Objet :
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La Mère de Dieu accepta tout avec
d'humbles actions de grâces
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De :
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Une Minute avec Marie
(lettre@mariedenazareth.org)
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À :
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Olivia Marcov ;
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Date :
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Mercredi 6 janvier 2016 1h01
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6 janvier - Epiphanie du Seigneur - L'Adoration des Mages
La
Mère de Dieu accepta tout avec d'humbles actions de grâces
Les paroles des rois (Mages) et de tous leurs compagnons
étaient pleines de simplicité et fort touchantes. En se prosternant et en lui
offrant leurs présents, ils s'exprimaient à peu près en ces termes : Nous avons
vu son étoile ; nous savons qu'il est le Roi de tous les rois ; nous venons l'adorer
et lui offrir notre hommage et nos présents, et ainsi de suite.
Ils étaient comme en extase, et, dans leurs prières naïves et affectueuses, ils recommandaient à l'Enfant-Jésus eux-mêmes, leurs familles, leur pays, leurs biens et tout ce qui avait du prix pour eux sur la terre (…).Ils étaient dans le bonheur ; ils croyaient être arrivés eux-mêmes dans cette étoile vers laquelle' depuis des milliers d'années, leurs ancêtres avaient dirigé leurs regards et leurs soupirs avec un désir si constant. Toute la joie de la promesse accomplie après tant de siècles était en eux.
La mère de Dieu accepta tout avec d'humbles actions de grâces (…). Avec quelle douce et aimable gratitude elle reçoit chaque présent ! Elle qui n'a besoin de rien, qui possède Jésus, accueille avec humilité tous les dons de la charité (…).Que de bonté dans Marie et dans Joseph. Ils ne gardaient presque rien pour eux, et distribuaient tout aux pauvres.
Ils étaient comme en extase, et, dans leurs prières naïves et affectueuses, ils recommandaient à l'Enfant-Jésus eux-mêmes, leurs familles, leur pays, leurs biens et tout ce qui avait du prix pour eux sur la terre (…).Ils étaient dans le bonheur ; ils croyaient être arrivés eux-mêmes dans cette étoile vers laquelle' depuis des milliers d'années, leurs ancêtres avaient dirigé leurs regards et leurs soupirs avec un désir si constant. Toute la joie de la promesse accomplie après tant de siècles était en eux.
La mère de Dieu accepta tout avec d'humbles actions de grâces (…). Avec quelle douce et aimable gratitude elle reçoit chaque présent ! Elle qui n'a besoin de rien, qui possède Jésus, accueille avec humilité tous les dons de la charité (…).Que de bonté dans Marie et dans Joseph. Ils ne gardaient presque rien pour eux, et distribuaient tout aux pauvres.
Bienheureuse Anne Catherine Emmerich
Les Visions, tome 1, chapitre LXV
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Je vous salue, Marie pleine de grâces
; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les
femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie,
Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à
l'heure de notre mort. Amen.
La
Bienheureuse Anne-Catherine Emmerich et l'histoire du Linceul du Christ
[Anne-Catherine Emmerich a été béatifiée
par l'Eglise en avril 2000.
Cependant c'est toujours en vertu des
mérites personnels d'une personne que l'Eglise décide de l'élever sur les
autels, non pour ses oeuvres.
Et c'est parce que l'oeuvre de la
Bienheureuse religieuse allemande n'est pas encore reconnue officiellement que
nous plaçons cet article dans la rubrique "controverses".
En effet, à lire attentivement ce que dit
la religieuse à propos de la forme du drap du Linceul comme à propos de son
histoire, on verra qu'il y a des divergences avec quelques unes des
affirmations des chercheurs actuels.
Dans le récit de la Passion du Christ par
Anne-Catherine Emmerich, voici donc ce que l'on peut lire au passage de la
préparation du Corps du Christ pour sa sépulture et pour sa mise au tombeau :]
"Comme tous entouraient le corps de
Jésus et s'agenouillaient autour de lui pour lui faire leurs adieux, un
touchant miracle s'opéra à leurs yeux. Le corps sacré de Jésus, avec toutes ses
blessures, apparut d'une couleur entre rouge et brun, représenté sur la surface
du drap qui le couvrait, comme s'il avait voulu récompenser leurs soins et leur
amour, et leur laisser son portrait à travers tous les voiles dont il était
enveloppé.
Ils embrassèrent le corps en pleurant et en
gémissant, et baisèrent avec respect sa merveilleuse empreinte: leur étonnement
était tel qu'ils rouvrirent le drap et il s'accrut encore lorsqu'en soulevant
le drap ils virent toutes les bandelettes qui 1iaient le corps blanches comme
auparavant, et le drap supérieur ayant seul reçu cette miraculeuse image.
Le côté du drap sur lequel le corps du
Seigneur était couché avait reçu l'empreinte de tout son dos, le côté qui le
couvrait avait reçu celle du devant de son corps; mais pour voir cette dernière
dans son ensemble, il fallait ajuster ensemble plusieurs morceaux, parce que
sur le devant plusieurs bouts du drap s'étaient croisés.
Ce n'était pas l'empreinte de blessures
saignantes, puisque tout le corps était enveloppé et couvert d'aromates,
c'était un portrait surnaturel, un témoignage de la divinité créatrice résidant
toujours dans le corps de Jésus.
J'ai vu beaucoup de choses relatives à
l'histoire postérieure de ce linge, mais je ne saurais plus les mettre en
ordre.
Après la résurrection, il resta avec les
autres draps au pouvoir des amis de Jésus; une fois je vis qu'on l'arrachait à
quelqu'un qui le portait sous le bras; il tomba deux fois aussi entre les mains
des juifs, je vis aussi qu'il fut honoré longtemps plus tard en divers lieux :
un jour, étant devenu l'objet d'une dispute, on le jeta, pour la terminer, dans
le feu; mais il s'éleva miraculeusement au-dessus des flammes et retomba dans
les mains des chrétiens.
Avec le secours des prières de quelques
hommes saints on a pris trois empreintes du dos aussi bien que de la partie de
devant, en y appliquant d'autres draps. Ces empreintes, consacrées selon les
intentions solennelles de l'Église ont de tous temps opéré de grands miracles.
Une fois j'ai vu l'original un peu
endommagé et déchiré dans quelques endroits, chez des chrétiens non catholiques
en Asie. J'ai oublié le nom de la ville; elle est située dans un pays voisin
des trois Rois. Dans ces mêmes visions j'ai vu aussi quelque chose de Turin, de
la France et du pape Clément I, ainsi que de l'empereur Tibère mort cinq ans
après Notre-Seigneur; mais j'ai tout oublié.
La mise au Tombeau :
Les hommes placèrent le corps sur la
civière de cuir, qu'ils recouvrirent d'une couverture brune et à laquelle ils
adaptèrent deux longs bâtons. Cela me rappela vivement l'arche
d'alliance."
(
Extrait des "Visions" d'A.-C. Emmerich, chapitre sur "La
Passion", édition de 1837)
http://www.mariedenazareth.com/qui-est-marie/1750-la-bienheureuse-anne-catherine-emmerich-et-lhistoire-du-linceul-du-christ?utm_source=Une+minute+avec+Marie+%28fr%29&utm_campaign=e6dee3ea16-UMM_FR_Q_2016_01_06&utm_medium=email&utm_term=0_a9c0165f22-e6dee3ea16-105123817
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