Des
écrivains parmi nous, L’Écho du Diocèse de Constantine et d’Hippone 15 Octobre
2014, Algeria
Nous avions
déjà signalé dans notre numéro du mois de juin la récente
publication du livre de Herme Indi da Fonseca : « La
vie est une chance, saisis-la » : disponible sur http://www.bod.fr/index.php?id=1786&objk_id=1237715)
« J'ai
été très touché par ce qu'il raconte, avec beaucoup de simplicité, de ce qui
l'a touché pendant son enfance, sa jeunesse et son séjour en Algérie.
Sa manière
d'écrire, sans fioriture, sans artifice, de dire ce dont il est fier ou ce qui
l'a blessé, la manière dont il voit son pays et l'Algérie, donne l'impression
d'un homme au coeur pur.
Pourquoi a-t-il écrit cela ?
Peut-être
parce qu'il a souffert, à cause du handicap de la langue, ou du manque de temps
pris pour l'écouter, de ne pouvoir partager davantage avec ceux qu'il a
rencontrés pour dire qui il était.
Qui pourra être intéressé par un tel
ouvrage ?
Au moins nous
Européens qui avons du mal à imaginer l'univers mental, matériel, culturel,
dont viennent les étudiants.
Les Algériens
sans doute aussi.
Merci à toi de l'avoir aidé à accoucher de
cette anamnèse.
Ça valait le
coup.
M. Guillaud “
Nous avons le plaisir de vous signaler
maintenant la publication de Caleb : « Bienvenue dans le métro de la poésie » (Alger
2014).
« Caleb
le Tchadien a hérité du nom d’un compagnon d’armes de Josué.
Son livre de poèmes, qui s’ouvre sur un éloge
émouvant de sa mère, de la femme noire, et de la dignité de cette femme noire – il dénonce l’excision -, constitue dans son thème central un réquisitoire
contre le régime tchadien, perverti par les conflits ethniques.
C’est un appel à
sortir de la tragédie.
Gouverné d’abord par des chrétiens,
François Tombalbaye assassiné en 1975, puis Félix Malboum, le Tchad est depuis
1980 passé aux mains des musulmans, sous la houlette de la France, de
Mitterrand à Hollande, devenant le fer de lance
du système néocolonial.
L’armée
tchadienne est la force supplétive qui active pour les basses
besognes dans les opérations SERVAL au Mali
et SANGARIS en RCA.
Caleb retrouve les accents de l’Ancien
Testament pour protester contre cette « honte ».
Vox clamantis
in deserto (Mt 3, 3), il en appelle à ses
lecteurs.
Ce jeune loup, qui est aussi architecte, pourra-t-il
avec ses amis promouvoir un projet constructif pour rebâtir le Tchad ?
C’est la grâce que
nous lui souhaitons.
Alain PIC,
professeur à l’Université de Batna “
« Belle
présentation et en apparence bonne reliure ; versification agréable à lire,
sans faute d’orthographe.
Par contre, je n’entre pas bien dans
l’enchaînement des chapitres.
Au niveau du
message à transmettre, les thèmes sont puisés dans des expériences très
concrètes de souffrance et de courage de l’individu, mais laissent peu de place
à un engagement collectif de l’auteur, qui dévoilerait sa recherche soutenue du
vrai bonheur offert à l’homme d’aujourd’hui, et inciterait le lecteur à le
suivre.
Ma préférence irait aux poèmes suivants : « Parce que » (p. 78)
et « La prière de la foi » (p. 79), qui se complètent et me semblent résumer les
autres.
H. Massacrier “
L’Écho
du Diocèse de Constantine et d’Hippone 15 Octobre 2014, 94ème année no 4, page
23
http://www.eglise-catholique-algerie.org/articles.php?lng=fr&pg=812
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