Les Apparitions de
La Vierge Marie..à Soeur Anne-Marie Coste (Lyon Croix – Rousse), en l’an 1882,
sous le Vocable de: *Mère Abandonnée*sont tombées dans l’oubli*, Myriamir
24 mai 2016
Marie-Louise
Coste naît à Lyon-Vaise en 1861.
Elle
souffre très tôt d’une arthrite cervicale qui l’oblige à porter un
corset ; aussi fait-elle de nombreux séjours à l’Hôpital de la
Croix-Rousse entre 1879 et 1882.
Elle
travaille comme lingère dans une famille de canuts, rue Claude-Joseph Bonnet,
où elle loge sous les toits, une soupente.
En 1882 au
cours de son quatrième séjour en hôpital, la nuit du 6 novembre 1882, elle voit la Vierge.
Elle laisse un récit de ses 19 apparitions de la Vierge, qui ont lieu par la suite jusqu’au 22 septembre 1883 dans son logement rue Bonnet, dans sa famille
rue saint-Cyr à Vaise, chez l’un de ses employeurs rue de la Duchère, au
couvent des Sœurs du Sacré-Cœur de Grandris où elle séjourne…
Je vis une grande lumière
autour de mon lit, mais si brillante qu’aucune clarté ne lui ressemble tant
belle soit-elle…
Je vis une ombre se dresser auprès de moi…
Cette ombre s’approcha de moi et me dit : J’ai pris la forme sous
laquelle tu aimes le mieux à m’invoquer et comme par un mouvement de je ne sais
quoi je lui dis : c’est Notre Dame de Fourvière ; elle me dit : oui…
Et elle me dit : tu souffres beaucoup et bien je viens te consoler…
Elle portait l’enfant Jésus, dont je ne voyais la figure que de profil…
Dans la main gauche, il tenait une grosse boule brillante… ; cette boule
était surmontée d’une croix marron qui était entamée en plusieurs endroits,
comme avec un couteau. Dans sa main droite, la Sainte Vierge tenait une
couronne blanche…
Début janvier 1883 les médecins constatent sa
guérison.
Une
partie du clergé l’accompagne et la conseille, comme le très populaire curé de
la paroisse Saint-Augustin.
Des pèlerins viennent de plusieurs pays
visiter son logement. Des
guérisons se produisent.
Mgr Caverot demande une enquête
discrète qui conclut qu’il faut fermer le lieu de pèlerinage, et confie à un
missionnaire des Chartreux la « direction spirituelle » de la « voyante de la soupente ».
En 1890 Anne-Marie Coste part
faire une retraite durant laquelle sa chambre est murée une cinquantaine
d’année et ensuite elle entre chez les Sœurs de Saint-Joseph à
Saint-Priest-en-Jarez : elle prend le nom de
sœur Marie de l’Eucharistie. Elle partage alors la vie ordinaire des autres religieuses.
Elle y décède en 1924.
Le message reçu s’articule autour de phrases
qu’elle a transcrites :
– Je me suis choisi un lieu où de
préférence je répandrai mieux mes grâces(allusion à l’autre
lieu où s’achève alors la construction de l’actuelle basilique de Fourvière).
– Il y aura bientôt de grandes inondations
mais, une fois encore je préserverai Lyon, cette ville que j’aime, du courroux
de mon Fils. Ce sera la dernière fois si on ne se convertit pas, et je serai
forcée de laisser aller le bras de mon Fils (allusion aux inondations qui avaient
déjà empêché l’inauguration de la statue dorée de Fourvière le 8 septembre
1852).
– Je suis une Mère abandonnée ! La cause
de mon chagrin, c’est l’ingratitude de mon peuple. J’ai bien de la peine à
retenir le bras de mon Fils… II faut que mon peuple se convertisse, qu’il fasse
des pénitences et qu’il prie avec plus de ferveur. Vous ferez faire des
neuvaines dans toutes les paroisses, dans toutes les communautés, en récitant
neuf Pater, neuf Ave Maria avec neuf fois les invocations : Mère abandonnée,
priez pour nous. Mère affligée par des cœurs ingrats, priez pour nous (allusion à
la situation dans laquelle se trouve l’Église catholique en France).
– Je
veux que tu fasses aimer la Mère abandonnée et que l’on m’honore d’un culte
particulier sous ce titre.
– Anne-Marie tu veux savoir ce qu’est
cette croix brisée, c’est une figure de l’Eucharistie et des temps. Voilà le
mal que les méchants lui font en renversant les croix. Ceux qui les font
renverser lui font aussi beaucoup de mal. En réparation de ces grands outrages
tu ajouteras à tes prières : Divin Sauveur pendant que les méchants vous
outragent dans votre sacrement et qu’ils brisent vos croix, faites la croître
en mon cœur et ne permettez pas que le démon l’arrache jamais (allusion à la destruction d’une croix située Place de la
Croix-Rousse ou à la disparition des croix dans les écoles).
– Tu
iras chez les sœurs de Saint Joseph ; (ton nom sera) Anne-Marie
de l’Eucharistie ou Anne-Marie de la
croix brisée.
– Vous
ferez frapper des images semblables (à
la vision). Je veux que tous mes fidèles
serviteurs portent la médaille, elle sera leur protection.
Cette médaille représente donc Notre Dame de Fourvière portant
une couronne d’étoiles avec l’Enfant Jésus tenant dans sa main un globe
surmonté d’une croix entaillée à trois endroits, et le message : Je suis la Mère abandonnée. Mère abandonnée, priez pour nous…
En 1884, dans sa chambre de bonne de la rue d’Egypte
(actuelle rue Charles Dullin à Lyon), Marie-Louise Nerbollier (1859-1908) voit la Vierge qui lui demande d’aller
visiter la soupente d’Anne-Marie Coste ; elle en poursuit dès lors
la mission ; elle a d’autres visions, porte les stigmates du Christ, diffuse
des messages pour le salut de la France ; une médaille est gravée avec
l’invocation : Mère
délaissée, Priez pour nous. Un culte se développe autour d’elle qui ne reçoit pas le soutien du
clergé. Elle est
envoyée servir dans une famille de Diémoz (Isère) où elle décède en 1908.
La très Sainte Vierge Marie serait
apparue à Lyon Croix – Rousse, en 1882,
Sous l’identité de: Mère
abandonnée.
C’est à la Soeur Anne-Marie Coste qu’aurait apparue
la Très Sainte Vierge.
La très Sainte Vierge aurait demandé des Médailles qui
furent frappées en France, en Autriche, en Espagne et en Italie (où l’on
parle de la Médaille Miraculeuse de Lyon) avec
l’inscription : » Mère
abandonnée, priez pour nous ; dernières prières pour apaiser le courroux de mon
fils ».
Le 2 janvier 1883, la Très Sainte Vierge, qui aurait porté à son cou la
Médaille, aurait dit à Anne-Marie Coste : » Vous ferez frapper des images semblables. Je veux que tous mes
fidèles serviteurs portent la médaille (…), elle sera leur protection ».
A Lyon, la Très Sainte Vierge se serait plainte d’être
une mère affligée par des coeurs ingrats.
S’associe à la Médaille la demande
d’une neuvaine : réciter pendant 9 jours, 9 Pater et 9 Ave et 9 fois les invocations suivantes : « Mère abandonnée, priez pour nous. Mère
affligée par des coeurs ingrats, priez pour nous ».
Paroles qu’aurait dites la Très Sainte Vierge : « Ce qui cause mon chagrin, c’est l’ingratitude de mon peuple.
J’ai bien de la peine à retenir le bras de mon Fils. Il faut qu’il se
convertisse ; qu’il fasse des pénitences et qu’il prie avec plus de ferveur.
Vous ferez des neuvaines dans toutes les paroisses, dans toutes les
communautés, en récitant neuf pater et neuf Ave Maria avec neuf fois les
invocations : »Mère abandonnée, priez pour nous. Mère affligée par des
coeurs ingrats, priez pour nous». Ce sont les dernières prières que je demande
pour apaiser mon Fils ».
Dans les Litanies de Notre Dame des 7
douleurs on trouve les paroles :
« Mère affligée, priez pour nous. Mère
abandonnée, priez pour nous » (source
Gilles LAMEIRE).
Voir le livre : La Croix brisée sur le GLOBE.
Cette Médaille représente Notre Dame de Fourvière
portant une couronne d’étoiles ainsi que l’enfant Jésus (Anne marie Coste décrit une couronne plus complexe, voir les archives
à l’évêché de Lyon).
L’enfant Jésus
tient dans sa main un Globe surmonté d’une Croix entaillé à trois
endroits.
L’apparition fait
état de la Croix brisée sur le Globe.
Paroles qui auraient été prononcées le 13 mars 1883 :« Je veux que tu fasses
aimer la Mère abandonnée et
que l’on m’honore d’un culte particulier sous ce titre ».
A Bellecour la nuit du 22 avril 1883 la
très Sainte Vierge Marie aurait dit à Anne-Marie Coste : « Anne-Marie tu veux savoir ce que c’est que cette croix brisée,
c’est une figure de l’Eucharistie et des temps « puis
montrant le bras
gauche de la croix..
La Très Sainte Vierge aurait dit :
« Voilà
les outrages que ton Sauveur reçoit dans son sacrement d’amour. Voilà ce que
lui font les âmes tièdes et indifférentes. Voilà le mal que les méchants lui
font en renversant les croix. Ceux qui lui font aussi beaucoup de mal. En
réparation de ces grands outrages tu ajouteras dans tes prières « Divin Sauveur
pendant que les méchants vous OUTRAGES dans votre sacrement et qu’ils brisent
vos croix, faites la croître dans mon coeur et ne permettez pas que le démon
l’arrache jamais ».
Le 6 août 1883 la bonne
Mère regarda Anne-Marie Coste et aurait
dit : « Mes neuvaines et mes médailles, mes
neuvaines et mes médailles, mes neuvaines et mes médailles ».
Deutéronome 30,18 : « Peuple ingrat, tu as abandonné le
Dieu qui t’a donné la vie, tu as oublié le Seigneur qui t’as créé ».
Psaume 88, 30-33 : « Si mes fils abandonnent ma loi, s’ils
ne marchent point dans la voie de mes préceptes, s’ils violent la justice de
mes ordonnances et ne gardent point mes commandements, je visiterai, avec la
verge, leurs iniquités et je punirai leurs péchés par des plaies diverses, mais
je n’éloignerai jamais de ce peuple ma miséricorde, et je ne manquerai point
aux promesses que je leur ai faites ».
Jérémie 2, 11-13 : « Ils m’ont abandonné, moi la source
d’eau vive, pour se creuser des citernes lézardées, qui ne retiennent pas
l’eau ».
Saint Paul, première épître à Timothée 4,1 : « l’esprit
dit expressément, que dans les derniers temps, certains abandonneront la foi,
pour s’attacher à des esprits trompeurs et à des enseignements inspirés des
démons ».
Apocalypse 2,5 : « La ferveur première, tu l’as
abandonnée. Souviens-toi, repends-toi, accomplis les oeuvres
d’autrefois ».
Premier Secret pontifical inédit de Mélanie,
écrit le 6 juillet 1851 « le désordre sera
complet sur la terre ; le monde s’abandonnera à ses passions impies. »
» Un grand roi montera sur le trône et règnera pendant quelques
années. La religion refleurira et s’étendra par toute la terre et la fertilité
sera grande, le monde content de ne manquer de rien recommencera ses désordres,
et abandonnera Dieu, se livrera à ses passions criminelles. ».
Le 2 janvier 2010, place Sainte Marie devenue
la place ronde ( Montchat ).
(PHOTO DE LA LUNE)
Nous vous annonçons la fabrication de
milliers de Médailles sous le vocable de Mère Abandonnée disponible à Lyon.
Ci joint le prototype de cette Médaille qui a la particularité de présenter des couronnes d’étoiles sur la tête de la
très sainte Vierge et de l’enfant Jésus.
On retrouve cette couronne d’étoiles sur
la tête de la Statue de la Très Sainte Vierge qui trône au-dessus de la
Basilique de Fourvière.
Les couronnes d’étoiles se retrouvent sur un tableau connu au grand séminaire de
Rome à savoir la Mater
FIDUCIA ou Mère
de la Confiance ou l’on trouve des
couronnes d’étoiles offertes par le Pape Paul VI sur la tête de la Très Sainte Vierge
ainsi que sur la tête de l’enfant Jésus.
(PHOTO DE LA MÉDAILLE)
Sainte Hélène nous rappelle que la Croix est la voie de Notre
Salut.
N’oublions pas Marie-Louise NERBOLLIER née à Lyon le 30 novembre 1859 qui eut des apparitions de la Très
sainte Vierge Marie rue d’Égypte (Lyon 2°arrondissement) ou
la Très Sainte Vierge lui demanda d’aller à la soupente 26 rue bonnet à la
Croix Rousse, lieu principal des apparitions d’Anne-Marie COSTE.
Sa Mission fut la suite de celle confiée à Anne-Marie COSTE. La
Très Sainte Vierge recommanda la frappe d’une
Médaille avec l’invocation : Mère délaissée, Priez pour
nous. La
très Sainte Vierge confirma l’apparition de la Salette.
Elle mourut à Diémoz le 15 août 1908 en la Fête de l’Assomption de la Très Sainte
Vierge.
Elle fut inhumée une première fois au cimetière de Loyasse sur la colline de Fourvière.
La concession trentenaire ayant expirée on exhuma son corps qui fut retrouvé intact.
Un procès-verbal fut établi en présence de témoins les 10 et 12 juillet 1939.
Elle fut inhumée une première fois au cimetière de Loyasse sur la colline de Fourvière.
La concession trentenaire ayant expirée on exhuma son corps qui fut retrouvé intact.
Un procès-verbal fut établi en présence de témoins les 10 et 12 juillet 1939.
Son
corps était intact et elle inclina la tête à droite puis à gauche. Elle fut
ensevelie de nouveau au cimetière de Pouilly les fleurs.
A noter dans ses visions ces paroles de
Notre Seigneur Jésus-Christ : « Je
compte plus que jamais sur mes victimes pour le salut de la France et de
l’Église, puis en lui montrant tous les massacres qui avaient lieu dans des
pays lointains, au-delà des mers, Il ajouta : Vois mon enfant, que de victimes
pour le salut de la France et le triomphe de l’Église.
Fais au moins que leurs âmes soient sauvées,
et que ce qu’elles endurent ne soit pas inutile mais serve au salut de la
France et au triomphe de l’Église. Il me faut du reste des victimes qui aillent
toujours en avant approfondissant mieux les désordres qu’elles ont à expier, et
s’immolant encore avec un nouveau courage.
Aussi
mon enfant, je bénis en toi la souffrance. Il allait disparaître, quand soudain une voix mystérieuse et
certainement surnaturelle se fit entendre comme dans un lointain espace et
prononça distinctement ces paroles : Jeanne,Jeanne,Jeanne, je
te confie la France,veille sur elle« .
Prions
Sainte Jeanne d’Arc.
Sainte
Philomène, priez pour nous.
Sursa :
https://myriamir.wordpress.com/2016/05/24/les-apparitions-de-la-vierge-marie-a-soeur-anne-marie-coste-lyon-croix-rousse-en-lan-1882-sous-le-vocable-de-mere-abandonneesont-tombees-dans-loubli/
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