Vision et Sainte Brigitte de Suède (1302-1373),
La récompense pour les élus, 28 ianuarie 2016
Objet :
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[Articol nou] La récompense pour les
élus
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De :
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La
voix de Dieu Magazine - (donotreply@wordpress.com)
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À :
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Olivia Marcov ;
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Date :
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Jeudi 28 janvier
2016 7h14
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Articol nou pe "La voix de
Dieu" Magazine -
La récompense pour les élus
Le bonheur
principal des bienheureux est d’avoir leur volonté pleine de ce qu’ils désirent
Vision et Sainte
Brigitte de Suède (1302-1373)
Sainte Brigitte, fille de Birger, prince suédois et issue de la famille des
Brahe, est née vers 1302, 1303 en Suède. Mère de huit enfants dont Catherine de
Suède, veuve en 1344. Elle se fixa en 1349 à Rome où elle vécut volontairement
dans la pauvreté. Renommée pour ses prophéties et ses révélations mystiques,
elle était consultée par les chefs d'État et les papes réfugiés à Avignon.
Union parfaite
à la volonté de Dieu
Ils sont unis à ma volonté et ils ne peuvent vouloir que
ce que je veux, parce que leur libre arbitre est enchaîné par la charité, de
sorte que la créature raisonnable qui se sépare du temps et meurt en état de
grâce, ne peut plus pécher.
Sa volonté est si unie à la mienne qu’en voyant un père,
une mère, un fils dans l’enfer, elle ne peut en souffrir ; elle est même
heureuse de les voir punis, parce que ce sont mes ennemis ; elle ne peut être
en désaccord avec moi en la moindre chose, et tous ses désirs sont satisfaits.
(Dialogue, ch. XLI.)
52. Désir des
élus toujours rassasiés
Le désir des bienheureux est de me voir honoré en vous, pèlerins voyageurs,
qui précipitez sans cesse vos pas vers la mort. Le désir de ma gloire leur fait
désirer votre salut, qu’ils me demandent toujours pour vous. Je satisfais à ce
désir, pourvu que dans votre aveuglement vous ne résistiez pas à ma
miséricorde.
Ils désirent aussi avoir la récompense de leur
corps, et ce désir n’est pas une peine,
quoiqu’il ne soit pas satisfait sur-le-champ, parce qu’ils jouissent de la
certitude qu’il le sera un jour ; et ils ne souffrent pas d’attendre, car rien
ne manque à leur félicité. (Dialogue, ch. XLI.)
Le bonheur principal des bienheureux est d’avoir leur volonté pleine de ce
qu’ils désirent ; en me désirant ils me possèdent et me goûtent sans aucun
obstacle, car ils ont laissé le poids de leur corps, qui était une force
opposée à l’esprit…
Quand l’âme est délivrée du corps, sa volonté est
satisfaite, elle désirait me voir, elle me voit, et cette vision fait sa
béatitude. Qui me voit me connaît ; qui me connaît m’aime et qui m’aime me
possède, moi,
le Bien suprême. Cette possession apaise et remplit sa
volonté, elle comble le désir qu’il avait de me voir et de me connaître. (Dialogue,
ch. XLV.)
(...) L’âme, au ciel, voit l’offense qui m’est faite ; elle ne peut plus,
comme autrefois, en ressentir de la douleur, elle en éprouve seulement de la
compassion ; elle aime sans peine et prie toujours avec charité pour que je
fasse miséricorde au monde.
En elle la peine est passée, mais non la charité. Le
Verbe, mon Fils, vit finir, dans la mort douloureuse de la croix, la peine du
désir de votre salut qui le tourmentait, mais le désir de votre salut n’a pas
cessé avec la peine.
De même les saints, qui ont la vie éternelle, conservent le désir du salut
des âmes, mais sans en avoir la peine ; la peine s’est éteinte dans leur mort,
mais non l’ardeur de la charité.
Ils sont comme enivrés du sang de l’Agneau sans tache et
revêtus de la charité du prochain. Ils ont passé par la porte étroite, tout
inondés du sang de Jésus crucifié, et ils se trouvent, en moi, l’océan de la
paix, délivrés de l’imperfection, c’est-à-dire de la peine du désir, car ils
sont arrivés à cette perfection où ils sont rassasiés de tout bien.
(Dialogue, ch. LXXXII.)
(Dialogue, ch. LXXXII.)
lavoixdedieu | ianuarie
28, 2016 la 5:14 am | Categories: Uncategorized | URL:http://wp.me/p3PRAU-1jK
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