Le
Mode Subjonctif, page 106, Grammaire Livres de Bord, 1997, 2000 ( 2001 ), Le
Subjonctif, pages 30, 55, Difficultés Grammaticales, Livres de Bord, 1995, 2001
Le mode subjonctif se présente avec deux valeurs
principales :
- il
relève de l’intention de celui qui parle, dans les phrases
indépendantes ;
- il
relève de la syntaxe en dépendant, pour son emploi dans une subordonnée,
du verbe de la principale.
Sens
et Emploi du Subjonctif
Dans les propositions indépendantes ou principales, le
subjonctif exprime :
·
un ordre : Qu’elle prenne la voiture pour venir ;
·
une défense : Que rien ne soit décidé en mon absence ;
·
un souhait : Que vos vacances soient réussies !
·
une supposition : Q’un incident survienne et c’est la catastrophe.
Dans les propositions subordonnées conjonctives, le
subjonctif s’emploie quand le verbe de la principale exprime :
·
la volonté : Je veux
que vous écoutiez avec attention ;
·
le doute, la crainte : Je ne crois pas
qu’elle vienne ; Je crains qu’il ne s’en aperçoive trop tard ;
·
le sentiment : Je suis
heureux qu’elle ait eu beau temps.
Dans les propositions subordonnées conjonctives ou
relatives, le subjonctif peut s’employer quand la subordonnée exprime une
idée :
·
de but : Je lui montre la lettre afin qu’il comprenne toute l’affaire ;
·
de concession : Bien que la pièce fût médiocre, on ne s’ennuyait
pas ;
·
de condition : Réglons cela, à moins que vous ne vouliez réfléchir ;
·
de conséquence : Ce n’est pas si compliqué qu’on ne puisse
comprendre.
Les
Temps du Subjonctif dans les Subordonnées
Dans les propositions subordonnées, le temps du
subjonctif dépend du temps du verbe de la principale ( concordance des temps ).
Principale
|
Subordonnée
|
Exemples
|
Présent ou futur
|
Présent (action présente ou future)
Passé (action passée)
|
Je doute qu’elle ait assez d’énergie. Demain j’exigerai qu’il se taise.
Je doute qu’elle ait eu assez d’énergie. Demain j’exigerai que tu aies fini pour cinq heures.
|
Passé ou conditionnel
|
Imparfait (action simultanée)
Plus-que-parfait (action qui précède)
|
Je voudrais qu’il eût assez d’énergie.
Je craignais qu’il ne fût venu pendant mon absence.
|
Extrait du
livre Grammaire, Larousse
Livres de Bord, Jean Dubois, agrégé de grammaire,
docteur ès lettres, et René Lagane, agrégé de grammaire, Larousse, Paris, 1995,
1997, Imprimé en Italie par Rotolito en MAI 2000, mon livre depuis mars 2001.
{
Le
Subjonctif, Difficultés Grammaticales, Livres de Bord, 1995, 2001
Au
cas où :
( 1 ) Après cette locution conjonctive, on emploie
ordinairement le conditionnel :
Au cas où un incident se produirait, prévenez le gardien.
( 2 ) Dans l’usage littéraire, on emploie parfois le subjonctif, et principalement le subjonctif plus-que-parfait,
qui est une variante du conditionnel passé :
Au cas où il en soit
encore temps, je vous prie d’intervenir.
Au cas où il eût refusé, nous ne pouvions rien faire.
Au
cas que, En cas que :
Au cas que, En cas que sont des archaïsmes littéraires
employés soit avec le subjonctif, soit avec le conditionnel :
Il
avait pris ses précautions au cas ( ou en cas ) que l’affaire tournât
mal.
On
avait recueilli des témoignages, au cas que d’aucuns auraient émis un doute.
Douter,
Doute, Douteux
Douter
que + Subjonctif ; Douter de + Nom /ou + Infinitif :
Je
doute qu’il puisse le faire.
Je
doute de sa capacité.
·
En cas d’identité de sujet entre
« douter » et le verbe de la subordonnée, la construction infinitive avec « de » est de règle :
Je doute de pouvoir le faire ( et non *que
je puisse ).
·
Après « ne pas douter que », la subordonnée est
ordinairement au subjonctif avec, facultativement, un « ne » explétif :
Personne
ne doute qu’il ( ne ) l’ait fait exprès.
·
L’indicatif se rencontre parfois, surtout
dans l’usage littéraire :
Je ne
doute pas qu’il fera tout son possible.
Douter
si :
L’interrogation indirecte après « douter » ( = se demander ) est de l’usage littéraire :
Il doutait s’il devait se lancer dans cette
aventure. ( El
se intreba daca trebuie [trebuia] sa se lanseze in aceasta aventura ).
Il
n’y a pas de doute que,
Il
n’y a aucun doute que,
Il
ne fait pas de doute que,
Il
n’est pas douteux que } + Indicatif / Conditionnel, ou Subjonctif
Il n’y a pas de doute ( ou aucun doute ) que, il ne fait
pas de doute que, il n’est pas douteux que sont suivis soit de l’indicatif ou du conditionnel, soit du subjonctif, avec facultativement, dans ce
dernier cas, un « ne » explétif :
Il n’y a pas de
doute que c’était la meilleure solution.
Il n’y a aucun
doute que ce serait préférable.
Il n’est pas
douteux qu’il est au courant.
ou :
Il n’est pas
douteux qu’il ne soit au
courant.
Nul
doute que + Subjonctif ; + Indicatif / Conditionnel
Nul doute que vous (n’)ayez raison,
ou :
Nul doute que vous avez raison.
Nul doute que cela pourrait se produire.
Il
est hors de doute que + Indicatif
Après « Il est hors de doute que », on emploie
ordinairement l’indicatif :
Il est hors de
doute qu’il est sincère.
Se
douter que + Indicatif / Conditionnel
Una din intrebarile de examen, din grila cu intrebari din
anul I (2005-2006) la disciplina Limba Franceza, la facultatea de Drept a
Universitatii « Spiru Haret », Bucuresti a privit ce mod al verbului
este utilizat dupa « se douter
que ».
La subordonnée qui dépend de ce verbe est à l’indicatif ou au conditionnel :
Je me doute que vous allez
protester.
Il ne se doute pas qu’il pourrait être inculpé.
Extrait du
livre Difficultés Grammaticales
, Larousse Livres de Bord, René Lagane, agrégé de
grammaire, Larousse, Paris, 1995, Imprimé en Italie par ( Imprimerie ) Rotolito
Lombarda Milan en JANVIER 2001, mon livre depuis mars 2001.
Niciun comentariu:
Trimiteți un comentariu