Despre credintã, cu Arjen Dijksman ( fragmente din Scrisorile lui Arjen ) :
Ieri spuneam – adica scriam – cã Arjen Dijksman mi-a trimis un link spre un site, numit “L’Eglise Catholique à Paris”, unde putem gasi informatie despre evenimente ce vor avea loc in Franta – conferinte, slujbe – in legatura cu Fericitul Vladimir Ghika.
Arjen provine dintr-o familie protestanta, insa mi se pare mie foarte credincioasa.
M-am gandit sa va arat cateva fragmente din Scrisorile sale, in care Arjen Dijksman vobeste despre el insusi.
Sau, cu alte cuvinte, ce povesteste Arjen Dijksman despre viata sa si despre credinta.
Prin urmare, mai jos gasiti cateva fragmente, din diferite Scrisori ale sale, pe care sunt sigura cã va va placea sa le cititi si sa descoperiti si un alt mod de viata.
Fragmentele alese de mine nu sunt intr-o ordine neaparata, si aceasta inclusiv pentru faptul ca schimbul de impresii, de Povesti de viata, pe care l-am avut cu Arjen Dijksman, apare in Scrisori de la momente, date diferite :
Despre studiul Bibliei : Arjen impreuna cu sotia sa si cu un bun prieten american al sãu :
“ J'avais un bon ami américain, début années 1990, il s'appelle Steve Wills, très cordial, très amical. Nous étudiions la Bible ensemble, aussi avec Laurence. Et nous souhaitions lier des amitiés avec des musulmans (nous sommes allés en Algérie, Tunisie... je t'ai dit je crois). En ce qui me concerne parce que j'aimais la culture musulmane, j'étais curieux, j'aimais discuter avec des musulmans de la foi, essentiellement pour ce qu'on y trouvait de commun avec le christianisme: le respect de l'autre, l'hospitalité, la foi en un Dieu à qui on peut parler, etc. En ce qui le concerne, je ne sais pas exactement, il devait avoir un but plus prosélyte qui ne me convenait pas et il s'est rendu compte que ma foi était trop hésitante à son goût. On a déjeuné un midi, on s'est expliqués, on s'est quittés, je n'ai plus jamais eu de ses nouvelles. Il ne voulait plus me voir. C'est quoi comme ami? A partir de ce moment-là, j'ai arrêté de fréquenter des croyants qui étaient persuadés d'être dans le droit chemin et je suis devenu petit à petit agnostique. Quand on respecte l'autre, le respect minimum, c'est d'accepter qu'on peut avoir tort soi-même, je pense. Cela n'empêche pas d'avoir des convictions propres mais personne ne peut déterminer quelle est la voie que je dois suivre, tout comme je ne peux déterminer quelle est la voie que doit suivre l'autre. Tout au plus peut-on conseiller, écouter... “
Arjen, despre Mallaury Nataf, ca raspuns la scrisoarea mea in care eram speriata si revoltata, citind in presa franceza de pe internet ca aceasta tanara femeie si mama, a putut fi adusa in situatia de a fi lipsita de casa, de locuinta, si de a trebui sa stea pe strada ( alta minune a societatii noastre este ca nici pe strada nu are omul voie sa stea ) :
« Il y avait un article sur Mallaury Nataf dans le journal "20 minutes" ce matin. J'ai pensé à notre discussion. Il se peut qu'elle soit d'origine roumaine. Elle le dit en tout cas. Sa mère était juive n'est-ce pas? Beaucoup de juifs d'Europe de l'Est sont venus en France entre les deux guerres, donc aussi de Roumanie (Bucovine, Moldavie, Bessarabie, etc). «
Arjen, despre Istoria Europei, despre razboi, ii povestisem despre romanul scriitoarei române Cella Serghi, intitulat « Cartea Mironei » :
« La 2ème guerre mondiale est en effet une vraie tragédie. Comment les nations européennes ont-elles pu basculer dans une telle violence haineuse? Ce sont les minorités qui en ont pâti le plus. Plus jamais ça, j'espère! Je pense que dès le plus jeune âge, dans l'éducation des enfants, dans les programmes télé, il faut cultiver l'intérêt pour la diversité des cultures, des modes de vie. Cela ne peut se faire que si l'homme est ouvert aux messages d'amour, d'amitié, de bienveillance qui ont traversé l'histoire des religions (comme Jésus-Christ...) et de la littérature. «
Arjen Dijksman despre anii sãi de liceu in Franta, la Strasbourg :
« Personnellement, je suis allé au Gymnase Jean Sturm, qui est un lycée du centre ville de Strasbourg. Nous avions cours de 8h du matin, parfois jusqu'à 18h. J'habitais un peu à l'extérieur de la ville, dans le quartier de la Robertsau. Je m'y rendais à vélo, ce qui faisait à peu près cinq kilomètres. «
Arjen despre prietenii tatalui sãu, din grupul sãu crestin ( al tatalui adica ), care locuiesc la Ploiesti ; prietenii parintilor sãi cunosc limba românã si lucreaza cu o asociatie numita D3 Generatii :
« J'ai lu aussi tes deux derniers posts sur ton blog "Cateva lecturi" et "o zi de toamna".
[...]
J'ai également transmis le lien à mon père.
Il a quelques amis de son groupe chrétien qui habitent à Ploiesti. Si cela t'intéresse, tu peux les contacter ou ils peuvent te contacter. «
« Re: Quelques nouvelles (2)
Masquer les détails De :Arjen Dijksman À :Olivia Marcov
Mercredi 7 novembre 2012 18h52
Juste avant de partir en cours, un petit mot. Les amis de mes parents à Ploiesti parlent bien sûr roumain. Ils travaillent avec l'association D3 Generations dont tu trouveras des infos ici: http://www.d3generatii.ro/index.php
O seara placuta.
Arjen “.
“
Arjen Dijksman despre cursurile de limba românã pe care le-a urmat la Institutul Cultural Român din Paris si despre temele pentru acasa date de profesoara lui, doamna Doina Spita :
« J'ai essayé de régler le problème des signes diacritiques roumains sur mon clavier français, parce que Doina Spita demande à ce que nos devoirs maison comportent les caractères roumains (ce qui est normal, bien sûr). Mais je n'ai pas trouvé de solution, sauf à brancher un clavier anglais (qwerty) puis à modifier les paramètres de langue. Ce qui est assez complexe. Comment fais-tu? Je vois que tu ignores généralement les caractères diacritiques roumains. «
Arjen despre comunicarea dintre oameni, despre intalnirile pe care in viata le putem avea, adica despre oamenii pe care ii putem cunoaste in viata :
« C'est vrai que dans la vie, les rencontres avec les gens ne sont pas toujours chanceuses.
[...]
La communication entre gens est l'un des problèmes majeurs dans ce monde où chacun voit midi à sa porte et interprète tout en fonction de ce qu'il croit bien pour lui-même. Déjà entre amis, ce n'est pas facile mais alors quand on traite avec des gens de cultures ou éducations différentes, il y a souvent des incompréhensions ou quiproquos qu'il faut apprendre à résoudre. Et souvent aussi, on est mal compris. D'un autre côté, c'est aussi une richesse d'avoir autant d'interprétations différentes du monde qu'il y a de personnes sur terre. Cela permet de s'enrichir au contact des autres, pour peu qu'il y ait une disposition favorable des deux parties en contact. Le fait de s'intéresser à une amélioration de ces contacts est déjà une preuve de bonne éducation et une règle essentielle de savoir-vivre. Bon, j'arrête, on peut remplir des pages, des livres, des encyclopédies entières traitant de cela :-) . «
Arjen Dijksman despre anii sai de scoala, de liceu, despre studiul limbii germane, despre vizita in ( fosta ) Republica Democrata Germana, despre vizita in Polonia, despre interesul sãu pentru Romania :
« De : Arjen Dijksman
À : Olivia Marcov Ce mail est affecté d'une étoile. Vendredi 21 septembre 2012 11h29
« J'ai aussi fait beaucoup d'allemand à l'école, depuis le primaire. J'ai habité à Strasbourg de 1974 à 1984, année de mon baccalauréat. Comme beaucoup d'habitants y parlent un dialecte allemand, la classe d'allemand était assez forte et j'en ai profité. Je n'ai pas un niveau très fort mais je me débrouille correctement en conversation allemande. A Strasbourg, on était plutôt tourné vers l'Europe de l'Est. Avec la classe de terminale, nous avons visité l'Allemagne de l'Est, DDR. Plus tard, en 1987 ou 1988, je ne sais plus, je me suis rendu en Pologne pour restaurer une ferme collective. Je sais que la vie était dure dans ces pays. Je m'intéressais aussi beaucoup à la Roumanie. J'avais un ami de mon âge que s'y était rendu début années 1980, dans un camp chrétien et m'avait parlé des conditions de vie très dures là-bas. «
Arjen Dijksman despre credinta crestina, despre parintii sai si despre credinta crestina a parintilor sai ; despre mutarea parintilor sai din Olanda in Franta :
« Tu t'intéresses beaucoup à la foi chrétienne, c'est bien. Tu es croyante, je pense, enfin j'en suis sûr ;-). Mes parents sont chrétiens aussi, ils en ont fait leur travail, c'est-à-dire qu'ils animent des groupes de discussion, prière, réflexion autour de la foi. C'est pour cela qu'ils ont déménagé en France en 1973. En 1985, ils sont retournés aux Pays-Bas. En ce qui me concerne, cela m'a beaucoup influencé, bien qu'aujourd'hui, je ne me décrirais pas comme croyant mais agnostique humaniste. Il y a des messages très importants sur l'amour, le pardon qui ont été transmis Jésus ou les prophètes. J'essaie de les garder, de les cultiver mais de façon plus neutre. «
Arjen Dijksman despre parintii sai, despre bunicii sãi si religia protestanta in care a fost crescut pana la varsta de 25 de ani
« Comme je te l'ai dit, mes parents sont chrétiens. Aux Pays-Bas, mes quatre grand-parents étaient de religion protestante (ils sont décédés entre 1990 et 2005, si mes souvenirs sont bons), protestants réformés. La foi avait une part importante dans leur vie comme dans beaucoup d'autres familles à l'époque aux Pays-Bas. A table, on lisait la Bible, on rendait grâce à Dieu avant et après le repas. Pour les enfants (mes parents, donc, chacun dans sa famille), on ne connait rien d'autre mais quand on arrive à l'âge adulte, on se pose des questions. La foi chrétienne des grand-parents devenait un peu démodée (c'était dans les années 1960) et les enfants commencent à douter. Mon père a rencontré pendant ses études un chrétien américain. Tu connais les Américains, plus positifs, plus enthousiastes que les Européens, comme tu l'as écrit. Cet Américain, Lee Brase (tu peux trouver ses livres sur internet), avait une foi plus vivante que celle de mes grand-parents et cela a intéressé mon père. Il a par conséquent renouvelé son engagement pour Jésus-Christ, et a commencé à travailler pour un groupe oecuménique qui met Jésus-Christ au centre de la vie (étude de la Bible, discussions, prière, méditation...). Ce groupe s'appelle "Les Navigateurs", "The Navigators". Ce groupe n'est pas rattaché à une Eglise en particulier. Il incite chacun des membres à participer dans leur Eglise, qu'elle soit catholique, protestante, évangélique (et orthodoxe, je pense, mais je n'en connaissais pas). Voila donc le milieu dans lequel j'ai été élevé et dans lequel j'ai participé aussi jusqu'à l'âge de 25 ans. «
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