… Et qu'ils puissent faire célébrer le saint Sacrifice de la
Messe pour le repos des morts. Ces âmes bénéficient énormément des suffrages
des vivants. Dans le purgatoire les souffrances sont stériles et ces âmes sont
impuissantes à se délivrer elles-mêmes. Rien ! Mais
Dieu, oui, à travers la Sainte Messe. C’est ainsi que nous devons les
aider.
J'ai donc compris que ces pauvres
âmes ne pourraient rien faire pour
moi, et dans ma douleur et mon angoisse, je me suis mise à
protester vivement : « Mais il y a sûrement erreur! Voyez, je suis
une sainte! Je n’ai jamais volé! Je n'ai jamais
tué personne! Je n'ai jamais rien fait de mal à qui que ce
soit ! Au contraire, avant
d'échouer en affaires, j’emportais
toujours les meilleurs produits de Suisse, j'extrayaient
les dents et souvent je pratiquais des soins dentaires sans rien exiger de ceux
qui ne pouvaient pas payer. J'ai acheté maintes choses pour les
donner aux pauvres! Comment se fait-il que je sois ici?! … »
Je faisais valoir mes droits! Moi, qui
était si bonne et qui devrait aller tout droit au ciel, qu’est-ce que je
faisais ici?!
J’allais à la Messe tous les dimanches.
Même si je me considérais athée et que je ne portais pas attention à ce
que le prêtre disait, je ne manquais jamais la Messe. Si j’ai
manqué cinq fois dans toute ma vie, c’est à peu
près tout ! Comment se fait-il que je sois ici?!…
« Mais qu’est-ce que je foute
dans cette galère? Tirez-moi d'ici !Amenez-moi hors d’ici !
» Je continuais à crier, terrifiée, pendant que ces horribles
créatures s’accrochaient après moi !
« Je suis catholique ! Je suis catholique, de
grâce, sortez-moid'ici ! »
J’ai vu mes
parents
Quand j’ai crié que j’étais catholique,
j’ai aperçu une faible lueur : il faut comprendre que,
dans cette épaisse noirceur, même une faible lueur peut paraître comme un
summum de lumière; c’est le plus précieux cadeau que l’on puisse recevoir en
cet endroit. Tout en haut de l’abîme j'ai aperçu
quelques échelons, et j’ai vu mon père (décédé cinq ans
auparavant) presque à l’entrée de l’abîme. Il avait un
peu plus de lumière en cet
endroit ; et quatre échelons plus haut j’ai
vu ma mère, avec beaucoup
plus de lumière et en position
comme ceci, comme si elle était en prière. En les
voyant j’ai éprouvé une joie si grande que j'ai
commencé à crier :
« Papa ! Maman ! Quelle joie ! Venez me
chercher ! Venez me sortir
hors d'ici ! Papa, maman, svp, faites-moi
sortir d'ici ! Je vous
prie, sortez-moi hors d'ici ! Portez-moi loin
d’ici! ! »
Pendant tout ce temps mon corps
était dans un coma profond :J'étais
intubée, branchée à des machines et agonisante. L’air
n’entrait pas dans mes poumons, mes reins ne fonctionnaient
plus… Si j'étais encore reliée aux machines, c’était
grâce à ma sœur, médecin, qui avait insisté auprès de ses collègues en
invoquant qu’ils n’étaient pas Dieu. On croyait, en effet, que c’était
peine perdue de vouloir me maintenir en vie, et c’est ce qu’on disait à mes
parents : on disait qu’on ne pouvait pas continuer indéfiniment et qu’il valait
mieux me laisser mourir en toute quiétude, puisque de toute façons j’étais à
l’agonie. Ma soeur a tellement insisté, qu’ils…Vous
voyez l'incohérence ? Je défendais
l'euthanasie, le droit de mourir dans la dignité !
Les médecins n'ont pas
laissé personne entrer là où j'étais, si ce n’est ma
sœur médecin qui est demeurée continuellement à mon chevet.
Quand mon âme, qui était dans l'au-delà, a
vu mes parents, ma soeur, qui se trouvait près de mon
corps comateux, m’a clairement entendue leur crier, si heureuse que j’étais
qu’ils puissent venir me chercher.
Peut-être vous est-il déjà arrivé
d’entendre une personne inconsciente crier ou de prononcer quelques mots :
c’est ce qui m’est arrivé. J’ai failli faire mourir ma sœur de peur! En
effet, en voyant mes parents je me suis mise à crier de joie, leur
demandant de venir me prendre ; et alors
ma soeur, en entendant tout ceci, s’est
écriée : « Maintenant c’est qu’elle est morte, ma sœur! Ma
mère et mon père sont venus pour la
prendre ! Allez-vous en, ne la prenez pas ! Partez, n’y
touchez pas! Va-t-en, maman, s’il te plait; va-t-en, papa, s’il te
plaît; ne la prends pas! Ne vois-tu pas qu’elle a de jeunes enfants! Laisse-la!
Laisse-la! »
Les médecins ont dû la
sortir hors de là, pensant que ma pauvre
soeur était délirante, qu'elle pouvait être en état de choc ; ce
qui aurait été normal, parce que ce n'était
pas une mince affaire qui lui arrivait : la mort
de mon neveu, aller prendre le cadavre à
la morgue, la soeur qui meurt, qui ne meurt
pas, mais qui n’aurait pas plus de24 heures à vivre, selon
les médecins… Ça faisait maintenant trois jours qu’elle était dans cet
état de panique, et tout ceci sans avoir dormi un seul instant Ne vous
surprenez pas si on la croyait complètement épuisée et en proie aux
hallucinations…
Quant à
moi, imaginez quelle joie j’ai
ressentie quand j’ai vu mes
parents ! Dans cet endroit, dans l’horrible situation
où je me trouvais, je voyais mes parents !
Quand ils ont regardé et
qu’ils m'ont vu là, vous ne pouvez pas savoir
l’immense douleur qui se dégageait de leurs visages. Parce
que là nous percevons et nous voyons les sentiments des autres ;
j'ai vu la douleur qu’ils ont ressentie, une douleur tellement
intense. Mon père a commencé à pleurer,
mais tellement, puis il s’est écrié :
« Ma fille ! Ah, non ! Mon Dieu, ma fille non ! Mon Dieu, ma
Petite fille non! »
Ma mère priait, et quand elle a
posé son regard sur moi elle a vu la peine dans mes yeux, mais,
en même temps, rien n’a troublé l’expression de
paix et de douceur
qui émanait de son visage, pas
même une larme ! Au lieu de pleurer, elle a
levé les yeux, puis s’est tourné vers moi. J'ai
compris avec horreur leur impuissance à me tirer de
là! Cela a augmenté ma souffrance, les voyants là
partageant ma douleur sans pouvoir faire quoi que ce
soit pour moi ! J'ai compris également qu'ils
avaient à rendre compte au Seigneur de l'éducation qu'ils m'avaient
donnée`.Ils étaient mes tuteurs, à qui leur avait été
confié la tâche de développer
les talents que Dieu m'avait
donnés. Avec leur vie et leur témoignage, ils devaient
me protéger contre les attaques de Satan. Et ils
devaient faire profiter les grâces que Dieu m’avait données à
mon Baptême. Tous les
parents sont les gardiens des
talents que Dieu confère aux enfants à leur naissance.
Quand j'ai
vu leur douleur, surtout celle de mon père, j'ai
encore crié désespérément :
«
Faites-moi sortir d'ici ! Faites-moi
sortir d'ici ! Je ne devrais pas être ici, parce
que
je suis catholique ! Je suis catholique ! Tirez-moi hors d’ici!
»
Mon jugement
Quand j'ai crié à nouveau
que j'étais catholique, alors, frères, j'ai
entendu une Voix, si douce, mais si douce… Si belle, que cela a
rempli tout l’espace de paix et
d’amour, et a fait sursauter mon âme.
Ces horribles créatures qui s'agrippaient à moi, en
l’entendant, se prosternèrent aussitôt en adoration et demandèrent la
permission de se retirer parce qu’ils ne pouvaient pas supporter la douceur de
cette Voix; alors quelque chose s’est ouvert comme une bouche suspendue, et
pris de panique ils ont tous fui. Imaginez la scène! Quand j’ai vu ces
créatures, ces horribles démons, là prosternés face contre
terre. À la simple audition de la Voix du Seigneur
(malgré l’orgueil de Satan, cette Voix a quelque chose de
très désagréable à leurs oreilles) ils se
jettent à genoux !
Puis, j'ai
vu la Bienheureuse Vierge Marie se prosterner devant
le Seigneur, lorsque le prêtre a élevé l’Hostie
pendant la messe célébrée pour le repos de
l'âme de mon neveu. La Vierge Marie est venue
intercéder pour moi! Agenouillée aux pieds de Notre
Seigneur, elle a recueilli toutes
les prières que les personnes de la
terre m’ont offertes, et elle les Lui a présentées.
Vous savez, durant l'élévation,
lorsque le prêtre soulève l’Hostie, on sent la présence de Jésus, alors
que chacun se prosterne à genoux, même les
démons! … Et moi, qui allait à la messe sans montrer le
moindre signe de respect, sans porter attention, mâchant de la
gomme, somnolant, regardant tout autour, perdue dans mille
pensées banales… ! Et maintenant, remplie
d’arrogance, j’avais le culot de me plaindre que Dieu ne
m'écoutait pas quand je Lui demandais quelque chose!
Croyez-moi, c’était stupéfiant de
voir toutes ces créatures, tous ces
êtres terrifiants, se jeter au sol au passage
de Notre Seigneur dans un geste impressionnant d’adoration. J'ai
vu la Vierge Marie s’agenouiller
gracieusement aux pieds du Seigneur, en adoration
devant Lui et le priant pour
moi … Et moi, pécheur qui, avec mes
absurdités, Lui manquait de respect tout en prétendant que j’étais
bonne… Oui, misérablement bonne ! Moi qui Le déniait
et Le blasphémait! Imaginez quelle pécheresse j’étais, alors que même
les démons se prosternaient au sol, au passage de
Notre Seigneur Jésus-Christ… !
Cette voix, si belle, me
dit :
« Très bien, si tu es Catholique,
dis-moi quels sont les commandements de la Loi de Dieu ! »
… Imaginez mon
effroi ! … Cette question que je n'avais
justement pas prévue ! Je savais seulement qu'il y en avait dix! Et
puis … rien de plus!
« Et
maintenant comment allons-nous nous débrouiller avec ceci?
», pensais-je en moi-même, un peu embêtée. Je me suis
rappelée que ma mère avait l’habitude de dire que le
premier des commandements était l’amour, elle en parlait même tout le
temps.…de l’Amour de Dieu et de
l’amour du prochain. Pour une fois, les sermons de ma mère
allaient m’être utiles à quelque chose, me suis-je dit. J’ai
alors opté pour cette réponse, espérant que ce serait
suffisant et qu’on oublierait vite le reste ! Je croyais bien
m’en sortir de cette manière comme j’en avais généralement l’habitude de mon
vivant : en fait, j'avais toujours
une réponse prête, la réponse parfaite. Je pensais alors
m’en sortir de la même manière.
Et j'ai donc répondu :
« Le premier commandement est
: d’aimer Dieu par-dessus toutes choses, et… mon prochain comme
moi-même. »
« Très
bien, me dit-il, et as-tu fait cela ? As-tu
aimé?”
Totalement confuse, j'ai
dit : « Moi… oui ! Oui, moi oui. Oui! »
Mais cette voix merveilleuse m’a
dit : « Non ! ! ! »
Je vous assure que
quand il m’a dit « Non ! », c’est là que
l’impact de l’éclair s’est véritablement fait sentir! En fait, je ne réalisais
pas encore de quel côté j’avais été frappée…
Mais quand j'ai
entendu ce “Non! » c’est là que j’ai ressenti toute la douleur de l’éclair
qui m’avait frappée! … Je me suis sentie mise à nue, tous mes masques sont
tombés et je suis restée complètement à découvert.
Cette Voix donc
a continué de me dire :
« Non ! ! ! Tu
n’as pas aimé ton Seigneur par dessus toutes choses, et encore moins ton
prochain comme toi-même! Tu t’es fabriquée un Dieu que tu as modelé sur ta
personne, sur ta propre vie! Seulement dans les moments d’extrême
nécessité, ou de souffrance, t’es-tu souvenue de ton Seigneur. Et puis oui, tu
t’es mise à genoux, tu as pleuré, tu as demandé, tu
as offert des neuvaines, tu as promis d'aller à la
Messe, de prier en groupes, demandant des grâces ou un
miracle… Quand vous étiez pauvres, que ta famille était
modeste, quand tu désirais encore
devenir une professionnelle, alors oui, tu
avais l'habitude de prier à genoux, chaque jour, pendant des heures
entières, sollicitant ton Seigneur ! Tu me priais, me
demandant de te sortir de cette pauvreté, pour que tu
puisses devenir une professionnelle et être quelqu’un! Quand tu étais
dans le besoin et que tu avais besoin d’argent, alors oui, tu faisais des
promesses: je prierai le chapelet mais Toi, Seigneur, donne-moi un peu
d’argent! C’était là la relation que tu entretenais avec ton Seigneur! Jamais,
n’as-tu pas gardé une seule promesse faite, pas même une seule! Et, en plus de
ne pas tenir tes promesses, tu ne m’as jamais remercié! »
Et le Seigneur insista sur le
point suivant :
« Tu as donné ta
parole, tu as fait une promesse à ton Seigneur,
mais sans jamais pouvoir la tenir! »
Le Seigneur m’a montré une de
mes nombreuses prières : quand je Lui ai demandé la grâce
d’avoir ma première voiture; je l’ai prié et
très humblement je lui ai demandé poliment qu’il m’accorde
seulement une petite voiture, même si ce n’était qu’une voiture d’occasion, ce
n’était pas important … pourvu qu’elle marche. Mais dès que j'ai
obtenu ce que je demandais, je n’ai même pas dit « merci » au
Seigneur; et huit jours plus tard, non seulement je ne
l'avais pas encore remercié, mais déjà je l’avais renié et je
parlais en mal de Lui. Il m'a fait remarquer que, toutes les fois
qu’il m’avait accordé ses grâces, non seulement j’avais fait
preuve d’ingratitude en dépit des promesses faites, mais que
je ne l’avais jamais remercié.
Ma rencontre avec le Seigneur
s’est déroulée de manière vraiment triste. Comme vous pouvez voir, ma relation avec le Seigneur était comme celle
d’un “Distributeur de billets de banque” : Je disais un chapelet et
il devait me donner de l’argent …et s’il ne m’en donnait pas je me révoltais.
Le Seigneur m’a montré tout ça. Dès qu’il m’a permis de
devenir professionnelle - et par conséquent de commencer à acquérir un certain
prestige et un peu d’argent - le nom de Dieu m’était déjà devenu inconfortable
… Je commençais déjà à me sentir importante, sans avoir pour Lui le moindre
soupçon d’amour ou de gratitude.
Moi, montrer de la
reconnaissance? Jamais! Pas même un “merci” pour chaque jour nouveau
qu’il me donnait, ou pour ma santé, ou pour avoir un toit sur la tête… Ou pas
même un prière de compassion pour ces pauvres indigents qui n’ont pas de
maisons pour se loger, ni même quelque chose à
manger. Rien!!! Ingrate au maximum! Et pire encore, j’étais devenue
incroyante en ce qui a trait au Seigneur, alors que je croyais en Vénus et
Mercure comme porte-bonheur, et je m’étais portée aveuglément vers l’astrologie
en prétendant que les astres dirigeaient notre vie. Je commençais à croire en
toutes ces doctrines que le monde m’offrait. Je croyais, par exemple, à la
réincarnation : Je m’étais convaincue qu’en mourrant tout allait recommencé à
partir du début… et j’oubliais qu’il y avait un prix à payer soit le tribut du
Sang de mon Seigneur Jésus.
Le Seigneur
continua :
« Tous ce que tu as eu
ne t’a pas été donné parce que tu l’avais demandé, mais c’était un bienfait que
tu as reçu du Ciel : toi, au contraire, tu prétendais l’avoir obtenu grâce à
ton travail, ta combativité…Que tout ce que tu avais, tu l’avais conquis par la
force de tes mains et à force d’étudier. Non! Vois : combien de professionnels
sont là, plus qualifiés que toi, qui travaillent autant ou même plus que toi? »
Le Seigneur passa les dix
Commandements en revue me montrant ce que j’étais vraiment; que dans les mots
je disais adorer et aimer Dieu mais qu’au contraire j’adorais Satan. Dans ma
clinique de consultation, une patiente tireuse de cartes qui venait souvent me
voir se servait de la magie pour chasser les mauvaises influences et avait
l’habitude de dire : « Je ne crois pas en ces choses… mais je le fais
quand même, on ne sait jamais… ». Et elle pratiquait ses diableries dans
un coin où personne ne la voyait. Elle se servait d’un fer ä cheval, d’une
plante d’aloès pour éloigner la mauvaise fortune et autres trucs semblables.
Savez-vous ce que je faisais en lui permettant de faire ça? J’ouvrais ainsi ma
porte aux démons pour qu’ils puissent entrer à leur guise et circuler
librement, joyeusement dans ma clinique et dans ma vie. Vous voyez comme tout
ça était honteux de ma part. Dieu a fait une analyse de ma
vie entière à la lumière des dix Commandements, il m'a
montré comment était ma relation avec mon prochain et avec Lui. Je
critiquais tout et chacun…et chacun me pointait du doigt en disant « olé
Gloria… » ! Il m’a montré que lorsque je disais aimer Dieu et mon prochain, au
contraire j’étais envieuse. Alors j’ai compris que quand je trompais quelqu’un
et que je mentais, c’était comme si je me parjurais puisque en disant : « Je
suis Catholique », je déclarais que Jésus-Christ était mon Seigneur et en même
temps je témoignais en faveur du mensonge et de la déception. Combien de mal
ai-je causé à tant de personnes! Quant au reste, je n’étais jamais
reconnaissante envers mes parents, pour toutes leurs privations et les efforts
déployés pour me permettre d’avoir une profession et de réussir dans la vie;
pour leur dévouement et tous les sacrifices consentis…Mais je n’avais
rien vu, j’avais tout ignoré, et dès que j’ai eu du
travail, ils ont même diminué à mes yeux : au point où
j’avais honte de ma mère, de sa pauvreté et de son indigence.
Jésus poursuivit, me montrant quelle
sorte d’épouse j’étais : Dès mon réveil je passais ma journée à maugréer. Mon
mari me disait : « Bonne journée! » et je répliquais : «
Peut-être pour toi! Regarde il pleut! » Je ne cessais pas de bougonner et
de dire le contraire.
.. Pour ce qui est de la sanctification
des jours saints? Quel désastre! Quels regrets j’ai ressentis! Jésus m’a fait
voir que je consacrais quatre et même cinq heures à faire du conditionnement
physique, et pas même dix minutes par jour pour mon Seigneur, et pas même une
petite prière ou le moindre remerciement… non, rien du tout! Au contraire,
parfois je débutais mon chapelet en vitesse, durant les interludes d’un roman
savon, pensant pouvoir prier durant les messages publicitaires. Je commençais
rapidement, sans porter attention à ce que je disais, plus préoccupée à savoir
si le feuilleton avait recommencé ou pas, et où l’émission en était rendue.
Bref, sans aucune pensée venant du cœur pour Dieu.
Jésus a continué à me
montrer comment je Lui étais nullement reconnaissante, et
combien j’étais paresseuse quand il s’agissait d’aller à la
Messe. Quand je vivais encore avec mes parents et
que ma mère m’obligeait à y aller, je lui disais : « Mais maman si Dieu
est partout pourquoi dois-je aller à l’église pour assister à la Messe?
» Évidemment, ça m’était commode de parler ainsi… et Jésus me
montrait ça. Le Seigneur était à ma disposition vingt quatre heures par jour,
Dieu avait pris soin de moi durant toute ma vie et j’étais trop paresseuse pour
Lui consacrer un peu de temps le dimanche, pour Lui signifier ma gratitude, mon
amour pour Lui .. ..Mais le pire de tout était de reconnaître que d’aller à
l’église le dimanche me permettait de nourrir mon âme. Mais moi, au contraire,
je me consacrais entièrement au soin de mon corps, j’étais devenue esclave de
ma chair et, en particulier, j’avais oublié que j’avais une âme! Et
jamais je n’en avais pris soin.
J’avais même dit, avec
insolence, au sujet de la Parole de Dieu, qu’une personne qui lisait beaucoup
la Bible pouvait devenir folle. J’étais devenue une blasphématrice et
l’incohérence de ma vie m’avait amenée à dire : « Mais quoi le Saint
des saints? Et Dieu serait présent là? Dans le ciboire et le calice? … Le
prêtre devrait y ajouter du brandy pour y donner un meilleur goût! »
À quel point en
étais-je arrivée à force de dégrader ma relation avec Dieu! J’avais laissé mon
âme sans nourriture, et comme si ce n’était pas assez, tout ce que je faisais
était de critiquer les prêtres. Si vous saviez, mes frères, comme je me sentais
mal, face à Jésus! Le Seigneur m’a montré à quel point ces critiques avaient
avili mon âme. Encore pire que tout ça, sachez que j’avais déjà déclaré qu’un
prêtre était homosexuel et toute la communauté était venue à l’apprendre… Vous
ne pouvez pas imaginer tout le mal que j’avais fait à ce prêtre! Non, vous ne
pouvez pas vous imaginer! Je ne peux pas vous en dire plus ce serait trop long.
Sachez seulement qu’un seul mot est suffisant pour tuer et détruire une âme. Je
réalisais maintenant tout le mal que j’avais fait! Ma honte était si grande que
je ne trouve pas les mots pour le décrire! De grâce ne faites pas ça; ne
critiquez jamais! Priez! J’ai vu que la faute la plus grave qui avait souillé
mon âme, et qui m’avait attiré les pires malédictions dans la vie, était
d’avoir parlé en mal des prêtres!
Priez pour les
prêtres
Ma famille critiquait toujours
les prêtres. Dès mon enfance, mon père, et tout le monde dans la maison avaient
l’habitude de critiquer les prêtres en disant :
« Les prêtres sont des coureurs
de jupons, et ils sont plus riches que nous… et ils sont comme ceci et comme
cela… », et c’est ce que nous répétions.
Notre Seigneur
me dit en criant presque :
« Qui crois-tu
être, pour te faire le Dieu et le juge de ceux que
j’ai consacrés?! Ils sont faits de chair comme
toi, et leur sanctification leur est donnée pour le bénéfice des
communautés parmi lesquelles je les ai placés comme un cadeau. Et les
communautés ont l’obligation de prier pour eux, de les aimer et de les
soutenir.»
Ne devriez–vous pas savoir, mes
frères, que lorsqu’un prêtre tombe c’est la communauté toute entière qui aura à
répondre de sa sainteté. Le diable hait
les catholiques, et immensément plus les
prêtres. Il déteste notre Église, parce que là
où il y a un prêtre qui consacre…
J’ouvre ici une
parenthèse : vous devez tous savoir que le prêtre,
quoique gardant sa nature humaine, est consacré par le Seigneur
lui-même, avec la reconnaissance du Père Éternel, de sorte que
dans un morceau de pain se produit
un miracle, une transsubstantiation : par
les mains du prêtre, ce pain devient le
Corps et le Sang de Notre Seigneur Jésus-Christ
… et ces mains le diable les hait intensément, d’une manière terrible. Le
diable nous déteste nous Catholiques en raison de l’Eucharistie, parce que
l’Eucharistie est une porte vers le Ciel, et c’est la seule porte! Sans
l’Eucharistie personne ne peut entrer au Ciel. Quand une personne est à
l’agonie, Dieu vient à son chevet, indépendamment de la religion à laquelle il
appartient ou de ses croyances; le Seigneur se révèle à lui et lui dit
affectueusement, avec Amour et Compassion : « Je suis ton Seigneur!!». Et
si cette personne demande le pardon et accepte le Seigneur, quelque chose de
difficile à expliquer se produit : Jésus amène cette âme immédiatement là où la
messe est en train d’être célébrée, et cette personne reçoit le Viaticum, qui
est une communion mystique... Parce que seule la personne qui reçoit le Corps
et le Sang de Jésus-Christ peut entrer au Ciel. C’est quelque chose de
mystique, une immense grâce dont nous bénéficions dans l’Église Catholique, une
grâce que Dieu a daigné donner à notre Église; et nombreux sont ceux qui
parlent en mal de cette Église, et pourtant c’est grâce à Elle s’ils reçoivent
le Salut et vont au Purgatoire où ils continuent à bénéficier des grâces de
l’Eucharistie... Ils se sauvent, vont au purgatoire mais ils sont sauvés! C’est
pour cette raison que le diable hait intensément les prêtres. Parce que là où
il y a un prêtre, il y a les mains qui consacrent le pain et le vin pour qu’ils
deviennent pour nous le Corps et le Sang de Jésus-Christ. Nous devons donc
prier beaucoup pour nos prêtres parce que le diable les attaque constamment.
Notre Seigneur m’a montré tout cela.
Les sacrements
C’est uniquement grâce au prêtre si
nous avons le sacrement de la réconciliation, par exemple! C’est seulement par
lui si nous pouvons obtenir le pardon de nos fautes. Savez-vous ce qu’est le
confessionnal? C’est le « bain des âmes »! Non pas au savon et à l’eau mais
avec le Sang du Christ! Lorsque mon âme était sale, noircie par le péché, si je
m’étais confessée, elle aurait été lavée par le Sang du Christ; de plus,
j’aurais rompu les chaînes qui me tenaient prisonnières du malin. Le diable
n’a-t-il donc pas raison de détester les prêtres?! Ainsi ceux qui pourraient
avoir été de grands pécheurs ont la possibilité de s’affranchir de leurs
péchés. Et le Seigneur m’a indiqué comment : dans la Blessure de son Coeur …
Oui !
Vous savez, il y
a des choses qui surpassent l'intellect de
l'homme parce que ce sont des
réalités spirituelles, mais nous parlons ici de
vérités plus vraies que nos vérités … A
travers cette blessure, disais-je, une âme est élevée au niveau
du Divin, au niveau de la Divine Miséricorde, aux portes de la Clémence, au
Cœur de Jésus, prêtre éternel; et là Jésus met sa Croix, versant son Sang dans
son Éternel Présent … et cette âme s’en trouve complètement purifiée. Je vois
maintenant comment mon âme est revenue purifiée de la confession et débarrassée
de tous ses péchés confessés. Jésus brise les liens qui me retiennent
prisonnier de Satan. (Moi, malheureusement, je m’étais tenue loin du
confessionnal!)
.. Mais tout ça ne peut arriver que par
l’intermédiaire du prêtre. Nous avons donc l’obligation et le devoir de prier
pour eux, pour que Dieu les protège, les éclaire et les guide.
Pour tous ces motifs le diable déteste
terriblement l’Église Catholique et les prêtres...
Le mariage
Je voudrais vous parler de
cette grande grâce qu’est le sacrement de mariage.
Quand nous entrons dans l'église le jour de notre
mariage, au moment où nous prononçons notre « oui », promettant
d'être fidèle à jamais, dans la joie et dans
l’adversité, dans la santé et
dans la maladie, etc., savez-vous à qui nous faisons
cette promesse? A nul autre et rien de
moins qu'à Dieu le père ! Notre Dieu est
captif du mariage!
Il est le seul témoin, quand nous
prononçons ces mots.
Chacun de nous, quand nous mourrons,
verra ce moment précis dans le Livre de la Vie. Alors
nous apercevrons une lumière dorée indescriptible et d’une splendeur intense :
Dieu le Père inscrit ces mots dans le Livre de la Vie en lettres d’or,
tellement belles.
Au moment où nous recevons le Corps et
le Sang de Jésus, Nous formons un pacte avec Dieu et la personne avec qui
nous avons choisi de partager ensemble
notre vie. Quand nous prononçons ces
mots, nous les disons à la très Sainte Trinité. J'ai
vu que le jour de mon mariage, lorsque moi et mon mari avons reçu la
Sainte Communion nous n’étions plus deux mais trois! Nous deux et Jésus! En
fait dès que nous entrons en communion avec Jésus, Il nous unis en tant qu’un!
Il nous place dans Son Cœur et nous devenons UN, formant avec Jésus une sainte
trinité! « Que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a uni ».
Maintenant je vous demande : qui
peut séparer ce UN ? Personne !
Personne, frères, ne
peut le séparer! Personne, une fois que le mariage a
été consommé! Et si les deux conjoints
arrivent vierges au mariage, vous ne pouvez
pas imaginer les bénédictions qui sont déversées
sur ce mariage !
J'ai également été témoin
du mariage de mes parents. Quand mon Père a glissé la
bague au doigt de ma mère et que le prêtre les a déclarés mari et femme, Notre
Seigneur a remis à mon père une houlette en bois, resplendissante de lumière,
mais qui semblait légèrement recourbée. Il s’agit ici d’une grâce que Dieu
donne à l’homme : un présent de Dieu le Père pour marquer l’autorité
de l'homme afin qu’il puisse guider ses enfants, nés durant le mariage, et
préserver sa famille et ses enfants de tous les maux pouvant les menacer.
Quant à ma mère, Dieu déposa dans son
cœur quelque chose ressemblant à une boule de Feu, immensément belle : un
symbole représentant l’Amour de Dieu, de l’Esprit Saint. Je savais que ma
mère était une femme d’une grande pureté. Dieu était heureux, joyeux. Vous ne
pouvez pas imaginer le nombre d’esprits impurs qui se sont alors saisis de mon
père. Ces esprits ressemblaient à des larves, des sangsues. Sachez que
lorsqu’une personne entretient des relations hors mariage, les esprits malins
viennent s’agglutiner à toutes les parties de cette personne; ils débutent par
ses organes sexuels, ils prennent possession de sa chair, ils occupent son
cerveau, prennent sa glande pituitaire et toutes les parties neurologiques de son
organisme et se mettent à produire des quantités d’hormones qui abaissent les
instincts. Ils transforment un enfant de Dieu en
un esclave de sa chair, de ses
propres instincts, de son appétit sexuel, ce qui amène la personne
à ne songer qu’aux plaisirs de la vie.
Quand un couple est encore vierge
au moment du mariage, il rend
gloire à Dieu. Un pacte sacré s’établie avec
Lui qui sanctifie la sexualité. En fait, la sexualité n'est
pas un péché! Dieu lui donne sa
bénédiction, parce que la sexualité c’est Dieu et le couple. Là
où il y a le sacrement du mariage, (il en est de
même si les conjoints ne sont pas arrivés
là vierges), Dieu est présent dans le lit sacramentel! Parce que dans le
lit des époux, bénis par le sacrement du mariage, il y a l’Esprit Saint ; le
Seigneur Dieu est même présent dans le repas du couple et bénit leur
nourriture. Dieu est séduit par le mariage; il est heureux d’accompagner les
époux dans leur nouvelle vie, dans ce nouveau début de vie commune. Le couple
et le Seigneur forment une trinité. Malheureusement plusieurs époux ne savent
pas ça et n’en ont même pas aucune idée … Et ils oublient Dieu : se mariant
uniquement pour suivre la tradition et non en raison de leur foi … Ils ne
pensent qu’à sortir de l'église pour aller faire la fête, boire, manger et
partir en lune de miel …
Remarquez qu’il n’y a pas de mal à ça,
le mal réside dans le fait de laisser Dieu en dehors de tout ceci. Tout comme
moi qui avait laissé le Seigneur à la rue, sans penser à l’inviter dans ma
nouvelle vie, dans notre nouvelle maison. En effet, c’est un plaisir pour Dieu
d’être invité, d’être avec nous pour toujours dans les joies et les moins bons
moments; il veut que nous sentions sa présence…il est certain que le Seigneur
est présent dans le sacrement de mariage même sans avoir été invité…
Mais combien plus beau se serait si
nous pouvions être conscients de cette présence…
Dans le mariage de mes parents, ce que
Dieu avait fait de plus beau pour mon père avait été de lui redonner les dons
et la grâce qu’il avait perdus : ceci parce qu’il avait
épousé ma mère, une femme vierge et animée de sentiments très
purs. Je pensais à mon père avec sa sexualité désordonnée et dégoûtante. Parce
qu’il se disait « macho », ses amis avait commencé à empoisonner sa vie en lui
disant de ne pas se laisser dominer par les charmes de sa femme, mais de
continuer à vivre sa vie comme auparavant, et ainsi deux semaines seulement
après son mariage il était déjà dans une maison close pour prouver à ses amis
que rien n’avait changé dans sa vie, qu’il continuait à
être le même et qu’il était loin de se laisser dominer par sa
femme…
Savez-vous ce qui était advenu de la
houlette d’autorité et de protection que Dieu lui avait remis? Le diable lui
avait enlevé! Et tous les esprits mauvais, ces êtres malpropres, étaient
revenus se saisir de lui. De pasteur de son troupeau
qu’il était, mon père s'était transformé en un loup, le
loup de sa propre famille et de sa maison!
Quand on est infidèle à son mariage, on
est infidèle à Dieu. On manque à sa parole, à son
serment, à sa loyauté envers Dieu et la personne qu’on a épousée, et ce, le
jour même de son mariage. On ne fait pas ce qu’on a juré de
faire. Si quelqu'un a l'intention de ne pas
être fidèle à son propre mariage, il est mieux
de ne pas se marier. Le Seigneur nous
dit : si vous êtes infidèle, vous vous
condamnerez vous-même! Si vous n’avez pas l’intention de
demeurer fidèle, ne vous mariez pas! Mon fils, ma fille, demandez-moi
la grâce d’être fidèle à votre épouse, à votre époux et à Dieu.
Combien de maux surviennent dans un mariage, dû à
l'infidélité ? Un mari, par exemple, fréquente
une maison close, ou est infidèle
avec sa secrétaire. Malgré les précautions
prises, il contracte un
virus ; et même après s’être
lavé, ce virus ne meurt pas… Quand plus
tard il a des relations avec son épouse
le virus entre dans le vagin de sa femme, pénètre plus
profondément et arrive à l'utérus. Avec le temps, un ulcère
se forme mais passe inaperçu. Des années plus tard, lors
d’une visite de routine chez le médecin on découvre un
cancer. Oui ! Je dis bien un cancer ! Et alors
qui peut dire que l'adultère ne tue pas ? Par
ailleurs, combien d'avortements sont pratiqués suite à un
adultère? Par exemple, combien de femmes infidèles devenues
enceintes ont eu recours à l’avortement pour que leurs maris n’en sachent rien?
On tue un être innocent incapable de parler et de se défendre! Et ce n’est là
que quelques exemples. L’adultère tue de multiples façons différentes. Et nous
avons quand même le culot de nous insurger contre Dieu quand les choses
tournent mal, quand les problèmes et les maladies surviennent alors que c’est
nous qui en sommes la cause, en attirant le malheur sur nous. Derrière le
péché on découvre toujours l’œuvre du malin! Nous lui ouvrons les portes lorsque
nous péchons gravement! Et même là nous nous plaignons que Dieu ne nous aime
pas. Où était Dieu et comment a-t-il pu permettre ceci ou cela ? Quel front
nous avons! Sachez que Dieu est la pierre d’ancrage qui protège le mariage.
Malheur à celui qui essaie de détruire un mariage! Quand quelqu’un ose essayer,
il se butte à cette pierre qu’est Jésus. Dieu est le défenseur du mariage, n’en
doutez jamais!
J’aimerais également vous mettre en
garde contre ces belles-mères qui interfèrent dans le mariage de leurs enfants
et qui, en les importunant, sont la source de frictions dans leurs relations de
couples. De
plus, si le beau-fils ou la belle-fille, que
ce soit justifié ou non, ne leur plait pas, ils sont déjà liés par le mariage et
ils ne peuvent donc rien y faire de plus. La seule chose à faire est de prier
pour eux et d’oublier le reste! Beaucoup de femmes se sont condamnées
elles-mêmes après s’être immiscées indûment dans le mariage de leurs enfants!
C’est là un péché grave! Si vous percevez que quelque chose ne va pas bien
entre eux, soit qu’un des époux ou tous deux sombrent dans le péché, suppliez
Dieu pour eux en sollicitant son aide. Vous pouvez aussi leur parler pour les
inviter à se réconcilier en pensant au bien de leurs enfants et en leur
rappelant que le mariage est avant tout une affaire d’amour réciproque. On doit
défendre le mariage, d’accord, mais ne jamais interférer d’une façon ou d’une
autre, et surtout ne jamais prendre position en faveur de l’un ou de l’autre
des époux.
(Note de la rédaction : tous les
divorcés remariés sont habités par les démons car le remariage civil est un
adultère, donc un péché mortel et si on meurt dans ce péché l'âme tombe
directement en enfer) (attention aussi au concubinage car c'est un péché très
grave et les démons possèdent aussi possèdent aussi les concubins).
« Oeuvre de chair ne fera qu'en mariage seulement (dit la Bible) »
Honore ton père et
ta mère
Jésus a continué à tout me
montrer … Je vous ai déjà raconté comment j’étais ingrate pour mes parents,
comment j'avais honte d’eux ; je parlais en mal d’eux et je les désavouais
parce qu'ils étaient pauvres et qu’ils ne pouvaient pas me donner tout ce que
mes amis riches avaient. J'étais une fille ingrate, au point de prétendre que
cette femme n'était pas ma mère, parce qu'elle semblait m’être inférieure.
C’était pénible de voir le résumé de vie d’une femme sans Dieu. Elle détruit
tout ce dont elle s’approche. Et au delà de tout ceci, et c’est là la pire
chose, je me considérais comme une très bonne personne!
Pour ce qui est du 4ieme
commandement je pensais m’en tirer assez bien, parce que mes parents m'avaient
coûté énormément cher : j’avais dépensé beaucoup d'argent pour eux en raison de
leurs maladies (toute mon analyse, en fait, était faite sur la base de
paiements), parce que chacun d'eux souffrait de maladies graves avant de
mourir. C'était mon mari qui avait couvert les frais, et il avait même dit
: « Regardez-moi un peu ces deux effrontés sans scrupule, ils ne nous
laissent même pas un sous en héritage et bien plus il nous a fallu dépenser une
fortune pour eux. Les parents de mes amis, au contraire, laissent au moins
quelque chose … ». Et le Seigneur m'a montré comment j’analysais
tout du point de vue de l'argent, parce que j'avais même manipulé mes parents
quand je possédais argent et pouvoir et j’avais même profité d’eux.
Avec l'argent je me prenais
pour un Dieu, et je m’étais même comportée de manière outrageuse avec mes
parents. Savez-vous ce qui m’affligeait le plus? C’était de les voir là … Mon
père pleurait, voyant qu’il avait été un bon père, car il avait appris à sa
fille à travailler, à se battre, à être entreprenante, respectable, parce que
seuls ceux qui travaillent réussissent à percer … Cependant, j’avais oublié un
détail : que j’avais une âme, qu’il était mon évangélisateur, avec son témoin.
… Ma vie avait commencé à basculer suite à l'exemple qu’il m'avait laissé. Il
réalisait maintenant, avec un profond regret, la responsabilité qu’il avait
devant Dieu, alors qu'il était un coureur de jupons, et qu’il avait l'habitude
de dire en riant, se vantant à ma mère et à qui voulait l’entendre, pour
paraître très « macho »; qu'il avait plusieurs femmes et qu’il pouvait toutes
les conquérir. Il avait aussi l’habitude de boire et de fumer. Même s’il était
une bonne personne, il avait ces vices qui, selon lui, n'étaient pas grand
chose. Au contraire, il les considérait comme des vertus. Il en était même très
fier. Alors que je n’étais encore qu’un bébé et que je voyais comment ma mère
pouvait pleurer quand il parlait des autres femmes, j’ai commencé à ressentir
de la colère et de la rage. Les ressentiments sont le commencement de la mort
spirituelle: je sentais une colère effrayante monter en moi en voyant avec
quelle désinvolture mon père humiliait ma mère devant les gens, et combien de
larmes il lui avait fait verser.… Et elle, ne disait jamais rien. C’est là que
j’ai commencé à me rebeller.
Quand j'étais encore
adolescente, je disais souvent à ma mère : « Je ne ferai jamais comme
toi. Tu bafoues la dignité des femmes et, pour cette raison, nous les femmes
perdons toute notre estime. Tout ça c’est la faute de femmes comme toi, sans
dignité, sans fierté, qui se laissent traiter avec mépris et humiliées par les
hommes. » Et à mon père je disais souvent :
« Écoute bien, papa : je ne
permettrai jamais à un homme de faire ce que tu fais à maman! Jamais! Et si
jamais, un jour, un homme m’était infidèle, je me vengerai moi-même! Je lui
ferai la même chose pour qu’il puisse apprendre ce que c’est! »
Mon père m'a battue en me criant : «
Comment oses-tu, petite insolente?! » J’ignore pourquoi mon père était si
chauvin. Je lui ai répondu :
« D’accord, tu peux me battre
si tu veux … Mais si un jour je me marie, et que mon mari me trahisse, je me
défendrai moi-même en lui rendant la pareille, pour que les hommes puissent
comprendre toute la douleur que peut éprouver une femme lorsqu’un homme la
piétine et l’humilie de pareille façon! »
J’avais le cœur rempli de haine
et de ressentiments. J’étais tellement furieuse que cela avait transformé ma
vie en une vie de rébellion : j'ai commencé à vivre avec le désir de me porter
à la défense des femmes : je me déclarais en faveur de l'avortement, de
l’euthanasie, du divorce, et je conseillais même à celles que je connaissais de
se venger de leurs maris si ceux-ci les trompaient! Je n'avais jamais été
infidèle à mon propre mari mais mes conseils avaient fait beaucoup de mal à
bien des gens.
Quand finalement je suis devenue
économiquement plus aisée, je disais à ma mère :
« Maman, tu devrais te séparer
de papa, car il te rend la vie impossible! Aie un peu plus de dignité et
d’estime pour toi-même. Maman! »
En dépit de ses défauts,
j’aimais bien mon père: je l’aimais malgré tout ? Parce que ma mère était
vraiment une bonne épouse, qui ne nous avait jamais, jamais, enseigné à
détester, ni mon père, ni personne d'autre ! … Et moi, vous pouvez vous
imaginer un peu! Je voulais obliger mes parents à se divorcer! Toutefois, ma
mère persistait à dire:
« Non, ma fille, je ne peux pas
; je souffre, il est vrai, mais je me sacrifie pour vous tous, mes enfants.
Vous êtes sept et moi je suis seule. Je me sacrifie parce que votre père est un
bon père : je serais incapable de me séparer de lui et de vous laisser sans
père. Et puis, si je me séparais de votre père, qui prierait pour qu’il puisse
être sauvé? Il n’y a que moi qui puisse prier le Seigneur pour son salut : en
fait, j’unis les peines qu’il me fait subir aux souffrances de Jésus sur la
croix. Je vais à l’église tous les jours et devant le tabernacle je demande au
Seigneur : « Seigneur, ma douleur n’est rien: je l'unis à celle de votre
Croix, afin que mon mari et mes enfants puissent être sauvés. » Je confie
votre père à la miséricorde de Jésus et au chapelet. Le diable l’attire vers le
bas l’incitant au péché, mais je le soutiens avec le chapelet et je l'amène
devant le tabernacle, en présence du Saint Sacrement, et je demande à Jésus
: «Seigneur le voici : je vous le confie pour que vous
ne le laissiez pas mourir sans qu’il se convertisse.
Seigneur, je ne prie
pas seulement pour mon mari, mais
également pour toutes
ces femmes qui sont dans la même situation que la
mienne, et en particulier pour celles qui, au lieu de solliciter votre
aide pour leur mari et leurs enfants, ont recours aux charlatans et aux diseurs
de bonne aventure, ou bien qui se trahissent elles-mêmes, en
abandonnant leur propre âme et leur
famille dans les griffes de Satan. Seigneur, je te prie pour ces
femmes et pour ces familles.»
Mon père
s’était converti huit ans avant de
mourir! Il s'est repenti, a
demandé pardon à Dieu, et le Seigneur lui a
pardonné. Il était dans le purgatoire, mais dans la partie
inférieure, souffrant énormément pour réparer ses fautes. Le besoin de réparer
ses fautes est une chose que nous ne prenons
pas très au sérieux, et qui est trop souvent oubliée. Évidemment, ce
n’est pas toujours possible, mais pour cette raison précisément le
Seigneur nous accorde la grâce de réparer nos erreurs par le biais de la Sainte
Communion. Chaque fois que nous assistons à la sainte Messe, le Seigneur nous
donne l’opportunité de faire réparation pour le mal que nous avons commis. Dans
l’après vie, Dieu nous montre les conséquences de nos péchés et du mal que nous
avons pu causer à notre prochain. Même un mauvais regard, un vilain mot … si
nous pouvions voir l’impact terrible que ce mot, ce regard a pu avoir!
Et de voir combien nous pleurons, là,
pour toutes ces erreurs!
Quant à mon
père, ma mère lui disait souvent de conseiller à mes frères
d’abandonner la vie de débauche qu’ils menaient. En fait, ils
suivaient les traces de mon père qui vivait dans l’infidélité et
l’intempérance… Ils étaient une copie conforme de leur père. Si mon père
avait suivi les conseils de sa femme il aurait réparé sa
faute. Mais sa réponse était toujours la même : laisse les enfants
s’amuser, ils auront toujours le temps de changer! Il donnait le mauvais
exemple à mes frères et il n’avait pas fait réparation pour ses fautes. Et là,
dans le purgatoire, il pleurait amèrement, et disait :« J’ai été sauvé grâce
aux trente- huit années de prières de cette sainte femme que Dieu m’avait
donnée pour épouse! » Ma mère avait passé trente-huit ans de sa vie à
prier pour lui.
Satan et sa
stratégie
Ceux qui ont vu le film La
Passion du Christ se rappelleront que pendant qu’on flagellait Jésus, on
pouvait voir un démon avec un petit enfant (aussi un démon) qui regarde Jésus
en souriant. Et bien, sachez qu’aujourd’hui ce n’est plus un enfant
mais un génie maléfique, énorme et pervers, qui maintient dans
l'esclavage de nombreuses personnes en les attirant
avec les plaisirs de la chair,
avec la magie, avec des théologies erronées comme, par exemple,
celles qui affirment que le diable n'existe
pas. Imaginez la finesse du diable, qui se renie
lui-même! Il nous incite à croire qu'il n'existe pas afin
de pouvoir agir sans être
importuné! Oui, il trompe les hommes en leur faisant croire
qu'il n'existe pas pour ainsi les conduire à leur perte. Il
réussit à confondre même ceux qui croient
en Dieu; quand il y a de véritables
apparitions, par exemple, il leur fait
croire qu'elles sont fausses. Il confond les gens
de mille façons en tirant profit de la faiblesse de chacun. Nombreux sont les
catholiques, croyants et pratiquants, qui vont à la Messe et aux
séances de magie en même temps. Parce que le malin fait croire aux
hommes qu'il n'y a rien de mal en cela et
que nous irons tous au ciel de toutes manières puisque nous
n’utilisons pas la magie dans le but de faire du mal à quelqu’un! Tout ceci
est savamment orchestré par le démon et fait partie de sa stratégie. Vous
reconnaîtrez que, lorsque nous avons recours à la magie, peu importe notre
intention, la bête y laisse son emprunte. Quand nous
faisons appel à un charlatan, ou à un devin, ou
à un diseur de bonne
aventure, ou à un astrologue, ou à quelqu’un
qui invoque les esprits, à chaque
fois le diable y place son étampe et y met son
sceau.
Je me suis
trouvée dans un de ces endroits quand je suis
allée avec une amie consulter une cartomancienne pour connaître
mon avenir; là j’ai été marquée par la bête qui a mis son sceau sur
moi. Mon malheur a été que, dès ce jour et grâce à cette dame, Satan m’avait
apposé son étiquette. J’ai commencé à être troublée par des agitations
nocturnes, des cauchemars, des anxiétés, des craintes et même par un désir profond
de suicide! Je n’arrivais pas à comprendre le pourquoi de ces dérangements! Je
pleurais, je me sentais malheureuse et je ne pouvais plus retrouver aucune paix
intérieure. J’ai prié, mais je sentais que
le Seigneur était loin de moi: j’étais incapable
de redécouvrir cette proximité que j’avais avec lui quand
j’étais petite. Naturellement ! J'avais
ouvert ma porte toute grande à
la bête, et Satan s’était introduit avec force dans ma vie.
Les mensonges et
la première confession mal faite
Quand j'étais encore petite, j'avais
appris malheureusement que, pour éviter les punitions de ma
mère, plutôt sévères, le mensonge était le moyen
idéal : j'ai donc commencé à mentir comme mon père savait si bien
le faire; j’avais formé une alliance avec lui et j’en étais venue à si bien
mentir qu’à mesure que le nombre de mes péchés augmentaient la taille de mes
mensonges augmentait également… Sachant, par exemple,
que ma mère avait un grand
respect pour le Seigneur (pour elle le nom du Seigneur était
sacré) j’ai pensé que j’avais l’arme parfaite pour lui mentir! J'avais
l'habitude de lui dire : « Maman, au nom du Christ
Jésus, je te jure que je n'ai pas
fait ça ! » De cette façon je réussissais à éviter les
punitions. Avec mes mensonges, je trempais le Saint Nom de
Jésus-Christ dans mes propos
odieux, dans ma méchanceté, mes grossièretés, me
rendant coupable de tellement d’ordures et ainsi de nombreux
péchés… J'ai appris que tout ça était vite oublié, et
quand ma mère insistait trop, je
disais : « Maman, écoute! Que le tonnerre me tombe
dessus si ce
que je dis est faux! » Ces mots je les
ai employés maintes et maintes
fois… Et vous voyez ! Plusieurs années plus tard, j’ai
finalement été foudroyée par un véritable éclair! Et si je suis ici aujourd’hui
c’est uniquement grâce à la miséricorde de Dieu.
Un jour, mon amie Estela m’a
dit:
« Mais regarde un peu, tu
as déjà 13 ans et tu n’as toujours perdu ta
virginité?! »
Je l'ai regardée un peu
effrayée! « Comment .ça…? Que veux-tu dire par cette phrase! »?
Ma mère m'avait toujours
parlé de l'importance de la virginité; elle m’avait
dit qu’il s’agissait là d’une alliance matrimoniale avec le Seigneur. Mais mon
amie avec son air de supériorité me dit :
« Dès mes premières
menstruations, ma mère m’a amenée chez un gynécologue, et maintenant je prends la pilule !
» Je ne savais même pas à l’époque de quoi il s’agissait! Elle m’a
donc expliqué ce que sont les pilules contraceptives, dont elle
se servait pour prévenir les grossesses, en ajoutant qu'elle avait
déjà couché avec son cousin, avec un
ami, avec celui-ci et celui-là… Une énorme liste! Elle affirma que
c’était une très belle chose ! Mes amies me
dirent: « Tu ne sais vraiment rien ? » Puisque j'avais
répondu non, ils me promirent de m'amener à
un endroit où elles avaient toutes appris. J'étais inquiète : je
savais où elles m'auraient amenée ! J'ai donc commencé à
percevoir ce qui était un nouveau monde pour moi ;
nouveau et complètement inconnu. Elles m'ont amenée voir un film pornographique
dans un cinéma plutôt laid, situé au centre-ville.
Imaginez ma surprise? ! Une fille de
13 ans, qui à ce moment-là n’avait même pas une télévision chez elle!
Vous pouvez imaginer les sensations que ce film m’a données! Je suis quasiment
morte de frayeur! Je me pensais rendue en enfer! J’aurais voulu fuir de là à
toute allure … Mais j’éprouvais une telle gêne devant mes amies que je ne l’ai
pas fait … Mais j’étais effrayée et j’aurais tant voulu sortir de là.
Ce jour-là je suis allée à la messe
avec ma mère. J’étais si effrayée que j’ai senti le besoin d’aller me
confesser. Ma mère est restée devant l’autel pour prier. Au confessionnal j’ai
dit mes péchés habituels : que je n’avais pas fait mes devoirs ni à la maison,
ni à l’école, que j’étais désobéissante … C'était là mes péchés
habituels. Je me confessais toujours
au même prêtre qui connaissait assez bien, mes fautes les
plus courantes ; mais ce jour-là j'ai également mentionné que
j’étais allée au cinéma en cachette de ma mère. Le prêtre, surpris,
m’interrompit brusquement en disant d’une voix forte
: « Caché de qui? ! Où es-tu allée ? ! »Un
peu mal à l’aise, j’ai jeté un coup d’œil du côté de ma mère et j'ai
vu qu'elle ne m’avait pas entendu là où elle se trouvait…
Heureusement elle ne s’était aperçue de rien! Vous pouvez vous imaginer si elle
avait entendu…! Je suis sortie du confessionnal, fâchée contre le
prêtre, et naturellement moi, j’avais éviter de lui
mentionner le genre de film j'avais vu! Si le
simple fait d’avoir seulement dit que j’étais allée au cinéma en cachette
l’avait scandalisé vous pouvez imaginer ce qui serait arrivé si je
lui avais mentionné ce que j'avais vu. Il m’aurait
probablement battue.
C'est alors que Satan
commença à déployer toute son astuce! C’est à partir de ce moment que je me
suis mise à faire des mauvaises confessions. Dès lors, je choisissais ce que
j’allais dire en confession : « Je confesse
ceci mais pas cela ; je dis ce péché au
prêtre, mais celui-là, non »
… Mes confessions sacrilèges ont alors
commencé ! Je suis allée recevoir le Seigneur
sachant que je n'avais pas tout dit à mon
confesseur! Je l'ai reçu indignement ! Le
Seigneur m’a montré combien terrible pouvait
être la dégradation de mon âme, et combien ce
processus de mort spirituelle pouvait être grave…
Au point que, à la fin de ma vie, je ne
croyais plus au diable ni en rien d‘autre. Il m'a
montré comment, dans ma petite enfance, je marchais
main dans la main avec Dieu en me faisant comprendre
la profondeur de la relation que j’avais avec Lui. Le péché avait fait en
sorte que, petit à petit, j’avais laissé sa main aller. Alors le
Seigneur me
dit que ceux qui mangent et boivent son Corps et son
Sang, mangent et boivent leur propre
condamnation : J'ai mangé et j'ai
bu ma condamnation ! J'ai
vu, dans le Livre de la Vie, à quel
point le démon était désespéré parce
qu'à 12 ans je croyais toujours en Dieu et
que j'allais toujours à l'adoration eucharistique avec ma
mère….. C’était terriblement décourageant de voir cela.
Quand j'ai commencé à vivre
dans le péché, le Seigneur m'a fait sentir que cette paix
du cœur qui m’habitait encore allait m’abandonner. Un combat a alors commencé
entre ce que ma conscience me dictait et ce que mes amies me disaient. «
Quoi? Aller à confesse?! Quelle stupidité! Tu es complètement
démodée!! Et avec qui donc? Avec ces prêtres, qui
sont de plus grands
pécheurs que nous?! » Aucune d’elles n'allaient à
confesse, j'étais la seule qui y allait encore. C’était la
guerre entre ce que mes amies me disaient d’une part et ce que ma mère et ma
conscience me disaient d’autre part.… Lentement, lentement,
l'équilibre a commencé à se rompre et mes amies ont
finalement gagné. J’ai alors décidé de ne plus aller à confesse:
je ne me confesserais plus
à ces vieux ecclésiastiques, qui s’étaient scandalisés
tout juste parce que j’étais allée au cinéma !
Voyez la ruse de Satan ! Je me
suis distancée de la confession à13 ans. C’est
un expert, ne savez-vous
pas ? Il met des idées erronées dans notre tête ! À 13 ans, Gloria
Polo était déjà un cadavre vivant,
en esprit. Mais pour moi, c’était important, c'était un
motif de fierté d’appartenir à ce petit groupe d'amies, de
filles raffinées et expertes… À
13 ans nous croyons tout connaître, et
que tout ce qui a rapport à Dieu est démodé et stupide. Ce qui
est dans le vent c’est d’exploiter…
Je ne vous ai pas encore
dit que, quand la Voix de Jésus s’était fait
entendre et que les démons avaient pris la fuite parce qu'ils ne
pouvaient pas supporter cette Voix, l'un d'entre eux était
demeuré sur place avec l’autorisation du Seigneur de rester.
Ce démon, un énorme démon, s’est mis à hurler lançant des cris
terrifiants: « Elle est à moi! Elle est à
moi!» Il avait été le seul à rester parce que c’était lui qui m’avait
dupée, manipulée et qui, avec sa stratégie, avait profité de ma faiblesse
pour m’inciter à pécher !
C'était lui qui avait réussi
à m’éloigner du confessionnal et m’avait ainsi enlever le moyen de
purifier mon âme et de la débarrasser de ses souillures : mon péché n’était pas
gratuit. Sur la blancheur de mon âme le malin avait laissé sa marque, empreinte
de noirceur et d’obscurité. Et cette âme blanche a
commencé à s’obscurcir davantage. Jamais plus je n’ai pu recevoir la
Sainte Communion avec un coeur pur : seule ma première communion avait été
précédée d’une bonne et sincère confession. A partir de cet instant, j’ai
commencé à recevoir le Corps de mon Seigneur Jésus de manière indigne. Lorsque
nous nous confessons nous devons toujours demandé à l’Esprit Saint de nous
éclairer et d’illuminer notre esprit de sa Sainte Lumière. Parce que s’il y a
une chose que le diable sait faire, c’est d’obscurcir notre pensée pour nous
faire croire qu’il n’y a pas de péchés, que tout est bien, qu’il n’y a pas lieu
de voir un prêtre pour se confesser – et même encore – que les prêtres sont de
plus grands pécheurs que nous et que de se confesser est complètement démodé.
Évidemment ça faisait beaucoup plus mon affaire de ne pas aller à confesse.
L’avortement de
l’amie
À 13 ans, mon amie Estela est
devenue enceinte. Quand elle m'a raconté ça, je lui ai demandé
: « Mais ne prenais-tu pas la pilule?
»« Oui, – m'a-t-elle répondu - mais ça n’a
pas marché ! » « Et maintenant… ? Que vas-tu
faire? » Elle m'a dit qu'elle ne savait pas. Elle ignorait si
ça s’était produit lors d’un party, ou lors d’une promenade ou avec son fiancé.
En juin elle est
partie en vacances avec sa mère. Elle était déjà
enceinte depuis cinq mois. Quand elle est
revenue, elle était changée: elle paraissait calme mais son
teint était cadavéreux!! Elle
était très pâle, et de cette fille extrovertie qui
prenait plaisir à tout, il ne restait plus rien. À partir de ce
jour elle ne semblait plus être la même.
Vous savez, ni l'une ni
l'autre de nous aimait aller à la
Messe. Mais, comme notre école était dirigée par
des religieuses, on leur devait obéissance et donc il fallait suivre
la règle. Il y avait un vieux prêtre, qui mettait
beaucoup de temps à célébrer la Messe et sa Messe nous apparaissait comme
une éternité. Tout le temps de la célébration, on riait,
s’amusait sans accorder la moindre attention à ce qui se passait devant
l’autel.… Mais un jour un nouveau prêtre est
arrivé, très jeune et qui paraissait fort bien. Nous
trouvions qu'un jeune homme aussi attrayant en devenant prêtre
n’était rien d’autre qu’un gaspillage… Nous nous sommes donc
entendues pour voir laquelle d’entre nous réussirait à faire
sa conquête! Pensez à cela un peu !
Les soeurs étaient les premières à
aller communier et notre tour venait immédiatement après. Tel
qu’entendu nous y sommes toutes allées juste afin de voir qui réussirait à
séduire le jeune prêtre! Nous devions déboutonner notre chemisier devant lui au
moment même où il nous donnait la communion et celle qui parviendrait à faire
trembler sa main serait celle qui possède les plus jolis seins. C’était le
signe qui nous dirait laquelle de nous avait réussi à attirer son attention.
… Voilà les choses diaboliques que le
diable nous incitait à faire! … Et nous pensions qu’il s’agissait simplement de
plaisanteries! …Voilà où nous en étions rendues …!
Ainsi, quand mon amie Estela est
revenue de vacances, elle n’était plus la même personne,
rayonnante, espiègle et toujours enjouée. Maintenant elle
avait les traits affaissés, son visage était sans éclat et
empreint d’une grande tristesse. Elle n'a pas voulu rien me dire.
Mais un jour alors que j’étais chez elle, elle me dit en
abaissant sa jupe: « Quand ma mère a
découvert que j’étais enceinte, elle est devenue folle
de rage, à tel point qu’elle m'a prise immédiatement par la main
pour me faire monter dans la voiture et m'a conduite chez un gynécologue. Une
fois arrivées là, elle a
dit au docteur: … Elle est enceinte ! Vous
allez me faire une faveur! Demandez-moi ce que vous voudrez mais j’ai besoin
que vous me régliez ce problème en l’opérant immédiatement! » Mon
amie Estela a ouvert le cabinet de sa chambre et j'ai
vu une bouteille avec un couvercle
rouge, plein de liquide…. Et là, à l’intérieur, j’ai pu
voir le foetus d’un bébé complètement formé ! Je ne pourrai
jamais oublier ce que j’ai vu! Au-dessus de la bouteille se trouvait
la boîte de pilules contraceptives ! Imaginez la scène…
Voyez comment le péché peut aveugler une personne malade, et
une mère spirituellement infirme, au point
d'amener sa fille chez un médecin pour la faire avorter et de mettre
ensuite ce foetus dans une bouteille de sorte que sa fille
ne puisse jamais plus oublier de prendre la pilule… Et de
laisser cette même bouteille dans le placard de sorte que, dès
qu'elle ouvrira la porte, elle puisse voir
immédiatement cette macabre bouteille et au-dessus du couvercle cette fameuse boîte
avec les pilules! Un spectacle tout à fait
macabre et absurde ! C’est justement ce que fait le démon quand
nous succombons au péché sans pouvoir bénéficier d’une rencontre avec Dieu dans
la confession! Quand j'ai demandé à mon
amie si cette expérience l’avait affectée,
et si elle l’avait rendue triste, elle m’a
répondu ironiquement : « Et pourquoi devrais-je être
triste? Au contraire, c’est ce qu’il pouvait m’arriver de mieux
puisque ça m’a libérée de ce problème ! »
Mais elle mentait, parce qu’elle n’est
jamais revenue comme elle était auparavant ! Un peu de
temps après, elle est devenue
dépressive ! Une dépression terrible ! … Alors elle s’est
mise à prendre du LSD et, naturellement, comme j’étais sa meilleure amie, elle
m’en a offert mais j’ai eu peur. D'une part, j’aurais bien voulu
essayer ça parce que apparemment cette drogue vous donne des
sensations de bien-être comme si on volait ou comme si on était sur un
nuage et bien d'autres sensations merveilleuses qui attisaient
ma curiosité… Mais je ne pouvais pas ! J’avais
peur et je lui ai dit non, parce que l'odeur de
la drogue serait restée sur moi ; et ma
mère, qui avait le nez fin s’en serait vite aperçue et m’aurait sans
doute tuée!
Je ne l'ai pas
essayée ! Le Seigneur me
montrait, maintenant, que ce n'était pas par
crainte de ma mère que je ne l'avais pas essayée,
mais par la Grâce de Dieu, parce que j'avais
eu une mère qui priait,
et sa prière du chapelet m'avait
soutenue, et m'avait empêchée de m’avilir par de pareilles
bassesses.
Toutefois mes amies n'étaient
pas contentes, elles ont commencé à
argumenter avec moi et à essayer de me convaincre,
mais elles ont été très déçues
de mon refus… Mais je ne pouvais pas, je ne
pouvais tout simplement pas ! C'était une des
nombreuses grâces que j'avais reçues d’une mère profondément
dévote, qui avait prié Dieu pour moi et qui avait
toujours vécu en union avec le Seigneur.
La perte de
la virginité – ce qu’est l’avortement.
Treize années se sont écoulées, puis
14, 15 et je suis arrivée à ma seizième année. C’est à cet âge que j’ai connu
mon premier amour et nous avons commencé à nous courtiser! J’ai commencé à
subir la pression de mes copines, parce que, étant encore vierge, j’étais
considérée comme le mouton noir du groupe. Maintenant que j'avais un
copain, on me faisait subir une pression psychologique
insupportable! Je leur avais promis que lorsque j’aurais un ami, alors
oui, je serais consentante à avoir des relations. Mais pas avant !! Maintenant
je n'avais plus d’excuses ! J'ai dit à mon amie
Estella : « Mais… Et si je deviens enceinte comme toi ? » Elle m’a
répondu là-dessus ne t’en fais pas puisque maintenant il y a d’autres moyens
pour prévenir une grossesse comme par exemple les préservatifs. Dans son temps il
n’y avait que la pilule mais maintenant il n’y avait plus de problèmes.
Elle m'a dit qu'elle me donnerait 5 pilules que
je devais prendre le même jour, et d’utiliser en même temps
un préservatif… Et qu’ainsi rien n’allait m’arriver.
Je me suis senti mal à
l'idée de devoir garder cette promesse, mais
je n'ai pas voulu me quereller avec mes amies.
Quand la chose s'est
finalement produite… Je me suis rendue
compte que ma mère avait raison, quand elle m’avait
dit qu'une fille qui perd sa virginité s’éteint intérieurement. C’est
exactement ce que j’ai ressenti : quelque chose venait de mourir en
moi…. comme si j’avais perdu quelque chose que je ne pourrais plus jamais
récupérer. Cette sensation est demeurée en moi accompagnée d’une énorme
tristesse. Je ne sais pas pourquoi on dit que le sexe
est une belle chose ! Je ne sais
pas pourquoi les jeunes disent
qu'ils éprouvent du plaisir ! Personnellement
je n’ai pas trouvé ça si extraordinaire! Dans mon pays,
en Colombie, on voit tellement de publicité à la
TV concernant les pratiques sexuelles sécuritaires, les préservatifs et
les condoms, que ça encourage leur l'utilisation. La sexualité est
tellement exploitée que ça me rend énormément triste de voir tout
ça! Si seulement on savait! Si seulement on savait…
Dans mon cas, je vous
assure, j’avais une peur énorme de retourner à la maison de crainte que ma
mère puisse s’apercevoir de ce qui était arrivé! Jamais plus encore je ne
pourrais la regarder en face sans qu’elle lise dans mes yeux ce que j’avais
fait! J'ai senti de la colère et le besoin de me
rebeller, contre moi-même et contre mes amies, pour ce moment de
faiblesse, pour avoir fait ce que je ne voulais pas faire et que
j’avais fait simplement pour leur plaire.…
Je dois vous
dire que, malgré les conseils de mon amie
Estela, et en dépit de toutes les précautions que j’avais
prises, je suis
devenue enceinte à mes premières relations
sexuelles! Essayez d’imaginer l’affolement d’une fille de
16 ans qui se retrouve soudainement enceinte! (sanglots). J'ai
commencé à observer
beaucoup de changements dans mon corps…Même au
beau milieu de la peur qui m’envahissait, et malgré toute cette
crainte, j'ai commencé à ressentir de la
tendresse pour cette créature que je portais
en mon sein !
Quand j'ai mentionné ça à
mon fiancé - plus
tard devenu mon mari -il a été surpris. J'espérais qu'il me dise que
nous devrions nous marier ! J’avais 16 ans et il en avait
17. Mais il m’a répondu que cette grossesse allait
perturber notre vie et que c’était préférable que je me fasse
avorter. ! Très inquiète, très triste, je suis
allée chez mon amie Estela, et à elle m’a
dit : « Ne t’inquiète pas ! Ce n’est
rien! Rappelle-toi que je suis déjà passée par là à plusieurs reprises
! J'étais un peu un triste la première fois, la
deuxième fois c’était déjà plus facile, et rendue à la
troisième fois tu ne sens
plus rien ! » Mais pouvez-vous imaginer me
voir arriver à la maison et que ma mère me
voit avec une telle blessure ? Elle me
tuerait ! «Ne t’inquiète pas, maintenant les blessures sont
beaucoup moins grandes. L'incision que tu as vue sur moi était énorme
parce que ma grossesse
était déjà très avancée, mais dans ton cas, elle
est toujours très petite, ne t’inquiètes pas! Rien ne
t’arrivera et ta mère n’y verra rien! »
Ah, mes frères, quelle tristesse ! Quelle immense douleur ! Cette
abominable façon que le diable a de nous faire voir les
choses! …Comme si ce n'était rien du tout, une chose sans importance!
…
Comme
si un avortement provoquait la chose la plus
naturelle au monde ! Au contraire,
même les simples d’esprit se sentent mal ! Que l’acte
sexuel doit être accompli sans aucun remord, sans qu’il y ait
faute ! Mais savez-vous pourquoi le malin agit
comme ceci ? Pourquoi il nous incite à faire ça? Parce
qu’entre autres il a besoin de sacrifices humains! En
fait, pour chaque avortement provoqué Satan acquiert encore
plus de puissance.
Personne ne
peut imaginer la consternation, la crainte et le
sentiment de culpabilité qui m’habitait à
mon arrivée dans cet
hôpital, (une bonne distance de ma maison) pour
me faire avorter! Le docteur m'a donné un anesthésique. Mais quand je me
suis réveillée, je n'étais plus la
même ! Ils avaient tué cette petite
créature, et je suis morte avec elle ! (sanglots).
Vous savez, le Seigneur m'a
fait voir dans le Livre de la Vie ce que
nous ne voyons pas avec les yeux du corps, et ce
qui s'est vraiment produit quand ce médecin m’a avorter
J'ai vu le médecin qui, avec
une sorte de pince, a saisi le bébé et l’a
brisé en petits morceaux. A cet instant, le bébé crie avec une
telle force ! Même si une minute ne
s’est pas encore écoulée depuis le moment de la fécondation, ce
bébé possède déjà une âme adulte.
Nous pouvons employer la
pilule du lendemain, ou quelque autre moyen que ce soit, il n’en
reste pas moins que nous assassinons un bébé possédant déjà une âme adulte, et
complètement formée : parce que l’âme ne se
développe pas comme un corps
humain, mais elle est créée par Dieu à l’instant
même où l'ovule entre en contact avec le sperme, et à ce moment précis ! J’ai
vu en effet dans le Livre de la Vie, comment notre âme, dès
que les deux cellules se touchent, génère
une étincelle d’une
éclatante lumière, et cette merveilleuse lumière m’a
paru comme étant un soleil venu du Soleil de Dieu le Père.
Dans un court instant, l'âme créée par Dieu
est déjà adulte, mature, à son image et à sa
ressemblance. ! Ce bébé, une effusion du Coeur de Dieu, occupe
une immense place dans le Saint Esprit!
Immédiatement après la fécondation, le
sein d’une mère s’illumine soudainement de
la splendeur de cette âme et de son
union avec Dieu. Au moment de la déchirure… J'ai
vu comment le Seigneur a
sursauté, quand cette âme a été
arrachée de Ses Mains. Lorsqu’on
l’assassine, le bébé pleure tellement que tout le
ciel en tremble ! Dans mon cas, quand j'ai
tué mon bébé, je l'ai entendu pleurer beaucoup, mais avec
une telle intensité ! J'ai aussi aperçu Jésus
sur la Croix qui pleurait et souffrait pour cette
âme, et pour toutes les autres âmes qui sont
avortées ! Le Seigneur pleure du bois de sa Croix
et sa souffrance est atroce et sa peine si grande … ! ! ! Si
vous aviez vu, personne n’aurait plus
le courage… de provoquer un avortement (sanglots).
Maintenant je vous
le demande, combien d'avortements sont pratiqués
dans le monde ? Chaque
jour ? Chaque mois ? …Saisissez-vous la portée
réelle de notre péché ? La souffrance et les peines qu’il
cause à notre Dieu ? … Et combien grande est
sa miséricorde, son amour pour nous
malgré la monstruosité de nos
péchés ? Comprenez-vous la souffrance que nous nous
infligeons à nous-mêmes, et comment le malin prend possession
de notre vie?
L’avortement est le péché le plus grave
; il est le plus terrible de tous. Chaque fois que le sang
d’un bébé est ainsi répandu c’est un holocauste à Satan
qui acquiert toujours plus de puissance. Et cette
âme pleure, et je le répète encore, il s’agit ici
d`une âme adulte entièrement mature, quoiqu'elle n'ait
pas encore ni yeux, ni chair et que son corps ne
soit pas encore entièrement développé.… Elle est déjà complètement adulte. Et la
force de son cri est si grande quand on la tue que le ciel tout entier en est
dévasté. Au contraire, pour
Satan, c'est un cri de jubilation et de triomphe qui
se fait entendre en
enfer. La seule comparaison qui me vienne à
l’esprit serait les finales mondiales d’un championnat de football:
imaginez toute cette
même euphorie mais dans un énorme stade, si
immense qu’on en perd de vue toutes les limites et rempli de démons
hurlant comme des fous leur triomphe.
Ces mêmes diables, ont alors
rejeté sur moi le sang de ces bébés
que j'avais avortés ou que j’avais contribué à faire
massacrer, et mon âme est
devenue noire, complètement noire.
Après ces avortements, je
croyais qu’à partir de ce jour je n’avais plus de péchés… au lieu de cela,
et c’est la chose la plus triste, Jésus m’a aussi fait voir
comment dans ma planification de
naissances je tuais… Savez-vous pourquoi ? J’utilisais un stérilet
(un dispositif intra-utérin) comme contraceptif. Et ce dès ma
seizième année jusqu’au jour où j’ai été terrassée par la foudre! Je le
retirais seulement lorsque je voulais devenir enceinte (une fois mariée) après
quoi je le remettais en place.
J’aimerais dire à toutes
les femmes qui utilisent ces stérilets : oui,
ces dispositifs peuvent entraîner des
avortements ! Je sais qu'il
arrive à beaucoup de femmes - parce que la chose
m’est également arrivé - d’apercevoir à l’occasion durant leurs
menstruations des caillots sanguins plus gros qu’à
l’ordinaire accompagnés de douleurs plus fortes que la normale. Souvent,
lors d’une visite chez le médecin, celui-ci ne donnera pas beaucoup d'importance à
cet incident : il prescrira au
plus un calmant ou une injection si la douleur est trop intense,
en nous disant de ne pas s'inquiéter inutilement et que tout est normal;
puisqu’il ne s’agit que d’un corps étranger, il n’y a donc aucun problème là.
Mais au lieu de cela savez-vous ce que c’est
vraiment ? C'est un micro-avortement,
micro !!! Oui ! Un micro-avortement.
Les dispositifs intra-utérins sont reconnus pour provoquer des
micro-avortements, parce que dès que l'ovule et
le sperme s’unissent, comme je vous ai déjà dit, dès
ce même instant une âme est déjà créée, qui n’a nullement besoin de
se développer puisqu’elle est déjà adulte: ces dispositifs
ne permettent pas à l’ovule fertilisé de s'implanter dans l'utérus qui
par conséquent meurt. Cette âme est expulsée! ! Nous
sommes donc en présence ici d’un micro-avortement. Un micro-avortement est
une âme adulte, complètement formée, qui n'a pas
été autorisée à vivre. C’était très pénible de
voir combien de bébés sont fertilisés pour être ensuite expulsés. Ces petits rayons
de
soleil, provenant du Soleil de Dieu le Père, ces étincelles
divines, sont incapables de s’agripper à
l'utérus dû au stérilet. Comme ces âmes
pleurent, alors qu'elles sentent qu’on
les arrache des mains de Dieu le Père parce
qu'elles ne réussissent pas d’elles-mêmes à s’implanter dans
l’utérus !!! C'était horrible à voir… ! Une scène
épouvantable…! Et le pire c’est que je ne pouvais pas dire que
je ne le savais pas!
Quand j'allais à la
messe je ne prêtais pas attention à ce que le
prêtre a disait. Je n’écoutais même pas, et si on m’avait
demandé quels versets de l’Évangile on venait de
lire, je n'aurais même pas
su quoi répondre. Vous devez sûrement savoir que les démons
sont présents même à la messe, afin de nous
distraire, nous inciter au sommeil et pour nous
empêcher d’écouter. Eh bien, pendant une
de ces messes où j’étais totalement
distraite, mon ange gardien m’a secouer en attirant mon attention
pour que j’écoute ce que le prêtre disait : Je l'ai
entendu parler précisément au sujet des
stérilets ! Il a justement dit
qu'ils pouvaient provoquer l'avortement, et que toutes
les femmes qui les utilisaient comme contraceptif, avortaient
réellement ; que l'église défend la vie, et que quiconque
ne défend pas la vie ne peut pas recevoir la communion ! Par
conséquent, toutes les femmes
qui emploient cette méthode, ne peuvent pas recevoir
la Communion!
Ces mots, je les avais si bien entendus
que je suis devenue furieuse contre ce prêtre! Mais qu’est-ce que ces
prêtres ont dans la tête ? Avec quel droit ? ! En
ce domaine, l'église est loin d’être à l’avant-garde ! Et c’est la
raison pour laquelle les églises sont vides! Naturellement, elles ne
suivent pas les avancées de la science ! Mais pour qui se
prennent-ils, ces prêtres ? Pensent-ils être capables de
nourrir tous les enfants que nous pourrions avoir ? …J'ai
quitté l'église, enragée !
Malheureusement,
puisque que je passais en jugement devant Dieu je ne pouvais pas
Lui mentir en disant que je ne le savais pas! En
fait, malgré les paroles de ce prêtre auxquelles je
n’avais prêté aucune attention, j’avais quand même continué à
employer le stérilet. Combien de bébés avais-je ainsi
tués ? … C’était là la raison pour laquelle j’étais
constamment déprimée ! Parce que mon utérus, au
lieu d'être une source de vie, était devenu un
cimetière, un « abattoir » de bébés ! Réfléchissez
à cela : une mère, à qui Dieu a concédé le
don merveilleux de donner la vie, de pouvoir
prendre soin de son propre bébé, de pouvoir le
protéger de tout et de tous, cette même mère, possédant
pareils dons, assassine son propre enfant… !
Le diable, avec sa stratégie maléfique, a
poussé l'humanité jusqu’à massacrer
ses propres enfants. Je comprends maintenant pourquoi
je vivais dans un état dépressif continuel, remplie de tristesse, de rancœur et
d’amertume, sans cesse mécontente et de mauvaise humeur, impolie et grossière,
toujours frustrée avec tout et chacun. De toute évidence,
je m'étais transformée, sans le savoir, en une
machine pour tuer des bébés, et pour cette raison, je sombrais
de plus en plus dans l'abysse. L'avortement, lorsque
volontairement provoqué, est le pire de tous
les péchés, parce que tuer un enfant
encore dans l'utérus de sa mère, tuer une petite créature
innocente et sans défense, c'est donner de la puissance à Satan. Des
profondeurs de l'abîme Satan nous donne ses ordres parce que
nous répandons le sang innocent ! Un bébé est
semblable à un agneau innocent, pur et sans tache… Et qui est cet agneau sans
tache ? C'est Jésus ! Au moment de sa création, le bébé est
l'image de
Jésus! Le fait que ce soit la mère elle-même qui
tue son propre enfant, laisse sous-entendre un lien profond avec
l’obscurité, suggérant que plus de diables et de
démons pourraient sortir des profondeurs de l'enfer pour
détruire et étrangler l'humanité. C’est comme si on
enlevait les scellés… Scellés que Dieu a mis en place pour
empêcher le mal de s’échapper, mais qu’à chaque
avortement, ces liens sont rompus… Et alors ces horribles larves
sortent, faisant place à plus en plus de démons … Ils sortent pour
chasser et persécuter l'humanité, en nous
faisant esclaves de la chair, du péché, de toutes
ces mauvaises choses que nous voyons, et nous en voyons toujours plus. C’est
comme si nous donnions la clé de l'enfer aux
démons pour mieux les laisser s'échapper. Et plus de
démons s’échappent, démons de la prostitution, du sexe, du Satanisme, de
l’athéisme, du suicide, de l’indifférence… de tous ces
maux que nous voyons autour de nous. Et le monde devient
plus mauvais de jour en jour…Pensez combien de bébés sont
tués chaque jour : et tout ça est dû au triomphe du malin !
Sachez que le prix de ce sang innocent, c’est
le nombre de ces diables en dehors de l'enfer se
multipliant constamment; et circulant librement parmi
nous ! Mettons-nous à l’abri ! … Nous péchons
même sans nous en rendre compte ! Et notre vie se
transforme en enfer, avec des problèmes de toutes
sortes, avec des maladies, avec tant de maux
qui nous affligent ; tout ceci est l’action
ceci est l'action pure et simple du diable
dans notre vie. Mais c’est nous, nous
seuls qui ouvrons les portes du mal , avec notre
péché, et nous le laissons circuler librement
dans notre vie. Et l’avortement n’est pas notre seul
péché ! … Mais c’est un des
pires péchés. Et alors nous avons le culot
de laisser porter le blâme sur Dieu pour toute
cette misère, pour autant de honte, pour autant de
maladies et de souffrance !
… Mais Dieu, dans son
infinie Bonté, nous a donné et nous donne
toujours le sacrement de Pénitence, grâce auquel
nous avons la possibilité de nous repentir de nos fautes et
de laver notre péché
dans la confession, brisant ainsi les liens
qui nous tiennent prisonniers de
Satan, et de son influence dans notre vie. De
cette façon nous avons l’opportunité
de purifier notre âme. … Mais moi, je ne
l'avais pas fait !
Mauvais conseils
Combien de fois tuons-nous, aussi spirituellement ? ! Combien
d'entre nous se préoccupent de savoir si nos propres enfants ont
des vêtements à porter, s’ils mangent à leur faim, s'ils peuvent
étudier… ? Et s'ils tombent malades, nous courons
immédiatement voir le médecin… Mais combien
de nous, souvent, tuons nos enfants ? Il y en a
tellement qui sont tristes, ou pleins de colère, de
frustration, parce qu'ils n'ont pas de père ni
de mère près d’eux, qui sont privés de l’amour de
leurs parents. Pouvez-vous imaginer une femme qui, par exemple, se
présenterait à l’église en disant : « Je vous
remercie, mon Dieu, de ces enfants si bons que vous
m'avez
donnés ; ils sont si bons, mais si bons, que depuis
que leur père m’a laissée, ils le
détestent et n'aiment que moi ! » Vous savez ce
que cette mère serait en train de faire ? Elle serait
en train de tuer ses enfants spirituellement. Parce que
détester c’est tuer! Combien de
fois empoisonnons-nous nos enfants ? ! Vous ne
pouvez pas imaginer quelle peine vous faites à Dieu lorsque vous aliénez
volontairement vos enfants à l’endroit de leur père ou de leur mère !
Dieu ne permet pas cela !
Jésus m'a démontré
que j'étais une abominable assassine, parce
que non seulement j’avais péché en m’avortant, mais également
parce que j’avais financé beaucoup d'avortements. Voilà,
par la puissance que l'argent me procurait, je m’étais
faite complice de ces avortements. J'avais l'habitude de
dire, en effet : les femmes ont le droit de
rester enceintes ou pas ! … J'ai
regardé dans mon Livre de la Vie… Comme cela me faisait mal
de voir ce que j'avais fait des années plus
tard, quand je suis devenue adulte ! Quand nous
portons un poison à l'intérieur de nous, nous ne
pouvons pas donner aux autres quelque chose de
bon, et tous ceux qui nous approchent sont
détruits. Quelques jeunes filles, dont trois de mes
cousines et la fiancée de mon cousin, venaient
souvent chez moi. Étant la personne qui avait
de l'argent, je les invitais et leur parlais de
la mode, du « charme », de la
façon d’exhiber son corps pour
être plus attrayante, et je leur prodiguais de multiples
conseils. Voyez comment je les prostituais ! Je prostituais
ces filles encore toute jeunes ! C'était
un autre péché horrible, en plus de l’avortement. Je les
ai prostituées, parce que je leur donnais ces
conseils : « Ne soyez
pas ridicules, les filles, ne portez pas
attention à ce que vous disent vos mères au sujet de
la chasteté et de la virginité : elles sont vieux
jeu et complètement démodées. Elles parlent de
la bible, vieille de 2000 années… Et puis, ces
vieux prêtres, qui ne veulent pas se mettre à
jour, ils vous parlent de ce que
le pape dit, mais le pape est également
démodé ». Pensez à tous ces conseils empoisonnés que je donnais
à ces filles. Je leur disais qu’elles pouvaient disposer de
leur corps à leur guise, mais qu’elles devaient faire très attention pour
ne pas devenir enceintes… Et je leur ai enseigné la
méthode à suivre pour ne pas le devenir.
L’amie
de mon cousin, qui était âgée de 14 ans, est
arrivée un jour à ma clinique externe en pleurant à chaudes
larmes. Elle me dit : «Gloria, je suis
encore adolescente et me voilà déjà enceinte ! »Je lui ai presque
crié : « Petite sotte, ne t’ai-je pas enseigné ce
qu’il fallait faire ? ! » Et elle m’a
répondu : « Oui, oui, mais ça n’a pas
marché ! »
Savez-vous ce
que Dieu attendait de moi, à ce moment
précis ?Que je porte secours à cette fille pour l’empêcher de
sombrer dans l’abysse afin qu’elle ne se fasse pas
avorter. L'avortement est comme un courant qui vous
entraîne, qui cause des souffrances de part et d’autre, parce
que, en étant l'assassin de votre enfant, vous vous retrouvez
éventuellement devant un sentiment de grand vide et de profonde
détresse. Malheureusement pour cette fille, au lieu de lui parler
de Jésus, de la réconforter et de la soutenir, je lui ai donné de
l’argent pour se
faire avorter ! Dans un endroit sûr, évidemment,
pour qu’elle ne subisse pas de préjudice physique.… Toutefois il en
est résulté un préjudice spirituel grave qui l’a accompagnée
durant le reste de sa vie.
J'avais
financé beaucoup d'autres avortements comme celui-ci.
Mais j'avais toujours l’audace de prétendre devant le Seigneur
que je n'avais pas
tué, que j'étais bonne, que j'étais catholique, qu'il
n'était pas exact de dire que je ne devais
pas rester dans cet endroit infernal… !
En
outre, les personnes que je n'avais pas
aimées, je les avais détestées et hais, et j’avais parlé en mal
d’eux. J'étais une personne
fourbe, hypocrite, et également une assassine : parce
que ce n’est pas
seulement avec des armes qu'on tue une personne. Détester,
calomnier, envier, ridiculiser, faire le mal sont
autant d’autres manières de tuer.
Réparons nos péchés
Comme j’ai déjà dit, aux yeux de Dieu
l’avortement est le pire des péchés. Bien des gens me
demandent comment peut-on réparer ce péché qu’est
l’avortement. En fait, nous ne pouvons pas redonner la vie à ce
bébé ; mais dans l'église catholique nous profitons
d’une immense bénédiction ! Le sacrement de Pénitence.
Dans la confession, Dieu nous pardonne, et ce que
le prêtre délie sur la terre, est
délié également dans le Ciel. Rendons Gloire à
Dieu, pour cette bénédiction ! Béni soit le Seigneur pour sa Bonté !… Dieu nous
pardonne, mais se rappelle de ce que Jésus a
dit à la femme adultère : qu'elle aille
en paix, mais qu’elle ne pèche plus ! « Va en paix
mais ne pèche plus ».
Un autre acte de réparation est le « baptême d'intention ». Soit
de baptiser des bébés, comme le prêtre l’a
fait aujourd'hui, dans cette célébration, de sorte
qu'ils puissent sortir des Limbes. Voyez la sagesse de
l'église catholique ! Ces bébés entrent
dans la gloire de Dieu ! Ce sont
maintenant de petits anges, qui prient et
intercèdent pour notre salut. On peut voir la beauté
de «l’économie » de Dieu ! Voyez comment Dieu transforme tout pour notre
bien !Rien n'est
perdu ! Et quand on évangélise en
éduquant sur l'avortement, et qu’un bébé est sauvé,
cela constitue également une
réparation ! Quand une femme avorte, au
delà de demander le pardon de Dieu dans la confession
en promettant de ne plus
avorter, elle peut également contribuer à
faire éviter d'autres avortements
par d'autres femmes : en agissant
ainsi, elle fait grandement réparation pour son
péché ! Ceci constitue également un geste expiatoire !
Mon manque d'amour de
Dieu
Ma relation
avec Dieu laissait beaucoup à désirer. Pour moi, Dieu était celui à
qui je me confiais seulement lorsque j’avais un problème. Souvent, lorsque
cela arrivait je courrais lui demander son aide. La plupart du temps, il s’agissait
d’un problème
économique ! Entre moi et Dieu, c'était une
relation de nature purement économique, Un genre de « guichet
bancaire » ! J’y déposais une prière et une supplication
pour que Dieu puisse m'envoyer de l’argent ! Je voulais que
Dieu m'aime et me donne tout à la fois, vraiment
tout, mais selon mes propres conditions! Et
que personne ne vienne me dire qu’en agissant ainsi je me comportais
en pécheresse, parce que je ne l'appréciais pas ! Le
diable avait endormi ma conscience ! Souvent, quand j’avais
un problème d’argent et que je passais
devant une image de l’Enfant Jésus en sortant de
l’église, je touchais sa petite main en
lui disant :« Écoute-moi ! Donne-moi de
l’argent, j'en ai besoin »
Tout comme
on fait avec Bouddha : on lui gratte l'estomac en
lui demandant de l’argent ! C'est ce que je faisais avec
l’Enfant Jésus !
Imaginez mon arrogance ! Quel manque
de respect flagrant ! Et le Seigneur m'a fait voir
combien mon insolence et mon manque de respect l’avaient fait
souffrir ! Quelle peine et quelle honte je
ressentais, maintenant ! L'argent arrivait, oui, mais disparaissaitaussitôt ! C’était comme
si, plus je me sentais déprimée plus je me trouvais devant
rien. À la fin je me retrouvais sans cesse dans une situation
économique toujours plus mauvaise que la première.
Les choses étant ce qu'elles sont,
une dame m’a raconté avoir vécu une expérience semblable mais
qu’elle s’était adressée à un pasteur protestant que quelqu’un lui avait
recommandé et tout était allé pour le mieux! En
entendant cela, je lui ai aussitôt demandé où
je pourrais trouver ce pasteur, parce que j'aurais voulu le
voir dès que possible ! … Voyez mon manque de
loyauté !
Je suis donc
allée chez ce pasteur qui a prié pour
moi en imposant ses mains sur ma tête et qui m’a
fait communier à la façon des protestants. Pensez-y
bien, je recevrais déjà le Corps et le Sang du
Seigneur, dans ma religion catholique et là on
m’incitait à recevoir la communion comme si c’était la
première fois !
Leurs célébrations étaient très animées: ils sautaient,
applaudissaient… Je me suis dit en moi-même : ce qu’ils peuvent être
barbants et rasants nos prêtres catholiques avec leurs
messes ennuyantes… Il n'y a aucune comparaison avec ces
gens, qui savent nous mettre à l’aise et nous rendre si joyeux. !
Ces gens-là ne croient
pas aux images, et disent que la vénération des images
est de l’idolâtrie. Alors donc, je ne m’agenouillais plus
devant le crucifix, parce que c'était de l’idolâtrie. Quand j'ai
commencé à
aller à ces églises évangéliques, j'avais
une voisine, une vielle
dame très pauvre, qui demeurait en face de chez moi.
Souvent je l’aidais en lui donnant l'argent
nécessaire pour payer ses comptes d’électricité et d’eau
et parfois même je faisais quelques emplettes d’épicerie pour
elle. Comme vous pouvez l’imaginer,
cette vieille dame était très
attachée à moi !
Mais lorsque nous n'avons
pas Dieu en nous, même nos bonnes
œuvres deviennent mauvaises tout comme nos péchés.
Comme je disais auparavant,
quand j'ai commencé à fréquenter les évangéliques j'aimais beaucoup
leur façon de faire dans les églises; en plus de réussir à créer une
atmosphère joyeuse dans leurs célébrations, ils réussissaient aussi à maintenir
des liens solides entre les membres de leur communauté.
Toutefois, cette vieille dame était catholique, et je
me suis servi de l’amitié qu’elle avait pour moi, pour
finalement réussir à la convertir au protestantisme et donc à
détruire sa foi. Bref, grâce à mes conseils et
aux idées que je lui avais mises dans la tête elle mourut
sans recevoir les derniers sacrements. Elle a refusé de les
recevoir, parce qu’elle ne croyait plus en leur importance. Voyez
comment nous pouvons influencer ceux qui nous
entourent! Quand le malin nous habite, nous finissons par
en attirer d'autres avec nous et à les entraîner à commettre
les mêmes erreurs que nous. Vous saisissez maintenant tout le
mal que j’ai pu faire à cette dame!
Mais quand ce pasteur protestant m'a
demandé de payer la dîme, je suis devenue furieuse; en
fait, durant cette même période, j'avais déjà déclaré faillite et, pour
ajouter à mes difficultés financières, voilà que l’église évangélique me
demandait de leur verser 10% de mes revenus ! … Le
coup de foudre pour le protestantisme s’est vite dissipé.
Le 6ième commandement : l’adultère
En ce qui touche ce commandement, je me
suis dit, fière de moi-même : on ne pourra pas me prendre
en défaut, parce que je n'ai jamais
eu d’amant. J'ai toujours été fidèle à mon mari!
Après m’être mariée je n'ai
même jamais donné un baiser à un autre homme, sauf à mon
mari. Mais le Seigneur m'a fait voir que j'avais
trop souvent exhibé mon corps avec impudeur, montrant mes seins
nus, portant des tenues moulantes et autres vêtements aguichants…. Je
pensais que les hommes me regardaient simplement pour admirer ma silhouette
féminine … Mais le Seigneur m’a fait voir que je les induisais à
pécher parce qu’il n’était pas du tout question d’admiration comme je
croyais, mais de provocation, et c’est moi qui les
provoquait. Je commettais
l'adultère, en exhibant ainsi mon corps. Je
n’avais pas compris la
sensibilité masculine. Je croyais qu'ils pensaient
comme moi et qu’en me regardant ils
diraient : « Quelle belle silhouette de
femme ! » Au contraire ils péchaient à cause de mon geste
impudique. Je n’étais pas infidèle pour m'être
jetée dans les bras d'un étranger mais pour
m’être prostituée en esprit. Pire que ça, j’avais pensé me
venger de mon mari si jamais il m’était infidèle et j'avais conseillé
à d'autres femmes d’en faire autant si jamais elles découvraient
que leurs maris les avaient trahies. « Ne faites pas
l’idiote ! Défendez-vous, ne vous laissez pas
faire. Montrez leur ce que vous
valez ! C'est pour cela que les hommes nous
dévalorisent et nous marchent dessus, nous les femmes ! » Vous
saurez, qu’avec de pareils conseils, mes amies et moi avions
réussi à entraîner une de nos amies à se séparer de son
mari. Elle avait surpris son mari dans son bureau en train
d’embrasser sa secrétaire. Nous, avec nos conseils,
nous ne l'avions pas laissée se réconcilier, quoiqu'elle fût
entièrement repentante et qu’elle lui ait
demandé pardon. Elle voulait vraiment oublier cet
incident parce qu'elle l'aimait
véritablement : mais nous, nous ne lui avons pas
permis de lui pardonner. Éventuellement, ils ont
obtenu le divorce, et deux ans après elle s'est
remariée civilement avec un Argentin.
Comprenez-vous ? En donnant des conseils de cette façon, je
me comportais intérieurement comme une adulteresse. Jésus m’a montré,
et j’ai bien compris, combien les péchés de la chair peuvent être abominables, parce
que la personne se condamne elle-même, même si
le monde extérieur affirme que tout est bien.
Dans toute ma vie je
n'ai eu qu'un seul homme, mon mari ; mais les
péchés sont également dans les
pensées, les mots, les actions :c’était très triste
et regrettable de voir tout le mal que le péché et
l'adultère de mon père avaient causé à notre
famille. Dans mon cas, son péché m’avait rendue amère, pleine de
ressentiments ; j’avais développé de la rancœur envers les hommes
tandis que mes frères étaient devenues les copies fidèles de mon père. Le
seul fait de sentir leur virilité les rendait heureux. Ils étaient macho et
coureurs de jupons, ils buvaient et ne réalisaient pas le mal qu’ils faisaient
endurer à leurs propres enfants. Pour cette raison mon père pleurait et
souffrait énormément dans le purgatoire en voyant toutes les conséquences de
son péché et l’exemple qu’il avait laissé à ses enfants.
Nous nous condamnons
nous-mêmes par la promiscuité, parce que c’est de vivre
comme si nous étions des animaux : des souris, des
chiens… ici et là…
Le 7ième commandement : tu
ne voleras pas
Calomnier c’est
aussi voler. Imaginez si j'avais dit à Dieu que je n’avais
jamais volé. Je me
considérais
honnête
: mais effectivement j’avais volé Dieu ! J'avais été créée
et j'étais née afin d'aider à créer un monde
meilleur, pour contribuer à l’élargissement du Royaume
du Ciel sur la terre. Mais, en plus de
ne pas avoir rempli cette
mission, j'avais donné de mauvais conseils et fait
du tort à beaucoup de personnes. Je n'avais pas su
utiliser les talents que Dieu m'avait donnés. Donc je
m’étais rendue coupable de vol, clairement j’avais volé ! De
combien de personnes avais-je terni la réputation en volant leur
bon nom par des calomnies et des médisances ? Vous ne
pouvez pas imaginer combien graves sont
les péchés dus à notre mauvaise langue !
… Et de quelle manière doit-on faire réparation…
Comment réparer l'honneur de quelqu'un, après
avoir répandu des faussetés à son sujet ? Comment rétablir la
réputation d’une
personne ? ! Oui c'est difficile ! C’est pourquoi dans le
purgatoire, ceux qui ont
causé du mal à quelqu'un par des propos diffamatoires
ont beaucoup à souffrir. Presque tout le monde se sert de la parole
pour dénigrer, détruire, offenser et porter atteinte au bon renom des gens. Ces
mauvaises langues, en cet endroit, sont sujettes à de grandes
souffrances ! Elles souffrent la peine du feu !!! Un
feu actif, pénétrant, un supplice inimaginable. Le Seigneur m'a
montré comment nous nous trompons, dans les jugements que nous
portons sur autrui. Alors que, par
exemple, nous regardons avec mépris une prostituée
le Seigneur la regarde avec un amour infini, une infinie
miséricorde. Il voit à
l'intérieur d’elle, il connaît sa vie
entière, et sait ce qui l'a menée à
la prostitution. Force nous est de reconnaître que bon
nombre d'entre elles vivent de cette façon en
raison de nos péchés, de notre mépris et en
raison de notre
manque d'amour pour notre prochain. Quelqu’un de vous
n’a-t-il jamais tendu sa main à une prostituée pour
l’aider ? Ou à une personne prise en flagrant délit de
vol ? Nous passons notre vie à poser
des jugements, à voir les défauts des
autres, leurs erreurs, et à les
condamner. Mais quand nous voyons quelqu'un qui
est dans l’erreur, nous devrions au moins nous taire et nous mettre a genoux
pour prier pour cette personne. Parfois nous ne pouvons faire davantage pour
cette personne : mais Dieu le peut. Ne la jugeons
pas, ne la critiquons pas, autrement nous risquerions de pécher
plus qu’elle. Nous ne devons absolument pas faire de faux
témoignages, ni contribuer à leur diffusion, ni porter de jugements,
ni mentir parce qu’ainsi nous portons atteinte
à la paix du prochain., Et faites
attention, parce qu'un mensonge sera toujours un mensonge; il n'y
en a pas de grands ou de petits, de verts, de
jaunes ou de rouges : mentir est une faute grave et Satan est le
père du mensonge.
Dans mon cas, il y
avait tant de mensonges et pourquoi ? Ma vie
était comme une déclaration ouverte devant Dieu et sa Lumière. Et
vous ? Sachez que de l’autre côté personne ne se lève pour
discuter ou argumenter… il n’y
a que votre conscience et Dieu !
Pendant que je passais en
jugement, par exemple, mes parents étaient là présents et
pouvaient voir mes mensonges, mais ma mère ne m'a
pas accusée. Elle n'a fait que me regarder mais avec
une tendresse infinie. Mon pire mensonge, alors, avait été
de me mentir à moi-même quand j'ai
dit que je n'avais pas tué, ni volé, que j’étais
une bonne personne, que je n’avais jamais fait de mal à personne
et que Dieu n'existe pas ; et que j’irais au Ciel de toutes
façons. ! Quelle énorme honte je
ressentais maintenant !
Le Seigneur a continué à
me montrer que, tandis que dans ma maison on gaspillait la nourriture,
dans d’autres foyers dans le monde, les gens souffraient de faim et de
malnutrition, et il me dit :« Tu
vois : j'avais faim et regarde ce que tu as fait avec ce que je t’ai
donné, tu l’as gaspillé inutilement. J'avais faim, et regarde ce
que tu faisais, esclave de la mode et de ce que les
gens pouvaient dire de toi et de ton apparence; tu achetais des produits de
marque, des bijoux, tu es même allée jusqu’à débourser 150,000 pesos par
injection pour être mince,.. Tu étais captive de ton
corps au point de t’en faire un Dieu. Regarde
combien de gens n’ont rien à se mettre sur le dos, à manger, et
qui n’arrivent même pas à payer leurs
factures ». … Jésus m'a montré combien de mes frères
souffrent de la faim, et comment je pouvais moi aussi
être responsable des famines et des conditions
déplorables dans lesquelles mon pays et le monde
se trouvent…Parce
que nous en sommes tous responsables ! Il m'a
montré pourquoi j’étais concernée par tout ceci : c’était parce que lorsque
j’avais parlé en mal d’une certaine personne, cette personne avait perdu son
emploi, ses moyens d’existence et ceux de sa famille, et que de plus je l’avais
dépouillée de son honneur et de sa bonne
réputation. Et après, comment pouvais-je faire réparation pour
le mal que je lui avais causé ? ! Il m'a fait comprendre qu'il était plus
facile de remettre un bien volé, puisqu’on peut facilement le retourner et
ainsi la faute est effacée. Mais quand tu portes atteinte à la réputation de
quelqu’un, une fois que la calomnie se soit propagée, qui peut
rendre à cette personne son honneur ? On peut
causer tellement de mal à cet individu, dans son
travail et dans ses relations
avec les autres personnes ! Des mariages sont
détruits !Tellement, mais tellement de mal peut être fait. !
Et puis encore, j'avais volé à mes
enfants la grâce d’avoir une mère au foyer, une mère aimante, douce, qui aurait
pu les aimer et les accompagner ! Au lieu de
cela… ! La mère n’était jamais là, les enfants laissés à
eux-mêmes avec la « maman » télévision, le père « ordinateur » et les jeux
vidéo. Et je me considérais la mère parfaite. Je partais à 5 heures
le matin et ne revenais jamais avant onze heures le soir.
Pour satisfaire ma conscience, je
leurs achetais des articles de grande marque et à peu près tout ce qu’ils
désiraient.
J'étais terrifiée quand j'ai
vu ma mère se demander où elle avait fait fausse
route…
Que devait-elle faire de plus pour
notre éducation ! C’était une sainte femme, qui nous a
donné et a implanté en nous les principes de vie du Seigneur; et
notre père était un homme foncièrement bon. Alors je me suis dit : que vais-je
devenir, moi qui n’ai jamais rien fait de tout ça pour mes
enfants? Effrayée, je me suis demandée :qu’adviendra-t-il lorsque
Dieu me jugera sur la façon dont j’ai élevé mes enfants ? J’ai
eu peur ! Quelle peine immense je ressentais !
J'avais littéralement volé la paix à mes enfants
: je le vois maintenant dans le Livre de la Vie. J'ai
éprouvé une immense honte! … Dans le Livre de
la Vie
nous voyons tout et toute notre vie s’y
déroule comme dans un film. Quelle a été
ma douleur de voir mes enfants qui disaient : « Espérons
que arrivera tard !Espérons qu'il y aura beaucoup
de trafic et qu’elle arrivera plus
tard ! Elle est si ennuyeuse,
si déplaisante, et quand elle arrive elle rouspète
constamment et passe sa journée entière à
crier ! »Quelle tristesse, mes frères ! Un bébé de trois ans, et
l'autre légèrement plus âgé s’exprimant
ainsi ! Espérant que leur mère n’arrive pas ! J’ai
volé à ces bébés une mère, j'ai leur ai volé la paix
que je me devais de faire régner dans cette maison; je n'ai
pas fait en sorte qu'ils puissent connaître Dieu et aimer
leur prochain grâce à mes enseignements et à mes conseils de
mère. Mais, d'autre part, je ne pouvais pas leur donner
ce que je n'avais pas : je n’aimais pas mon
prochain ! Et si je n'aime pas mon prochain, je
n'aime pas le Seigneur non
plus. . Puisque Dieu est amour…
Mentir c’est aussi voler. En
cela j'étais passée maître, savez-vous?
Puisque Satan était devenu mon père. En
fait, vous pouvez avoir pour père Dieu, ou Satan. Si Dieu est amour, et
si je suis la haine,
qui est mon père ? Si Dieu me
parle de pardon et d'amour pour ceux qui
me font du mal, alors que,
moi, je dis « ceux qui me font du
mal doivent payer », je
serais vindicative et menteuse, et si Satan
est le père du mensonge, alors qui est
mon père ? Les mensonges
sont des mensonges, et Satan en est le père. Les péchés de
la langue et de la parole sont terribles ! J'ai
vu tout le mal que mes paroles avaient causé quand je
critiquais, quand je tournais mon prochain en ridicule, quand je
l’affublais de surnoms. Comment ces personnes se
sentaient-elles ! Comment ces surnoms avec
lesquels je me moquais d’elles pouvaient les blesser en
leur créant d’énormes complexes d'infériorité, capables de les
détruire. Par exemple, j'ai
appelé grassette une personne qui était grasse, la
faisant souffrir, et à cause de ce mot, elle a
fini par se détruire elle-même.
Je vous raconterai aussi ceci pour
mieux vous faire comprendre. À13 ans, je faisais
partie d’un petit groupe d’amies, auquel j’étais fière
d’appartenir … un petit groupe de filles
plutôt raffinées et bien renseignées. Le Seigneur m'a
montré comment ce groupe « de
filles supposément très bonnes » a
tué spirituellement une compagne d'école. Il y avait
dans la classe une grosse fille, obèse. Mes amies ont
commencé à la taquiner, pour se moquer d’elle, l'interpellant par des
propos et des surnoms injurieux comme le
gros phoque, éléphant, et autres sobriquets. Nous nous
sommes amusées à ses dépens et j'ai fait de même pour ne pas leur
déplaire. Maintenant, dans le Livre de
la Vie, j'ai vu comment cette pauvre fille est toujours
restée marquée par des complexes en raison de son obésité.
À chaque fois qu’elle se regardait dans le miroir elle se voyait de plus en
plus laide. Elle a donc commencé à nous détester et à
se détester elle-même. Et détester c’est mourir un
peu, c’est la mort de l’âme. Prise de désespoir,
cette fille, un jour, a bu une bouteille d'iode pour voir si ça
pouvait la faire maigrir ! Mais savez-vous ce qui est vraiment
arrivé ? Savez-vous comment cela s’est terminé pour elle
? Elle a été victime d’une forte intoxication qui l’a rendue presque
aveugle ! Elle n'est donc jamais revenue à l'école à
la suite de cette intoxication et nous ne nous sommes jamais souciées de savoir
ce qui lui était arrivé ! Nous ne l'avons plus revue et
cela ne nous intéressait même pas de savoir pourquoi !
Pour cette raison, je dois vous
dire, mes frères, que les péchés commis collectivement par
un groupe d’individus sont très sérieux, et sont même
parmi les plus graves. Parce qu’ils sont aussi nos péchés à
nous, notre péché personnel ! Le péché
de cette fille, était notre péché. Le péché de
la communauté est également notre péché, parce
que nous n'avons rien fait pour l'éviter.
Cela vaut non seulement pour nos péchés individuels, mais également pou
ceux de l'humanité pour lesquels nous n'avons rien
fait pour tenter de les éviter.
La puissance des mots… ! Nous avons
détruit cette fille, en lui donnant des surnoms
péjoratifs ; le diable s’est mis de la partie et l’a
détruite, et
maintenant elle peut, à son tour, en détruire
d'autres par sa haine, et de cette façon l’action du malin
continue à s’amplifier davantage. Là où il y a de la haine il y a le malin.
C’est de cette façon que nous avons assassiné une compagne de classe. Nous
avons tué son âme!
Vingt ans plus
tard… J'avais une très jolie cousine ; je lui donnais
des conseils, je lui ai montré comment s’habiller, comment donner
de la valeur à son corps, comment se maquiller, etc. Un
jour elle s'est gravement
brûlée et plus de 70% de son corps était
couvert de lésions. Seul son visage n'avait pas été
touché. Mais il s’agissait toutefois d’un
accident très grave dont elle aurait pu mourir.
Cet incident m’a rendue furieuse et je
suis devenue enragée contre Dieu, à tel point que je me suis
rendue à la chapelle de l'hôpital et j’ai
dit : « Dieu, si tu existes, prouve-le
moi ! Prouve-moi que tu existes ! Sauve-la ! » Imaginez mon insolence ! Et
bien, malgré tout ma cousine
a survécu. Mais elle est restée complètement brûlée,
avec de graves séquelles physiques. Ses mains étaient
restées déformées… c’était vraiment triste à voir. À cette époque, je
m’en tirais assez bien au plan économique. Nous faisions des marches ensembles
et parfois nous allions à la piscine. Mais à chaque fois qu’elle allait à
l’eau, les gens protestaient en disant : « C’est
dégoûtant ! Mais pourquoi ne laissez-vous pas cet avorton à
la maison ? Cette créature vient ruiner notre vacance
!" »
C'est ce que disaient les personnes qui
la voyaient. Les gens sont parfois méchants, vicieux,
égoïstes quand ils parlent de cette façon
en voyant le malheur des autres. En
conséquence, ma cousine a commencé à ne plus vouloir sortir
de la maison, au point où elle en était venue à avoir peur des gens ! Et à
la fin, elle s’est mise à détester tout le
monde ! (sanglots). Quand nous manquons de compassion et que
nous nous moquons du prochain d’une manière méprisante,
le Seigneur nous fait réaliser à chacun le mal que nous pouvons
causer. De quel droit faites-vous souffrir quelqu'un, en
l’affublant de sobriquets et en l’appelant par des surnoms
offensants, sans essayer de comprendre ce que vit cette
personne? Comment pouvez-vous être si cruels ? Dieu vous
montrera combien de personnes vous avez assassinées par vos
paroles ! Vous verrez le terrible pouvoir de vie et de mort
que la parole et les mots peuvent avoir sur les âmes.
Et pourtant, si j'allais me
prosterner devant le Saint Sacrement pour demander pardon de mes
péchés, Dieu guérirait l'âme de ma cousine. Parce que
notre Dieu est un Dieu d’Amour, et il nous ouvre
les portes de sa bénédiction dans
la mesure où nous fermons les portes
au mal. Quand le Seigneur m'a fait passer le test des
Dix commandements, il m'a démontré que même si, en paroles, je
disais aimer et adorer Dieu, en réalité c’est Satan que
j’adorais. Je critiquais tout ; et chacun me pointait
du doigt en disant : « Ole Gloria » ! … Il m’a montré
qu’en disant aimer Dieu et mon prochain, j’étais
menteuse et envieuse. Il m'a montré comment je n'étais
jamais reconnaissante envers mes parents, que je ne
les avais jamais remercier de m’avoir permis d’acquérir une profession et de
réussir dans la vie et pour tous les efforts et autres sacrifices qu'ils
avaient consentis pour moi … Je n’avais rien vu de tout ceci. Dès
que j'ai commencé à pratiquer comme dentiste, ils étaient
devenus inférieurs à mes yeux… Tellement que
j’avais honte de ma mère, en raison de sa pauvreté et
de sa modeste condition. Voyez comme je pouvais être étroite
d’esprit.
Dieu m’a présenté une analyse
complète de ma vie entière, à la
lumière des Dix commandements : il m'a
montré comment je me comportais vis-à-vis mon prochain et vis-à-vis
Lui, mon Dieu.
Aime ton prochain
Jamais, jamais je n’ai eu d’amour, ni
de compassion pour mon prochain ou pour ceux qui m’entourent. Je n'ai
jamais pensé, de la manière la plus absolue, aux malades, à
leur solitude, aux enfants qui n’ont pas de mères, aux
orphelins…Avec autant de bébés qui souffrent, avec
tant de souffrance, j’aurais pu dire : Seigneur,
laissez-moi les
accompagner dans leurs peines… Et au lieu de ça
non. Rien ! Mon coeur de pierre ne s’est jamais
souvenu des souffrances des autres. Le pire de tout c’est que je n’avais
jamais rien fait par amour pour mon prochain ! … Par
exemple, au supermarché j’ai payé les achats de bien des
gens qui n'avaient pas
d'argent et qui étaient dans le
besoin, mais je ne le faisais pas par
amour : j'avais de l'argent, et ça ne me dérangeait
pas de le faire. Je l'ai fait parce que j'aimais
que tous les gens voient mon geste, et
qu'ils puissent dire que j’étais bonne et que
j'étais une sainte. Et avec quelle habilité je savais comment
profiter de l’infortune des gens ! Je ne donnais
rien gratuitement ! En
fait, je disais : « Je fais ceci pour
vous, mais en retour auriez-vous l’obligeance d’aller chez
moi, à l'école de mes enfants, à telle réunion, parce
que le temps me manque… porter pour moi des
enveloppes, des factures de voiture… ou ceci pour moi, ou cela pour moi… » De
cette façon, je manipulais tout le monde : j'effectuais des travaux
charitables afin d'obtenir des faveurs en
retour, et jamais parce que
la personne était dans le besoin. D'ailleurs, j’adorais avoir
des gens tout autour de moi, qui disaient de moi
que j'étais bonne et généreuse et même une sainte : parce
qu'il y en avait qui allait jusqu’à dire que j’étais une sainte
et c’étaient des gens qui me
connaissaient bien ! Dans ce
test que Jésus m'a fait subir sur les Dix commandements j'ai
vu comment tous mes maux avaient découlé de ma cupidité.
J’étais aveuglée par ce désir d'avoir de l'argent, beaucoup
d'argent, parce que je pensais que plus j’aurais de l’argent
plus je serais heureuse. Malheureusement c’est précisément
la période durant laquelle j'avais beaucoup d’argent qui a été
la plus désastreuse
pour mon âme, au point où j'ai même voulu me
suicider. Malgré tout mon argent, je me sentais seule,
vidée, amère, et frustrée. Cette
cupidité, ce désir de richesses, était le chemin qui m’a
conduite par la main vers le malin en me détachant et m’éloignant moi-même de
la main du Seigneur. Il m’a dit : « Tu avais
un
dieu, et ce dieu était l’argent, et à cause
de lui tu t’es condamnée toi-même. C’est lui qui a provoqué ta
chute dans l’abysse en t’éloignant de ton Seigneur. ».
Quand il m’a dit «
dieu argent »… Nous avions
réussi, oui, à avoir beaucoup d’argent, mais plus
récemment nous étions dans le rouge, criblés
de dettes, et il ne nous restait plus un seul
sou. Et j'ai alors
crié : « Mais quel argent ? ! Ce que j'ai
laissé sur terre ne sont rien d’autres
que des dettes ! … »
De tous mes tests
sur les Dix commandements, je n'en ai même pas réussi
un
! Terrible ! ! ! Quel effroi ! ! ! Je vivais dans un chaos
authentique ! … Mais comment ? …Moi? ! Moi, qui n'avait
jamais tué? ! Qui n'avait jamais nui à personne ? ! C'est ce
que je pensais…Mais au contraire oui, j'avais
tué tellement de personnes !
Le livre de
la vie
Après ce test des Dix Commandements le
Seigneur m’a montré le« Livre de la Vie ». J’aimerais
avoir les mots pour décrire ce Livre. Quelle merveille! Nous
pouvons y voir notre vie entière, incluant nos
actions et leurs conséquences,
combien bonnes ou mauvaises ces actions ont pu être, pour
nous ou pour les autres; y compris nos sentiments et nos
pensées, et celles des autres. Tout ça comme dans un
film. Tout commence au moment de
la fécondation : nous voyons notre vie se
dérouler à partir de ce moment, et de là Dieu
nous prend par la main et nous fait
voir notre existence en entier. A l’instant même de la
fécondation, il y a comme une étincelle de lumière divine, une
magnifique explosion, et une âme est formée,
blanche… Mais non comme le blanc que nous
connaissons ! Je dis blanc parce que c’est la couleur
qui se rapproche le plus de cette blancheur, mais c’est un
blanc si extraordinaire qu'il est impossible
d’en décrire la beauté et la splendeur par des
mots… L'âme est si
belle, pleine de lumière, envoûtante, rayonnante et remplie de
l'amour de Dieu… Un amour de Dieu
incommensurable. Je ne sais pas si vous avez jamais
remarqué comment les nouveaux-nés,
souvent rient seuls, et émettent des bruits
insolites à travers leurs babillages. Savez-vous
quoi ? Ils parlent avec Dieu ! Oui, parce
qu'ils sont immergés dans le Saint-Esprit. Nous sommes
également immergés dans le Saint-Esprit, avec cette différence qu’eux, dans
leur
innocence, savent profiter de Dieu et de sa Présence.
Vous ne pouvez
pas imaginer qu'elle chose merveilleuse c’était pour moi
de voir le moment où Dieu m'a
créé dans l'utérus de ma
mère. Mon âme portée dans la main de
Dieu le Père ! Je découvrais
un Dieu père tellement beau, merveilleux, tendre, attentif
et affectueux, qui s'occupait de moi 24 heures
sur 24 ; qui m'aimait, me protégeait et venait toujours
me tendre la main avec une patience infinie quand je m'éloignais
de Lui. Alors qu'Il n’était qu’Amour, Amour pur et entier, moi
je ne pouvais percevoir que châtiment parce qu'il
ne regarde pas la chair mais l'âme et il voyait
combien je m’étais éloignée de mon salut.
Vous savez, ma mère avait
été mariée pendant sept ans sans avoir d’enfants. Dans cet
instant, elle semblait fort troublée en raison de
la vie désordonnée que menait mon père : elle était très
inquiète et bouleversée de constater qu’elle était enceinte. Elle
en était grandement attristée et pleurait amèrement. Cela a
eu un tel effet sur moi que je suis restée marquée
intérieurement tellement que, dans la vie, je ne me suis
jamais sentie aimée par ma mère ! Et
pourtant elle était toujours si affectueuse, si bonne pour moi ; ellene m'a
jamais refusé son amour et son affection. Je dirais toutefois,
et j’insiste sur ce fait, qu'elle ne m’a jamais
vraiment aimée, et j’ai toujours
vécu avec ce complexe. À cet égard, il n’y a que les
Sacrements, qui sont une Grâce de Dieu, qui peuvent prendre soin de
nous. À mon baptême, vous auriez dû voir les festivités et les
réjouissances qui ont eu lieu dans le
Ciel ! C'est une petite créature
qui reçoit sur le front le Sceau des enfants de
Dieu ! C'est un feu !Le feu de
l'appartenance à Jésus-Christ.
Mais j'ai
vu dans le Livre de la Vie comment, alors
que j’étais encore bébé, je commençais à subir
les conséquences des péchés que mon père avait commis durant son
mariage, ses mensonges, son alcoolisme, son infidélité et les
souffrances qu’il avait fait endurer à ma
mère. Tout ceci m'avait marquée profondément, et m’avait
causé de mauvaises sensations, des troubles émotionnels et de
comportements.
Les talents
Le Seigneur m’a
dit : « Qu'as-tu
fait des talents que je t'ai
donnés ?…Pas ceux du monde extérieur, les fragrances,
les parfums coûteux, les vêtements jamais portés !! » … Les
talents ? ! Je suis venue en ce
monde avec une mission : celle de
défendre le règne de l'amour. Mais j'avais
oublié que j'avais une âme, et aussi des talents, et bien
plus encore car je me devais de demeurer entre les mains compatissantes de Dieu. Je ne
savais même pas que tout le bien que j’avais négligé de faire avait causé tant
de peine à Notre Seigneur. J'ai vu les talents vraiment
merveilleux que Dieu m’avait confiés pour ma vie
terrestre. Frères, nous avons tous une valeur immense aux yeux
de Dieu. Il nous aime tous, et il
aime chacun de nous en particulier. Chacun de nous
a une mission particulière à
accomplir en ce monde. J'ai compris que le fait que ces
talents, placés par Dieu en chacun de nous, étaient entièrement pour le service
du Seigneur, inquiétait énormément le diable.
Savez-vous de quoi le Seigneur me
demandais de lui rendre compte avant tout? C’était de mon manque d’amour et de
charité envers mon prochain, et le Seigneur m'a dit : « Ta mort
spirituelle a débuté lorsque tu es devenue insensible devant la souffrance
d’autrui ; et pourtant tu avais toi-même éprouvé cette souffrance. Tu étais
vivante, mais une morte vivante ». Si vous pouviez
seulement voir ce qu’est la mort spirituelle !
Une âme qui déteste
est affreusement horrible, laide, aigrie, dégoûtante et
elle est une source de désagrément et d’affliction pour tout son
entourage. Il est triste de
voir notre âme quand elle est noircie par le péché… J'ai
vu la mienne : marquée… Mais à l'intérieur tout
s’enfonçait dans l’abysse en dégageant une énorme puanteur. C'est pourquoi
il y régnait une atmosphère
de dépression et d'amertume. Le Seigneur m’a
dit : « Ta mort spirituelle a commencé quand tu
as écarté de ta vie tout sentiment de compassion envers tes frères. Lorsque
tua vu partout dans le monde
les tribulations de tes frères, ou quand tu as
été informée par les médias des massacres, séquestrations à travers la planète,
c'était là un avertissement …
Mais tu
es restée impassible comme le roc ! Ta seule
réaction a été de dire
: oh, ces pauvres gens. Toutefois ces nouvelles
ne t’ont point affligée, tu n’as rien ressenti dans ton cœur, ton cœur
était dur comme de la
pierre, et c’était le péché qui l'avait endurci».
Maintenant je vais
vous raconter ce que le Seigneur m'a dit concernant les talents
reçus.
Je dois d’abord vous signaler que je ne
regardais jamais les nouvelles à la TV, parce que les nouvelles
désagréables et le nombre des décès récents ne m’intéressaient pas… Je
m’intéressais seulement aux colonnes des dernières pages concernant
les régimes alimentaires, l’horoscope, les attitudes et
énergies mentales ou autres sujets de même nature … toutes ces choses
que le diable emploie pour nous détourner et nous confondre… Le Seigneur m'a
montré, dans le Livre de la Vie, comment, un
jour, dans sa divine stratégie, il avait
intentionnellement causé un retard dans les programmes, de sorte que
quand j'ai allumé la TV les nouvelles n'étaient pas
encore terminées : J'ai vu une humble paysanne qui
sanglotait au-dessus du corps de son mari.
Je dois vous
dire, frères, que le diable nous habitue et nous
insensibilise aux peines des autres, à les voir souffrir en
pensant que leurs problèmes ne nous regardent pas: ceux qui sont en
difficulté devraient prendre soin d'eux-mêmes parce
que leurs problèmes ne sont pas les
nôtres. Et bien, le Seigneur m'a fait voir
comment il était affligé de voir ces journalistes dont la seule
préoccupation était de créer un impact médiatique sans être le moindrement
touchés par le contenu de la nouvelle ; ils ne pensent
qu’à vendre des nouvelles, sans s'inquiéter dans
ce cas-ci de cette pauvre paysanne ! Quand j'ai
ouvert la TV et que j'ai aperçu cette femme
pleurer, j'ai éprouvé une peine profonde en voyant sa
souffrance ; j'étais vraiment affligée de voir
cette pauvre femme. C'était le Seigneur qui avait
permis ceci ! J'ai porté attention à ce qui se
disait, et je me suis rendue
compte que l'endroit où ces événements avaient eu lieu
était à Venadillo, Tulima : mon lieu de
naissance… ! Mais immédiatement après, les émissions
quotidiennes reprenaient où il était question d'un régime
phénoménal, et j’ai complètement oublié cette
paysanne, parce que j'étais beaucoup plus intéressée par ce
régime. … je n’ai donc jamais plus repensé à cette femme par la
suite !
Celui qui n'avait pas
oublié la paysanne était notre Seigneur ! Il m'a
fait sentir la douleur et les souffrances
de cette femme, parce qu'il aurait voulu que je l'aide. C'est
à ce moment que j’aurais dû utiliser les talents qu'il m’avait
donnés. Il me dit : « La douleur que tu as
ressentie pour elle, c’était Moi qui te demandait de l'aider. C'était
Moi qui avait retardé les nouvelles de sorte que tu
puisses voir et comprendre : mais tu as été incapable de plier les
genoux et de prier pour elle un seul instant, pas
même une seule minute ! Tu t’es laissée aveugler par
ce régime alimentaire et tu ne t’es plus jamais souvenue d’elle! »
Le Seigneur m’a raconté
l’histoire de cette femme et de sa
famille...C'était une famille d’humbles paysans. On avait
demandé à son mari d'abandonner la maison
dans laquelle ils vivaient. Celui-ci avait répondu non et refusait de
laisser sa maison. Des hommes étaient donc venus pour le forcer à partir. En
les voyant venir pour le chasser il se rendit compte que ces hommes étaient
armés et que leur intention était de le tuer. J'ai vu la vie
entière de cet homme : j'ai vu et j’ai
senti l'effroi et l'angoisse que cet homme pouvait
ressentir ;j'ai vu comment il avait couru pour
cacher ses enfants et son épouse et les mettre à
l’abri sous ce qui semblait être d’énormes monceaux de terre. Je l’ai vu fuyant
cet endroit pendant que ces hommes le pourchassaient. Savez-vous quelle a été
sa dernière prière? « Seigneur protégez ma femme et mes petits
enfants : je te les confie! » Et ils l'ont tué froidement! Il est
tombé par terre raide mort. Quand ils l’ont
tiré, le Seigneur m'a fait à sentir toute la
douleur de cette femme et de
ses petits. (sanglots)
Le Seigneur veut
ainsi nous montrer la douleur que Lui-même éprouve et celle que
les autres peuvent aussi ressentir. Mais nous, bien souvent, nous ne nous
préoccupons que de ce qui nous concerne et nous ne nous inquiétons pas le
moindrement de nos frères qui peuvent être dans le besoin! (sanglots)
Savez-vous ce
que le seigneur aurait voulu de moi ? Il aurait
voulu que je me mette à genoux et que je le
supplie pour cette famille,
pour cette maman et ses enfants ! Dieu
m'aurait inspirée à savoir comment j’aurais pu les
aider ! Et savez-vous comment ! Il m’aurait été
relativement facile de me rendre chez un
prêtre, qui habitait en face de chez moi et de lui dire ce que
j’avais vu à la TV. Ce prêtre
était un ami du pasteur de
ce village, (Venadillo, Tulima). Il possédait une maison de
pension à Bogotà et aurait pu facilement aider cette femme.
Vous savez, la première chose dont nous avons
à rendre compte devant Dieu, avant même nos péchés commis,
sont nos péchés
d’omission ! Ces péchés sont très graves ! Vous ne
pouvez pas imaginer combien ! Un jour vous verrez,
tout comme moi jai vu ! Ces péchés font pleurer Dieu ! Oui, Dieu
pleure, en voyant ses enfant souffrir à cause
de notre indifférence et de notre manque de
compassion pour notre prochain parce qu’il y en a tellement qui
souffrent et nous ne faisons rien pour eux! Le seigneur nous
montrera, il le montrera à chacun, les conséquences du péché de
notre indifférence face à la douleur des autres. Si il y a
tant de souffrance dans le monde, c’est
dû à notre indifférence, notre insouciance, et la dureté de
notre coeur.
Pour récapituler : cette paysanne se
voyant persécutée, (puisqu’en fait on cherchait aussi à la tuer)
a réussi à s’échapper avec ses enfants, et à trouver de
l’aide auprès du prêtre de ce village. Le
pasteur, désolé, lui a dit « Ma
fille, vous devez fuir, parce que s'ils vous
trouvent ils vous tueront ! »
Dans sa
grande hâte, il a fait ce qui lui semblait être
le mieux à faire pour elle : très inquiet, il l’a
envoyée à Bogotà en lui donnant un peu
d'argent et quelques lettres de recommandation !
Elle est partie en
vitesse ; elle s'est présentée, avec ses lettres,
dans les divers
endroits que le pasteur lui avait indiqués, mais
malheureusement personne n’a voulu lui porter assistance ! Et
finalement savez-vous qui a accepté de l’aider? Ceux qui l'avait
obligée à se prostituer !!!
Le Seigneur m’a
donné une nouvelle occasion de l'aider quand je
l'ai revue de nouveau quelques années plus
tard! C'était un jour où je devais me rendre
au centre-ville. Je détestais le centre-ville parce
que c'était un endroit où l’on voit
beaucoup de misère, et comme je me considérais
supérieure, je n'aimais pas voir la pauvreté,
l'indigence, et autres scènes semblables. Mais
ce jour-là je devais
vraiment y aller, et comme nous passions à travers le centre-ville,
mon fils m'a demandé :
« Oh ! … Maman, pourquoi cette dame est-elle
habillée de cette façon, et pourquoi sa jupe est-elle si
courte ? » Je lui ai répondu : « Ne regarde pas
ça, ce sont des femmes de
vie, qui vendent leur corps pour le plaisir, pour
l'argent : ce sont des prostituées, elles sont malpropres.»
Imaginez seulement! En parlant ainsi j’empoisonnais mon fils avec mes
propos ! Je catégorisais sans pitié une soeur tombée dans
cette situation dégradante en raison de l'indifférence des
gens. Le seigneur me dit : « Les indifférents sont
des tièdes, et moi je les
vomis ! Une personne indifférente n'entrera pas
dans le Royaume des
Cieux, jamais ! La personne indifférente est
celle qui passe dans le monde sans attacher aucune importance
à quoi que ce soit, rien ne la touche sinon sa maison et ses propres intérêts! Ta
mort spirituelle a pris naissance quand tu as cessé de
t'intéresser à ce qui arrive à tes frères, quand tu
n’avais plus d’intérêt que pour toi-même et ton bien-être personnel !
»
Les trésors
spirituels
J’ai été appelée à l’existence pour
aider à construire un monde meilleur et pour utiliser les talents, que Dieu
m’avait donnés, à propager le Royaume des Cieux sur
terre. Mais je ne l'ai pas fait !… Au contraire,
combien de mauvais conseils ai-je donnés, et
combien de personnes ai-je entraînées à la drogue et à la ruine
avec mes mauvais conseils et mes mauvais exemples ! Je n'ai
pas utilisé ces talents que Dieu m'avait
confiés, je n’en ai jamais fait le moindre usage! Le seigneur me
demanda également : « Quels trésors spirituels
m’apportes-tu ? »
Trésors spirituels ? ! Mes mains étaient vides ! Alors il me
dit : « À quoi te servaient les deux appartements et
les deux maisons que tu possédais, les cliniques externes que tu considérais
avec grande satisfaction en tant que professionnelle ? Peut-être
aurais-tu pu en apporter une seule brique ici ? À quoi
te servait tout ce culte voué à ton corps, tout l’argent dépensé à le soigner,
toute cette obsession à vouloir te maintenir en forme? Quel besoin avais-tu de
subir toutes ces diètes qui t’ont rendue anorexique, boulimique avec toutes les
souffrances que cela a pu te causer
? Tu as fait de ton corps un dieu ? Et à
quoi cela te sert-il ici maintenant ? Tu étais très
généreuse, il est vrai, mais tu l’étais dans le but de
recevoir des éloges, pour être félicitée, pour te faire dire que tu
étais bonne. Tu as manipulé une foule de gens avec ton argent pour
qu'en retour on te fasse
des faveurs. Dis-moi: que m’apportes-tu ici ? La
faillite économique que tu as subie n’était pas une punition comme tu as pensé
mais une grâce et une
bénédiction. Oui, cette faillite était pour te
départir de ce dieu, ce dieu que tu servais ! C’était
pour t’inciter à revenir à Moi ! Mais tu t’es rebellée, tu
as refusé de descendre de ton piédestal social, tu as
pesté, esclave que tu étais de ton dieu « l’argent » ! Tu
pensais avoir obtenu tout ceci par tes propres moyens,
par tes études, parce que tu étais travaillante, combative…
Mais ce n’était pas le cas, non ! Vois combien il y a
de professionnels avec des titres de compétence supérieurs aux
tiens ; combien sont dédiés à leur travail autant et même
plus que toi : observe-les bien… On t’a donné en abondance
et pour cette raison on te demande beaucoup ; tu
dois donc répondre avec la même mesure »
Pensez-y
bien, pour chaque grain de riz que j'avais gaspillé, je
devais en rendre compte à Dieu ! Et pour chaque fois
que je gaspillais inutilement la nourriture en la jetant aux ordures !
Dans mon Livre de
la Vie, je me suis vue alors que j’étais encore petite et que ma
famille était pauvre. Ma mère préparait souvent des
haricots cuits ; et comme je détestais les haricots je
disais : « Et
encore ces maudits haricots ? Un jour je serai tellement riche
que je n’aurai plus jamais à en manger». J'ai
vu qu’une fois j’avais jeté à la poubelle les haricots que maman m’avait
servis sans qu’elle s’en aperçoive. Quand elle s'est
assise pour manger elle a vu que
mon assiette était vide. Elle a
pensé que j'avais mangé en vitesse parce que
j’avais très faim, et elle m'a
servi une deuxième fois en me donnant la portion qu’elle s’était
réservée, se privant ainsi elle-même de
manger. Vous savez, le Seigneur m'a montré
que parmi les personnes les plus
proches de moi, celle qui ne mangeait pas toujours à sa faim était
ma mère. Ayant sept enfants à nourrir et pauvres comme nous
étions, elle se privait souvent pour nous permettre de manger à notre faim. Et
bien, ce jour-là elle s’était privée de manger pour m’en donner une deuxième
fois alors que j’avais jeté ma première assiette à la poubelle, Il lui
arrivait souvent de rester sur sa faim pour pouvoir donner à manger à un
indigent qui frappait à notre porte. Même si elle se privait, elle ne le
laissait jamais voir ; elle n’avait jamais l’air aigrie, désabusée ou même
triste. Au contraire, elle avait toujours
le sourire aux lèvres et ne laissait jamais rien
paraître. . Je vous ai déjà mentionné quel bijou d’enfant j’étais?
J’appelais mon père « Pierre le casse- pierre » (Fred des Flinstones) et à ma
mère je disais qu’elle était démodée! Qu’elle était vieux jeu ou autres qualificatifs
semblables! Même au
point de nier qu'elle était ma mère, parce
que j'en avais honte. Vous pouvez vous imaginer ! …
Mais, vous ne pouvez
pas savoir les grâces, les bénédictions qui m’ont
été accordées et au monde entier grâce à elle ! Pensez à la
grâce d’avoir une mère qui va à l'église et
qui, devant le tabernacle, offre sa douleur et ses
peines à Jésus tout en se confiant entièrement à Lui!
Le Seigneur m’a
dit : « Jamais personne ne t’a aimée et ne t’aimera
comme ta mère t’a aimée! ! Jamais ! Personne ne
t’aimera avec toute la tendresse qu’elle a eue pour
toi ! » Puis le Seigneur m’a montré toutes
les réceptions qu’elle m'a données (après mon ascension
dans l’échelle sociale)… Dans ces banquets, ces buffets, la
moitié de la nourriture s’est retrouvée aux ordures, sans égard
au gaspillage.
Le Seigneur a
poursuivi : en me disant d’une voix haute et forte : «Regarde
tes frères qui souffrent de
la faim ! J'avais faim ! »Sachez que d’entendre
le cri de la faim, du besoin, de la souffrance de ses Enfants attriste
grandement le Seigneur ! Notre égoïsme
etnotre manque de charité envers le prochain sont
une source importante de souffrance pour le Seigneur !
Le Seigneur continua à me faire voir
que dans ma maison il y avait une grande
quantité d’objets raffinés et autres choses coûteuses. En
effet, à ce moment-là, j'avais chez moi des objets de grande
valeur, des
vêtements très élégants et très coûteux. Le Seigneur
m’a dit : « J'étais nu et tu avais un garde-robes rempli de
vêtements chers dont tu ne faisais même pas usage… » J’ai
également réalisé que, quand nous bénéficions
d’un niveau social élevé, si mes amies achetaient
des vêtements griffés, il me fallait en acheter de meilleurs; et si une
amie avait une belle voiture, j’en voulais une encore plus belle… Je
voulais toujours avoir quelque chose de mieux que mes
amies parce que j'étais jalouse. Le Seigneur me
dit : « Tu avais toujours une attitude hautaine vis-à-vis les
autres ; tu faisais des comparaisons avec ceux qui étaient mieux
nantis que toi! Les gens riches ! Et tu ne regardais
jamais ceux qui étaient économiquement
moins fortunés que toi.
Lorsque tu étais pauvre, tu
marchais sur le sentier de la sainteté, et tu donnais même ce qui te
manquait ». Et il m'a montré comment mon geste lui avait
plu un jour que ma mère, malgré notre pauvreté, avait réussi à m’acheter
des chaussures de tennis de marque. J'étais
très heureuse, mais j’ai
rencontré un enfant sur la
rue qui était pieds nus. J'ai été prise de compassion
pour lui, et j'ai enlevé mes chaussures et je les
lui ai données. Je suis retournée à la maison sans mes
chaussures, et mon père m'a presque tuée ! Et
non sans raison, étant
donné la pauvreté dans laquelle nous nous
trouvions, l’achat de ses chaussures représentait tellement de
sacrifices et moi je les avais données le long de la
route, peu de temps après qu'elles aient été
achetées! Dieu a comblé notre famille de nombreuses grâces et
de bénédictions dues aux mérites de ma mère, à sa bonté et à ses prières. Le Seigneur a continué
à me montrer que, si je n'avais pas été réfractaire à
sa Grâce et au Saint-Esprit, j’aurais pu aider de
nombreuses personnes avec les talents qu'il m'avait
donnés. Il m'a montré l'humanité toute entière, et
comment nous répondons à Dieu en fonction de
notre façon de vivre, si
nous tenons notre coeur loin
de Lui, du Saint-Esprit, et de leurs divines
inspirations. Il me dit : « Je t’avais inspiré à
prier pour ces gens : si tu avais répondu à mon
appel, l’esprit du mal ne les aurait pas entraîner à causer autant de
dommages ». Par exemple : une petite fille a
été sexuellement assaillie par son père :si je ne
m'étais pas fermée au Saint-Esprit, j’aurais été à l’écoute de
son inspiration divine et j’aurais
prié pour eux : de sorte que ce père, étant
protégé par ma prière, le malin ne serait pas entré en
lui, et cette violence ne se serait pas produite et toute
cette souffrance aurait été évitée. Et de même,
ce jeune garçon ne se serait pas suicidé. En poursuivant le
Seigneur m’a dit : « Si tu avais prié, cette
jeune fille n'aurait pas avortée; cette personne ne
serait morte avec le sentiment d’avoir été
abandonnée par Moi sur un lit
d'hôpital. Si seulement tu
avais prié, je t’aurais conseillée, de sorte que tu
puisses commencer à secourir tes frères. Je t’aurais
guidée ! Je t’aurais amenée vers ces gens. Il y
tellement de peinedans le monde que tu aurais pu
prévenir ».
Il m'a
montré combien de personnes souffrent dans le monde et
ce que j’aurais pu faire pour les aider. Jamais je n’ai permis à l’Esprit
Saint de m’émouvoir, et je ne m’étais jamais laissée toucher par les
souffrances d’autrui. Le Seigneur m’a dit: « Regarde
la douleur de mes enfants, vois comment j’aurais dû affliger ta
famille d’un fléau comme le cancer de sorte que tu aurais pu être
touchée par la douleur de ceux qui souffrent de cette même
maladie ! Tu as été touchée par les prisonniers seulement après que
ton mari ait lui-même fait de la
prison. ». Et en
criant presque il m’a dit : « Mais toi, comme un
caillou ! ! ! Incapable de sentir l'amour !
»
Pour conclure, j'essayerai de
vous expliquer comment nous nous
voyons dans le Livre de la Vie.
J'étais une
personne très hypocrite et menteuse. J'étais de celles
qui devant les gens faisaient des
courbettes mais qui, derrière eux, ne savaient que dire des
méchancetés ; je parlais en bien des gens mais au fond de moi-même je
ne portais pas attention à ce que je disais. Par exemple, je
complimentais quelqu’un en disant : « Vous
êtes jolie, et que cette jolie robe vous va bien ». Mais au
fond de moi-même je pensais : c’est dégoûtant, vous êtes laide, et vous vous
prenez pour la reine! Dans le Livre de la Vie on voit tout ça avec cette
différence que l’on perçoit aussi les pensées. Tous mes mensonges étaient
étalés au grand jour, marqués en rouge, de façon si évidente que tout le monde
pouvait les voir. Combien de fois ai-je fui la maison en cachette de ma mère,
parce qu’elle ne me laissait pas aller partout où je voulais; combien de
mensonges ai-je inventés : «Maman, j’ai un travail de groupe à faire à la
bibliothèque ». Elle me croyait et j’allais au cinéma voir un
film pornographique ou j’allais au bar prendre une bière avec mes amies. Et
maman pouvait maintenant tout voir ça dans mon Livre de Vie … Car
maintenant il n'y avait plus rien de caché. Quelle honte j’ai
ressentie ! Quelle honte! Lorsque mes
parents étaient pauvres, j'apportais à l'école un peu
de lait et une banane pour mon lunch. Je
mangeais la banane et je me débarrassais de la pelure en la tirant au hasard;
il ne m’était jamais venu à l’idée que quelqu’un aurait pu se blesser avec
cette pelure de banane. Le Seigneur m'a fait voir, cependant,
les conséquences de mon geste : qui a glissé et qui s’est blessé…. J’aurais pu
tuer quelqu’un avec mon imprudence et mon manque de considération.
J'ai vu, avec beaucoup de
peine et de honte, cette seule fois où j'avais
fait une bonne confession, en tant
qu'adulte. Une dame m'avait remis 4.500 pesos en
trop dans un supermarché de Bogotà. Mon père nous
avait enseigné de ne rien prendre de ce qui appartient à autrui pas même un
sou ; j'ai réalisé mon erreur rendue
dans la voiture alors que je retournais à ma clinique et je me
suis dit en moi-même : « Mais voyons, cette idiote, cet
animal (c’était ma façon de parler), elle m’a donné 4.500 pesos
en trop ! Maintenant je dois y retourner ! … Mais en regardant dans le rétro
viseur j’ai vu que le trafic était congestionné et je me suis
dit : « Non ! Je ne retournerai
pas, je ne veux pas être en retard et je n’ai pas de temps à
perdre! C’est désolant pour elle mais elle a été stupide !» Cependant cet
incident m’avait laissé avec des remords. Mon père nous avait bien éduqués en
ce qui a trait à l’honnêteté. Le dimanche suivant je suis allée à confesse
et j’ai dit : « Je m'accuse d'avoir volé 4.500 pesos et de
ne pas les avoir restitués ; je les ai
gardés pour moi-même! » Je n'ai pas
prêté attention à ce que le prêtre m’a
dit, mais le malin ne pouvait pas m'accuser d'être une
voleuse !
… Toutefois le seigneur m’a
dit : « C’était un manque de charité de ta part de ne pas avoir
restitué cet argent, parce
que pour toi4.500 pesos n’était rien, mais pour cette femme
c’était suffisant pour lui permettre de manger pendant trois
jours ». La chose la plus triste était de
voir que, par ma faute, cette femme avait souffert de faim
durant une couple de jours avec ses deux jeunes bébés ; c’est bien ce que
le Seigneur m'a montré. Pour chacun de nos actes il y a des
conséquences et il y a aussi ceux qui ont à souffrir de ces
conséquences. Ce que nous faisons et également ce que
nous omettons de faire entraînent des conséquences pour nous et
pour les autres ! Chacun verra ces
conséquences dans le Livre de
Vie. Quand viendra le moment de paraître devant
Dieu au jour du jugement, vous le verrez vous aussi
tout comme je l'ai vu. Quand mon Livre de
Vie s’est fermé, imaginez qu’elle était ma tristesse,
ma honte, mon immense désolation…
Le Livre de ma Vie s’est
refermé de la manière la plus belle. Malgré mon
comportement, mes péchés, mes
ordures, mon indifférence et mes horribles sentiments,
le Seigneur m'a attirée à Lui, même jusqu’à la toute dernière
fin : il m'a toujours fourni des outils, envoyer des
médiateurs, il m'a parlé, il a
crié après moi, il m’a privée de certaines choses,
il m'a laissé tomber en disgrâce afin de m’inciter à
le chercher davantage. Il était constamment derrière moi, même
au dernier instant. Savez-vous qui
est notre Dieu et notre Père ? Il
est un Dieu puissant, qui nous appelle chacun de nous
personnellement à la conversion. Mais moi, au contraire, quand les choses
allaient mal je disais :" Dieu m'a punie, Il m'a
condamnée ! » De toute évidence, il ne s’agissait pas de cela,
pas du tout! Dieu ne condamne jamais personne : en fait, c’est
librement et de mon plein gré que j’ai choisi qui serait mon père, et
ce n’est pas Dieu que j’ai choisi. J'ai
choisi Satan comme père!
Quand j'ai été
frappée par la foudre, avant qu’on me
transporte au «Social Seguro », ils m'ont amenée dans
un hôpital public, où il y
avait beaucoup de gens malades, de nombreux blessés
qui souffraient intensément mais il n’y avait aucune civière de disponible pour
moi. Et quand ceux qui m'avaient
amenée là ont
demandé aux médecins où ils pourraient me déposer,
ils ont simplement dit : « Par terre, déposez-la par terre
! » Et mes sauveteurs ont répliqué : « Par terre,
où ? » « Par terre là, sur le
plancher ! » Mais ils n'ont pas voulu me
laisser sur le plancher parce que j'étais gravement brûlée.
Si j'avais contracté une infection, je serais certainement
morte… Tandis que je gisais là
dans un coin, pendant ces heures, les médecins m'ont
regardée avec un air inquiet … C'est qu'ils ne
pouvaient pas abandonner quelqu'un qui, par exemple, aurait
été victime d’une crise cardiaque ou serait dans un
état très grave, mais avec une meilleure
possibilité de survie que moi, dans la situation où je me
trouvais puisque j’étais totalement brûlée comme un «pain grillé » et qu’en
toute probabilité j’étais sur le point de mourir.
Mais j'étais consciente, et très irritée, maugréant parce
que les médecins n’étaient pas encore
venus à moi. Mais il y eut un moment
où j'étais calme, sans me plaindre, parce que je
voyais notre Seigneur Jésus-Christ, qui était penché sur
moi, tout près; il a touché ma tête avec Ses Mains pour
me consoler. Êtes-vous
capables d’imaginer ceci ? ! Pouvez-vous imaginer la tendresse ? !
J'ai pensé : est-ce
une hallucination ? Comment est-il possible de
voir Notre Seigneur ici ? ! J'ai
fermé les yeux et je les ai rouverts à nouveau, et j'ai
continué à le voir là ! Il m’a dit, avec une
grande tendresse : « Tu vois, mon petit, tu
es sur le point de mourir ! Sens-tu le besoin
de ma miséricorde? ». Imaginez seulement … !
Et alors j’ai
dit : « Pitié ! Pitié ! », Mais pendant
ce temps je pensais: pitié, mais pourquoi ? Quel mal ai-je
jamais fait?
Je n'étais pas consciente de mes
erreurs mais il m'était clair que j'étais à l’article
de la mort, ça oui ! J’étais
triste… « Hélas, je suis sur le point de
mourir ! ! ! … Hélas, ma bague à diamant ! ! ! » Je
me suis immédiatement
rappelé mes anneaux. J’ai regardé et j’ai vu
la chair de mes doigts totalement calcinée, comme
s’ils avaient éclatés. Je me suis
dit : « Je dois les enlever, peu importe ce que
ça coûtera ! Autrement il faudra les couper
et ils perdront de leur valeur ». Je n'ai pas
pensé à autre chose ; j'ai vu mes doigts bouffis
et j'ai pensé enlever seulement mes anneaux pour
qu’on n’ait pas à les couper ! Vous ne pouvez
pas imaginer combien peut être désagréable l’odeur de
la chair brûlée. Et plus je bougeais, plus
mes anneaux sentaient mauvais. Je me suis sentie devenir
folle de douleur mais j’insistais quand même en me
disant: « Non ! Non et non ! Je dois y
arriver ! Je dois réussir, parce qu’à moi rien ne me
résiste, rien ne peut avoir le dessus sur moi, et cette chair n’enflera pas,
non monsieur ! Je
dois enlever ces anneaux, coûte que coûte, je ne
mourrai pas avec elles ». Quand je les ai eu enlevés,
je me suis rappelée
soudainement : « Oh, non ! ! ! Je suis
sur le point de mourir et ces infirmières vont me
voler mes anneaux ! » En ce même temps, mon
beau-frère est arrivé. J’étais très contente et je lui ai
dit : « Prends
mes anneaux ! ! ! » Comme il était médecin, il
les a pris mais autrement il n’y aurait pas touché et il les
aurait sûrement tirés loin de lui ! En fait, ils étaient
calcinés et des fragments de chair étaient encore collés au
métal. Il m’a dit qu'il les remettrait à
Fernando, mon mari, et j’ai ajouté : « Dis
à mes soeurs de prendre soin de mes enfants parce
que les pauvres petits ils seront sans maman. En
fait, je ne pense pas pouvoir m'en sortir ! » Le pire de
tout était que je n'avais pas profité de ce
moment où Jésus m’avait offert l’occasion de lui
demander sa miséricorde et le pardon de mes
péchés. Mais comment pouvais-je demander son pardon, si je
ne pensais pas avoir de péchés ? ! Je me croyais être
une sainte ! Quand nous nous prenons
pour des «saints », c'est alors que nous nous
condamnons nous-mêmes.
Quand j'ai
enlevé mes anneaux et que je les ai
confiés à mon beau-frère pour qu’il les remette
à mon mari, je me suis dit en moi-même, un peu
soulagée « Enfin, je peux maintenant mourir ! »
et ma dernière pensée a
été : « Hélas, avec quel argent va-t-on
m'enterrer puisque mon compte bancaire est dans le
rouge ? … »
Dieu le Père nous aime tous,
chacun et chacune de nous,
indépendamment du fait que nous soyons bons ou mauvais ; etavec une intensité telle
que, même au dernier moment, il vient à nous avec une
immense tendresse et nous embrasse avec tout Son
Amour… Il tient à nous sauver, mais si nous refusons
de l’accueillir, si nous ne Lui demandons
pas son pardon et sa miséricorde en reconnaissant nos
fautes, il nous laisse libre de suivre la voie que nous avons choisie. Si
notre vie a été une vie sans Dieu, il est fort probable qu’en cet instant nous
le refuserons et il respectera notre refus. Dieu ne nous oblige pas à l’accepter.
Et mon Livre de la Vie s’est
refermé.
Le retour
Mais quand mon Livre de
la vie s’est refermé, vous ne pouvez pas
concevoir dans quel état j’étais : j'étais
vraiment terrorisée. Je me voyais la tête en bas,
ayant l’impression de tomber tête première dans une fosse. Et alors
cette fosse s’est ouverte laissant place à un trou béant dans lequel je me
sentais tomber. Prise de panique, je me suis mise à crier à tous les saints de
venir à mon secours. Vous ne croirez pas toute la quantité de saints que
j’ai pu invoqués :
St-Ambroise, St-Isidore, St-Augustin, etc. Je ne
savais même pas comment les reconnaître tellement j’étais une mauvaise
chrétienne ! Mais quand j'ai eu fini ma liste de saints, je suis
restée silencieuse… J’ai senti un immense vide intérieur, de la douleur et
beaucoup de honte et je me suis rendue compte que personne ne
pouvait m'aider ! Et je me suis
dit: « … Et tous ces gens, sur terre qui
pensaient que j’étais une sainte …. Qui espéraient me voir mourir afin de
me demander des grâces. Où
vais-je maintenant?» J'ai levé les yeux, et j'ai
vu ceux de ma mère. J'ai ressenti une telle
tristesse, une peine intense, parce qu'elle aurait tellement
voulu me porter dans les bras de Dieu. Grandement
confuse et saisie de douleur je lui ai crié : « Maman, quel
abomination ! Je me suis condamnée moi-même et je ne te reverrai
plus jamais ! »
Mais en ce même
instant, Jésus lui accorda une magnifique grâce :
ma mère était immobile et Dieu lui permit de
bouger les doigts, et de les pointer vers le haut en
m’invitant à regarder dans cette direction : J’ai
regardé, mais voilà que je me suis vivement ressaisie et, avec une
affreuse douleur, mes yeux se sont rouverts. C'était mon aveuglement
spirituel qui se dissipait et soudainement j’ai été témoin d’un merveilleux
moment.
Un jour, un de mes patients, me dit : « Docteur, je suis
extrêmement peiné et triste pour vous parce que vous êtes
beaucoup trop matérialiste. Mais un de ces jours, si
jamais vous vous trouvez dans une situation affligeante ou dangereuse, peu
importe, demandez à Jésus-Christ de
vous guérir avec son sang, en implorant son pardon; parce
que jamais, au grand jamais, Il ne vous abandonnera après en avoir Lui-même
payé le prix en versant son propre Sang pour vous racheter»
Et ainsi, avec beaucoup
de honte et une immense peine, j'ai
crié : «Seigneur Jésus Christ, aie pitié de
moi ! Pardonne-moi, Seigneur,
pardonne-moi ! Donne-moi une seconde chance! »
C'était le moment le
plus beau, le plus merveilleux ! Je n'ai pas de
mots pour le décrire. C’est alors que Jésus s'est penché
vers moi et m'a tirée hors de cette
fosse ! Il m’a soulevée et m’a déposée sur un niveau
plus élevé en me disant avec beaucoup d'amour : «Oui, tu retourneras, et tu
auras ta seconde chance… Non pas à cause des prière de ta famille,…, parce
qu'il est tout à fait normal
qu'elles pleurent et intercèdent en ta faveur, mais en
raison de l'intervention de toutes ces personnes qui
n’ont aucun lien de parenté avec toi mais qui ont pleuré, prié, élevé
leur âme et leur cœur à Dieu avec tellement d’amour pour toi ». Savez-vous ce
que j'ai réalisé ? J'ai réalisé
la grande puissance de la prière d’intercession auprès de
Dieu, frères ! Savez-vous ce qu’il faut faire pour être toujours
en présence du Seigneur ? Priez
quotidiennement pour vos enfants, mais priez également pour
les
enfants du monde entier ! Priez pour les autres ! De
cette façon vous serez tous les jours en présence de Dieu.
J'ai vu comment des milliers et des
milliers de petites flammes de lumière sont montées de manière si belle
dans la présence du Seigneur ;
c’étaient de petites flammes blanches, extraordinaires,
remplies
d’amour. Elles étaient les prières de beaucoup, beaucoup
de personnes, qui priaient pour moi; les prières
de ceux qui avaient été touchés après avoir vu à la télévision et dans les
journaux ce qui m’était arrivé et qui m’avaient offert des prières et des
messes. Le plus
beau cadeau que vous pouvez offrir à quelqu'un est le
Saint Sacrifice de la Messe. Rien n'existe de plus efficace pour
porter secours à quelqu’un que le Saint Sacrifice. C’est également ce
que Dieu apprécie le plus : de voir ses enfants intercéder les uns
pour les autres et de contribuer à la délivrance de leurs propres frères. La
Sainte Messe n’est pas l’œuvre de l’homme mais une création de Dieu.
Cependant,
parmi ces petites lumières, il y en avait une qui
était énorme
et très belle : une lumière beaucoup plus
grande que toutes les autres. Savez-vous, frères, pourquoi je suis ici
aujourd’hui ? Pourquoi je suis revenue sur terre ? C'est
parce que dans mon pays existe un saint. J'ai
regardé avec curiosité, afin de savoir qui
était cette personne qui m’aimait d’un si grand amour et le
Seigneur m’a dit : « Cet homme que tu vois là-bas est une personne qui
t’aime immensément et il ne te connaît même pas ». Il m'a
fait voir qu’il s’agissait d’un pauvre paysan, qui habitait
dans les montagnes, du Sierra Nevada de
Santa Martha. Cet homme était
très pauvre et n'avait rien à manger. Toutes ses
récoltes avaient été
dévastées, même ses poulets avaient été volés par
les hommes de la « guérilla ». Ces
derniers, avaient même voulu prendre dans leur
service son fils le plus âgé. Ce paysan était descendu
au village pour aller assister à la
Messe. Le Seigneur a attiré mon attention sur les mots qu’il
utilisait dans sa prière; « Seigneur, je
t'aime ! Merci pour
la santé, merci pour mes enfants ! Merci pour tout ce
que tu me donnes ! Loué sois-Tu ! Gloire à Toi ! »
Sa prière n’était faite
que de remerciements et d'éloges à Dieu ! Le
Seigneur m'a fait voir que dans son portefeuille il avait
un billet de banque de 5.000 pesos, et un billet
de 10.000 pesos, et c'était tout ce qu'il
possédait ! Savez-vous ce qu’il a fait… ? Il a
donné le billet de 10.000 en offrande à l’Offertoire durant la
Messe! Moi, mes offrandes se limitaient habituellement à un pauvre billet
de 5.000 pesos tout au plus, et cela quand
quelqu'un me donnait un faux billet au travail !
Mais lui, au lieu de
cela, il n'a pas
donné son billet de 5.000, mais celui
de 10.000, même si c'était le seul argent qu’il
possédait ! Et il l’a fait sans se donner un air
mécontent, sans maugréer en raison
de sa pauvreté, mais il l’a fait
en remerciant et en louant Dieu ! Quel
exemple, frères ! En sortant de l'église après la
Messe il est allé acheter un morceau de savon (savon de lavage) ; il l'a
enveloppé dans un morceau de journal de la
veille (« O Espectador "), Sur ce morceau de
journal, il y avait des nouvelles de mon accident
avec une photographie de moi me montrant entièrement carbonisée.
Quand cet homme a pris
connaissance de la nouvelle à mon sujet,
comme il lisait lentement il fut très ému et fondit en
larmes comme s’il s’agissait d’une personne qui lui était très chère; il se
jeta alors à genoux face contre terre en priant Dieu de tout son coeur : « Père,
mon Seigneur, ayez pitié de ma petite
soeur, sauvez-la, sauvez-la, Seigneur ! Seigneur, si
vous sauvez ma petite soeur, je vous promets de me rendre
au sanctuaire de Buga et d’accomplir ce voeu, mais sauvez-la. De
grâce Seigneur, sauvez-la ! » Pensez-y bien, cet homme si pauvre, qui ne
maudissait pas, ne se plaignait pas d’être incapable de nourrir sa
famille convenablement, mais qui, au contraire, louait
et remerciait Dieu… Et avec un amour de son prochain si
grand que, même n'ayant rien à manger, il était disposé
à traverser le pays pour remplir une promesse en faveur de quelqu’un qu’il ne
connaissait même pas. !
Le Seigneur me dit : « Ça
c’est un véritable amour de ton prochain! C’est de cette façon que tu dois
aimer ton prochain… »Et c'est là que le Seigneur m'a
confié la mission suivante : « Tu vas retourner sur
terre pour donner ton témoignage, que tu vas répéter
non pas 1000 fois, mais 1000 fois
1000 fois. Malheur à celui qui après avoir entendu ce message ne le
mettra pas en pratique parce qu’il sera jugé plus sévèrement. Et ceci s'applique
également pour toi à ton second retour, pour les religieux qui sont mes
prêtres et pour quiconque ne voudra pas t’écouter : parce
qu'il n'y a pas de personnes plus sourdes que celles qui ne veulent
pas entendre, ni de personnes plus aveugles que celles qui ne veulent pas
voir »
Ceci, mes chers frères, n'est
pas une menace, au contraire ! Le Seigneur n’a
pas besoin de nous menacer. C'est une seconde
chance que j'ai eue, et cette seconde chance est également la
vôtre. Ceci nous
démontre que Dieu est en amour avec nous, et
place devant nos yeux ce miroir que je suis, moi, Gloria
Polo. Parce que Dieu ne veut pas que nous nous
condamnions nous-mêmes,
mais plutôt que nous vivions avec lui dans le Paradis. Mais
pour ceci, nous devons nous laisser transformer
par Lui. Quand notre heure arrivera
de quitter ce monde notre Livre de Vie sera ouvert et il en sera
ainsi pour chacun de nous. Quand votre heure viendra, tout comme moi,
chacun de vous aura à passer à travers ce moment. Là, nous nous verrons exactement comme
nous sommes maintenant avec cette différence que nous verrons aussi nos pensées
et nos
sentiments, nos actes et leurs conséquences, nos
omissions et leurs effets… Tous en
présence de Dieu. Mais la chose la plus
belle est que chacun verra le Seigneur face
à face, de sorte qu’en réalité nous deviendrons de nouvelles créatures
avec Lui parce que sans Lui nous ne pouvons rien faire !
Récupération physique
Quand le Seigneur m'a
fait revenir à la vie, mes reins ne fonctionnaient plus et les médecins
croyaient qu’il était inutile de me dialyser puisque j’allais mourir de toutes
façons… Mais soudainement, mes reins se sont remis
à fonctionner ; il en a été de même pour mes poumons et pour mon
cœur qui a commencé à battre fortement. Vous
ne pouvez pas imaginer la surprise et l'étonnement
des médecins ! À partir de ce moment je n’avais plus besoin
d’être branchée aux machines!
J'ai alors
commencé ma récupération physique, mais je n'avais
plus aucune sensation dans la partie inférieure de mon corps et après un
mois les médecins m’ont
dit : « Gloria, Dieu est en train de faire un miracle
avec toi parce que la peau s'est reformée sur toutes tes
blessures… Mais pour ce qui est de tes jambes nous ne
pouvons pas rien faire et nous devons les amputer !
» Quand j’ai entendu
ça, moi qui était une sportive, je me suis
rappelé mes 4 heures
d'exercices physiques quotidiens et tout
ça pourquoi ? … Je pensais seulement m'enfuir
de là, mais je n’y arrivais pas parce que j’étais incapable
de me tenir sur mes jambes et je suis tombée. J'ai été
hospitalisée au 5ème étage, et puis ensuite
au 7ème étage où je suis restée en attendant
qu’on m’opère. Il y avait là une dame à qui on avait déjà amputé
les jambes mais qui devait subir une deuxième amputation. En
la voyant, j'ai pensé que pas même tout
l'argent du monde ne suffirait pas pour acheter merveilleuses
que sont les jambes. Quand on m’a dit qu’on allait m’amputer les jambes
j’ai été saisie d’une immense tristesse ! Je n'avais jamais
remercié Dieu pour mes jambes. Au contraire :
comme j’étais portée à engraisser je me privais de manger comme une imbécile et
je dépensais des fortunes pour être svelte et
élégante… Et maintenant, je voyais mes jambes noircies,
brûlées, décharnées, mais pour la première fois je remerciais Dieu de
les avoir
encore. « Seigneur, je te remercie de mes jambes, et je te
demande la grâce de pouvoir les garder pour que je puisse encore
être capable de
marcher. Je t’en prie, Seigneur, laisse-moi
mes jambes ! » Et j'ai immédiatement commencé à
les sentir : elles étaient très noires, sans aucune
circulation, et de vendredi à lundi, quand les
médecins sont arrivés, ils ont été étonnés de voir qu’elles étaient
rouges et que la circulation sanguine était rétablie ! Ils étaient
tellement surpris qu’ils m'ont touchée et n'ont pas voulu le
croire. Je leur ai dit : «
Docteurs, mes jambes me font terriblement
mal, mais je crois qu'il n'y
a personne au monde qui, comme moi, soit
si heureuse d’avoir mal aux jambes ! » Le médecin
responsable du 7ème étage m'a
répondu qu’en 38 années de service, il n’avait jamais rien
vu de tel.
Les deux autres miracles que le Seigneur a
faits pour moi, sont
mes seins et mes ovaires. Les médecins avaient
déclaré que je ne pourrais plus jamais avoir d’enfants. J'étais heureuse, pensant
que Dieu m'avait donné une méthode naturelle pour ne
plus devenir enceinte. Mais, un an et
demi après, mes seins ont commencé à se
développer, à augmenter de volume et à se reformés. J'étais
stupéfiée, et quand je suis
allée chez le médecin, il m’a dit que
j'attendais un bébé ! Et avec ces seins j'ai
nourri ma fille ! ! ! …
Pour Dieu rien
n’est impossible !
Conclusion
Que le Seigneur vous bénisse
tous, immensément. Gloire à Dieu et
gloire à notre Seigneur Jésus-Christ. Puisse Dieu vous bénir !
1.
Je vous présente ma fille. Cet enfant est un miracle ! Elle est la fille
que Dieu m'a donnée, avec mes ovaires brûlés !
Ce qui pour les médecins était totalement
impossible ! Mais pour Dieu, rien n’est
impossible ! ! ! La
voici, son nom est Maria José ! …
lavoixdedieu | ianuarie 30, 2016 la 8:23 pm | Categories: Uncategorized | URL:http://wp.me/p3PRAU-1k9
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