Avec
leur puce sous la peau, les "cyborgs" sont déjà parmi nous, La Voix
de Dieu, 26 Octombrie 2015
Objet :
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[Articol nou] Avec leur puce sous la
peau, les « cyborgs » sont déjà parmi nous
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De :
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La voix de Dieu Magazine -
(donotreply@wordpress.com)
|
À :
|
Olivia Marcov ;
|
Date :
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Lundi 26 octobre
2015 5h36
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Avec leur puce sous la peau, les
"cyborgs" sont déjà parmi nous
L'implant est introduit entre le pouce et l'index, une
petite puce qui va permettre au porteur d'interagir avec des objets
connectés.(Photo par AFP JOHN MACDOUGALL)
Rainer Bock regarde
nerveusement ailleurs pendant que l'aiguille plonge entre son pouce et son
index. Sous sa peau, une petite puce va désormais lui permettre d'interagir
avec des objets connectés, de quoi susciter le débat au salon IFA de Berlin.
"Ça n'a pas fait si mal", s'enhardit le volontaire de 36 ans, salarié chez
l'expert en cyber sécurité Kaspersky. Avec cet implant sous-cutané "NFC" (l'abréviation anglaise de "communication en champ proche") de la taille
d'un grain de riz, l'Allemand peut désormais revendiquer le titre de"cyborg": un humain avec
des greffes de parties mécaniques. Il y aurait
déjà "environ
10.000 +cyborgs+" dans le monde, estime pour l'AFP Dangerous Things,
le fournisseur de bioimplants NFC le plus connu.
Le nouveau cobaye refuse pourtant qu'on le compare à
Terminator. Et ses motivations sont très
éloignées du public des "Implant
Parties" qui fleurissent
actuellement en Europe, assure-t-il. "Ces
gens veulent faire partie intégrante d'internet (...) Pour moi, c'est juste de
la curiosité. Je doute vraiment qu'on puisse faire des choses si
exceptionnelles avec cette puce", confie-t-il. A côté de lui, Evgeny
Chereshnev passe en revue les différents usages qu'il fait de son implant, sous
sa peau depuis déjà sept mois. Chef des réseaux sociaux chez Kaspersky, le
trentenaire n'a plus besoin de badge au bureau ou au club de gym, déverrouille
son smartphone et tweete instantanément, ou allume les lumières chez lui à
l'intensité qui lui convient, d'un simple geste de la main. "Nous sommes encore très loin
derrière Robocop, mais bien meilleurs qu'Inspecteur Gadget",
plaisante-t-il sous ses cheveux longs. Le Russe tient un blog sur son
expérience et espère contribuer à "créer
un concept de propriété privée pour les données", à l'heure actuelle
gérées à leur guise par Google, Apple, Yahoo et consorts.
·
Protection
des données
Ces puces ne sont pour le
moment pas très sophistiquées, reconnaît Marco Preuss, le directeur européen de
la recherche chez Kasperky, mais elles pourraient bientôt servir de moyen de
paiement, de titre de transport public, de fichier médical d'urgence en cas
d'accident, etc. Ce qui pose immédiatement la question de la confidentialité de
ces données et du piratage, dans un monde où "tout
ce qui peut être piraté sera piraté", prédit l'expert.
Contrairement au wifi ou au bluetooth, une puce NFC ne fonctionne qu'à très courte portée. De quoi rassurer ses porteurs pour le moment: "Pour accéder à mes données, il faut savoir exactement où est ma puce et me toucher", explique M. Chereshnev. Mais les données ne sont pas encryptées, et sont au mieux protégées par un mot de passe à quatre caractères, "facile à casser", pointe M. Preuss, en s'effrayant que des données médicales puissent éventuellement être dérobées aisément par un smartphone proche de la puce. Pas de quoi faire reculer les enthousiastes.
"Nous devons explorer cette technologie avant que les grands groupes ne proposent leurs propres puces", assène Hannes Sjöblad, membre du réseau BioNyfiken, un collectif de "biohackers". Coiffure impeccable et look sage, ce Suédois de 39 ans se décrit volontiers comme proche du transhumanisme, un mouvement philosophique qui explore l'idée d'un "être humain augmenté". Il a lancé le concept des Implant Parties à Stockholm en octobre 2014 et se veut rassurant : les puces sont recouvertes d'un bioverre hypoallergénique, se retirent sans difficulté et ne sonnent pas dans les portiques d'aéroports, promet-il.
Le phénomène n'est pas nouveau : en 2004 déjà un club de Barcelone proposait à ses membres un implant "VIP" pour entrer et régler ses consommations. L'expérience s'était révélée sans lendemain, mais les objets connectés sont désormais bien plus nombreux, fait valoir M. Sjöblad - la plupart des smartphones Android ont une puce NFC, tout comme certaines cartes bleues par exemple. Mais l'engouement soulève aussi de nombreuses questions éthiques et "la plupart des gens sont encore sceptiques", observe Astrid Carolus, psychologue des médias à l'Université de Würzburg en Allemagne. "Les politiques sont en retard là-dessus. Des entreprises (...) inventent des produits pour lesquels nous n'avons pas de cadre juridique. C'est un exemple typique", conclut-elle.
Contrairement au wifi ou au bluetooth, une puce NFC ne fonctionne qu'à très courte portée. De quoi rassurer ses porteurs pour le moment: "Pour accéder à mes données, il faut savoir exactement où est ma puce et me toucher", explique M. Chereshnev. Mais les données ne sont pas encryptées, et sont au mieux protégées par un mot de passe à quatre caractères, "facile à casser", pointe M. Preuss, en s'effrayant que des données médicales puissent éventuellement être dérobées aisément par un smartphone proche de la puce. Pas de quoi faire reculer les enthousiastes.
"Nous devons explorer cette technologie avant que les grands groupes ne proposent leurs propres puces", assène Hannes Sjöblad, membre du réseau BioNyfiken, un collectif de "biohackers". Coiffure impeccable et look sage, ce Suédois de 39 ans se décrit volontiers comme proche du transhumanisme, un mouvement philosophique qui explore l'idée d'un "être humain augmenté". Il a lancé le concept des Implant Parties à Stockholm en octobre 2014 et se veut rassurant : les puces sont recouvertes d'un bioverre hypoallergénique, se retirent sans difficulté et ne sonnent pas dans les portiques d'aéroports, promet-il.
Le phénomène n'est pas nouveau : en 2004 déjà un club de Barcelone proposait à ses membres un implant "VIP" pour entrer et régler ses consommations. L'expérience s'était révélée sans lendemain, mais les objets connectés sont désormais bien plus nombreux, fait valoir M. Sjöblad - la plupart des smartphones Android ont une puce NFC, tout comme certaines cartes bleues par exemple. Mais l'engouement soulève aussi de nombreuses questions éthiques et "la plupart des gens sont encore sceptiques", observe Astrid Carolus, psychologue des médias à l'Université de Würzburg en Allemagne. "Les politiques sont en retard là-dessus. Des entreprises (...) inventent des produits pour lesquels nous n'avons pas de cadre juridique. C'est un exemple typique", conclut-elle.
lavoixdedieu | octombrie 26, 2015 la 3:36 am | Categories: Uncategorized | URL:http://wp.me/p3PRAU-15y
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