Evangile
au Quotidien 21 ianuarie 2016, Ste Agnès, vierge et martyre († 304) – Mémoire
Sainte Agnès Vierge
et martyre († 304)
La fête de ce jour nous rappelle un des
plus touchants et des plus beaux triomphes de la foi chrétienne ; elle
nous montre une faible enfant sacrifiant, pour l'amour de Jésus-Christ, tout ce
que le monde a de plus séduisant : noblesse, fortune, jeunesse, beauté,
plaisirs, honneurs.
A
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gnès, enfant de l'une des plus nobles
familles de Rome, se consacra au Seigneur dès
l'âge de dix ans. Elle avait à peine treize
ans quand un jeune homme païen, fils du préfet de Rome, la demanda en
mariage ; mais Agnès lui fit cette belle réponse : « Depuis
longtemps je suis fiancée à un Époux céleste et invisible ; mon cœur est
tout à lui, je lui serai fidèle jusqu'à la mort. En l'aimant, je suis
chaste ; en l'approchant, je suis pure ; en le possédant, je suis vierge.
Celui à qui je suis fiancée, c'est le Christ que servent les anges, le Christ
dont la beauté fait pâlir l'éclat des astres. C'est à lui, à lui seul, que je
garde ma foi. »
Peu après, l'enfant est traduite comme
chrétienne devant le préfet de Rome, dont elle avait rebuté le fils ; elle
persévère dans son refus, disant : « Je n'aurai jamais d'autre époux
que Jésus-Christ. » Le tyran veut la contraindre d'offrir de l'encens aux
idoles, mais sa main ne se lève que pour faire le signe de la croix.
Supplice affreux pour elle : on
l'enferme dans une maison de débauche. « Je ne crains rien,
dit-elle ; mon époux, Jésus-Christ, saura garder mon corps et mon
âme. » Et voici, ô miracle, que ses cheveux, croissant soudain, servent de
vêtement à son corps virginal, une lumière
éclatante l'environne, et un ange est à ses côtés. Seul le fils du préfet
ose s'approcher d'elle, mais il tombe foudroyé à ses pieds. Agnès lui rend la
vie, et nouveau prodige, le jeune homme, changé par la grâce, se déclare
chrétien.
Agnès est jetée sur un bûcher ardent, mais
les flammes la respectent et forment comme une tente autour d'elle et au-dessus
de sa tête. Pour en finir, le juge la condamne à avoir la tête tranchée. Le
bourreau tremble ; Agnès l'encourage : « Frappez,
dit-elle, frappez sans crainte, pour me rendre plus tôt à Celui que
j'aime ; détruisez ce corps qui, malgré moi, a plu à des yeux
mortels. »
Le bourreau frappe enfin, et l'âme d'Agnès s'envole au
ciel.
Sursa
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