Tr
: salut! (2) Le Père Arsenie Boca: Sa vie extraordinaire, le 12 avril 2016
Objet :
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Tr : salut! (2) Le Père Arsenie Boca:
Sa vie extraordinaire
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De :
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Olivia Marcov (...)
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À :
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Date
:
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Mardi 12 avril 2016 16h54
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olivia
Le Mardi 12 avril
2016 16h53, Olivia Marcov <...> a écrit :
olivia
Le Mardi 12 avril
2016 16h47, Olivia Marcov <...> a écrit :
Salut,
Le Père Arsenie Boca de
Roumanie, ou le jeune Zian qui aimait le Bon Dieu Jésus-Christ !
Je veux vous raconter un peu la
vie extraordinaire, mais tragique, du jeune Zian, dont la naissance, la venue
au monde, avait été attendue par sa mère, la jeune épouse enceinte, en priant
la Très Sainte Vierge Marie, la Mère de Dieu devant une belle icône de la
Mère de Dieu de sa maison, de lui donner un enfant saint.
Et le jeune Zian est venu au
monde.
Et il est un saint.
Aujourd’hui Zian, ou le Père
Arsenie Boca regarde le Visage du Bon Dieu, dans le Royaume du Seigneur, dans
le Paradis où il a rejoint Jésus depuis le 28 novembre 1989...
De là-haut, le Père Arsenie Boca écoute
nos prières, il entend nos chagrins, nos joies, il dirige et protège nos pas
dans l’amour du Seigneur, il est toujours près de nous !
Je vous envoie des photos prises dans
l'Eglise roumaine de Draganescu, du Sud de la Roumanie, les murs de cette
église ont été peints par le Père Arsenie Boca, et le Père avait dit que ses
peintures étaient prophétiques.
Le Père Arsenie Boca a été un moine
orthodoxe ( un religieux ) roumain et un prêtre roumain, mais il a été
persécuté par le régime communiste et on lui a interdit de célébrer la Sainte
Liturgie (Messe) et de porter les habits de prêtre et ceux de religieux, de
moine.
Il n’a pas été un prêtre comme tous les
prêtres.
Mais le Père Arsenie Boca était
intelligent et instruit, aussi avait-il appris à peindre, il a dû ne plus
mettre ses vêtements de prêtre, mais il a peint les murs de l'Eglise de
Draganescu et ses peintures sont originales.
Le Père Arsenie Boca est mort le
28 novembre 1989, les gens l'appellent "Sfantul Ardealului", "Le
Saint de l'Ardéal", Ardéal étant une région de la Roumanie, de l'Ouest de
la Roumanie.
Le Père Arsenie Boca sera canonisé,
j'ai signé en 2015 une Pétition pour sa canonisation.
Les gens le reconnaissent leur saint,
le Saint de leur région, l'Ardéal.
En fait, le Père Arsenie Boca,
un beau jour avait pris la décision de construire une grotte dans la montagne,
et, finalement, c'est ce qu'il a fait, il a construit sa grotte.
Mais, cette décision lui a valu
de grands malheurs dans sa vie, car les autorités communistes de l'époque
l'avaient accusé d'entretenir des liaisons, des relations, des contacts, avec
les légionnaires.
Les légionnaires Roumains ont été des
combattants résistants contre le pouvoir communiste institué en Roumanie à
partir de 1945.
Cependant, ces légionnaires avaient tué
des gens, des personnes, avant que le pouvoir communiste s'installe, avant
1945, notamment, en 1939 la
Roumanie qui avait son roi, avait connu la
dictature légionnaire, et,
les légionnaires ont tué aussi des hommes qui faisaient partie de la classe
sociale au pouvoir, la classe riche, en fait il était question des
"taranisti" et des "libéraux".
Les légionnaires ont tué aussi des
bourgeois, et un homme politique de la monarchie roumaine, Armand Calinescu, et
aussi un philosophe/historien roumain, Nicolae Iorga, un érudit.
"Taranist" est un mot qui
vient du mot roumain "tãran" = paysan, mais ne signifie pas être (un)
paysan cependant, mais c'est plutôt un mot, un terme du langage politique,
parce que, les paysans, les "tãrani", étaient très pauvres pour la
plupart d'entre eux, alors que, les gens nommés "taranisti" ( au
pluriel ) étaient les propriétaires des latifundiums ou latifundia.
Les bourgeois ont formé une classe
sociale plus "jeune" par rapport à la classe sociale des
propriétaires terriens, des "taranisti", et possedaient des
fabriques surtout, des usines, et ils ont fusillé les ouvriers qui ont fait la
grève sans hésiter.
Cependant, au pouvoir, au gouvernement
se succédaient en Roumanie, avant le régime communiste de 1945, ces 2 classes
sociales, les taranisti et les bourgeois, et les taranisti étaient les
conservateurs, alors que les bourgeois étaient les libéraux.
Les légionnaires roumains se sont
élevés au début, contre les communistes qui depuis des années déjà avaient
commencé leur lutte mais en cachette, ce que l'on a appelé "dans l'illégalité".
Bientôt cependant, les légionnaires ont
commencé à tuer tout le monde, même les riches dont ils protégeaient les
intérêts, et, en 1939 ils ont instauré la dictature légionnaire.
Ils surgissaient dans les maisons des
gens et ils prenaient en otage la personne visée par eux qu'ils conduisaient en
voiture dans les bois, à la lisière du bois où ils mettaient la personne
à genoux, le dos tourné vers les légionnaires et ensuite ils lui tiraient
une balle dans la tête.
C'était vite fait, ils agissaient en
vitesse, rapidement, de manière inattendue.
Ils ont tué Armand Calinescu qui était
le premier-ministre ou le ministre de l'Intérieur roumain sous le Roi de la
Roumanie, ils l'ont fusillé, ils lui ont tiré dessus en pleine rue, dans la
rue, le jour, Armand Calinescu a sa pierre funéraire à Bucarest, à l'endroit où
il a été abattu, pas loin de la faculté de Médecine de Bucarest je crois. Une
petite et discrète pierre c'est tout ce qui reste d'Armand Calinescu.
On peut passer dans la rue sans
l'apercevoir.
Lorsque les communistes sont venus au
pouvoir en Roumanie, les légionnaires n'ont pas mesuré la dimension de ce
système politique et appareil politique à la fois, qui était le communime,
alors ils sont partis dans les montagnes de la Roumanie, organisant une lutte
de résistance.
Mais, il est vrai, ces gens avaient été
dangereux pour toute le monde, mais pour tout le monde, sans distinction
aucune, ils étaient fort violents, nerveux, agissaient très vite, à
l'improviste, en 1939 ils sont même sortis dans les rues et ont commencé à
tuer, à tirer sur les gens, le jour !
Le Roi voulait rétablir la paix dans
les rues et son pouvoir, car les légionnaires ont institué la dictature
légionnaire, alors, les légionnaires ont tiré sur et tué le ministre Armand
Calinescu, sans aucune gêne.
Les communistes ont poursuivi les
légionnaires dans les montagnes où ils se cachaient et ils les ont tués s'ils
leurs tiraient dessus, ou les ont arrêtés s'ils se sont rendus.
Ensuite, les légionnaires ont subi de
lourdes enquêtes et par la suite, de lourdes, très lourdes peines, voire même
la peine de mort.
Ils ont exécuté de longues et dures,
très dures années de prison, dans les conditions les plus difficiles, dans des
conditions, il est vrai, inhumaines, les communistes se montraient aussi
violents, aussi cruels, aussi démoniaques que les légionnaires.
Ils n'étaient pas meilleurs, mais ils
ont réussi à force de les torturer de manière incroyable, à faire des
légionnaires des "saints", et nous voilà aujourd'hui qu'on les
appelle "les saints des prisons".
Il est vrai aussi que d'autres
personnes, non seulement les légionnaires ont subi des peines de prison, par
exemple les prêtres, les évêques grecs(gréco)-catholiques surtout eux, de la
Roumanie.
Le Père Arsenie Boca a été une jeune
homme, de nature introvertie, solitaire, il a souhaité assez tôt dans sa vie
devenir moine et prêtre, il a été en fait ce que les orthodoxes appellent un
"hiéromoine", c'est-à-dire un prêtre orthodoxe et aussi un moine
orthodoxe.
Le Père Arsenie Boca s’appelait Zian, c’était son prénom, Zian,
il aimait aussi la peinture et la Médecine, il a fait ses études de Théologie
orthodoxe, mais il a également suivi des cours à la faculté, de Médecine, et il
a appris même la peinture.
Ce garçon, à l’âge où il était un
garçon avait demandé à sa maman pourquoi elle pleurait quand elle regardait une
icône de la Mère de Dieu avec le Petit Jésus dans ses bras, et la maman de
Zian, du Père Arsenie [ Boca ] a répondu à son fils :
« Mon fils, quand jétais enceinte
et que je te portais dans mon ventre [ dans mes entrailles ], je priais souvent
devant cette icône la Mère de Dieu, la Vierge Marie, de me donner un enfant
sage, bon, et qui aime le Bon Dieu ! »
Les parents du Père Arsenie, de Zian,
ont divorcé malheureusement, c’est moi qui le dit,
« malheureusement », parce que, à l’époque les divorces étaient
rares.
Et Zian a commencé à préférer la
solitude à la présence des copains, de ses collègues de la faculté de
Théologie, ou du lycée où il avait appris, il écrivait rarement à sa mère pour
l’habituer avec son absence, pour qu’elle ne vive pas mal sa prise d’habit de
plus tard.
En fait, Zian n’a pas eu des copains,
comme d’autres garçons de son âge.
Une fois, son père qui était cordonnier
je crois, et auquel Zian avait été confié après le divorce de ses parents, a
donné une fessée, en fait il a tapé Zian d’une manière brutale, très forte,
« exemplaire » ( mais ce n’est pas le mot ) pour lui apprendre à ne
pas perdre le temps, son temps, dans sa vie.
Zian lui a remercié plus tard ( je ne
crois pas que je l’aurais fait, si j’avais été lui, à sa place ) et il a gardé
dans sa mémoire cette leçon de son père.
Zian était un garçon silencieux,
paisible, très calme, il n’a jamais souhaité la présence des filles et à la
faculté il évitait la compagnie, la présence des filles, de ses collègues
femmes.
Zian a pris le Bon Dieu et le Seigneur
Jésus très au sérieux.
Il s’était fait plus tard, une ceinture
en cuir, ayant devant une boucle avec les initiales de Jésus-Christ,
I.H.S.NIKA, gravées dessus, qu’il mettait bien sûr, autour de sa taille, qu’il
ceignait, qu’il bouclait, et aussi un vêtement blanc, tout blanc, comme une
« robe » longue, un habit de moine tout blanc, en laine pure, blanche.
Zian était très pur, il ne voulait que
le Seigneur, et, une fois, un collègue ou un ami, enfin, une de ses
connaissances lui ayant rendu visite, a vu la ceinture en cuir et la boucle de
devant, de la ceinture de Zian, avec les initiales de Jésus-Christ, et a
commencé a « l’étudier » comme une chose un peu curieuse, alors, Zian
lui a pris la ceinture et lui a dit de ne pas plaisanter avec ces initiales,
parce que c’est très sérieux, « ce sont des choses beaucoup trop
sérieuses », et il a averti donc son ami de la gravité du mot :
« Jésus-Christ », Jésus Christ Vainqueur, Victorieux.
Zain s’est tenu à l’écart de la vie
sociale, et surtout de la vie politique, il n’a jamais eu, ou entretenu des
contacts, des relations avec les légionnaires, puisqu’il fuyait même sa
maman !
Mais, quand Zian, le Père Arsenie Boca
a commencé à creuser une grotte dans la montagne, pas loin du monastère où il
vivait, la « Securitate », la Sécurité de la Roumanie communiste l’a
accusé d’intentions mauvaises à l’égard du régime communiste, estimant que
Zian, le Père Arsenie voulait construire une grotte pour y accueillir et cacher
dedans des légionnaires qui vivaient dans les montagnes et qui avaient besoin
de nourriture, d’aliments, de vêtements, de médicaments, ...etc.
Depuis lors, le Père Arsenie a été
poursuivi par les autorités de la Roumanie communiste, par la Securitate qui ne
le lâchait [ quittait ] pas d’une semelle.
Ensuite il a été arrêté, - et plusieurs
fois ! - , enquêté, il a été condamné aux travaux forcés du camp ( où l’on
construisait alors ) du Canal « Dunarea-Marea Neagra », Dunarea est
le fleuve qui coule à travers le Sud de la Roumanie et qui verse ses eaux dans
la Mer Noire, ou Marea Neagra.
Toute sa vie le Père Arsenie a été
harcelé et poursuivi par la Securitate, par ses agents, et, de temps à autre il
a été arrêté, emprisonné, et, vers la fin de sa vie, lorsqu’il était âgé le
pauvre, le dictateur et président de la République Socialiste de la Roumanie
lui a demandé de se présenter devant lui, c’était en 1989, la dernière année de
la dictature communiste.
Le Père Arsenie vivait en étroite
relation avec le Bon Dieu qui, durant toute sa vie lui a dévoilé beaucoup de
secrets, lui a fait des prophéties que le Père Arsenie a pris avec lui dans sa
tombe, car il n’avait pas à qui les confier, le Père Arsenie a su qu’il allait
mourir.
Le Président Nicolae Ceausescu l’a
questionné sur la vie des Roumains, car les Roumains vivaient très mal, on
manquait de tout à Bucarest et dans tout le pays, et le Père Arsenie ne savait
pas mentir, il lui a recommandé, au dictateur, de laisser au peuple, aux gens,
aux Roumains la liberté, il lui a dit que sinon, ce ne sera pas bien ( je ne
sais plus la réponse précise que le Père lui a donné, j’ai entendu ce récit
dans un film documentaire sur le Père Arsenie ).
Ensuite, le Père Arsenie a été libre de
partir de chez Ceausescu.
Mais, une fois rentré et assis dans sa
voiture qui l’attendait dehors, la voiture du Père Arsenie a démarré avec, au
volan, le chauffeur, le conducteur, qui était un homme que le Père connaissait
bien, et qui était marié, avait une famille !, ils ont commencé à rouler
pour rentrer au monastère d’où ils étaient venus à la demande de Ceausescu, et,
quelques mètres plus loin, derrière, une autre voiture était sur leurs talons,
c’était la Securitate qui a arrêté la voiture du Père Arsenie, le chauffeur ne
voulait pas arrêter, mais le Père Arsenie lui a dit de le faire, car sinon, il
sera arrêté et tué et il a des enfants et une femme chez lui à la maison, alors
que lui est seul et il sait qu’il va mourir.
Le Père Arsenie est descendu de sa
voiture et il est rentré, monté dans la voiture de la Securitate, qui l’a
conduit à la mort : il a été enquêté et torturé d’une façon incroyable,
inimaginable, il est resté sans ses doigts, il a été enterré sans ses doigts,
car les enquêteurs ont brisé ses doigts, ils l’ont enquêté sauvagement, ils ont
cassé son visage je crois, son corps, et du bureau des enquêteurs il « est
sorti » mort le Père Arsenie, les gens du monastère de Prislop, sont venus
( eux, je crois, mais les gens qui l’aimaient en tout cas ) chercher son corps,
il a été ramené mort au monastère et ils l’ont enterré.
Il aurait demandé que sa tombe ne soit
pas ouverte jusqu’à la Seconde Venue du Seigneur Jésus sur la terre, cependant
le tombeau a été ouvert plusieurs fois de suite par la Securitate qui avait
peur qu’il allait ressusciter !
Il était âgé quand il est mort, quand
ils l’ont torturé si sauvagement, comme des fauves !
Il est mort le 28 Novembre 1989.
Le 22 décembre 1989 a éclaté la
Révolution du peuple roumain contre la dictature communiste, Ceausescu a tenté
de s’enfuir de Bucarest, il a pris avec sa femme et quelques proches, un
hélicoptère jusqu’à, ou vers, dans la direction de Targoviste, une ville de la
Roumanie, mais il a été capturé et les soldats roumains l’ont
« embarqué » dans un char avec sa femme, et ensuite après un procès
sommaire ( ce n’était pas un véritable procès ), ils étaient déposés dans une
unité militaire de Targoviste, ils ont été conduits devant le peloton
d’exécution qui a tiré sur eux, et ils sont ainsi morts, après toute une vie de
didacture.
Le Père Arsenie avait dit la vérité à
Ceausescu, quelques jours seulement auparavant : « Laissez le peuple
libre, sinon, ce ne sera pas bien pour vous ! », « C’est ce que
vous devez faire, puisque vous me demander mon avis », - lui avait dit, en
toute sincérité le Père Arsenie lors de leur entretien.
Le Père Arsenie avait pleuré
une nuit ou quelques nuits entières, avant la
Révolution du 22 décembre 1989, dans sa cellule du monastère de Prislop, où il
a beaucoup prié pour le peuple roumain et pour le sort de la Roumanie, il nous
a évité une grand malheur par ses prières, et autour de lui, ses larmes ont
formé une « mare ».
Lorsque le Père Arsenie avait
quitté sa cellule, c’était comme si, sans paroles, sans rien qui avait été dit entre eux,
ses proches du monastères ont
su qu’ils n’allaient plus
le revoir, qu’ils le voyaient pour la dernière fois. Et ils ont pleuré.
Et ils ont pleuré.
Ils l’aimaient.
Ils l’aimaient.
Moi aussi je l’aime parce que le Père
Arsenie aimait sincèrement le Bon Dieu, de toutes ses forces, de tout son
coeur, il avait un lien si étroit, si étroit, avec le Seigneur Jésus, qu’Il
adorait, qu’Il.... mais Jésus-Christ ETAIT TOUT POUR LE PERE ARSENIE, ETAIT SA
VIE ET PLUS QUE SA VIE, mais, cependant, Zian, Le Père Arsenie était d’une
nature assez sobre comme moine.
C’était environ un an, avant le
22 décembre 1989, je crois.
Le Père Arsenie connaissait [
déjà, de son vivant ] l’avenir, le Bon Dieu lui avait dévoilé les évènements à
venir, le Père Arsenie SAVAIT,
il savait l’avenir de la Roumanie, même après sa mort.
Sa vie durant, le Père Arsenie ne s’est
trompé une seule fois sur les hommes, sur les femmes qui venaient au monastère
lui demander ses conseils pour leur vie et la vie de leurs proches, pour lui
demander par exemple, quel était le sort d’un homme disparu à la guerre, époux
et père d’enfants.
Le Père Arsenie lisait le caractère des
gens, il savait ce qu’ils avaient fait, ce qu’ils voulaient de lui, il savait
leur avenir, et celui de leurs proches, et, pas seulement de ceux qui venaient
le chercher au monastère ! Il connaissait tout d’eux !
La Securitate a reconnu, trop tard,
mais a reconnu cependant, que le Père Arsenie n’a pas entretenu des relations
avec les légionnaires, qu’il n’avait eu aucune intention mauvaise à l’égard du
régime communiste, qu’il n’a pas eu de relation avec les légionnaires !
Même la Securitate a reconnu, a avoué
son innocence, l’innocence du Père Arsenie Boca, qu’ils ont torturé et enfermé,
harcelé, chassé, poursuivi, enquêté UN SAINT, UN INNOCENT, qui ne savait pas une seule chose...
La seule chose que le Père
Arsenie Boca, le jeune Zian ne savait pas, c’était : mentir.
Pendant sa vie, le Père Arsenie s’est
vu interdire les vêtements de moine, de prêtre, la célébration de la Liturgie,
de la messe, et, ce n’était pas tout : il était entouré et poursuivi par
d’autres prêtres ( en fonction ceux-ci ) qui devaient le poursuivre, il pouvait
être provoqué par eux, par l’un d’eux, afin d’être enfermé ... !!!!
Zian, le père Arsenie s’est refugié à
Bucarest, en habits civils, ordinaires, « comme tout le monde », dans
les ateliers de Peinture de la Patriarchie* [ *le Patriarcat Roumain ] je crois, et/ ou du
monastère Antim de Bucarest, il avait un très, très,
très faible revenu, salaire si l’on peut dire, et il a commencé à peindre les
murs intérieurs de l’Eglise de Draganescu du Sud de la Roumanie.
Il vivait dans une petite pièce.
Plus tard, les moniales du monastère de
Prislop ont acheté un immeuble, une maison dans la ville de Sinaia, de Roumanie
et lui ont donné ici une chambre, une pièce grande pour lui, rien que pour lui,
pour le Père Arsenie qu’elles ont accueilli chez elles.
Mais cela s’est passé dans les
dernières années de la vie du Père Arsenie Boca.
Le Père Arsenie Boca ne prophétisait
pas, il savait.
Dans sa jeunesse, Zian, même avant
d’entrer dans les ordres, avait fait un voeu de silence, il avait choisi de ne
parler avec personne, pour rester avec le Bon Dieu, avec Jésus.
Aujourd’hui encore il y a des prêtres
qui n’aiment pas le Père Arsenie Boca, qui contestent sa peinture de l’Eglise
de Draganescu, parce que celle-ci n’est pas ordinaire, mais en quelque sorte,
atypique.
Le Père Arsenie a laissé ses écrits en
héritage et certains prêtres les ont recueillis dans des livres, ce sont des
conseils pour les chrétiens, des épisodes de la Bible expliqués, des histoires
plutôt, comme l’histoire du roi David, le Père Arsenie nous enseigne
aujourd’hui à travers ses oeuvres.
Quand il était prêtre il était entouré
de tous les coins du pays par des gens, par des étudiants venus de Bucarest,
tout le monde venait le chercher, le voir, le voir célébrer la Liturgie, la
Messe.
Il ne refusait jamais les gens venus
lui demander un conseil, mais, parfois, les gens ne comprenaient pas son
« message » très bien.
Parfois il se taisait, ou il parlait
très peu, surtout après sa venue à Bucarest, quand il n’était plus prêtre, et
les gens paraissaient ou étaient même déçus, car ils faisaient un long voyage
pour être en sa présence, et le Père Arsenie ouvrait sa bouche à peine, pour
leur parler.
Le Père Arsenie a guéri aussi les
maladies des gens, et tous ceux qui l’avaient connu et qui ensuite l’avaient
appelé à leur secours dans telle ou telle situation mauvaise, ou difficile de
leur vie, en cas d’une maladie grave, par exemple, ont senti ensuite une
présence, sa présence
à leur chevet, ou à côté d’eux, alors que le Père Arsenie avait rejoint le Bon
Dieu depuis longtemps.
Et ses yeux, son regard serein, doux,
mais combien pénétrant, comme un scanner ! Ses yeux clairs, ses yeux si
bleus, si limpides, si bleus comme le Ciel d’été sans nuages !
olivia
olivia
Pièces jointes
- Olivia 12 APRILIE 2016 Pr Arsenie Boca
Draganescu.doc (54,00 Ko)
- Acatiste Paraclise
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- Acatiste Paraclise
Canoane Rugaciuni 2 Pr Arsenie Boca.jpg (174,36
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- Acatiste Paraclise
Canoane Rugaciuni 3 Pr Arsenie Boca.jpg (50,11
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- Acatiste Paraclise
Canoane Rugaciuni 4 Pr Arsenie Boca.jpg (24,27
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- Arsenie Boca le Père
Arsenie Boca de Roumanie.jpg (27,08
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- Lumina Faptelor Bune
1.png (764,31 Ko)
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