Sœur Marie-Marthe
Chambon..*MOTIFS DE LA DÉVOTION AUX SAINTES PLAIES* ; Myriamir à la
source, le 18 avril 2016
https://myriamiralasource.wordpress.com/2016/04/18/soeur-marie-marthe-chambon-motifs-de-la-devotion-aux-saintes-plaies/
En confiant à Sœur Marie-Marthe cette “mission”, le Dieu
du Calvaire se
plaisait à révéler à son âme ravie les innombrables motifs d’invoquer les Plaies
divines, comme aussi les bénéfices de cette dévotion.
Chaque jour, à chaque instant, pour l’exciter
à s’en faire l’ardente apôtre, Il lui dévoile les inappréciables trésors de ces
sources de vie:
“Aucune âme, après ma
sainte Mère, n’a eu comme toi la grâce de contempler, jour et nuit, mes saintes Plaies.
Ma fille, reconnais-tu le
trésor du monde?… le monde ne veut pas le reconnaître. – Je
veux que tu les voies ainsi, afin que tu comprennes mieux ce que j’ai fait en
venant souffrir pour toi.
Ma fille, chaque fois que
vous offrez à mon Père les mérites de mes divines Plaies, vous gagnez une
fortune immense. Vous êtes
semblables à celui qui trouverait dans la terre un grand trésor; mais comme
vous ne pouvez pas conserver cette fortune, Dieu la reprend, et ma divine Mère
aussi, pour vous la rendre au moment de la mort et en appliquer les mérites aux
âmes qui en ont besoin: car vous devez faire valoir la fortune de mes saintes
Plaies.
Il ne faut pas rester
pauvres, parce que votre Père est bien riche!... Votre richesse? C’est ma
sainte Passion!
Celui qui est dans le
besoin, qu’il vienne avec foi et confiance, qu’il puise constamment
dans le trésor de ma Passion et dans les trous de mes Plaies!
Ce trésor vous appartient!…
Tout est là! Tout -excepté l’enfer!
Une de mes créatures m’a
trahi et a vendu mon Sang, mais vous pouvez si
facilement le racheter goutte à goutte!… – Une seule goutte suffit pour
purifier la terre… et vous n’y pensez pas!… vous n’en connaissez pas
le prix!
Les bourreaux ont bien
fait en me perçant le Côté, les mains et les pieds,
puisqu’ils ont ouvert par là des fontaines d’où couleront éternellement les
eaux de ma miséricorde. C’est seulement le péché qui en a été la cause qu’il
faut détester.
Mon Père se complaît dans l’offrande de mes
sacrées Plaies et des douleurs de ma divine Mère. Les lui offrir, c’est lui
offrir sa gloire, c’est offrir le Ciel au Ciel.
Voilà de quoi payer pour
tous ceux qui ont des dettes! – Car en offrant à mon
Père le mérite de mes saintes Plaies, vous satisfaites aux péchés des hommes” (1).
Jésus la presse -et nous
presse avec elle,- de venir à ce trésor: “Il faut tout confier à
mes divines Plaies et travailler au salut des âmes par leurs mérites”.
Il nous demande de le faire
avec humilité: “Lorsque mes saintes Plaies ont été faites, il y a
eu de la vanité pour l’homme qui croyait qu’elles finiraient. Mais non, elles
seront éternelles, et éternellement elles seront vues de toutes mes créatures.
Je te dis ceci, afin que tu ne les regardes pas par manière de routine, mais
que tu les vénères avec grande humilité.
– Votre vie
n’est pas de ce monde; enlevez les Plaies de Jésus et vous deviendrez
terrestres… Vous êtes trop matériels pour comprendre
toute l’étendue des grâces que vous recevez par leurs mérites… – Vous ne
regardez pas assez le soleil dans sa plénitude… – Mes Prêtres eux-mêmes ne
regardent pas assez le Crucifix: Je veux que l’on m’honore tout entier.
La moisson est grande,
abondante, il faut vous humilier, vous enfoncer dans votre
néant pour moissonner des âmes, sans regarder ce que vous avez déjà fait.
Il ne faut pas craindre
de montrer mes Plaies aux âmes…
Le chemin de mes Plaies est si simple et si
facile pour aller au Ciel”.
Il nous demande de le
faire avec des cœurs de Séraphins. – Désignant un groupe de
ces Esprits angéliques se pressant autour de l’autel, pendant la sainte Messe,
il dit à Sœur Marie-Marthe: “Ils
contemplent la beauté, la sainteté de Dieu!… ils admirent, ils adorent… ils ne
peuvent pas imiter. Quant à vous, il faut surtout contempler
les souffrances de Jésus pour vous conformer à Lui. – I1 faut venir à mes Plaies avec des cœurs bien
chauds, bien ardents, et faire, avec grande ferveur, les aspirations
pourobtenir les grâces de retour que vous
sollicitez”.
Il nous demande de le
faire avec une foi ardente: “Elles sont toutes fraîches, il faut les offrir
comme pour la première fois.
Dans la
contemplation de mes Plaies, on trouve tout pour soi et pour les autres.
Je te les
fais voir pour que tu y entres”.
Il nous demande de le
faire avec confiance: “Il ne faut pas vous inquiéter des choses de la
terre, ma fille, vous verrez dans l’Éternité ce que vous aurez gagné par mes
Plaies.
Les Plaies de mes Pieds sacrés sont un océan.
Amène-moi là toutes mes créatures; ces ouvertures sont assez grandes pour les y
loger toutes”.
Il nous demande de le
faire avec esprit d’apostolat, et sans jamais nous lasser: “Il faut beaucoup prier pour que mes saintes
Plaies se répandent dans le inonde”. (A ce moment, sous les yeux de
la voyante, partirent des Plaies de Jésus, cinq rayons lumineux, cinq rayons de
gloire qui enveloppèrent le globe.)
“Mes saintes Plaies
soutiennent le monde.
1l faut me demander l’affermissement dans
l’amour de mes Plaies, parce qu’elles sont la source de toutes les grâces. Il
faut souvent les invoquer… y porter le prochain… Il faut en parler et y revenir
fréquemment – afin d’en imprimer la dévotion dans les âmes…
Il faudra longtemps pour
établir cette dévotion, travaillez-y avec courage.
Toutes les paroles dites au sujet de mes
saintes Plaies me font plaisir, un plaisir indicible!… Je les compte toutes.
Quand même il y en a qui ne veulent pas venir
à mes Plaies, il faut que toi, ma fille, tu les y fasses entrer”.
Un jour que Sœur
Marie-Marthe éprouvait une soif ardente, son bon Maître lui dit: “Ma fille, viens à moi, et je te donnerai une eau
qui te désaltérera! Dans le Crucifix, il y a tout: il y a de quoi se désaltérer
– il y en a pour toutes les âmes!
Ma fille, je veux que tu
puises dans mes Plaies pour donner aux petits.
Vous avez tout avec mes
Plaies! Elles font
des œuvres solides, non par la jouissance, mais par la souffrance.
Vous êtes des ouvrières qui travaillez au
champ du Seigneur: avec mes Plaies, vous gagnez beaucoup et sans peine.
Offre-moi tes actions et celles de tes sœurs,
unies à mes saintes Plaies; rien ne peut les rendre plus méritoires, ni plus
agréables à mes yeux. – il y a des richesses incompréhensibles, même dans les
plus petites”.
Il est bon de le
remarquer ici: dans les
manifestations et confidences dont nous venons de parler, le divin Sauveur ne
se présente pas toujours à Sœur Marie-Marthe avec l’ensemble de ses Plaies
adorables: parfois Il ne lui en montre qu’une seule à part des autres.
C’est ainsi qu’un jour,
après cette ardente invitation: “Tu dois t’appliquer à guérir mes blessures en
contemplant mes Plaies”, Il
lui découvre son Pied droit, en disant: “Combien
dois-tu respecter cette Plaie et t’y cacher comme la colombe!”
Une autre fois, Il lui
fait voir sa Main gauche: “Ma fille, prends dans ma Main gauche mes mérites
pour les âmes, afin qu’elles soient à ma droite pour l’Éternité… Les âmes
religieuses seront à ma droite pour juger le monde, mais auparavant, je leur
demanderai compte des âmes qu’elles auraient dû sauver.
(1) Toutes ces paroles furent
prononcées en diverses circonstances, spécialement dans l’année 1868. Tantôt
Notre-Seigneur s’adresse à Sœur Marie-Marthe seule, tantôt -à travers elle- à
la Communauté et à tous les fidèles.
LA COURONNE D’ÉPINES
Une chose frappante, c’est que Jésus réclame
pour son auguste Chef couronné d’épines un culte très spécial de vénération, de
réparation et d’amour.
La Couronne d’épines fut
pour Lui une cause de souffrances particulièrement cruelles: “Ma couronne d’épines m’a fait plus souffrir que
toutes mes autres Plaies”,confie-t-il à son épouse, “elle a été ma plus cruelle souffrance après le
Jardin des Olives.Pour l’alléger, il faut bien observer votre Règle”.
Elle est, pour l’âme
fidèle jusqu’à l’imitation, une source de mérites: “Voilà”,dit-il, “cette tête qui a été percée pour ton amour et par
les mérites de laquelle tu dois être couronnée un jour. Heureuse l’âme qui aura
bien contemplé et encore mieux pratiqué!… – Voilà où est votre vie; marchez-y
simplement et vous marcherez assurément.
Les âmes qui auront contemplé et honoré ma
couronne d’épines sur la terre, seront ma couronne de gloire dans les cieux!.
Pour un instant que vous contemplerez cette
couronne ici-bas, je vous en donnerai une pour l’Éternité… C’est
elle, c’est la couronne d’épines qui vous vaudra celle de gloire”.
Elle est le don de choix
que Jésus fait à ses privilégiés: “Ma couronne d’épines, je la donne à mes privilégiés.
Elle est le bien propre de mes épouses et des âmes favorisées. – Elle est la
joie des Bienheureux, mais pour mes Bien-aimés sur la terre, elle est une
souffrance”. (A la place de chaque épine, notre Sœur voyait
sortir un rayon de gloire impossible à décrire.) – “Mes
vrais serviteurs essayent de souffrir comme moi, mais aucun ne peut atteindre
le degré de souffrance que j’ai enduré”.
De ces âmes-là, Jésus
sollicite une plus tendre compassion pour son Chef adorable. – Entendons ce cri du cœur
qu’Il adresse à Sœur Marie-Marthe en lui révélant sa tête ensanglantée, toute
percée, et exprimant une souffrance telle, que la pauvrette n’aurait su en
quels termes la rendre: “Voilà Celui que
tu cherches… vois dans quel état Il est!… Regarde…. arrache les épines de mon
Chef en offrant à mon Père le mérite de mes Plaies pour les pécheurs… – Va à la recherche des âmes”.
Comme on le voit, dans ces appels du Sauveur,
toujours revient comme un écho de l’éternel sitio, la préoccupation des âmes à
sauver: “Va à la recherche des âmes”.
“Voilà ton instruction: la souffrance pour toi, –
les grâces que tu dois prendre pour les autres. Une seule âme qui fait ses
actions en union avec les mérites de ma sainte Couronne gagne plus que la
Communauté tout entière”.
A ces rudes appels, le
Maître sait joindre les encouragements qui enflamment les cœurs et font
accepter tous les sacrifices. C’est
ainsi que, dans le courant d’octobre 1867, Il se présente aux yeux ravis de
notre jeune Sœur, avec cette couronne tout irradiée d’une gloire étincelante: “Ma couronne d’épines illuminera le Ciel et tous les
Bienheureux! Sur la terre, il y a quelques âmes privilégiées à
qui Je la montrerai, mais la terre est trop ténébreuse pour la voir”.
“Vois comme elle est
belle après avoir été si douloureuse!”
Le bon Maître va plus
loin. Il l’associe à ses triomphes comme à ses souffrances... Il lui
fait entrevoir la glorification future. Lui appliquant avec de vives douleurs
cette sainte Couronne sur la tête: “Prends
ma Couronne, et dans cet état mes Bienheureux te contempleront”. Puis s’adressant aux Saints et
désignant sa chère victime: “Voilà”,
dit-il,” le Fruit de ma Couronne”.
Bonheur des Justes, la
sainte Couronne est, par contre, pour les méchants, un objet de terreur. – C’est ce qu’entrevit un
jour Sœur Marie-Marthe dans un tableau offert à sa contemplation par Celui qui
aimait à l’instruire en lui dévoilant les Mystères de l’Au-delà.
Tout illuminé des
splendeurs de cette divine Couronne, apparut à ses yeux le
Tribunal où les âmes sont jugées. Il en passait
continuellement devant le Juge souverain. Les âmes qui avaient été fidèles
pendant leur vie, se jetaient avec confiance dans les bras du Sauveur. Les
autres, à la vue de la sainte Couronne, et au souvenir de l’amour de
Notre-Seigneur qu’elles avaient méprisé, se précipitaient, terrifiées, dans les
abîmes éternels…
Si impressionnante fut
cette vision, que la pauvre enfant, en la racontant, tremblait encore de
crainte et d’épouvante.
À SUIVRE…
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