La
méditation du jour, Catholique.org, 22 Octobre 2014, Parabole de l’intendant
fidèle
Objet :
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Méditation quotidienne: Parabole de
l'intendant fidèle
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De :
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mq_catholiq@medit.catholique.org
(mq_catholiq@medit.catholique.org)
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À :
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Olivia Marcov ;
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Date :
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Mercredi 22 octobre 2014 4h43
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Parabole de l'intendant fidèle
1ère lecture, Ep 3, 2-12
Frères, vous
avez appris en quoi consiste la grâce que Dieu m'a donnée pour vous : par
révélation, il m'a fait connaître le mystère du Christ, dont je vous ai déjà
parlé dans ma lettre.
En la lisant,
vous pouvez vous rendre compte que j'ai l'intelligence du mystère du Christ.
Ce mystère, il
ne l'avait pas fait connaître aux hommes des générations passées, comme il l'a
révélé maintenant par l'Esprit à ses saints Apôtres et à ses prophètes. Ce mystère, c'est que les païens sont associés au même
héritage, au même corps, au partage de la même promesse, dans le Christ Jésus,
par l'annonce de l'Évangile.
De cet
Évangile je suis devenu ministre par le don de la grâce que Dieu m'a accordée
dans la force de sa puissance.
Moi qui suis
le dernier de tous les fidèles, j'ai reçu la grâce d'annoncer aux nations
païennes la richesse insondable du Christ, et de mettre en lumière le contenu
du mystère tenu caché depuis toujours en Dieu, le créateur de toutes choses ;
ainsi, désormais, les forces invisibles elles-mêmes connaîtront, grâce à
l'Église, les multiples aspects de la Sagesse de Dieu.
C'est le projet
éternel que Dieu a réalisé dans le Christ Jésus notre Seigneur.
Et c'est notre
foi au Christ qui nous donne l'audace d'accéder auprès de Dieu en toute
confiance.
Psaume, Ps 84 (85), 9ab-10,
11-12, 13-14
J'écoute : que
dira le Seigneur Dieu ?
Ce qu'il dit,
c'est la paix pour son peuple : Son salut est proche de ceux qui le craignent,
et la gloire habitera notre terre.
Amour et
vérité se rencontrent, justice et paix s'embrassent ; la vérité germera de la
terre et du ciel se penchera la justice.
Le Seigneur
donnera ses bienfaits, et notre terre donnera son fruit.
La justice
marchera devant lui, et ses pas traceront le chemin.
Evangile selon St Luc,
chapitre 12, 39-48
Jésus disait à
ses disciples : « Vous le savez bien : si le maître de maison
connaissait l’heure où le voleur doit venir, il ne laisserait pas percer le mur
de sa maison.
Vous aussi,
tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de
l’homme viendra. »
Le Seigneur répond : « Quel est
donc l’intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de ses
domestiques pour leur donner, en temps voulu, leur part de blé ?
Heureux
serviteur, que son maître, en arrivant, trouvera à son travail.
Vraiment, je
vous le déclare : il lui confiera la charge de tous ses biens.
Mais si le
même serviteur se dit : ’Mon maître tarde à venir’, et s’il se met à
frapper serviteurs et servantes, à manger, à boire et à s’enivrer, son maître
viendra le jour où il ne l’attend pas et à l’heure qu’il n’a pas prévue ; il se séparera de lui et le mettra parmi les infidèles.
Le serviteur
qui, connaissant la volonté de son maître, n’a pourtant rien préparé, ni
accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups.
Mais celui qui
ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, n’en recevra
qu’un petit nombre.
À qui l’on a
beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l’on a beaucoup confié, on
réclamera davantage. »
Prières
Prière d'introduction
Viens Esprit
Saint, prie en moi comme tu priais en Jésus-Christ.
Sainte
Trinité, présente en moi depuis mon baptême, je t’adore.
Demande
Vivre sous le regard de Dieu en aimant mes frères.
Points de réflexion
1. Reprenons la question de
Pierre : « Seigneur, cette parabole s’adresse-t-elle à nous, ou à
tout le monde ? ».
Nous pourrions
dire que cette parabole du Christ s’adresse à tous ceux qui ont à leur charge
des frères ou des sœurs, donc à chacun d’entre nous ; chacun n’est-il pas le gardien de son frère (cf. Gn 4,9) ?
Voici donc qui
est cet « intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de
ses domestiques pour leur donner, en temps voulu, leur part de blé ».
Tous ceux qui vivent autour de moi me sont en quelque
sorte confiés par notre Père. Quant à la « part de blé », nous pouvons y voir
le salaire, donc à la fois ce qui est dû et ce qui est mérité et ce dont nous
avons besoin pour vivre.
Or notre première
nécessité, et ce que nous pouvons tous nous procurer les uns aux autres,
n’est-ce pas la charité, l’amour fraternel ?
Étant créés à
l’image et à la ressemblance de Dieu, nous méritons d’être aimés, tels que nous
sommes.
2. Cette responsabilité
vis-à-vis de nos frères n’est pas un fardeau insupportable. Dieu n’exige pas, tel un patron intransigeant, des
chiffres d’affaires défiant toute concurrence...
Jésus
dit : « Heureux serviteur, que son maître, en arrivant, trouvera à
son travail ». Il nous demande de vivre
en fils de Dieu là où nous sommes.
Vivre en fils
de Dieu.
Comment faire,
si ce n’est en suivant les pas du Fils de Dieu ?
Or le résumé
de sa vie nous le trouvons dans « Jésus, ayant aimé les
siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout » (Jn 13,1) ou encore dans le commandement qu’il nous donne, son
seul commandement : « Mon commandement, le
voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour
ses amis » (Jn 15,12-13).
Ainsi, Dieu
n’est pas un cruel inspecteur supervisant chacun de nos mouvements, à l’affût
de nos fautes.
Il voit certes
chacun de nos gestes, mais surtout il voit les cœurs d’un regard plein d’amour.
Il est ce Père
d’infinie bonté, qui pardonne toutes nos offenses, le seul juste, d’une justice
qui est en même temps miséricorde.
Il est notre
seul juge.
Nous souffrons
bien souvent de la pression des uns ou des autres : familiale,
professionnelle ou autre ; et encore plus souvent de la pression que nous
nous mettons nous-mêmes, tel un tyran personnel.
Un cri intérieur
exige la liberté.
Vivre libre !
Écoutons ce cri,
ce désir qui justement nous parle de notre désir de Dieu.
Sous son regard
nous vivons libres.
Que nous
attendions notre plus grande récompense de notre Seigneur !
Tel un enfant
qui se présente à son père ou à sa mère et lui montre ce qu’il a fait.
Sa récompense
est un regard de fierté, un sourire de tendresse, une oreille attentive, au
fond, un cœur aimant.
En toutes
circonstances, nous pourrons ainsi vivre en paix.
3. Vivre selon cette charité
et cette liberté, c’est vivre en enfant de Dieu dès cette vie et c’est vivre
dès maintenant la vie du Ciel.
En d’autres
mots, il s’agit de vivre un peu de ce bonheur immense auquel nous sommes
promis.
Nous ne
connaissons ni le jour ni l’heure de notre mort, moment où le Fils de l’Homme
viendra.
Mais nous pouvons
l’attendre avec confiance, celui qui est le seul juge et dont la seule mesure
est l’amour.
Sous cet
angle, nous vivrons dans la confiance et la paix.
En effet,
comme dit le psaume : « Voici le Dieu qui me sauve : j’ai
confiance, je n’ai plus de crainte. Ma force
et mon chant, c’est le Seigneur ; il est pour moi le salut ».
Dialogue avec le
Christ
Jésus
donne-moi de vivre de ta vie.
Résolution
Prendre un
moment d’oraison pour m’entretenir avec mon Père du Ciel, tel un fils aimé,
inconditionnellement.
Cette
méditation a été écrite par : www.catholique.org
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