Jésus poursuit sa route vers Jérusalem, où il trouvera la mort ( La méditation du jour, Catholique.org )

Jésus poursuit sa route vers Jérusalem, où il trouvera la mort ( La méditation du jour, Catholique.org )

Objet :	Méditation quotidienne: Jésus poursuit sa route vers Jérusalem, où il trouvera la mort
De :	mq_catholiq@medit.catholique.org (mq_catholiq@medit.catholique.org)
À :	Olivia Marcov ;
Date :	Jeudi 30 octobre 2014 5h06

Jésus poursuit sa route vers Jérusalem, où il trouvera la mort

1ère lecture, Ep 6, 10-20

Frères, puisez votre énergie dans le Seigneur et dans la vigueur de sa force.

Revêtez l'équipement de Dieu pour le combat, afin de pouvoir tenir contre les manoeuvres du démon.

Car nous ne luttons pas contre des hommes, mais contre les forces invisibles, les puissances des ténèbres qui dominent le monde, les esprits du mal qui sont au-dessus de nous.

Pour cela, prenez l'équipement de Dieu pour le combat ; ainsi, quand viendra le jour du malheur, vous pourrez tout mettre en oeuvre pour résister et tenir debout. Tenez donc, ayant autour des reins le ceinturon de la vérité, portant la cuirasse de la justice, les pieds chaussés de l'ardeur à annoncer l'Évangile de la paix, et ne quittant jamais le bouclier de la foi, qui vous permettra d'arrêter toutes les flèches enflammées du Mauvais.

Prenez le casque du salut et l'épée de l'Esprit, c'est-à-dire la parole de Dieu.

En toute circonstance, que l'Esprit vous donne de prier et de supplier.

Restez éveillés afin de persévérer dans la prière pour tous les fidèles.

Priez aussi pour moi : que Dieu mette la parole dans ma bouche pour que je fasse connaître avec assurance le mystère de l'Évangile dont je suis l'ambassadeur enchaîné.

Priez donc afin que je trouve dans l'Évangile l'assurance nécessaire pour parler comme je le dois.

Psaume, Ps 143 (144), 1-2a, 1a.2bcd, 9-10

Béni soit le Seigneur, mon rocher !

Il exerce mes mains pour le combat, il m'entraîne à la bataille.

Il est mon allié, ma forteresse.

Béni soit le Seigneur, mon rocher !

Ma citadelle, celui qui me libère ; il est le bouclier qui m'abrite, il me donne pouvoir sur mon peuple.

Pour toi, je chanterai un chant nouveau, pour toi, je jouerai sur la harpe à dix cordes, pour toi qui donnes aux rois la victoire et sauves de l'épée meurtrière David, ton serviteur.

Evangile selon St Luc, chapitre 13, 31-35

À ce moment-là, quelques pharisiens s’approchèrent de Jésus pour lui dire :

« Va-t-en, pars d’ici : Hérode veut te faire mourir. »

Il leur répliqua :

« Allez dire à ce renard : Aujourd’hui et demain, je chasse les démons et je fais des guérisons ; le troisième jour, je suis au but.

Mais il faut que je continue ma route aujourd’hui, demain et le jour suivant, car il n’est pas possible qu’un prophète meure en dehors de Jérusalem.

Prières

Prière d'introduction

Seigneur, je crois fermement en toi.

Je crois que tu es présent ici, à côté de moi, au moment où je me mets en ta présence. J’espère en toi.

J’espère en ta vie éternelle.

J’ai confiance en le fait que tu vas me guider aujourd’hui vers cette vie éternelle.

Ô Seigneur, je t’aime.

Par dessus toute chose.

Plus que moi-même.

Mais augmente en moi cet amour.

Donne-moi de n’aimer que toi, et d’aimer tes créatures parce que toi tu les aimes.

Demande

Seigneur, fais-moi voir ton Cœur sacré.                                                 

Points de réflexion

1. Qu’y a-t-il dans le cœur de Jésus ?

Un moment de son voyage, vie quotidienne, temps ordinaire.

Il marche vers Jérusalem, et des pharisiens lui annoncent une menace.

Ce sont des événements normaux de la vie de Jésus ; mais c’est justement pendant ces moments, sans miracles ni grands discours, que Jésus nous montre son Cœur, ce qu’il porte au fond de lui.

Ce que nous voyons, c’est avant tout un grand mépris pour le mal : « Allez dire à ce renard : Aujourd’hui et demain, je chasse les démons » (v. 32).

Le mal ne l’affecte pas, ne le séduit pas, ne l’arrête pas.

Voilà pourquoi il est mon maître et Seigneur.

Ma vie doit aussi passer par là : se rapprocher du Christ en rejetant le mal de tout mon cœur.

2. Dans le cœur de Jésus, il y a aussi la tendresse et la miséricorde.

Il a voulu rassembler les juifs, son peuple choisi.

Avec la tendresse d’une mère.

Et pourtant, son peuple lapidait les prophètes.

Jésus le sait, il est Dieu.

Mais cela ne diminue pas son amour, car le mal ne peut pas l’arrêter.

Rassembler veut dire unir dans la fidélité à un même Dieu, un même Père.

Dans ma vie concrète, c’est vivre l’obéissance aux commandements de Dieu ; vivre en union avec les chrétiens qui m’entourent.

Voilà ce que Dieu veut faire de l’Église, son peuple d’aujourd’hui.

3. Dans son cœur, il y a aussi une grande tristesse.

Les israélites n’ont pas voulu se soumettre à Dieu.

Et si le mal n’arrête pas Dieu, celui-ci accepte la volonté des hommes « vous n’avez pas voulu » (v. 34).

Quelle tristesse pour Jésus est provoquée par ce refus du peuple choisi !

Quelle douleur de le voir se perdre derrière les idoles de la vie du monde !

Dans le Cœur sacré de Jésus, il y aura toujours cette tristesse pour ses enfants qui s’éloignent de lui.

Comme une mère voit s’éloigner un enfant désormais majeur, sans rien pouvoir faire d’autre que l’appeler avec amour, ainsi le Seigneur pleure sur nous quand nous préférons le plaisir à l’amour, la rancœur au pardon, l’égoïsme au don.

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus, aujourd’hui tu m’ouvres ton cœur pour que je puisse te connaître un peu mieux.

Ton cœur rejette le mal, mets en moi cette horreur du péché qui m’attire encore tant !

Ton cœur est tendresse et miséricorde : ouvre mes yeux, fais-moi voir combien j’ai besoin de toi, rends-moi humble pour accepter que, sans toi, ma vie n’a pas de sens. Ton cœur pleure le refus de tes créatures.

Qu’au moins moi je me laisse rapprocher de ton Sacré Cœur.

Résolution

Aujourd’hui je prendrai quelques minutes pour aller rendre visite au Christ dans une église ou une chapelle.

J’irai le voir à la place de tous les hommes qui ne pensent pas à lui, en réparation pour tous les chrétiens qui ne veulent pas de lui.

Cette méditation a été écrite par Catholique.Org