Cu Arjen Dijksman despre proiecte de traduceri, ICR Paris, « 7 Conferinte despre situatia de fapt » de H.R. Patapievici, ... ( fragmente din Scrisorile lui Arjen Dijksman) :
Cu Arjen Dijksman despre Târgul de Carte 2013, despre « 7 Conferinte despre situatia de fapt « de H.R. Patapievici, despre ideologii si abuzurile acestora :
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----- Mail transféré -----
De : Arjen Dijksman
À : Olivia Marcov Envoyé le : Vendredi 14 décembre 2012 15h17Objet : Re: la liste des écrivains roumains au Salon du livre 2013 article journal Adevarul
De : Arjen Dijksman
À : Olivia Marcov Envoyé le : Vendredi 14 décembre 2012 15h17Objet : Re: la liste des écrivains roumains au Salon du livre 2013 article journal Adevarul
Oui, le Salon du Livre se prépare. Mercredi, j'étais à l'ICR et ils (elles plutôt) étaient très occupées.
J'ai demandé également pour les résultats du concours d'écriture. Le jury délibérera le 15 janvier. Enfin, je ne me fait pas trop d'illusions... je ne m'attends pas à être dans la liste des lauréats. Ce serait une surprise.
J'ai emprunté le livre de Patapievici, "7 conférences concernant la situation de fait", en roumain bien sûr. C'est plus simple à lire que les contes de Delavrancea ou de Creanga. Et puis c'est plus actuel. J'ai lu la première conférence sur les "plaies ouvertes" où il expose l'histoire de ses (arrière-) grand-parents et parents. Et là, je lis la conférence sur la signification d'être roumain. C'est intéressant, d'autant plus qu'Arnaud, mon fils cadet lit les Lettres Persanes en classe (il est en 4ème, ce qui correspond à votre 8ème). Est-ce que tu penses toujours traduire ces conférences en français? A l'ICR, on m'a fait savoir qu'ils ne subventionneraient pas la traduction d'oeuvres de Patapievici :-( vu toutes les embrouilles politiques autour de l'ICR ces derniers temps. Il faudra trouver un financement particulier.
Pourtant, je pense que Laure Hinckel est une amie personnelle de Patapievici.
J'ai trouvé intéressant la première conférence, parce que Patapievici témoigne de situations subies par les membres de sa famille. Ces choses-là doivent pouvoir être discutées ouvertement. Et malheureusement, on voit que ce n'est pas facile. La vision du communisme depuis la France est bien sûr complètement différente, parce que le communisme en France n'a jamais été en situation de dictature ici. Les deux points de vue doivent pouvoir se compléter. Partout dans le Monde où une idéologie, qu'elle soit religieuse ou politique est imposée sur un peuple, par une classe, il y a des abus. Et ses abus doivent être jugés et condamnés. Il y a encore du travail à faire concernant les abus du communisme.
Bon après-midi.
Arjen
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Cu Arjen Dijksman despre traduceri, scriitori români, Institutul Cultural Român din Paris si raspunsul acestuia la scrisoarea lui Arjen :
« Mardi, 27 nov. 2012, à 10:43
Bunã ziua Olivia,
Je t'envoie la réponse en l'ayant lue une seule fois. On en rediscute quand on a un peu de temps.
Bonne journée.
Arjen
---------- Forwarded message ----------
From: Simona Radulescu <...@institut-roumain.org>Date: 2012/11/27Subject: Re: Traduction d'oeuvres roumaines en français
To: Arjen Dijksman
Cc: Ramona Calin , Dinu Flamand
Monsieur,
From: Simona Radulescu <...@institut-roumain.org>Date: 2012/11/27Subject: Re: Traduction d'oeuvres roumaines en français
To: Arjen Dijksman
Cc: Ramona Calin , Dinu Flamand
Monsieur,
tout d'abord, je vous prie de m'excuser pour cette réponse tardive.
Bien évidemment, tout nouveau traducteur du roumain vers le français est un pas en avant dans le travail de valorisation de la littérature roumaine en France. Nous ne pouvons que nous réjouir de votre initiative.
Comme vous le savez, le choix de la traduction d'un auteur (qu'il fasse partie du patrimoine littéraire ou qu'il soit un écrivain débutant) est une rencontre entre le traducteur et l'oeuvre de l'auteur en question, d'une part. D'autre part, une rencontre entre le travail du traducteur et la politique éditoriale d'une maison d'édition.
D'expérience, il est important de ne pas vous engager trop loin dans la traduction d'un auteur, sans avoir la promesse de publication, ne serait-ce que de principe, d'un éditeur.
Les traducteurs sont la plupart du temps des personnes habitées par une grande passion pour leur travail. Souvent ils décident de "parier" sur la traduction d'un livre, sans avoir cette promesse de l'éditeur au bout du chemin.
Mais, si vous m'autorisez un point de vue, commencez par traduire des échantillons de quelques dizaines de pages, préparez de belles présentations des auteurs que vous souhaitez traduire. Ensuite, cherchez l'éditeur susceptible d'en être intéressé, et qui s'engage à payer votre travail de traduction.
Concernant les auteurs classiques, j'ai remarqué, au fil du temps, que les éditeurs français donnent la priorité aux auteurs vivants, pour la très simple raison, que ces auteurs accompagneront l'éditeur dans le travail de promotion de leur oeuvre traduite en français.
Quel est le rôle de l'ICR dans ce processus de promotion de la littérature roumaine au travers de la traduction?
Par le biais du CENNAC (le centre national du livre de Roumanie), l'ICR finance - et ce principalement au travers de deux programmes (TPS et Publishing Romania) - les éditeurs étrangers (français en l'occurence) qui publient soit des auteurs roumains, soit des auteurs étrangers qui écrivent sur la Roumanie.
Mais l'initiative du projet éditorial appartient toujours à l'éditeur qui a été motivé, "séduit" par un auteur / un traducteur.
Une fois le projet éditorial décidé, l'éditeur - et seulement lui - peut envoyer une demande d'aide financière à la publication, auprès du CENNAC.
Les aides de financement sont par la suite soumises à l'analyse de jurys d'experts, jurys dont la composition est variable pour chaque commission.
Les commissions ont lieu deux fois par an. Vous trouverez tous les détails concernant ces programmes du Cennac sur le site de cette direction de l'ICR : http://www.cennac.ro/fr/
En guise de conclusion.
Ma mission au sein de l'ICR Paris prend fin la semaine prochaine.
Pour la suite, je vous prie d'adresser toutes vos questions à mes collègues du Cennac (l'adresse de correspondance est cennac@icr.ro) ou à Mme Ramona Calin, la nouvelle directrice adjointe de l'ICR Paris et commissaire général pour la participation de la Roumanie en tant que pays invité d'honneur au Salon du livre de Paris 2013.
Vous pouvez également rejoindre l'Association des Traducteurs de la Littérature Roumaine, basée à Paris, et dont la coordinnation est assurée par Mme Laure Hinckel. [...]
En vous souhaitant que ce chemin de la traduction dans lequel vous souhaitez vous engager vous apporte de nombreuses satisfactions, et qu'il participe de la construction de cette belle histoire littéraire franco-roumaine, je vous prie d'accepter, Monsieur, mes sincères salutations.
Simona Radulescu
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Cu Arjen Dijksman despre Targul de Carte din Balcani de la Paris, despre « Sindromul de Panica in Orasul Luminilor » de Matei Visniec, tradus in limba francezã :
« Lundi, 26 novembre 2012 à 10 :50
Bonjour Olivia,
Oui j'étais à une table ronde du salon du livre des Balkans où intervenaient Matei Visniec et d'autres auteurs d'Albanie, Serbie, Macédoine et Turquie.
Cela me changeait de ce qui s'était passé avec X. dans la journée.
Il y a une différence entre un écrivain qui utilise la langue pour écraser les autres ( X.) et des poètes, artistes qui font parler les sentiments, le coeur...
On n'a pas évoqué Barbu mais je ne suis pas resté tout le temps pour le salon bien sûr. J'ai acheté un livre intéressant de Matei Visniec: "Sindromul de panică în orașul Luminilor", traduit en français. Il me l'a dédicacé, j'ai un peu discuté avec lui. Connais-tu son poème le navire? Je n'ai pas trouvé la version roumaine:
Le navire
Le navire coulait lentement nous disions
et qu’est-ce que ça fait qu’il coule le navire et puis
nous disions tous les navires coulent
un jour et nous nous serrions la main
en guise d’adieux
et qu’est-ce que ça fait qu’il coule le navire et puis
nous disions tous les navires coulent
un jour et nous nous serrions la main
en guise d’adieux
mais le navire coulait si lentement
qu’au bout de dix jours nous ceux qui
nous étions serré la main nous regardions encore
honteux et nous disions ce n’est rien c’est juste
un navire qui coule plus lentement
mais il finira bien par couler voilà
qu’au bout de dix jours nous ceux qui
nous étions serré la main nous regardions encore
honteux et nous disions ce n’est rien c’est juste
un navire qui coule plus lentement
mais il finira bien par couler voilà
mais le navire coulait si lentement
qu’au bout d’un an nous avions encore honte
nous ceux qui nous étions serré la main et
chaque matin nous sortions un par un
nous mesurions l’eau hmm c’est pour bientôt il
coule lentement mais sûrement
qu’au bout d’un an nous avions encore honte
nous ceux qui nous étions serré la main et
chaque matin nous sortions un par un
nous mesurions l’eau hmm c’est pour bientôt il
coule lentement mais sûrement
mais le navire coulait si lentement
qu’au bout de toute une vie d’homme
nous sortions encore un par un et nous regardions
le ciel et nous mesurions l’eau et nous grincions des dents
et nous disions ça ce n’est pas un navire
c’est une…
c’est une…
qu’au bout de toute une vie d’homme
nous sortions encore un par un et nous regardions
le ciel et nous mesurions l’eau et nous grincions des dents
et nous disions ça ce n’est pas un navire
c’est une…
c’est une…
«
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