Paris
: un handicapé humilié par la police sur un quai de gare,
VIDEO.
Le contrôle policier d'un handicapé crée l'émoi sur Internet, 4 mai 2016,
m6info, le Parisien.fr
https://www.change.org/p/le-défenseur-des-droits-un-handicapé-noir-maltraité-par-des-policiers
Paris
: un handicapé humilié par la police sur un quai de gare, m6info.yahoo.com, 4
mai 2016
https://m6info.yahoo.com/paris-un-handicap-humili-par-1421705034055734.html
M6info
4 mai 2016
C'est une vidéo
très choquante qui tourne actuellement sur les réseaux sociaux. On y voit un
homme amputé, laissé sans assistance par des policiers qui viennent de le
contrôler sur un quai de gare, à Paris. La scène a été filmée par un témoin et
fait beaucoup réagir.
La scène est à
peine croyable. Lundi 2 mai, un homme se fait contrôler par trois
policiers sur un quai de la gare de Lyon, à Paris. Les agents décident
rapidement de fouiller l'homme, sans papiers.
Amputé, il
reste à terre sans aide
Amputé de ses jambes et d'un bras, François Bayga
enlève ses prothèses, devant tout le monde, et surtout, les policiers vont
quitter les lieux sans l’aider à se relever ni à se rhabiller. Il est laissé
tel quel, à terre, ses prothèses et ses effets personnels éparpillés autour de
lui.
“Je me suis senti complètement humilié”
François Bayga raconte la scène ainsi, sur le site
des Observateurs de France 24 : “C’était lundi, je cherchais le train pour
rejoindre la gare du Nord. Sur le quai, trois policiers se sont dirigés vers
moi. Ils m’ont demandé mes papiers alors j’ai enlevé mon sac à dos et je leur
ai montré. Mais je n’ai pas tous mes papiers, je vis en France mais ma demande
de papiers est encore en attente à la préfecture. Je leur ai dit, ils m’ont
alors répondu que je n’avais rien à faire dans la gare. Je leur ai donné mon
téléphone, ma carte AME [aide médicale d’État, NDLR] et ma carte d’inscription
à mon club de rugby en fauteuil roulant. (…)
J’ai été plaqué
contre le mur et tandis que je me débattais l’un des policiers me tirait la
jambe. Il voulait savoir ce que j’avais sur moi, je leur ai dit plusieurs fois “ce sont des prothèses”.
Ils ont insisté pour me fouiller. J’ai alors tout enlevé. Je me suis assis par
terre pour leur montrer qu’ils avaient eu ce qu’ils voulaient. (…) Les
policiers m’ont rendu mes affaires puis ils sont partis. Heureusement qu’il y
avait des témoins pour m’aider sinon la police m’aurait laissé planté là, c’est
ça le pire. Un passant m’a aidé à remettre mes affaires sur moi. Je me suis
senti complètement humilié”, raconte-t-il.
La scène filmée par un témoin
Un témoin, Jean-Didier Bakekolo, a assisté au
contrôle et a filmé les dernières minutes, où l'on voit les agents rendre ses
affaires à François Bayga . Il suit les
trois policiers en leur criant “Monsieur l'agent, on a besoin d'aide” mais les
policiers semblent fuir les lieux et refusent de se retourner, sans doute par
peur d'être filmés de face.
Des commentaires hostiles aux agents sur les réseaux
sociaux
La vidéo, postée sur Facebook est devenue
virale. Les commentaires sont évidemment très hostiles aux trois agents, de
nombreux internautes leur reprochant leur manque d'humanité, certains criant au
racisme. Une vidéo qui tombe dans un contexte où la police se sent injustement
critiquée. Ce mercredi, le syndicat Alliance a demandé aux agents de manifester
le 18 mai pour protester contre la “haine anti-flics” ressentie par les agents
face au mouvement “Nuit Debout” notamment.
Sursa :
https://m6info.yahoo.com/paris-un-handicap-humili-par-1421705034055734.html
http://www.leparisien.fr/faits-divers/video-le-controle-policier-d-un-handicape-cree-l-emoi-sur-internet-04-05-2016-5767251.php
VIDEO. Le contrôle policier
d'un handicapé crée l'émoi sur Internet
Zoé
Lauwereys (@zlauwereys) | 04 Mai 2016,
16h16 | MAJ : 04 Mai 2016, 16h29
http://www.leparisien.fr/faits-divers/video-le-controle-policier-d-un-handicape-cree-l-emoi-sur-internet-04-05-2016-5767251.php
La vidéo a fait le tour des réseaux sociaux à une
vitesse folle. Un homme en situation de handicap est assis par terre
contre un mur de la gare de Lyon.
Ses prothèses de bras et de jambes sont posées près de lui, à côté de sa
béquille et son sac à dos.
Trois agents de
police quittent la scène.
Ces images, qui semblent montrer la fin
d'un contrôle d'identité, ont été postées sur Facebook peu après minuit dans la
nuit de lundi à mardi. Depuis, elle a été
partagée des dizaines de milliers de fois et vue par plus d'un million de
personnes.
VIDEO. Les images d'un homme handicapé contrôlé par la police
http://observers.france24.com/fr/20160503-video-humiliation-controle-identite-gare-lyon-paris-police
Retrouvé par nos
confrères des «Observateurs» de France 24, François Bayga, l'homme handicapé de la vidéo donne sa version des
faits. Il s'explique s'être «senti complètement humilié» et raconte que la
scène s'est produite lundi lorsqu'il cherchait un train pour rejoindre la gare
du Nord et que des policiers lui ont demandé ses papiers. Il a alors enlevé son
sac à dos pour les leur montrer. Il explique également qu'il n'avait pas tous
ses papiers puisqu' il vit France mais que sa «demande de papiers est encore en
attente à la préfecture. Je leur ai dit, ils m’ont alors répondu que je n’avais
rien à faire dans la gare».
François Bayga explique avoir produit son téléphone, sa carte de l'Aide médicale d'Etat (AME) et sa carte d'inscription à son club de rugby en fauteuil roulant. Il assure aussi avoir été accusé par les agents des forces de l'ordre d'avoir volé son téléphone. Il reconnaît s'être énervé : «Je ne comprenais pas ce qu'ils voulaient».
Le prologue de la vidéo virale semble débuter là, selon le témoignage de François Bayga recueilli par «Les Observateurs» : «J’ai été plaqué contre le mur et tandis que je me débattais l’un des policiers me tirait la jambe. Il voulait savoir ce que j’avais sur moi, je leur ai dit plusieurs fois "ce sont des prothèses". Ils ont insisté pour me fouiller. J’ai alors tout enlevé. Je me suis assis par terre pour leur montrer qu’ils avaient eu ce qu’ils voulaient.»
François Bayga explique avoir produit son téléphone, sa carte de l'Aide médicale d'Etat (AME) et sa carte d'inscription à son club de rugby en fauteuil roulant. Il assure aussi avoir été accusé par les agents des forces de l'ordre d'avoir volé son téléphone. Il reconnaît s'être énervé : «Je ne comprenais pas ce qu'ils voulaient».
Le prologue de la vidéo virale semble débuter là, selon le témoignage de François Bayga recueilli par «Les Observateurs» : «J’ai été plaqué contre le mur et tandis que je me débattais l’un des policiers me tirait la jambe. Il voulait savoir ce que j’avais sur moi, je leur ai dit plusieurs fois "ce sont des prothèses". Ils ont insisté pour me fouiller. J’ai alors tout enlevé. Je me suis assis par terre pour leur montrer qu’ils avaient eu ce qu’ils voulaient.»
«Tout
ce que l'on voit, ce sont des fonctionnaires quittant le contrôle»
Jean-Didier Bakekolo, un témoin de la scène a filmé la scène et posté la
vidéo sur son compte Facebook. Il commente ainsi les
images : «Aujourd'hui à mon retour de Paris, je me suis retrouvé devant
une fouille avec une brutalité inouïe à la Gare de Lyon. (...) Malgré les
explications de l'intéressé, les agents présents à cet effet l'ont obligé (à)
se dénuder, le pauvre s'est retrouvé sans prothèse afin de prouver sa
coopération aux yeux de la loi, le monsieur a été malmené jusqu'à se mettre assis
par terre sans ses vêtements».
Du côté de la préfecture de police de Paris, on précise que rien ne prouve que des «violences policières» aient été commises. En effet, la vidéo ne montre pas l'intégralité du contrôle. «Tout ce que l'on voit, ce sont des fonctionnaires quittant le contrôle», explique-t-on au Parisien.fr. La préfecture assure que «les services de l'IGPN (l'Inspection générale de la police nationale, ndlr) sont prêts à accueillir la plainte». Et de garantir : «S'il vient porter plainte, il y aura une enquête».
Dans le commentaire sous sa vidéo, Jean-Didier Bakekolo assure qu'une plainte sera déposée par François Bayga. Ce dernier, contacté par Le Parisien.fr, n'était pas disponible pour répondre à nos questions.
Du côté de la préfecture de police de Paris, on précise que rien ne prouve que des «violences policières» aient été commises. En effet, la vidéo ne montre pas l'intégralité du contrôle. «Tout ce que l'on voit, ce sont des fonctionnaires quittant le contrôle», explique-t-on au Parisien.fr. La préfecture assure que «les services de l'IGPN (l'Inspection générale de la police nationale, ndlr) sont prêts à accueillir la plainte». Et de garantir : «S'il vient porter plainte, il y aura une enquête».
Dans le commentaire sous sa vidéo, Jean-Didier Bakekolo assure qu'une plainte sera déposée par François Bayga. Ce dernier, contacté par Le Parisien.fr, n'était pas disponible pour répondre à nos questions.
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