Evangile au Quotidien 23
ianuarie 2016, Ste Marianne Cope (Barbara Koob), religieuse (1838-1918)
SteMarianne
Cope de Molokai
« religieuse exemplaire,
au cœur extraordinaire »
M
arianne Cope (Barbara Koob) de
Molokai naît le 23 janvier
1838 à Heppenheim, Hessen-Darmstadt (Allemagne) dans une famille
d'agriculteurs, ses parents émigrèrent alors qu'elle était enfant aux
États-Unis et s'établirent à Utica (État de New York).
Dès l'âge de 15 ans elle souhaita
entrer au couvent, mais elle dut s'occuper de ses plus jeunes frères car ses
parents étaient gravement malades. Elle dut donc repousser son projet de
quelques années.
En 1860, une branche des Soeurs de
Saint François de Philadelphie s'établit à Utica et à Syracuse, près de New
York et, à l'âge de 24 ans elle entra dans cet ordre et prononça ses vœux.
L'apostolat de cette Congrégation se
consacrait avant tout à l'éducation des enfants des immigrés allemands ; elle
fut donc chargée d'ouvrir et de diriger de nouvelles écoles. Plus tard sa
communauté fonda les premiers des cinquante hôpitaux généraux des États-Unis
qui connurent une grande renommée, offrant leur assistance à tous les malades
sans aucune distinction. Mère Cope s'occupa en particulier des alcooliques et
des filles mères, car elle souhaitait accomplir son service parmi les plus
pauvres d'entre les pauvres.
En 1877, elle fut élue provinciale
de sa Congrégation, ainsi qu'en 1881.
En 1883, elle fut la seule à
accepter de se rendre aux Iles Hawaï pour assister les lépreux, alors que cinquante
autres communautés contactées avaient refusé. Son œuvre en faveur des malades
et des sans-abri dans les Iles Hawaï fut très importante, si bien qu'en 1884 le
gouvernement lui demanda de créer le premier hôpital général sur l'île de Maui.
En 1889, après la mort du Père
Damien de Veuster (canonisé le 11 octobre 2009), grand apôtre des lépreux, elle
accepta de se charger du foyer pour les garçons en plus de son travail auprès
des femmes et des petites filles. Elle vécut pendant trente ans dans un lieu isolé
de l'île Molokai, exilée volontaire avec ses patients. Grâce à elle le
gouvernement promulgua des lois pour protéger les enfants, et les malades de la
lèpre retrouvèrent leur dignité et la joie de vivre.
Les historiens de son temps parlent
d'elle comme d'une « religieuse exemplaire, au cœur extraordinaire ».
Elle ne cherchait qu'à accomplir la volonté de Dieu, ne souhaitant aucunement
obtenir des reconnaissances ; sa devise était : « Seulement pour Dieu ».
Elle meurt le 9 août 1918 après une
longue vie au service des malades de la lèpre.
Marianne Cope de
Molokai a été
béatifiée le 14 mai 2005 à Rome, par
le card. José Saraiva Martins (>>>Homélie), Préfet
de la Congrégation pour la cause des Saints, et
canonisée, à Rome, le
21 octobre 2012, par
le pape Benoît XVI (Joseph Ratzinger, 2005-2013).
Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).
Sursa :
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&id=14506&fd=0
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