ROSA VENERINI (1656 – 1728)
ROSA VENERINI (1656 – 1728) ( EAQ + vatican.va ) Sa
vie / Viata Sf.Rosa Venerini ( son œuvre en Roumanie aussi ) ; domenica 7
maggio 2017 ; 07/05/2017 15:22:07
http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20061015_venerini_photo.html
Les origines
ROSA VENERINI naquit à Viterbo, le 09 février 1656.
Son Père Godefroi, originaire de Castelleone de Suasa (Ancône), après avoir
obtenu à Rome sa maîtrise en médecine, se transféra à Viterbe où il exerçât
brillamment la profession de médecin à l’hôpital alors dénommé «Grand». De son
mariage avec Marzia Zampichetti, fille d’une antique famille de Viterbe, naquirent
quatre enfants: Dominique, Marie Madeleine, Rosa, Horace.
Rosa fut douée d’une intelligence naturelle et d’une sensibilité humaine
pas communes. L’éducation reçue en famille lui permit de développer les
nombreux talents dont débordaient son coeur et son esprit. Son éducation
enracina aussi en elle de fermes principes chrétiens. A l’âge de sept ans,
d’après son premier biographe, le Père Girolamo Andreucci (S.I.), elle fit voeu
de consacrer sa vie à Dieu.
Pendant sa première jeunesse, elle connut le conflit intérieur entre les
attractions du monde et la promesse faite à Dieu. Elle dépassa la crise grâce à
la prière confiante et la mortification.
A 20 ans, Rosa s’interrogeait sur son propre avenir. En cette époque, il
n’y avait pour la femme que deux orientations de vie: le mariage ou la clôture.
Rosa estimait l’une et l’autre voie. Cependant, elle se sentait appelée à
réaliser un autre projet au service de l’Eglise et de la société de son temps.
Après une assez longue période de recherche marquée par bien des souffrances,
elle finit par trouver une solution toute innovatrice, fruit de son attention
et de sa fidélité aux appels intérieurs que le Seigneur lui adressait.
En automne 1676, en syntonie avec son père, Rosa initia sa formation au
monastère dominicain de S. Catherine à Viterbe avec la prospective de réaliser
son voeu. Près de la tante Anne Cécile, elle apprit à écouter Dieu dans le
silence et dans la méditation. Elle resta très peu de mois dans le monastère,
car la mort prématurée de son père l’obligea à rester près de la maman
souffrante.
Les années suivantes, Rosa eut à faire face à des évènements pénibles pour
sa famille: son frère Dominique mourut, âgé de 27 ans seulement et peu de mois
après, ce fut la mort de sa mère qui ne résista pas à la grande douleur de
décès. Entre temps, Marie Madeleine s’était mariée.
A la maison, il ne restait que Horace et Rose qui avait déjà 24 ans. Animée
par le profond désir de faire quelque chose de grand pour Dieu, en mai 1684,
elle commença à rassembler les enfants dans sa propre habitation pour la
récitation du Rosaire. La manière dont les jeunes et les mamans priaient et
surtout les dialogues qui précédaient ou suivaient la prière ouvrirent l’esprit
et le coeur de Rosa à cette triste réalité: la femme du peuple était esclave de
la pauvreté culturelle, morale et spirituelle. Elle comprit alors que le
Seigneur l’appelait à une mission plus grande, qu’elle découvrit
progressivement dans l’urgence de se dédier à l’instruction et à la formation
chrétienne des jeunes, pas seulement à travers des rencontres sporadiques, mais
par le moyen d’une école au vrai sens du mot.
Le 30 août 1685, avec l’approbation de l’Evêque de Viterbe, le Cardinal
Urbano Sacchetti, et avec la collaboration de deux compagnes, Gerolama Coluzzelli
et Porzia Bacci, Rosa laissa la maison paternelle pour fonder une première
école, projetée selon le plan original qu’elle avait mûri dans la prière et
dans la recherche de la volonté de Dieu. Le premier objectif de la fondatrice
était de donner une complète formation chrétienne aux filles du peuple et de
les préparer à la vie civile.
Sans grandes prétentions, Rosa avait ouvert la «première école publique
féminine en Italie ». Les débuts étaient modestes et humbles, mais la portée
était prophétique: la promotion humaine et l’élévation spirituelle des femmes
étaient une réalité qui ne devait pas tarder à avoir l’approbation des
Autorités religieuses et civiles.
L’expansion de l’oeuvre
Les débuts ne furent pas faciles. Les maîtresses eurent à affronter les
résistances de la part du clergé qui se voyait privé de l’enseignement de la
catéchèse fait exclusivement par lui. Cependant, la souffrance la plus
cruelle venait des savants qui étaient scandalisés de l’audace de cette femme
de la grande bourgeoisie de Viterbe et qui prenait à coeur l’éducation des
jeunes filles impolies.
Rosa affronta tout par amour pour Dieu et avec la force qu’elle trouvait
auprès du Seigneur. Courageusement, elle continua sur le chemin qu’elle avait
pris, convaincue que cela correspondait au vrai Projet de Dieu sur elle.
Les fruits lui donnèrent raison: les mêmes curés se rendirent compte de
l’assainissement moral que l’oeuvre éducative générait au sein des jeunes
filles et des mamans. La validité de l’initiative fut reconnue et la renommée
de Rosa dépassa les frontières du Diocèse.
Le cardinal Marc Antoine Barbarigo, Evêque de Montefiascone, comprit le
caractère génial du projet de Viterbe et appela la Sainte dans son Diocèse. La
fondatrice, toujours prête à se sacrifier pour la gloire de Dieu, répondit
positivement à l’invitation: de 1692 à 1694, elle ouvrit une dizaine d’écoles à
Montefiascone et dans les zones qui sont aux alentours du lac de Bolsena. Le
cardinal fournissait les moyens matériels et Rosa conscientisait les familles,
formait les maîtresses et organisait les écoles.
Au moment de retourner à Viterbe pour la consolidation de sa première
oeuvre, Rosa confia la direction des écoles et la formation des maîtresses à
une jeune fille en qui elle avait perçu de grandes capacités intellectuelles et
spirituelles, Sainte Lucie Filippini.
Après l’ouverture des écoles de Viterbe et de Montefiascone, d’autres
écoles furent créées dans la province du Lazium. Rosa rejoignit Rome en 1706,
mais la première expérience romaine fut pour elle une vraie faillite qui la
marqua profondément et l’obligea à attendre six longues années avant d’avoir à
nouveau la confiance des autorités. Le 08 décembre 1713, avec l’aide de l’Abbé
des Atti, grand ami de la famille Venerini, Rosa ouvrit une école au centre de
Rome, aux flancs du Capitole.
Le 24 octobre 1716, elle eut la visite du Pape Clément XI qui, accompagné
par huit cardinaux, voulut assister aux leçons. Emerveillé et satisfait, il
s’adressa en fin de matinée à la fondatrice avec ces mots: «Madame Rosa,
vous faites ce que nous n’arrivons pas à faire, nous vous remercions, car avec
ces écoles, vous sanctifierez Rome».
Dès lors, les gouverneurs et les cardinaux demandèrent des écoles pour
leurs territoires. L’engagement de la fondatrice devint intense, faite de
pérégrination et de fatigues pour la formation des nouvelles communautés. Ce
fut une merveilleuse expérience faite de joies et de sacrifices. Là où naissait
une nouvelle école, on notait un net assainissement moral de la jeunesse.
Au soir du 07 mai 1728, Rosa Venerini mourut saintement dans la maison de
Saint Marc à Rome. Elle avait ouvert plus de 40 écoles. Sa dépouille mortelle
fut enterrée dans l’Eglise de Jésus, très aimée par elle. En 1952, à l’occasion
de la Béatification, les reliques furent transférées dans la chapelle de la
Maison Générale à Rome.
La spiritualité
Tout au long de sa vie, Rosa est restée comme plongée dans l’océan de la
volonté de Dieu. Elle disait: « je me sens bien immergée dans la volonté de
Dieu si bien que la mort et la vie ne m’importe pas, je désire seulement ce
q’Il veut, je veux le servir comme il lui plait et rien de plus ».
Après les premiers contacts avec les Pères dominicains du Sanctuaire de
Notre-Dame du Chêne, dans les environs de Viterbe, elle suivit définitivement
la spiritualité austère et équilibrée de Saint Ignace de Lojola, en raison de
la direction spirituelle qu’elle recevait des Jésuites et particulièrement du
Père Ignace Martinelli.
Les crises de l’adolescence, la perplexité de la jeunesse, la recherche de
sa nouvelle voie, l’intuition des écoles et des communautés, les relations avec
l’Eglise et avec le monde: tout était orienté vers la Divine volonté. La prière
était le souffle de sa journée.
Rosa ne se soumettait pas à de longues oraisons, elle ne l’exigeait pas non
plus de ses filles. Elle recommandait plutôt que la vie des maîtresses,
dans l’exercice de leur ministère éducatif, soit une manière continuelle de
parler avec Dieu, de Dieu et pour Dieu.
La communion intime avec le Seigneur était alimentée par l’oraison mentale
que la Sainte considérait comme l’« aliment essentiel de l’âme ». Dans la
méditation, Rosa écoutait le Maître qui enseignait tout au long des routes de
la Palestine et de manière particulière sur la croix.
Avec le regard tourné vers le crucifix, Rosa sentait toujours plus forte en
elle la passion pour le salut des âmes. Pour cela, elle vivait chaque jour
l’Eucharistie de manière mystique: dans son imagination, la Sainte voyait le
monde comme un grand cercle; elle se mettait au centre et contemplait Jésus,
victime immolée, qui dans tous les coins de la terre s’offrait au Père à
travers le Sacrifice Eucharistique.
Elle appelait cette manière de s’élever à Dieu, Cercle maximum.
Par une vie d’incessante prière, elle participait spirituellement à toutes
les messes qui se célébraient dans tous les coins de la terre; avec amour, elle
unissait les douleurs et les joies de sa propre vie, aux souffrances de Jésus
Christ, en se préoccupant que Son Précieux Sang ne soit versé en vain.
Le Charisme
Nous pouvons résumer le charisme de Rosa Venerini en peu de mots. Elle
vécut toute sa vie, captivée par deux grandes passions: la passion pour Dieu et la passion pour le salut des
âmes.
Lorsqu’elle comprit que les jeunes filles et les femmes de son temps
avaient besoin d’être éduquées et instruites sur les vérités de la foi et de la
morale, elle n’épargna ni temps, ni fatigue, ni luttes, ni difficultés de tout
genre, afin de répondre à cet appel de Dieu.
Elle était consciente que l’annonce de la bonne nouvelle pouvait être
accueillie seulement si les personnes étaient avant tout, libérées des ténèbres
de l’ignorance et de l’erreur. Elle avait en plus compris que la
formation professionnelle pouvait permettre une promotion humaine et une
affirmation de la femme dans la société. Ce projet demandait une communauté
d’éducation et sans prétention, avec beaucoup d’avance sur l’histoire, Rosa
offrit à l’Eglise le style d’une communauté religieuse apostolique.
Rosa n’exerça pas uniquement sa mission éducative à l’école, mais elle
saisissait chaque occasion pour annoncer l’amour de Dieu: elle réconfortait et
soignait les malades, revivifiait les découragés, consolait les affligés,
ramenait les pécheurs à la nouvelle vie, exhortait les âmes consacrées
attiédies à la fidélité, aidait les pauvres, libérait de toutes les formes
d’esclavage moral.
Eduquer pour libérer: c’est le mot d’ordre, la
devise par laquelle les soeurs Maestre Pie Venerini s’efforcent de continuer
l’oeuvre que le Seigneur avait voulu commencer par leur Fondatrice et à
répandre le Charisme de la Sainte Mère dans le monde: libérer de l’ignorance et
du mal afin que le projet de Dieu dont toute personne est porteuse, soit
visible.
C’est cet héritage magnifique que Rosa Venerini a laissé à ses filles. Partout,
en Italie tout comme dans les autres pays, les Soeurs Venerini cherchent de
vivre et de transmettre l’anxiété apostolique de leur mère, privilégiant les
plus pauvres.
La Congrégation, après avoir donné son
soutien aux italiens immigrés aux Etats Unis d’Amérique en 1909, en Suisse de
1971 à 1985, a étendu son service
apostolique dans d’autres pays: en Inde, au Brésil, au Cameroun, en Roumanie, en Albanie, au Chili, au Venezuela et au Nigeria.
Source :
http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20061015_venerini_fr.html
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L’Evangile au
Quotidien
« Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as
les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68
Dimanche 07 mai 2017
Ste Rose (Rosa )
Venerini, vierge et fond. (1656-1728)
SainteRosa Venerini, Vierge et fondatrice des
« Maestre Pie Venerini » (Pieuses
Maîtresses)
R
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osa
Venerini naît le 9 février 1656 à Viterbe (Latium , Italie). Ses parents,
Goffredo Venerini et Marzia Zampechetti ont eu trois autres enfants, Domenico,
Maria Maddalena et Orazio. Son père était médecin, originaire de Castelleone di
Suasa dans la Province d’Ancône ; il exerça à Viterbe.
Petite
fille d’une grande sensibilité et d’une fine intelligence, son éducation
chrétienne développa en elle de grandes qualités de cœur et de fermes principes
religieux. À l’âge de 7 ans, elle fit vœu de se consacrer à Dieu.
Durant
son adolescence, elle fut en proie à de nombreux conflits intérieurs, entre les
attractions du monde et sa promesse, mais elle dépassa ses crises par la prière
et les mortifications.
Arrivée
à l’âge de 20 ans, Rosa s’interrogeait : pour
les femmes, à cette époque, il n’y avait que le mariage ou le couvent. Elle se
sentait appelée au service de l’Église, mais ne parvenait pas encore clairement
à déterminer sa vocation.
A la
fin de 1676, en accord avec ses parents, elle rejoignit le monastère dominicain
de Sainte-Catherine à Viterbe où elle espérait prononcer ses vœux. Mais la mort
prématurée de son père l’obligea à retourner chez elle pour rester auprès de sa
mère dont la santé était fragile. Après le décès prématuré de son frère
Dominique, la mort de sa mère, et le mariage de sa sœur, en mai 1684 elle a
commencé à rassembler des enfants et leurs mamans dans sa maison pour la
récitation du Rosaire. C’est à cette époque qu’elle réalisa la pauvreté
culturelle, morale et spirituelle des femmes de son temps, et qu’elle envisagea
la création d’écoles qui offriraient une formation chrétienne satisfaisante à
toutes ces personnes.
Le 30
août 1685, avec l’approbation de l’évêque de Viterbe, le card. Urbano
Sacchetti, et avec la collaboration de deux compagnes, Gerolama Coluzzelli et
Porzia Bacci, Rosa laissa la maison paternelle pour fonder une première école,
projetée selon le plan original qu’elle avait mûri dans la prière et dans la
recherche de la volonté de Dieu.
Sans
grandes prétentions, Rosa avait ouvert la
« première école publique féminine en Italie ». Les débuts étaient
modestes et humbles, mais la portée était prophétique: la promotion humaine et
l’élévation spirituelle des femmes étaient une réalité qui ne devait pas tarder
à avoir l’approbation des Autorités religieuses et civiles.
Le
cardinal Marc Antoine Barbarigo, évêque de Montefiascone, comprit le caractère
génial du projet de Viterbe et appela Rose dans son Diocèse. La fondatrice,
toujours prête à se sacrifier pour la gloire de Dieu, répondit positivement à
l’invitation : de 1692 à 1694, elle ouvrit une dizaine d’écoles à Montefiascone
et dans les zones qui sont aux alentours du lac de Bolsena.
Après
l’ouverture des écoles de Viterbe et de Montefiascone, d’autres écoles furent
créées dans la province du Latium.
Le 08
décembre 1713, avec l’aide de l’Abbé Degli Atti, grand ami de la famille
Venerini, Rosa ouvrit une école au centre de
Rome.
Le 24
octobre 1716, elle eut la visite du pape Clément XI (Giovanni Francesco Albani,
1700-1721) qui, accompagné par huit cardinaux, voulut assister aux leçons.
Émerveillé et satisfait, il s’adressa en fin de matinée à la fondatrice avec
ces mots: « Madame Rosa, vous faites ce que nous n’arrivons pas à faire,
nous vous remercions, car avec ces écoles, vous sanctifierez Rome ».
Au
soir du 07 mai 1728, Rosa Venerini mourut saintement dans la maison de Saint
Marc à Rome .
Elle avait ouvert plus de 40 écoles.
Rosa
Venerini a été béatifiée le 4 mai 1952 par le Vénérable Pie
XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) et canonisée, le 15 octobre 2006,
par le pape Benoît XVI (Joseph Ratzinger, 2005-2013).
Pour
un approfondissement biographique :
Sources principales : diocese-cotonou.org/ ; vatican.va (« Rév. x gpm »).
Source :
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&id=13979&fd=0
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&id=13979&fd=
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